The human world, it's a mess (Senara x Clionestra)
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Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mer 13 Déc - 0:46
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
Et si ... Ariel était une princesse des mers ? Et si ... La sirène était un triton naïf et déjà promis de surcroît ? Et si ... Le monde était fait d'amour, entre Terre et Mer, cette fois-ci
Je suis le dernier prince des mers, mais je ne serais dire mon âge. Je vis dans l'océan et travers les mers sans connaître les frontières. Dans la vie, je suis altruiste et bon, je sauve et ne tue pas (sauf pour manger). Les humais, je les trouves bêtes et fascinants mais faut pas le dire sinon mon père va encore se mettre en colère.
→ Collection les objets humains sans les comprendre dans une grotte caché → Et promis à une sirène d'une mer lointain qu'il n'a jamais vue → Communique par la pensée avec les autres sirènes → Ne possède pas encore son tritent. → Peut commander la mer, mais ne le fait pas. →
Arjun, prince des mers, défendeurs du poulpe et de l’anguille, pacificateur des requins, qui n’étaient pas si méchants quand on les comprenait, pesta. Il pesta parce que … pour être le plus grand prédateur des mers, pouvant arracher des cœurs avec ses dents pas si pointues et commander à l’océan, il était bien dans les filets. Littéralement. Alors qu’il était en train de s’aventurer dans une zone à risque, et il entend déjà sa sœur jumelle, Arween, lui dire que ce n’était pas prudent, il avait été honteusement attaqué par un filet. Les filets. Honte des mers. Arjun était un prince des océans. Il acceptait la chaîne alimentaire et les morts dans chaque espèce. Les requins mangent les poissons, les baleines mangent les crustacés et les vampires, petits poissons se cachant au fond des abysses, mangent la neige, particule de tout qui se déverse dans les bas-fonds sinistres. Les humains mangent du poisson. Ok. Mais les filets ? C’était de la triche. C’était racler les fonds marins en délogeant même des choses qu’ils ne mangeaient pas. Alors Arjun, aussi mignon et adorable soit-il parmi son peuple, avait commencé à faire une révolution à lui tout seul. Tous les jours, il arrive à se défaire de la surveillance fraternelle, bien que ses sœurs ne fussent pas mieux, pour aller dans les zones à risques. Armé d’un coquillage bien aiguisé, il s’approchait des filets pour les couper et faire sortir les poissons qui y étaient prisonniers. Et voilà. Bim dans la tête des destructeurs de corail, ils n’auront pas de poissons ce soir.
Enfin. Cela aurait fonctionné aujourd’hui s’il n’avait pas eu la stupide idée de ne pas faire attention. Alors qu’il avait coupé un filet, laissant les poissons sortir de leur prison, il avait fait une pirouette tout contente. Il s’était cogné le visage contre un… Un machin que les humains mettaient au fond de l’eau pour que les bateaux ne chavirent pas… et il n’avait pas vue le second filet qui l’avait attrapé. Et donc maintenant, il était balloté entre les poissons paniqués qui n’arrivaient pas à sortir. Tout un banc de poisson arrivant et le renvoya sur le fond du filet. Ou le milieu, plus vraisemblablement. Et il avait même perdu son coquillage dans la manœuvre. Il sentait la douleur de son coup sur la tête, pouvant même voir une ligne de sang qui se mélange rapidement avec la mer. Alors qu’il allait demander aux poissons un peu de calme pour réfléchir, un autre coup, porter de l’autre côté de son visage, lui fit perdre connaissance.
- On fait quoi de celui-ci ? - Laisse-le, les poissons ne vont pas s’enfuir, et j’ai aucune envie de louper le début des festivités, ma femme risquerait de me faire la peau.
Arjun ne comprenait pas un mot des paroles des humains. Leurs langues étaient trop compliquées pour son esprit. Les sirènes communiquent par la pensée. Elles se regardent et pensent, et ainsi elles savent. Il n’y a pas de mots pour dire les choses, juste des pensées qui n’avaient pas de traduction. S’ils pouvaient chanter, c’était comme pour leurs pensées … pour amener les marins dans les fonds, ils leurs enfonçaient dans le crâne la pensée d’un chant. Mais les sirènes ne parlaient pas, sinon. Ainsi, Arjun qui se réveilla en grognant ne pouvait pas savoir que les pêcheurs avaient désertés le bateau, laissant le filet plein de poisson sur le pont. Il arrête de respirer et essaie de trouver une solution. Il savait deux choses sur les humains. Ils étaient mieux morts que vivants. Et ils n’étaient pas très intelligents. Sinon, comment expliquer qu’ils n’eurent jamais compris que quelqu’un couper leur filet alors qu’il le faisait presque tous les jours depuis deux ou trois ans ? Voilà. Stupides humains. Mais dangereux et fascinants. Les humains avaient conquérit les mers sans pouvoir y nager. Ils étaient … Fascinants. Mais il ne fallait pas le dire à son père qui pouvait se montrer tyran quand on parle des êtres terrestres. Aussi, sa mère avait été tué pendant une chasse à la sirène, tout ça parce qu’elle était plus dangereuse qu’elle, encore... Arjun respira doucement. Il n’avait pas sentit le moment où l’air avait remplacé l’eau, mais il sentait les branchies sur son cou et son buste qui désespère de retrouver l’océan. Il se calme. Il calme son cœur qui bat. Il écoute alors qu’il remarque que la plupart des poissons étaient en train de mourir dans le filet. Il suffoquait. Arjun espérait qu’ils deviennent impropres à la consommation, avant de se dire que c’était un meurtre de masse pour rien. Compliqué d’être une sirène, qui mange aussi des poissons, mais qui défends leurs morts. Non. C’était faux. En réalité le manque de l’eau dans ses poumons le faisait dérailler, et sa seule pensée réelle était qu’il voulait sauver tous les poissons. Il avait besoin de les sauver. Il se mit alors à se balancer.
Il ignore, là encore, que de la plage on pouvait voir le poteau qui soulevé le filet en train de faire de grand soubresaut, anormal dans ce cas de figure précis. Il n’entendait personne. Alors pour lui, il n’y avait personne. Logique. Il se mit à faire de grand geste, de plus en plus grand. Essayant de sauter aussi haut que pouvait lui permettre sa nageoire empêtré. D’un coup, il eut un craquement et un gros boum quand le filet s’éclata sur le sol. Les poissons s’éparpillaient sur le pont et les plus chanceux arrivèrent à sauter à la mer. Il n’avait plus qu’à faire pareil. Le soleil avait décliné mais rendait l’atmosphère bien trop chaude et le manque d’eau allait le tuer. Il avait besoin d’y être. Tout comme les dauphins, il pouvait tenir un certain temps hors de l’eau, mais entre son évanouissement et son desséchement, il allait finir par mourir avant de rejoindre la mer. Il remarque quelques poissons déjà morts. Il ne peut plus rien pour eux mais sent la tristesse dans son cœur meurtrie. Alors qu’il essaie de s’approcher du bord, il remarque être coincé. Sa queue, une magnifique queue de bleu et de turquoise, était coincée de manière improbable dans le filet rescapé et une corde qui n’avait rien à faire ici. Il attrapa le tout et se brûla en tirant sur la corde. Il grogna comme un animal. Il voulait ressortir avant de finir comme les pauvres poissons autour de lui, mort par manque d’eau. Alors qu’il donne un nouveau coup, se blessant à nouveau les écailles, il entant un bruit au-dessus de sa tête, vers là où les humains rentrent et sortent de leur bateau. Un humain arrive et il essaie avec plus de force de se défaire de sa prison. S’il se faisait tuer aussi … Déjà, ça serait super triste pour ses frères et sœurs. En plus, son père allait lui en vouloir. Et enfin, il n’aura eu l’occasion de raconter à personne son épopée contre les filets, et c’est encore plus triste que tout le reste.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Mer 3 Jan - 0:11
Ariel De Sarlat
J'ai 22 ans et je vis à Sarlat, même si je vogue régulièrement par-delà les mers et les océans. Dans la vie, je suis une princesse aventurière et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je n'ai aucun prétendant sérieux et je le vis bien car j'aime mon indépendance. est fille unique et est donc l'unique héritière de son royaume. possède une facilité d'apprentissage qui lui a permis d'apprendre rapidement l'étiquette et le protocole requis pour une princesse, mais également les notions complexes de navigation inhérentes à un capitaine de navire. son père ne l'a autorisé à parcourir les mers et les océans qu'à partir de ses dix-huit ans. est aussi une excellente bretteuse et n'hésite pas à se battre quand la situation l'exige. n'est pas contre l'idée de se marier, mais préfère continuer de profiter des avantages de sa liberté avant de songer à fonder sa famille.
Tournoyant sur elle-même, Ariel sourit. La robe de bal qu’elle portait pour cette soirée était magnifique. Simple et aérienne, elle n’en demeurait pas moins somptueuse et la jolie rousse ne doutait pas un seul instant qu’elle ferait la fierté de son père. Le vert émeraude de sa tenue mettait sa chevelure flamboyante en valeur, et elle s’amusait déjà des regards qui se porteraient sur elle, tandis que son père lui ferait innocemment remarquer que des prétendants n’attendaient que sa bénédiction pour les unir. Et comme à son habitude, elle se contenterait de lui faire un sourire entendu accompagné d’une petite répartie dont elle avait le secret, avant de tourner les talons et d’aller festoyer avec le peuple. Princesse et aventurière à la fois, ces deux vies qu’elle menait en parallèle n’avaient rien d’incompatible. Bien au contraire ! Ariel adorait ces deux rôles et n’avait aucunement l’intention de renoncer à l’un ou à l’autre. En fait, son petit côté pirate, comme l’appelait tendrement son père et roi, n’était qu’une extension de son rôle de princesse. Elle devait tout faire pour le bien de son peuple, et en vivant sur une île, elle se devait de montrer l’exemple et de prendre le destin de Sarlat en main. Proche de ses citoyens comme de ses marins, Ariel vivait un véritable conte de fée. Ainsi, elle aimait autant passer du temps auprès de son peuple que de voguer en mer, au côté de ses hommes pour découvrir de nouvelles terres, de nouvelles richesses et établir de nouvelles routes commerciales. Finalement, la seule ombre au tableau était ces assassins à queue de poisson qui menaçaient constamment son Royaume. Entre leurs tentatives de meurtre dès qu’ils prenaient la mer ou les rations de poissons qui s’amenuisaient, Ariel devait redoubler de prudence comme d’efforts pour maintenir les siens sain et sauf. Heureusement pour elle et malheureusement pour eux, la jeune femme possédait un caractère déterminé et combattif. Elle n’aurait jamais de cesse de défendre et protéger les siens. C’était sa responsabilité et elle le prenait particulièrement à cœur. S’observant une dernière fois dans le miroir, Ariel afficha un sourire satisfait. Le corset de sa robe lui rappelait sa tenue de pirate et la fluidité du tissu n’entravait aucunement ses gestes, tout en lui conférant cette touche de féminité attendue d’une princesse. Oui, irrémédiablement, elle était les deux.
Une fois bien préparée, vêtue, coiffée et maquillée, la jolie rousse sortit de sa chambre et descendit les escaliers pour se rendre sur la Grand-Place de la ville. Son père allait y tenir un bref discours avant de lancer les festivités, et elle ne comptait rater ce moment pour rien au monde. Tandis qu’elle avançait dans la foule, les habitants s’écartaient sur son passage pour la laisser passer et rejoindre la petite estrade. Comme à son habitude, elle n’avait aucune escorte. Ariel savait se défendre par elle-même mais, surtout, personne n’aurait l’idée de lui faire du mal. Proche de son peuple et de leurs préoccupations, elle avait rapidement gagné leur fidélité depuis sa plus tendre enfance. Peut-être était-ce à cause de la mort prématurée de sa mère, de la bonne éducation de son père et du poids des responsabilités qui l’attendaient ou le signe inné d’une intelligence de cœur plus aigüe, mais la princesse avait mûri plus vite que les enfants de son âge. Il lui était plus facile de comprendre les situations, leurs causes et leurs conséquences. Et ainsi, elle parvenait généralement à jauger avec discernement comment agir de la meilleure façon qu’il soit. Marcher sur le même pied d’égalité que ses contemporains ne lui posait donc aucun problème d’ego. Devant l’estrade, l’aventurière monta les marches en soulevant légèrement sa robe puis elle se posta en retrait. Le roi arriva quelques secondes plus tard et prit place. Il jeta un coup d’œil à sa fille, ils échangèrent un sourire, puis il débuta son discours. Dix minutes plus tard, la fête commençait. Le banquet avait pour but de célébrer la déité du vent et d’obtenir sa bénédiction, lui qui les menait toujours plus loin pour trouver de nouvelles ressources, avant de les ramener chez eux, sains et saufs. Dans plusieurs semaines, les festivités seraient en l’honneur de la mer.
Discutant avec des habitants, attrapant un verre de vin et quelques amuses-bouches mêlant fruits et poissons, le regard de la rouquine fut bientôt attiré par du mouvement dans sa vision périphérique. « Qu’est-ce que... ? » souffla-t-elle en apercevant un filet, manifestement encore rempli de la pêche du jour, s’agiter sur un bateau. Ce n’était pas normal. Outre le fait que le filet bougeait bien trop frénétiquement en comparaison de la légère brise marine, ces poissons auraient dû être débarqués et mis en saumure dès leur arrivée. Ariel détestait les pêcheurs qui manquaient à leur devoir et gâchaient la nourriture. D’autant qu’elle était parfaitement consciente que, pour qu’ils vivent, ces poissons devaient mourir. Hors de question que leur trépas soient inutiles. Elle décida donc de reposer son verre et se dirigea vers le bateau en question. Ceux qui n’avaient pas été sérieux jusqu’au bout et laissé ces pauvres bêtes mourir sans raison devront en répondre devant elle ! Marchant d’un pas décidé vers le ponton, ses pas résonnèrent à peine sur le bois alors que la musique et les festivités battaient leur plein. Ariel monta la passerelle et, à peine eut-elle mit le pied sur le pont qu’elle s’immobilisa face au spectacle qui s’offrait à elle.
Sur le moment, elle crut rêver. Un triton était à moitié allongé sur le sol, tandis que sa queue était fermement coincée dans une corde du filet déchiré. La surprise passa sur son visage, avant que sa lucidité ne reprenne le dessus et qu’elle attrape le poignard qu’elle cachait sous le fin tissu de sa robe. Elle ignorait s’il se retrouvait là par accident ou parce qu’il avait tenté de sauver ses congénères, mais il ne s’en sortirait pas vivant ! Le destin lui donnait la possibilité de prendre une revanche sur ses ennemis de toujours, et elle ne comptait pas laisser passer sa chance. En position d’attaque, elle se rua sur lui avec vélocité, la lame effilée dans sa main prête à la lui enfoncer dans le cœur, si tant est que ces horreurs aquatiques en possèdent. Une main vint se plaquer sur le cou de la créature mais lorsque son regard croisa celui du triton, sa confiance vacilla. Il paraissait si jeune. A peine plus que son âge. Et surtout, il lui parut terriblement humain en dépit de ses branchies et de ses écailles. Ariel l’observa encore quelques instants, se demandant en quoi ils étaient si différents, dans le fond. Puis sa prise se fit plus fragile autour de son cou, jusqu’à ce que finalement, elle le relâche et se relève. Elle recula de deux pas, sans le lâcher du regard. Et soudainement, à sa propre surprise, la lame s’abattit sur la corde et la trancha sans aucune difficulté, libérant la magnifique queue de poisson bleu turquoise du triton. Au lieu d’écouter la logique la plus élémentaire de son royaume, Ariel venait de suivre son instinct. Comment allait réagir la créature ? Elle n’en avait aucune idée. Mais il n’y avait plus rien d’agressif dans son comportement. La rouquine se contentait désormais de le fixer avec fascination tandis qu’elle lui évitait de mourir d’asphyxie.
« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
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Crédits : Moi
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mar 9 Jan - 0:46
Arjun
Je suis le dernier prince des mers, mais je ne serais dire mon âge. Je vis dans l'océan et travers les mers sans connaître les frontières. Dans la vie, je suis altruiste et bon, je sauve et ne tue pas (sauf pour manger). Les humais, je les trouves bêtes et fascinants mais faut pas le dire sinon mon père va encore se mettre en colère.
→ Collection les objets humains sans les comprendre dans une grotte caché → Et promis à une sirène d'une mer lointain qu'il n'a jamais vue → Communique par la pensée avec les autres sirènes → Ne possède pas encore son tritent. → Peut commander la mer, mais ne le fait pas. →
Il suffoque. Approchant la main d’une flaque d’eau, il arrive à peine à prendre plus de respiration. Il respire. Pas comme une sirène aquatique. Il a l’impression que son corps était en train de s’habituer à l’air ambiant. C’était étrange. Et douloureux. La douleur remontait le long de son gosier, revenait vers son nez et donner l’impression de lave qui coule le long de ses voies respiratoires. Il suffoque, respire, suffoque, et n’arrivait toujours pas à se défaire de la prise qui le tenait. Il avait besoin de prendre une respiration « aqueuse » s’il voulait pouvoir se faire à la respiration « aérienne ». C’était bien la première fois que Arjun arrivait à voir une vraie différence entre les deux. D’ordinaire, il ne restait jamais assez longtemps hors de l’eau pour sentir ce feu qui trépigne. Il ne pouvait pas s’occuper de sa queue empêtré et de cela, en même temps.
C’était aussi pour cela qu’il ne l’avait pas entendu arriver. Comme une princesse vengeresse, la jeune femme l’avait attaqué. Il avait les membres engourdis, la tête lourde, la respiration saccadé et des douleurs là où sa queue était en train d’être serré contre les cordes. Il ne pouvait pas se défendre d’une attaque par une humaine à pied. Il la regarde alors. Il savait que les humains leur prenait le cœur. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Lui, il le mangerait, mais les humains étaient des êtres étranges. Capable de haïr les tritons pour leurs régimes alimentaires en s’extasiant sur un chat qui s’amuse de la torture que subit une petite sauterelle. Bien sûr, cette comparaison était impossible à faire pour Arjun, qui ne savait pas plus ce qu’était une sauterelle que ce qu’était un chat. La seule chose qui était évidente pour lui, c’était que les humains détruisaient les fonds marins pour attraper plus de poissons que ce qu’ils en consomment réellement. Au moins, son peuple tuait pour manger, ou pour protéger, pas pour détruire comme il le faisait. Il laissa donc la jeune femme l’attrapait le cou et ne se débattit pas. Pourquoi faire ? Elle avait décidé qu’il était le méchant de l’histoire, ce qui était ironique puisque c’était elle qui avait le poignard –mot qu’il ne connait pas non plus, mais il sait que ça coupe et transperce- pour lui ôter le cœur.
Alors, il fut réellement surprise quand la chevelure flamboyante d’un feu qu’il n’avait jamais toucher se recula pour le libérer. Il enleva rapidement le reste de corde et utilisa toute la force dans ses bras et ses mains pour sauter dans l’eau. Ainsi proche des terrestres, il était dans une plage et son corps n’était pas totalement immergé. Mais ce n’était pas grave, il n’avait pas besoin de beaucoup, juste un peu. Il mit sa tête dans l’eau, comme l’aurait fait une autruche (//JE VOMIS) et respira à pleines branchies pour reprendre. Sa queue tapa l’eau d’un bonheur parfait. Puis, il remonta sa tête et observa la jeune femme qui était redescendu à son niveau (//si ça te va ! sinon je change). Il ne pouvait pas lui parler. Il ne parlait pas. Le triton s’approcha pour lui tendre la main. Il avait besoin de la toucher pour lui transmettre une pensée. Oh, les chasseurs d’humains pouvaient le faire sans toucher quiconque. Les chasseurs amenaient les humains à entendre la voix qu’ils rêvaient d’entendre. Mais Arjun n’était pas comme ça. Lui, il ne chantait pas. Il pouvait envoyer des images, comme tout le monde, et voulait simplement le faire à la jeune femme. Alors, il lui tendit la main.
HRP – (si elle la prends, elle sentira un sentiment de gratitude et verra un banc de poisson coloré tout mignon ! si ça te va, encore une fois x’D)
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Jeu 11 Jan - 13:09
Ariel De Sarlat
J'ai 22 ans et je vis à Sarlat, même si je vogue régulièrement par-delà les mers et les océans. Dans la vie, je suis une princesse aventurière et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je n'ai aucun prétendant sérieux et je le vis bien car j'aime mon indépendance. est fille unique et est donc l'unique héritière de son royaume. possède une facilité d'apprentissage qui lui a permis d'apprendre rapidement l'étiquette et le protocole requis pour une princesse, mais également les notions complexes de navigation inhérentes à un capitaine de navire. son père ne l'a autorisé à parcourir les mers et les océans qu'à partir de ses dix-huit ans. est aussi une excellente bretteuse et n'hésite pas à se battre quand la situation l'exige. n'est pas contre l'idée de se marier, mais préfère continuer de profiter des avantages de sa liberté avant de songer à fonder sa famille.
Aussi surpris qu’elle quant à l’issue de cette rencontre car il s’attendait certainement déjà à périr, le triton ne mit pas longtemps à retrouver ses esprits et à enlever les restes du cordage pour libérer tout à fait sa queue et se jeter à la mer. L’eau étant peu profonde à cet endroit de mouillage, Ariel s’élança vers le bastingage et regarda en contrebas. Dans sa détresse pour regagner l’eau, il s’était peut-être fait mal en sautant de si haut. Dans un premier temps, elle crut d’ailleurs que c’était le cas car il semblait ne plus bouger. Elle rangea alors sa lame et s’empressa de descendre du pont pour se rendre près du corps écailleux. Là, elle resta un instant immobile, observant simplement la scène. Ce serait une ironie cruelle que sa compassion se transforme finalement par la mort tragique et insensée de cet être de l’eau. Elle comprit néanmoins qu’il était simplement en train de chercher son souffle, la tête plongée dans l’eau. Apparemment, il tenait plus du poisson que de l’humain s’il était incapable de respirer l’air frais et marin de cette agréable soirée. Sauf que ça, elle le savait déjà donc... c’était en toute connaissance de cause qu’elle avait pris cette décision. Mais elle revoyait son visage, son regard, son torse et ses bras, tout le haut de son corps qui lui, rappelait irrémédiablement celui d’un homme comme elle en croisait tous les jours. Certes, il possédait des branchies et des écailles. Pour autant, et sans savoir pourquoi, elle avait vu au-delà de ces attributs aquatiques. Plantée sur la plage, les vagues mourantes venant lécher le bout de ses pieds, Ariel continuait d’observer le triton. Elle ignorait depuis combien de temps il était enfermé dans le filet, mais c’était manifestement depuis assez longtemps pour qu’il ait besoin d’un bon moment pour emplir d’eau iodé ses... poumons ? Mi-humain et mi-poisson, ces êtres possédaient-ils aussi des organes similaires à ceux des terriens ? A voir ce triton, la rousse eut un doute. Peut-être ne leur ressemblaient-ils que pour mieux les assassiner en mer, en usant de leur légère ressemblance pour les attirer à eux ?
Pensive, Ariel fut tirée de ses réflexions et de sa contemplation pour le bruit sourd d’une nageoire tapant l’onde. Les éclaboussures arrivèrent jusqu’à elle et sa magnifique robe émeraude. Elle eut néanmoins le réflexe de mettre ses mains devant elle pour protéger son visage. L’instant d’après, leurs regards se croisèrent. Et à sa grande surprise, il s’approcha plus près du rivage pour lui tendre la main. D’abord méfiante, la princesse aventurière finit par se rapprocher doucement à son tour. Après tout ce pourrait être un piège. Ce n’était pas parce qu’elle l’avait épargné qu’il se sentait nécessairement obligé de lui rendre la pareille. Pourtant elle doutât que ce soit ce qu’il cherche à faire. La logique aurait voulu qu’il s’enfuit sans demander son reste. Si vengeance il devait y avoir, le triton le programmerait certainement pour plus tard, une fois pleinement remis de sa torture. Et puis... elle était toujours sur la plage et avait sa lame à portée de main, donc même s’il se mettrait hostile, elle avait plus de chance de s’en sortir vivante que ce demi-poisson qui barbottait dans l’eau. Mais surtout, si Ariel s’approcha, ce fut parce qu’elle était d’une nature curieuse. Après une hésitation, elle avança donc son bras et attrapa la main qu’il lui tendait. A l’instant même où le contact se fit entre eux, la rousse ressentit une vague de gratitude l’envahir et eut la vision d’un banc de poissons multicolores aussi beaux les uns que les autres passer devant elle. C’était merveilleux. Elle eut l’impression d’avoir plongé au cœur de l’océan et d’assister à un des plus beaux spectacles qui puisse exister. Et malgré qu’elle soit entourée par les eaux, elle se sentait calme, en sécurité et heureuse. Aussi, lorsque le contact entre leurs mains se brisa, Ariel resta encore quelques instants inerte et médusée (c’était le cas de le dire) par cette vision éblouissante. Quand elle se reprit, elle ne sut quoi dire ou penser. Elle observa à nouveau le triton puis souffla un « C’était magnifique... merci. » se laissant dicter sa conduite et ses paroles par ses émotions et son sens de l’honnêteté. Son instinct ne l’avait pas trahi et l’écouter lui avait permis de prendre la bonne décision. Si elle était habituée, comme son équipage, à ne rencontrer que des sirènes et des tritons hostiles et haineux cherchant à les attirer dans le fond de l’océan pour les noyer, force était de constater qu’ils n’étaient pas tous comme ça. Comme chez les humains, les semi-poissons avaient apparemment eux-aussi leurs propres opinions qui n’étaient pas obligatoirement en adéquation avec la majorité. « Comment t’es-tu retrouvé emprisonné dans le filet de pêche ? » lui demanda-t-elle, songeuse, tandis qu’elle cherchait à comprendre pourquoi ce gentil triton, du moins l’était-il à cet instant, s’était retrouvé si près de la surface au point de se faire piéger avec les autres poissons.
« Be Here»
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Clionestra
Lun 15 Jan - 13:02
Arjun
Je suis le dernier prince des mers, mais je ne serais dire mon âge. Je vis dans l'océan et travers les mers sans connaître les frontières. Dans la vie, je suis altruiste et bon, je sauve et ne tue pas (sauf pour manger). Les humais, je les trouves bêtes et fascinants mais faut pas le dire sinon mon père va encore se mettre en colère.
→ Collection les objets humains sans les comprendre dans une grotte caché → Et promis à une sirène d'une mer lointain qu'il n'a jamais vue → Communique par la pensée avec les autres sirènes → Ne possède pas encore son trident. → Peut commander la mer, mais ne le fait pas. →
Arjun regarde l’incroyable jeune femme devant lui. Incroyable, parce que c’était la première fois qu’il rencontrait une humaine de si proche, et vivante. Il avait déjà vu des noyées… et les noyées étaient souvent gonflées de l’eau dans leurs poumons. Et ce n’était pas forcément à cause des sirènes. Parfois, il y avait des intempéries qui font chavirer des bateaux. Loin d’être insensible à leur sort, la plupart du temps, il était trop tard pour trouver des survivants quand les sirènes remarquaient le naufrage. Pas que la plupart les aurait sauvé. Les sirènes, pendant des pluies sauvages, restaient protégées au fond de l’océan. Ils comprenaient le naufrage en voyant les bouts qui se percutent dans les coraux. Et parfois, le niveau de l’eau était assez profond pour ne le remarquer que des jours plus tard. Arjun avait une cachette secrète, au fond de l’océan. Il avait trouvé une crevasse qui s’enfoncer vers les abysses. Il y avait un vieux paquebot à l’intérieur. Il y allait souvent, regarder les corps encore plaçaient des humains, ou simplement leur outil. Il ne déplaçait que pour remettre à sa place. Il ne sait même pas pourquoi il garde cela secret. Il ne comprend pas trop ce qu’elle pouvait dire, lui ayant simplement montré un signe de gratitude. Ainsi le buste contre le fond de l’eau, le dos prenant le soleil, il essaie de trouver une respiration plus humaine que triton, sans succès. Il testa la respiration par le nez mais il s’étouffe. C’était étrange, et mieux de le faire tout de suite. Cependant, il devait apprendre à respirer avec le nez. Il savait pouvoir le faire, il pouvait le faire. Il essaya à nouveau fronça le nez alors que ses branchies sur son cou se mirent à s’ouvrir et se fermer sans comprendre ce qu’elle devait faire. Il n’avait pas répondu à son remerciement, ne le comprenant pas et n’en voyant d’ailleurs pas l’intérêt. Il pourrait partir en courant et disparaître, mais…il se dit qu’il n’en avait pas besoin… et il avait toujours été curieux.
La seconde question sonna différemment, il posa ses yeux bleus sur elle. Ouais, la question était si logique qu’il n’avait pas besoin de comprendre les mots pour en connaître le sens. Il savait que la question viendrait ensuite. Alors, il lève à nouveau la main, lui prit les doigts avec douceur et continue de se perdre dans ses yeux. Les images étaient toujours plus puissantes ainsi. Alors, il lui montre la vérité.
Comment il venait contre les filets pour les détruire, avant que les filets raclant le sol ne détruisent les coraux. Il laissa passer l’aspect des fonds marins après le passage des filets, les poissons morts pour rien, les coraux massacraient, la manière dont tout sembler dévasté. Il lui montra alors comment en essayant d’en déchirer un, il s’était retrouvé dans un autre et il s’était cogné la tête. Il montre tout ça, et malgré lui, malgré qu’il se concentre, il laissa échapper une image de sa mère. Une magnifique sirène à la queue de la même couleur turquoise que lui, du sang le long de sa queue, du sang qui s’échappe de ses branchies et ça dérive alors qu’elle s’était arraché la peau en essayant de le sauver d’un filet quand il était petit. Il sursaute. Il sursaute et la lâche. Les sirènes détestent les humains parce qu’ils tuent les leurs. Ils tuent les fonds marins, leurs maisons. Sans attendre, se sentant d’un coup honteux, voir même traître à sa partie, il s’enfuit. Il plonge dans l’eau et disparaît dans l’écume. Plus loin, il ressort la tête et regarde la jeune femme. Il se sentait aussi méchant de ne pas lui dire au revoir… Alors, il fait un geste qu’il avait déjà vue faire des humains de loin. Il tend la main ouverte et la secoue avant de disparaître dans les ondes.
Le lendemain matin, après une discussion avec le roi triton qui lui avait valu un mal de tête, et où il avait réussi à cacher une grande partie de la vérité, il se retrouve à nouveau là où il avait dit au revoir à la jeune femme. Il ne semblait pas y avoir grand monde sur le quai. Il la cherche. Il cherche la chevelure rousse. Il avait parlé avec une femme, une sirène folle qui assuré avoir déjà eu des jambes à une époque révolue, et il se demandait si c’était réellement possible… s’il peut marcher pour s’excuser de la jeune femme. Sans même savoir pourquoi il devrait s’excuser, alors qu’elle était l’humaine appartenant à un peuple qui détruisait sans raison, pendant que les sirènes tuaient par vengeance…
HRP – J’ai une proposition ! Si ça te tente. On peut les faire se revoir sur la plage, avec de plus en plus de « discussion » et à un moment, elle fait un voyage. Pendant le voyage, Arjun trouve un moyen pour qu’elle puisse avoir une queue et venir voir son monde (en cachette donc) et il la ramène (genre je ne sais pas en une semaine) puis, il la laisse pour un partenaire et l’attends… Mais il capte que le partenaire, il compte trahir Ariel, et donc il se trouve des jambes pour venir l’aider. Qu’en penses-tu ?
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Jeu 18 Jan - 13:40
Ariel De Sarlat
J'ai 22 ans et je vis à Sarlat, même si je vogue régulièrement par-delà les mers et les océans. Dans la vie, je suis une princesse aventurière et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je n'ai aucun prétendant sérieux et je le vis bien car j'aime mon indépendance. est fille unique et est donc l'unique héritière de son royaume. possède une facilité d'apprentissage qui lui a permis d'apprendre rapidement l'étiquette et le protocole requis pour une princesse, mais également les notions complexes de navigation inhérentes à un capitaine de navire. son père ne l'a autorisé à parcourir les mers et les océans qu'à partir de ses dix-huit ans. est aussi une excellente bretteuse et n'hésite pas à se battre quand la situation l'exige. n'est pas contre l'idée de se marier, mais préfère continuer de profiter des avantages de sa liberté avant de songer à fonder sa famille.
Il y avait bien des histoires sur les sirènes et les tritons, mais jamais Ariel n’avait entendu parler de la capacité qu’ils avaient de transmettre des images mentales par simple contact. Peut-être parce qu’ils utilisaient normalement cette aptitude uniquement entre eux ? A moins qu’aucun humain n’en ait jamais rien su parce que ceux qui l’avaient étaient morts ? Car si la rouquine venait d’assister à une scène incroyablement merveilleuse, une telle faculté devait sans problème pouvoir horrifier un marin expérimenté lorsqu’elle était maniée comme une arme. A défaut que le chant des sirènes agisse sur les femmes, peut-être était-ce de cette façon qu’elles parvenaient à les attirer dans l’onde profonde ? Néanmoins, sur le moment, cette idée ne frôla même pas son esprit. La princesse était bien trop émerveillée par ce qu’elle venait de voir. Ça n’avait pas juste été une simple représentation. Elle avait sincèrement eu l’impression d’y être physiquement. Alors quand il avait relâché sa main, elle n’avait pu faire autrement que de le remercier. Ariel avait déjà eu affaire à des êtres aquatiques durant certaines de ses expéditions. Elle connaissait donc plutôt bien la fureur qui déformait leurs traits lorsqu’ils tentaient de s’en prendre à l’équipage. Mais ce triton-là, il était différent, et pas seulement parce qu’il ne l’attaquait pas. Non, il émanait de lui une étonnante candeur qu’on retrouvait d’ordinaire chez les enfants. A force de ne croiser que ces furies à écailles, Ariel en avait oublié que tout le peuple aquatique n’était peut-être pas aussi agressif. Lui ne l’était pas. Jusqu’ici elle n’y avait jamais vraiment réfléchi mais, en réalité, c’était plutôt évident qu’il devait y avoir des « civils » parmi les sirènes. Toutes ne devaient pas monter à la surface pour les attaquer. Et si c’était bien le cas, que faisait ce triton ici, piégé dans un filet de pêche ? Pour autant qu’elle sache, et là-dessus elle était au courant de tout, le royaume ne possédait aucun bateau ayant des filets suffisamment longs pour atteindre une telle profondeur. C’était donc forcément ce triton qui était venu nager trop près de la surface. Mais pour y faire quoi ?
A sa question, il attrapa doucement sa main une seconde fois et plongea son regard azur dans le sien. Était-ce sa manière de l’hypnotiser ? Si c’était le cas, ça fonctionnait. Sauf que cette fois-ci, les images qu’elle reçues ne furent pas aussi heureuses que précédemment. Ariel vit les filets racler les fonds marins, détruisant les coraux et tuant des poissons sur leur passage. Des poissons qui ne seraient jamais repêchés pour nourrir la population, et dont la mort ne servait à rien. Leur dépouille allait juste dériver jusqu’à se faire manger par un autre animal. Et lui, il était là pour couper les cordes et libérer les poissons retenus prisonniers, protégeant les coraux et les fonds marins par la même occasion. C’était de cette manière qu’il s’était fait prendre. Il n’avait pas fait attention qu’un second filet suivait le premier et s’était cogné contre les cordes avec l’afflux de poissons qui s’étaient faits piéger avec lui. Puis, contre toute attente, Ariel assista à une scène épouvantable. Elle vit une sirène lutter contre les filets pour sauver son enfant. Du sang s’échappait de ses blessures, se perdait dans l’eau salée. Son visage était désespéré, tandis qu’elle se débattait pour libérer et protéger ce qu’elle avait de plus cher au monde. Ariel sentit une profonde douleur et un sentiment infini de chagrin l’envahir. Est-ce que ça venait de lui ? ou d’elle ? Quelle qu’en soit la cause, l’image se brisa soudainement. Le triton avait lâché sa main et venait de s’enfuir. Surprise par le changement abrupt des évènements, Ariel retint son souffle un instant. Qu’est-ce qu’il venait de se passer ? Comment était-elle passée d’une soirée sur la Grand-Place à une interaction avec un triton sur la plage ? Plus étrange encore, comment était-elle passée de l’image fabuleuse de poissons colorés au meurtre d’une sirène tentant de sauver sa progéniture ? Autre question plus pertinente, est-ce que le triton avait délibérément laissé ce souvenir flotter dans son esprit pour la faire culpabiliser ? Ariel était perdue et troublée. Elle se trouvait encore à genoux sur le sable quand elle l’aperçut au loin. Il l’observait et finit par lui faire un signe de main avant de disparaître pour de bon sous l’océan. Songeuse, elle se releva avec des questions plein la tête. Elle retourna néanmoins faire la fête avec les villageois et tenta d’oublier, au moins pour cette nuit, ce qu’il venait de se passer.
***
Ariel avait eu du mal à trouver le sommeil. Beaucoup trop d’interrogations se bousculaient dans sa tête. Déjà, elle n’arrivait pas à se dire qu’elle avait sauvé un triton. Ça n’avait aucun sens. Pourquoi aurait-elle fait cela alors que ces derniers étaient leur ennemi naturel ? Mais ce qui l’avait surtout troublée, c’était ce qu’il lui avait montré. Les poissons morts abandonnés à la mer, les coraux détruits... et puis cette sirène en sang... elle avait la même couleur de queue que le triton. Était-ce sa mère ? Est-ce qu’elle était encore en vie ? Pouvait-il créer des images mentales ou seulement transmettre des souvenirs ? Et puis les poissons et les coraux... est-ce qu’ils les abimaient à ce point sans même s’en rendre compte ? La princesse aventurière n’avait qu’une envie : vérifier si tout cela était vrai. Contrairement à ce que semblaient penser les sirènes, les humains se souciaient eux-aussi de l’océan. En tout cas, elle, elle s’en souciait. Mais elle avait toujours pensé qu’ils ne faisaient qu’extraire ce dont ils avaient besoin pour se nourrir. Jamais elle n’avait songé que si les sirènes les attaquaient, ça puisse être pour une autre raison que le « meurtre » de quelques poissons. Et si c’était bien le cas, jusqu’à quel point se trompaient-ils ? Après un énième retournement dans son lit, Ariel finit par repousser la couverture finement brodée et soupira. Normalement, elle devrait sourire et être heureuse à cause des festivités, comme elle le faisait chaque fois. Elle aimait son peuple et partager de tels moments avec lui. Mais ce triton lui avait retourné la tête. Peut-être n’était-il qu’un manipulateur et une partie d’elle l’espérait. Sauf qu’elle avait vu dans son attitude et dans son regard, et même dans sa manière de lui tendre et de lui prendre délicatement la main, qu’il n’y avait aucune malice. Il avait plutôt été comme elle : surpris de ne pas être tué et curieux de cet ennemi qu’ils étaient censés être.
Après un petit-déjeuner léger et s’être habillée avec une tenue moins formelle que la veille, la princesse s’était rendue dans la cité. Elle avait veillé à que les habitants aillent bien, vérifié qu’il ne manquait personne à l’appel (l’excès d’alcool pouvant se révéler particulièrement dangereux avec la mer à côté) puis avait pris le temps d’écouter diverses requêtes. Elle avait réglé sur-le-champ ce qui pouvait l’être et avait pris note du reste. Ses responsabilités dont elle s’acquittait avec application lui avaient permis, l’espace de quelques instants, d’oublier ses tracas. Et puis les villageois, les femmes surtout, étaient repartis vaquer à leurs occupations. Ariel avait alors reposé son regard vers la plage. Sans vraiment savoir pourquoi, peut-être pour vérifier que cette rencontre n’avait pas été le simple fruit de son imagination, elle décida de retourner à l’endroit exact où elle s’était tenue. Quand elle l’aperçut, la rousse eut naturellement un sourire et lui fit un signe de main. Elle ne s’était pas vraiment attendue à ce qu’il revienne, mais avait espéré, au fond d’elle, que ce soit le cas. Commençant à marcher vers le rivage, elle s’arrêta, hésitante. Et si c’était un piège ? Ariel repoussa l’idée mais décida néanmoins de rester sur ses gardes. Une fois au bord de l’eau, elle s’assit en tailleur et attendit de voir ce qu’il allait faire.
HRP : pour les discussions sur la plage, ça me va totalement. Pareil pour qu'il la suive durant un de ses voyages. Par contre, quand tu dis qu'elle viendrait dans l'océan, elle y resterait une semaine ? Parce que du coup, son pays pourrait croire qu'elle est morte en mer. Sinon j'aime aussi l'idée qu'il laisse quelqu'un avec elle et que ça l'oblige à sortir de l'eau par la suite. Mais du coup cet autre triton/sirène saurait se transformer en humain et vivrait avec elle pendant un laps de temps ou c'est juste le temps de la ramener chez elle et donc ça durerait qu'une ou deux journées max ?
« Be Here»
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Clionestra
Dim 21 Jan - 0:57
Arjun
Je suis le dernier prince des mers, mais je ne serais dire mon âge. Je vis dans l'océan et travers les mers sans connaître les frontières. Dans la vie, je suis altruiste et bon, je sauve et ne tue pas (sauf pour manger). Les humais, je les trouves bêtes et fascinants mais faut pas le dire sinon mon père va encore se mettre en colère.
→ Collection les objets humains sans les comprendre dans une grotte caché → Et promis à une sirène d'une mer lointain qu'il n'a jamais vue → Communique par la pensée avec les autres sirènes → Ne possède pas encore son trident. → Peut commander la mer, mais ne le fait pas. →
Il ne savait pas pourquoi, elle l’obsédait. Il en avait vue des humains de loin. Elle, elle avait été proche. Très proche de lui. Elle avait été si proche qu’il avait pu la toucher. Il avait pu toucher sa main, deux fois, et rentrer dans sa tête. Il n’avait pas laissé sa perception augmenté au point que la jeune femme puisse rentrer dans la sienne mais… il y avait quelque chose d’étrange. Au fond de l’océan, les teintes de bleus se mélangeant et reflétaient plus de choses que le commun des mortels pouvaient croire. Mais il en avait cure. Sa main au-dessus de sa tête, il la fermait et l’ouvrait avec délicatesse. Il bougeait sa main, ressentait encore la chaleur de la jeune femme. Il avait la peau blanche, le sang froid, et les doigts légèrement plus longs que celle de la jeune femme. Sa main était aussi plus grande. Mais cela n’avait-il pas un rapport avec le fait qu’il était un homme ? Il n’en sait rien. Et alors qu’il ne pensait qu’à elle, toute la journée, il se dit qu’il fallait absolument qu’il la revoit.
Il fallait qu’elle soit un monstre. Il fallait qu’elle soit monstrueuse, qu’elle l’ait gardé en vie pour le tuer plus tard, le torturer… il fallait que la jeune femme ne soit pas une bonne personne. Et il devait s’en assurer. Il avait besoin de la revoir. Prétextant qu’il allait chercher des coquillages pour ses sœurs, dont l’une qui trouvait étrange que son frère veut autant leur faire plaisir ce jour-là, précisément… Elle ne dit rien, mais lui fit promettre de faire attention, ce qu’il fit… même s’il mentait en lui promettant. Il finit par se rapprocher de la plage, nageant, il se demanda s’il ne pouvait pas trouver un cadeau pour la jeune femme. Il rebrousse chemin plusieurs fois dans ses travers et ses pensées. Qu’est-ce que les femmes humaines aimaient ? Il plongea dans les abysses pour retrouver un trésor oublié, un diadème assez vieux, qui datait de plusieurs centaines d’années. Il y avait encore des algues dessus. Les sirènes ne mettaient pas d’argent et d’or sur les cheveux, mais Arjun aimait la couleur que cela donnait contre le soleil. Il aimait la couleur et l’impression que le monde s’illumine. Content de son idée de cadeau, il revient sur la plage… mais il ne savait même pas si la jeune femme le trouverait. Si elle allait revenir. Si elle allait revenir et le tu…
Est-ce qu’il n’avait pas dit vouloir la revoir parce qu’il était certain qu’elle voulait le tuer ? Pourquoi avait-il apporté un cadeau ? C’était stupide d’amener un cadeau alors qu’on pense qu’on va se faire tuer ? Pourquoi il avait fait ça ? Sa mère serait outrée d’apprendre ça. Elle n’aimerait pas du tout qu’il ne soit pas logique … et tellement innocent qu’on pourrait le tuer à n’importe quel moment. Sa mère l’avait sauvé alors qu’il voulait suivre un poisson. Parce qu’il était trop insouciant. Voilà pourquoi il était sur la plage, un diadème à la main. Il s’approche et lui tend avec douceur avant de pencher la tête sur le côté, pour regarder la réaction qu’elle aura fasse à ce cadeau étrange. Il sourit, aussi, doucement. Il sourit parce qu’elle ne l’avait pas tué, ça le rendait heureux. Il finit par lâcher un petit rire. Il avait réussi à sortir de l’eau en s’habituant un peu plus à l’air, son corps était un peu plus fort, et il savait qu’il n’aurait qu’à se remettre à l’eau. Il tend aussi la main, attend qu’elle le prenne.
Puis, il lui envoie une nouvelle image. Il lui montre le trésor, dans un bateau échoué, qui surplombe une mer douce et calme. Il lui montre la couleur que faisait le diadème quand la lumière se reflète dessus. Il lui montre l’impression que ça donne d’illuminer le bleu de l’océan d’or et d’argent. Et il la lâche en penchant à nouveau la tête. Et en faisant un sourire. Il ne savait toujours pas pourquoi il était réellement là, à risquer sa vie pour la voir, elle.
HRP – Alors, je te proposais qu’elle fasse un voyage, en mer, pendant une semaine. Et tous les soirs, il l’emmènerait dans l’océan et la ramènerait. Ensuite, en arrivant à la fin du voyage, c’est en restant dans le port qu’il entendrait que le roi de l’île (humain donc) comptait trahir Ariel. Et donc je pensais à Arjun qui trouve un moyen d’avoir des jambes (puisqu’il aurait trouvé pour elle) et viendrait essayer de l’aider sans rien connaître. (et on peut même dire que sa queue ne revient pas tout de suite et qu’il panique).
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Senara
Mer 24 Jan - 0:08
Ariel De Sarlat
J'ai 22 ans et je vis à Sarlat, même si je vogue régulièrement par-delà les mers et les océans. Dans la vie, je suis une princesse aventurière et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je n'ai aucun prétendant sérieux et je le vis bien car j'aime mon indépendance. est fille unique et est donc l'unique héritière de son royaume. possède une facilité d'apprentissage qui lui a permis d'apprendre rapidement l'étiquette et le protocole requis pour une princesse, mais également les notions complexes de navigation inhérentes à un capitaine de navire. son père ne l'a autorisé à parcourir les mers et les océans qu'à partir de ses dix-huit ans. est aussi une excellente bretteuse et n'hésite pas à se battre quand la situation l'exige. n'est pas contre l'idée de se marier, mais préfère continuer de profiter des avantages de sa liberté avant de songer à fonder sa famille.
Sa lame n’était pas loin de sa main, mais Ariel ne l’utiliserait qu’en cas d’attaque. On lui avait appris depuis sa jeunesse à garder un œil alerte sur ses alliés et à se méfier de ses ennemis. Mais dès lors qu’on parlait du peuple de la mer, les mises en garde étaient tout autre. Le seul réflexe à posséder était de tuer, purement et simplement. Il ne fallait jamais leur laisser l’occasion de replonger sous l’eau, encore moins celle de chanter. Ariel avait fait l’exact inverse de ce qu’on lui avait inculqué depuis sa plus tendre enfance. Pire encore, elle sympathisait avec l’ennemi, elle, la princesse de cette cité censée les protéger de toutes menaces. Néanmoins, comment faire autrement ? Quand son regard avait croisé le sien, toutes ses certitudes avaient basculé. Ce triton était inoffensif. Elle l’avait lu dans son regard. L’avait ressenti au plus profond de son cœur. Puis il lui avait montré ce qu’eux, les humains, faisaient subir au fond marin. La destruction et la mort que leur passage engendrait. Ceux des poissons qu’ils pêchaient pour se nourrir bien sûr, mais aussi ceux qui se faisaient tuer par les filets, sans y être. Sans compter les récifs coraliens qui se retrouvaient abîmés, victimes collatérales de leur activités maritimes. Et puis, le plus traumatisant, cette sirène en sang qui se débattait pour sauver son enfant. Ça l’avait empêchée de dormir. Ariel avait perdu sa mère, morte en couche. Elle n’avait donc jamais eu le bonheur de la connaître, de l’écouter lui raconter des histoires ou chanter des berceuses, d’entendre l’intonation de sa voix lorsqu’elle se serait fâchée après elle ou, au contraire, lorsqu’elle l’aurait encouragé et qu’ensemble, elles auraient partagé rires et confidences. Elle n’avait pas eu la chance de sentir la chaleur de ses bras réconfortants autour de ses épaules dans ses moments de doutes ou de peines. Elle n’avait jamais eu et n’aurait jamais la possibilité de construire une relation complice et pleine d’amour avec elle. Non, elle n’avait que les souvenirs que son père avait partagés avec elle. Ariel avait cependant la chance d’avoir son portrait dans un médaillon qu’elle portait autour du cou, et qu’elle ne quittait jamais. Ainsi, elle pouvait l’emporter avec elle partout où elle allait. Ici ou par-delà les océans, elles étaient ensemble, inséparable. Car même si elle ne l’avait pas connue, les informations qu’elle détenait grâce à ceux qui l’avaient aimée lui permettaient de l’imaginer et de s’inventer ses réactions et ses grimaces quand elle lui parlait. Parce que oui, lorsqu’elle était seule et qu’elle avait besoin de raconter ses joies et ses peines, c’était à sa mère qu’elle parlait. Alors en repensant à cette sirène et son enfant, la jolie rousse ne put s’empêcher de se demander si les sirènes pouvaient dessiner sous l’eau. Comment faisaient-elles pour se souvenir de ceux qui étaient partis ? Que ressentaient-elles réellement, alors qu’on les prenait pour des monstres sans cœur ? Ses réponses, Ariel se disait qu’elle les aurait peut-être grâce au triton qui était de retour et semblait attendre qu’elle s’approche de lui. Ce qu’elle fit.
Assise sur le sable, elle l’observa nager jusqu’au rivage, entre admiration, émerveillement et appréhension. Elle voulait croire qu’ils n’étaient que deux inconnus cherchant à apprendre à se connaître, fascinés qu’ils étaient l’un par l’autre. Mais elle ne parvenait pas à ignorer complètement son appartenance aux sirènes, et donc à se sentir sereine en sa compagnie. Même si... lorsqu’il avait enveloppé sa main de la sienne, elle l’avait laissé faire, s’étonnant de la douceur dont il avait fait preuve à son égard. Ariel avait apprécié sa prévenance. Quant à son touché, il l’avait étonnée et fait légèrement frissonner. Sa peau froide, caractéristique des fonds marins que les rayons du soleil ne parvenaient pas à réchauffer, avait donné un contraste surprenant et agréable contre sa peau chaude d’une vie passée en bord de mer et sur les océans. La rousse se souvenait de ce contact, et était curieuse de recommencer l’expérience. A moins qu’il n’ait pas envie de lui montrer quoi que ce soit, cette fois-ci. Après tout, la dernière fois leur échange l’avait fait fuir.
Curieuse de ce que cette nouvelle rencontre allait lui faire découvrir, Ariel pencha légèrement la tête de côté, faisant tomber quelques mèches de cheveux roux en cascade sur son épaule, lorsqu’il lui tendit un objet. C’était un diadème absolument magnifique ciselé d’or et d’argent. Il devait valoir une belle fortune. Mais ce ne fut pas sa valeur monétaire qui l’interpella. Non, la princesse était bien plus intéressée par le fait de savoir si ce bijou provenait du peuple aquatique. Ce serait bien la première fois qu’elle en verrait un de ses propres yeux. Et puis, elle ne put s’empêcher de sourire devant cette douceur qu’il manifestait toujours avec elle. Plus que de vouloir la rassurer quant à ses intentions, Ariel discernait que c’était dans la nature de ce triton. Elle se demanda alors si les tritons étaient moins agressifs que leurs consœurs. « Est-ce que ça vient de chez toi ? De ton monde ? » s’enquit-elle avant d’enfin prendre le diadème entre ses doigts fins. Ses iris s’attardèrent sur chaque détail, chaque finition du bijou. Il lui rappela quelque chose, une histoire devenue légende qu’on lui avait conté lorsqu’elle était encore enfant. Sauf que dans cette histoire-là, le diadème avait été fabriquée par des mains humaines. La rouquine se sentit presque triste. Elle aurait aimé quelque chose qui vienne de son monde à lui, quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Puis, après avoir admiré la tiare pendant plusieurs minutes, Ariel voulut lui rendre mais il refusa. « C’est... pour moi ? » demanda-t-elle alors, sincèrement surprise. Pourquoi voudrait-il lui faire offrande de ce magnifique diadème ? Est-ce qu’il n’aurait pas de problème avec les siens s’il commençait à remonter des trésors enfouis depuis des siècles ? Parce qu’elle doutait que ses compatriotes soient heureux de le voir sympathiser avec elle, tout comme l’inverse était vrai. Puis une pensée désagréable l’envahit. Et si c’était un piège ? Mais un simple regard balaya ses préjugés. Il l’observait avec une infinie douceur, attendant sa réaction à son cadeau. « Merci. » fit-elle en plaçant l’objet brillant de mille feux sur sa tête. « Alors, de quoi j’ai l’air ? » demanda-t-elle en s’esclaffant d’un rire cristallin, tout en ne sachant toujours pas s’il comprenait les paroles qui sortaient de sa bouche. Mais elle supposa que oui.
Puis ce fut au tour du triton d’émettre un rire si mélodieux, que la jeune femme posa instantanément un regard émerveillé sur lui. Si les marins étaient attirés par les chants des sirènes, peut-être que les humaines l’étaient par le rire captivant des tritons. Aussi, lorsqu’il lui tendit une fois de plus la main, son hésitation dura à peine une seconde avant qu’elle ne joigne leurs deux mains. Comme la dernière fois, confiante, Ariel s’abandonna à son esprit tandis qu’il entrait dans sa tête et qu’elle ne cherchait aucunement à l’en empêcher. Elle laissa échapper une exclamation d’émerveillement devant les images qui devenaient réalité. Elle vit ainsi l’épave d’un navire échoué qui surplombait une eau calme et silencieuse. Dans le bateau, des trésors. Et parmi ceux-ci, le fameux diadème qu’il lui avait offert. Elle vit ensuite les effets de lumière des rayons se réverbérant sur les métaux précieux, et la beauté du spectacle. Ariel en avait le souffle coupé et ferma les yeux pour garder ses images le plus longtemps dans son esprit. Quand elle les rouvrit, elle s’aperçut qu’il était sur le sable et souffrait moins du manque d’eau autour de ses nageoires et branchies. Est-ce que les tritons et sirènes pouvaient s’accoutumer à la surface et, si oui, combien de temps ? « Merci, pour toutes ces belles images que tu me montres. » lui sourit-elle, profondément et sincèrement heureuse pour ces moments incroyables qu'il lui faisait vivre. « Mais pourquoi tu es revenu ? Pourquoi m’avoir apporté ce cadeau alors que... j'aurais pu te tuer... ? » s’enquit-elle, ces deux questions la taraudant depuis qu'il s'était hissé sur le sable avec son présent en main. Puis elle glissa un regard vers ses branchies, puis vers sa queue de poisson. Elle ressentit la tentation de venir les toucher, surtout ces magnifiques écailles turquoise mais... elle se doutait que ce serait malvenue de le faire. Ce serait comme s’il venait lui caresser le cou ou les jambes. Pourtant, c’était justement toutes leurs différences qui les rapprochaient.
HRP : ah oui donc j'avais vraiment rien compris en fait... mais j'adore complètement tes idées ! Vu qu'il y a eu une fête, je pense que Ariel repartira en mer dans une semaine/quinze jours. Donc on peut encore se faire une ou deux rencontres sur la plage et ensuite passer au voyage ?
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Clionestra
Sam 27 Jan - 14:51
Arjun
Je suis le dernier prince des mers, mais je ne serais dire mon âge. Je vis dans l'océan et travers les mers sans connaître les frontières. Dans la vie, je suis altruiste et bon, je sauve et ne tue pas (sauf pour manger). Les humais, je les trouves bêtes et fascinants mais faut pas le dire sinon mon père va encore se mettre en colère.
→ Collection les objets humains sans les comprendre dans une grotte caché → Et promis à une sirène d'une mer lointain qu'il n'a jamais vue → Communique par la pensée avec les autres sirènes → Ne possède pas encore son trident. → Peut commander la mer, mais ne le fait pas. →
Il ne comprenait pas tout. C’était plus l’intonation et la manière de dire qu’il le faisait comprendre ce qu’elle voulait dire. En tant qu’expert en communication non verbal puisqu’il ne parlait pas sous l’eau, Arjun savait détecter les émotions sur les visages. Même si les humains manquaient de branchies sur leur cou, il n’en restait pas semblable. Ainsi, il pouvait voir l’incompréhension, puis l’étonnement et le bonheur sur le visage de la jeune femme. Et ça lui faisait plaisir. Après lui avoir montré le réel intérêt du diadème, qui n’était clairement pas sa fabrication mais son jeu de lumière, il sourit. Il avait ressenti un peu de déception dans le cœur de la jeune femme. Elle voulait quelque chose d’autres et l’image fantasque d’un objet de la mer s’était imposé dans l’esprit d’Arjun.
Il ne dit rien, puisqu’il ne pouvait pas parler, mais il se promit de trouver quelque chose qui lui plairait du fond des mers. Après tout, ce que lui trouvait habituel ne devait pas l’être pour elle, comme l’inverse était véridique. Il essaie de comprendre la question, sans la comprendre honnêtement. Il sentait pareil une interrogation et il hausse les épaules. Il s’approche un peu, prend une mèche rousse dans ses cheveux et les fait glisser sur ses doigts qui avaient séchés hors de l’eau. C’était étrange les cheveux secs. Il ne connaissait pas ça, lui. Ses cheveux étaient toujours humides. Il porte sa main à sa tignasse et sent des morceaux de cheveux emmêlées. Rien d’aussi doux que la jeune femme. Il suit son regard et doucement approche sa queue un peu plus du sol, se hissant sur la plage comme il peut à la force de ses bras. Il lui montre sa fierté. La queue des sirènes était comme la chevelure d’une humaine, ou la preuve de sa fratrie. C’était important. Il lui montre alors que, pour la première fois de sa vie, Arjun pouvait voir sa queue totalement hors de l’eau. Il fait un coup de queue pour frapper le sable et rit encore un peu. C’était drôle la poussière. Même si c’était du sable. Il se tourne d’un coup vers elle et posa sa main sur sa gorge. Il voir la différence quand il rit hors de l’eau et ici. Il enfonce ses doigts dans sa gorge. Il connait ses branchies. Mais il n’en connait pas l’autre sorte. Ce qui vibre dans sa gorge. Les cordes vocales. Il les racle doucement avant de chercher à dire un mot.
- Ar… arjun, qu’il dit en se montrant avant de lui prendre la main pour lui montrer un moment.
Le moment où le soleil est exactement à l’horizon sur une mer calme. Donnant l’impression que le soleil est rond, complet, entier alors même qu’il est à réalité à moitié caché. C’était ça ‘un arjun’ chez eux. Le triton ne savait pas du tout qu’il existait un prince de ce nom. Pour lui, c’était simplement ce moment, chaud et doux. Comme lui. Il était un arjun. Il fit un rire de sa réussite à parler, bien que lui expliquer ce que signifier son mot aurait été trop long. Sa main toujours sur celle de la jeune femme, il lui montre alors que les sirènes ne parlent pas entre elles. Jamais. Elles communiquent par l’esprit. Et il lui montre qu’elle peut communiquer avec lui, si elle le veut. Si elle se concentre. Il lui montre un cours chez les enfants pour communiquer avec les poissons et autres mammifères. Il penche la tête à nouveau et reprend une mèche de cheveux sèche… Non vraiment, il trouve ça fascinant.