[TW : sexualité]

La promesse est scellée par un baisé passionné.  

Apollonia l’aide à se débarrasser bas et leurs peaux se rencontre enfin alors qu’il arrache la couverture qui recouvre la jeune femme. Il n’y a pas de préliminaires. Apollonia s’offre à lui sans un mot, leurs regard accrochés l’un à l’autre comme si le simple fait de cligner des yeux allait tout faire exploser.

Le jeune homme se noie dans les yeux de son aimée alors qu’ils s’unissent. Il embrasse tendrement l’une des mains qui encadre son visage puis se laisse serrer dans les bras de la jeune femme, le souffle court alors qu’elle accompagne ses mouvements de va et vient. Sa voix inonde son esprit lorsqu’elle prononce son nom. Le feu monte de plus en plus. Il se redresse légèrement pour l’embrasser de nouveau, accélérant le mouvement. C’est bon et douloureux à la fois...  

Le temps file alors que le jeune homme joue avec le rythme, mais le feu finit par le consumer complètement... Les poings serrés, allongé sur Apollonia, la tête au creux de son cou, Lucas reprend son souffle avec peine. Il a la gorge serrée, mais il ne bouge pas. Il reste en elle, immobile. Il voudrait s’excuser à nouveau, lui dire à quel point il l’aime, mais le moindre mot, le moindre mouvement briserait ce moment, et il s’y refuse. Appuyé sur un coude afin de ne pas l’écraser, il n’ose pas la regarder. Il est bien, là, dans ses bras. Mais dès qu’ils se sépareront, tout redeviendra comme avant...  

L’ex-policier blottit sa tête dans le cou d’Apollonia, ses lèvres frôlant sa peau, essayant de faire durer ce moment suspendu le plus longtemps possible...

Leurs regards ne se lâchent pas, comme s’ils craignaient l’un comme l’autre, que l’un d’eux disparaisse. Que tout ceci ne soit rien de plus qu’un rêve ou le fruit de leur imagination. Elle caresse tendrement la joue de Lucas, cet homme qu’elle connait depuis toujours et à la fois à peine. Pourtant, c’est comme s’il avait toujours été là. Dans ses pensées, dans ses rêves. Il se penche vers elle pour l’embrasser de nouveau. Le contact de ses lèvres sur les siennes l’a fait frémir.

Le frottement de sa peau sur la sienne ainsi que sa respiration chaude qui lui écrase le visage enivre la jeune femme qui se sent brulée d’un désir nouveau. Son corps tremble comme celui d’une adolescente, mais pourtant, cette douce étreinte n’est pas pour durer. Soudain, l’ardeur du jeune homme s’amenuise, jusqu’à s’immobiliser tout à fait. Sa tête retombe dans son cou, tandis qu’Apollonia, haletante, se trouve bien idiote à l’instant. À quoi avait-elle donc pensé ?

Après un temps, elle se décide enfin à passer une main dans les cheveux du jeune homme dont le regard fuyant se perd quelque part dans son cou. Elle vient recueillir sa tête sur sa poitrine avec douceur, ses mains caressant, sa nuque et son dos, leurs jambes entrelacées.

— Lucas ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Parle-moi… S’il te plait…

Après un temps bien trop court, Lucas finit par bouger, guidé par la jeune femme. La tête sur sa poitrine, ses mains sur sa peau, son cœur battant à l’unisson du sien... Le tambourinement dans la poitrine du jeune homme lui rappelle qu’il est en vie...

Apollonia brise le silence en lui demandant ce qui ne va pas et il ferme un instant les yeux avant de se redresser pour la regarder de nouveau. Il l’embrasse tendrement puis roule sur le côté, gardant un bras autour du corps de son aimée. Ce qui ne va pas... rien ne va...

Il s’en veut, énormément. De l’avoir blessée, de lui avoir ôté ses souvenirs, de ne pas avoir réussi à la protéger...  

Il tremble toujours un peu, de fatigue et d’émotion, de peur aussi... Prenant une profonde inspiration, observant la jeune femme et la tenant comme s’il risquait de la perdre, il finit par répondre à voix basse.

"Je veux juste que ce moment dure à jamais..."

S’il devait arriver quoi que ce soit à la jeune femme, s’il devait à nouveau la perdre, il ne s’en remettrait pas, cette fois. Ils ont tout perdu l’un pour l’autre... il n’a plus qu’elle... et il voudrait tant que ça lui suffise... qu’il puisse rester à ses côtés sans craintes du futur...  

Il a l’impression de perdre la tête... ou plutôt non, cela fait longtemps qu’il l’a perdue...  

Il se redresse à nouveau pour surplomber Apollonia et l’embrasser avec passion, comme si c’était leur dernier baisé... Et lorsque leurs lèvres se séparent, il pose son front sur le sien, leurs visages se frôlant.

"Je ne veux plus te blesser... mais je ne supporterai pas de te perdre de nouveau..."

Il souffle ses mots, la gorge toujours serrée. Ses paroles sonnent autant comme une promesse que comme une sentence... : ”Sommes-nous destinez à nous aimer dans la douleur ?”

Le jeune homme pourra-t-il faire fi du passé et se pardonner ses nombreuses erreurs... ?  

Tant qu’Apollonia sera à ses côtés, il ne peut que s’en convaincre...
Tant qu'ils seront ensemble, ils s'en sortiront...

Il l'embrasse, se retire doucement, puis roule sur le côté, la faisant rouler avec lui. Couchée sur le flanc, elle le regarde sans un mot. Les paroles qui s'échappent de sa bouche sont un souhait alors qu'il s'efforce de la serrer contre lui. Elle se love entre ses bras alors qu'il se redresse de nouveau au-dessus d'elle, le regard brûlant, le sien vacillant. Il l'embrasse. Un baiser de longue haleine auquel elle répond avec la même ardeur. Puis, le contact s'estompe. Haletants, leurs regards se croisent de nouveau, mais ses paroles serrent le cœur de la jeune femme. Elle encadre de nouveau son visage avec douceur, pour mieux accrocher son regard avant d'inspirer profondément. Elle se gonfle ainsi de détermination pour parler avec conviction.

— Tu ne me perdras pas ! Je suis là, avec toi ! Qu'importe ce qu'il s'est passé entre nous, ce qu'on s'est infligé, Lucas... La chose que ma mémoire a jugé la plus importante de préserver... c'est tout cet amour. Ça semble irréel, et pourtant ! Je t'aime et, tu m'aimes, n'est-ce pas ? » Elle sourit d'une joie affligée mais sincère, le regard frénétique et à la fois désespéré tandis qu'à son tour, les larmes se répandent tranquillement sur ses joues. « Tu ne me blesseras pas... je le sais. » murmure-t-elle doucement, ses doigts caressant sa machoire se voulant rassurant. Sur une note plus triste, son sourire s'évanouit, son regard se perd dans le vide. « Je ne sais pas combien de temps nous pourrons continuer ainsi... combien de temps nous avons avant qu'on nous retrouve... » car elle le sait bien, Apollonia, tout comme le jeune homme, que ce n'est qu'une question de temps avant qu'on ne fasse le lien entre eux, avant que la police ne se lance à leurs trousses, avant que leur monde s'écroule. « Je ne te quitterai pas, aussi longtemps que cela est possible, mais je veux aussi que le moment venu... » lorsque la séparation sera inévitable. Elle se soulève à son tour dans l'intention de chercher ses lèvres, mais se suspend à ce geste pour lui souffler plutôt : « ... n'avoir aucun regret. »

Son regard se lève de nouveau vers le sien. Une lueur d'espoir brille dans ses pupilles. Elle sait, Apollonia, ce que tout cela implique. Elle sait pertinemment que plus on s'élève, plus dure sera la chute. C'est un sacrifice de leur vie pour un bonheur éphémère. Et si les choses étaient à refaire, elle n'en changerait rien.

[TW : sexualité]

Apollonia lui assure qu’il ne la perdra pas, qu’elle est là, avec lui, que malgré tout ce qui s’est passé elle se rappelle son amour pour lui. Elle lui demande alors s’il l’aime et ses yeux se remplissent de larmes. Elle affirme qu’il ne la blessera pas. Le jeune homme secoue doucement la tête à ce mensonge mais il répond avec la voix plus assurée, cette fois.

"Je t’aimerai toujours et à jamais. C’est ainsi depuis le premier jour et rien ne pourra changer ça..."

Ce lien est bien trop puissant...

Le sourire de la jeune femme s’efface alors qu’elle reprend la parole d’une voix plus triste. Elle se hisse jusqu’à ses lèvres alors que ses paroles transpercent la poitrine de l’ex-policier. Aucuns regrets... Plutôt mourir que d’être séparé d’elle... et ce sera sans regrets, non...

Il soutient un instant son regard, une flamme s’allumant au fond du sien. Il n’y a qu’elle pour lui redonner vie...

L’embrassant avec une passion nouvelle, il vient caresser sa poitrine d’une main. Ses lèvres parcourent son visage, son cou, ses seins, son ventre. Son autre main vagabonde à son entre-jambe, venant chatouiller sa zone sensible. Il remonte à ses lèvres, les scelle aux siennes à s’en couper le souffle.

Il l’aimera jusqu’à la mort, aucuns regrets...

L’aveu de son amour lui coupe le souffle, faisant ressurgir des souvenirs de leurs jeunes années à flots et fragmentés par vagues dans son esprit. Profondément troublée, ses larmes mouillent désormais son visage, mais la tristesse qui dessinait à l’instant ses traits est chassée par un sourire extatique.

Le jeune homme unit ses lèvres aux siennes, cette fois-ci exalté. Elle répond à ses assauts de tendresse avec la même énergie. Elle veut faire de chaque instant avec lui comme si c’était le dernier.

Avec une ardeur nouvelle, les mains du jeune homme viennent caresser avidement son corps et ses contours. Apollonia en frémit, comme si chaque atome de son corps était en éveil sous son toucher. Elle ferme les yeux pour s’abandonner pleinement aux sensations et s’offrir à lui en multiples soupirs et lamentations. Il l’honore avec passion, de ses mains, de ses lèvres, de son membre qui caresse sa cuisse. Elle peut sentir cet amour sur chaque parcelle de son corps. Apollonia n’a jamais autant aimé, ne s’est jamais sentie autant aimé. Le cœur comblé, le corps comme possédé par une force qui transcende la fatigue de son corps et de son âme, elle souffle à son oreille le nom du jeune homme et l’amour qu’elle lui porte à maintes reprises lorsque ses lèvres ne sont pas trop occupé à dévorer les siennes.

[TW : sexualité]  

La jeune femme pleure, mais un sourire vient pourtant rapidement illuminer ses traits et elle se joins à lui alors qu’il repart à l’assaut de son corps. Les larmes laissent vite place à des soupirs et des frissons, et il lui rend ses murmures alors qu’il redécouvre ce corps tant aimé. Cette fois, l’acte est passionné, animé du feu de leur jeunesse retrouvée le temps d’une nuit. Il fait monter les flammes sous ses caresses et ses baisés, une main s’activant entre les cuisses de la jeune femme. Et lorsqu’elle semble au bord de l’extase, il la fait basculer sur lui et se glisse à nouveau en elle. Cette fois, il lui laisse le lead. Il la laisse diriger, une main sur bassin et l’autre caressant son sein. Il lui murmure à quel point elle est parfaite, à quel point il l’aime, son souffle se mêlant au sien dans un mélange de soupires et de gémissements de plaisir.  

Ils font l’amour comme ils ne l’ont jamais fait auparavant... comme si c’était la dernière fois... une dernière qu’il veut faire durer éternellement...

Des images d’un autre temps surgissent et se chevauchent avec celui de son amant. Un adolescent tout aussi farouche et téméraire se prêtant avec fougue à des jeux d’adultes avec celle qui l’aime en cachette. Le regard aussi passionné, le regard aussi enflammé. Elle veut lui exprimer la chose, qu’elle se souvient de leur première nuit dans la Salle sur demande, mais la main qui se glisse entre ses cuisses vient lui arracher quelques soupirs et l’en empêche. Sous la chaleur de ses doigts, Apollonia sent le désir brûler son intimité jusque dans l’œsophage.

Ensuite, le jeune homme la fait basculer de sorte qu’elle est désormais celle à le surplomber de sa hauteur. Assise à califourchon sur lui, elle presse les cuisses contre le bassin de Lucas pour l’emprisonner en elle le temps de bien sentir son membre occuper son intérieur. Elle bascule la tête par en arrière. Prends tout son temps pour savourer l’instant d’infinité qui s’offre à eux. La caresse de ses cheveux tombe alors en cascade le long de son dos, chatouiller son fessier. Et alors, après un souffle profondément long, elle revient à lui, vient happer son regard d’envie avant d’entamer de tranquille et tendre mouvement du bassin, ondulant sur lui avec passion et à n’en plus finir. Elle maintient ainsi la cadence, accélérant subtilement le rythme au gré de leurs soupirs. Ses doigts viennent caresser le torse de son amant, alors que les siens se perdent à caresser la forme de ses seins. Mais de toutes ces étreintes, ce n’est pas tant celles-ci qui la font vibrer si intensément, mais les murmures de Lucas dans le creux de son oreille ou parfois depuis l’oreiller. Ces murmures qui lui offre la certitude d’être aimé.

[TW : sexualité]  

Apollonia se presse contre lui, attisant un peu plus le feu. Lucas ferme brièvement les yeux et laisse échapper un léger grognement de plaisir, la gorge sèche. Sentant la jeune femme revenir à lui, il plonge son regard dans le sien, se mordant la lèvre inférieure alors qu’elle entame des mouvements de bassin. Elle est si belle...

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