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LE TEMPS D'UN RP

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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 12 Sep - 19:41

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Ce petit geste qu’était de tendre sa carte de visite avec son numéro de téléphone, c’était devenu commun pour la plupart des flics sur le terrain. Ils le faisaient constamment, dans l’attente de recevoir un appel avec des informations pertinentes afin de poursuivre leur enquête. Pourtant, en entendant le remerciement de la jeune femme, Jacob sut que ça signifiait beaucoup en cet instant pour elle. C’était une petite lueur au bout du tunnel. Quelqu’un allait s’occuper de la disparition de son petit-ami. Peu importe son passé de criminel, des gens comme Victoria l’aimaient et voulaient le voir revenir au plus vite, et sain et sauf de préférence. Il allait donc faire en sorte de ramener cet homme chez lui, auprès de ses proches. Le lieutenant Reyes parvint également à convaincre Mia de lui prêter main forte sur son enquête après une négociation difficile qui lui valut des places de premier choix pour le match des Miami Heat contre les Knicks de New York, ainsi que sa présence audit match. Tous les deux étaient des amoureux de ce sport et s’y rendaient régulièrement ensemble, au grand damne de sa femme à qui il prétextait travailler tard pour éviter davantage de suspicions sur sa fidélité. Ils avaient donc travailler sur le dossier de Robert Andrea les jours qui suivirent. Ils s’étaient rendus dans les bas quartier de Miami afin d’aller à la rencontre de ses anciens amis, des gens qui avaient été au pénitencier à la même période et qui en étaient sortis il y a peu de temps. Tout le monde gardait le silence. Personne n’osait parler. Ils ne souhaitaient pas finir dans le caniveau, une balle dans le thorax, parce qu’ils avaient parlé avec les flics.

Toutefois, Jacob s’y était rendu à nouveau durant la semaine, à la nuit tombée et vêtu autrement qu’en costume, et avait réitérer ses tentatives. Apparemment, Robert cherchait à se faire de l’argent facile depuis quelques temps. Personne ne se précipitait pour embaucher un ancien taulard, alors le travail qu’offrait la rue, c’était toujours ça à prendre. Reyes nota cela dans un coin de son bloc-notes, puis il y eut ce meurtre de prostituée sur lequel il avait été mis avec Mia, délaissant ainsi le dossier de Roberto. Au vu des premiers éléments de l’enquête, c’était une passe qui avait mal tourné. Le client l’avait frappé à maintes reprises, violé et l’avait jeté de sa voiture en route, comme si elle n’était qu’un vulgaire sac poubelle. C’était face à ce genre d’affaires que Jacob perdait foi en l’humanité. Le dossier ouvert sur son bureau, face aux différentes photographies du corps, le trentenaire passa ses mains dans ses cheveux tout en poussant un soupir trahissant sa fatigue et sa lassitude à l’égard de son travail. Une main vint se poser sur son épaule « Allez viens, on va boire une bière et je te ramène chez toi » « Bonne idée » et s’était levé en refermant le dossier, avait saisit sa veste de costume et avait suivit Mia jusqu’au bar où ils avaient leurs habitudes. Une première bière en parlant de l’affaire, une seconde en évoquant celle de la disparition de Roberto, une troisième en discutant de son mariage à la dérive, une quatrième en dansant collé-serré avec sa coéquipière, une cinquième avant qu’ils ne quittent le bar, bras dessus, bras dessous, en riant d’ivresse « Faut vraiment que je rentre. Sharon va me tuer quand elle va me voir rentrer dans cet état et c’est de ta faute à toi ! » répliqua-t-il en la désignant du doigt « La ferme, tu es con quand t’es bourré » et se mit à rire en tant d’appeler un taxi de la main titubant « Montre-leur tes seins, ils finiront bien par s’arrêter ! » répliqua Jacob qui délaissa Mia pour prendre appui contre un poteau à un ou deux mètres d’elle « Tu crois ? » et leva son t-shirt avant de rire alors qu’un taxi s’arrêta à leur hauteur. Ils prirent place dans l’habitacle et elle donna son adresse « Non, non, c’est chez toi ça » « J’assiste une personne en danger, tu as dis que ta femme te tuerait si tu rentrais dans cet état-là » « Si je ne rentre pas, ça va être pire » et s’avança sur le rebord de la banquette arrière « Ramenez-moi au… J’habite où déjà ? » et se mit à rire tout en laissant choir sur le siège arrière.

Jacob avait finit par rentrer jusqu’à son appartement et avait passé la nuit dans le canapé. Sa femme n’avait pas pris la peine d’engager la moindre dispute. Il serait assez puni comme cela au petit matin, et ça ne manqua pas. Un café serré dans une main, lunette de soleil dans l’autre, Jacob avançait lentement jusqu’à son bureau, grimaçant face au brouhaha ambiant et quotidien du lieu. Un geste de la main à l’attention de Mia qui était avachie sur son propre bureau, une aspirine pétillant dans le verre d’eau face à elle « On a fait la fête hier ? » « Moins fort Jerry » répliqua-t-il tout en déposant ses lunettes à côté de son ordinateur. Il termina son gobelet et s’éloigna en salle de pause pour chercher de quoi le faire tenir toute la journée. À son retour, il marqua un arrêt en apercevait Victoria assise à son bureau. Elle n’aurait pas pu plus mal tomber. Un soupir et prit place face à elle « Bonjour Madame… » et chercha dans son esprit « Cruz… Ruiz » et avala une gorgée de sa tasse « Euh… Quelque chose… Oui. Apparemment votre petit-ami a replongé dans ses travers. Il tentait de se faire de l’argent facilement. Je n’en sais pas plus. On a eu un meurtre qui nous ait tombé dessus avant-hier et… On n’a pas l’effectif nécessaire ». Il se frotta les yeux, priant pour que sa gueule de bois se dissipe au plus vite et ajouta « Vous a-t-il contacté entre temps ? Des amis à lui ? ».


Charly
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Mer 13 Sep - 17:21

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Elle n’avait pas osé appeler. Mais le temps passait et son angoisse était toujours présente. Toujours aucune nouvelle de Roberto. Pas un signe de vie. Victoria avait besoin de savoir si le lieutenant Reyes avait du nouveau. Même si elle s’imaginait qu’il aurait fait l’effort de téléphoner si jamais. Enfin… elle n’avait pas laissé de coordonnées de son côté. C’était peut-être pour cela qu’il n’avait rien dit. Alors après avoir déposé le petit Oscar à l’école, en ayant une petite heure devant elle, Vic s’était rendue au commissariat. Elle espérait qu’il était présent. On lui avait indiqué que oui, et on avait fini par l’inviter à l’attendre à son bureau. Elle avait refusé le café, et avait de nouveau patienté. Lorsqu’il se pointa enfin, elle fit un mouvement pour se lever, mais vu qu’il prenait place dans son fauteuil, elle en fit de même. « -bonjour je… » à nouveau elle s’arrêta dans son élan. D’accord… il avait déjà du mal à se souvenir de son nom de famille… Cela annonça la couleur. Elle fut déçue. Et puis finit par se dire que c’était logique après tout. Alors elle prit la parole pour s’excuser et lui demander s’il avait avancé tout simplement.

Elle eut la sensation qu’il n’était pas dans le même état que l’autre jour. Lorsqu’il prit la parole, elle sentit clairement les vapeurs d’alcool de son haleine. Nouvelle déception. Vic baissa le visage. Retombé dans ses travers. « -comment vous le savez ? » sa question claqua dans l’air, alors qu’elle dévisagea d’un regard sombre le lieutenant de police. Elle n’avait pas envie de croire à cette version des faits. Un léger rire sarcastique en reculant dans le siège. Pas les effectifs. Elle avait clairement comprit que son petit ami n’était pas la priorité. Et ne le serait jamais. « -si j’avais eu des nouvelles je ne serais pas ici. » répondit la jeune femme d’un ton sec. Visiblement le lieutenant avait le temps pour faire la fête. Mais pas assez pour chercher Roberto. Ce constat faisait naitre une certaine forme de colère chez la belle brune. Perte de temps à nouveau. Elle se leva tout en disant : « -je vous laisse décuver. Bonne journée. » avant de chercher à quitter les bureaux. Mais elle se tourna vers Reyes et lui dit haut et fort : « -Si Roberto avait été blanc et plein de fric, s’il avait une famille aisée, vous seriez déjà dix sur le dossier. » elle le regarda de la tête aux pieds avec dédain. « -comment voulez vous que les gens de ce pays fassent confiance à la police. » puis elle la planta là, quittant les bureaux et le commissariat par la même occasion. A quoi bon rester ?! Jusqu’à présent, elle était restée sage, elle avait voulu croire que cet homme allait l’aider. Mais puisque ce n’était pas le cas, elle allait se débrouiller sans l’aide des flics.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 13 Sep - 18:35

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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La douleur lui vrillait les tempes depuis qu’il avait ouvert les yeux le matin même, et peu importe les litres de café ingurgité ces dernières heures, il ressentait encore les effluves de l’alcool remonter le long de son œsophage. Malgré sa gueule de bois pour le moins accablante, Jacob s’était décidé à venir au travail aujourd’hui. À son arrivé, il constata que Mia n’avait pas plus fière allure, la tête enfouie dans la capuche de son sweat à capuche, lunettes de soleil sur le nez, à fixer durant de longue minutes sa tasse de café plus tiède que chaude. Il avait espéré que la journée serait paisible, mais c’était sans compter la visite impromptue de Victoria Ruiz qui continuait de se faire du sang d’encre pour son petit-ami qui avait disparu de la circulation durant presque deux semaines maintenant. Il la salua et prit place face à elle, évoquant le fait que ses recherches avaient abouties au fait que le dénommé Roberto ne s’était pas racheté une conduite depuis sa sortie de prison et avait cherché à se faire de l’argent facile. Une version qui interpella la jeune femme et qui fit grimacer Jacob. Le moindre bruit était une torture pour son esprit « J’ai enquêté. Je suis de la police. J’enquête » rétorqua-t-il comme si c’était une évidence. Ce qui était le cas concrètement. Maintenant qu’il lui avait exposé les informations en sa possession, il était intrigué de connaître les raisons de sa présence ici. Un froncement de sourcils face au ton sec qu’elle employa avec lui « Je suis flic, pas médium ! » rétorqua-t-il avec le même aplomb. Jacob n’était pas particulièrement dans les dispositions idéales pour qu’on le malmène de la sorte.

Néanmoins, il ne mit pas bien longtemps à comprendre le comportement pour le moins fulminant de la jeune femme. Elle avait sentit son haleine chargée. Pas besoin d’être un lieutenant de police pour savoir qu’il décuvait encore de la veille au soir, mais dans la bouche de Victoria, cela sonnait comme un reproche « Merci » répliqua-t-il toutefois poliment, se saisissant de sa tasse d’une main pour en prendre une gorgée et du dossier de la prostituée de l’autre afin de poursuivre l’enquête. Il sursauta presque en entendant la voix de Victoria résonner dans le commissariat. Jacob n’avait jamais apprécié qu’on lui sorte la carte du racisme et de la discrimination pour justifier le fait que la police ne passait pas ses jours et ses nuits sur leur enquête. Comme si Roberto était le seul disparu de Miami. Il posa sa tasse avec colère sur son bureau, et se leva avec cette même hâte que la fois précédente, la poursuivant jusque dans la rue « Eh ! Attendez une seconde ! » et arriva à sa hauteur « Mi nombre es Jacob Rafael Reyes, ¿y me estás hablando de racismo? (Je m’appelle Jacob Rafael Reyes, et vous me parlez de racisme) » et renchérit dans la langue de Shakespeare « Ne venez pas me parler de discrimination à moi, alors que je suis un flic originaire du Guatemala, à Miami ! ». Ses mains à hauteur de ceinture, posées sur ses hanches, il ajouta « J’ai bossé même la nuit pour le retrouver, mais il n’est pas le seul à avoir disparu dans cette ville. Je fais mon travail et j’essaie de le faire bien ». Il tourna les talons en direction du commissariat, puis se tourna de nouveau vers Victoria, maintenant son ton calme pour ne pas envenimer davantage la situation « Oh ! Et ce que je fais de ma vie privée ne vous concerne pas. Je suis à mon poste à l’heure et je fais mon travail. C’est tout ce qui importe », et poursuivit sa route jusqu’à la brigade.



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Mer 13 Sep - 20:59

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Il avait enquêté. Super ! Pas assez selon Victoria qui aurait voulu plus ! Elle avait besoin d’être rassurée, de quelque chose à quoi s’accrocher. Au lieu de ça, il lui balançait comme une évidence que son petit ami avait reprit ses anciennes habitudes. Elle ne voulait pas y croire. Elle repoussait cette idée qui lui faisait peur autant qu’elle la mettait en colère. Parce que Roberto avait changé, parce qu’il avait comprit la leçon et avait payé pour ses erreurs. Et pourtant… pourtant une partie d’elle-même savait que Rayes avait sans doute raison. Le mariage, l’argent qu’ils n’avaient pas pour faire une immense fête… Roberto avait toujours des contacts, c’était presque trop facile de replonger. Vic voulait se persuader que c’était faux, que c’était des idées toutes faites et trop faciles. Ex détenu, égale retour aux habitudes. Elle ne voulait pas se faire une raison.

Une furieuse envie de lui dire qu’elle se faire foutre… Mais elle ne perdait pas de vu qu’elle se trouvait dans un poulailler. Ici c’était le repaire des flics et ils lui sauteraient tous à la gorge pour outrage à agent ou un truc comme ça, si jamais elle osait laisser passer ses mots. Elle décida de partir, non sans lui faire comprendre qu’il puait l’alcool et qu’elle trouvait cela déplacé. Puis elle lui donna tout de même le fond de sa pensée. Si les conditions avaient été différentes, ils auraient déjà tout mis en œuvre pour retrouver Roberto. Sauf que là, c’était la justice à deux vitesses. Pauvre, mauvaise vie… ils n’en avaient rien à foutre. Vic mit les vols et sortie du commissariat au plus vite.

« -quoi ?! Qu’est-ce que vous voulez ? Jouer les gentils flics maintenant que vos collègues ne sont plus là pour regarder ?! » elle était en colère. Contre Reyes, contre le système, contre la terre entière. Et bien entendu contre Roberto. Si Reyes disait vrai, son silence prouvait sans doute qu’il s’était fait descendre et qu’elle ne reverrait jamais celui qu’elle aimait. Tout ça pour quoi ? Pour une envie de faire un grand mariage ? De se simplifier la vie ? « - eres un policia ! » (vous êtes un flic) lui cria Vic en retour en le pointant du doigt. Comme si cela pouvait tout expliquer. « -il n’y a pas que la couleur de la peau ou le pays d’origine dans la discrimination ! » rah mais pourquoi est-ce qu’elle lui répondait ?! « -hé ba c’est pas assez ! » avait elle répliqué avec rage. Elle savait qu’il n’y était pour rien, mais la colère était là, et lui aussi. Alors c’était sur lui qu’elle se passait les nerfs. A nouveau cette furieuse envie de lui dire d’aller se faire foutre. Mais elle ne répondit rien et tira en ligne droite pour rejoindre sa voiture, serrant les dents et les poings. Une fois dans l’habitacle, elle l’insulta de tous les noms dans sa langue natale, avant de se mettre à pleurer de rage.

Trois jours plus tard, Vic avait fait sa propre enquête. Elle était passée voir des amis de Roberto, questionnant, leur faisant part de son inquiétude à son sujet. Paolo lui répondit que Roberto l’aimait à en crever, qu’il voulait son bonheur, lui donner une vie de reine. « -j’en ai rien à foutre d’avoir une vie de reine, je veux qu’il revienne sain et sauf ! » avait elle répliqué. Elle avait posé de nouvelles questions, avait obtenu un nom. Alors deux jours plus tard, elle s’était pointée pour voir le type en question. Elle connaissait sa réputation. Elle était allée droit au but. Lui avait collé son poing dans la figure, ce qui l’avait fait rire malgré la grimace et sa main sur sa mâchoire. Elle avait recommencé et ça avait dégénéré. Les flics avaient été prévenue. Tout le monde s’était tiré rapidement, sauf elle. Titubant, elle avait bien du mal à retrouver ses esprits des coups qu’elle avait pris.
 
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Manhattan Redlish
Jeu 14 Sep - 18:11

Jacob Reyes
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Jacob n’était pas dans les meilleures dispositions qui soient pour recevoir la jeune femme, pour autant, il avait tenté de répondre à ses questions. Il comprit bien vite que les réponses apportées ne furent pas à la hauteur des espoirs de Victoria, mais c’était tout ce qu’il avait pour le moment. Elle allait devoir s’en contenter. Mais contre toute attente, elle n’en fit rien et soigna sa sortie en les accusant tous de favoriser l’homme blanc à la situation aisée plutôt que le latino des bas quartiers. Jacob n’allait pas la contredire au nom de chacun des flics présents dans la brigade, mais en ce qui le concernait, c’était nullement le cas. Donc, malgré la migraine qui lui vrillait les tempes depuis son réveil, il se hâta jusqu’à la sortie pour l’interpeller et rétablir la vérité. « Eh ! C’est vous qui m’avez agressé si mes souvenirs sont bons. Je n’ai pas joué le méchant flic avec vous. Je me suis occupé de votre affaire avec les temps et les moyens octroyés ! ». Pour lui prouver sa bonne foi, et qu’il n’appartenait pas au système qu’elle avait décrit, le lieutenant Reyes lui rappela à son bon souvenir que son nom trahissait ses origines « ¡Y hago mi trabajo! (et je fais mon travail !) », même si la manière dont il procédait n’était pas au goût de cette dernière. Victoria trouva pertinent de lui rappeler que la discrimination ne se limitait pas uniquement à la couleur de peau ou les origines. Il la fixa quelques secondes avant de répliquer « Peu importe ce que je pourrais vous dire pour vous contredire, vous trouverez toujours une faille » et serra la mâchoire aux derniers mots de cette dernière. Quelques pas et Jacob en profita pour rappeler également qu’il était libre de mener sa vie privée comme bon il l’entendait, puis retourna au commissariat.

« Tu es sur le dossier du disparu ? » avait finit par demander Mia en posant ses fesses contre le bureau de son coéquipier alors qu’il était vingt heures passé. Il poussa un soupir en prenant appui contre le dossier de son siège « Oui… Cette affaire tourne en rond » « Il est peut-être actuellement sur une plage au Mexique à siroter des mojitos ». Jacob réprima un petit rire et s’avança de nouveau sur le devant de son siège « Sa petite-amie ne semble pas croire à cette version-là » « Ta femme croit bien qu’on s’envoie en l’air au boulot. Elles n’ont pas toujours raisons, tu sais ». Il releva son regard sur sa coéquipière, et se mit à esquisser un petit sourire « En effet » « Je vais rentrer. Ne tarde pas trop » répliqua-t-elle en posant sa main sur son épaule, la retirant dans une caresse avant de s’éloigner sous le regard de Jacob qui l’imita qu’au bout de deux heures. Les jours qui suivirent se ressemblèrent plus ou moins, vacillant entre la disparition de Roberto Andrea et le meurtre de Vanille, la prostituée. Une enquête avançait mieux que l’autre, et ce n’était pas celle qui apporterait des réponses à Victoria Ruiz.

Jacob avait été appelé à se rendre à Midtown Miami, dans le nord de la ville de Floride. Les officiers intervenant sur place lui avait fait part de la présence de Victoria sur les lieux, et qu’au vu de son état physique, cela avait sûrement un rapport avec son enquête en cours. Il s’était donc rendu sur place en solitaire, laissant à Mia le soin de poursuivre l’enquête sur Vanille. Ils n’étaient plus très loin du dénouement. Il gara sa voiture aux abords de la route et reconnu aussitôt le visage de la latine. Son agresseur n’avait pas étouffé ses coups. Il se rapprocha de cette dernière, réellement soucieux de son état « Bonsoir… », puis se pencha en remarquant qu'elle était menottée « Ils vous ont sortis tout l'attirail », et posa ses doigts sur son menton pour vérifier ses plaies « Il ne vous a pas raté », et retira sa main, avant de demander « Vous avez un nom ? ». Un regard pour les officiers sur place, les saluant d’un geste discret, et désigna sa voiture tout en lui retirant ses menottes « Allez venez, je vous ramène » et précisa au plus gradé présent « Effacez son nom du rapport » « Mais lieutenant… » « S’il vous plaît ». Il vit le regard de l’officier jongler entre lui et la jeune femme, puis finit par acquiescer. Jacob rejoignit Victoria, l’invitant à monter dans la voiture et effectua un détour à l’hôpital « Vous pouvez venir, ou alors vous patientez quelques minutes que je revienne », et il irait chercher le matériel nécessaire pour lui prodiguer les premiers soins. Avec les années, il doutait avoir perdu la main.



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Jeu 14 Sep - 19:16

Victoria Ruiz
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Victoria avait beau garder son calme et se montrer sage sans la plus part des cas, essayant de prouver au monde entier qu'elle était une femme mature et fiable, parfois elle se laissait emportée par le sang chaud qui coulait dans ses veines. Comme ce soir, alors qu'elle était face à ces hommes. C’était débile, irréfléchi, impulsif. Ça aurait pu tourner plus mal. Elle s’était seulement fait tabasser. Elle avait lancé les hostilités la première. Et elle avait été incapable de prendre ses jambes à son cou pour se tirer avant l’arrivée des flics. On l’avait plaqué contre le sol sans ménagement, tordu un bras dans le dos, passer les menottes. Le visage baissé, son nez gouttant du sang sur le trottoir, elle vit apparaître deux chaussures devant elle. Elle reconnu la voix, mais ne leva pas le visage pour autant. Manquait plus que ça. Manquait plus que lui. Reyes allait se faire un plaisir de l’embarquer et lui faire la morale. Peut être même lui gacher la vie. Lorsqu’il posa ses doigts sous son menton, elle le fusilla d’un regard plein de défis. Pourtant, elle avait mal partout. Mais elle était latino, et avait un peu trop de fierté. « -non. » avait elle répondu en détournant le visage pour qu’il ne la touche plus.

Vic grimaça en se levant, ferma les yeux quelques secondes pour faire passer un vertige avant de s’avancer. Mais elle avait seulement fait deux. Chez elle ? Il la ramenait où ? Dans sa propre voiture ? Son regard sombre passa de Reyes aux autres flics. Pas nom dans le rapport ? Il voulait quoi ? La faire disparaître ? Elle eut un léger moment de panique. Elle ne connaissait rien de lui et les flics étaient parfois les pires démons du monde. Mais elle n’avait pas vraiment le choix que de le suivre. Elle tenait à peine debout. Il lui avait peut être retiré les menottes mais il restait un flic. Elle l’avait d’ailleurs dévisager quelques secondes quand il l’avait libéré. Puis elle s’était passée la manche de son pull sous le nez parce que ça n’arrêtait pas de couler.

Elle était montée dans la voiture, sans rien dire. Elle n’était pas certaine de pouvoir lui faire confiance. Alors lui dire merci… encore une fois il y avait une question de fierté. « -j’ai besoin de rien. Seulement d’aller m’allonger. » avait elle répondu lorsqu’il parla de l’hôpital. Elle n’avait pas envie d’être vu avec lui. Ça avait sûrement déjà été le cas quand elle était montée dans sa voiture. Elle ouvrit la portière et traça sa route pour lui fausser compagnie. Chaque respiration était douloureuse. Elle avait la tête qui tournait. Mais elle n’irait pas à l’hôpital et ne le laisserait pas la soigner. Il était flic ! Pas urgentiste.

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Manhattan Redlish
Jeu 14 Sep - 19:40

Jacob Reyes
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Victoria Ruiz était sur les lieux d’une altercation entre plusieurs résidents du quartier, sûrement au passé chargé. C’étaient les informations que lui communiqua l’officier Messer après avoir constaté que la jeune femme était liée à une affaire de disparition. Pas besoin d’être un fin limier pour envisager plusieurs possibilités en lien avec le dossier en cours. Jacob se rendit donc sur les lieux et à peine garé sur les abords du trottoir qu’il aperçut la jeune femme menottée. Ce ne fut qu’en se rapprochant de cette dernière qu’il constata le visage tuméfié de cette dernière et le sang coulant de ses narines. L’altercation avait été violente au vu de ses premières constatations. Il posa ses doigts sur son menton pour lui faire lever les yeux en sa direction et ainsi apercevoir chacune de ses blessures. Le temps n’avait semblablement pas fait son effet sur la colère qu’éprouvait Victoria à son encontre, et relâcha son emprise à sa demande silencieuse. Pas de nom. Il sourit. Elle mentait sûrement, mais si elle ne voulait rien dire, qu’il en soit ainsi. Tôt ou tard, elle comprendrait qu’il n’était pas l’ennemi. En attendant, il décida de la ramener jusqu’à chez elle et exigea, poliment, de la part de l’officier en charge de l’intervention de ne pas mentionner Victoria. Si elle s’inquiétait que les flics de cette brigade ne s’occupe de la disparition de Roberto, elle serait surprise de voir à quel point certains étaient frappés d’une facilité déconcertante de classer une affaire sans suite lorsque l’entourage devenait un peu trop embrassant. Il ne voulait pas de cela pour le disparu et sa fiancée.

Les menottes retirées des poignets de la latino, il l’invita à monter dans sa voiture et conduisit jusqu’à l’hôpital. Un regard pour cette dernière « Si, vous avez besoin de soin » et finit par garer le véhicule sur le parking, à quelques mètres de l’hôpital. Lorsque la porte passager s’ouvrit soudainement, et que la jeune femme en sortit brusquement, prenant ses jambes à son cou, Jacob frappa le volant en jurant et l’imita. Il ne fallut que quelques mètres pour parvenir à l’intercepter, chutant au sol avec cette dernière. Jacob prit place au-dessus de cette dernière, à califourchon, ses main serrant fermement ses poignets « Vous… M’emmerdez… Ruiz ! » rétorqua-t-il essoufflé, et finit par se redresser, la menottant de nouveau « Vous auriez dû passer la nuit en cellule si je n’étais pas intervenu » et la ramena jusqu’à la voiture. Il retira l’un des bracelets, attachant la jeune femme à l’intérieur du véhicule, et posa sa main sur la portière ouverte « Si votre nom avait été mentionné dans le rapport, vous auriez pu dire au revoir à l’enquête sur votre mec. Maintenant, vous restez ici et vous la fermez ! » et claqua la porte avec colère, puis lui lança un regard noir à travers le pare-brise alors qu’il contournait le véhicule. A petites foulées, il se rendit jusqu’à l’hôpital et fit demander le docteur McDonough.

« Jacob ! » rétorqua-t-elle tout sourire, arrivant à hauteur du lieutenant de police qu’elle serra chaleureusement dans ses bras « Ça fait quoi ? Trois ou quatre ans maintenant ! Qu’est-ce que tu deviens ? Toujours chez les poulets ? » répliqua-t-elle en lui donnant une tape dans l’épaule, avant de les poser à hauteur de hanches « Toujours, oui. Enfin dernièrement, j’hésite sincèrement à revenir reprendre du service, mais… » et regarda les portes coulissantes derrière lui « Je n’ai pas vraiment le temps de papoter. On m’attends. Pour tout te dire, j’aurais besoin d’un service… » et afficha une légère grimace. Après une conversation de quelques minutes sur les risques qu’il lui faisait encourir, la trentenaire lui apporta du matériel médical, en exigeant de sa part une discrétion extrême, et Jacob revint jusqu’à la voiture, toujours en petites foulées. Il mit le tout sur la banquette arrière, et prit place derrière le volant « Vous allez me donner votre adresse maintenant ? ».


Charly
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Charly
Ven 15 Sep - 17:36

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Vic n’avait pas la moindre envie de le suivre. Parce qu’elle ne connaissait rien de lui. Flic ou non, il restait un inconnu. Un inconnu qui avait fait disparaitre toutes traces de sa présence sur les lieux. Alors pourquoi ne pas la faire disparaitre tout court ? Après tout, il en avait le pouvoir. Mais Reyes ne semblait pas avoir les mêmes idées morbides en tête. Il annonça que c’était à l’hôpital qu’il l’emmenait. Sauf qu’elle n’avait aucune envie d’y aller. Hors de question. Une fois chez elle, elle prendrait le temps de passer sous la douche, froide, histoire qu’il n’y ait pas trop de marque. Ensuite, elle mettrait des strips sur sa joue et son arcade. Deux cotons dans le nez et tout irait bien. Puis elle irait dormir ! De quoi il se mêlait d’abord ? La décision de la jeune femme fut prise avant même qu’il ait garé la voiture. Portière, course, salut !

Mais elle avait mal. Vraiment mal ! Chaque respiration était une torture. Sans compter qu’elle devait vraiment se concentrer pour éviter l’espèce de vertige qui l’avait saisit en se levant bien trop rapidement. Un cri de douleur passa ses lèvres et lui déchira la gorge lorsque Reyes la rattrapa. « -vous me faites mal putain ! » jura la jeune femme en serrant les dents, une grimace déformant les traits de son visage. « -et pourquoi vous êtes intervenu alors si je vous emmerde tant que ça ? » lança-t-elle par provocation, le regard sombre, grimaçant de nouveau en se mettant sur ses pieds. Vic ferma les yeux. C’était vraiment pas le moment pour tourner de l’œil. Il avait menotté les bras en avant. C’était déjà ça, elle pouvait maintenant sa cage thoracique douloureuse. « -vous êtes sérieux là ? » lui lança la jeune femme alors qu’il venait d’accrocher une menotte à la voiture. Encore cette envie de lui dire d’aller se faire voir. Il n’y avait pas d’enquête. Elle n’était pas débile. Personne ne se bougeait le cul pour retrouver son homme. Et ça serait toujours le cas.

Un regard mauvais lorsqu’il ferma la portière. Même pas un peu d’air. Pire qu’un chien. Sympa. Vic ragea dans la voiture. Mais elle posa rapidement sa tête contre le dossier. Putain qu’est ce qu’elle avait mal. Elle avait seulement envie de rejoindre son lit. Pourquoi est ce qu’il la faisait chier ?! La jeune femme sursauta lorsque la portière s’ouvrit sur Reyes. Elle grimaça à nouveau. Elle s’était endormie ? Sans rechigner cette fois-ci, elle lui donna son adresse. Seulement rentrer chez elle, s’allonger, et dormir. Elle se concentra au mieux pour ne pas se laisser à nouveau glisser dans la fatigue. Elle se força à prendre de grosses respiration, afin d’avoir mal à chaque fois, pour la tenir éveillé.

Le trajet lui paru tellement long… mais enfin elle dit : « -garez-vous là. » ils n’étaient pas tout à fait chez elle. Mais de la fenêtre de sa cuisine, il verrait sa voiture. Elle ne voulait pas quelqu’un vois la voiture d’un inconnu chez elle. Parce qu’ici c’était chez elle mais aussi chez Roberto. Et les gens parlaient vite. Très vite. « -vous pouvez me détacher avant de… » elle n’avait pas envie non plus qu’on la vois avec des menottes. Un soupire. Une grimace. Il pouvait pas se bouger un peu ?


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 15 Sep - 18:10

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Jacob avait la sensation que la jeune femme n’avait aucune confiance en sa personne. Comme si c’était lui la menace et pas l’homme qui l’avait sauvagement frappé. Son discernement semblait être quelque peu biaisé, et si tel était le cas, il comprenait mieux les raisons qui l’avait poussé à choisir un ancien détenu pour compagnon de vie. Enfin, jusqu’alors, ce n’était pas son problème, mais ça le devint au moment où elle se rua hors de la voiture, l’obligeant à courir sur plusieurs mètres derrière elle. Jacob la neutralisa en se jetant sur elle, la plaquant ainsi à même le sol qu’ils venaient de fouler à grandes enjambées l’un et l’autre. Il relâcha légèrement sa prise en l’entendant hurler de douleur sous son poids « Vous n’auriez pas eu mal si vous étiez restée sagement dans la voiture ! » rétorqua-t-il avec aplomb, et se redressa tout en lui signalant qu’elle l’emmerdait au plus haut point « Je vous en pose des questions moi ?! » et glissa les menottes autour de ses poignets. Il était hors de question que cette dernière ne le fasse courir une fois encore de la sorte. Le trentenaire la ramena jusqu’à sa berline, vestige de son ancienne vie de chirurgien, et la menotta à la poignée de sécurité, s’assurant ainsi qu’elle ne s’enfuirait pas durant son absence. Il ne répondit pas à sa question, lui lançant seulement un regard noir alors qu’il contournait le véhicule pour se rendre à l’hôpital. Il n’en ressortit qu’au bout d’une heure, les bras quelque peu chargé de matériel médical qu’il rangea à l’arrière, puis prit place côté conducteur. À sa grande surprise, Victoria se résigna à lui donner son adresse et dans un silence de plomb, le lieutenant conduisit jusqu’à ce qu’elle ne lui demande de se garer. « Vous n’allez pas vous enfuir à nouveau ? » et se pencha, glissant la petite clef dans la serrure et défit ainsi ses liens. Il rangea la paire de menotte à sa ceinture et quitta la voiture, prenant soin de récupérer le matériel médical que lui avait confié son amie.

Silencieux, Jacob suivit la jeune femme jusqu’à chez elle. Il fit quelques pas dans l’appartement, observant les lieux, et reporta par la suite son attention sur Victoria « Déshabillez-vous » alors qu’il posa les sacs sur le canapé à proximité. Il retira sa veste de costume, retroussa ses manches avant de préciser « Je ne vais pas vous agresser » et se reconcentra sur ses gestes « J’étais chirurgien avant de devenir flic » répliqua-t-il en relevant son regard sur elle « Je ne suis pas une menace, vous savez » et lui adressa un sourire bienveillant. « Je fais comme chez moi » et se dirigea jusqu’à la cuisine, prenant soin de se laver les mains avec une minutie de chirurgien, et revint ensuite à hauteur de Victoria « Deux options s’offrent à vous : Soit vous me faites confiance, soit je pars, mais vous risquez de devoir appeler les urgences dans la nuit. Je ne suis pas un flic ripoux, je ne vais pas vous violer, vous séquestrer, ou je ne sais quoi d’autres. Appelez l’ordre des médecins si vous voulez être sûre, mais actuellement, je suis sûrement le seul type qui ne vous veut pas de mal ». Maintenant, Victoria avait son libre arbitre. Elle était en droit de le dégager de son appartement.



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Ven 15 Sep - 18:43

Victoria Ruiz
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« -qu’est ce que ça peut vous foutre que je rendre chez moi sérieux ? » râla Victoria alors qu’elle peinait à se redresser. Si c’était pour s’amuser ou la plaquer au sol comme une merde, pourquoi ne l’avait il pas laisser passer la nuit en cabane ? Elle ne comprenait pas ce type. C’était quoi son problème ? Elle était venue lui demander de l’aide pour Roberto, pas de devenir sa nounou ! Menotté dans la voiture, elle avait finit par s’endormir. Puis elle lutta pour garder les yeux ouverts. « -je suis devant chez moi, vous voulez que j’aille où ? » répondit Vic en le prenant clairement pour un con. « -si je pouvais éviter que la caméra de surveillance qui me sert de voisine me vois menottée, ça m’arrangerait. Elle va déjà surement me faire chier parce qu’un homme est rentré chez moi et que vous n’êtes pas Roberto. » un regard. « -faites-vous discret. » il manquait un s’il vous plait. Elle le savait. Elle s’en foutait. S’il était là, c’était parce qu’il voulait être ici. Elle ne l’avait pas invité. Vic pencha la tête sur le côté pour qu’il défasse les menottes, n’ayant pas envie de se retrouver nez à nez avec.

Une fois en dehors de la voiture, elle ne l’attendit pas. Elle remonta l’allée, et passa par l’arrière. Petite maison de quartier pauvre. C’était déjà mieux que rien. Pas bien grand. Pas bien isolée ni chauffée. Mais c’était chez elle. Elle ouvrit la porte, et ne la ferma pas pour qu’il rentre. Pas la peine qu’il tape un scandale là dehors, parce qu’elle l’envoyait se faire voir. La maison était propre et rangée. Vic avait besoin de ça. Comme si c’était la seule chose qu’elle pouvait contrôler dans sa vie. Une main sur la montant de la porte du salon, elle s’immobilisa. « -pardon ? » demanda la jeune femme. Elle n’avait plus peur de lui. L’angoisse était tombée de ce côté-là. C’était seulement sa manière de demander qui était étrange. « -vous lui dites ça aussi à votre femme ? » un mouvement de tête vers l’alliance qu’il portait. Puis un regard sombre. « -je sais. » elle l’avait comprit en voyant ce qu’il avait récupéré à l’hôpital. Il tenait à la soigner et c’était ça qu’elle avait du mal à comprendre.

Il s’avança dans la cuisine et elle ne put s’empêcher de dire : « -y’a du savon sur levier et un torchon juste à côté. » comme si elle tenait à ce qu’il ne fasse pas n’importe quoi chez elle. Vic tira les stores et les rideaux. Puis elle se laissa tomber avec lenteur dans le canapé, tenant toujours son torse. Elle l’écouta en le regardant. La fatigue se laissait sur ses traits. « -écoutez… je veux seulement allée me coucher. Si je crève dans la nuit, vous n’en saurez rien. Et personne n’ira hurler à la non-assistance. » elle grimaça, elle avait la nausée. A nouveau elle ferma les yeux avant de se masser le front. « -je crois que… » elle grimaça. Puis elle se leva et le plus rapidement possible gagna les toilettes. Elle vomit de bille en hurlant de douleur sous les contractions de son estomac. « -putain… » souffla la jeune femme en se laissant glisser contre le mur, le souffle court, une sueur froide sur le front. Elle laissa passer une petite minute et récupéra son téléphone dans la poche arrière de son pantalon. Elle chercha un contact et passa son coup de fil : « -Oui, bonsoir… c’est Vic. Je… je suis désolée je sais qu’il est tard. Mais je… je suis malade. Alors je vais pas pouvoir venir pour Oscar demain. Et sans doute après-demain aussi. » elle colla sa tête contre le mur en regardant le plafond. « -non… non, non, ça va je vous jure. Mais je voudrais pas qu’il soit malade lui aussi. Et je suis pas vraiment en forme… donc… ouais… merci beaucoup. Je vous tiens au courant. Encore merci. » elle raccrocha. Elle allait finir par perdre son job…


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