J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Que répondre à ça ? Eli avait tourné la tête avec lenteur pour regarder Ian. Merde… comment est-ce qu’elle allait pouvoir gérer tout ça sans finir ensevelie sous une tonnes d’emmerdes… Et pourtant, ce qu’il venait de dire venait de lui faire éprouver quelque chose de si étrange. Quelque chose qu’elle pensait avoir étouffé depuis longtemps. Elle ne pouvait pas lui répondre que c’était réciproque. Ce n’était pas une question d’envie. C’était une question d’autorisation… elle n’était pas capable de franchir cette ligne. Son job, ce poste qu’elle occupait à la CIA, c’était tout ce qu’elle avait. Tout ce qu’elle avait toujours eut. Il la tenait, elle ne pouvait pas ajouter une ligne de mauvaise conduite à celles qui s’y trouvaient déjà. Impossible. Elle allait se faire virer voir pire. Pas pour une criminel. Pas pour une nuit. Non…
« -hé du calme, c’est pas ce que j’ai pensé. » il avait compris quoi là ? Parfois c’était comme s’ils n’étaient pas branché sur le même canal. Elle n’avait pas pensé une seule seconde qu’il ait pu forcer la serveuse – elle avait oublié son nom – « -je pense que de base c’est elle qui doit être entreprenante… » ouais pour l’avoir déjà vu draguer à la pelle à chaque fois qu’ils s’étaient rendu au bar. « -ouais ba toi forcement je t’ai marqué vu comment nos présentations se sont passées. » et puis ils bossaient ensemble. « -hors de question. » soit elle trouverait quelqu’un d’autre, soit elle se débrouillerait seule. « -ba du temps qu’il essai, qu’on essai autrement, que je râle, que je me calme, que je lui explique que ça allait pas le faire, que je lui explique comment faire… pour enfin toucher au but… ça a été long. » oui, elle venait de répondre. « -non mais tu as déjà sortie des trucs du genre : mais t’es trop canon, tu me mets la pression. » parce que c’était ce qu’il lui avait dit. Sérieusement les mecs…
Une fois le job fait, Eli fut soulagée de regagner la surface. Une clope et Ian proposait ensuite un café. Elle fit de son mieux pour sourire et plaisanter. Elle avait vu le geste qu’il avait fait. Elle l’avait aussi remercier intérieurement de ne pas avoir été plus loin. Gobelet en main, ils firent quelques pas, côte à côte et Eli souhaita ne pas revenir sur le sujet de discorde. Elle n’avait pas envie d’une leçon de moral ou qu’il tente encore et encore de lui faire comprendre son point de vue. Pourtant, elle l’avait vu. Il n’était pas non plus au top de sa forme lorsqu’ils étaient arrivés dans le métro. Est-ce que ça l’avait fait réfléchir ?
Eli décida de changer de sujet, porter sur l’imagination. Changer sa vie, remonter le temps. Est-ce qu’Ian emprunterait le même chemin ? « -tout ? » vraiment ? Elle sourit lorsqu’il nuança son propos et l’écouta avec attention. « -comment tu peux dire ça ? » demanda Eli en regardant devant elle. « -on ne se connait pas. » elle avait presque promis de lui mettre une balle entre les deux yeux… « -moi… je… » elle prit le temps de réfléchir, comme-ci elle n’avait pas pensé qu’il lui retourne la question. Eli voulait et devait surtout faire attention à quel passé elle faisait référence. « -je crois que… je remonterais juste avant que mon meilleur ami se fasse tuer. Parce que… c’est à partir de là que ma vie s’est assombrie. Et aussi parce qu’il me manque terriblement. » il y avait une grosse partie de vraie dans ce qu’elle venait de dire. Même s’il ne s’agissait pas de son meilleur ami. « -tu crois vraiment que si on s’était rencontré autrement il y aurait ce… ce truc entre toi et moi ? » sa main libre avait fait un petit va et vient entre eux.
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Manhattan Redlish
Jeu 8 Fév - 17:22
Ian Edwards
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Ian avait beau se marteler, tel un mantra, que la jeune femme était l’ennemie, qu’elle allait participer, d’ici peu, à une tuerie de masse dans le centre de Washington, il n’en restait pas moins que qu’elle lui plaisait. Il n’avait pas envie de l’oublier avec une autre. Probablement que lui aussi était devenu naïf. Rien ne lui assurait qu’à l’issue, elle ne lui tirerait pas cette balle promise le jour de leur rencontre. Rien ne lui assurait qu’elle ne le manipulait pas. Mais il avait de croire que c’était sincère. Que leurs confidences l’étaient, tout autant que leur conversation de la veille. Bien qu’il tentait de se raisonner. La CIA et le FBI ne le laissèrent pas poursuivre sa carrière indemne en apprenant qu’il avait passé la nuit avec l’ennemi. S’il faiblissait, elle le tenait. Pour autant, c’était difficile pour Ian de ne pas succomber. Il fallait croire qu’une femme qui le menace de le tuer moins d’une heure après leur rencontre, ça lui plaisait. En réalité, tout avait pris un revirement soudain durant le trajet jusqu’au motel. Il avait ainsi pu découvrir une autre femme que celle qu’elle laissait paraître, et la voir nue ensuite… Cela n’avait en rien aidé l’agent à rester neutre vis-à-vis de la porte-flingue. Aujourd’hui, ils parlaient même ouvertement de leurs expériences sexuelles désastreuses de la nuit dernière.
« Ok… Je sais que je peux être un con parfois, mais sur ça… Enfin tu sais ». Ian s’était soudainement retrouvé sur la défensive. Il ne voulait pas qu’elle le perçoit, en plus d’être un terroriste sans cœur, comme un homme à la masculinité toxique. C’était nullement le cas. Peut-être que dans une autre vie, O’Brien en aurait été capable, mais derrière cet ancien taulard de Rikers, se trouvait un agent du FBI qui n’avait jamais envisagé de manquer de respect à une femme, d’une quelconque manière, et bien moins encore dans l’intimité. Un regard en sa direction et sourit timidement « Oui, mais elle ne l’a pas été. Je crois que je ne la branchais pas tant que ça finalement ». Après tout, il n’était pas un séducteur hors pair, et maintenant, elle le percevait comme un amant désastreux. Un nouveau coup d’œil en sa direction « Généralement, je me souviens bien des nanas qui me méprisent et me prennent pour une sous-merde dès les premières secondes ». Qui aurait cru qu’en presque deux semaines, ils soient parvenus à construire une telle relation. Bancale. Explosive également, de temps à autre, mais davantage stable que celle qu’ils avaient au début. Un sourire étira ses lèvres, avant qu’Eli ne se confie sur ce qui s’était déroulé durant la nuit et comment elle était parvenue à le garder dans son lit toute la nuit « Vous auriez dû faire un Monopoly finalement. Ça aurait duré moins longtemps et tu aurais mieux apprécié ». Il se concentra quelques secondes sur la route, et fronça les sourcils en esquissant un petit sourire en coin tout en lui adressant un regard en coin « Non. Pas que je ne trouve pas canon » elle connaissait son point de vue sur son apparence « Mais je ne suis pas certain que tu ais envie d’entendre ça de la part du mec qui se trouve entre tes cuisses ».
L’ambiance fut tout autre à leur retour du métro. Un silence de plomb et lui qui avait fait un geste en sa direction, avant de se raviser. C’était tenter le Diable que d’agir ainsi. Il se résigna donc à poursuivre son geste et préféra lui offrir un café qu’ils burent tout en marchant dans les rues de Washington. Eli lui posa une question qui l’intrigua. Qu’est-ce qu’il aurait souhaité changer dans sa vie. Tout. Ce fut sa première réponse, avant de se raviser. Finalement, il ne regrettait pas tout dans sa vie. L’armée. Son mariage avec Lucy. Sa rencontre avec Eli. C’est sur ce dernier point qu’elle se montra perplexe « Je ne sais pas comment je dois prendre ta remarque. Comme si tu te disais que ça n’avait pas le moindre intérêt. Je dois donc considérer que quand tout ça sera terminé, tu m’oublieras aussitôt ? ». Il fit une légère grimace, signifiant un : Je n’aurais pas pensé cela. Et porta son gobelet à ses lèvres. Il tourna la tête en sa direction « Comment s’appelait-il ? ». Une manière comme une autre de faire revenir l’être disparu. En parler, c’était maintenir sa mémoire parmi les vivants. « Peut-être que ça aurait été différent. Je veux dire, tu as bien failli me buter le premier jour. Ça refroidi un peu » et lui adressa un sourire amusé, puis reprit son sérieux « Je pense oui. Sans l’interdit qu’on s’impose, ça aurait été moins frustrant, bien évidemment. Et peut-être qu’on seulement passé une nuit ensemble. Ou alors ça aurait conduit à quelque chose de différent. Je n’en sais rien » répliqua-t-il en haussant les épaules « Mais l’attirance que j’éprouve pour toi n’est pas dû à la cellule, au fait qu’on bosse ensemble. Tu me plais, c’est tout » et termina son gobelet, qu’il jeta dans la première poubelle qui croisa leur route et se tourna vers elle « Pas toi ? ».
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Charly
Ven 9 Fév - 9:32
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« -tu crois ? » avait demandé Eli « -c’est possible aussi qu’elle nous ait vu parler dehors. Elle a pu aussi te voir jouer les preux chevaliers… » oui, la belle brune n’avait toujours pas assimiler l’idée qu’il avait voulu bien faire en ouvrant trop grand sa bouche pour défier Robby. « -arrête je… » elle allait vraiment dire le contraire ? « -c’est toi qui a commencé. J’ai posé cette question à Max, et tu aurais simplement pu tendre la main et répondre : salut moi c’est Ian je sens qu’on va s’adorer. » un truc comme ça aurait évité de partir du mauvais pied. « -et bien entendu, tu aurai pu me laisser coller une balle à Tobby… au lieu de mettre en avant tes tendances suicidaires. » oui, ainsi ils auraient commença l’histoire d’une tout autre manière. S’il s’attendait à ce qu’elle s’excuse, il se mettait le doigt dans l’œil. De son point de vu, elle n’était pas fautive. C’était lui le responsable. « -je déteste ce jeu ; » avait répondu Eli avec sincérité. C’était horriblement long et chiant. « -non mais tu vois, encore une façon de dire que c’est ma faute, alors que c’était lui qui assurait pas. » n’importe quoi.
Une fois le repérage fait, ils s’accordèrent un café et une petite balade histoire de décompresser. « -joue pas les blessés s’il te plait. » avait répliqué Eli. « -je dis juste que là, sur l’instant y a un truc, ok. Mais que… on se connait pas. » surtout lui qui ne connaissait rien d’elle. Et puis surtout, la plus part de ce qu’elle avait dit, était du mensonge. Elle regarda devant elle au sujet de l’avenir : « -j’en sais rien. Je… j’essai de pas me projeter. Enfin… j’ai du mal surtout à me projeter. Parce que tout peut très bien se dérouler, ou tout peut partir en couille. Si j’y passe, tu vas pas pleurer. Tu va m’oublier bien vite, en te disant que tu avais raison, que j’étais trop naïve et que j’étais pas tailler pour ça finalement. » un haussement d’épaules. Ou alors il allait la maudire pendant des années en cellules. « -tu t’imagines quoi ? Qu’on va partir tout les deux au bout du monde ? » elle avait annoncé ça en souriant, amusée de l’idée, se foutait un peu du côté fleur bleu qu’Ian laissait voir.
Eli évoqua son meilleur ami. Enfin… celui de l’Eli de l’infiltration. La vérité était un peu différente. Pas moins douloureuse pour autant. « -Jebediah. » Mais elle préféra revenir sur le sujet eux deux. Ça évitait trop de mensonge. Elle devait maintenir ces mensonges bien sûr, et en même temps, elle n’avait pas envie d’en rajouter encore et encore. Ian avoua à voix haute qu’Eli lui plaisait. Pas pour les idées qu’elle suivait, pas parce qu’ils bossaient ensemble. Non, c’était elle. Entièrement. Et pourtant, elle n’était que mensonge. Cela lui fit baisser les yeux. « -je sais pas… » avait elle soufflé. « -je sais pas exactement ce qui m’attire chez toi. Je sais pas dire si c’est que physique ou si… » elle se pinça les lèvres en souriant : « -le prends pas mal. Il ya une partie de toi que j’apprécie vraiment. Mais elle est comme en arrière-plan. De temps en temps elle sort et disparait rapidement. » c’était surtout ça qui lui plaisait. En plus de ses bras… Elle porta son gobelet à ses lèvres et demanda ensuite : « -tu as réussi à prendre les tiquets pour le match au fait ? » ils n’en avaient pas reparlé.
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Ven 9 Fév - 11:16
Ian Edwards
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Debby n’avait pas été particulièrement entreprenante durant leur nuit ensemble, mais cela résultait sûrement du fait qu’elle n’avait pas été attirée plus que ça par sa personne. À moins que ça soit pour les raisons énumérées par Eli. Probablement qu’elle ait constaté, elle aussi, qu’il éprouvait plus d’attirance pour Eli que pour elle. Il avait seulement suffit d’observer sa réaction à l’ingérence de Robby dans la vie personnelle de la jeune femme. Enfin, cela n’avait que peu d’importance dorénavant. En fait, pour le moment, il préférait plutôt se concentrer sur les termes employés par Eli « Tu m’en veux encore toi ». Sur l’instant, ça lui avait semblé être une bonne idée de défier ainsi le pyromane de la cellule, puis la jeune femme avait pris le temps de lui expliquer à quel point sa réaction avait été stupide. En agissant de la sorte, il les avait mis tous les deux en danger. Et bien qu’il ne craignait pas particulièrement ce dernier, il semblait en être tout autre pour Eli. Il ne souhaitait pas la mettre en danger pour de telles inepties. Il s’était promis de la laisser gérer la situation d’elle-même dorénavant, tout en veillant malgré tout, à distance, sur sa sécurité. La suite de la conversation lui fit hausser les sourcils avant d’émettre un petit rire sarcastique « Tu plaisantes j’espère ?! Tu aurais pu me désigner autrement que par « lui » tout de même. Tu aurais pu me définir comme « Le nouveau » ou encore « Le beau mec »». Il sourit pour ce dernier terme. Les yeux au ciel, il posa sa tête contre le dossier de son siège « Tu t’es demandée ce qui se serait passé ensuite ?! Qu’est-ce qui aurait empêché les autres de te tuer à l’issue. Sans parler des flics. Ce jour-là, tu as été aussi suicidaire que moi mon ange » et lui adressa un bref coup d’œil en disant cela. Quant à la nuit qu’elle avait passé avec son aventure d’un soir, Ian y alla de son commentaire « C’était un exemple » avant de froncer les sourcils « Non ! Non ! Encore une fois, tu interprètes à ta manière. J’ai dit « vous auriez pu » et pas « tu aurais pu ». Faut vraiment que tu perdes cette habitude à la con, parce que c’est souvent à cause de ça qu’on se fout sur la gueule après » répliqua-t-il en agitant sa main libre « Je n’ai jamais dit que c’était de sa faute. Je trouve même que tu as été bien sympathique de l’aider à te faire jouir. Je ne me serais pas fait autant chier ». La preuve en était, il n’avait pas pris ce temps avec Debby.
Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent dans les rues de Washington, un gobelet de café en main « Tu penses que ça pourrait nuire à cette attirance si on se connaissait davantage, ou faire tout le contraire ? » et précisa aussitôt « Je ne joue pas les blessés ». C’était faux. Il n’avait pas apprécié. Un regard pour la femme à ses côtés « C’est donc comme ça que tu me vois ? Un mec qui va te pleurer, puis t’oublier le lendemain ? ». Il hocha lentement de la tête, pas vraiment convaincu par l’analyse de cette dernière « Si tu y passes, c’est que je serais mort aussi ». Comprenait ce qu’elle souhaitait comprendre. Mais ça signifierait qu’il avait échoué dans sa mission de protéger la population de la cellule, qu’il avait également échoué à protéger la seule personne encore douée de personnalité dans ce groupe de terroriste. « Je rêve ou tu es en train de te foutre de ma gueule ?! » et précisa « Je n’ai pas dit cela ». De toute manière, lorsque tout cela sera terminé, elle lui en voudra terriblement de l’avoir trahis de la sorte. Quand ce fut à son tour de répondre, Eli évoqua son meilleur ami. Il lui demanda alors son prénom. « Comme le personnage des Simpson » fit-il simplement remarquer. « Tu vas parfois sur sa tombe ? ». Le sujet dévia de nouveau sur eux deux, et Ian décida de se montrer sincère une fois encore en lui avouant qu’elle lui plaisait. C’était physique, c’était intellectuel. C’était elle dans son ensemble qui lui plaisait. Et aux mots d’Eli, il comprit que c’était réciproque. Il lui plaisait. Toutefois, il resta interdit en entendant que l’homme qu’il lui plaisait, c’était celui qu’il laissait transparaître de temps à autre. L’agent du FBI. Celui qu’il était réellement. Il ne savait pas s’il devait être soulagé d’entendre ces mots, ou au contraire, s’il aurait préféré que ça soit sa couverture qu’il lui plaise… Parce que ça ne faisait que compliquer davantage toute cette situation, cet aveu. « Celui qui est fleur bleue et dont tu t’es foutu de la gueule il y a quelques minutes ? » répliqua-t-il avec un sourire « Je vois ce que tu veux dire, mais si je le laisse trop sortir… ça peut être dangereux pour moi. Toby. Robby. Enfin tu comprends » et posa son regard sur Eli. Il n’y avait qu’avec elle qu’il parvenait à être un peu lui-même de temps à autre. Ça évitait aussi de se perdre. « Le stade est plein pour les prochains jours. Pas avant deux semaines et demi ». Il l’observa quelques instants « Tu as du mal à parler de ce que tu ressens sans revenir au travail aussitôt après. De quoi as-tu peur ? Je pense qu’on a été relativement sincère sur nous deux pour que tu ais peur de trop parler. Si ? ».
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Dim 11 Fév - 7:58
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« -c’était stupide. » oui, elle lui en voulait encore d’être intervenu. Même si Ian disait ne pas avoir peur de Robby, et qu’Eli était certaine qu’il était capable de se défendre, Robby était quelqu’un de jaloux, et de fourbe. Le genre d’homme à voir rouge très vite. La jeune femme n’appréciait pas l’espèce de possessivité qu’il avait vis-à-vis d’elle, mais jusqu’à présent, elle était parvenue à le garder à distance. Il n’avait jamais été oppressant physiquement. Seulement Ian était arrivé, et ça avait changé quelque chose. Augmenté d’un cran la jalousie du pyromane. Elle ne voulait pas d’affrontement, encore moins qu’il y ait un mort. « -c’est vrai, j’aurai pu, seulement mon plus proche collègue s’était fait descendre la veille comme une merde. J’ai assisté impuissante à son meurtre, appelons les choses par leur nom… et ensuite j’ai été obligé de conduire la voiture jusqu’à un putain de pont où Robby et Doc l’ont jeté par-dessus la rambarde. » Ian n’était pas au courant de tous ces détails. « -donc excuses la, mais elle n’a pas vraiment fait attention à ta belle gueule sur le moment. » ce jour là, elle était à crans, elle venait de perdre Byron et elle ne rêvait de tous les faire tomber. « -si on se fait arrêter… ils vont pouvoir ajouter complicité de meurtre au dossier… » avait elle marmonné. Elle s’était portée volontaire pour conduire. Parce que Jiminy n’était pas mauvais, qu’il avait des gosses et qu’à la base, il était un peu comme elle, enfin la fausse Eli. Il était là pour des idéaux, faire changer le monde. Pas pour tuer. Malheureusement, ce n’était pas lui qui pesait le plus dans la balance.
« -quoi ? j’étais la seule armée dans la pièce. Max n’a jamais plus qu’un couteau sur elle. Robby n’a pas besoin d’un flingue, doc a toujours les mains prises. » Quant à Tobby et Jiminy, ils n’étaient pas armé ce jour-là, elle l’avait vérifié. « -je crois que la mort va de paire avec le projet. Je crois sincèrement que je préfère y passer plutôt que de finir en prison. la vraie question chéri, c’est pourquoi tu t’es interposé ? Tu voulais te faire bien voir ? » elle s’était vraiment posé la question. « -de un : désolée mais je suis trop vieille pour changer, de deux : me dis pas que t’aimes pas ça quand on s’engueule. » elle le regarda avec insistance en terminant sa phrase. « -attends tu m’aurais laissé là ? » elle sourit : « -oh ça va je déconne, j’ai compris ce que tu as dit ! » elle lui sourit complice.
Un café en main, quelques heures plus tard, la conversation tournait à nouveau autour d’eux. « -oui… non… peut-être. Enfin j’en sais rien. » elle remonta ses épaules et ajouta : « -on en a déjà parlé l’autre soir, avoir un attache quand on fait… ce qu’on fait… ça complique les choses. » et il était exclus qu’elle s’attache à un terroriste ! « -mais j’en sais rien moi, je viens te le dire, on se connait pas Ian. On a parlé des grandes lignes de ton… nos passés mais ça veut pas dire qu’on se connait. » loin de là même. Et il ne la connaitrait jamais réellement. « -donc oui, peut-être que ça vient seulement d’un fantasme parce que physiquement je… ok on s’attire. » elle fronça les sourcils à ce qu’il ajouta : « -quoi ? Attends ça veut dire quoi ça ? » oh non, le chevalier servant il rentrait chez lui ! « -j’ai pas besoin que tu assures mes arrières, je te l’ai déjà dit. » rah il n’allait pas remettre ça et déclencher à nouveau un dispute ! « -c’est pas du tout mon genre… » ses yeux était montés au ciel, se voulant innocent, mais elle souriait en même temps. « -ba ça voulait dire quoi alors ? » elle le regarda et ajouta : « -quoi c’est toi qui dit que j’interprète toujours mal les choses. Expliques moi. » impossible qu’il tombe amoureux en si peu de temps.
« -j’ai pas la référence désolée. » c’était la stricte vérité. « -non. » parce que ce n’était pas la porte à côté, et parce qu’elle n’avait pas le temps. Mais ça me l’empêchait pas de penser à lui. Souvent… enfin moins souvent qu’avant… le temps faisait les choses. Eli fit de nouveau changer le sujet, parce que parler de ça, c’était douloureux et elle n’avait pas besoin de ça. Surtout maquillé sous le mensonge. « -oui, celui-là même. » elle lui rendit son sourire avant de regarder à nouveau devant elle. « -je comprends… » elle comprenait aussi que le lien de confiance était fragile. « -deux semaines et demi ? » sérieusement ! « -on fera avec… » pas le choix. Elle réfléchit quelques instants à comment ils pourraient faire plus vite, mais elle ne voyait pas vraiment d’autres moyens. La jeune femme tourna la tête vers Ian, et l’observa tout en l’écoutant. « -tu pouvais t’arrêter à ta première phrase. Tu as du mal à parler de ce que tu ressens. Ça suffisait. » elle avait toujours été ainsi. Elle porta son café à ses lèvres, termina son gobelet et s’éloigna de quelques pas pour le jeter à la poubelle. Elle revint vers Ian, les deux mains dans les poches, se posta face à lui et reprit : « -ça sers à rien d’en parler plus. On est d’accord tous les deux sur le fait que ça n’arrivera pas. On mélange pas pro et perso. Avoir des sentiments ou une attirance avec quelqu’un, ça crée des points faibles et des failles. J’ai perdu un co équipier, j’aimerais éviter de perdre le second. » comprenait ce qu’il voulait. Sans compter qu’elle devait laissé croire qu’elle se méfiait toujours d’un nouveau agent de la cia infiltré.
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Dim 11 Fév - 16:59
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L’orage ne s’était pas totalement dissipé ces derniers jours, et il n’était pas le seul à être fermement accroché à ses rancœurs. Elle lui en voulait toujours « J’avais compris la première fois » avait-il donc simplement rétorqué sans lui adresser le moindre regard. Ian avait seulement souhaité bien faire en rappelant à Robby qu’il n’avait aucun droit sur la vie de la jeune femme. Elle était libre, et cela, peu importe si cette réalité le dérangeait profondément. Enfin semblablement, Eli ne lui tenait pas rigueur uniquement de sa confrontation avec le pyromane. Leur rencontre lui avait laissé un souvenir impérissable. Néanmoins, lorsque la porte-flingue remit les faits dans leur contexte, elle laissa échapper sa complicité dans l’homicide de Byron. Elle avait conduit jusqu’au pont et avait laissé les deux hommes jeter le corps au-dessus du pont comme s’il n’était qu’un vulgaire sac poubelle. Ian osa un regard en sa direction, tout en se contraignant à rester neutre pour le moment face à cette précision « C’est Toby qui t’a obligé à les accompagner ? ». Lui qui pensait détenir toutes les informations relatives au meurtre de Byron dès son premier jour au sein de la cellule. Il allait de surprise en surprise au cours de cette opération d’infiltration. Voilà qu’il apprenait qu’Eli était dorénavant complice du meurtre de son ami. Il parvenait difficilement à imaginer son état d’esprit tout du long du trajet les menant jusqu’au pont, le corps inanimé de l’agent dans le coffre de la voiture… Il comprenait mieux le geste d’Eli le lendemain, lorsqu’elle avait pointé Toby de son arme. « Je… J’ignorais que tu avais été impliqué dans le meurtre de l’agent. Enfin impliqué… Contre ta volonté ». Un coup d’œil en sa direction et souffla « Comment veux-tu qu’ils le sachent ? Tu penses qu’ils seraient capables de donner ton nom lors de l’interrogatoire ? ». Enfin si, elle avait raison. Ian n’aurait d’autres choix que de mentionner la participation d’Eli dans le meurtre de l’agent… Ou pas. Il prendrait le temps de réfléchir sur ce point lorsqu’il rédigerait son rapport pour la CIA et le FBI. Pour le moment, ils étaient en voiture pour faire le repérage des lieux.
« Tu sembles avoir préparé ton coup… Mais je suis arrivé et tu n’aurais pas pensé que je puisse intervenir ». Finalement, il avait fait ruiné son plan d’assassiner le leader de la cellule afin de nuire à la l’opération, et ainsi venger la mort de son ami. Ami qui était pourtant un agent du Gouvernement. Mais ça ne semblait pas avoir particulièrement d’importance pour Eli. Un sourire étira les lèvres du conducteur en entendant le surnom qu’elle lui donnait affectueusement de temps à autre « J’en ai rien à foutre de l’opinion qu’on les autres de moi » répliqua-t-il en souhaitant rétablir la vérité. Sa relation avec Robby en était la preuve. « On a qu’à dire que ça me semblait être une bonne idée ». Que pouvait-il dire d’autres ?! Qu’il était un agent du FBI et qu’il avait une obligation d’intervenir, même si la cible était un enfant de salaud qui méritait la chaise électrique ?! Non. C’était impossible. De nouveau, un sourire étira les lèvres de Ian « Tu as raison » et précisa ensuite « Tu es trop vieille pour changer ». Bon, sa réponse était formulée uniquement de manière à la taquiner un peu. En vrai, il aimait ça et elle le savait pertinemment. Il fronça ensuite les sourcils quand ils évoquèrent son amant d’une nuit « Je n’ai pas dit ça non plus. Je suis certain que tu sais comment jouir un mec sans même le toucher. Seulement, ton mec de cette nuit, ça aurait été une nana, je ne lui aurait pas fait un cours d’anatomie humaine ». Tout simplement. Quant à la suite, il lui rendit son sourire complice « Tu es vraiment une chieuse quand tu t’y mets ».
Marchant dans les rues de la capitale des États-Unis, un café à la main, leur conversation fut tout autre. Elle les concernait eux deux. Leur relation. Eli était moins à l’aise avec cet exercice et pourtant, Ian ne décida pas de changer de sujet pour autant. Ça le concernait tout autant qu’elle et il avait besoin de réponses « Mais si aucun de nous ne faisait ce que nous faisons actuellement, alors tout aurait été plus simple » corrigea-t-il. « Je n’ai jamais prétendu le contraire » précisa-t-il par la suite avant de renchérir « Et pour te répondre, non, je ne t’oublierais pas du jours au lendemain. On passe nos journées ensemble, sans parler de cette attirance… Il serait un peu difficile pour moi de t’oublier si tu disparaissais du jour au lendemain ». Elle non plus ne parviendrait pas à oublier l’agent qui l’avait manipulé pour ensuite l’arrêter. « C’est le moins que l’on puisse dire » alors qu’Eli fit le constat, par elle-même, qu’ils s’attiraient mutuellement. Il fallait être aveugle pour ne pas le constater. Il soupçonnait même certains de la cellule de l’avoir remarqué. « Cela signifie que je doute que tu seras la seule à mourir le jour venu. Aucun de nous n’est à l’abri de de crever ce jour-là ». C’était une simple observation. Même si dans ce cas, ça signifierait qu’il aurait échoué dans sa mission… « Je n’ai jamais dit le contraire. J’ai bien compris au bar que tu préférais tout gérer seule ». avait alors répliqué Ian avec aplomb. Elle avait raison. Plus de temps ils passaient ensemble et plus ils risquaient de se disputer. Et voilà qu’elle se moquait de lui maintenant. Un « Va te faire foutre ! » sortit aussitôt de sa bouche pour seule réponse. « Si tout est terminé, et qu’on s’en sort vivant, rien ne nous empêche de garder le contact pour voir comment chacun de nous évolue. C’est aussi simple que cela. Enfin non, vu que tu as besoin d’une notice d’explication à chaque fois que je l’ouvre ». Que croyait-elle ?! Il l’appréciait. Il n’en était pas amoureux pour autant. L’attirance physique ne signifiait pas attirance émotionnelle pour autant.
« Tu me déçois » répliqua-t-il ensuite alors qu’Eli n’avait pas la référence des Simpson. C’était uniquement pour la détendre un peu au vu du sujet abordé qu’il avait osé faire un peu d’humour. Il acquiesça ensuite en comprenant à sa réponse concise qu’elle ne souhaitait pas approfondir le sujet, et lui laissa le choix de la prochaine conversation. Eux deux. Une fois encore. Un sourire tout en lui lançant un regard en coin « Pour te foutre de sa gueule régulièrement ou parce qu’il te plait vraiment ? ». Telle était la question. Toutefois, ce n’était pas pour autant qu’il allait laissé le vrai Ian prendre la parole régulièrement. Encore moins en présence des dégénérés de la cellule. Eli comprenait et l’en remercia d’un sourire. Eh bien évidemment, elle revint sur le sujet du travail. C’était presque devenu une habitude avec la jeune femme « Ce n’est pas moi qui vend les tickets » et ajouta « On n’a pas vraiment le choix ». Il décida ensuite de lui faire remarquer à quel point il lui était difficile de parler de ce qu’elle ressentait sans dévier aussitôt après. La tête légèrement inclinée, il acquiesça « Tu as du mal à parler de ce que tu ressens » en obéissant à ce qu’elle lui demandait. Ian la laissa s’éloigner le temps de jeter son gobelet, restant inerte au milieu du trottoir « Tu crois que parce que tu m’approches de trop près, je vais me prendre une balle dans la tête comme Byron ? » et fit un pas vers elle « J’ai bien compris que c’était impossible et je suis d’accord. Mais maintenant on sait d’où provient cette attirance et on sait qu’on se plait tous les deux. J’aime quand c’est clair » et lui sourit, avant de reprendre la marche « Oh ! Et arrête d’avoir peur que je me fasse buter. J’ai la peau dure. Tu sais, ce sont les meilleurs qui partent en premier » et lui adressa un sourire. Il fut bien moins souriant quatre jours plus tard, alors que sa couverture était recouverte de mouchoirs souillés de ses microbes, alternant entre grogs maison et antibiotiques pour lutter contre cette grippe à la con.
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Charly
Lun 12 Fév - 20:58
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Eli venait de donner des détails sur le meurtre de Byron. Ian étant le petit nouveau, il n’avait pas idée de ce qui s’était déroulé la veille de son arrivée. « -non. » avait répondu la jeune femme. Tobby ne l’avait pas désigné. « -je voulais savoir ce qu’il allait faire de son corps. » elle hésita à annoncer la suite. Mais elle décida de jouer la carte de franchise. « -j’ai signalé l’emplacement en téléphonant aux flics. » il allait la croire folle. « -je ne savais pas que c’était un agent infiltré. » mensonge bien évidement. Cela avait permis à la CIA de retrouver rapidement le corps de son collègue. Hors de question pour la jeune femme de le laisser là sans rien faire. « -penses ce que tu veux de mon attitude, je m’en fiche. » et c’était la vérité cette fois. « -je n’ai pas pressé la détente, mais je sais comment ça s’est déroulé… et j’imagine que la police scientifique sais faire son job. » elle avait donner toutes les infos possible à l’agence. Le rapport avait été fait. On l’avait également interrogé, soupçonnée et accusée. Elle aurait dû le voir venir, elle aurait dû s’interposé. Il n’y avait que son témoignage… elle était presque certaine d’être encore soupçonnée. Rien que d’y penser, cela la faisait bouillir de l’intérieur. Pourtant c’était la CIA elle-même qui avait causé la perte de Byron. Ils avaient été imprudents. Pourtant c’était sur ses épaules à elle qu’on faisait peser la culpabilité. « -chacun racontera sa version de l’histoire, et voudra sauver sa peau. » Robby, Doc, Tobby… elle n’avait pas confiance. Si donner des noms aidait pour une remise de peine… forcement qu’elle serait nommée. Maintenant elle pouvait ajouté Ian sur la liste.
« -crois moi, je n’ai rien préparé du tout. » ho non. Ça avait été impulsif et totalement irréfléchi. Stupide également. En tant que nouveau, non, Eli n’avait pas imaginé qu’Ian allait s’interposé. « -une bonne idée ? » elle émit un petit rire ironique. « -c'est moi que tu as voulu impressionné surtout. Mais ça m’a évité de faire une grosse connerie… alors je devrais peut-être te dire merci. » elle lui jeta un coup d’œil. « -j’ai dit peut-être… » non, elle n’allait pas lui dire merci. Ça n’était pas son genre. « -rien que ça ! » faire jouir un mec sans le toucher… Ian lui accordait bien des talents cachés. « -je sais. » avait elle conclue avec un sourire en coin. Il n’était pas le premier à lui dire cela.
« -plus simple je sais pas… » après tout il avait un casier. « -sans le projet, on se serait sans doute jamais croisé. » clairement pas ! « -t’attache pas trop d’accord ? » avait elle alors demandé. C’était bien mieux. Parce qu’il n’y avait pas que la bombe de Robby qui allait leur pêter à la gueule sinon. Il lui en voudrait tellement que si un jour il parvenait à sortir de prison, il ferait tout pour la retrouver et se venger. Elle fut forcée d’admettre à voix haute qu’il y avait une attirance entre eux. Et c’était sans doute un gros point faible pour elle. Quelque chose qu’elle avait bien du mal à maitriser. Ce qu’il ajouta obligea la belle brune à demander des explications. Hors de question qu’il joue les garde de corps ou les protecteurs. Leur attirance et l’espèce de complicité étrange entre eux c’était déjà bien trop vu au sein de la cellule. Elle avait sourit à sa réplique suivante. « -ba quoi c’est pour être certaine de bien comprendre. » garder le contact… « -après tout ça, on aura besoin de se planquer un bon moment je pense… et c’est pas en restant en contact qu’on parviendra à passer en dessous des radars. » ils ne garderaient pas contact. Elle ne viendrait pas lui rendre visite en cellule…
« -je t’emmerde. » elle ne regardait jamais la télé. Pas le temps. Pas envie. Pas de vie classique et normale. Le sujet de son meilleur ami évité, elle avoua apprécié l’homme qui se cachait derrière la brute. « -un peu des deux. » elle comprenait qu’il ne puisse pas se montrer ainsi avec les autres. « -c’est peut-être mieux que tu ne le montres pas trop, ça m’évitera de trop m’attacher. » c’était la stricte vérité. Mais comme bien souvent, Eli revint sur la mission. La conversation tournait autour de leur attirance, de leur pseudo relation. Stop… Oui, il avait vu juste, elle ne parlait jamais de ce qu’elle ressentait. C’était une technique de défense. Une façon de se protéger. Et clairement, elle devait se protéger de lui. Pas parce qu’il était dangereux, dingue ou violent, mais parce qu’il pouvait faire foirer son infiltration. « -non, ça sera un coup de couteau dans le dos. Ou un accident de voiture parce que tes freins seront défaillants. » c’était les méthodes de Robby. « -et bien parfait, c’est clair maintenant. » elle pria pour qu’il n’avance pas plus. Heureusement Ian se remit à marcher, et elle en fit de même, avant de tourner la tête vers lui. « -c'est de la merde ce dicton sinon ça ferait un moment que je serais plus là… » avait elle répliqué avant que son téléphone ne sonne. Max. Retour au bureau. La conversation s’était arrêtée là.
Quand quatre jours plus tard, elle n’avait pas eu de nouvelle ni vu Ian se pointer, Eli avait commencer à se poser des questions. Où était-il passé ? Est-ce qu’il avait pris le tangente ? Pour en avoir le cœur net, elle avait décidé de se rendre chez lui. Elle connaissait l’adresse après le coup du CV pour le centre commercial. Une fois devant la porte, elle s’était pourtant dit que c’était une idée de merde, laissant son poing en suspens devant le bois. Et puis finalement, elle se dit qu’elle devait en avoir le cœur net. Peut-être qu’il était allongé par terre dans son sang… aller savoir. Alors Eli avait frappé, prête à essayer d’ouvrir si elle n’avait pas de réponse.
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Mar 13 Fév - 14:17
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Lui qui avait pensé que son enquête avait été résolue dès le premier jour d’infiltration au sein de la cellule. Il s’était berné seul en pensant ainsi. Toby avait peut-être appuyé sur la gâchette, mais il n’était pas le seul à avoir du sang sur les mains. Robby et le Doc avaient participé à faire disparaître le corps. Au même titre qu’Eli. Il ne s’était pas attendu à une telle révélation. C’était donc tout naturellement qu’il souhaité en savoir davantage. Elle n’avait pas été contrainte de les accompagner. Ian resta sans mot dire, laissant la jeune femme se confier à lui. Une fois encore, elle lui prouvait que derrière sa grande gueule et son arme, elle était dotée d’une humanité sous-estimée, et sûrement invisible au regard des autres membres du groupe. C’était elle qui avait passé cet appel au beau milieu de la nuit et qui avait été la raison de sa venue au sein de cette cellule. Quand elle l’informa qu’elle se moquait bien de ce qu’il pouvait en penser, Ian constata qu’il était peut-être resté silencieux trop bien longtemps et décida d’y remédier « Si ça avait été mon ami qui s’était fait tuer devant mes yeux, j’en aurais sûrement fait de même… » souffla-t-il sans quitter la route des yeux. En prononçant de telles paroles, il mettait sa couverture sûrement en danger, mais Eli avait peut-être besoin d’être rassurée qu’elle avait fait le bon choix en passant cet appel. Bien évidemment, O’Brien aurait condamné cet acte, mais il sentait qu’Eli venait de lui faire confiance en se confiant ainsi à lui, et il voulait respecter ce geste à son égard. « Si on se fait arrêter, tu as des informations qui pourraient peser dans la balance. À ta place, je m’en servirais ». Ses doigts contre ses lèvres, il poussa un soupir « Je sais que je ne devrais pas te dire ça… Mais si tu as la possibilité de sauver ta peau, fais-le » et osa un regard en sa direction. Il était sincère. « Il faut encore qu’on s’en sorte en vie pour cela » répliqua-t-il. Si c’était sa seule issue pour sauver la population, Ian n’hésiterait pas à les abattre. Il s’en accommoderait plus tard avec sa conscience.
Pourtant, au vu de leur rencontre, Ian n’aurait jamais envisagé une seconde vouloir la protéger de la peine capitale quelques jours plus tard. Parce qu’en effet, son premier jour au sein de la cellule aurait pu être son dernier. « C’était stupide » lui fit-il remarquer, en écho à son comportement à l’encontre de Byron lors de leur sortie au bar. Quant à son propre comportement ce jour-là, il lui avait semblé être une bonne idée. Un regard en sa direction alors qu’elle riait à son explication « Même les remerciements t’écorchent la bouche toi » lui fit-il remarquer en lui adressant un regard taquin. Ce fut à son tour de rire « C’est une image » et lui adressa un sourire en coin. Pas de sourire pour la suite de la conversation qui les concerna tous les deux. « Tu ne peux pas le savoir. On vit tous les deux à Washington » précisa-t-il avant de la fixer quelques instants « Toi non plus… ». Parce qu’ils ne le devaient pas. Plus elle s’attacherait, et plus la haine qu’elle allait éprouver pour lui en apprenant qu’il était du FBI serait importante, voire destructrice. Quant à lui… Il faisait en sorte de se raisonner pour ne pas s’attacher davantage parce qu’il ne pouvait pas tenir à une terroriste. C’était inenvisageable. « On aurait pu communiquer par message codé. Un peu comme dans un James Bond » et se mit à sourire « Je plaisante » et renchérit « Tu as raison, ma manière de penser est complètement conne ». Ils n’allaient pas garder contact de toute manière. Les visites au pénitencier n’allaient pas devenir une routine hebdomadaire pour Ian.
Un sourire étira de nouveau les lèvres de l’agent du FBI lorsqu’elle l’envoya se faire foutre à sa manière. Un sourire qui ne persista pas par la suite. Eli venait de lui confier qu’elle appréciait l’homme qu’il laissait apparaître de temps à autre. Celui qui se cachait derrière O’Brien. Le vrai lui. Il aurait peut-être préféré qu’il en soit autrement. « Je vais faire des efforts » souffla-t-il plus comme une promesse à demi-mots que pour plaisanter. Elle ne devait pas s’attacher. Il n’avait pas envie de la faire souffrir davantage. Apprendre qui il était réellement allait être déjà bien assez compliqué à accepter. De surcroît, l’Épée de Damoclès que Robby laissait suspendre au-dessus de sa tête n’aiderait en rien. Cela obligeait Ian à être constamment sur ses gardes, et ce que précisa Eli ne l’aidait en rien « Je vais venir en vélo dorénavant » précisa-t-il « Tout ça parce qu’il est dingue de toi et qu’il ne supporte pas qu’un autre mec t’approche ». C’était vraiment un grand dégénéré dans son genre celui-ci aussi. Un sourire étira les lèvres de l’agent « Et moi qui allait dire que tu n’avais pas de souci à te faire là-dessus », et la laissa répondre à Max. Leur petite escapade dans les rues de Washington cessait là.
Les quatre jours qui suivirent, Ian ne donna pas la moindre nouvelle. Il avait difficilement répondu à l’agent de la CIA qui était venu jusqu’à lui pour vérifier qu’il était toujours de ce monde. Le reste du temps, il le passait entre sous la douche pour faire baisser la fièvre, et sous ses draps. Lorsqu’il parvenait à rester conscient plus d’une heure, il s’autorisait une série sur son téléphone. Mais bien souvent, il rejoignait les bras de Morphée peu de temps après le début. Son appartement était devenu un recueil de mouchoirs usagés et d’antibiotiques en tout genre sur la table et à même le sol. Un grognement retentit de sous la couette en entendant frapper « Il n’y a personne » murmura-t-il avant de se lever de son matelas posé à même le sol. Une main dans ses cheveux en bataille, il ne prit pas le temps de se vêtir d’un pyjama et ouvrit la porte uniquement vêtu de son boxer. Il marqua un arrêt en constatant que c’était Eli qui était venue jusqu’à chez lui « Qu’est-ce que tu fous ici ? » et se recula pour la laisser entrer « Tu diras à Toby qu’il ne me reverra pas avant deux bonnes semaines, et que je peux lui envoyer des photos de ma gueule si je lui manque tant que ça ». Il ramassa les quelques mouchoirs et les jeta dans la poubelle, puis ouvrit les fenêtres pour changer l’air, avant de se diriger jusqu’à la cuisine « Un café et tu repars ». Il déposa la tasse servie sur la table, et prit place sur le rebord de son lit, les jambes repliées sur lesquelles étaient posés ses bras « Tu t'inquiétais pour moi mon Ange ? » avant d'ajouter « Je n'ai même pas la force de me foutre de ta gueule » et se laissa tomber sur le dos au milieu de ses draps froissés.
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Mar 13 Fév - 16:28
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Eli venait de se confier, d’avouer ce qui s’était réellement passé cette nuit-là. Elle n’était pas innocente. Comme elle venait de le signifier, elle se foutait de savoir ce que pouvait penser Ian de tout ça. Pourtant, elle tourna la tête pour le fixer du regard quelques instants. A nouveau elle avait cette sensation étrange d’être face à un homme qui possédait deux personnalités. Elle venait de prendre à risque en lui parlant de ça. Il pouvait très bien aller tout balancer à Tobby, et elle rejoindrait Byron rapidement. « -je te l’ai dit, je préfère me faire buter que d’avoir les menottes aux poignets et de me retrouver entre quatre murs. » il n’en serait rien. Mais elle devait maintenir sa couverture au mieux, même si avec Ian, c’était parfois compliqué.
« -je le reconnais. Mais on fait tous des choses stupides parfois. » Ian l’avait fait la veille, au bar, à vouloir prendre sa défense et ainsi attiser la jalousie de Robby. Elle ne lui dirait pas merci, il l’avait compris. Elle avait sourit pour toute réponse, sans le regarder. La conversation à leur sujet avait reprit après leur reconnaissance de terrain. « -c’est grand comme ville. » au cas ou il n’était pas au courant. « -c’est ce que je m’efforce de faire. » Eli était sincère et elle savait parfaitement qu’elle était sur une pente glissante. A tout moment elle pouvait sa casser la gueule… et la chute allait faire mal. La jeune femme avait sourit à Ian, presque avec douceur. Elle aurait pouvoir lui dire qu’elle voulait avoir de ses nouvelles une fois tout ceci derrière eux. Seulement… c’était impossible. Il allait très vite déchanter. Et surtout, surtout lui en vouloir. A mort. Il lui avait dit qu’il ne voulait pas retourner en prison. Et pourtant, c’était l’objectif. Pour éviter de dire une connerie, elle avait avalé une gorgée de café.
A nouveau, elle était passée aux aveux. Il y avait une partie de lui qui lui plaisait. Ce n’était pas que ses bras musclés et ses mains puissantes qui l’attiraient. Elle était presque heureuse que la partie qu’elle appréciait ne soit pas sur le devant de la scène. Ça l’aidait à faire son boulot. A garder la tête froide. Eli avait sourit face à son gobelet de café. Des efforts… ça devenait donc compliqué de garder cela caché lorsqu’il était avec elle. Encore une fois, elle évoqua la sécurité d’Ian. « -il y a aussi des freins sur les vélos… » la jeune femme perdit son sourire. « -je sais. Et pourtant crois moi, je lui ai déjà dit mille fois qu’il ne m’intéressait pas. » mais visiblement elle n’était pas assez douée ou convaincante pour tenir Robby à distance ou lui faire entendre raison. « -va te faire foutre toi aussi… » avait elle répondu avec un sourire amusée.
Ils s’étaient quittés rapidement. Et depuis quatre jours, elle n’avait plus de nouvelles. Elle avait décidé de se rendre chez lui, pour vérifié qu’il était encore en vie. La porte mit un moment à s’ouvrir, elle avait déjà posé la main sur la poignée et l’autre sur son arme, rangée dans son dos. Main qu’elle fit revenir à l’avant lorsqu’elle constata que c’était Ian qui venait d’ouvrir. Enfin… Ian bien mal en point. S’il n’avait pas eut une si mauvaise mine, Eli aurait sans doute fait demi-tour, pour la simple et bonne raison qu’il était torse nu. « -sympa l’accueil, toi aussi tu m’as manqué chéri. » avait-elle répliqué alors qu’il la laissait entrer. « -c’est pas Tobby qui m’envoi. » avait elle répondu en regardant les lieux. C’était… spartiate. Elle apprécia qu’il ouvre la fenêtre. « - tu peux aussi me dire de virer tout de suite si ma présence t’emmerde à ce point. » pas la peine de lui payer un café.
Eli colla ses fesses contre l’évier, après avoir récupéré la tasse. Elle lui jeta un coup d’œil. « -t’as une sale gueule… » mais il le savait déjà. Elle observa la table, la pièce. La question était : est ce qu’il avait bu ? Est-ce que c’était la gueule de bois carabinée ou est ce qu’il était malade. Au vu des mouchoirs, c’était sans doute la seconde option. Lorsqu’il se laissa tomber sur le lit, elle serra les dents et regarda ailleurs. Elle prit une gorgée de café. C’était trop chaud. « -tu veux pas mettre un tshirt. » demanda Eli avant de refaire un test pour le café. Elle ne pouvait pas avaler ça d’une traite et se tirer. « -t’aurai pu me dire que ça allait pas. » avait-elle déclaré un peu trop froidement. Enfin ça allait avec l’accueil. « -ça m’aurait évité de perdre du temps à passer voir. Et de choper tes microbes par la même occasion. » enfin… elle n’était jamais malade.
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Manhattan Redlish
Mar 13 Fév - 16:54
Ian Edwards
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Ian avait beau se réconforter en se disant qu’elle détenait assez d’informations pour permettre l’incarcération des autres membres de la cellule, il avait également conscience que dans la pratique, le Procureur n’accepterait aucun accord avec une terroriste… À l’issue de l’opération, Eli allait passer les prochaines années en prison. Même si cette dernière préférait la mort à l’enfermement à vie. « Ce n’est pas moi qui vais te convaincre du contraire ». Au cours d’une précédente conversation, Ian lui avait confié qu’il préférait mourir que de retourner une fois encore derrière les barreaux. Huit ans, ce n’était pas rien dans une vie. Et après ces attentats, il ne faisait aucun doute que ça serait sa vie entière qu’il passerait en prison. Enfin… C’était la version qu’il maintenait face aux membres de la cellule. La vérité était tout autre. Toutefois, Ian n’était pas certain de parvenir à lui tirer dessus au moment venu, même si elle venait à mettre sa vie en danger. Tout comme il n’était pas certain de laisser un coéquipier la tuer devant ses yeux sans intervenir. C’était une réalité difficile à accepter pour celui qui avait infiltré la cellule avec une certaine détermination et des principes bien affirmés. La jeune femme l’avait presque contraint à nuancer tout cela avec le temps.
« C’est parce que sur l’instant, ça nous paraît une bonne idée » précisa l’agent à la suite. Après tout, ça lui avait paru légitime d’intervenir au bar la veille au soir pour la défendre vis-à-vis de Robby. Il en était ainsi pour elle le jour où elle avait pointait son arme contre la tête de Toby le jour de son arrivée. Une rencontre explosive dont il se souviendrait toute sa vie. Même s’il aurait souhaité croiser la route de la jeune femme dans d’autres circonstances. Ce que semblait douter la jeune femme « Pas tant que ça » précisa-t-il en la fixant. Après tout Washington n’était pas si grand comparé à Boston ou New York. Tôt ou tard, il aurait finit par croiser sa route. Il n’avait aucun doute là-dessus. Néanmoins, dans cette vie-là, ils n’avaient pas le droit de s’attacher l’un à l’autre. Une contrainte bien difficile à tenir alors qu’ils travaillaient constamment ensemble, et que l’attirance était déjà omniprésente. Une attirance qui n’était pas seulement que physique, et ils en prenaient peu à peu conscience l’un et l’autre. Eli était charmée par l’homme qui se cachait derrière O’Brien. Quant à lui, il s’attachait à la femme humaine qui se dissimulait derrière les insultes et le caractère de feu. Mais la présence de Robby les empêchait également de se rapprocher. Un sourire étira même les lèvres de Ian à ce sujet « Oui, mais je préfère une gamelle à vélo qu’un accident en voiture ». L’un risquait d’entrainer la mort alors que l’autre, il pourrait s’en sortir seulement avec quelques égratignures. « C’est un con » conclut-il concernant le pyromane. Un regard en coin suivit les paroles sages d’Eli. Il s’était presque attendu à cette réflexion.
Ce fut la dernière fois qu’ils avaient échangé. Par la suite, Ian disparu des radars de tout le monde, y compris des agences fédérales. Au lit depuis son retour du métro, il avait contracté une jolie grippe qui le clouait au lit. Enfin, lorsque l’on ne venait pas le déranger comme en cet instant. Un grognement et puisa dans ses forces pour venir ouvrir la porte. C’était nul autre qu’Eli. Sa présence le surprit. Pour autant, l’accueil ne fut pas chaleureux. Ian était au plus mal « Tu m’as réveillé » se justifia-t-il avant de la laisser entrer dans son humble antre. Il fronça ensuite les sourcils « Tu t’inquiétais pour moi ? » et se mit à sourire. Il fallait croire qu’il n’était pas suffisamment fatigué pour ne pas jubiler face aux paroles de la jeune femme. « À d’autres ! Arrête de jouer les offusquées » et servit un café. Finalement, sa venue le contraignait à changer l’air de son studio, et ce n’était pas du luxe. « J’ai la grippe » précisa-t-il tout en prenant place sur le rebord de son lit. Fixant le plafond, il se redressa sur ses coudes pour croiser les prunelles d’Eli « Tu ne vas pas me dire que je t’excite alors que je suis un microbe ambulant ?! ». Un soupir et se dirigea vers son armoire à tiroir, sortit un débardeur et un short « Tu es moins mouillée maintenant ? » et reprit place sur le lit « Pourquoi faire ? J’en ai pour une semaine, et une autre à m’en remettre d’après le médecin ». Il resta un instant à l’observer « Tu aurais pu aussi m’appeler ou envoyer Max ou Cricket si vraiment ça te fait chier de me voir ». Ian se leva pour se servir un thé chaud et lui jeta quelques regards « Il a fallu que je sois malade pour réussir à te ramener chez moi. La vie est mal faites quand même » avant de lui adresser un sourire, et se mit à tousser dans son coude « Tu pensais que Robby m’avais finalement tué ? ».