Messages : 871
Date d'inscription : 23/12/2019
Région : Derrière toi.
Crédits : Jibaro- Love death & robots
Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
Préférence de jeu : Les deux
Rachel FräzerJ'ai 26 ans et je vis à Brahms, Etats-Unis. Dans la vie, je suis secrétaire d'archivage d'une société et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
- Elle voit régulièrement un homme avec qui elle entretient des relations sexuelles. Il est amoureux d'elle mais pas elle. -Elle est mal à l'aise à l'idée de faire rentrer quelqu'un dans sa sphère privée. - A de bons contacts avec sa mère / plus aucun avec son père. Schizophrénie. Elle n’avait jamais entendu le nom de cette pathologie. Ce qu’elle compris en revanche c’est que ce n’était pas glorieux. « Délire de persécution ». Cette phrase l’agaça et par-dessus tout : l’hypocrisie de la situation. Tout à coup elle se souvenait pourquoi jusqu’à maintenant elle avait gardé tout ses ressentis pour elle-même. Les autres étaient incapable de comprendre, incapable d’avoir la moindre empathie pour la comprendre. Pouvait-elle pour autant leur en vouloir ? Après tout, ils n’étaient pas elle. Leurs avis sur elle ne serait jamais vrai, elle seule pouvait savoir et si ce n’est elle qui saurait, ce serait Dieu. Personne d’autre et surtout pas ce médecin au sourire artificiel. Elle devrait se battre pour sortir d’ici. - Malheureusement… Ce mot avait relevé son attention mais elle se retint de dire quoi que ce soit. Néanmoins certaine de ce qu’elle avait entendue, cela confirma la position du médecin. La toile d’inquiétude qui enveloppait son cerveau s’épaississait à mesure qu’il parlait.
« Un de mes collègues pratique et étudie la sismothérapie. C'est encore un traitement expérimental sur des cas comme le vôtre, dont les résultats sont très variables.» -De quoi s’agit-il ? « J'aimerais cependant encore vous garder sous mes soins - je pense que nous n'avons pas encore tout essayé en thérapie cognitivo-comportementale et que nous avons besoin de plus de temps pour explorer. Voir si, avec un accroissement de votre autonomie ici et les calmants, vous pouvez progresser en séances de psychothérapie. »
Avait-il continué en seule guise de réponse… Après ça, une fois détachée, redécouvrir la sensation de ses poignets l’avait enivrée. Plus rien d'autre ne comptait. Pouvoir à nouveau effleurer la peau de ses poignets mutilé était un si délicat plaisir qu’il en devenait presque sensuel. Le regard fixé sur le docteur il n’avait pas l’air beaucoup plus vieux qu’Everett alors qu'il détachait ses chevilles. Surprise de cette constatation qui brouilla un instant ses esprits, lorsqu’il s’en alla après quelques directives, sa détermination à ne pas se laisser faire s’éveilla à nouveau…
***
Les jours se poursuivant tranquillement, Rachel pu prendre connaissance de l’entièreté de sa chambre. Il n’y avait pas grand-chose et tout les meuble était fixé au sol. Le blanc et le vert bleuté des murs donnait un aspects morose à la pièce et toute la journée Rachel y était confinée. Le premier jour rester ici a ne rien faire à part se poser des millions de questions et nourrir le feu intérieur de sa haine elle s‘était fortement ennuyée. Puis comme tout dans la vie, on s’habituait. L’ennui avait fait de l’heure de la douche le moment excitant et sensuel de la journée. D’ailleurs elle vis qu’un petit judas était incorporé dans le mur de sa douche. Cela confirmait qu’elle était observée. Elle cachait toujours cet œil indiscret pendant qu’elle se lavait avec ses vêtements hospitalier ou sa serviette. C’était d'ailleurs une sacré affaire de se laver en tenant les tissus roulés en boule devant mais Rachel ne se voyait pas faire autrement. Silencieuse et calme elle prenait le temps d’observer chaque détail de cette foutue chambre pour en trouver une faille.
Deux matins plus tard, la psychologue entrrait sans toquer dans sa chambre en annonçant d’une voix criarde et désagréablement enfantine qu’aujourd’hui elle avait son premier rendez-vous avec la psychologue. Elle, donc, qui irradiait la pièce de son sourire nucléaire. Elle fit l’effet d’une strict dominatrice qui n’appréciait aucune frustration de titre à Rachel. Cela l’amusait.
-Bonjour Rachel, aujourd’hui vous avez rendez-vous avec votre psychologue. Moi ! Elle eu un rire certainement censé détendre l’atmosphère. -Je m’appelle Violet Lunge, enchanté. Elle tendit une main à la patiente assise sur le bord de son lit. Rachel la saisit par respect et se força à lui sourire pour lui paraître des plus normal. Son pansement sur la joue était propre et elle s'était natté les cheveux soigneusement pour cacher l'affreux pansement.
-Avez-vous envie pour commencer à me dire comment vous vous sentez ? Votre arrivée s’est bien passée ?
Ses questions étaient idiotes étant donné que Rachel savait pertinemment qu'elle possédait déjà toutes les réponses dans le dossier qu’elle tenait dans ses mains alors qu’elle s’asseyait dans une chaise qu’elle plaça devant la porte de la chambre qui était resté fermée mais pas a clé pour une fois. La jeune patiente se ria un peu de cette mise en place. Ces thérapeutes était l’obstacle qui l’empêchait de sortir. Elle se retint de courir pour s’enfuir, cela ne la propulserait qu'a la case départ. Et puis tous les décontractant qu’il lui donnait la rendait bien trop molle.
-Je me sent bien. Mais je m’ennuie. Elle ignora volontairement la seconde question et la psy sembla le notifier sur son carnet. -Oui, je comprend. Comment s’est passé votre arrivée mademoiselle Fräzer ? -J’entends les aides-soignantes frémir d’appréhension à chaque fois qu’elles doivent entrer dans ma chambre, ou parler de mon cas quand elles passent dans le couloir. Alors cela m’étonne que vous n’ayez pas l’information que vous me quémandez Madame Lunge.
Répliqua Rachel parfaitement calme et sans colère dans le ton, il n’y avait qu’un petit sourire moqueur dont la psy ne pourrait garder aucune certitude de sa haine. Profitant des décontractant pour garder une posture immobile, rien ne trahissait l’émotivité de la patiente. La voyant récalcitrante la psychologue eu un sourire jaune.
-Eh bien, cet échange à pour but de vous permettre de mettre des mots sur vos émotions pour que vous progressiez dans le cadre de votre prise en charge ici, Rachel. Donnez-moi votre point de vue sur la situation. Cela n'est pas écrit dans votre dossier. Un silence s'imposa avant qu'il ne soit brisé. -J’ai été menacée dès mon arrivé dans cet hôpital Madame Lunge. Par la suite j’ai fait l’objet de prescriptions médicales maltraitantes comme j'avais peur et que par conséquent je m’insurgeais de ne pas être écoutée. J’ai néanmoins conscience d’avoir été violente également envers le personnel et je le regrette et m'en excuse. Mais je suis sûre que vous pouvez comprendre pourquoi j’ai agis ainsi, puisque le docteur m’as expliqué qu’il s’agissait d’un délire de persécution que je m’inventais. Fit-elle l’air toujours neutre tandis que de ses mots se traduisait une amertume certaine que la professionnelle perçue. -Et que pensez-vous de ce que le docteur vous à dit ? A l’intérieur, ses boyaux bouillonnait de venin qu’elle voulait recracher. Mais elle ne devait pas baver un mot de haine. Surtout pas, ni même écouter ou regarder quoi que ce soit d’autre que la psychologue en cet instant. -Je suis de tout évidence malade Madame Lunge. Alors je ne fait pas d’histoires pour prendre mon traitement ou du moins qu'on me l'injecte et je prend mon mal en patience pour retrouver mon travail. Dehors. Un petit sourire niais sur les lèvres, cela se voyait que les sédatifs injectable commençait à lui cogner la tête. Les injectables était si puissantqu'elle sentais parfois son coeur a peine battre. Cependant ce qu’elle disait gardait de la cohérence et elle le savait bien. Elle s’était finement préparée pour cet odieux entretien. La psychologue n'avait aucun point de faille ou s'inséminer avec une Rachel totalement amorphe et sans émotion. De toute façon Rachel était persuadée que ce qu’elle avait vu était à cause des produits qu’il lui avait injecté. Cela ne pouvait pas provenir de son esprit. Elle n’avait jamais ni entendu ni rien vu d’aussi décadent avant d’arriver ici. Elle ne se croyait pas assez imaginative pour créer d'elle même autant d'horreurs...
D’ailleurs, elle voyait en ce moment même un docteur à la peau rougeoyante et humide l’observer derrière l’épaule de la psychologue. Un visage pareil ne pouvait être réel. Fixant toujours la psychologue, elle apercevait l’hallucination sourire. On venait de lui injecter sa dose matinale de calmant, comme c’est étrange. Tout avait sens dans l’esprit de la patiente et l’échange avec la psychologue en témoignait mais d'une tout autre version. Elle acheva d’ailleurs son entretien en posant des questions de confort auxquelles Rachel répondit toujours à la positive avec son petit air tout doux. Elle n'avait pas l'air folle mais s'écroula sur son lit subitement. Ralentir son cerveau avait donc finit par ralentir son coeur.
|