Agé de 29 ans, Lucas vit à Londres où il travaille pour la Brigade de Police Magique, ou la BPM comme il l’appelle. Célibataire, il n’a jamais tenu une relation plus que quelques mois, son caractère renfermé et secret et le fait qu’il soit dévoué à son travail ayant tendance à faire fuir les femmes. Lucas aurait pu monter bien plus haut dans les échelons de la Brigade. Il aurait même pu devenir Auror, mais il a refusé le poste pour on ne sait quelle raison. Dévoué à son travail, il est un excellent agent malgré son côté quelque peu bourru et son manque d’avenance. Le silence ne le gêne pas, au contraire, et il est plutôt difficile d’avoir une conversation autre que professionnelle avec lui.
De ce fait, Lucas est quelqu’un de solitaire. Et ce n’est pas sans raison.
Des suites d’une sombre affaire remontant des tréfonds du passé, le jeune homme va pourtant devoir faire face à ses démons pour espérer ne pas voir sa vie basculer pour de bon...
Chanson thème de Lucas
Apollonia semble... étrange... Mais son comportement ne fait que renforcer le policier dans sa dégringolade... Il n’a jamais eu les idées aussi peu claires depuis qu’il est entré dans la Police Magique...
"Tu mens..."
Il en est persuadé... Elle sait quelque chose, et il veut savoir quoi...
Sauf qu’elle l’envoie valser loin de la porte de façon à pouvoir passer... Le jeune homme se réceptionne sur un meuble en grimaçant. Mais il se reprend bien vite. Oh oui il va la suivre, il compte bien entendre ce qu’a à raconter cet Albert Avery...
Mais avant de quitter la pièce à la suite de la Serpentard, le regard du policier se pose sur la table de chevet, et plus précisément sur le coffret posé dessus. Il s’immobilise un instant, une petite voix d’enquêteur lui soufflant de regarder... Les lèvres serrées, il hésite une seconde, puis se décide. Il ne sait pas pourquoi il fait ça, ce ne sont pas ses affaires... mais le contenu du coffret lui confirme que quelque chose cloche sans qu’il ne sache quoi...
Sans plus réfléchir, il retire une fiole qu’il range dans une poche de son uniforme, referme le couvercle, et se précipite sur les pas d’Apollonia. Il s’occupera de ça plus tard...
Pour aller plus vite, il reprend sa forme d’Aigle et vole jusqu’à repérer la jeune femme aux côtés de qui il reprend forme humaine. Il garde sa baguette à portée de main, au cas où...
"Il est hors de question que tu interroges ce garçon seule. Tu caches quelque chose, et je saurai découvrir quoi..."
Le ton du policier est rude. Elle n’est pas elle-même, mais lui non plus...
Crédit avatar : Francisco Lachowski par Myself
Messages : 437
Date d'inscription : 27/04/2021
Région : Qc
Crédits : Oniisama e
Univers fétiche : -
Préférence de jeu : Femme
Lobscure
Jeu 28 Mar - 18:12
Apollonia Black
J'ai 29 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je tiens un poste à responsabilités au sein du Ministère de la Magie et je m'en sors à merveilles. Sinon, étant de haute naissance, je suis fiancée à Alec Lestrange et je le vis bien. Œuvrant en politique, c’est une femme redoutable à la réputation d’avoir la poigne de fer d’un homme. Tout son être tend vers ses ambitions, rien ne l’arrête, pas même un futur époux éperdu et avec lequel elle se bat à « l’amiable » pour le titre de Ministre de la Magie. Mais lorsque des secrets du passé sont ressassés et resurgissent à Poudlard, elle n’a d’autre choix que de mettre ses aspirations de côté et retourner à une époque qui risquerait bien d'entacher sa réputation et lui couter son futur.
Avatar : Mary Sibley
Chanson thème Apollonia 3
Ses paroles n'ont pas l'effet escompté. Lucas, au contraire, en vient à croire qu'elle lui ment. Elle l'observe un long moment sans un mot, avant que dans un geste glacial, elle ne le projette à l'autre bout de la pièce.
Sans un regard pour le jeune homme, elle s'extrait de la pièce et sort des Trois Balais prenant la direction du château. Elle préfère marcher et ainsi éviter que l'on reconnaisse sa forme de corneille. Après tout, personne n'a jamais su pour son animagus et ce secret lui a permis maintes fois de se faire observatrice discrète de ce qui se trame parfois au ministère.
Il ne lui faut pas longtemps avant qu'elle ne soit rejointe par Lucas. L'ombre d'un aigle passe au-dessus d'elle avant que la forme aérienne n'atterrisse en homme à ses côtés. Elle ne s'arrête pas pour autant, restant imperturbable par sa présence. Le pas pressé et assuré, elle ne lui accorde aucun regard. — Fais comme cela te chante » lui répond-elle tout simplement.
Arrivée devant les portes du château, elle est accueillie une fois de plus par la directrice McGonagall, qui semble surprise de les voir là. Apollonia explique rapidement l'urgence de la situation, mettant en avant la nécessité d'interroger l'élève à l'infirmerie au plus vite.
Dans l'infirmerie, accompagnée de l'infirmière en chef, Apollonia apprend que le jeune homme, nommé Albert, semble désorienté, mais physiquement indemne. Elle remercie l'infirmière d'un bref hochement de tête avant de s'approcher du lit où repose l'enfant. Ses yeux semblent perdus dans le vide. Apollonia tire une chaise pour s'asseoir à ses côtés. — Bonjour Albert... Je viens du ministère. Je m'appelle Apollonia, et voici mon collègue, Lucas. Nous aimerions te poser quelques questions pendant que les événements sont encore frais dans ta mémoire. Est-ce que cela te convient? » demande-t-elle d'une voix qui se veut douce. Albert hoche la tête, ses yeux ronds fixés sur elle. Un regard derrière son épaule, elle remarque toujours la présence de l’infirmière et de Mcgonnal derrière elle. « Pourriez-vous nous laisser seuls? » demande-t-elle. Les deux femmes concèdent à sa demande avec naturel. Apollonia glisse un regard indéchiffrable sur Lucas avant de replacer son attention sur l’enfant. Elle se saisit délicatement de son poignet. « Tu permets ? » demande-t-elle doucement, et devant l'approbation silencieuse du garçon, elle remonte la manche de sa robe, révélant une lésion superficielle. Voyant une coupure nette et fraîche dans le creux de son poignet, cela confirme ses soupçons. La jeune femme relâche son poignet. « La porte s'est-elle ouverte? » demande-t-elle sur un ton plus impatient et sans détour. Il secoue la tête en larmes. La pureté du sang des Avery semble s’être tarie elle aussi… « Étais-tu seul ? » continue-t-elle, imperturbable. L'ombre de la peur passe dans les yeux du garçon. — Non... mais je ne me souviens de rien… » balbutie-t-il. Apollonia sort alors un morceau de papier de sa poche et d'un coup de baguette, redonne au parchemin ses dimensions originelles. Elle le tend à Albert. — Est-ce que ceci te rappelle quelque chose ? » demande-t-elle, observant avec attention la réaction du garçon, dont les yeux s'écarquillent de terreur. — Oui… » murmure-t-il. « Cela me dit vaguement quelque chose, madame… » — Bien, merci Albert. Ce sera tout pour moi pour le moment. Artwood. Avez-vous quelque chose à ajouter ? En se levant de sa chaise, elle envoie un regard implacable sur le jeune homme, le décourageant d’en faire autant. Néanmoins, elle prend ses distances, le laissant à son tour approcher le jeune garçon.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Agé de 29 ans, Lucas vit à Londres où il travaille pour la Brigade de Police Magique, ou la BPM comme il l’appelle. Célibataire, il n’a jamais tenu une relation plus que quelques mois, son caractère renfermé et secret et le fait qu’il soit dévoué à son travail ayant tendance à faire fuir les femmes. Lucas aurait pu monter bien plus haut dans les échelons de la Brigade. Il aurait même pu devenir Auror, mais il a refusé le poste pour on ne sait quelle raison. Dévoué à son travail, il est un excellent agent malgré son côté quelque peu bourru et son manque d’avenance. Le silence ne le gêne pas, au contraire, et il est plutôt difficile d’avoir une conversation autre que professionnelle avec lui.
De ce fait, Lucas est quelqu’un de solitaire. Et ce n’est pas sans raison.
Des suites d’une sombre affaire remontant des tréfonds du passé, le jeune homme va pourtant devoir faire face à ses démons pour espérer ne pas voir sa vie basculer pour de bon...
Chanson thème de Lucas
Le pas rapide, les deux jeunes gens avancent e silence. Le professeur McGonagall les accueille avec surprise, mais elle les laisse entrer pour les mener jusqu’à l’infirmerie. Là, c’est Apollonia qui commence l’interrogatoire. Elle s’adresse au garçon avec une douceur qui fait remonter des souvenir dans la mémoire du policier, mais il s’efforce de les refouler rapidement.
Elle congédie le professeur et l’infirmière, soutiens le regard du jeune homme un instant puis se retourne vers Albert. Lucas écoute avec attention, s’obligeant à ne pas réagir, surtout lorsqu’elle sort le parchemin de sa poche. Lorsqu’elle lui laisse la place, il lui rend son regard sans broncher puis s’approche du garçon.
"Albert, te souviens-tu où tu as trouvé le parchemin ?"
L’élève semble réfléchir un instant avant de répondre.
— Je... ne suis pas sûr... dans un livre, je crois...
Le policier fronce les sourcilles. Le garçon semble assez confus... Il reprend pourtant en essayant de ne pas laisser paraitre son impatience et sa colère. Il se doit de rester professionnel en présence de tierces personnes... même si force est de constater qu’Apollonia fait exception à cette règle...
"Cette porte dont à parler ma collègue, peux-tu m’en dire plus à son sujet ?"
Une porte nécessitant du sang pur pour s’ouvrir, tout comme à l’époque... Quelques gouttes qu’Apollonia à refuser de donner... Il aura fallu du temps à Lucas pour comprendre pourquoi... à force de revivre la scène dans ses cauchemars, encore et encore...
Le jeune garçon pleure de plus belle.
— Je... Je ne suis... pas digne...
Il répond en sanglotant. Le policier se tourne alors vers Apollonia, le regard noir.
"Nous devons trouver qui était avec lui et comment le parchemin est arrivé jusqu’à lui."
Et surtout, il comptes lui faire dire à qui était destiné le parchemin que la jeune femme tient dans sa main, si ce n’était pas à Colt... Parce que les liens se faisant dans son esprit d’enquêteur, il se doute de la réponse, mais il veut l’entendre de sa bouche...
Crédit avatar : Francisco Lachowski par Myself
Messages : 437
Date d'inscription : 27/04/2021
Région : Qc
Crédits : Oniisama e
Univers fétiche : -
Préférence de jeu : Femme
Lobscure
Ven 29 Mar - 3:04
Apollonia Black
J'ai 29 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je tiens un poste à responsabilités au sein du Ministère de la Magie et je m'en sors à merveilles. Sinon, étant de haute naissance, je suis fiancée à Alec Lestrange et je le vis bien. Œuvrant en politique, c’est une femme redoutable à la réputation d’avoir la poigne de fer d’un homme. Tout son être tend vers ses ambitions, rien ne l’arrête, pas même un futur époux éperdu et avec lequel elle se bat à « l’amiable » pour le titre de Ministre de la Magie. Mais lorsque des secrets du passé sont ressassés et resurgissent à Poudlard, elle n’a d’autre choix que de mettre ses aspirations de côté et retourner à une époque qui risquerait bien d'entacher sa réputation et lui couter son futur.
Avatar : Mary Sibley
Chanson thème Apollonia 3
Apollonia cède sa place à Lucas par professionnalisme, même si à contrecœur. Elle craint que leur échange n’éclaire au jeune enquêteur, les circonstances de leur époque, lorsqu’ils avaient traversé les mêmes tourments et qu’Apollonia avait choisi le secret de son sang sur la vie de son ami. De son côté, elle possède toutes les informations nécessaires, étant presque certaine que ce sont certains sangs purs qui sont visés par ces parchemins ensorcelés, promesses d'un trésor bien gardé. Pour quelles raisons exactement ? Cette question demeure encore sans réponse, même si Apollonia a sa petite idée...
La jeune femme trépigne d'impatience, mais surtout de nervosité, ses bras croisés serrés autour d'elle. Elle se retient d’intervenir dans la discussion en faisant les quatre cents pas, observant Lucas mener l'interrogatoire. Lorsque le policier demande au jeune garçon de décrire davantage la porte et que ce dernier éclate en sanglots, un frisson la parcourt. Malgré le regard pesant que Lucas lui lance, elle le soutient en silence, une main à ses lèvres, rongeant nerveusement ses ongles. Les Avery, une famille aussi prestigieuse de sang pur que la sienne, rend aisée l'anticipation de ce qui va suivre. Il est fort probable que l’adolescent soit répudié dès que cette affaire parviendra aux oreilles de ses parents.
Quand Lucas revint vers elle, ses yeux à elle demeurèrent rivés sur l'adolescent en larmes. Sa détresse évidente lui rappelle celle du jeune policier à l'époque après la tragédie et lui saisi le coeur. Ignorant les paroles de Lucas, elle le réprimanda sévèrement. — Tu le fais pleurer et maintenant tu vas le laisser comme ça ? » Elle relève vers lui ses sombres prunelles teintée de sévérité avant de détendre ses bras et s'approche vivement du jeune garçon. S'asseyant sur le bord du lit, elle lui murmure quelques mots à l'oreille, une main conciliante posée sur la sienne. Le garçon hoche lentement la tête avant qu'elle ne se redresse et ne quitte l'infirmerie la première. « Laissons-le se reposer, Artwood. »
Une fois dans les couloirs désertés par l’heure avancée de la nuit, elle l’apostrophe l'arrêtant d'une main sur son torse pour l'empêcher d'avancer davantage et pour reprendre la conversation là où elle l’avait laissée. « Il n'y a pas de "nous". J'ai accompli ce que j'étais venue faire, je retourne au ministère rapporter le parchemin. » Elle pose les poings sur ses hanches et pensive, se pince brièvement les lèvres. Lorsqu'elle relève les yeux sur lui, son regard sévère s'est adouci. « Lucas… Ne t'aventure pas là où tu ne devrais pas. » lui lance-t-elle comme un avertissement.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Agé de 29 ans, Lucas vit à Londres où il travaille pour la Brigade de Police Magique, ou la BPM comme il l’appelle. Célibataire, il n’a jamais tenu une relation plus que quelques mois, son caractère renfermé et secret et le fait qu’il soit dévoué à son travail ayant tendance à faire fuir les femmes. Lucas aurait pu monter bien plus haut dans les échelons de la Brigade. Il aurait même pu devenir Auror, mais il a refusé le poste pour on ne sait quelle raison. Dévoué à son travail, il est un excellent agent malgré son côté quelque peu bourru et son manque d’avenance. Le silence ne le gêne pas, au contraire, et il est plutôt difficile d’avoir une conversation autre que professionnelle avec lui.
De ce fait, Lucas est quelqu’un de solitaire. Et ce n’est pas sans raison.
Des suites d’une sombre affaire remontant des tréfonds du passé, le jeune homme va pourtant devoir faire face à ses démons pour espérer ne pas voir sa vie basculer pour de bon...
Chanson thème de Lucas
Apollonia réprimande le policier sur son absence d’empathie envers le jeune garçon en larme. Surpris, il la regarde le rejoindre une nouvelle fois pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Il est vrai que l’état émotionnel de l’élève laisse le jeune homme totalement indifférent... C’est entre autres cela qui fait de lui un bon enquêteur : le fait qu’il ne laisse rien paraitre de ses sentiments ou émotions en présence d’autre gens. Il n’a plus d’empathie depuis longtemps... et surtout ce château a déjà fait remonter trop de chose, il ne peut pas se permettre de se laisser aller de nouveau... pas avec des témoins...
Mais la Serpentard, elle, n’est pas un témoin... Elle est la seule personne qui prouve qu’il a encore un cœur, face à qui il ne peut jouer un rôle... Pour le reste... ce n’est pas pour rien qu’il est seul, à tous les niveaux...
La jeune femme finit par lui enjoindre de laisser Albert se reposer. Il la suit sans un mot et sans un regard vers le garçon.
Une fois dans le couloir, il s’apprête à lui faire remarquer qu’elle a donc toujours bien un cœur, elle aussi, mais elle le devance en l’arrêtant net d’une main ferme sur le torse. Elle le met alors... En garde ? Alors ça...
Levant les yeux au ciel, il soupire avant de répondre.
"Si tu espères que je vais te laisser filer et continuer cette enquête seule, tu rêves, Apollonia. Tu me caches des choses, et je compte bien découvrir quoi, tout comme je compte mener cette affaire à bien."
Il pose un regard dur sur elle.
"N’oublies pas que c’est mon travail. Et maintenant que je sais que cette affaire à un lien avec Colt, je ne compte pas en rester là ! Maintenant, libre à toi de faire accélérer les choses en me disant ce que tu sais..."
Il marque un temps d’arrête avant de reprendre.
"Tu as dit que le parchemin n’était pas destiné à Colt. Qui devait le recevoir alors ?"
Avoue le...
Crédit avatar : Francisco Lachowski par Myself
Messages : 437
Date d'inscription : 27/04/2021
Région : Qc
Crédits : Oniisama e
Univers fétiche : -
Préférence de jeu : Femme
Lobscure
Ven 29 Mar - 17:10
Apollonia Black
J'ai 29 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je tiens un poste à responsabilités au sein du Ministère de la Magie et je m'en sors à merveilles. Sinon, étant de haute naissance, je suis fiancée à Alec Lestrange et je le vis bien. Œuvrant en politique, c’est une femme redoutable à la réputation d’avoir la poigne de fer d’un homme. Tout son être tend vers ses ambitions, rien ne l’arrête, pas même un futur époux éperdu et avec lequel elle se bat à « l’amiable » pour le titre de Ministre de la Magie. Mais lorsque des secrets du passé sont ressassés et resurgissent à Poudlard, elle n’a d’autre choix que de mettre ses aspirations de côté et retourner à une époque qui risquerait bien d'entacher sa réputation et lui couter son futur.
Avatar : Mary Sibley
Chanson thème Apollonia 3
— Oui, j’ai peut-être mes raisons de mener l’enquête, mais elles ne te concernent pas ! Je te conseille fortement de te mêler de ce qui te regarde, Artwood. Tu pourrais le regretter… » fait-elle lui tapotant le torse du doigt de deux coups pour ponctuer ses paroles d'une gestuelle délibérée. Son regard, autrefois éclatant, s’est assombri, exhalant désormais une aura tout aussi sombre. Redressant légèrement sa silhouette avec impatience, elle croise de nouveau ses bras, laissant échapper un soupir qui dissipe cette part d'ombre qui l'avait momentanément envahie.
Malgré un visage affichant une conciliation apparente, ses sourcils légèrement froncés et son front plissé trahissent son ressenti. « Rends-toi à l'évidence, Lucas ! Nous sommes incapables de travailler ensemble. » Elle s'approche un peu plus de lui pour lui murmurer d'un ton tranchant : « Tu as complètement perdu les pédales à la grotte ! Et tu m'as… ligotée, bon sang !! » Elle désigne d'un geste le parchemin dans sa main. « …Je retourne au ministère pour rapporter ceci et demander à ce que tu sois remplacé. Désolée, mais c'est mieux ainsi. Je trouverai une excuse qui ne ternit pas ta crédibilité, je te le promets. »
Il renchérit sur ses propos à l'auberge, évoquant le véritable destinataire du parchemin trouvé par Colt. Apollonia se mure dans un silence contrit. Elle n'en est pas encore certaine, bien que cela semble logique qu'elle en ai été la cible. Elle refuse de répondre, soutenant son regard dans le silence pesant qui s'installe entre eux, lui laissant le temps de digérer ses paroles. Jetant un regard par-dessus son épaule, elle reconnaît là une tapisserie familière, témoignant de moments intimes partagés en toute discrétion du temps de leur jeunesse. La jeune femme détourne les yeux en grimaçant, avant de lui envoyer un regard désolé, puis de finalement tourner des talons sans adieu pour son ancien amant. Elle traverse les couloirs de l'école endormie pour rejoindre la sortie. L'atmosphère rappelle fortement une époque révolue. Seuls dans les couloirs baignés dans la pénombre nocturne, le château semble leur appartenir à nouveau. Tous les éléments semblent être réunis... lui, elle, ce lien ineffable, à l'exception près que l’amour n’y est plus.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Agé de 29 ans, Lucas vit à Londres où il travaille pour la Brigade de Police Magique, ou la BPM comme il l’appelle. Célibataire, il n’a jamais tenu une relation plus que quelques mois, son caractère renfermé et secret et le fait qu’il soit dévoué à son travail ayant tendance à faire fuir les femmes. Lucas aurait pu monter bien plus haut dans les échelons de la Brigade. Il aurait même pu devenir Auror, mais il a refusé le poste pour on ne sait quelle raison. Dévoué à son travail, il est un excellent agent malgré son côté quelque peu bourru et son manque d’avenance. Le silence ne le gêne pas, au contraire, et il est plutôt difficile d’avoir une conversation autre que professionnelle avec lui.
De ce fait, Lucas est quelqu’un de solitaire. Et ce n’est pas sans raison.
Des suites d’une sombre affaire remontant des tréfonds du passé, le jeune homme va pourtant devoir faire face à ses démons pour espérer ne pas voir sa vie basculer pour de bon...
Chanson thème de Lucas
"Qu’importe ! Je n’ai plus rien à perdre de toute façon..."
Lucas soutien le regard noir d’Apollonia, repoussant sa main d’un geste vif. Lorsqu’elle soupire et ajoute qu’ils ne peuvent pas travailler ensemble, qu’il doit l’admettre, et qu’elle lui reproche son comportement à la grotte, il lève les yeux au ciel, exaspéré.
"Tu n’as pas intérêt à me faire remplacer. Et quand bien même tu le ferais, je ne lâcherais pas l’affaire, tu peux me croire !"
A sa question concernant le destinataire du parchemin, la jeune femme garde désormais le silence. Elle semble chercher une échappatoire... Il suit un instant son regard, et son cœur se serre en voyant la tapisserie. Il serre les poings. Ce château ravive beaucoup trop de choses...
Apollonia fini par tourner les talons et s’éloigne. Le policier reste un instant immobile, fixant la tapisserie en se retenant de la brûler. Il voudrait faire disparaitre cet endroit et ses souvenirs une bonne fois pour toute...
Après une ou deux minutes, il se précipite à la suite de l’ancienne Serpentard. Il arrive d’un pas rapide derrière elle et lui attrape le bras pour l’obliger à se retourner.
"Je ne te laisserai pas partir sans réponses, Apollonia. Je me fiche de savoir les risques que je prends, mais si Colt est mort à cause de mages noirs qui s’amusent à tester des enfants, je compte bien les arrêter. Parce que c’est ce dont il s’agit, n’est-ce pas ?"
Il fait une pause, une main agrippée à sa baguette et l’autre tenant toujours fermement la jeune femme.
"Il m’a fallu du temps pour comprendre... la raison de ton refus de donner un peu de sang... Le jeune Albert est venu ajouter une pièce de plus au puzzle... Mais je manque d’éléments pour faire tous les liens... et je suis certain que toi tu les as..."
Il la relâche mais ne la quitte pas des yeux.
”Qu’est-ce que ça peut te faire si je me mets en danger, de toute façon ?"
Il n’a plus rien à perdre, non... il a déjà tout perdu...
Crédit avatar : Francisco Lachowski par Myself
Messages : 437
Date d'inscription : 27/04/2021
Région : Qc
Crédits : Oniisama e
Univers fétiche : -
Préférence de jeu : Femme
Lobscure
Mar 2 Avr - 0:06
Apollonia Black
J'ai 29 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je tiens un poste à responsabilités au sein du Ministère de la Magie et je m'en sors à merveilles. Sinon, étant de haute naissance, je suis fiancée à Alec Lestrange et je le vis bien. Œuvrant en politique, c’est une femme redoutable à la réputation d’avoir la poigne de fer d’un homme. Tout son être tend vers ses ambitions, rien ne l’arrête, pas même un futur époux éperdu et avec lequel elle se bat à « l’amiable » pour le titre de Ministre de la Magie. Mais lorsque des secrets du passé sont ressassés et resurgissent à Poudlard, elle n’a d’autre choix que de mettre ses aspirations de côté et retourner à une époque qui risquerait bien d'entacher sa réputation et lui couter son futur.
Avatar : Mary Sibley
Chanson thème Apollonia 3
Ignorant ses avertissements avec un mépris presque insolent, Lucas fulmine à l'idée qu'elle puisse même envisager de le retirer de l'enquête. La jeune femme, exaspérée par son attitude, abandonne toute tentative de discussion avec lui. Dans son esprit, Lucas n'est plus qu'une masse de colère incontrôlable, rejetant obstinément chacune de ses paroles. Réalisant qu'elle perd son temps, elle tourne les talons sans hésitation, décidée à ne pas compter sur sa compagnie pour regagner les Trois Balais.
Elle ne s’attend pas à ce qu’il la rattrape. Ni à ce qu’il la confronte sur une question que longtemps elle a essayé d’étouffer. Ses yeux se braquent sur cette main agrippée à son bras qui refuse de la laisser partir. Elle lève vers lui un regard indigné alors qu’il l’accable de bien odieuses vérités. Notamment lorsqu’il revient sur le passé et sa raison d’avoir refusé jadis de leur donner quelques gouttes de son sang. Elle se raidit. Si Apollonia semblait détenir une longueur d'avance sur Lucas concernant cette sombre affaire, il venait de la rattraper. — Tais-toi ! » peste-t-elle. Elle se dégage de son emprise d’un geste sec alors qu’il la relâche. Elle souffle, sensiblement exaspérée et par-dessus tout irritée. Elle ne voit pas la fin de cette confrontation, et Lucas semble sur le point de compromettre ses propres secrets. « Si tu veux vraiment savoir, viens à Londres avec moi. Mais retourne-toi contre moi une autre fois, et je te fais virer de l’enquête, sois-en certain ! »
Elle se recule, le dévisageant avec attention. Qu’est-ce que cela lui importe qu’il aille risquer sa vie à raison de foncer tête baissée ? — Eh bien… imagine que je te renvoie la question, Lucas. » Elle prend un temps pour observer à travers les couches de défenses qu’il érige, l’expression de l’attachement passé sur son visage. Même si momentanée, elle sait qu’il existe toujours quelque part. Le même dont souffre Apollonia depuis des années. Et puis, la gravité. Depuis toujours, celle de Lucas a toujours eu plus grand pouvoir d’attraction que celle sous ses pieds. Elle secoue doucement la tête en baissant les yeux au sol à cette réalisation. « Alors… Tu le sais très bien. »
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Agé de 29 ans, Lucas vit à Londres où il travaille pour la Brigade de Police Magique, ou la BPM comme il l’appelle. Célibataire, il n’a jamais tenu une relation plus que quelques mois, son caractère renfermé et secret et le fait qu’il soit dévoué à son travail ayant tendance à faire fuir les femmes. Lucas aurait pu monter bien plus haut dans les échelons de la Brigade. Il aurait même pu devenir Auror, mais il a refusé le poste pour on ne sait quelle raison. Dévoué à son travail, il est un excellent agent malgré son côté quelque peu bourru et son manque d’avenance. Le silence ne le gêne pas, au contraire, et il est plutôt difficile d’avoir une conversation autre que professionnelle avec lui.
De ce fait, Lucas est quelqu’un de solitaire. Et ce n’est pas sans raison.
Des suites d’une sombre affaire remontant des tréfonds du passé, le jeune homme va pourtant devoir faire face à ses démons pour espérer ne pas voir sa vie basculer pour de bon...
Chanson thème de Lucas
Apollonia lui enjoint de se taire en guise de réponse. Elle se dégage de son emprise, mais il garde un dur posé sur elle alors qu’elle le menace de le faire carrément virer de l’enquête. Elle ne comprend donc pas que cela ne sert à rien... Que quoi qu’elle fasse il continuera d’enquêter de son côté, même si on le lui interdit...
"Très bien, allons à Londres alors !"
Le jeune homme est déterminé, animé par un mélange complexe d’émotions : colère, tristesse, peur, amour, solitude, désespoir...
La Serpentard recule et lui retourne alors sa question. Le policier ne s’y attendait pas... Il relève la tête avec une mine froide, silencieux. Non...
Il prend une profonde inspiration, tremblante malgré lui.
"Non..."
Non quoi...
Le jeune homme se détourne.
"Tu me rend dingue..."
Il souffle ses mots en lui tournant le dos puis fini par se tourner de nouveau, mais pour passer à côté d’elle et se diriger vers le hall.
"Allons-y. Tu me dois des réponses..."
Et surtout il risque d’encore craquer s’il reste là. Comment fait-elle ? Quel sort lui a-t-elle jeté pour que son cœur, pourtant brisé, s’emballe ainsi à la moindre étincelle ? Au moindre sous-entendu, au moindre souvenir ? Elle le rend dingue oui... elle l’a toujours fais... Elle a toujours eu cette emprise sur lui... Une emprise qui fait qu’il l’a toujours aimée, depuis cette nuit dont le secret reste dissimulé par une tapisserie... Malgré tous ses efforts pour la détester, pour l’oublier... Elle exerce sur lui une magie bien plus puissante que celle apprise à l’école... et cela ne le fait que plus souffrir...
Crédit avatar : Francisco Lachowski par Myself
Messages : 437
Date d'inscription : 27/04/2021
Région : Qc
Crédits : Oniisama e
Univers fétiche : -
Préférence de jeu : Femme
Lobscure
Mer 3 Avr - 2:12
Apollonia Black
J'ai 29 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je tiens un poste à responsabilités au sein du Ministère de la Magie et je m'en sors à merveilles. Sinon, étant de haute naissance, je suis fiancée à Alec Lestrange et je le vis bien. Œuvrant en politique, c’est une femme redoutable à la réputation d’avoir la poigne de fer d’un homme. Tout son être tend vers ses ambitions, rien ne l’arrête, pas même un futur époux éperdu et avec lequel elle se bat à « l’amiable » pour le titre de Ministre de la Magie. Mais lorsque des secrets du passé sont ressassés et resurgissent à Poudlard, elle n’a d’autre choix que de mettre ses aspirations de côté et retourner à une époque qui risquerait bien d'entacher sa réputation et lui couter son futur.
Avatar : Mary Sibley
Chanson thème Apollonia 3
Il reste d’un froid glacial à son égard, mais elle voit bien que ce qu’elle lui dit semble le surprendre. Elle cherchait simplement à lui faire savoir que son bien-être lui importe, mais lui retourner la question semble l’avoir déconcerté plus que de mesure. Il lâche un mot disjoint, déconnecté de leur échange précédent, avant de lui tourner le dos et murmurer qu'elle le rendait fou. — Moi ? Moi, je te rends dingue ? » réplique-t-elle, feignant l'indignation. Aveugle à la subtilité de ses propos, elle poursuivit avec amertume : « Tu ne sais clairement pas ce que ça fait d’être en ta compagnie… » Une référence implicite à son mauvais caractère. Regrettant presque aussitôt ses paroles acerbes, elle ne s'en excusa pourtant pas.
Un calme précaire s'installe, apaisant temporairement les tensions. Consentant à rebrousser chemin vers Londres, le jeune homme la dépasse pour regagner le hall. Sur le chemin du retour, elle lui indique le lieu de rendez-vous pour le lendemain, ajoutant que leur destination proscrit son uniforme. Là où ils iront, la présence de la police n’est pas la bienvenue, tout comme celle des Moldus.
Ainsi, Apollonia prit congé, préférant la solitude à la compagnie troublante du jeune homme. Les retrouvailles avec Alec lui offrirent un répit bienvenu. Il la couvrit d'affection, momentanément lui faisant oublier le mépris glacial de Lucas. Il accepta sans réserve sa décision de demeurer à Londres pendant l'enquête, allant même jusqu'à leur dénicher un appartement au cœur de la ville. Ainsi, elle évitait les allers-retours depuis Paris.
Le soir suivant, Apollonia attend Lucas à l'Allée des Embrumes, devant un établissement invisible aux yeux des Moldus aux allures de tavernes. Drapée de noir, une capuche de velours dissimule partiellement son visage. Elle préfère faire profil bas en ces lieux douteux. Lorsque le jeune homme la rejoint enfin, elle l’observe brièvement de la tête au pied, s’assurant qu’il avait suivi sa consigne. — Ne dis rien, laisse-moi parler. » lui indique-t-elle avant d'entrer dans le bar.
Apollonia se glisse à l'intérieur en première. L'atmosphère qui règne est terne, une ambiance où semblent flottées des âmes en peine, chargées de repentir. Malgré le calme apparent, une électricité palpable parcourt les lieux, surtout à l'arrivée des deux nouveaux venus. Apollonia abaisse sa capuche sur ses épaules, et de l'autre côté du bar, le tavernier la reconnaît instantanément. Sa voix résonne, claire et forte, rassurant les habitués quant à l'innocuité de la jeune femme ainsi que de l'homme qui l'accompagne. — Apollonia !! Si ce n'est pas ma douce Apollonia ! Un homme imposant traverse le bar, bras tendu vers elle, et l'enlace aussitôt, la faisant tournoyer autour de lui comme si elle était le poids d'une plume. Un rire amusé échappe des lèvres de la jeune femme devant ses manières excentriques. — Fingal, je ne suis plus une enfant... — Mille excuses, ma douce nièce ! À mes yeux, tu restes toujours aussi petite que dans mes souvenirs. Avec légèreté, il prend sa main pour en baiser le revers, révélant la marque d'une secte de sang pur à son poignet. Remarquant la bague de fiançailles à son doigt, il lève un regard intrigué vers le jeune homme qui l'accompagne. Il ne ressemble pas à son fiancé... — Je ne pense pas reconnaître ce jeune homme... Apollonia se raclant la gorge, ramène sa main à elle, évitant le regard de Lucas. — Il m'accompagne pour une enquête. Je ne suis malheureusement pas ici pour rattraper le temps perdu, Fingal... Peut-on discuter en privé ? Fingal l'observe un instant, devinant la raison de sa présence ainsi que l'identité du jeune homme, avant de céder à sa demande. — Suivez-moi. » Il entraîne les jeunes gens derrière le bar, où une porte dissimulée derrière les étagères d'alcool s'ouvre doucement devant lui par magie. Il fait signe à Apollonia d'entrer la première, suivie du jeune homme, avant de jeter un regard au bar. Un elfe de maison d'un âge avancé semble occupé à laver des chopes. « Beurk ! Je compte sur toi pour tenir le fort. Je ne serai pas long. »
Apollonia franchit la porte la première, suivie de Lucas, puis de Fingal Black qui referme celle-ci derrière lui après avoir lancé quelques ordres à son elfe de maison. L'espace révèle une extension cachée du bar, jadis les quartiers généraux de son oncle du temps où il se consacrait encore aux cultes de sang. Depuis plusieurs années maintenant, sur le chemin du repentir, son établissement offre un refuge aux âmes tourmentées comme la sienne, ayant commis bien des horreurs par le passé. Pourtant, rien ne garantit que quelques mages noirs ne fréquentent pas encore ces lieux... La prudence reste donc de mise. — Bon, Apo. Sérieusement… Ça ne va pas de débarquer dans mon bar avec un agent de la police ? Rien n'échappe au regard acéré du grand gaillard. Son regard implacable se pose sur elle, puis sur le jeune homme à ses côtés.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.