Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Sam 23 Sep - 12:12
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Dans un monde imaginaire, les guerres et la violence semblent régner en maître. Les malédictions existent et peuvent prendre de nombreuses formes, mais la plus redoutée de toutes ne porte même pas de nom. Les personnes qui en sont atteintes sont bannies, exilées. Elles effraient autant qu'elles intriguent…
Contexte provenant de nos deux têtes.
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Sam 23 Sep - 13:17
Ildilyntra {Lyn} Naëbàlar
J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
De cette nuit d'horreur, ma mémoire ne retiendra que la lumière des flammes, l'odeur du bois brûlé et le son des hurlements… Tout le reste appartiendra au néant, à la noirceur de l'inconnu… Parce que tout, absolument tout, disparu dans l'épais nuage de fumée.
Parmi tous les elfes de ce monde, les Alèns étaient probablement les moins nombreux. Nous vivions reclus au cœur d'une forêt réputée pour l'obscure magie qui l'entourait. Pour certains humains, les bois d'Arryn étaient même sacrés. Nul ne pouvait y entrer sans subir la malédiction des lieux. Cette prétendue malédiction n'a pourtant jamais existé. Ce n'était qu'une histoire que les anciens racontaient au plus jeunes pour éviter que ces derniers ne viennent s'y perdre. Après tout, même sans être maudits, ces lieux restaient dangereux pour quiconque n'ayant aucune connaissance de ces bois, d'autant plus pour ceux qui ne savaient pas les respecter.
En ces lieux, les dryades et les nymphes s'amusaient de la stupidité des Hommes. Celle qui les conduit à croire qu'ils peuvent absolument tout contrôler, tout dominer. La nature n'obéit qu'à elle-même. Et si, il lui arrive de céder un peu de terrain par sagesse, elle reprend pourtant toujours ses droits. Un jour ou l'autre. Notre peuple savait reconnaître où se trouvait sa place. Vivre en paix, parmi toutes ces merveilleuses créatures, était, pour nous, une véritable bénédiction.
D'ailleurs, pour les humains vivant aux abords de cette forêt, nous faisions partie de la légende des lieux. Aucun d'eux n'était venu à notre rencontre… Même si nous, nous les observions. Moi plus que quiconque d'ailleurs. Je les trouvais… fascinants.
Puis vint la guerre, la famine, les nombreuses épidémies. Ce village, je l'ai vu se transformer en ruines… Puis se reconstruire. Des petits humains naissaient, grandissaient puis mouraient si vite. Certains n'avaient même pas le temps de grandir qu'ils trouvaient déjà ma mort… Le plus triste à mes yeux était que chacun d'eux finissait dans l'oubli…Ce néant qui m'effrayait tant… Au fond, leur existence si courte ne pouvait qu'en être plus précieuse. Ils n'avaient pas le temps de s'apitoyer sur leur sort en regardant autour d'eux. C'est probablement pour cette raison qu'aucun d'eux ne m'a jamais remarqué.
J'aimais ma vie, même si j'enviais la leur. Ce côté éphémère donnait de la consistance à leur petite existence … Chose que nous, nous n'avions pas. La mort ne frappait que rarement chez les miens. Elle n'était pas non plus considérée comme une fin, mais plutôt comme le début d'une nouvelle vie, parmi notre déesse. Nous accédons alors à un nouveau statut. Nous n'avions donc rien à craindre, n'est-ce pas ?
C'est ce que nous pensions tous, bien naïvement…Voilà pourquoi, nous ne nous étions pas attendu à ça…
Les cris semblaient venir de partout autour de moi. Les gens couraient en tous sens, pour fuir la menace qui nous attaquait de toute part. Les flèches des gardes fusaient parmi la foule qui courait en les évitant. Et moi… J'observais le grand arbre d'Arryn, notre refuge ancestral, brûler des racines jusqu'à la cime.
– Lyn !
Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais seule au milieu des cendres et des corps calcinés. D'Alendowë, il ne restait plus rien… J'eu beau chercher et appeler, personne ne me répondit. J'étais seule… Totalement seule. Je priais la déesse afin de m'assurer que tous eurent trouvé refuge en son sein… Mais même notre mère resta silencieuse. Alors je décidais de quitter cet endroit devenu cimetière, sans pour autant savoir où aller. La forêt était grande après tout… Peut-être y trouverais-je des rescapés ?
Ce qui me frappa le plus, ce fut ce lourd silence… Sur ma route, je ne croisais personne, aucune créature magique, comme si la déesse elle-même avait déserté les lieux… Je continuais à avancer, malgré tout… Jusqu'à ce que…
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Dim 24 Sep - 10:20
Edwin
J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
Ce monde est ravagé par la guerre entre les hommes, dont la cupidité cherchait à conquérir tout ce qui ne leur appartient pas, tout ce qui est différent. L’hypocrisie des forts semble la valeur maitresse de l’ordre du monde. Après tout, quelle pire hypocrisie que de chercher la puissance et rejeter ses conséquences ? La magie les terrifiait, autant qu’elle les fascinait. Les légendes tout autant. Et le simple peuple et les autres créatures, celles pour qui la paix semble être le seul mode de vie, se faisait toute anéantir à la fin. Finalement, les seules choses qui tenaient encore certains hommes à distance restaient les malédictions. Les véritables, comme les mensongères. Et, pour quelqu’un comme lui, la forêt d’Arryn était certainement le meilleur endroit pour établir quelques temps son lieu de vie.
Comme tous, il avait entendu parler de toutes ses rumeurs sur les lieux et leurs habitants, mais Edwin était de ceux qui ne craignaient plus les malédictions. Il portait la sienne depuis suffisamment longtemps pour ne plus craindre les rumeurs et même si cela s’avérait, il préférait les bois maudits aux humains ces derniers temps. La présence des autres lui devenait facilement insupportable. La présence de la nature lui était bien plus profitable.
Cela faisait quelques jours qu’il s’était établi ici, ayant trouvé un lieu propice au campement. Il n’avait pas connu de grandes difficultés. Tant qu’il ne tombait pas sur les habitants de la forêt et qu’il respectait les lieux, il se savait capable de vivre ici. Mais Edwin savait aussi une chose : tôt ou tard, les elfes ou n’importe qui d’autres, le trouveraient et il serait forcé de disparaitre. Après tout, un être maudit dans des bois maudits, cela ne faisait pas bon ménage. En attendant, il se plaisait bien ici, dans la tranquillité de la forêt et la nature.
Pourtant cette nuit, le maudit ne ferma pas l’œil de la nuit. La forêt tout entière semblait hurler de douleur. L’odeur de brûlé se répandait dans l’air, les animaux fuyaient. Sur ses gardes, Edwin leva immédiatement le camp, faisant disparaitre les traces de son passage. Il dissimula son cheval dans les fourrés et veilla avec Elros. Ses deux compagnons étaient agités, mais il préférait attendre que la forêt s’apaise. Quelque chose l’avait réveillée et il ne tenait pas à être sur les traces des êtres qui fuit. Encore moins ceux qui les pourchasses, dont il lui semblait entendre les bruits de leurs armes. Où bien était-ce ses propres souvenirs ? Edwin se tenait à l’écart du monde, il avait pourtant une bonne idée de l’avancée des conflits. Est-ce qu’ils étaient arrivés jusqu’ici ? La réponse lui semblait bien trop évidente. Il avait beau ressembler à un humain, il savait que si des soldats tombaient sur eux, ils le traiteraient en ennemi dès qu’ils verraient les marques sombres sur son cou et sa mâchoire.
Le soleil se leva enfin. La forêt se tue. Plus aucun bruit ne se faisait entendre. Ni chant des oiseaux, ni les trottinements des bêtes sur le sol. Même le vent semblait retenir son souffle pour ne pas agiter les branches des arbres. Un silence complet que seule la mort et la destruction pouvaient provoquer. Edwin sortit de sa cachette. Il devait vérifier les alentours, rapidement, avant que les troupes ne le débusquent. Ils allaient pourchasser et tuer les rescaper, sans aucun doute. Edwin s’enfonça dans la forêt, espérant en apprendre un peu plus sur la position des adversaires. La forêt était grande, avec un peu de chances, personnes ne se trouveraient ici.
Un bruissement dans son dos le fit se tourner, sortant sa dague de son fourreau. Ses yeux se posèrent sur l’intruse. Une elfe, couverte de cendre et peut-être de sang. Les yeux se confrontèrent un instant. Il ouvrit les lèvres, prêt à lui dire quelques mots, mais d’autres bruits le fit taire. Des pas, des voix, mais surtout le bruit de l’acier. « C’est vraiment pas le moment… » Edwin se précipita vers l’elfe, saisissant son bras et la forçant à le suivre. Il se jeta dans les fourrés, plaquant une main sur la bouche de la femme. Il détestait faire cela, mais si elle paniquait en voyant ses marques ou quoique ce soit. « Ne dis rien, ne bouge pas. Je te ferais pas de mal, mais eux vont nous tuer. » Les voix se firent plus forte et quatre hommes pénétrèrent dans la petite clairière.
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Dim 24 Sep - 12:45
Ildilyntra {Lyn} Naëbàlar
J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
La forêt privée de sa substance magique, je ne pris même pas la peine de mesurer mes pas. Je voulais… Non, j'avais besoin d'entendre un son, n'importe lequel, même s'il était provoqué par mes pas. Je ne m'étais cependant pas attendue à tomber nez à nez avec un humain… Par réflexe, j'eut un mouvement de recul tandis que nos regards s'affrontaient… Et puis, tout alla très vite.
Des voix percèrent le silence, en même temps qu'un bruit plus… métallique. L'homme se jeta sur moi, me saisit par le bras pour m'entraîner plus loin puis plaqua sa main sur ma bouche en me demandant de rester silencieuse. Les battements de mon cœur accélérèrent aussitôt… De qui parlait-il ?
Un groupe d'hommes en armures souillées passa devant nous, sans nous voir. Ils riaient si fort que j'en eu mal aux oreilles… Sur l'acier, je pouvais sentir l'odeur de la cendre et du sang, la même que je portais sur moi. C'était eux, les meurtriers… Les assassins. Lorsque je le réalisais, ma respiration se fit plus profonde, mon sang se mit à bouillir… Mais je savais que je ne pouvais strictement rien faire contre eux. Alors, de rage ou de tristesse, je me mit à pleurer, fermant les yeux pour cesser d'imaginer à qui pouvait bien appartenir tout ce sang. Ils s'éloignèrent assez rapidement, jusqu'à ce qu'il ne reste que l'homme qui me retenait encore et moi.
Sitôt qu'il me relâcha, je m'écroulais sur le sol. J'attrapais la terre et les feuilles mortes qui l'en recouvraient pour me frotter la peau avec. Je voulais faire disparaître cette odeur au plus vite. Je ne voulais plus de ce sang sur moi. Je tremblais de tout mon être… Réfléchir avec logique et méthode m'était tout bonnement impossible… Jamais auparavant je ne m'étais sentie ainsi…
– Merci… dis-je à l'inconnu d'une voix tremblante.
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FoxDream
Dim 24 Sep - 20:38
Edwin
J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
Edwin l’avait vu, ce mouvement de recul de l’inconnue face à lui, mais il ne s’y était pas arrêté un instant. Tant de raisons pour qu’elle le fasse : il était maudit, il était un humain, c’était un inconnu armé, elle semblait sortir de l’enfer. En un coup d’œil, il avait vu les cendres et le sang. Elle était sûrement l’une des survivantes suite au passage de l’armée des humains.
Le maudit ne prit pas la peine de se poser plus de questions. Entendre des bruits autour d’eux le fit réagir au quart de tour. Il se jeta sur l’elfe, les mettant tous deux à couvert, ses yeux dirigés vers les pas qui s’approchaient de plus en plus. L’inconnue ne se débattait pas, elle restait silencieuse alors qu’il la plaquait. Est-ce qu’elle comprenait au moins ce qu’il disait ? Il n’en savait rien, mais elle ne réagissait pas et cela était le mieux pour eux.
Le groupe d’homme, des trainards resté pour « s’amusé » ou bien ayant reçu les ordres de nettoyer derrière l’armée, se rapprochait d’eux. De craintes que l’elfe ne se mette à paniquer, Edwin garda sa prise sur elle, le moindre de ses muscles tendus, prêt à réagir. Les hommes passèrent devant eux, quand il sentit un liquide sur sa main. Le maudit baissa les yeux sur elle et vit la rescapée pleurer en silence, sa poitrine soulevée par des hoquets silencieux. Il ne pouvait rien pour elle et aucun mot, ni aucun geste n’apaiserait sa peine – encore moins de sa part. Il ne se laissa pas submergé par les émotions de la – jeune ? – elfe, et se concentra sur les voix qui s’éloignaient.
Edwin resta encore quelques instants dans cette position, s’assurant de ne plus les entendre, puis relâcha l’inconnue qui s’effondra au sol. S’il parut sans cœur, il la laissa là le temps de faire quelques pas pour s’assurer que personnes d’autres n’étaient dans les parages. Il revint vers elle et se figea en entendant son murmure. Ces mots, il ne les avait pas entendus depuis… Le maudit chassa cette pensée et s’accroupit face à l’elfe. « Ecoute, je suis désolé pour ce qui t’arrives, mais c’est pas le moment de te laisser aller. Tu pourras pleurer plus tard, mais si on reste ici, ils risquent de nous tuer. » Edwin pouvait sentir sa peine, il savait même, plus que quiconque, ce qu’elle ressentait, mais il cloisonnait, comme toujours. Le maudit la saisit par le bras avec sa main « saine », essayant qu’elle ne s’arrête pas sur sa malédiction, et la tira vers le haut pour qu’elle se relève. « Si tu veux vivre, ou avoir le droit de choisir, va falloir que tu retiennes tes larmes et que tu te concentres. Maintenant suis-moi. » Sans la lâcher, il se retourna, l’attirant derrière lui. Avec ces hommes, il pouvait deviner plus ou moins où se trouvait l’armée et où les petits groupes finiraient par aller, mais avant il devait rejoindre Murmure et Elros. Il devait rester prudent, les sens aux aguets, chacune de ses fibres tendues. Il n’avait pas le temps d’être doux et de la laisser pleurer et tant pis si elle le détestait pour ça. Elle finirait de toute façon par être horrifié par lui tôt ou tard.
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Lun 25 Sep - 11:50
Ildilyntra {Lyn} Naëbàlar
J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
Je sais que je ne devais pas me laisser aller pour l'instant… Pas si je voulais survivre à tout ça. Malgré tout, sur l'instant, je n'y pensais pas le moins du monde. Je voulais seulement disparaître avec ma tristesse, me laisser me noyer dans mes larmes, me perdre dans ma colère. Pourquoi nous ? Qu'avions-nous pu faire pour mériter pareille haine ? Nous étions le peuple de la forêt, des êtres pacifistes connus et respectés dans le monde elfique pour notre pureté. Alors… Pourquoi ?
L'homme derrière moi ne me laissa pas m'apitoyer sur mon sort… Et, il avait raison. Rester là signifiait de me laisser mourir car, à l'évidence, ces quatre humains n'étaient pas les seuls à arpenter la forêt. Je n'en avais plus la force, mais je pris sur moi de le suivre… Je restais silencieuse, le regard perdu, fixé sur le dos de l'humain qui me tenait derrière lui. Nous progressâmes ainsi un moment, sursautant presque au moindre bruit…
Arrivés à la petite clairière où d'ordinaire les nymphes aimaient jouer, nous nous retrouvâmes face à un lieu désolé… L'herbe sous nos pieds était aussi sèche que par un temps de grande sécheresse. Les arbres semblaient plier sur le poids de leur branche anormalement nues… Où se trouvaient leurs feuilles, leurs épines ? Pourquoi les Ents n'étaient plus à leur place ? Je ne reconnaissais plus ma forêt…
– Hey les gars, j'ai entendu du bruit par ici !
D'instinct, mes doigts s'agrippèrent sur la chemise de l'inconnu. J'étais… Morte de peur. À en juger par les sons qui résonnaient en ces lieux, les intrus se trouvaient plus nombreux que les précédents. Et, ici, nous n'avions plus rien pour nous cacher.
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Lun 25 Sep - 14:01
Edwin
J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
Accroupi devant l'elfe, Edwin commençait vraiment a se questionner un instant sur pourquoi est-ce qu'il perdait son temps et risquait sa vie pour une inconnue. Rien ne le retenait. Il pouvait l'abandonner. Il l'avait sauvé sur le moment, un vieil instinct d'une vie passée. Une vie qui lui semblait si lointaine, aux valeurs bien différentes de celles qu'il était obligé de tenir actuellement. A tel point qu'il se surprenait lui-même de l'avoir aidé. Et de continuer à l'aider. Ce n'était plus lui ça.
Le maudit repoussa ce type de pensées, les mettant sous clef, comme toute émotions en général. Qu'importekanraison pour laquelle il faisait ça. Il n'avait pas l'intention de la laisser pour l'instant. Alors il lui saisit le bras, la tirant derrière lui. Elle lui emboita le pas, marchant sans énergie. Il garda le poignet de l'elfe dans sa main, la forçant a marcher a un rythme plus soutenu. Il la sentait sursauter derrière lui des qu'un bruit se faisait entendre, tandis qu'il ne bronchait pas un instant. Silencieux et concentré, il ne disait rien.
Il conserva se rythme, tirant l'elfe derrière lui, la sentant trébuché a certains moments, l'aidant a se rétablir et reprenant sans broncher. Ils arrivèrent dans une clairière. Il fut prit d'un mauvais pressentiment, mais ils étaient bientôt arrivés... il s'avança, aurait préféré courir, mais l'elfe le ralentit soudainement. Les branches craquerent soudainement sous leur pas et des voix résonnèrent. « Et merde.[/b » Il serra le poignet de la jeune femme, prêt à se jeter a nouveau a l'abris des fourrés. Trop tard. Les arbres s'écartèrent et des humains s'avancèrent. Une flèche fila et se planta a leur pied. « [b]Ne bougez pas ! s'exclama la voix de l'un d'eux. Une équipe de sept s'approchèrent. Regardez ce qu'on vient d'attraper. Une elfe et... un humain. Certainement un déserteur... on va s'amuser. » Cette remarque provoqua l'agacement dont les mains se serrèrent un peu plus. Un déserteur ? Lui ? Il serra les dents sans répondre.
Celui qui venait de parlé, sûrement le gradé du groupe, s'avança vers eux accompagné d'un autre. Trois autres pointaient leur flèches vers eux et les derniers attendaient. Edwin tira légèrement l'elfe vers lui. « Fuis quand je te dirais. » Il craigna qu'elle ne l'entende pas, ou qu'elle soit incapable de bouger.
Le chef s'approcha encore, s'arrêtant devant l'elfe. « Tu es bien mignonne toi... Viens avec nous, tu vas voir, on va bien s'amuser. » Un sourire retord étira les lèvres de l'homme, des rires s'échappèrent des autres. Edwin lâcha le bras de la jeune femme, se décalant sur le côté pour se dresser entre elle et lui. « Tu devrais vite te casser si tu tiens à la vie. » Sa voix et son regard était glacial, impérieuse. Son ton n'était pas arrogant, il énonçait un fait : il les tuerait tous.
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Lun 25 Sep - 14:45
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J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
"Les elfes et les hommes diffèrent autant que le jour et la nuit. Ils ne peuvent exister ensemble, c'est impossible." "Les humains sont brutaux, égoïstes et destructeurs. "Ils n'ont de respect que pour l'argent… Le reste n'a aucune valeur à leurs yeux." C'était ce que l'on nous apprenait dès l'enfance. Et, à dire vrai, je ne me sentais pas en accord avec toutes ces affirmations émanant de vieillards qui n'avaient plus vu d'humains depuis des siècles…. Je les avais pourtant longuement observé, depuis les arbres… Je les avais admiré, envié… Jamais je n'ai ressenti la moindre peur à leur égard, jusqu'à ce moment précis.
Ainsi acculés, il nous était impossible de fuir. Une flèche atterrit juste devant nous et je sursautais malgré moi. L'un des hommes nous ordonna de ne pas bouger… J'étais tétanisée.
"Fuis quand je te dirai", me lança mon sauveur tandis que la bande d'homme se rapprochait de nous… Leur chef me regarda longuement, prononçant des mots qui m'arrachèrent un haut le cœur… Je reculais au moment même où mon inconnu me relâcha pour se placer entre l'intru et moi. Je ne pu détacher mon regard de cet homme étrange… Il dégageait une énergie peu commune… Je ne pense pas en avoir déjà ressentie de pareille. Je l'entendis grogner quelques mots… sans savoir s'il me demandait de fuir maintenant ou s'il menaçait le soldat qui continuait de rire…
Pourtant, sa lumière venait de changer de couleur… Elle était plus sombre, plus épaisse et surtout… beaucoup plus froide. Ne pouvaient-ils le voir ? Le sentir ? Pourquoi continuer de rire quand tout ce qui se trouvait autour de lui devenait plus… noir ?
– Roh, allez… Tu peux bien nous la prêter un peu… C'est la dernière de son espèce… On peut te la rendre d'ici une bonne heure… Quoique, une fois mort, tu n'en auras plus besoin…
Nouvel éclat de rire général…
– Partez… murmurais-je tandis que je m'accrochais toujours à mon sauveur avant de répéter, plus fort cette fois : Partez…
– Pas sans toi, ma jolie… – Chef ! On pourrait la vendre à Port Lendyr. J'suis sur qu'elle vaut son pesant d'or...
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Lun 25 Sep - 15:50
Edwin
J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
Edwin n'avait pas besoin de porter les yeux sur l'elfe pour savoir qu'elle était terrifiée. Accrocher a lui, il sentait ses tremblements, et la façon désespéré dont elle le tenait. Cela serait gênant pour la suite, car Edwin savait bien ce qui allait se passer. Ils n'allaient pas partir. Ils étaient persuadés d'être supérieurs, persuadés qu'ils ne pourraient pas se défendre. Ils étaient arrogants et baissaient même leur garde. Leur chef s'était mis dans la ligne de mire des archers, qui avaient abaissé leur bras. Et le chef s'approchait bien trop, alors que Edwin était armé. De simples dagues... il aurait préféré avoir son épée, mais qu'importe.
Le maudit sentait les ombres s'agiter en lui, venir chercher et exacerbé les émotions qu'il ressentait. Son mental d'acier l'aidait plus que quiconque a garder le contrôle sur ses pensées. Ces hommes le degoutaient et, s'il ne prendrait pas de plaisir a les tuer, il n'en aurait aucun regret...
L'éclat de ses yeux s'assombrissaient au fur et a mesure, devenant de plus en plus froid, dégageant cette aura dont il avait hérité. « Je vous avez prévenu. dit-il la voix basse, calme, menaçante. Dernière chance de partir pour les autres. » Lança-t-il en levant les yeux vers ceux du fond qui n'avaient encore rien dit. Un rire les traversa, plus nerveux que joyeux.
« Vas t'en ! Maintenant ! » S'exclama-t-il a l'intention de l'elfe. Dans le même temps, il avait sortie sa dague, fait un pas en avant et tranché la gorge du chef du groupe. Le sang gicla, venant arroser Edwin, qui ne s'y arrêta pas un instant. Il s'elanca vers le second proche d'eux, qui portait la main a son épée en reculant, effrayé. Implacable, Edwin enfonça la lame dans son coeur, le corps s'effondrant. Les autres criaient, commençant enfin a réagir, bandant les arcs, et lâchant les flèches.
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Lun 25 Sep - 16:06
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J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
Pourquoi ne partaient-ils pas ? Pourquoi ne réagissaient-ils pas ? J'avais moi-même lâché sa chemise lorsque je les ai sentis s'agiter… là, juste sous sa peau. Dès l'instant qu'il me hurla de fuir, je me suis éloignée, me cachant derrière un arbre agonisant… Il n'était pas mort, je pouvais sentir sa sève refroidir et frémir face à l'horrible scène qui se déroulait devant mes yeux… Du sang, partout … Je me laissais glisser le long de l'arbre, me couvrant les oreilles dans l'espoir d'étouffer leurs hurlements… Mais l'effroi, je pouvais le percevoir jusque dans le sol, à travers le vent qui filait …
L'un des soldats s'écroula juste à côté de moi… Les yeux révulsés dans leurs orbites, du sang s'écoulant de part et d'autre… son armure avait été percée ? Comment ? Finalement, quand le calme revint, je me tournais vers mon sauveur qui, dans l'énergie qui vibrait autour de lui, n'avait plus rien d'humain…
Je me relevais, lentement… M'assurant que nulle menace ne vienne s'en prendre à moi… Mon regard se perdit un instant dans la contemplation de cette chose que je ne comprenais pas…