J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Jacob ne saurait dire le nombre de fois où ses doigts étaient restés en suspens au-dessus de l’écran de son téléphone portable, accablé par l’hésitation d’écrire à la jeune femme. Puis à chaque fois que le premier mot s’inscrivait, il se remémorait leur dispute, les mots prononcés. Victoria n’avait pas besoin de lui pour la protéger. Elle n’avait pas besoin d’aide. Il pouvait partir. Elle s’accrochait au souvenir de Roberto, à l’espoir que ce dernier soit toujours de ce monde, et il ne pouvait pas la convaincre du contraire. Il avait tenté. Vainement. Elle ne voulait pas l’écouter, et il comprenait. La réalité était bien trop difficile à endurer au quotidien, l’absence de celui qu’elle avait tant aimé… Jacob n’avait pas la force pour se battre pour lui faire entendre raison et l’aider à aller mieux. Ce n’était pas faute d’avoir fourni des efforts en ce sens, mais si elle n’était pas prête à l’accueillir, ça revenait à se battre contre des moulins à vent. Pour autant, cette hypothétique rencontre avec Roberto avait poussé le lieutenant à rouvrir le dossier sur son temps libre. Il avait interrogé de nouveau l’entourage de ce dernier en toute discrétion, ne souhaitant pas que l’ouverture de l’enquête n’alerte Victoria, d’une manière ou d’une autre. Il pataugeait. Il ne parvenait pas à obtenir d’autres éléments, et sans l’autorisation des parents du défunt ou d’un procureur sensible à l’enquête, le lieutenant ne parviendrait pas à exhumer le corps… Il se passa une main lasse sur le visage lorsque son téléphone sonna, le faisant sursauter sur son canapé. Un regard pour l’écran de son portable qui afficha le nom de sa coéquipière « Oui Wendy ? » « On a du nouveau sur l’affaire Atwood. Apparemment le complice aurait été surprit dans le centre-ville, près d’une épicerie. Il serait armé et sûrement sous l’effet de stupéfiants d’après les témoins » « On se rejoint sur place ».
En refermant la porte de son appartement ce jour-là, Jacob était bien loin de l’idée que ça serait peut-être la dernière fois qu’il répéterait ce geste. En arrivant sur place, il avait garé sa voiture vulgairement sur le bas-côté de la chaussée, face à des civils apeurés, pratiquement recourbés sur eux-mêmes, étreint par la peur de ne plus jamais revoir leurs proches. A peine avait-il quitté l’habitacle de sa berline, que le lieutenant dégaina son arme, suivant l’instruction de l’un des témoins qui lui désigna la ruelle avoisinante « Allez vous mettre à l’abri en entendant les renforts » avait-il rétorqué tout en s’engouffrant entre les deux bâtiments. Chacun de ses sens était en éveil. Il entendait chaque battement de son cœur dans sa poitrine au fil des pas qu’il le rapprochait du complice recherché et armé. Un pas après l’autre, il tentait de discerner le bruit du suspect entre le cliquetis des gouttes d’eau s’écrasant à même le sol humide, et le bruit de la circulation constante de Miami. L’odeur âcre de la ruelle se mêlait aux effluves du parfum bon marché du dénommé Terrence Jackson, recherché pour avoir percuté une gamine de huit ans qui faisait le tour de son quartier en trottinette. Son doigt pressa aussitôt la gâchette de son 9mm en apercevant une silhouette apparaître soudainement de derrière les imposantes bennes à ordure. Sa balle vint se loger au loin, évitant le suspect qui avait tiré à son tour. La déflagration avait sifflé à ses oreilles, lui écorchant le cou dans sa lancée. La peur lui étreignait l’estomac, alors qu’il avait la sensation qu’un poids venait de se poser sur son thorax. Aussitôt, Jacob se hâta jusqu’aux poubelles en métal qui stagnaient sur sa gauche, mais il n’eut le temps de les atteindre qu’une vive douleur l’accabla alors que la balle du suspect lui performa l’abdomen de part en part.
Restant interdit le temps d’une seconde, le lieutenant baissa son regard sur son propre corps, et posa ses doigts sur la tâche de sang qui s’élargissait, se répandant pour venir recouvrir le blanc de sa chemise. Il tituba, tentant de se rattraper aux poubelles, mais elles étaient plus loin que ce que son esprit avait laissé sous-entendre, et s’effondra au sol telle un poids mort. Jacob pouvait pratiquement voir défiler les dernières années de sa vie devant ses yeux. Ses parents, ses sœurs, Sharon, Mia, ses amis de toujours, puis Victoria… Victoria… Il ferma les yeux jusqu’à entendre une voix au loin l’appeler « Jacob ! Jacob ! » et une pression qui lui ouvrir davantage les yeux un bref instant « Reste avec moi Jacob ! Reste avec moi ! Allez ! Reste avec moi » cria presque Wendy dans la ruelle. Sa voix lui parvenait de si loin, qu’il parvenait difficilement à l’entendre. Ses paupières se refermèrent lentement, jusqu’à ce qu’il sombre…
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Ven 3 Nov - 20:38
Eva Reyes
J'ai 27 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis garagiste et je m'en sors plutôt très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
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« Romeo, tu peux me passer la clef s’il te plaît » et tâtonna à l’aveugle jusqu’à se saisir de l’outil entre ses doigts, puis rétorqua un « Merci » alors qu’elle était positionnée sur la planche de couchage qui lui permettait de se faufiler sous les voitures pour lesquelles elle nourrissait une véritable passion depuis son plus jeune âge. Son choix de carrière avait été désapprouvé maintes fois par ses parents, mais elle avait toujours passé plus de temps dans le garage de son oncle que sur les bancs de l’école. Rester assise des heures durant à parler de guerre d’indépendance et de géographie ne l’avait jamais particulièrement intéressée. Elle ne s’était jamais imaginée revêtir la robe des diplômées. Elle aimait avoir les mains salies par le cambouis, nouer sa salopette tâchée autour de la taille et porter les débardeurs de son petit-ami, tout en trifouillant les moteurs des voitures qu’on lui confiait alors que Daughtry ou Nickelback résonnaient en fond. « Eva, ça fait trois fois que ton téléphone sonne ». La jeune femme laissa échapper un soupir tout en se glissant hors de la carcasse qu’elle tentait de réparer pour un ami de son père, s’essuya vulgairement les mains avec un torchon teinté de tâche d’huiles et de cambouis, et se saisit du petit appareil qu’elle cala entre son oreille et son épaule, tout en restant le cul sur la planche à roulette « Eva Reyes, j’écoute » « … » « Oui, c’est mon frère » « … ». Son cœur rata subitement un battement en entendant les paroles prononcées par son interlocuteur. Son regard s’embua soudainement alors que sa gorge se noua au fil des mots « Merci docteur… » « … » « Non… Non, laissez. Je vais les contacter… » et raccrocha, déposant son portable à même le sol bétonné de son garage. Elle posa ensuite les paumes de ses mains contre ses yeux et laissa les larmes couler. « Eh ! Eva, qu’est-ce qu’il y a ? » demanda son petit-ami qui s’accroupit face à elle, et elle vint trouver refuge dans les bras de ce dernier « Jacob s’est fait tirer dessus… ».
La jeune femme s’était retrouvée une heure plus tard dans le couloir blanc et aseptisé de l’hôpital, faisant les cent pas devant sa grande sœur et leurs parents effondrés. Un silence de plomb les enveloppa jusqu’à ce que la voix de la jeune sœur ne retentisse « Je vais aller prendre l’air ! » et n’attendit pas le moindre mot de ses proches qu’elle se hâta jusqu’à l’extérieur, inspirant à plein poumons l’air de Miami. Elle monta dans sa voiture et conduisit jusqu’à l’appartement de son grand-frère. Elle pénétra avec hésitation dans l’antre de Jacob, déposa ses clefs sur le comptoir de la cuisine près de l’entrée, et observa les alentours, comme si elle découvrait l’appartement de ce dernier pour la première fois. Un sourire étira brièvement ses lèvres lorsque son regard se posa sur les photographies de famille. Jacob et elle, enlacés dans un éclat de rire. Et voilà qu’elle se mit à pleurer tous les larmes de son corps, serrant le cadre photo tout contre sa poitrine. Elle finit par se diriger jusqu’à la chambre de ce dernier, et lui emprunta un pull de son université, et l’enfila sur sa tenue de travail. Il ne lui en voudra pas pour l’odeur d’huile de moteur qui allait s’imprégner dans le tissu. Elle revint dans la cuisine, jeta un dernier coup d’œil à la photo qu’elle tenait contre sa poitrine, et essuya vulgairement ses yeux avec la manche du pull, avant d’ouvrir la porte lorsqu’elle entendit frapper. « Victoria… » souffla-t-elle avant de se réfugier dans ses bras, puis prit conscience qu’elle devait tout ignorer de ce qui venait d’arriver à son grand frère et se recula lentement « C’est Jacob… » et sa voix se brisa. Elle prit quelques secondes, inspira profondément et ajouta « Il s’est fait tirer dessus en service… Il… Il est au bloc… Les médecins ne savent pas s’il… s’il va s’en sortir… », puis leva les yeux au ciel, embués de larmes. Eva renifla, referma la porte derrière elle après avoir tendu la photographie à Victoria, la récupérant lorsqu’elle eut fermé la porte à clef et rangé le tout dans sa poche « Je sais ce qui s’est passé entre vous… dans les grandes lignes… Je sais juste que vous vous êtes disputés et que vous ne vous parlez plus depuis des semaines… Mais… Jacob tient à toi… Et je sais que toi aussi… ». Elle lui saisit la main « Il a besoin de toi… ».
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Charly
Ven 3 Nov - 21:07
Victoria Ruiz
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Ça avait été dur de revenir. Encore plus dur de revenir seule. Bien trop dur de tirer un trait sur leur amitié, sur cette idée de vivre ensemble quelques temps… Chaque jour qui passait il lui manquait terriblement. Mais chaque jour qui passait, Vic faisait un pas en avant. La psy qu’elle avait trouvé était vraiment bien. Douce et directe à la fois. Elles bossaient plutôt bien ensemble. Peut-être que finalement, ce clash qui avait eut lieu, avait été le véritable déclencheur. Vic avait prit véritablement conscience qu’elle était uniquement en mode survit. Ou mode veille. Elle jouait une sorte de rôle. Mais Roberto était mort. Jacob avait raison, il le lui avait hurlé au visage. Elle devait accepté cela. Sinon, elle allait en crever à petit feu. Les mots de son père l’avait aidé à ouvrir les yeux. Je veux retrouver mon petit colibri. Je veux t’entendre rire à nouveau.
Aujourd’hui, elle était dans cette sorte de phrase de pardon. Elle avait besoin de le voir, de lui dire qu’elle était désolée, qu’elle avait aussi été très conne. Mais que pour sa défense elle était totalement perdue à ce moment là et qu’il n’aurait jamais pu l’aider. Elle voulait lui dire qu’elle ne voulait pas perdre son amitié, et que c’était à lui de choisir si il décidait de la laisser à nouveau rentrer dans sa vie. En frappant à la porte, elle avait retirer rapidement la capuche de son sweat de sa tête, bougeant et tournant sur elle-même, totalement en stress. Et quand la porte s’était ouverte, elle s’était jetée à l’eau avec un : « -Jacob, je sais que je devrais peut-être pas être là mais j’avais besoin de te voir et de te parl… » mais lorsqu’elle s’était retournée, la fin de sa phrase était restée en suspens. Une jeune femme venait de se blottir tout contre elle. Les deux bras restés eux aussi en suspens, Vic mis quelques secondes à les laisser redescendre sur le dos de la jeune femme qui semblait se moucher dans son pull. « -Eva ? » elles ne s’étaient vu qu’une fois, par l’intermédiaire d’un téléphone. Mais Vic était à peu près certaine qu’il s’agissait de la petite sœur de Jacob. « -quoi Jacob ? » elle sentit un vent de panique monter en flèche dans ses veines.
Et puis se fut comme un coup sur le tête. Le genre de coup qui vous laisse sonné, un peu ailleurs, avec des acouphènes, pas vraiment capable d’assimiler la nouvelle. « -non… » souffla Victoria le souffle court soudainement. « -non c’est… » impossible. Pas lui. Il n’avait pas le droit… La vie n’avait pas le droit de faire ça ! Vic revint sur tête quand Eva lui fourra la photo entre les mains. Elle devait resté présente et concentrer. « -je… » mais la jeune sœur de Jacob reprit la parole et cela fit taire Victoria. Elle savait. Dans les grandes lignes. Un léger hochement de tête alors qu’elle rougissait de honte. Oui, ils ne se parlaient plus. Puis elle avait relevé les yeux sur Eva, sentant sa main saisir la sienne : « -c’est de sa famille dont il a besoin… » avait elle soufflé, la bouche pâteuse, une horrible envie de s’asseoir pour ne pas tomber. Pourtant, la jeune femme qui se tenait là avait besoin de soutien. Et c’était aujourd’hui son rôle. Alors Vic avait serré la main d’Eva et lui avait demandé ses clés. « -je t’accompagne. Ça va aller. » elle voulait croire en ce qu’elle venait de dire. Quelques minutes plus tard, elle garait la voiture d’Eva sur le parking de l’hôpital et passait les portes des urgences le cœur au bord des lèvres. Ils étaient tous là, les yeux rougis à attendre des nouvelles. Etrangement, Vic se sentit à sa place. Un peu plus encore quand Eva la présenta.
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Ven 3 Nov - 21:29
Eva Reyes
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Jacob avait souvent tenu le rôle de meilleur ami, de confident, mais aussi de second père pour la jeune femme qui avait toujours pensé que son grand frère était invincible, incapable de périr d’aucune manière. Mais voilà qu’aujourd’hui, la vie venait de lui apprendre que personne n’était immortelle, pas même son frère. Arpenter inlassablement le long couloir blanc de l’hôpital ne faisait que croître cette peur de le perdre, et avait décidé de quitter cet endroit pour rejoindre l’appartement de Jacob. Elle lui avait emprunté son pull, comme si ça allait lui permettre de le garder auprès d’elle, et continuait de serrer le cadre contre sa poitrine. Eva voulait qu’il sente tout l’amour que sa famille lui portait et qu’il devait rester de ce côté-là, auprès d’eux. Il devait leur revenir, au risque de détruire leur famille à tout jamais par sa disparition. Et ils ne seraient pas les seuls à souffrir de cette perte. Victoria, qu’elle découvrit de l’autre côté de la porte d’entrée, allait tout autant en souffrir. La garagiste ne lui laissa pas le temps de finir ses mots qu’elle se hâta dans ses bras. Pas besoin de l’interroger sur savoir qui elle était, elle n’avait eu aucun mal à reconnaître le visage de l’amie de son frère. Il leur avait tant parlé de cette femme qui était entrée soudainement dans sa vie et qui le rendait heureux, que c’était comme une évidence que ça soit elle. Les larmes coulèrent de nouveau tout en se reculant, prenant conscience qu’elle ignorait sûrement tout de sa venue ici, dans l’antre de son frère. Sa gorge nouée, sa voix tremblante, Eva tenta, tant bien que mal, d’expliquer que Jacob s’était fait tirer dessus en service et qu’il était dorénavant entre la vie et la mort… Le prononcer à voix haute, une fois encore, ne rendait pas tout cela plus réel pour autant… Mais plus douloureux, si.
« Si… » murmura la jeune femme tout en essuyant ses larmes avec la manche de son pull et ferma la porte à clef avant de se retourner en direction de l’amie de son grand frère « Il a besoin de toi aussi. Il t’aime et tu le sais » rétorqua cette dernière avant de glisser sa main dans la sienne. Elle lui adressa un maigre sourire quand Victoria lui confirma l’accompagner. Le trajet se déroula en silence jusqu’à l’hôpital et arrivé à hauteur de ses parents et sa sœur, Eva se chargea des présentations « Papa, maman, Teresa, voici Victoria, l’amie de Jacob… Victoria, je te présente mes parents, Joseph et Rosita ». Ces derniers la saluèrent chaleureusement. Sa mère déposa même un baiser sur les deux joues de la jeune femme tout en serrant ses mains dans les siennes « Il serait heureux de vous voir ici » souffla-t-elle comme une confidence. « Qu’est-ce que tu tiens dans tes mains Eva ? » demanda son père, faisant baisser les yeux de la plus jeune sur le cadre et se mit à sourire avant de le tourner en direction de sa famille « C’est Jacob et moi ». Le père serra son enfant dans ses bras, puis Eva s’adressa à Victoria « Je crois que tu aimes le café. Tu m’accompagnes ? » et s’avança jusqu’aux distributeurs dans le couloir voisin « Je ne sais pas vraiment pourquoi vous vous êtes disputés tous les deux et ça n’a pas d’importance aujourd’hui, mais sache juste que ça l’a rendu malheureux… Je l’ai rarement vu si triste. En fait, la dernière fois, c’était à la mort de sa coéquipière ». Elle glissa la monnaie dans le distributeur, puis observa la photo de Jacob tout sourire « On n’arrête pas de le charrier sur votre relation. Il a dû t’en parler » et se mit à sourire « C’est tellement facile avec lui… Mais la vérité, c’est que tu lui as fait beaucoup de bien ». Elle se pencha pour prendre le gobelet de café et le tendit à Victoria, avant de s’en commander un à son tour « Il est dégueulasse le café ici, je te préviens ».
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Sam 4 Nov - 10:31
Victoria Ruiz
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Victoria avait longtemps hésité à venir. Elle avait surtout peur que Jacob ne soit pas prêt à l’écouter, pire à lui pardonner. Mais aujourd’hui, ça avait été plus fort quelle, comme une sorte d’évidence. Il fallait qu'elle le voit, qu'elle lui parle, qu'ils renouent le lien. La vie était courte. Ils le savaient, l'un comme l’autre. Et ils étaient en train de perdre du temps. Des heures et des jours heureux passer ensemble, simplement parce qu'ils étaient incapables de passer au dessus de cette prise de tête. Victoria connaissait ses tords. Elle les assumait. Mais elle savait surtout que l’homme qui habitait ici comptait pour elle. Cependant, elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il puisse être entre la vie et la mort. L’annonce d’Eva, son désespoir, ses larmes… vic reçu tout ça en plein cœur. Malgré la douleur et la peur, elle serait présente pour la jeune femme. Elles seraient fortes ensemble pour traverser cette épreuve.
La belle brune avait prit le volant, même si elle n’était pas certaine d’être plus apte à le faire qu’Eva. Une fois à l’hôpital, ce fut la rencontre avec le reste de la famille de Jacob. Le face à face avec cette mère que Victoria avait redouté et imaginé tant de fois. Pas une seule fois de cette manière, en larmes, en proie à la peur. Cette peur cruelle de voir mourir cet homme à qui ils tenaient tous tant et tant. Un sourire tendre en entendant les mots de cette maman, une pression sur ses mains qui retenaient les siennes en otage comme pour ne pas flancher. Ne pas perde espoir. Et puis un hochement de tête pour la lus jeune, celle qu’elle appréciait déjà presque comme une amie. Un café… ça leur occuperait l’esprit quelques minutes.
Vic l’avait suivit, silencieuse. Son cœur se serra en écoutant Eva. « -j’étais… j’étais venue lui faire des excuses. » et si elle n’était pas venue justement. Elle n’aurait jamais su. Et si il était mort ?! Non, cette simple idée, elle ne voulait pas y penser. C’était exclus. Inenvisageable. Impossible. Il allait s’en sortir. « -je sais oui… » ils en avaient beaucoup parlé. Étrangement, aujourd’hui elle n’était pas du tout mal à l’aise avec ça. Elle souhaitait seulement pouvoir rester, attendre avec eux de savoir. Elle ne voulait pas se préparer au pire. Il ne pouvait pas mourir. Elle n’était pas certaine de le supporter. Pas lui. Pas maintenant alors qu’ils ne s’étaient pas reparlés, expliqués , pardonnés. « -je m’en veux tellement de l’avoir fait souffrir. Il voulait seulement m’aider… » elle n’avait pas envie de tout confier à Eva. Ça ne la regardait pas. Même si Jacob était son frère. « -merci », avait elle ajouté en receptionnant le café. Elle ne s’attendait pas à une merveille. C’était l’hôpital. « -vous savez comment c’est arrivé ? Il a accepté le poste des stups ? » C’était sa plus grande crainte. Elle grimaça à cause du café. Deux heures plus tard, ils n'avaient toujours pas plus de nouvelles de l'état de Jacob. Vic était assise sur l'un des sièges de la salle d'attente, l'une de ses jambes ne cessaient de bouger. Elle finit par se lever et dire à Eva: "-j'ai besoin de m'occuper. Tu... tu veux biens qu'on aille chez lui, préparer un sac." c'était peut-être fou comme idée, vu qu'ils ne savaient pas s'il allait survivre, mais ça lui donnait de l'espoir.
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Sam 4 Nov - 11:39
Eva Reyes
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Eva n’avait jamais été d’une grande patience au quotidien, mais elle l’était encore bien moins alors que son frère était entre la vie et la mort, à quelques mètres d’eux. Donc sans attendre, elle proposa un café à l’amie de Jacob, et se dirigèrent toutes deux vers le distributeur. Comme à son habitude, elle n’y alla pas par quatre chemins et évoqua à voix haute leur dispute. Elle ignorait tout des raisons qui les avaient poussés à se hurler dessus, pour finalement s’éloigner. Cela n’avait plus aucune espèce d’importance. Seulement, ça avait été réellement douloureux pour Jacob de se retrouver si loin de celle qu’il ne considérait que comme une amie. Le cadre toujours serré fermement contre son abdomen, Eva acquiesça « Je crois qu’il s’en fout de tes excuses, il veut juste que tu reviennes dans sa vie » rétorqua avec aplomb la garagiste et dans un sourire, évoqua leur relation avec laquelle ils n’avaient de cesse de les taquiner « Il a dû te dire qu’il en avait ras la casquette, enfin à sa manière » et imita son frère « Ils sont vraiment indécent d’évoquer notre relation platonique de la sorte, oulàlà », puis se mit à rire doucement, avant de poser son regard sur la photo de son frère, et son rire s’estompa soudainement. Il lui manquait terriblement. Eva releva son regard sur l’amie de son frère « Il veut aider le monde entier et il n’a pas idée à quel point ça peut être…hum… agaçant quand il fait ça ! » répliqua-t-elle avec un petit gémissement, tout en riant presque « Mais c’est parce qu’il nous aime qu’il fait ça. Enfin, ne te fait pas trop de mauvais sang, il sera heureux de te voir à son réveil ».
Elle lui tendit le gobelet de café, si on pouvait appeler le breuvage brun ainsi, et porta le sien à ses lèvres tout en grimaçant. Elle releva ses yeux bruns sur Victoria et fit un signe négatif de la tête tout en reprenant une gorgée. Elle prit le temps de l’avaler, et rétorqua « Non, il n’a jamais accepté le poste » et se mit à sourire avec douceur « Il nous a parlé de votre conversation à ce sujet, et il ne voulait pas te faire vivre dans la peur de… de ce genre d’appel, et nous non plus ». Finalement, ça ne l’avait pas protégé de rester à la criminelle. Une nouvelle gorgée tout en fixant le liquide au fond du gobelet en plastique « D’après Wendy, ils recherchaient le complice du meurtre d’un gamin. Le type lui a tiré dessus à deux reprises et s’est tiré… », puis sentit les larmes monter, soufflant un « Il a laissé mon frère au sol… ». Elle expira l’air par la bouche, puis s’essuya vulgairement les yeux, avant d’adresser un maigre sourire à Victoria « Désolée… ». Elle n’avait jamais aimé se montrer faible devant les autres. Elle était le caractère fort de la famille, le bout en train.
Elles avaient fini par rejoindre le reste de la famille sur les sièges de la salle d’attente, mais Eva ne cessait de se lever, de s’asseoir, de se rapprocher des portes battantes, de revenir auprès de ses parents, de sa grande sœur et de Victoria qui finit par faire entendre sa voix « Mon dieu ! Oui ! Je n’en peux plus d’attendre ici ! » et échangea un regard avec ses parents « On t’appellera dès qu’on aura du nouveau » répliqua Teresa avec sa douceur habituelle. La jeune sœur la serra dans ses bras, puis suivit Victoria tout en tenant le cadre dans ses bras « Je te laisse lui prendre les slips, hors de question que je regarde dans ce tiroir-là ! » répliqua cette dernière en arrivant dans l’appartement de son frère. Elle posa la photo sur l’établi de la cuisine, puis ouvrit la porte de la chambre. Elle se glissa sous le lit pour trouver son sac de voyage « Il ne change pas ses habitudes » et déposa le bagage sur le lit « Je ne pense pas que Jacob aurait voulu que tu rencontres nos parents dans ces circonstances… Il avait sûrement dû imaginer un grand repas, dans la bonne humeur ».
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Sam 4 Nov - 14:02
Victoria Ruiz
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Victoria s’était mordue la lèvre inférieure, retenant un rire devant le franc parlé d’Eva. Elle lui plaisait vraiment. « -pour que je revienne dans sa vie, ça va devoir passer par des excuses… » impossible de faire autrement. Ils s’étaient fait du mal, et Victoria avait besoin de lui dire, de lui demander pardon. Bon, cette fois-ci, Victoria lâcha un petit rire. « -très belle imitation. » son sourire s’estompa lentement, tout comme le sourire d’Eva. Vic était incapable de lui dire que tout irait bien. Parce que ça serait peut-être de fausses promesses. De nouveau elle sourit, avec tendresse. « -je te rejoins là-dessus. C’est agaçant… » surtout quand on n’était pas habitué. Jacob avait raison, elle avait beaucoup en commun avec Eva.
La belle brune leva le visage vers les néons en poussant une sorte de soupire de soulagement. Jacob n’avait pas intégré les stups. Un froncement de sourcils en voyant Eva sourire. « -quand il va se réveiller je vais lui faire promettre d’aller planter des radis dans le trou du cul du monde ! » s’énerva Victoria. Il n’avait pas accepté et ça n’avait pas suffi. Elle écouta le récit d’Eva, souffrant en la voyant fragile et surtout combattre contre tout ça. Vic avait presque l’impression de voir son double. « -viens-là. » avait elle seulement dit en prenant la jeune femme dans ses bras. Ce n’était pas pour la cacher ou qu’elle puisse mieux pleurer. Cette étreinte, c’était pour tenter de lui donner un peu de courage et de force. Même si Vic en manquait cruellement aussi. Elle ne voulait pas penser au pire. Même si la dernière fois, ça n’avait pas sauver Roberto.
Quelques heures plus tard, ça devenait de la torture d’attendre ici. Elle avait besoin de sortir, de bouger, de s’occuper les pensées. Et à voir Eva tourner comme un lion en cage, elle n’était pas la seule. « -ok… » avait sourit Victoria en voyant le soulagement soudain chez la petite sœur de Jacob. Un sourire pour le reste de la famille, un regard pour la mère, avant de reprendre la voiture. Une fois chez Jacob, Victoria entra avec lenteur, comme si elle n’était pas certaine d’être la bienvenue ici. Elle détailla l’appartement. Rien n’avait vraiment changé. Elle osa enfin poser son sac quand Eva lui parla des slips de Jacob. « -ton frère porte pas de slips. » s’amusa Victoria avant d’ajouter : « -je vais le faire t’inquiète pas. » en se dirigeant vers la chambre. Elle ouvrit la penderie, et chercha ce qui pourrait remplir le sac. « -oui, c’est pas vraiment ce qu’on avait projeté… mais j’ai pas eu le temps de stresser comme ça. » elle déposa un tshirt, un jogging et s’amusa devant les boxer : « -tu vois ! » en agitant un boxer entre ses mains. « -je te laisse voir pour la salle de bain. » elle n’avait pas envie de fouiller partout. Lorsqu’Eva eut passée la porte, Vic s’autorisa à nicher son nez dans le t-shirt de Jacob. « -t’as intérêt de t’en sortir… » murmura la jeune femme avant d’inspirer pour éviter de se laisser gagner par la peur. Une fois dans la cuisine, elle chercha dans les placards. « -me dit pas qu’il a pas un paquet de gâteau ou du chocolat… » elle fit le tour des placards et trouva ce qu’elle cherchait. « -ah ! » elle sortie deux paquets de gâteaux, et fit passer du café. Du vrai café. Elle en rempli deux thermos. « -hors de question de boire le café de l’hôpital. » elle sourit à Eva.
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Sam 4 Nov - 14:28
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Eva ignorait tout de cette dispute qui avait éclaté entre les deux amis. Tout ce que son frère était parvenu à lui dire, c’était qu’il regrettait d’avoir prononcé certaines paroles, et qu’elle lui manquait plus que tout. Alors Victoria avait beau parler d’excuses, elle savait que ça n’avait plus la moindre importance aujourd’hui, et souffla seulement un « Tout ce qui importe, c’est que tu sois là aujourd’hui… ». Parce qu’elle savait que l’attachement qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était réciproque, et qu’il lui avait manqué aussi, sinon elle ne serait pas ici devant cette machine à café à parler de son frère. Ce lien qui les unissait avait souvent fait l’objet de théories entre eux, irritant quelque peu son frère qu’elle imita, et se mit à rire doucement « Merci. Merci ». Mais son sourire s’estompa bien vite en se souvenant qu’elle ne reverrait peut-être plus jamais son grand frère qui se souciait du bien-être de tout le monde, sans prendre conscience à quel point cela pouvait être agaçant « Il faudra qu’on lui en parle à son réveil ! ». Oui, elle avait besoin de croire que son frère allait survivre à cette opération et finir par ouvrir les yeux.
Finalement, il n’aura pas fallu qu’il rejoigne la brigade des stups pour mettre sa vie en danger. En entendant le soupir de soulagement de Victoria, la garagiste comprit que ça avait été un sujet sensible entre eux deux. Son frère avait fait le bon choix en respectant leur opinion à tous. Aucun d’eux n’avait souhaité le voir disparaître des mois durant sans savoir où il se trouvait, pour qui il travaillait et s’il était toujours de ce monde. Eva se mit à rire tout en resserrant son emprise autour du cadre qu’elle tenait toujours contre elle « Je t’en prie, fais-le ! ». Tout fin de compte, évoquer Jacob ainsi avait fait remonter les larmes et Eva trouva refuge dans les bras de l’amie de son grand frère. Elles restèrent ainsi quelques instants, avant de se reculer « Je comprends ce qui lui plaît chez toi » rétorqua-t-elle tout en s’essuyant les joues, et termina son café, avant de rejoindre sa famille qui était encore et toujours dans l’attente d’éléments nouveaux.
Eva ne se fit pas prier pour se joindre à Victoria qui souhaitait préparer le sac de convalescence de son frère. Autant l’une que l’autre avait besoin de sortir d’entre ces murs blancs où l’attente devenait insoutenable. A son arrivée, Eva déposa le cadre sur l’établi de la cuisine pour ne pas l’oublier à son départ, et évoqua les slips de son frère, laissant cette mission-là à la jeune femme. Elle haussa les sourcils devant sa remarque « Comment sais-tu ça ? » et elle fit un moulinet avec son index « Vous deux, vous avez… Tu vois ce que je veux dire » et compléta sa phrase d’un clin d’œil emplit de sous-entendu, puis se mit à sourire « Merci ! Je te revaudrais ça ! ». La garagiste extirpa le sac de sous le lit, constatant que son frère ne changeait jamais ses habitudes « Pourquoi tu aurais été stressée ? », et rassembla un pull et un jean en même temps que l’amie de Jacob, et se mit à rire quand cette dernière lui montra les boxers « Je n’ai pas douté ! » dit-elle en levant les mains en l’air, et se rendit dans la salle de bain pour récupérer son nécessaire de toilettes qu’elle rangea dans une trousse à cet effet, et tendit l’oreille vers Victoria. Son cœur se serra. Oui, il avait intérêt à s’en sortir.
Le sac près de la porte d’entrée, Eva la laissa chercher dans les placards de la cuisine pendant qu’elle retourna dans la chambre, et revint avec un sweat à capuche du lieutenant qu’elle déposa aux côtés de Victoria « C’est pour toi… C’est celui qu’il porte quand il est en repos », et se mit à rire « Il a la même fascination que toi pour le café », et se saisit du thermos d’une main, le cadre sous le bras et le sac de l’autre « On peut retourner à l’hôpital ». Elle prit soin de refermer à clef, et lorsqu’elles arrivèrent près de ses parents, le chirurgien arrivait lui aussi. Il retira son calot et s’avança jusqu’à eux « Vous êtes la famille de Monsieur Reyes ? » « Oui… Est-ce… » mais sa mère n’osa pas prononcer le moindre mot, craignant de l’entendre confirmer qu’il avait péri sur la table d’opération « L’opération s’est parfaitement déroulée, il est tiré d’affaires. Une visite tour à tour, pas plus de cinq minutes. Il va encore dormir plusieurs heures. Vous pourrez revenir le voir à son réveil. Une infirmière vous contactera ». Teresa serra le médecin dans ses bras, le remerciant en espagnol, puis ce fut un câlin général, Eva entrainant Victoria avec eux.
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Charly
Sam 4 Nov - 18:58
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Impossible de rester plus longtemps ainsi à l’hôpital. Elle avait besoin de faire quelque chose, de bouger, se changer les idées. Alors elle avait entrainé Eva avec elle dans le but de faire un sac pour Jacob, quelques effets perso dont il aurait besoin à son réveil. Garder espoir. Impossible de faire autrement. Une fois à l’appartement, Vic s’était mise à rire. « -parce qu’on a partagé la même chambre durant trois semaines au Guatemala et que je l’ai déjà vu sortir de la salle de bain. » réponse logique à cette question qui laissait pourtant apparaitre bien des sous-entendus. Eva précisa d’ailleurs sa pensée. « -et pour te répondre, non je n’ai pas couché avec ton frère. » l’occasion aurai pourtant pu se présenté durant ces trois semaines. Surtout qu’ils avaient passé du temps blottit l’un contre l’autre. « -il n’y a pas ce genre d’attirance ou de sentiment entre lui et moi. » un sourire : « -même si le monde entier semble vouloir croire le contraire. » Non, ils n’avaient pas couché ensemble. « -hé bien parce que vous vous êtes tous mit en tête que j’étais quelqu’un de génial et que je comblais de bonheur Jacob. » un léger haussement d’épaules tout en levant les yeux au plafond. « -enfin… jusqu’à notre engueulade. » même si visiblement la famille de Jacob n’avait pas changé d’avis à son sujet.
Une fois dans la cuisine, elle avait fait du café, du vrai café, afin de pouvoir en servir à tout le monde. Breuvage réconfortant lorsqu’il était buvable. Un regard pour le pull. « -heum… merci… » Vic ne savait pas vraiment si elle avait le droit d’accepter ce cadeau. Ou bien sur c’était déplacé qu’elle ose le porter. Pourtant elle apprécia vraiment le geste d’Eva. « -c’est moi qui lui ait offert celui-ci. » un des meilleur qu’elle vendait dans son ancien emploi. Un hochement de tête. Elle hésita, puis changea de pull avant de suivre Eva. Capuche sur la tête, elle remonta la fermeture et gagna la voiture, direction l’hôpital.
Elles arrivèrent juste à temps pour voir le chirurgien. Une sorte de tension se créa, tout comme une boule au creux du ventre de la jeune femme. Une bonne nouvelle… il fallait une bonne nouvelle. Soulagement générale, joie intense en entendant que Jacob était tiré d’affaire. Elle participa au câlin générale, les yeux pleins de larmes. Il était vivant. Vic laissa la famille passer en premier, serrant Eva dans ses bras comme si elles étaient devenue meilleures amies ou sœurs en l’espace de quelques heures. Elle lui sourit en la laissant prendre son tour dans la chambre. Puis se fut à elle. Elle entra silencieusement dans la chambre blanche, incapable de regarder ailleurs que l’homme étendu sur le lit. Forcement elle pleurait en s’approchant. Elle prit place sur la chaise et lui prit la main. « -tu m’as fait tellement peur putain… et je suis tellement soulagée que tu sois vivant… » elle se mordit les lèvres. « -je devrais peut-être pas être ici… tu n’as peut-être pas envie de me voir… mais moi fallait que je te vois… »
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Sam 4 Nov - 19:26
Eva Reyes
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Eva avait été surprise d’apprendre que l’amie de son frère connaissait le type de sous-vêtements que ce dernier enfilait chaque matin sous ses vêtements. Elle émit l’hypothèse que leur relation avait dépassé le cadre purement amical ces dernières semaines, mais Victoria ne mit pas longtemps à rétablir la vérité « Partagez la même chambre sans qu’il y ait plus… ». Elle acquiesça, presque surprise de cette révélation « Il n’y a jamais eu envie de plus entre vous deux ? » finit-elle par demander, avant que la jolie brune ne précise l’absence totale d’attirance physique dans leur relation. Une amitié, tout simplement. Et cela, malgré les tentatives désespérées de les pousser dans les bras de l’autre à coup de sous-entendus saugrenus, comme le précisa Victoria, ce qui fit baisser légèrement le regard d’Eva qui ne se départi pas pour autant de son sourire satisfait. Elle finit par relever la tête en sa direction « Peut-être parce que vous avez l’air si bien ensemble ». Sinon, ils ne se seraient jamais allés à les imaginer ensemble tous les deux. Lorsque Jacob leur avait présenté Sharon, cette dernière n’avait pas fait l’unanimité, et leur mère avait même espéré que ça ne soit qu’une passade. Finalement, leur mariage avait pratiquement duré dix ans, et elle avait fini par accepter sa belle-fille qui avait eu le cœur brisé par son unique fils. « Parce que c’est ainsi que Jacob t’a présenté en parlant de toi. Enfin, ça s’est surtout vu à son sourire » et ajouta alors que Victoria revint sur cette dispute qui avait peut-être eu raison de leur amitié « Je ne serais pas là si ça avait changé quoi que ce soit ». Ce qui était vrai. Elle ne l’aurait pas convié à l’accompagner jusqu’à l’hôpital, et ne serait pas à ses côtés pour préparer le sac de son frère.
Eva n’aurait pas non plus confié le sweat de Jacob à la jeune femme si elle pensait que leur amitié n’existait plus. Ce n’était pas le lieutenant qui allait dire quoi que ce soit à sa petite sœur de lui avoir prêté le sweat à capuche qu’il affectionnait tant. En ce qui la concernait, ça lui faisait du bien de porter un pull à lui. Ça le gardait près de son cœur. Un coup d’œil au café et se mit à sourire « Tu es donc son dealer » tout en hochant de la tête. Elle l’observa enfiler finalement le vêtement de Jacob, se mettant à sourire avec douceur « Il te va comme un gant ! ». Elles finirent par retourner auprès de ses parents et de sa sœur ainée. Au moment d’arriver à leur hauteur, le chirurgien en fit de même de son côté, venant leur annoncer que Jacob avait survécu à l’opération et qu’il était tiré d’affaires. Ce fut un moment de joie qu’ils partagèrent tous ensemble, puis ce fut le tour des visites. Ses parents entrèrent dans la chambre en premier, et puis ce fut au tour de Teresa, et enfin le sien après s’être blottie dans les bras de la jeune femme. Son cœur se serra en apercevant son grand frère si blanc, si fragile au milieu des machines qui indiquaient qu’il était toujours de ce monde. Elle vint poser sa tête contre sa poitrine, souriant en écoutant son cœur alors que des larmes de soulagement glissèrent sur ses joues. Elle se redressa, et lui donna une claque sur l’épaule « Espèce d’abruti ! Tu nous as fait la peur de notre vie ! Tu vas voir quand tu seras réveillé ! », puis ajouta après un regard pour la porte de sa chambre « Victoria est venue te rendre visite aussi. Je crois que tu lui manques. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais elle t’aime bien, alors soit gentille avec elle et présente lui tes excuses parce que je suis certaine que tu as fait des conneries toi aussi ! ». Elle fit quelques pas en direction de la sortie, et revint vers lui, déposant un baiser sur son front « Dépêche-toi de te réveiller ! », et finit par quitter la chambre, laissant la place à Victoria.
La garagiste encouragea ses parents à rentrer chez eux, et sa sœur ainée à rentrer dormir auprès de son époux qui ne tarderait pas à rentrer du travail, lui aussi. Elle prit place sur la chaise, et comme durant les jours qui suivirent, Eva veilla sur son grand frère, jusqu’à son réveil.