J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Depuis qu’ils s’étaient quittés quatre jours plus tôt, Ian ne cessait de revenir dans les pensées d’Eli. Elle avait eut grâce à la CIA des renseignements sur le passé de son collègue. On lui avait demandé pourquoi est ce qu’elle s’intéressait de plus prêt à Ian O’brien. Elle avait mit en avant le fait qu’elle devait bosser chaque jour avec lui, qu’elle voulait simplement en savoir plus, pour mieux le cerner. La conversation qu’ils avaient tournait en boucle dans son esprit. Et si ils s’étaient rencontrés autrement ? Dans d’autres circonstances… Dans d’autres vies… Comme elle le lui avait dit et répété, ils ne se connaissaient pas. Elle mentait sur sa propre histoire. Parce que c’était son job. Elle aurait souhaité pouvoir lui faire confiance, elle avait même rêvé qu’elle lui avouait tout et qu’il finissait par lui coller une balle entre les deux yeux. C’était la détonation de la l’arme qui l’avait réveillé en sursaut. Alors ces quelques jours de distances avaient fait du bien, et en même temps, oui, elle commençait à se demander où il était passé, ce qui avait pu lui arriver. Et si il était raide mort chez lui ? Elle avait voulu en être certaine.
Un léger soulagement l’avait envahit en le voyant debout sur ses deux jambes, bien vivant, malgré la sale tête qu’il se trainait. L’accueil n’avait pas été d’une grande qualité, encore moins amicale. « -oups… » c’était ce qu’elle avait répliqué avec ironie, avant d’avouer malgré elle finalement, qu’elle était présente ici parce qu’elle le voulait bien et non parce qu’on lui en avait donné l’ordre. « -je voulais savoir si tu avais prit la tangente ou si quelqu’un t’avait fait la peau. » elle lui lança un regard qui voulait dire : c’est bon commence pas, lorsqu’il avait souri. « -je joue pas les offusquée, c’est toi qui semble pas content de me voir. » bon d’accord, il semblait mal en point, mais tout de même. Ils s’étaient quittés en bons thermes. Pour une fois. « -je t’avais dit de pas tenir la barre dans le métro. » oui, elle lui avait dit. Il n’avait pas écouté. Maintenant il en payait le prix.
« -c’est pas toi, c’est tes… » elle fit bouger sa main pour désigner ses pectoraux. « -tu veux venir vérifier peut-être ? » avait elle répliqué sans bouger, sans sourire, mais tout de même heureuse qu’il ait enfilé un truc. « -t’as vu un médecin ? » pas de job, pas de couverture sociale, pas de fric et il pouvait voir un médecin ? Elle trouva cela étrange. « -Max est sous l’eau avec le boulot que lui demande l’opération et Jiminy garde ses gosses. » et surtout personne ne savait qu’elle était ici. Elle le regarda de la tête aux pieds et répondit : « -je sais pas si ça aurait pas été moins chiant et moins douloureux… » Eli faisait partie des personnes rarement malade. Elle ne se souvenait même pas à quand remontait la dernière fois… « -tu as besoin de quelque chose ? J’en sais rien que je passe chercher des médoc ou à manger ? » il tenait à peine sur ses jambes, c’était une proposition amicale. Vivre seul, c’était parfois bien chiant quand on était mal en point.
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Mer 14 Fév - 12:51
Ian Edwards
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Durant ces quatre derniers jours, Ian avait tout simplement disparu de la circulation. Il n’avait aucunement pris la peine d’informer la cellule ou encore même les agences fédérales dont il dépendait. Tout ce qui lui importait, c’était de guérir au plus vite pour reprendre le cours de son opération. En étant absent, il prenait également le risque de manquer des informations pertinentes sur le déroulé de l’opération. Le premier jour, il avait tenté de se rendre jusqu’au Bureau, mais à peine arrivé en bas de son immeuble, qu’il était remonté et s’était laissé tomber sur le lit. Bien évidemment, après la mort subite de Byron, la CIA avait tenté de renouer le contact et s’était ainsi rendu compte qu’il faisait toujours partie du monde des vivants. Quant à la cellule, aucun des membres ne s’était inquiété de sa disparition soudaine. Pas même Eli. Enfin, c’était ce qu’il avait pensé jusqu’à ce qu’elle vienne frapper à sa porte ce matin, l’extirpant brusquement des bras de Morphée. L’accueil ne fut pas des plus chaleureux, il lui accordait, mais il n’était pas particulièrement enjoué lorsqu’il était malade. En tout cas, il avait tout de même trouvé suffisamment de force pour esquisser un sourire en coin « Oui, donc tu t’es inquiétée pour moi ». Mais comme bien souvent, une simple conversation pouvait prendre des allures de dispute pour un rien « Je suis malade comme un chien. Désolé si je ne sautille pas sur place ». C’était même une évidence qu’il n’était pas particulièrement enthousiaste de la voir en étant dans un tel état. Il voulait seulement retrouver le confort et la chaleur de son lit. « Les gens peuvent aussi se laver les mains » maugréa-t-il en prenant place sur le lit.
Toutefois, Ian ne resta pas longtemps allongé sur les couvertures que la jeune femme lui demanda de se vêtir. Il était à mille lieux de penser qu’il pouvait être séduisant avec les traits tirés, de la fièvre et le nez pris. Mais soit. Il baissa son regard sur son torse nu, puis le releva sur Eli « Tu sais qu’ils m’appartiennent ». Donc oui, c’était bel et bien lui qui l’attirait. Il finit par se vêtir avant de lui faire une remarque dont il avait le secret. Il resta interdit quelques secondes, en se demandant s’il serait capable de jouer davantage avec la jeune femme, jusqu’à lui faire l’amour, mais la réponse était plus qu’évidente. Non. Il la désigna de son index « Remercie le Ciel que je sois malade, parce que dans d’autres circonstances, je serais venu voir » et finit par reprendre place sur le rebord du lit « Oui. Le CHU fait des consultations gratuites pour les gens qui n’ont pas d’assurance santé » et fronça les sourcils « On a un système de santé à chier, mais tout de même ». En vérité, il remerciait la couverture santé du FBI dans ce genre de circonstances. « Sympa… Tu aurais pu simplement me dire que tu avais envie de me voir, mais ça va » tout en posant sa tête contre son avant-bras accoudé à ses jambes repliées. Il était épuisé. « Je ne sais pas comment le prendre » répliqua-t-il en redressant la tête en sa direction. Lui parlait de la ramener chez lui pour s’envoyer en l’air, et elle, elle venait à le comparer à un évènement chiant et douloureux. « Je n’ai pas besoin de Baby-sitter Eli. Je suis vivant, tout va bien. On se revoit dans une semaine » et se leva pour ouvrir la porte « J’ai vraiment besoin de dormir ».
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Charly
Mer 14 Fév - 17:45
Elionor Griffins
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« -je voulais savoir si je devais chercher un autre équipier. » elle n’avait pas la moindre envie d’avouer que oui, elle commençait à se faire du souci pour lui. Enfin, de tout manière, il l’avait compris. « -ça serait bizarre non ? » elle évita avec soin de l’imaginer sautiller sur place. Et si au passage elle pouvait éviter de déclencher encore une engueulade… Enfin, avec l’accueil qu’il venait de lui réserver, Eli n’avait pas vraiment envie de faire d’efforts. « -les gens sont cons. » c’était certain qu’il avait chopé un virus dans le métro. Ian avait beau être malade à crever, il était torse nu et ne portait qu’un petit boxer bien assez moulant au gout d’Eli. Alors, elle lui fut reconnaissante d’enfiler quelque chose en plus. « -ouais, mais là tout de suite, c’est pas ta… » elle fit le même geste mais en direction de son visage tout en grimaçant. Elle détestait les gens malades. C’était… beurk… encore plus les hommes qui étaient à l’article de la mort pour pas grand-chose. Enfin… Ian ne semblait pas jouer la comédie. « -mais bien sûr. » avait-elle répondu provoquante et surtout n’en croyant pas un mot. « -allonge toi. » avait elle ordonné. « -si tu tombes je pourrais pas te porter. » ce qui était la stricte vérité.
« -je suis jamais malade… j’étais pas au courant. » ok… bonne réponse. « -arrête de te faire des idées. J’avais pas envie de te voir. Je voulais simplement savoir si tu allais bien. » ça n’avait rien avoir. Elle termina sa tasse de café d’un geste, et la déposa dans l’évier. Il se démerderait avec la vaisselle, une fois sur pieds. Eli se montra sympa – pour une fois – lui demandant s’il avait besoin de quelque chose. La réponse ne se fit pas attendre. Elle haussa les sourcils, comme blasé, avant le voir ouvrir la porte. « -je vous simplement être sympa, pour une fois. Mais tu sais quoi, démerde toi. Il est beau la discours moralisateur si le fait que je veuille toujours tout gérer seule. T’as pas dû te regarder dans le miroir Ian. T’as plus de 40 de fièvre, tu trembles, tes jambes ont certainement du mal à te porter là. Et bien entendu tu es en train de maudire parce que je te parle au lieu de me tirer. » elle s’approcha, esquissa un sourire ironique et ajouta : « -crève bien tout seul. » et elle lui tapota la joue deux fois avant de partir sans se retourner. Quel connard… Pour une fois qu’elle faisait l’effort d’être sympa et un peu plus humaine que d’ordinaire.
Quatre jours plus tard, ça avait été plus fort quelle. Elle s’était à nouveau retrouvée devant la porte d’Ian. Aucune nouvelle. Il devait tout de même aller un peu mieux. Lorsqu’il ouvrit la porte, elle démarra directement les hostilités : « -ferme là et laisse-moi entrer. » elle avait dans les bras tout ce qu’il fallait pour l’aider à aller mieux. Eli se dirigea vers la partie cuisine. « -je t’ai acheter la soupe au poulet. Des mouchoirs, et j’ai pris ce qu’il faut pour désinfecter ton… » elle regarda l’endroit : « -ton appart… » elle ne lui laissait pas le choix. A vu de nez, il n'avait pas vraiment l'air d'être dans un meilleur état.
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Manhattan Redlish
Mer 14 Fév - 18:23
Ian Edwards
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Son regard rivé sur elle le temps de quelques secondes, il ne se départit pas de son sourire pour autant, rétorquant plutôt un « Mais bien sûr » peu convaincu par la réponse apportée par Eli. Bien sûr qu’il lui avait manqué. Sinon pourquoi serait-elle venue physiquement ?! Après tout, elle aurait pu appeler ou simplement lui envoyer un message. Excepté qu’elle n’avait rien fait de tout cela. Elle avait fait le trajet jusqu’à son appartement, ce qui n’était pas rien en soi. Toutefois, Ian devait bien avouer qu’il ne lui avait pas réservé l’accueil le plus chaleureux qui soit, mais il était malade et avait quelque difficulté à s’enthousiasmer de sa visite aujourd’hui « Tu peux arrêter de te foutre de ma gueule une seconde ». Il était malade uniquement parce que Toby avait souhaité poser une bombe dans un métro. Raison de plus de l’abattre d’une balle avant la fin de l’opération celui-ci. Enfin, c’était la fièvre qui le poussait à penser ainsi. La prison conviendrait tout autant. Il se retrouva ensuite à devoir se vêtir parce qu’Eli ne parvenait pas à rester de marbre face à son corps pratiquement nu « Pas besoin d’en rajouter, je sais que j’ai une sale tête » répliqua-t-il en enfilant son t-shirt, et en fit de même avec un short, avant de prendre place sur le rebord du lit « Je te propose que tu viennes me rendre une visite d’ici une semaine ou deux, et on verra si tu es toujours aussi provocante ». Elle jouait la provocatrice uniquement parce qu’elle savait qu’il n’avait pas la force suffisante pour faire plus que prononcer quelques mots. Il était tout bonnement éreinté « Je tiens, arrête de t’en faire pour moi ». Il sut qu’il avait commis un impair au moment d’évoquer le médecin. Il sortait de prison, n’avait pas un sous en poche, et voilà qu’il pouvait se permettre des consultations chez le docteur. Puis il se souvint qu’il avait consulté au sein d’un hôpital quelques années auparavant, alors qu’il n’avait aucune sécurité sociale. C’était gratuit. Pour les gens comme lui qui n’avait pas le sous. « Tu aurais pu aussi m’appeler ou envoyer un message » finit-il par répliquer avec un petit sourire en coin. Et voilà que la jeune femme voulait se rendre utile en lui rendant service. Il déclina à la manière d’O’Brien. Cela signifiait sans vraiment de tact. Elle lui demandait de ne pas s’attacher, mais cette manière de prendre soin de lui ne l’aidait guère à faire autrement. Il devait tuer cela dans l’œuf et rien de tel que de la pousser hors de son appartement pour cela « Je n’ai jamais dit que mon discours devait s’appliquer aussi à moi » répliqua-t-il avec aplomb, la laissant tapoter sa joue « J’y compte bien » et referma la porte sur elle, non sans prendre soin de la claquer volontairement. La main contre le bois de sa porte d’entrée, il poussa un soupir et rejoignit son lit en cachant sa tête de sa couverture pour tenter de retrouver les bras de Morphée au plus vite.
Les jours qui suivirent furent à l’image des précédents. Il venait de quitter sa douche lorsqu’on vint frapper à la porte. La serviette nouée autour de la taille, il espérait que ça soit la pizza qu’il avait commandé. Contre toute attente, c’était Eli qui ne lui laissa pas une seconde pour ouvrir la bouche. Ian l’observa se rendre jusqu’à sa cuisine et se mit à sourire avec douceur, et referma lentement la porte de son appartement. Un regard pour son studio et fronça les sourcils « On ne critique pas. Je ne peux pas me payer mieux » et apparemment, la CIA non plus. « Tu me laisses une minute pour que je m’habille » et récupéra un jean, ainsi qu’un t-shirt dans sa commode. Il disparu le temps de quelques minutes, et se rapprocha d’Eli en observant les courses qu’elle avait fait. Il releva ses yeux bruns sur elle et lui adressa un sourire tendre, soufflant un « Merci » sincère et timide à la fois. Personne n’avait pris soin de lui ainsi, et ce, depuis des années. Encore moins une femme. « Tu as faim ? J’ai commandé une pizza » et s’éloigna en entendant frapper. Il paya la note et ramena la quatre fromages sur la table « Cela fait presque trois jours que je n’ai rien avalé et j’avais faim » répliqua-t-il en souriant « Tu restes un peu ? » finit-il par demander.
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Mer 14 Fév - 21:15
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« -aucune raison que je vienne te voir dans deux semaines, tu seras remis sur pieds, je verrais ta tronche au bureau. » c’était maintenant qu’elle avait voulu savoir s’il allait bien. « -ok ok, si tu tombes je te laisse au sol comme une merde. » message reçu. Comme quoi, ça servait à quoi d’être sympa ?! Eli n’allait pas rester longtemps, ce n’était pas au programme de sa soirée. Elle voulait seulement s’assurer qu’il allait bien. Bien n’était pas vraiment le mot, mais il était vivant. C’était le principal. Ian l’envoya boulé alors qu’elle lui demandait s’il avait besoin de quelque chose. Message reçu également. Elle le fixa du regard quelques secondes avant de répliquer : « -ba penses s’y. » avant de prendre la direction de la sortie que lui indiquait clairement Ian.
Eli aurait dû resté dans son coin, et laisser Ian se remettre tout seul comme un grand. Mais… au bout de quelques jours, elle avait décidé de de revenir à l’appartement de son binôme. Vivre seul avait ses avantages, du genre toute la place dans le lit. Mais lorsqu’on était mal en point, c’était compliqué parfois à gérer. C’était pour cela qu’elle s’était pointée avec quelque chose à manger et de quoi changer l’air. Lorsqu’il ouvrit la porte, Eli fut brève et franche. Et puis elle le détailla du regard. Sérieusement ? En serviette de bain cette fois-ci ? Il cherchait les ennuis ? Une idée traversa alors son esprit « -t’es.. avec quelqu’un ? » demanda-t-elle. Après tout, c’était possible. Bon, il venait de la laisser entrer, ça voulait dire que non ? La belle brune déposa ses affaire dans la cuisine et entreprit de faire un listing à Ian. « -on peut, peut-être essayé de te trouver un lit… » le matelas par terre… c’était rude tout de même.
« -oh non ! Je t’en prie, restes comme ça, c’est parfait ! » c’était de la pure ironie, cela s’entendait nettement. Elle lui avait demandé de mettre un tshirt l’autre fois alors qu’il portait un boxer. Aujourd’hui, il devait certainement être à poil derrière ce minuscule bout de tissu… Lorsqu’Ian disparu, Eli ouvrit grand la fenêtre. Pour changer l’air, mais aussi pour prendre l’air. Pourquoi était-elle venu bordel ?! Elle tenait vraiment à saboter son infiltration toute seule ? Lorsqu’il revint, elle baissa le regard sur les courses en entendant ses remerciements. « -c’est rien. » c’était quoi ça ? Il était touché ? « -quoi tu as… » elle roula des yeux. Et dire qu’elle avait apporter de la soupe. Une pizza quatre fromage. Elle ne termina pas sa phrase, le laissant aller ouvrir. La soupe allait finir dans l’évier. « -non… non je vais pas rester. Je pensais que tu étais plus mal en point que ça… mais visiblement ça va mieux. Donc… » donc il était clairement plus sage qu’elle se tire d’ici rapidement.
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Jeu 15 Fév - 13:48
Ian Edwards
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Soit elle n’avait pas compris le sens pourtant à peine dissimulé de ses mots, soit elle n’avait pas souhaité comprendre. Ian optait davantage pour la seconde option. Il savait qu’elle faisait bien de ne pas renchérir, même si dans son état, il était incapable de jouer ou de mettre en application ses mots. Il laissa seulement échapper un « C’est bien ce que je pensais » qu’elle pouvait comprendre comme elle l’entendait. « J’ai la grippe, je n’ai pas perdu mes jambes » lui fit-il remarquer par la suite. Il n’était pas une petite chose fragile qu’il fallait protéger à tout prix, et Eli le comprit à ses dépens alors qu’elle lui tendait juste la main pour l’aider un peu. Ian savait que s’il la laissait agir ainsi à son encontre, il allait finir par s’attacher un peu plus, et ce n’était pas souhaitable. Autant pour l’un que pour l’autre. Il referma la porte derrière cette dernière, sans se douter qu’Eli serait suffisamment téméraire pour revenir à son appartement quelques jours plus tard. La jeune femme était revenue avec de la soupe chaude, des mouchoirs et de quoi nettoyer son appartement. Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle prenne soin de lui de la sorte, et il en venait presque à regretter d’aller mieux aujourd’hui… La serviette autour de la taille, il ne s’était pas attendu à recevoir de la visite aujourd’hui. Néanmoins, il ne songea pas un instant à sa nudité sous la serviette en cet instant précis. Il était bien trop interloqué par la venue d’Eli dans son appartement avec quelques achats pour sa personne. Pour prendre soin de lui. Un froncement de sourcils en ne comprenant pas immédiatement la question d’Eli, puis baissa ses yeux sur la serviette qu’il tenait fermement d’une main, et reporta son attention sur la jeune femme « Non. Je sortais seulement de la douche ». Comme s’il aurait eu l’énergie de séduire et de ramener une femme chez lui ces derniers jours. Il allait mieux, pour autant, il éprouvait toujours une grande fatigue. Pas une seconde il n’avait songé rentrer chez lui accompagné. « Pour le moment, ça me convient » précisa-t-il en jetant un rapide coup d’œil à son matelas installé à même le sol. Il ne savait pas si c’était un bizutage de la CIA, mais il éprouvait une certaine hâte de retrouver son appartement.
« Dis celle qui m’a presque suppliée de m’habiller la dernière fois » et se rendit dans la salle de bain pour se changer et revenir dans la pièce principale entièrement vêtu. Il s’attarda un instant sur les courses. Bien évidemment qu’il était touché par l’attention de la jeune femme à son encontre. La dernière femme à s’être souciée de son bien-être, c’était son ex-femme, et ça remontait à bien des années… Un sourire à son attention avant qu’on vienne frapper à la porte « J’avais faim et je ne me sentais pas encore de sortir dehors » précisa-t-il avant d’installer la boite à pizza sur la table. Il se tourna ensuite vers Eli en lui demandant si elle voulait rester. Ian se dirigea vers cette dernière et lui saisit le poignet avec douceur, presque effleurement « Reste… Tu… » et désigna de son autre main les achats qu’elle avait fait pour lui « Cela fait bien longtemps que quelqu’un ne s’est pas occupé de moi ainsi… Juste le temps de manger. S’il te plaît… » et relâcha son emprise dans une caresse « Je te promets de manger ma soupe ce soir » répliqua-t-il en esquissant un sourire « On est encore capable de rester ensemble dans une même pièce quelques minutes de plus sans avoir envie de coucher ensemble, tu ne penses pas ? », et à reculons, il se dirigea jusqu’à sa cuisine pour récupérer un couteau « Juste le temps de manger » et se retourna vers l’établi de cuisine, ouvrit un tiroir, sortit un couteau et retourna vers la table pour couper la pizza en plusieurs parts, avant de s’éloigner pour récupérer une seconde chaise dans un coin de la chambre, qui lui servait plus de penderie le soir venu que de véritable chaise « Installe-toi. Si tu n’aimes pas la pizza, j’ai de la soupe ».
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Jeu 15 Fév - 18:48
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N’étant que très rarement malade, Eli ne savait pas vraiment dans quel état elle allait trouver Ian. Elle n’avait pas forcement l’intention de jouer les infirmières, plutôt celle de lui bouger le cul… Peut-être de l’aider à changer les draps, un peu de ménage… il devait en faire. Son appartement était minuscule et il devait vraiment changer l’air et désinfecter. Mais s’il était encore au fond de son lit, ça serait compliqué. Bref… Eli avait frappé avec de bonnes intentions, même si il l’avait envoyé chier quelques jours plus tôt. Ils avaient du boulot, il devait refaire surface. Elle essayait de se convaincre elle-même… quelle ne fut pas sa surprise de la voir ouvrir vêtu uniquement d’une serviette de bain… qui aurait pu être un peu plus grande… Eli ne se laissa pas démonté, et s’imposa. Mais elle demanda tout de même si elle dérangeait. Clairement, elle n’avait pas envie de voir une pétasse débarquée vêtue de la même façon. En entrant, elle s’était baffée mentalement. Mais qu’est-ce qu’elle foutait ici ?! « -ok… » avait-elle répondu en venant déposer ce qu’elle avait dans les mains sur la table de la cuisine. Enfin sur la table… L’appartement d’Ian était loin d’être immense, loin d’être meublé également. « -ok… » il avait raison, elle n’avait pas son avis à donner. Il vivait comme il le voulait. Chez elle, c’était pas vraiment plus grand… Un peu plus aménagé. Surtout que ce n’était pas réellement chez elle…
« -bien sur que ça serait mieux que tu t’habilles. Ça évitera que tu lèves les mains et oublie de tenir… ça. » il croyait quoi lui, que le voir comme ça, ça ne lui faisait rien. Alors oui, s’il pouvait mettre quelques couches de tissu en plus, ça serait vraiment sympa. Ian sembla touché de sa venue et des quelques courses qu’elle avait fait. Ce n’était pourtant pas grand-chose. Enfin, il semblait être dans de meilleur disposition que la dernière fois. C’était déjà ça. Un peu trop peut-être d’ailleurs. Eli prit la première sortie de secours qu’elle trouva. Il demandait si elle restait. La réponse serait un non. C’était un erreur d’être ici. Il était relativement en forme, alors pas besoin d’elle. Merde, elle n’avait pas vider entièrement le sac. Mais elle pouvait le laisser là ce sac, il lui rendrait un autre jour. Ou pas. Merde… il venait de lui saisir le poignet. Elle resta planté face à lui, elle n’entendait presque pas ce qu’il était en train de dire, son cœur battait trop fort et trop rapidement. C’était lui qui faisait le plus de bruit. Elle avait presque envie de lui crier un : mais ta gueule, arrête de tambouriner si fort ! Ian réveillait des choses chez elle, qu’elle croyait morte à jamais. Heureusement il évoqua la soupe et cela la fit rire, évitant ainsi de trop s’attarder sur le frisson qui venait de la parcourir. « -t’as pas obligé. Si ça se trouve t’aime pas ça. Je sais pas pourquoi j’ai pris ça. Sans doute parce que c’est ce qu’on voit dans les films… » faux, c’était ce que sa mère lui faisait lorsqu’elle était gamine… mais elle n’allait certainement pas lui dire. « -ouais… » souffla Eli, avant d’ajouter avec plus de conviction : « -ouais… en plus t’as pas changé les draps donc tout va bien. » comme s’il y avait besoin d’un lit pour s’envoyer en l’air… Elle leva les deux mains en l’air alors qu’il reculait jusque dans la cuisine, sans la quitter des yeux, comme si il avait peut qu’elle disparaisse d’un coup. « -ok ok ! Je reste. Mais c’est juste parce que la pizza sent vraiment trop bon ! » ouais ça donnait faim même à travers la boite. Un dernier regard, et Eli prit place comme il venait de le lui demander.
Elle le regarda découper la pizza, cherchant à dire quelque chose qui ne venait pas. « -Tobby commence à se demander où tu es passé. Tu devrais peut-être l’appeler. » c’était la vérité. Ça voulait aussi dire qu’elle n’avait pas fait mention de sa petite visite de la dernière fois. Elle avait une transaction dans deux jours. Mais elle n’était pas certaine d’en parler à Ian. Il avait dit encore une semaine pour être totalement remis. Elle irait seule.
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Bien évidemment que la présence d’Eli dans son appartement, après la manière dont il l’avait fait déguerpir quelques jours auparavant, le surprenait. Sur l’instant, il n’avait pas compris que la jeune femme ne souhaitait que lui apporter son aide. Il en avait perdu l’habitude après toutes ces années. Donc en la retrouvant à nouveau sur le seuil de son appartement, Ian n’avait pas commis la même erreur et l’avait laissé pénétrer dans son appartement. Sa tenue légère avait tout naturellement soulevé quelques interrogations chez Eli. Ian avait répondu par la négative. Il était seul entre ces murs et le sexe avait été bien loin d’être sa préoccupation première ces derniers jours. D’autant plus qu’ils avaient déjà échangé sur le sujet par le passé. Même s’il était contraint de ne pas s’attacher pour des raisons qui lui était propre, il n’en restait pas moins qu’il ne souhaitait pas l’oublier pour autant. Puis il avait une mission à accomplir, alors les plaisirs de la chaire attendraient encore quelques semaines. Et pour le moment, Ian décida d’aller se vêtir correctement parce qu’il était bel et bien entièrement nu sous cette serviette « C’est pour cela que je t’ai demandé de me laisser une minute. Pour que j’aille me changer » et s’éclipsa sur ces mots pour revenir quelques minutes plus tard vêtu d’un jean et d’un t-shirt. Il s’approcha par la suite d’elle près de la cuisine, et fut sincèrement touché par son geste. Rien ne l’obligeait à faire cela pour lui. À prendre soin de lui. Mais la soupe allait devoir patienter dans le réfrigérateur jusqu’à ce soir parce que le livreur de pizza lui apporta sa commande. Ce fut ce moment que choisi Eli pour décider qu’il était l’heure pour elle de partir. Il ne souhaitait pas qu’elle s’en aille. Il appréciait sa compagnie. Donc dans un geste qu’il aurait peut-être dû ne pas faire, il lui saisit le poignet en lui demandant de rester. Pas un mot ne sortie de la bouche de la jeune femme. Il parvint tout de même à lui tirer un rire lorsqu’il évoqua la soupe, et même une réponse « J’aime la soupe » répliqua-t-il en même temps qu’elle, avec une certaine douceur, et renchérit lorsqu’elle eut fini de parler « J’aime la soupe Eli ».
Ian souhaitait qu’elle reste. Au moins le temps de déjeuner en sa compagnie. Ils étaient tous les deux adultes et encore capable de refreiner leurs pulsions premières. Contre toute attente, Eli accepta et le fit même sourire alors qu’il jeta un rapide coup d’œil à son lit « Tu vois. Impossible pour nous de succomber » et précisa « Et crois-le ou non, mais je suis encore épuisé ». Il était donc incapable de quoi que ce soit. C’était peut-être stupide de penser ainsi, mais s’ils venaient à succomber, Ian voulait pouvoir savourer de chaque instant et partager pleinement ce moment avec elle. Prendre soin d’elle et de son plaisir. À l’heure actuelle, il en était tout bonnement incapable. Il marcha à reculons jusqu’à la cuisine, comme s’il craignait qu’elle ne disparaisse en un claquement cil s’il venait à se retourner et sourit « Heureusement que la pizza est là alors » souffla-t-il avec un sourire. Il se retourna enfin pour récupérer un couteau et s’attela à la tâche de la découper en plusieurs parts avant de s’asseoir sur la chaise, dos au mur « Il ne sait pas que tu… non laisse. Robby… » répliqua-t-il plus pour lui-même que pour Eli. Il lécha ses doigts l’un après l’autre après avoir fini de découper la pizza, et s’éloigna récupérer son téléphone. Il pianota rapidement sur le clavier et jeta le petit appareil sur sa couverture « Un message suffit » et reprit place sur sa chaise, prenant un morceau de pizza qu’il avala avant de reprendre la parole « Tu as réellement pensé que j’étais avec une nana ? » et posa sa tête contre le mur « Ma dernière expérience avec Debby m’a suffit pour quelques temps, et de toute manière, on en a déjà parlé » et reprit une bouchée. Oui, ils en avaient longuement parlé avant qu’il ne disparaisse soudainement de la circulation « Pourquoi tu as voulu partir tout à l’heure ? ».
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Charly
Jeu 15 Fév - 21:30
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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D’accord… il venait de s’habiller. Ça mettait une certaine barrière. Mais ça ne faisait pas tout. Eli n’allait surement pas le reconnaitre à voix haute, mais son absence durant ces quelques jours, elle l’avait nettement ressenti. Même si cela lui échappait encore, il était le seul avec qui elle communiquait vraiment. Le seul avec qui elle baissait légèrement sa garde. Les choses avançaient bien du côté de la cellule et cela faisait augmenter le niveau de pression. La belle brune se sentait seule. Et cela la dérangeait, chose qui n’était pas arrivée depuis bien longtemps. La personnalité d’Ian, enfin celle qui ressortait de temps en temps, faisait écho au vrai passé d’Eli. Avec quelqu’un qui prenait sa défense, quelqu’un sur qui elle pouvait compter – même si une grosse partie d’elle avait toujours de doutes – c’était… plaisant, rassurant. Elle ne cessait de se remettre en tête les mots : prison, homicide volontaire sur des agents des forces de l’ordre, terroriste… et pourtant elle était ici, à vouloir lui apporter son aide. Elle voulu battre en retraite et quitter les lieux, parce qu’elle savait que c’était la décision la plus sage. Mais il avait saisit son poignet avec tellement de douceur. Elle l’avait jusqu’à lors, pensé incapable d’un tel geste. Elle s’était alors mise à parler de la soupe qui finirait dans l’évier, c’était certaine. Ian venait de la contredire, et elle avait terminé la conversation en se pinçant les lèvres, et en hochant la tête, lâchant un léger : « -d’accord… » ok elle lui laissait le dernier mot.
Elle accepta de rester, misant sur les draps froissés dans lesquels il avait transpiré à cause de la fièvre et des microbes, pour éviter de faire n’importe quoi. « -bien entendu. » elle avait sourit avec douceur. « -t’as encore les traits tirés et de belles cernes. » c’était toujours plus sympa qu’un : tu as une sale gueule. Elle accepta de manger avec lui, uniquement grâce à la pizza. Sans répondre, elle s’était assise, et avait attendu qu’Ian en face de même, cherchant quoi dire. Peut-être que la fermer était tout aussi bien. « -je crois que… il y a déjà beaucoup trop de messe basse et de fausses idées à notre sujet. Pas la peine d’en rajouter une couche. » et oui… il y avait aussi Robby. Elle s’était tenue un maximum à distance de lui, mais il avait fait quelques réflexions… du genre : je t’avais dit qu’il était pas fiable. Y’a quelque chose entre vous ? Eli lui avait demandé d’arrêter ses conneries. Pas certain que cela fasse grand-chose. « -il va appeler… » elle était en certaine.
Lorsqu’Ian se servit, elle en fit de même quelques secondes plus tard. Eli grimaça. « -j’en sais rien. Je voulais surtout, ne pas déranger. » et ne pas se retrouver en face d’une autre nana. D’accord, ils n’étaient rien l’un pour l’autre, mais ça aurait été vraiment étrange. Elle serait passée pour… sa mère ? Je t’ai ramené une petite soupe mon chéri, c’est bon pour ce que tu as… N’importe quoi ! « -je sais. » oui, ils en avaient longtemps parlé et ça n’avait pas vraiment été concluant comme conversation. Ils étaient d’accord sur bien des points, mais l’attirance et la frustration, elles étaient bien là… « -et bien je… » elle le dévisagea : « -t’en as encore beaucoup des questions de merde ? » stop, elle devait redevenir la Eli de l’infiltration et arrêter de se laisser guider par des conneries. Tout en mangeant elle répondit alors : « -y’a quatre jours tu m’as jeté dehors, alors j’étais peut-être de trop dans le décor. Tu l’as dit toi-même, tu es encore fatiguée alors… je vais pas rester longtemps. » Le portable d’Ian se mit à vibrer. C’était Tobby. Eli était certaine qu’il allait lui parler de la cargaison et lui demander d’être sur le coup. Elle resta silencieuse, mangeant avec lenteur. La prochaine question allait être un : pourquoi tu m’en as pas parlé ?
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Manhattan Redlish
Jeu 15 Fév - 21:58
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Depuis le début de son infiltration, Ian savait la sensation d’être continuellement divisé dans sa manière de penser, dans ses agissements, ou encore même de penser. Si encore cela se limitait uniquement à son rôle dans le groupe, il pourrait s’en accommoder. Il n’aurait qu’à arborer le visage d’un ancien prisonnier qui était en parfaite adéquation avec les convictions de Toby, même si à l’intérieur, il en condamnait la seule pensée. Mais malheureusement, ça ne se limitait pas uniquement à cela. Avec Eli, tout devenait compliqué. La barrière entre celui qu’il interprétait et celui qu’il était s’effrité au fur et à mesure qu’il passait du temps à ses côtés. Ce n’était pas l’ancien prisonnier qui lui avait saisit le poignet pour la retenir encore une heure ou deux à lui. Ce n’était pas lui qui avait été touché par son attention. C’était l’agent qui se tapissait dans l’obscurité, derrière la nouvelle recrue de la cellule. Celui-là même dont Eli commençait peu à peu à s’attacher. Mais que pouvait-il faire pour contrer cette s’immiscions du vrai lui dans cette mission alors que la jeune femme faisait ressortir cet homme-là chez lui ?! Il était également celui qui parvenait à communiquer avec Eli sans éclats de voix. Un peu comme en cet instant, alors qu’il lui faisait entendre raison au sujet d’une simple soupe. Elle s’était pincée les lèvres et avait abdiqué avec douceur. Il n’avait pu contenir un doux sourire et d’autant plus lorsque cette dernière accepta de rester avec lui pour manger cette pizza précédemment commandée. Après tout, que risquait-elle ?! Comme Eli le souligna si bien, les draps de son lit n’avait pas été changés et comportaient encore les stigmates de sa grippe. Un garde-fou qui allait leur permettre de rester sage durant quelques instants. Même si en vérité, c’était davantage l’état physique de Ian qui allait y participer. Il posa son regard sur elle tout en lui rendant son sourire, appréciant le choix de ses mots pour désigner sa mine affreuse « Ce n’est pas faute de dormir… Le médecin m’a dit que je serais malade une semaine et qu’il m’en faudrait une de plus pour m’en remettre pleinement ».
La pizza coupée, Ian prit soin de prendre place face à elle et évoqua le silence qu’elle avait gardé concernant sa précédente visite à son appartement. Il n’avait même pas pris la peine de finir sa phrase qu’il avait trouvé la réponse lui-même. « Que veux-tu dire par là ? » rétorqua-t-il, réellement curieux de ce qu’elle voulait sous-entendre. Il fallait croire que leur attirance mutuelle n’était un secret pour personne au sein de la cellule. Quant à Toby, il lui adressa un simple message « Tu crois que ma douce voix lui a manqué ces derniers jours ? ». Intérieurement, il espérait que ce dernier ne prendrait pas le temps de le contacter. Il avait simplement envie de passer un instant rien qu’avec Eli, sans évoquer le travail. Juste eux deux et une pizza quatre fromages. Était-ce trop demander ?! Pour relancer la conversation sur un autre sujet, Ian ne trouva pas mieux que d’évoquer les soupçons d’Eli sur la présence d’une autre femme « Je suis malade. M’envoyer en l’air n’est pas vraiment dans mes priorités » répliqua-t-il tout en mordant dans la pizza. Et de toute manière, ils avaient déjà abordé le sujet. Ian ne souhaitait pas l’oublier dans les bras d’une autre. Il avait bien constaté par lui-même que ça n’avait aucune utilité, que ça ne fonctionnait pas. Elle savait. Il hocha simplement de la tête en mordant à nouveau dans sa part, et se mit à sourire alors que la question suivante la fit réagir « Je peux en trouver si tu le souhaites vraiment » répliqua-t-il en arborant un sourire fier tout en mordant dans sa pizza. « Eli… » souffla-t-il « Ne confonds pas tout... J'étais malade comme jamais, et aujourd'hui, je vais bien mieux... Tu peux...» et n'eut le temps de finir que son portable vibra. Un rapide échange de regard avec la jeune femme et se leva pour répondre. Toby. Les yeux fixant un point invisible sur le sol, il échangea avec le leader de la cellule, à coup de « La grippe » « Semaine prochaine » « Comment ça ? » et releva brusquement ses yeux sombres sur la jeune femme « Je n’étais pas au courant » « Je l’appelle, mais ça devrait se faire » « Salut » et raccrocha. Il garda son portable en main quelques secondes dans un silence de plomb, et finit par jeter le téléphone sur les couvertures avant de poser ses mains à hauteur de taille « Tu comptais m’en parler pour la transaction ? ».