J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
« -je n’ai pas envie que tu acceptes, j’ai besoin que tu acceptes. C’est différent. » avait répondu Abby. Elle ne voulait pas qu’il reste ici. Elle voulait qu’il l’accompagne. Sentir sa présence, son regard sur elle, histoire qu’elle prenne son courage à deux mains. Elle était trop gentille. Elle ne cessait de remettre à demain cette rupture parce qu’elle avait peur de faire du mal à Travis. Le souci c’était qu’elle allait finir par faire du mal à Seth. Et elle détestait cette idée. « -et bien que parfois lorsqu’on a mal quelque part, c’est plus pratique d’avoir quelqu’un à ses côtés pour se lever à ta place, faire ta cuisine et ton ménage. » Abby ne doutait pas que Travis l’appréciait. L’appréciait vraiment. Seulement, elle ne voulait pas endosser ce rôle. Elle l’avait été avec Josh. Et ça lui avait fait du mal. Beaucoup de mal. Elle s’était perdue dans cette relation. Aujourd’hui, avec et grâce à Seth, elle retrouvait peu à peu sa vraie personnalité. Et elle ne voulait pas perdre ça. Autant qu’elle ne voulait pas perdre le beau brun. « -c’est ça… Quand tu es dans les parages, je me sens… je me sens plus forte. Ça fait taire la petite voix dans ma tête qui m’oblige à être une gentille fille. » elle sourit bêtement devant ses mots. « -Avec toi, j’ai réussi à tenir tête à ma mère puis à l’envoyer se faire foutre. D’accord, le résultat n’est pas top, mais j’ai osé affirmé ce que je pensais. Ce soir je veux mettre fin à tout ça. Et je sais que si tu es là, je vais enfin y arriver. » c’était un peu tordu mais c’était la vérité. Ils furent rapidement interrompu par Kim. C’était presque devenu automatique. A chaque fois qu’elle ne trouvait pas Abby, elle débarquait pour frapper à la porte de Seth. C’était frustrant. Lourd et très chiant. Comme si elle était incapable de comprendre que la petite blonde pouvait faire ses propres choix.
Abby laissa échapper un petit rire. « -tu t’en sors plutôt bien crois moi, pas besoin de ça pour t’aider. » elle ajouta pour répondre à son compliment : « -t’es pas mal non plus… » ils se rendirent à la soirée et Abby se mit presque à prier pour que cela ne dure pas trop en longueur. Elle était mal à l’aise. Jouer ce rôle de petite amie, c’était épuisant, stressant et ridicule. Kim posa une question. Abby répondit rapidement histoire d’éviter de laisser la parole à Travis. « -dans une librairie. » leur plus gros point commun. Travis passa son bras derrière la jeune femme et elle ne pu éviter cette fois-ci. Après une petite minute, elle avança ses fesses sur le bord de la banquette, histoire d’y échapper alors qu’il donnait des détails sur leur rencontre. « -elle a fait tombé tout un rayonnage de livres. » Abby plongea dans son verre. « -je l’ai aidé à ramasser, et je l’ai laissé bafouiller et s’excuser encore et encore avant de me présenter et de parler livre. » ouais, elle avait été classé boulet d’or ce jour-là. Abby se forçait à ne pas regarder en direction de Seth. Puis elle sourit à Kim, appréciant sa déclaration d’amitié malgré tout. « -elle se prend pour ma mère… » souffla Abby avec ironie. Son cœur se serra en entendant la réponse de Seth. Elle aurait apprécié qu’il dise qu’ils étaient amis. Même s’il était bien plus. La petite blonde décida qu’il était temps pour elle de faire un tour aux toilettes, histoire de respirer un peu mieux.
Lorsqu’elle revint, Seth était dehors avec Tom. Elle se demanda ce qu’ils faisaient, mais elle gagna la table et à nouveau Travis passa son bras autour de ses épaules. Un des invités les trouva adorable et Travis répondit : « -Abby est merveilleuse. Elle est aux petits soins avec moi. Jamais un mot plus haut que l’autre… toujours là pour faire plaisir… je peux tout lui demander, elle ne dit jamais non. » Abby eut soudainement mal au cœur, presque la nausée.
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Seth Hobbes
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Abigail avait besoin qu’il soit présent à cette soirée organisée par Travis pour fêter son prompt rétablissement à la suite de l’accident de voiture. Quant à Seth, il n’avait pas le cœur à être présent pour le voir aux côtés de la jeune femme, lui prendre la main, embrasser sa peau… Mais pour elle, parce qu’il tenait à elle, il avait silencieusement accepté d’être présent. Il n’en dit rien. Elle le constaterait ce soir au moment du départ pour le bar. Il serait présent pour elle, pour la soutenir. En attendant, Seth voulait savoir quelle était cette motivation première à laquelle faisait référence Abigail concernant l’idée saugrenue du gendre idéal de lui demander d’emménager avec lui. Il ne s’était pas attendu à une telle explication, et rétorqua même avec un certain aplomb « Il n’a pas fini dans un fauteuil si mes souvenirs sont bons, alors il peut se faire son ménage et sa bouffe comme un grand, tu n’es pas une aide-ménagère ! ». Cela avait tendance à agacer grandement le trentenaire d’entendre ce discours patriarcale à la con. Il avait vécu seul des années durant, et il avait appris à s’occuper d’un logement et de sa propre personne. Pourquoi les autres hommes n’y parvenaient pas ?! Et d’entendre cela en se disant qu’il pensait cela de la femme à qui il tenait, ça avait tendance à faire sortir l’agent de terrain de ses gongs. Abigail n’était pas une domestique. Il poussa un soupir. Finalement, c’était peut-être mieux qu’i soit présent ce soir.
Son regard sur la jolie blonde, le trentenaire se mit à sourire en coin « Je suis le Diable sur ton épaule, c’est ce que tu essaies de me dire ? » rétorqua-t-il sur un ton taquin. Il comprenait le sens de ses mots, mais il aimait également la titiller ainsi. Il acquiesça lentement de la tête « Si ce n’est pas toi qui t’en occupe, je le ferais. Ce soir, je ne veux plus te partager avec lui ». Sa réponse était sans appel. Il fallait que cette soirée sonne le glas de leur relation. Alors il serait présent. Ce fut pour cela qu’il attendait dans le canapé, un magazine dans les mains. Un sourire étira les lèvres de l’agent alors qu’il avait une envie irrépressible de l’embrasser, se délaissant du magazine pour seule réponse, et souligna sa beauté pour l’occasion. Un regard pour sa propre tenue qu’Abigail complimenta et rétorqua « Je sais » et ponctua ses mots d’un clin d’œil avant de se rendre à la soirée. Pas un mot ne sortit de la bouche du trentenaire de tout le début de la soirée, bien trop concentré sur le couple devant lui. Il sentait qu’Abigail n’était pas à l’aise à l’idée d’être aussi proche de Travis, sûrement en raison de sa présence à proximité. Bien évidemment, Kim décida de poser sa question sur leur rencontre, et Seth écouta la réponse brève de la jolie blonde, qui fut rapidement développée par Travis. Le cœur de l’agent se serra alors qu’il fixa la jeune femme qui veillait à ne pas croiser son regard. Il lui avait plu ce jour-là dans la librairie. Il le savait. Il décida donc de s’éloigner pour quelques minutes, ne supportant plus vraiment leur proximité.
A son retour, Seth prit la parole pour la première fois depuis le début de la soirée et fut dès plus bref, décidant de sortir avec Tom. Ce dernier avait une soudaine envie de cigarette et convia l’agent à en faire de même. Une fois dehors, il lui tendit la dite cigarette que le trentenaire n’alluma pas pour autant. Il n’avait jamais aimé cela. « Tu préfères sacrifier ta carrière pour elle ? » « Il y a plein d’agents qui sont mariés et qui ont des enfants » « Tu sais que depuis Inaya… » « Je sais ! Elle est morte, c’est bien malheureux et je m’en voudrais jusqu’à la fin de mes jours, mais je tiens à Abby. J’aurais aimé qu’il en soit différemment, pour la protéger, mais c’est ainsi et j’aime éprouver ça pour elle. Je revis ». Thomas observa son ami tout en tirant sur sa cigarette « Et l’agence ? » « Je les emmerde ». L’analyste acquiesça « Tu le dégages quand alors ce Travis ? » « Je dois laisser Abigail gérer » et la voyant revenir à la table, il décida d’en faire de même, talonné par Tom qui avait jeté son mégot sur le bord de la route. En revenant auprès de la table, Seth serra des dents en voyant le bras autour des épaules de la jeune femme, mais bien davantage en entendant ses mots « Tu plaisantes là, j’espère ?! » et ajouta alors que Tom venait de prononcer son prénom, l’ignorant ouvertement « Tu t’entends ? « Je peux tout lui demander, elle ne dit jamais non ». Ce n’est pas une poupée qui répond à toutes tes volontés, c’est un être humain, seulement elle ferme sa gueule parce que tu as eu un accident et qu’elle essaie d’être gentille avec toi pauvre naze ». Il vit Thomas se lever pour faire barrage, mais ça ne ralenti pas le trentenaire qui poursuivit « Et tu trouves ça merveilleux d’avoir une femme qui se plie à tes quatre volontés et qui se tait ?! Chérie, fait moi à manger, chérie suce moi la queue. Je crois que la Chine développe ce genre de nana, mais ça fonctionne sur batterie ». La main de Tom sur son torse lui fit détourner le regard sur ce dernier, et il n’en fallut pas plus pour que ce dernier lève les mains en l’air en reculant d’un pas. Il reporta ensuite son attention sur Travis « Abby est merveilleuse parce qu’elle ne comprend pas toujours les sous-entendus, parce qu’elle a un sourire qui rend toute journée pluvieuse plus douce, parce qu’elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, même en criant si c’est nécessaire pour se faire entendre, parce qu’elle… » et son regard se posa sur Abigail « Parce qu’elle est douce, attentionnée, et drôle, parce qu’elle se soucie des autres, même si elle doit se perdre en route… ». Il fixa à nouveau son regard sur Travis, puis sur les autres convives. Même Kim était restée complètement interloquée et silencieuse. Sur ces mots, il décida de quitter le bar en toute hâte.
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Lun 21 Aoû - 16:58
Abby Davis
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« -je sais ! Et je ne pense pas que Travis soit ainsi. C’est surtout sa sœur qui a les idées étroites sur ce que doit ou ne doit pas faire une petite amie. » mais pourquoi elle prenait la défense de Travis ? Elle se prit la tête dans les mains. « -c’est pour ça que je veux que tu sois là. Parce que je fais comme pour ma mère ! Je trouve des excuses ! Et comme c’est pas un méchant ba je veux pas le blesser et au final j’y arrive pas ! » c’est comme si c’était plus fort quelle. « -oui ! oui ! voilà le petit diable ! Avec un bout coup de trident aux fesses ! » s’amusa Abby. L’image lui plaisait assez. Bref… il devait être là.
La soirée n’était pas la meilleure qu’Abby avait passé de sa vie. Elle avait envie que cela se termine vite. Que tout le monde dégage et qu’elle parvienne à parler à Travis. Elle se sentit encore plus mal à l’aise lorsque Travis raconta leur rencontre. Elle s’était aussi sentit très mal ce jour là. Mais à bien réfléchir, maintenant elle se demandait un peu pourquoi elle avait dit oui pour prendre un café. Sans doute parce qu’elle était en froid avec Seth et qu’elle était dans cette stupide démarche d’avancer dans sa vie. Aujourd’hui elle était comme prise au piège.
Lorsqu’elle revint des toilettes, elle écouta Travis parler d’elle, et Abby eut la sensation d’entendre des mots qui avaient déjà été prononcé… Par un autre. Par Josh… Elle n’eut pas le temps de se lever ou de répliquer, que Seth prenait la parole pour en mettre plein la tête à Travis. Elle resta pétrifié sur place, exactement comme durant le diner chez ses parents. Elle allait intervenir quand Tom recula, mais son regard se détourna à nouveau sur Seth. Il était en train de faire des éloges à son sujet. Son cœur se gonfla d’amour pour lui alors qu’elle était incapable de détourner son regard de lui. Elle le laissa partir, comme chez ses parents, sans chercher à la retenir. Il avait commencé, elle devait finir le travail. Elle croisa le regard de Kim, qui décida de mettre fin à la soirée. Pour une fois, elle agissait comme Abby le voulait, avec un simple regard et une demande par télépathie. Lorsqu’elle fut seule avec Travis, elle commença par un : « -écoute… il faut qu’on parle… » une grosse heure plus tard, elle rentra enfin à l’appartement. Kim et Tom avait prit soin de ne pas être présent. Abby quitta ses talons, et grimpa jusqu’à la chambre de Seth. Elle ouvrit la porte, et colla son épaule contre le montant. Elle le regarda quelques secondes, bras croisés avant de lancer : « -c’est fait. » avant d’ajouter un : « -tu étais obligé de l’ouvrir ? Tu pensais vraiment que j’allais pas gérer ?! » avec une pointe d’agacement dans la voix. "-j'allais lui parler! D'autant plus après ce qu'il venait de dire!"
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Lun 21 Aoû - 17:18
Seth Hobbes
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Seth avait choisi de faire le chemin qui séparait le bar de son appartement à pied, pas qu’il aimait particulièrement marcher dans le froid automnale, mais c’était une nécessité ce soir. Il avait besoin de temps pour apaiser sa colère avant de devoir affronter Abigail à son retour. Parce qu’il savait d’ores et déjà que la conversation qui allait suivre ne serait pas cordiale. Aux mots de Travis concernant la femme à qui il tenait, il avait été incapable de rester silencieux et de le laisser la considérer comme une femme objet, qui acceptait de dire oui à chacune de ses volontés, quelles qu’elles soient. Parce que ce n’était pas vrai. Elle se taisait seulement pour être bienveillante à son encontre à cause de son accident. La réalité était différente. Travis cherchait une poupée, et il pensait qu’Abigail correspondait en tout point à cette image de la femme qu’il avait. Ce n’était nullement le cas. Elle était si différente de l’image qu’il avait d’elle. Comme il le lui confia à voix haute, elle était merveilleuse pour tant de raisons, mais pas celle de se taire et d’obéir aveuglément à un homme. En repensant à la scène qui s’était déroulée dans le bar, Seth frappa dans la première poubelle qu’il croisa dans un élan de rage, et avait fini sa route au bout d’une longue demie heure. En revenant à l’appartement, ce dernier était plongé dans la pénombre. Pas âme qui vive entre ces murs. Il était le seul. Il alluma alors le salon, puis la cuisine et prit le temps de se servir un café avant de rejoindre sa chambre. Un regard pour le lit, il n’avait pas sommeil. Il y déposa seulement son blazer, puis prit place à son bureau. Sa tête entre ses mains, il grogna de colère avant de poser sa tête contre le dossier de son siège. Abigail allait le tuer, ou le quitter. Dans les deux cas, ça serait douloureux.
La porte finit par s’ouvrir quelques dizaines de minutes après. Seth releva son regard sur la jeune femme qui resta dans l’entrée. Cela ne présageait rien de bon pour la suite. Il referma donc lentement son ordinateur et acquiesça à la nouvelle. Elle avait fini par quitter ce connard. Ce n’était pas trop tard. Il garda cette réflexion pour lui, ne souhaitant pas envenimer une dispute qui ne tarderait sûrement pas à pointer le bout de son nez. Ce n’était qu’une question de temps. Il vu juste quand il entendit l’agacement pointait dans chacune des paroles de la jolie blonde « Tu me mens tout autant qu’à toi Abby ! Tu n’allais rien faire du tout » et se leva de son siège, faisant quelques pas en sa direction « C’est comme avec ta famille. Tu te plies à l’image qu’ils voulaient de toi, et si je n’étais pas intervenu la dernière fois, il en serait toujours de même aujourd’hui. Travis a le même profil de connard toxique que ton beau-frère ou sûrement Josh. Ils te voient comme une petite fille toute gentille, qui réponds à leurs volontés sans broncher, parce que tu ne veux pas les blesser. C’est pour ça que cette mascarade a duré plus de trois semaines avec Travis. Dis-moi ce que tu as pu lui trouver à ce connard ?! ». Sa petite balade dans les rues de New York n’avait pas eu raison de sa colère et il le prouvait en cet instant alors qu’il criait presque « Tu lui as encore trouvé des excuses avant de partir, et tu lui en aurais trouvé aussi ce soir. Tu m’aurais dit qu’il était fatigué, ou que c’était la vision qu’avait sa sœur de la femme moderne. Si je n’étais pas intervenu, j’aurais dû encore supporté de le voir te toucher, de te considérer comme si tu n’étais qu’un objet avec lequel il pouvait jouer ! Je ne te comprends pas Abigail, tu oses me dire d’aller me faire voir avec moi, alors pourquoi tu es incapable avec le reste du monde ?! ». Il s’était rapproché d’elle, si près qu’il pouvait presque sentir son souffle sur sa peau « Alors Abby ? Pourquoi tu parviens à ouvrir ta gueule quand ça me concerne, mais pas avec eux ?! ».
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Lun 21 Aoû - 18:14
Abby Davis
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La conversation avait Travis avait été posée. Le ton était resté cordial. Abby lui avait expliqué que Seth avait raison. Qu’elle n’était pas le femme que lui avait décrit. Oui, elle l’avait été. Et qu’il était hors de question qu’elle redevienne cette femme. Elle en avait bien trop souffert. Elle fut franche et lui dit également qu’elle n’aspirait pas à la même chose que lui. Qu’elle ne voulait pas rester avec lui par compassion. Travis avait alors comprit tout seul. « -tu es déjà amoureuse n’est-ce pas ? » pas besoin de prononcer un prénom. Abby avait souri, baissé les yeux. Il avait raison. Elle l’était. Entendre Seth dire toutes ces choses à son sujet ce soir… oui, elle était amoureuse de son colocataire. Travis lui avoua qu’il était déçu, parce qu’il l’appréciait vraiment. Mais il comprenait parfaitement. Alors ils se quittèrent sans éclat de voix. Il lui confia même qu’il était toujours partant pour l’aider pour son roman.
En rentrant à l’appartement, Abby était soulagée que la situation se soit enfin éclaircie. Restait encore à avoir une discussion avec Seth. Et elle savait d’avance que ça ne serait pas simple. Elle était certaine qu’il était toujours en colère. De son côté, il y avait une petite rancune tout de même. Il ne l’avait pas laissé gérer ! Et ce fut le reproche qu’elle énonça à peine arrivée dans sa chambre. « -si j’allais le faire ! » renchérit Abby avec aplomb. Elle l’écouta et il mit le doigt exactement sur le déclencheur. « -c’est ce que j’ai compris ce soir. Qu’il avait le même profil. Et surtout pourquoi je n’arrivais pas à le faire. Mais l’entendre parler de moi de cette façon ça a… » elle leva les deux mains, comme si cela pouvait traduire le fait que ça lui avait ouvert les yeux. Elle le laissa lui crier dessus. Elle qui pensait que ça serait son rôle. Elle comprenait sa frustration, et sa colère. A mesure elle s’était redressée sur ses deux jambes. Elle le laissa déverser sa colère. Et lorsqu’il lui posa son ultime question, elle lui sourit avec douceur : « -parce que je suis amoureuse… » elle était presque gênée de le dire. Une partie d’elle avait peur qu’il parte en courant. « -parce que dès le départ tu m’as mise hors de moi et je t’ai montré ma vraie personnalité. Avec le temps, tu l’as comme ressuscité cette partie de moi que je croyais morte. » elle lui parlait avec douceur. « -et je lui ai rien trouvé du tout. » ajouta le petit blonde. « -j’ai accepté de boire un café, il était sympa et surtout… » elle le dévisagea : « -et surtout je voulais t’oublier toi. » elle était tombée sur Travis, ils avaient en point commun les livres. Ça lui avait suffit sur le coup. « -je te demande pardon Seth… » c’était une demande. « -je te demande pardon d’avoir mit autant de temps. De ne pas avoir été capable d’ouvrir les yeux plus tôt et de comprendre que c’était un nouveau cycle qui se répétait. » ce soir elle avait compris.
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Lun 21 Aoû - 18:44
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Seth avait marché dans les rues de la Grosse Pomme pendant une longue demie heure dans l’espoir d’apaiser sa colère, mais il comprit qu’il n’y était pas parvenu aux premiers mots prononcés par la jeune femme. Abigail lui reprochait d’être intervenu, et lui de lui mentir. Elle avait beau lui répéter qu’elle l’aurait fait, Seth en était venu à la triste conclusion qu’elle n’y serait pas parvenue. Parce que ce n’était qu’un éternel recommencement. Travis ou sa famille, peu importe. Elle acceptait les reproches pour ne blesser personne, même si elle devait se perdre en route. Sauf que maintenant, il était présent dans sa vie et tant qu’il le serait, il ne laisserait pas l’histoire se répéter inlassablement. Il ne voulait plus qu’elle soit victime de ces remarques, de ces sous-entendus. Il ne voulait plus qu’elle perde sa nature profonde pour les autres. Alors oui, il était intervenu une fois encore et avait fait entendre sa voix pour elle, pour qu’elle ne souffre plus. Ce qui soulagea presque Seth dans toute cette colère qu’il éprouvait en cet instant, c’était qu’Abigail s’était rendue compte, d’elle-même, que Travis avait le même profil que son ex-petit-ami ou encore ses proches, et qu’elle avait ouvert les yeux en entendant les paroles qu’il avait prononcé et qui avait fait réagir aussitôt Seth « C’est une bonne chose ! » répliqua-t-il avec encore une certaine colère dans la voix, alors qu’en réalité, il était rassuré d’entendre ces mots. Parce qu’il n’était que colère en cet instant et ne s’arrêta qu’au moment où il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, et qu’il lui demandait pourquoi elle parvenait à lui parler ainsi, à lui tenir tête comme elle le faisait si bien au quotidien, et qu’elle était incapable d’avoir le même comportement avec les autres. Il voulait une réponse.
Mais Seth s’était attendu à toutes les réponses. Oui, à toutes les réponses, excepté celle-ci. Elle était amoureuse de lui. Il resta interdit devant cette révélation pour le moins inattendue. Il avait senti son cœur fait un bond dans sa poitrine, et pourtant il était complètement incapable de prononcer le moindre mot. Elle était amoureuse. La colère inscrite sur son visage avait laissé place à un air complètement décontenancé. Abigail reprit la parole avec douceur et il la laissa s’exprimer, toujours incapable d’aligner deux mots. Il était parvenue à la faire revivre. Elle. Dans son entièreté. Il cligna des yeux quand elle évoqua Travis. Il était seulement là au bon moment, au bon endroit, parce qu’elle avait besoin de l’oublier lui. Il parvint tout de même à froncer les sourcils quand Abigail lui demanda pardon. Pardon de quoi ?! Elle s’excusait de ne pas avoir compris pour Travis ?! « Tu n’as pas à me demander pardon. Je ne t’en veux pas. Tu dois te pardonner toi » articula-t-il, encore quelque peu perturbé par la révélation d’Abigail. Il l’observa tout en se refermant dans son habituel mutisme, l’espace d’une minute, peut-être deux, et finit par dire « Je le suis aussi » avant de constater que ça manquait peut-être de clarté « Amoureux de toi… Je t’aime aussi » sans esquisser le moindre sourire « Je… Je suis encore un peu sous le choc… » souffla-t-il dans un murmure, puis combla le reste d’espace entre eux pour venir l’embrasser avec douceur, et ajouta « C’est moi qui suit désolé de t’avoir éloigné et d'avoir perdu tout ce temps», et l’embrassa de nouveau, le dos d’Abigail contre l’encadrement de la porte. Il se moquait d’être surprit par Tom ou Kim. Il n’en avait rien à foutre d’eux. Il déposa ses lèvres dans son cou, puis glissa ses mains dans les siennes, la poussant délicatement jusqu’au lit après avoir donné un coup de pied dans la porte pour la refermer. Il se plaça derrière elle, dégageant sa nuque de ses cheveux et embrassa son cou, puis descendit la fermeture éclaire de sa robe noire qu’il laissa glisser le long de son corps, et retira son pull qu’il jeta au sol, puis l’invita à lui faire face et reprit possession de ses lèvres, la conviant implicitement à prendre place sur le lit.
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Lun 21 Aoû - 21:35
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Abby n’avait pas prévu de répondre ça à Seth. Elle n’avait pas prévu de lui parler de sa prise de conscience. Mais face à sa question, lui dire qu’elle était amoureuse de lui, lui semblait être la seule réponse valable. La jeune femme eut la sensation de lui avoir coller une claque en pleine figure sans prévenir. Le visage de Seth avait changé en une fraction de seconde. Elle eut presque peur qu’il la repousse ou bien qu’il se mette à rire. En lui disant qu’elle devait probablement se tromper. Elle lui expliqua ce qui l’avait poussé à accepté cette relation avec Travis. Lui. C’était à cause de lui. De cette distance qu’il leur avait imposé. De cette idée qui avait germé dans l’esprit de la jeune femme, qu’elle devait avancé et tirer un trait sur leur histoire. Et puis elle lui demanda de lui pardonner. Pour tout. L’éloignement, la perte de temps, Travis, son incapacité à mettre fin à ce cycle qui se répétait. Les mots qu’il avait dit à son sujet ce soir, avait été comme une révélation. Jamais un homme ne l’avait vu ainsi, jamais un homme à part lui n’avait prit sa défense avec autant de force. Il l’avait déjà fait chez ses parents. Ce soir encore, il lui avait prouvé combien il tenait à elle.
Elle baissa les yeux lorsqu’il justifia le fait qu’il n’avait pas à lui pardonner quoi que se soit. Puis elle releva les yeux sur lui. Il n’allait rien dire de plus ? Qu’est ce qu’il regardait comme ça ? Abby eut envie de lui demander de dire quelque chose. Mais il ouvrit enfin la bouche et ce fut au tour d’Abby de rester muette et stupéfaite. Leurs sentiments étaient réciproques… l’espace de quelques secondes, elle se demanda ce qu’elle avait bien pu faire pour qu’il tombe amoureux d’elle. Et puis elle se rappela les mots dans le bar… Elle lui sourit avec douceur et pointe de timidité. Puis lui rendit son baiser. « -tu avais tes raisons… » souffla Abby qui n’avait plus envie d’entendre d’excuse. C’était du passé. Elle répondit à l’appel de ses lèvres, oubliant totalement qu’ils étaient sur le palier de la porte, celle-ci grande ouverte. Ils étaient seuls. Elle le savait.
Elle le laissa la guider, le laissa également le dévêtir, savourant ses baisers et les frissons qu’ils lui procuraient. Ils firent l’amour avec une tendresse étrange. Quelque chose de nouveau, qu’Abby apprécia. Après l’orgasme, elle se blottit tout contre lui, huma son odeur de mâle, et sourit contre sa peau. Enfin… enfin ils pouvaient être tous les deux sans que rien ni personne ne s’interpose dans cette relation.
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Mar 22 Aoû - 18:58
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Cela ne faisait que quelques jours qu’ils s’étaient avoués qu’ils s'aimaient. Abigail l'avait surprit par cette révélation, mais qu’est-ce qu’il avait aimé entendre ces mots sortirent de sa bouche. Lui qui s’était pensé immunisé par l’amour après Inaya, il s’était bien fourvoyé, mais il était également heureux de s’être fait surprendre par la vie ainsi. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas sentie si heureux de vivre. Toutefois, leur relation ne serait pas un long fleuve tranquille. Ça ne serait qu’un chemin sinueux et semé d’embûches. Il finirait peut-être par la perdre à l’issue de cette aventure, mais il avait envie d’essayer. Pour elle. Pour eux deux. Il terminait donc de finir son sac sans en avoir dit le moindre mot à la jeune femme, et était descendu au salon avec son fardeau dans la main. Salon où travaillait consciencieusement la jolie blonde. Il se délesta du sac près de l’entrée quand la voix de Kim lui parvint « Tu t'en vas ? ». Un regard pour Abigail « Oui » et ajouta « J’attends seulement que Madame se dépêche de finir sa journée de travail et qu’elle aille préparer ses affaires » et un sourire vint étirer les lèvres du trentenaire « Vous partez tous les deux ? » Ce à quoi il répondit « Tu es perspicace quand tu le veux ». Il lui avait parlé quelques jours auparavant d’un week-end en tête à tête à Boston, et il comptait respecter sa parole. Ils avaient tous les deux besoin de cette parenthèse, de s’éclipser de cette colocation parfois lourde à supporter, loin de leurs travails respectifs. Il lui fit un signe de tête pour l’inviter à se préparer pendant qu’il se rendait dans la cuisine pour un dernier café « Vous allez où ? » « Boston » « Et qu’est-ce que ça va donner vous deux maintenant que Travis n’est plus dans le décors ? ». Face à la machine à café, le trentenaire tourna la tête en direction de l’asiatique « On avance ». C’était aussi simple que cela. Il n’allait pas prévoir de la demander en mariage, d’acheter une maison ou toute autre idée saugrenue. Il voulait juste profiter du moment présent et en savourer chaque seconde. Lorsque la jolie blonde redescendre avec son sac, il se saisit des clefs de Thomas , traquant sa moto contre la voiture de ce dernier, chargea les sacs dans le coffre et prit place derrière le volant « Prête ? » Demanda-t-il alors qu’il tourna la clef dans le contact, partant pour presque 400km de route.