Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Calm like a Bomb [feat Lo]

Lobscure
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Lobscure
Sam 11 Fév - 23:31
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Laura Kinney
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis prostituée et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de mon passif, je suis en quête d’identité et je le vis dans le sang et la violence sans souffrir du recul.


Calm like a Bomb [feat Lo] - Page 2 7mtm

Laura Kinney cache l’identité de X-23, « fille » de Logan et rescapée du massacre du laboratoire de Weapon X avec la bande d’enfants mutants qui y ont échappé. Depuis leur arrivée au Canada, les choses n’ont pas été aussi facile qu’espéré. Les traumatismes des enfants plongèrent la plupart dans la drogue, la violence et les vols à l’étalage. Des enfants paumés et sans parents qui se méfient des adultes comme de la peste. Pour Laura, l’incapacité de composer avec une humanité qui lui a été arraché à la naissance la pousse à se retirer du petit groupe et d’atterrir à Toronto où elle se livre à la prostitution. La découverte du corps de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers sera le point de rupture. Cette violence qu’elle peinait déjà à contenir déferle désormais dans les rues de la métropole.



Chanson thème (Laura)

Avatar : Kendall Jenner

J’entends Ryan me rejoindre et arriver à ma hauteur. Quoiqu’il semble garder ses distances. Me craint-il ? Je regarde droit devant moi et ne ralentis pas le pas pour lui. Affamé, je me guide à l’odeur par la faim. Quelques restaurants sur ma droite attirent mon attention, mais j’entends dans la finesse des verres levés festivement qui s'entrechoquent, ainsi qu’à l’odeur des spiritueux, qu’ils sont dispendieux. Je n’ai pas les moyens. J’opte plutôt pour un fast-food ce soir. Cependant, Ryan semble en avoir décidé autrement, puisqu’après quelques piques gratuites qui me sont généreusement adressées, il m’emboite le pas et me dépasse tout à fait. Là non plus, je n’accélère pas. Si je le perds de vue, je le trouverai à l’odeur.
— Pfff. La galanterie est bel et bien morte. » que je souffle tandis qu’il pénètre dans un bar au croisement d’une rue.
La facilité avec laquelle Ryan s’oriente dans les rues de Toronto me laisse deviner qu’il n’est pas là en tourisme. Cela doit bien faire quelques mois qu’il y a atterri. Au moins. J’entre dans le bar à sa suite. Les regards se posent systématiquement sur nous. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce n’est pas Halloween et nous sommes couverts de sang de la tête aux pieds. Enfin là je parle surtout pour moi. Mes capacités me permettent d'exceller au combat rapproché, faute de quoi je me retrouve toujours dans cet état. Ryan a cet avantage de pouvoir agir sans se salir les mains. Enfin, pas tout à fait. Je remarque alors seulement la plaie d’une balle qui à dû lui frôler les côtes. Mais quelque chose me dit que de le lui faire remarquer le mettrait encore plus en rogne.

Ryan prend place à une table un peu isolée des autres. Je m’affale sur la banquette, exténuée. Physiquement, certainement pas, mais mentalement… Ryan présente tout un chantier auquel je ne suis pas certaine de vouloir m’attaquer de suite. Toutefois, je ne sais pas pourquoi, mais le voir comme ça me peine un peu et m’inquiète. Autant j’aimerai pouvoir dire que j’y suis détaché, nos vies ont trop été compliquées et imbriquées pour que je décide simplement de ne faire comme de rien. Si je parviens à comprendre le fondement de cette colère, peut-être pourrais-je l’aider à se resaisir. Enfin, ce n’est pas une soirée qui va remplacer 2 ans de thérapie… et encore. À nous deux, ce serait le forfait de toute une vie. Une bouteille de scotch apparaît sur la table et un verre. Ô joie. Pour messieurs cependant. J’en fais pas un plat, d’autant plus que je ne me gêne pas pour ramener le verre vers moi, de m’emparer de la bouteille et de me servir la première alors que Ryan s'adresse au serveur. Après tout, c’est moi qui paye. Le serveur glisse un regard furtif à Ryan. Je me retiens d’en rire et passe plutôt commande.
— Un autre verre, et pour moi ce sera… » Je réfléchis un instant, puis une idée de ce que sera mon repas me vient. Je tourne la tête vers Ryan en commandant toutefois comme si c’était à lui que je m’adressais : « un Mac and cheese, tient. Ça fait longtemps. » Le serveur hausse un sourcil, repart et revient presque aussitôt avec le second verre. Quelle rapidité de service dit donc. Je sers Ryan pour démontrer ma bonne volonté de faire la paix et lorsque je repose la bouteille, je m’adresse à lui sur un ton beaucoup plus neutre que le sien. On ne peut pas être deux bâtons de dynamites, dans un si petit endroit de surcroît. Sa rage intérieure émane dans sa façon d’être, de parler, même de respirer. Elle est si radiante qu’elle en étouffe même la mienne. Pas besoin d’être en colère à ses côtés. Il a assez de rage en lui pour deux. Je mets donc mon ego de côté et plutôt que d’opter pour mon sarcasme habituel, j’essaie d’atténuer les tensions entre nous.
— Non. Ce n’est pas mon intention. » Mon regard est droit, mes paroles sincères. Je n’ai pas le moins du monde envie de me donner un quelconque rôle de grande sœur ou je ne sais quoi avec lui. Je tente une première approche. Je veux savoir pourquoi il a quitté la bande. Pourquoi il se retrouve à participer à des combats clandestins dans lesquels ils pourraient perdre la vie, mais surtout savoir l’origine de cette colère que je ne lui connaissais pas avoir. Avait-elle toujours été là et je n’y avais jamais prêté attention ? Je me penche un peu vers lui, les bras croisés et posé sur la table.
— Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Et la bande, ils vont bien ? » Ok, peut-être un peu trop directe, mais je ne suis pas du genre à tourner autour du pot. Pourtant, mon inquiétude est réelle. Et j’ai comme un pressentiment que cette discussion ne sera pas facile, alors autant aller droit au but.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

KoalaVolant
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Sabrina
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Mer 15 Fév - 19:13
@Lo :l:

X-29, alias Ryan
J'ai 21 ans ans et je vis à Tonroto. Dans la vie, je fais des combats clandestin et réalise des missions pour le gang. Sinon, grâce à ma rage, je suis célibataire mais je ne suis jamais seul bien longtemps.


Assis à la table du bar, mon regard ne cesse d’être en mouvement, les muscles tendus. J’étais généralement toujours vigilant à mon environnement, comme si quelque chose pouvait arriver à n’importe quel moment. Une vigilance qui m’avait plusieurs fois sauvé la vie et qui me coutait mes nuits tranquilles, même si je ne me souvenais pas d’une nuit tranquille depuis ma naissance. A cela s’ajoutait les combats dans la cage, qui ne faisait qu’exacerber mes sens et mon envie de violence. Et ce soir était différent. Je n’avais pas pu me battre, mais plus particulièrement, j’étais face à Laura. Une façon bien ironique que mon passé vienne me frapper violemment en pleine face. Et ce coup-là, je ne l’avais pas vu venir, ce qui ne faisait que me mettre un peu plus sur les nerfs, exacerbant le tourbillon en moi. C’était certainement pour cela que j’avais choisi un endroit comme celui-ci. Je connaissais bien le lieu et ceux qui y travaillaient. Etais-je parano au point de penser que Laura pourrait me vouloir du mal ? Possible. Dix ans c’est long…

J’avais ramené les yeux vers Laura lorsqu’elle m’avait piqué mon verre – retenant presque un grognement de mécontentement – et finis par lever les yeux au ciel alors qu’elle venait clairement appuyer – se moquer ? – de mes tendances à utiliser des faux-noms. Ca m’avait au moins permis de rester en vie sans trop attiré l’attention, enfin en dehors de l’utilisation de mes pouvoirs. Bref, elle pouvait dire et penser ce qu’elle voulait, elle n’avait aucune importance pour ma vie. Elle ne devrait pas en avoir. Je finis donc par la regarder un peu plus franchement, tout en restant sur mes gardes, et fis un léger geste de la tête pour la remercier de m’avoir servi un autre verre. Et peut-être aussi de ne pas partir sur une leçon de moralité avec force et fracas, doublé du sarcasme que je lui connaissais. Je n'avais pas besoin de ça.

Mais alors que je plonge mon regard dans mon verre, que je suis en train d’amener à mes lèvres, mon geste se fige en vol. Ma mâchoire se serre. Cette question était évidente, la première que n’importe qui aurait posé après une absence si longue et surtout au vu de ce que je faisais de ma vie. C’était évident et pourtant ça me mettait en colère de l’entendre.
– Tu l’aurais peut-être su si t’avais pas disparu, à toi peut-être de te lancer en première non ?  lâchais-je froidement, ma colère n’étant toujours pas retombée. De toute façon, je l’étais en permanence. Dommage pour elle, sa présence faisait que tout se tournait vers elle. Mais, plus important, peut-être qu’elle aurait pu faire quelque chose elle. De pire ou de meilleur.
—Finalement ce qui m’est arrivé on s’en fout un peu non ? Quatre ans que je suis ici et c’est la première fois qu’on se voit et comme t’avais pas l’air de me chercher, y’a des chances qu’on se revoit jamais, donc bon, ajoutais-je en haussant les épaules et en buvant une nouvelle gorgée de scotch. Ma voix semblait presque moins froide, plus détachée quand je prononçais ces mots, ce qui n’exprimait en rien la tempête sous mon crâne et que je préférais faire taire.
— Quant à la bande… Je les ai pas vu depuis cinq ans, mais la dernière fois, ils avaient retrouvé une raison de resserrer les rangs. Ces quelques mots sur eux me fit l’effet d’un nouveau coup de poing dans les côtes et un léger tremblement prit ma main tenant mon verre, que je m’empressais de boire et de reposer en espérant qu’elle n’ait rien vu. Je n’avais plus parlé d’eux depuis tout ce temps, en même temps je n’avais personne à qui en parler, et de toute façon personne n’aurait pu comprendre.
Lobscure
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Jeu 16 Fév - 22:49
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Laura Kinney
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis prostituée et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de mon passif, je suis en quête d’identité et je le vis dans le sang et la violence sans souffrir du recul.


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Laura Kinney cache l’identité de X-23, « fille » de Logan et rescapée du massacre du laboratoire de Weapon X avec la bande d’enfants mutants qui y ont échappé. Depuis leur arrivée au Canada, les choses n’ont pas été aussi facile qu’espéré. Les traumatismes des enfants plongèrent la plupart dans la drogue, la violence et les vols à l’étalage. Des enfants paumés et sans parents qui se méfient des adultes comme de la peste. Pour Laura, l’incapacité de composer avec une humanité qui lui a été arraché à la naissance la pousse à se retirer du petit groupe et d’atterrir à Toronto où elle se livre à la prostitution. La découverte du corps de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers sera le point de rupture. Cette violence qu’elle peinait déjà à contenir déferle désormais dans les rues de la métropole.



Chanson thème (Laura)

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Ryan, plus tendu qu’un arc, regarde en tous sens et côtés. Alors que je peux entendre à un bon périmètre de distance, avec l’habitude, je sais reconnaître les sons de potentielles menaces. Enfin quoique… la seule véritable menace à mon sens reste Weapon x. Si Ryan s’inquiète que les larbins de son boss se ramènent lui faire payer le cirque de tout à l’heure, qu’ils viennent d’abord se frotter à moi, on verra. Je saurai m’occuper de leur cas. Je profite de son regard distrait pour détailler ses traits. Le petit garçon qui me collait sans cesse aux basques à bien grandi. Enfin, ce n’est pas quelques poils au menton qui en font un homme. Reste à voir. Je garde une image persistante de l’enfant que je connaissais en le regardant et malgré les années, je me sens étrangement protectrice envers lui. Comme cela était le cas pour toute la bande en réalité.

— Si je sens un truc, tu seras le premier avisé, t’inquiètes. » que je lui lance pour le rassurer un peu. Mais aussi son comportement attire le regard inquisiteur des gens aux tables avoisinantes.

Il replace ses yeux glacés sur moi tandis que je passe commande. Il semble ne pas apprécier ma petite blague autour du faux nom. En revanche, me départir de mon sarcasme pour la suite me permet de désarmer la bombe. Enfin, un bref instant. La question qui suit, ne passe pas, puisqu’il y répond au quart de tour avec son animosité habituelle. Le ton sur lequel Ryan me lance la balle ne me plait pas du tout.

— Alors pour ton information, non, je n’ai pas "disparu". J’ai quitté le groupe pour certaines raisons… Nuance. » Que je le corrige sur un ton qui est sorti un peu sec, mais faut pas pousser non plus. Je ne suis pas son punching-ball de service. La prochaine révélation me cloue sur place. Quatre ans que Ryan vit à Toronto, et pas une seule fois je ne l’ai croisé, ou même reconnu son odeur dans les rues. Mais par-dessus tout, que cela fasse plusieurs années que lui non plus n’ait plus le moindre contact avec le groupe me met dans un état que je n’arrive pas à interpréter. De l’inquiétude ? De la peur ? À l’époque, leur protection était une responsabilité que je me suis imposée toute seule. Je savais pouvoir les protéger, qu’importe l’ennemi ou le danger. Du groupe, j’ai été la première à tuer, volontairement et à multiples reprises. J’imagine que c’est le fait qu’ils m’aient retiré toute humanité qui me permet d’aller de l’avant comme je le fais. Aussi, je ne connaissais pas le potentiel de Ryan alors, mais du peu que j’ai vu aujourd’hui, il aurait pu facilement remplacer mon rôle. Je glisse mes yeux sur le verre couvert de givre devant lui, me venant la réflexion qu’après tout, chacun est capable de se défendre. On est des mutants et surtout, on est des armes.
— J’ignorais que tu étais à Toronto. » je souffle en me penchant un peu plus en avant. « Et si je l’avais su plus tôt, crois-moi, tu n’aurais pas trainé une soirée de plus dans cette cage. Faut vraiment être timbré, mutant ou pas pour faire ces trucs-là, Ryan. » Je réalise que je ne suis pas la meilleure influence pour dire cela, surtout après ce soir. Mais à la différence de lui, c’était le coup d’une fois. Histoire de payer mon loyer et m’avancer un peu de fric pour les prochains mois. Ce que j’ai vue dans la cage, le regard de Ryan, celui qui n’en avait rien à foutre de taper sur la gueule de sa congénère par soif de sang et de violence, c’était autre chose. Il pense qu’il n’a que ça, et s’y rattache coute que coute. Ça crève les yeux que c'est plus fort que lui.

Ryan finit de répondre à ma question, et je vois bien à son visage que la question ne le met pas bien. Bien qu’un mauvais pressentiment me traverse à ses mots, je préfère pour l’instant ne pas creuser dans cette direction. J’ai pas trop envie de le chasser et que ce soir soit la dernière fois que je le vois. Je me tais donc, et laisse cela pour plus tard. Je ne manquerai pas de revenir sur le sujet lorsqu’il sera calmé et surtout, lorsqu'il me fera un peu plus confiance.

Notre serveur dépose les plats devant nous et rompt cet instant de sérieux. Je m’attaque sans plus attendre à mon assiette et la première bouchée m’arrache un râle, une sorte d'orgasme culinaire. À force de le feindre au lit, ça m’échappe ici aussi. Je ferme un instant les yeux. Il faut dire qu’il n’y a rien de mieux que l’effort avant le réconfort. Et surtout après ce soir, c'est la chose la plus savoureuse que j'ai mangé depuis longtemps.
— Sinon, à part congeler les gens pour la mafia ou je ne sais qui, tu fais quoi du reste ? » je lui demande sur un ton plus léger, comme si tuer des gens était là, quelque chose d’anodin. «  T’es aux études ? » Un temps où je feins la réflexion. « Non… laisse-moi deviner. Pas trop ton genre ? » je lui tends un sourire taquin, mais bienveillant. Je me retrouve un peu en lui, dans ses yeux. J’étais pareille à l’époque où j’ai rencontré Logan. Je le suis sûrement toujours, mais je crois avoir maintenant un certain contrôle. Ma vie n’est peut-être pas un modèle à suivre, mais je ne peux pas m’en plaindre. « T’as une petite copine ? Ou un petit copain ? Ou les deux peut-être ? Qui suis-je pour juger. » Le serveur revient nous voir s’enquérir de la satisfaction du client. Si j’en rajoute une couche dans la gestuelle en imitant les Italiens, je suis entièrement sincère : «  Vous direz au chef que c’était le meilleur mac and cheese que j’ai mangé de toute ma vie. »



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Lun 3 Avr - 21:34
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X-29, alias Ryan
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La phrase de Laura, si elle se voulait rassurante, n’en était rien. Pas pour moi en tout cas. Faisait-elle semblant, ou n’était-elle au courant de rien ? Dans ce cas, peut-être pourrais-je la croire… Sauf que le danger était trop grand pour que je ne la considère pas également comme une menace avec des alliés. Elle avait peut-être retourné sa veste en faveur de Weapon X. Cette pensée fit mal au gamin admirateur qui pouvait rester en moi malgré tout ce temps et me fit me sentir coupable. Juste un instant, que je balayais bien vite pour laisser place à ce que l’expérience avait fait de moi. Le gamin était mort, moi non.

Un sourire froid et désabusé étira mes lèvres lorsqu’elle me répondit. Alors c’était ça sa réponse ? Un truc aussi banale, alors qu’elle n’avait pas idée des événements qui s’étaient enchaînés par la suite.
—Je suppose que les autres seront ravis que tu leur expliques la nuance et de comment ils auraient dû le vivre. » Que je lui rétorquais, ne pouvant m’empêcher de prendre, en partie, la défense du groupe. Mes sentiments à leur égard avaient beau être aussi bordélique et tempétueux que ceux que je ressentais envers Laura, au moins je pouvais être sur qu’ils n’avaient pas perçu cette foutue nuance. Et c’est certainement pour cela que, malgré mon animosité, je décide d’en révéler un peu sur quelques années, simplement pour voir sa réaction. Mes yeux fixés sur son visage, je perçois quelques variations dans son expression si sarcastique habituellement. Surprise, inquiétude, déception, quelque chose d’autre ? Je n’arrive pas bien à identifier.

Je retins un mouvement de recul lorsqu’elle se pencha vers moi, continuant de montrer un certain… calme. Enfin, ce qui s’en rapprochait le plus étant donné mon état. Sauf que sa phrase, ne fit que jeter de l’huile sur le feu déjà ardent que je peinais à garder sous contrôle. Mon regard et mon expression se durcirent.
—Tu reviens vite sur ta parole, te voilà déjà en train de me faire la leçon… » Soufflais-je froidement. « Et c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Eh quoi… Tu vas me dire que t’avais une bonne raison ? On a tous une putain de raison figure toi. » Le fric, la violence, l’effervescence, les dettes. Tout le monde avait ses putains de raisons. Et toutes ses foutues raisons se transformaient en « juste une fois » a « juste encore une fois ». Et finalement la raison devenait la même pour tout le monde. Et personne n’arrêtait. Jusqu’à ce qu’ils finissent par crever. J’aurais peut-être bien pu crever ce soir. Si Laura avait joué le jeu. Et je n’avais aucune idée de si c’était une bonne ou mauvaise nouvelle.

Et malgré ma colère, j’avais quand même, en partie, répondu à sa question sur la bande. Peut-être parce que j’avais envie de me décharger un peu de ma détresse et de ma culpabilité. Un peu. Pas assez pour que ma colère ne s’apaise, ne serait-ce qu’un instant. Ce bref instant de prise de conscience fut brisé par le retour du serveur et ma décision de descendre une nouvelle fois mon verre. Cette soirée avait été décevante, alors autant qu’elle s’achève sur une meilleure touche. Je piquais dans mes frittes, sans grande envie de manger. Je lançais un regard surpris et interrogateur à la réaction quelque peu… exagéré de la jeune mutante. Ou est-ce parce que j’avais perdu le goût d’à peu près tout ?

—Congeler des gens ça demande une véritable expertise et pas mal de pratique, alors je passe mes journées à ça, histoire de m’améliorer. » Lançais-je à Laura, répondant sur un ton sarcastique, qui n’avait rien de très léger par rapport à ce que Laura essayait d’amener. Je n’étais pas d’humeur. Et encore moins quand on abordait le sujet des amours. « Ni l’un ni l’autre, sauf si tu comptes les relations d’un soir. Ce qui ne manquait pas généralement, mais elle n’avait pas besoin d’avoir des détails sur ma vie sexuelle. Et t’façon à part les abruties qui ont trop lu After ou je sais pas trop quelle connerie, personne de sain d’esprit se ramènerait avec un timbré pas vrai ? » Et finalement, ce n’est pas comme si je lui révélais quoique ce soit. Nous n’allions pas nous revoir.

Je levais les yeux vers le serveur. Depuis quand est-ce qu’il venait aussi souvent lui ? Je lançais un regard à Laura tandis qu’il restait un peu, semblant vouloir s’assurer qu’elle mangeait bien. Il finit par partir en sentant mon aura froide. « T’as une touche faut croire. » Ricanais-je à moitié. Je me resservais un verre et remplis aussi celui de Laura. « Mais bon t’as peut-être déjà quelqu’un qui serait certainement ravi que tu fasses partie des timbrés. » Lui dis-je avec une pointe presque… légère, presque humoristique. Encore un peu et je me déridais complètement. Peut-être bien que je lâcherai un semblant de sourire.

—Bon, et vu que t’as pas l’air de vouloir me lâcher pour ce soir. Qu’est-ce que tu deviens toi ? » Questionnais-je, ma voix un peu plus adoucit, quoique toujours relativement distante. Je ne savais toujours pas sur quel pied danser là avec elle, mais pour l’instant, l’alcool venait calmer la colère. Pour le moment, parce que j’étais déjà un sanguin – sanguin glacial, mais sanguin quand même – et l’alcool ne faisait pas bon ménage avec les émotions sanguines.

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Ven 7 Avr - 2:18
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Ryan essaye-t-il de se faire passer pour un homme avec cette animosité? Ou est-ce vraiment le refoulement de son esprit torturé ? Pourtant, je vois bien que sous cette façade, le gamin en lui tremble. Je retiens un rire d’outrepasser mes lèvres tandis qu’il m’examine, me dévisage comme si la menace qu’il appréhendait en réalité, c’était moi. Il fait bien de se méfier. Tant que cette satanée odeur existera, je ne serai jamais assuré du contrôle de mes actes. La voilà l’arme secrète de Weapon X. Car oui Ryan, il est fort probable que je t’éventre sans y repenser à deux fois comme tu sembles le craindre dans la prochaine minute, pour peu que cette odeur n’émane malencontreusement dans l’air. Comme je l’ai fait avec ma mère. Je commence à mieux saisir le nœud de notre relation. Il me reproche mon départ du groupe. Étant donné que j’en étais à la tête, ça se comprend. Mais je ne les ai pas laissés sans ressource et je me suis assuré que Becca - Rebecca - puisse prendre mon rôle. De toute façon, c’était ça ou me faire reprocher leurs morts a tous. Tôt ou tard, quelque chose de grave serait arrivé. Avec moi dans les parages, le groupe n’a jamais été en sécurité. C’est un fait qu’il ignore, même si ce n’est pas la véritable raison pour laquelle j’ai quitté le petit groupe.

Malgré mon approche, le mutant ne veut pas lâcher le morceau. Quoique ses derniers mots ont du moins l’effet de m’assurer que les autres mutants sont toujours en vie. C’est déjà ça. Quant à ce qui a pu se passer durant les années qui ont suivi mon départ, reste à découvrir. Ryan ne semble rien vouloir me dire et encore moins s’ouvrir à moi. Je souffle d’apaisement néanmoins de cette semi-révélation que j’attendais et m’affale sur la banquette sans chercher à y répondre dans l’immédiat. Je suis toutefois curieuse de savoir les raisons pour lesquelles il a lui aussi déserté s’il semble aussi attaché à la bande comme il le prétend.

Évidemment, il fallait qu’il tique sur mes propos alors que je ne faisais que lui signifier mon inquiétude face à ses sales habitudes. Je réalise que gagner sa confiance ne sera pas une mince affaire. Tout est à refaire. C’est comme si notre enfance et souvenirs communs avaient été balayés comme de rien. Du coup, je décide de lui répondre plus franchement et de façon quelque peu désintéressée pour éviter qu'il ne s'enflamme plus qu'il ne l'est déjà.  
— Ce n’est pas là où je veux en venir. Ma raison à moi, c’est que je l’ai fait pour vivre. Toi, on dirait que tu attendais d’y crever. C’est une remarque, voilà tout. » En espérant qu’il comprenne de lui-même la gravité de sa situation, car après tout, je ne suis pas sa psy. Je finis par me détendre, l’arrivée de mon Mac and cheese en face de moi y est pour beaucoup. Je suis affamée et concède à faire une trêve pour pouvoir m’attaquer à mon dîner et savourer chaque bouchée. Le mutant en face de moi fait de même, sans réellement s’en donner à cœur joie. Ce qui ne fait que confirmer mes aprioris. Quant à ses activités douteuses pour le gang de Johnny - que je connais que trop bien… - pas sûre qu’il sera ravi d’apprendre que je suis de nouveau dans les parages celui-là.
— Je n’en doute pas… » que je lui réponds simplement, quelque peu avec sarcasme. De mon côté, je ne me fais jamais chier à faire disparaître les cadavres que je laisse. Pour me faire inculpé, il faudrait déjà trouver l’arme du crime afin de faire quelconque rapprochement. Difficile de faire le lien jusqu’à moi quand l’arme du meurtre se trouve cachée dans mes chairs. C’est là tout l’avantage de mes griffes. Même si nos réalités sont pas mal les mêmes, ce n’est pas cela qui nous rapprochera. Je le sens bien. Si j’ai préféré tourner la discussion sur des banalités grisantes comme les études et ses possibles relations, c’était plus dans l’idée de calmer les tensions entre nous. Sa réponse concernant le second sujet d’ailleurs, ne me surprend pas vraiment à vrai dire. Surtout avec un tel tempérament. De plus, notre condition et nos traumatismes nous permettent difficilement de nous fondre dans la masse. Encore moins de se poser avec quelqu’un, alors je le rejoins la-dessus. La suite de ses paroles se voulant critique sur la culture populaire de sa génération, me laisse échapper un rire. Je ne fais qu’acquiescer de la tête un sourire aux lèvres, même s’il ne m’est jamais venu l’envie de lire ces conneries. Et puis bouquiner, ce n’est pas trop mon truc.

Je finis mon plat sous les regards inquisiteurs du serveur et de Ryan. Je tends un regard vers le premier qui bat aussitôt en retraite à une table voisine et le second qui passe sa remarque. Une touche, hein ? Depuis le meurtre de Clara, je ne fais plus autant attention aux regards qui peuvent bien se glisser sur moi, j’ai de nouvelles occupations disons. Et puis, porter des fringues qui mettent en valeur mes formes et qui se veulent provocantes ça fait partie du métier, c’est ma carte d’affaires en quelque sorte. Mon corps est soit tantôt une arme, soit un objet de désir. Force d’habitude, je me fiche de ce que les autres perçoivent de moi. Que je sois leur panse plaie ou leur bourreau. Quant aux insinuations de Ryan concernant ma vie de couple, je me contente d’un simple « Peut-être. » comme il l’a si bien suggéré lui-même. Je me vois mal entretenir un petit copain avec la vie que je mène. Encore moins avec mon métier. Je vide d'un trait le verre que me sert Ryan, encaissant du même coup la suite. Je dois avouer qu’avec l’assassinat de Clara, mes dettes et tout ça, ce n’est pas le genre de question agréable à répondre.
— Je travaille dans un chouette bureau d’avocat sur Bay Street, sinon je vis au dernier étage d’un luxueux appartement avec mon chien couleur crème. » Je laisse passer un moment de silence avant de m’esclaffer devant sa crédulité. Puis je finis par m’accoter sur la table, le menton reposant dans le creux de ma paume. Un sourire malicieux étire mes lèvres. « Tout l’opposé de ça. » Un temps. Une odeur m’interpelle dans l’air. Je me redresse d’un coup et observe autour de nous, puis à travers les fenêtres malgré la pénombre dehors. Tandis que le serveur passe devant notre table, je m’empare au passage de son stylo dans l’une de ses poches sans qu’il ne s’en aperçoive. J’écris mon adresse sur la serviette en papier qui était là sur la table et la glisse vers Ryan avec l’empressement de décoller des lieux.
— Si jamais l’envie d’étendre la séance te prend… Je dois filer. » que je dis à Ryan en guise d’explication. L’odeur s’éloigne, et je ne veux surtout pas perdre sa trace. Des jours que je le cherche, et il me passe comme ça sous le nez… Je me lève et en me dirigeant vers la sortie je lance à l'attention du barman qui en me reconnaissant me salue : « Tu mettras sur ma note Ed. »  Désolé Ryan, l’appel du sang est plus fort que tout. Toi le premier doit bien le savoir, nan?



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

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