Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
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Edward
Jeu 25 Jan - 19:51
Délit de fuite
TW : +18, ENLÈVEMENT, VIOLENCE, LANGAGE, ALCOOL
La situation Une petite adaptation du film "Un monde parfait" du Grand Eastwood.
USA, Texas, Mai 1965. Après une sortie de prison chaotique, deux jeunes-hommes se retrouvent livrés à eux-mêmes. S'ils décident de se serrer les coudes pour s'en sortir, l'un aura une décision malheureuse qui les plongera dans la tourmente. Si Franck cherche à se ranger, il n'aura pas fallu longtemps à son pote, Jack, pour déraper. Alors qu'il tente de braquer un diner dans le dos de son "ami" après avoir piqué un flingue, il les conduit vers les emmerdes en prenant une jeune serveuse en otage avant de voler sa voiture. Pourquoi ce choix ? Pour la simple et bonne raison que la pauvre jeune-femme lui a renversé une cafetière dessus par maladresse. Hélas, le temps que Franck essaye de raisonner son camarade, leurs deux visages sont recherchés et, à cause de son passé, il sait qu'il n'a maintenant plus d'autre solution que d'atteindre le Canada. Devant la violence latente de Jack, Franck finira par profiter d'un arrêt à une station service pour le laisser aux bons soins des Shériffs, contraint de poursuivre sa route avec son otage.
De fils en aiguille, tout au long des kilomètres, ils apprendront à se connaître et quelque chose naîtra entre eux, faisant passer le syndrome de Stockholm pour du flan.
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
Gotta Get Up:
7h54. L’alarme retentit de son hurlement militaire strident qui m’arrache de mes songes pour la troisième fois en moins de dix minutes et je me prépare à lui rendre la pareille. BAM ! La claque que j’inflige à mon cadran ne le fait pas taire pour autant. Alors je relève la tête un peu confuse et les yeux plissés encore lourds de fatigue, réalisant là que c’est en fait le téléphone de la cuisine qui résonne furieusement dans tout l’appartement. Je me lève et tire d’un coup sur les rideaux de ma chambre. Les rayons de soleil qui s'abattent sur ma rétine viennent m’arracher une grimace. Enfilant mon peignoir, je me dirige d'un pas traînant vers ce maudit appareil. Lorsque je daigne enfin décrocher, je gratifie mon interlocuteur d'un bâillement royal, encore engourdie par le sommeil. De l'autre côté, une inspiration longue et colérique me parvient, une intonation que je pourrais reconnaître entre mille. Merde-merde-merde… — Sandra... Palmer… Si tu n’es pas là dans quinze minutes, tu peux dire au revoir à ton job. Ma boss n'a évidemment pas attendu que j'en place une pour raccrocher abruptement. Abandonnant le combiné qui pend négligemment à l'extrémité de son câble, je me précipite dans la salle de bain pour me préparer en vitesse, enfilant la robe de travail et coiffant mes cheveux en un chignon négligé. Pas de temps pour les couches de laque et les bigoudis habituels aujourd'hui. Je n'oublie pas de passer un coup de rouge à lèvres, maugréant lorsque je réalise en avoir mis sur mes dents. Une autre de ces journées à la bourre. Il y a des choses qui ne changent jamais.
Je m'extirpe de mon appartement avec une hâte précipitée, frôlant de peu la rencontre fatale avec le pare-chocs d'une voiture qui passe devant chez moi au même moment. Heureusement, le diner du coin est au tournant de quelques rues d’ici. Lorsque je passe la porte des lieux, je suis accueillie par Anne la gérante, qui me fusille du regard. Je lui offre un large sourire pour me faire pardonner, avant de me lancer dans le chaos ambiant parmi mes collègues. Anne me fait signe du regard d’aller servir la table 7, ce que je fais. J’amène avec moi la carafe de café et souris aux deux clients en tâchant de ne pas trop montrer mes dents. — Bonjour messieurs ! Belle matinée. Un peu de café ? Je n’attends pas leur réponse pour les servir. C’est une question débile, mais bon, qu'on se doit de poser par souci de politesse. "She's a rainbow" des Rolling Stones passe à la radio. Je ne peux m’empêcher de fredonner sur ce hit et de laisser échapper quelques paroles tandis que je verse le café dans les tasses. « She comes in colours everywhere… nanana… » Je me laisse distraire sans doute, au point que la seconde tasse déborde à flot sur l’homme sur ma droite qui se crispe lorsque le liquide brûlant atteint son pantalon. « Oh mon dieu… Je-je suis vraiment désolé !! Attendez, j'vais vous aider… » Dans un élan de panique, j'agrippe une poignée de serviettes à une table voisine, sous les yeux exorbités d'Anne, dont le visage s'empourpre. Je m'efforce de ficher un sourire à mes lèvres, tentant d'apaiser la réaction du type et oubliant un instant que cela a souvent tendance à produire l'effet inverse. Tamponnant frénétiquement la table pour limiter les dégâts, j'hésite un instant à appliquer le même traitement au pantalon du malheureux. Je lui glisse d'ailleurs un regard interrogateur avec mon tas de serviettes à la main...
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Edward
Ven 26 Jan - 0:29
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Ca ira m’dame, c’est pas grave ! Lançais-je à la jeune femme étourdie qui venait d’ébouillanter ce crétin fini de Jack. C’est un grand garçon, il saura se débrouiller. Concluais-je en repoussant doucement le poignet de la pauvre serveuse.
On avait atterri ici après avoir assassiné une vieille Buick rouillée et, maintenant, il nous fallait une autre bagnole. Profitant des quelques dollars trouvés dans la voiture, Jack avait suggéré de se payer un petit déjeuner. De mon côté, j’attendais la première occasion pour me débarrasser de ce merdeux. Impatient de reprendre la route, je me levais.
Je vais me laver les mains, vous voudrez bien me mettre un œuf au plat et un toast M’dame ? Demandais-je d’un ton relativement froid, malgré la politesse. Ainsi, je m’éloignais, vêtu de mon jean et de ma chemise à carreaux qui recouvrait un débardeur gris.
J’en étais à m’essuyer les doigts lorsque des éclats de voix retentirent dans la salle. À base de “tout le monde la gueule par terre” et autre “file la caisse pétasse”, je soupirais de rage.
Putain ! Connard ! Grondais-je avant de sortir en trombe des toilettes.
Sauf que là, je n’avais pas exactement imaginé la scène ainsi. Jack agitait un revolver contre la tête de la serveuse, hurlant sur tout le monde tandis que la patronne vidait la moitié de la caisse sur le sol en essayant d’obéir.
Mais t’es vraiment trop con bordel ! Lâche-là, on se casse ! Beuglais-je en passant devant lui. J’empoignais une maigre poignée de billet dans le tiroir caisse. Ramène-toi putain ! Toi, les clé de ta voiture, vite ! Ordonnais-je à un mec en costume. Huum ! Une Continental ? Ca ira !
Je sortais sur le parking, trouvais rapidement la voiture et m’y engouffrais. Un instant plus tard, la portière arrière claquait et nous étions sur la route. Un vrai soulagement ! Pas de flics dans le rétro ? Non, ça baign…
Bordel ! Mais c’est qui elle ? M’emportais-je en voyant la tronche de la jeune femme.
Ben, c’est la serveuse mec, t’es con ou quoi ? Répondait l’autre imbécile.
Non, mais qu’est-ce qu’elle fou là ? M’emportais-je.
Ben c’est un otage ! Affirmait-il en riant grassement. Et puis quoi, elle pourrait rendre le trajet plus amusant aussi, non ? Gloussait-il en posant sa main sur la hanche de la pauvre fille, le revolver dans l’autre main.
Je pilais violemment, sentant les deux passagers arrière être propulsés contre la banquette avant. J'étais bien LE mec à qui il ne fallait pas parler de viol. Alors, le regard noir, je me retournais, choppant Jack par le col. Tu la touches, je te fais bouffer la route sur dix bornes ! Sifflais-je d’un ton étonnamment calme mais particulièrement décidé.
Alors, je me retrouvais avec le canon court d’un .38 spécial sous le nez. Tu as oublié que c’est moi qui ai le flingue tocard ? Fanfaronnait-il juste avant que mon front ne rencontre son nez qui s’écrasa alors dans un craquement sinistre. J’en profitais pour récupérer l’arme avant de reprendre la route.
C’est ainsi qu’il ne toucha plus la donzelle et que, les geignements de douleurs terminés, nous roulâmes en silence jusqu’à la tombée de la nuit. Je m’arrêtais alors à une station pour acheter des cigarettes, ordonnant bien à l’autre abruti de ne pas toucher la fille. Évidemment, c’était trop demander et, dès que j’eus disparus dans la boutique, il se ruait sur elle.
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Lobscure
Ven 26 Jan - 2:40
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
L’autre type sur ma gauche éloigne ma main du pantalon de son ami. Je reste là, sans trop savoir quoi dire ni vraiment que faire. Son pote à l’air vraiment vénère… C’est sa commande qui me ramène au temps présent. — Oui, je vous apporte ça tout de suite… À peine suis-je partie, qu'une main agrippe fermement ma robe. L'homme à la table ne me laisse pas le temps de m'éloigner, me tirant vers lui d'un geste sec. Je me retrouve brusquement sur ses genoux. Avant même que je réalise ce qui est en train de se passer, j'ai le canon d'une arme collé à ma tempe. — Personne ne bouge !! Pas besoin de te dire ce que tu dois faire, tu connais la chanson, ma belle ? » lance-t-il à Anna de l'autre côté du comptoir. Son complice revient des toilettes, également furieux, mais pour des raisons que mon esprit peine à traiter. Ce n'est pas possible... Je ne suis pas encore réveillée... Mon réveil n'a pas sonné, c'est un cauchemar. Je cligne des yeux avant de les rouvrir. Non-non-non... Je peine à réaliser ce qui m'arrive, mais l'instinct semble avoir pris le dessus. Je suis tétanisée, comme si je n'osais ni respirer ni crier. Mes collègues, témoins de la scène, s'en chargent pour moi, ce qui n'est pas du tout du goût de l'homme qui explose au-dessus de ma tête. Je ferme les yeux, priant pour que son doigt n'appuie pas par mégarde sur la gâchette. — Vos gueules !! Allez, bouge-toi... » me fait-il signe, mais je ne fais que suivre la direction vers laquelle son arme me pousse.
Le temps semble se superposer que je ne réalise que maintenant que je suis sur la banquette arrière d’une voiture. Je pense que je fais une dissociation, c’est ça. Je n’arrive ni à bouger ni à parler et lorsque que la main du délinquant glisse insidieusement le long de mes hanches, je retiens instinctivement mon souffle. Mon cœur, en rébellion, s'emballe dans ma poitrine. Heureusement l’autre bonhomme intervient d’un coup de frein assez brutal qui nous propulse tout les deux vers l’avant. Mon front frappe violemment le siège devant moi. — Bordel ! » s'échappe de mes lèvres, inaudible dans le fracas de la situation. Mon esprit, englué dans une tentative désespérée de survie, demeure sourd à la conversation qui se déroule entre les deux criminels. Mes pensées étant toutes tournées vers une évasion à la première occasion. Néanmoins le silence semble s’être installé avec les kilomètres et je ne suis pas celle à vouloir le rompre.
À la tombée de la nuit, notre périple s'interrompt brusquement dans une station d'essence isolée. La chance n'est clairement pas de mon côté ; pas âme qui vive à l'horizon, à l'exception du caissier confiné dans sa bulle à l’intérieur de la station. C’est bien ma veine. Dès que l'un des criminels ouvre la porte, j’hurle. Mon cri est toutefois étouffé abruptement par une main sale et huileuse qui s'applique sur ma bouche. L'instant suivant, l'autre complice fait signe à son acolyte de me lâcher. Cependant, à peine qu'il nous tourne le dos, je me sens basculer de force de tout mon long sur la banquette. — Bas les pattes espèce de rat!! » que j’hurle en donnant des coups de pied dans tout les sens. Le type réussit néanmoins à me coucher sur le siège et me plaquer avec le poids de son corps. « J’ai la chlamydia!!! » Le bonhomme se redresse vivement au-dessus de moi à cette information. Le souffle court, je me répète comme si ces trois syllabes me seraient salvatrice. « J’ai… la… chlamydia… » — Tu me fais marcher… — Ah oui ?! Outrée et indignée, je remonte ma robe avec défis lui offrant la vue de ma culotte et mes collants, faisant mine de m’offrir à lui. « Vas-y allègrement alors ! » Je bluffe. Évidemment que je bluffe. Les gens n’ont pas idée jusqu’où l’on peut aller lorsque l’on sait sa vie en danger. Il me dévisage savamment. Je remarque que la lueur d’envie dans son regard se dissipe peu à peu face à cette possibilité. Il finit par s’asseoir et remonter sa braguette, pensif. Néanmoins, le sourire qu’il me tend n’a rien de rassurant. C’est le genre de regard qui te dit que ce n’est que partie remise. Je me redresse vivement à mon tour me collant à l’autre extrémité de la voiture, guettant le moindre de ses mouvements et replaçant le pan de ma robe sur mes jambes avec pudeur. Nous nous toisons du regard comme ça pour ce qui me semble être une éternité, jusqu’à ce que son acolyte revienne dans la bagnole. J’en profite qu’il n’ai pas encore démarré pour le supplier de me laisser ici. Le conducteur semblant plus avisé que l’autre porc bien qu’il me fait plutôt penser à un rat. — S’il vous plait… Laissez-moi partir. Je ne dirais rien… Je ne connais même pas vos noms ! Mon mari… il va s’inquiéter et… oh mon dieu, mon bébé ! Je ne perds rien à tenter le coup…
Le dernier acte est sanglant
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Ven 26 Jan - 14:44
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
On dirait deux gosses qui se font la gueule ! C’est assez étrange, pensais-je en revenant, dubitatif. Je prends donc place derrière le volant et, alors que j’insère la clé, la serveuse tente une nouvelle approche. Je ne me retourne qu’après qu’elle est terminée, la toisant de haut en bas dans la pénombre. Elle est mignonne, il n’y a pas à dire, mais elle me prend pour un débile.
Écoute-moi bien, ce que ce gros con à fait, ça m’emmerde, mais maintenant que tu es là, tu restes. Si possible, sans me prendre pour un con, ok ? Lançais-je sèchement avant de faire de nouveau face à la route et de démarrer le moteur. Je cherchais le regard de la fille dans le rétro.
Ça fait plus de cinq heures que tu es avec nous, n'essaie pas de me faire croire que tu penses seulement maintenant à ton môme ! Ça aurait peut-être pu marcher il y a quatre et demi, mais là, tu m’prends pour un crétin et j’aime pas ça ! Concluais-je avant de reprendre la route.
Franck, met la radio, on s’fait chier ! Râlait le porc assis derrière moi. Aussi, soucieux de rouler en paix, j’enclenchais le poste.
“Sssrhhrrr…ulation ! Avis à la population ! Les services pénitenciers nous informent que deux dangereux criminels se sont évadés, plus tôt dans la journée, de la prison de Waco. Franck McCall et Jack Reacher sont des hommes dangereux et probablement armés. Ils auraient vraisemblablement pris une serveuse en otage après avoir braqué un diner. Si vous les croisez, n’interve…” Je changeais de station pour tomber sur The Animals et leur reprise de Boom Boom.
Fait chier, putain ! Grognais-je. Il va falloir rechanger de voiture, le gars a dû la signaler aux flics.
Tu te poses trop de questions mon gars ! Me lançait l’autre con avant que l’on poursuive notre route en musique.
Plus tard, Jack me signalait un parking avec une boutique. Il voulait acheter de la bière et on pourrait en profiter pour trouver une nouvelle caisse. Lorsqu’il revient avec son pack de bière, je prends la clé de la voiture et m’aventure entre les files de véhicules. L’endroit est vaste et je me retrouve assez vite éloigné des deux autres. Naturellement, il ne lui en fallait pas plus.
Jack plaque la fille contre la banquette d’une main, brandissant une pochette de préservatifs, un sourire totalement satisfait sur le visage.
Lorsque j’entends hurler, je fais demi-tour pour revenir à toute vitesse vers la voiture. En arrivant, le spectacle de ce type, couché sur la serveuse, me fait sortir de mes gonds. J’ouvre la portière d’un geste brusque avant de le saisir par la chemise et de l’entrainer à l’extérieur. Le pantalon à mi-cuisses, la nouille a l’air, il se débat et commence à m’insulter avant de se retrouver sur les genoux à loucher sur le canon du revolver.
Je t’avais prévenu, salopard ! Mais t’es trop con ! Grondais-je d’une voix froide.
Francky ! Aller, fait pas l’con, on est potes tous les deu…
Le coup de feu résonna longtemps après le claquement émis par l’arme. J’avais entrainé la serveuse vers une Ford rouge, lui faisant porter le sac avec clopes et bières, menaçant le caissier de la boutique pour le dissuader d’appeler la police ou de tenter quelque chose de stupide avec sa batte de base-ball.
C’est ainsi que l’on reprenait la route, n’étant plus que deux alors que l’on recherchait trois personnes. Cela me donnerait un peu de répit.
Ecoute ! Qu’on soit bien clair ! J’te veux aucun mal. Je veux juste rejoindre le Canada. Une fois passée la frontière, tu seras libre. D’ici là, contente-toi de faire ce que je te dis et tout ira bien. Ok ?
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Ven 26 Jan - 16:45
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Mon baratin n’a pas fait mouche auprès du type derrière le volant et nous voilà reparties à rouler sur la route pour aller je ne sais où. Je ne suis pas bête, je sais très bien comment tout ça va se terminer. Soit on découvrira mon corps abandonné dans la forêt bordant notre route, soit tout dégénérera en une fusillade où je deviendrai involontairement un bouclier humain. Et quand je glisse un regard sur le porc sur ma gauche, l’option une et celle qui terrorise le plus mon esprit. Je m’efforce de ravaler mes larmes lorsque la radio grésille. J’apprends aux informations l’identité de mes deux bourreaux, outre le fait qu’il s’agit en plus de deux criminels notoires évadés de la prison de Waco… Mes yeux s’écarquillent de terreur tandis que ce Franck change de post pour laisser place à The Animals. Putain, j’adore cette musique et je suis incapable de même bouger le petit orteil.
On s’arrête de nouveau à un dépanneur sur le bord de la route. Cette fois-ci je suis laissé seule avec Franck le temps que son comparse s’approvisionne de je-ne-sais-quoi. Je me fais toute petite sur ma banquette, craignant qu’il ne s’essaie sur moi à son tour. Néanmoins, l’autre type revient sans que cela ne se produise et Franck m’abandonne de nouveau avec lui. — Non… non non non… Je recule, au loin, loin de ces mains grasses et baladeuses, mais le monde est petit autour de moi. C’est le même cirque. Il me tire par les chevilles cette fois-ci avant de me plaquer de nouveau contre la banquette. Je grogne et je me débats comme un animal. En vain, le nommé Jack m’écrase de tout son poids et prend surtout plaisir de ma résistance, ricanent au-dessus de moi alors qu'il me montre une poignée de préservatifs. Le salopard !! Je parviens à lui lacérer le visage de mes ongles, ce que Jack, amusé, répond en attrapant mes poignets avec violence qu’il maintient d’une main ferme au-dessus de ma tête tandis qu’il baisse déjà son pantalon. Je me mets à lui hurler avec rage une vague déferlante d’insultes en me tortillant dans tous les sens. Hors de question qu’il l’ait facile ! Je profite qu’il se penche sur moi pour mordre son oreille jusqu’au sang et en réponse, Jack m’assène un violent coup de poing à la tête. Je retombe lourdement sur la banquette quelque peu assommée, sentant une dizaine de doigts fourmiller sur ma peau puis… plus rien.
Jack à disparu, la portière est grande ouverte et j’entends le bruit d’une détonation. Je me redresse vivement sur mon siège. Le souffle court et les yeux exorbités, je vois la scène. J’avais affaire à un violeur, maintenant c’est à un tueur. Et franchement, je ne sais pas lequel est pire. L’autre type m’extirpe de force de la voiture et j’enjambe tremblante le corps de ce porc qui git dans son sang, son futal mal fagoté est ouvert. Il n’en faut pas longtemps pour que l’on se retrouve de nouveau sur la route. Franck m’assure qu’il ne me veut aucun mal et m’annonce son intention de rejoindre le Canada. Je n’y suis jamais allé. Il parait que c’est bien. Le Canada. J’aurais bien aimé y aller dans d’autres circonstances. Si ça se trouve, je ne passerai jamais la frontière. Si je ne me bouge pas, je serais tout probablement morte bien avant. Assise à l’arrière, je ne dis plus rien. Sinon que répondre un simple : « Okay » docile, je préfère me concentrer sur la route et guetter la première occasion qui passe pour sauter du véhicule. Des gouttes de sang tombent sur ma robe et portant un doigt à mes lèvres, je grimace en réalisant que ce porc m’a fendu la lippe.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Ven 26 Jan - 19:17
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Qu’est-ce qui m’empêche de la larguer au prochain parking, vous me demanderez ? Facile, le fait qu’elle puisse trop facilement tomber sur des Jack en puissance. Si je la lâche et qu’ensuite j’entends à la radio que la serveuse enlevée a été retrouvée violée puis tuée, je n’en dormirai plus. Alors, puisqu’elle est dans la merde par notre faute, il est hors de question que je la lâche à la merci des premiers loubards venus. Alors, je roule tandis que les morceaux s’enchainent. Les Doors sont suivis de Simon and Garfunkel et cela se poursuit ainsi jusqu’à ce que Fortunate Son, de Creedence, ne s’élève dans l’habitacle. Après quelques notes, je me mets instinctivement à battre la mesure sur le volant avant de chantonner quelques couplets.
It ain't me, it ain't me I ain't no senator's son, son It ain't me, it ain't me I ain't no furtunate one, no
Cette chanson me parle depuis la première fois que je l’ai entendu. Elle me fait penser à moi et, si c’est très nombriliste, je me reconnais bien dans l’histoire de ce pauvre type qui n’a pas de chance. En jetant un regard dans le rétroviseur, j’aperçois la serveuse se toucher les lèvres avant de me rappeler que, en effet, elle saignait lorsque je l’ai trainé à la voiture. Mes doigts se crispent sur le volant, j’aurais dû l’amener avec moi en cherchant une caisse.
Cela fait deux heures que nous ne sommes plus que deux, neuf qu’elle est embraquée dans cette histoire. Je quitte donc la voie rapide pour me stationner sur un nouveau parking, sous un lampadaire. Sans un mot, je coince le flingue à ma ceinture, dans mon dos et sors de la voiture avant d’ouvrir la porte arrière pour me glisser sur la banquette. J’allume le plafonnier avant d’observer la blonde que je trimballe depuis un moment maintenant. Elle est plutôt mignonne, même si sa lèvre enflée et ses cernes de fatigue et de stress la défigurent un peu.
Merde, il ne t’a pas loupé ce con ! Grognais-je en sortant une serviette en papier de ma poche. Alors, d’un geste doux, je viens presser la serviette sur sa blessure avant de lui faire signe d’appuyer à ma place. Alors, je m’affale sur la banquette, posant les pieds sur le dossier de devant avant d’allumer une cigarette.
Demain, on essaie de se trouver de nouvelles fringues. C’est pas que tu n’es pas mignonne là-dedans, mais si la police cherche une blonde avec une robe du Anne’s Diner, je suis mal. Comme je te le disais, si tu restes tranquille et que tu fais ce que je dis, il n’y aura pas de problème. N’essaye pas de passer un coup de téléphone ou de fuir, je n’ai vraiment pas envie d’avoir à être sévère. Vraiment pas. Je compte sur toi !
Je tire sur ma cigarette avant de faire des ronds. Au fait, c’est quoi ton nom ?
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Lobscure
Ven 26 Jan - 20:56
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
Les routes sont plongées dans la pénombre, peu fréquentées par les voitures qui passent par ici et l'absence de lampadaires en bordure du chemin. Je ne parviens pas à savoir sur laquelle nous nous trouvons. C’est alors que j’entends le type fredonner à l’avant sur un air de Creedence, mais je ne détourne les yeux du paysage que lorsqu’il se met à chanter, stupéfaite. Il vient tout juste de tuer un homme... et il chante ?! Je tire une moue effarée et détourne les yeux dès lors que je croise les siens dans le rétroviseur. Préférant éviter de lui inspirer des idées, qu'elles soient meurtrières ou de nature plus perverse. Qu’importe soit-elles.
De nouveau, nous quittons l’autoroute pour nous arrêter encore une fois, je ne sais où. Mes sens en alerte, je me redresse sur mon siège tandis qu'il dissimule le revolver dans son dos sous sa chemise avant de quitter la voiture. Mon soulagement se mue en anxiété lorsque je réalise qu'il ne fait que se déplacer à l'arrière du véhicule et que la portière sur ma gauche s'ouvre. Je recule précipitamment, hantée par le souvenir du corps de l'autre sale type sur moi, et assez craintivement, je fais de grands yeux ronds lorsqu’il presse la serviette contre ma lèvre. Je m’empresse de prendre la relève. Je ne veux pas qu’il me touche. Puis je me colle rapidement à l’autre extrémité de la banquette arrière lorsqu’il s’invite à mes côtés. Je rêve ou mon tortionnaire veut jouer à la poupée maintenant ? Je digère l’information et les menaces en acquiesçant péniblement. Je veux lui donner le sentiment que j’écouterais à la lettre. Ce sera peut-être l’occasion justement de lui fausser compagnie dans un centre commercial ou une boutique de fringues. Enfin, j’espère vraiment qu’il me prendra avec lui, sinon c’est la merde. — Sandra… Sandra Hayworth… » je souffle d’une voix étouffée d’avoir trop crié. Oui, Hayworth, comme l’actrice. Rita, c’est ma mère. Elle a dû nous quitter, mon père et moi, pour vivre pleinement sa carrière. Hollywood n'étant pas trop fan que leurs égéries soient en cloque ou qu'elles l’aient été. Ça tuerait le fantasme, n’est-ce pas ? Honnêtement, je ne lui en veux pas. Je l'envie plutôt. Et puis, j’ai toujours adoré en mettre plein la vue aux autres filles à l’école lorsque j’étais petite, leur disant que si ma mère ne venait jamais me chercher à la sortie, c’est qu’elle tournait le prochain film de John Cromwell. Bref, je divague. On est à l’arrêt, et la proximité du type m’empêche toute tentative de fuite. Je me racle silencieusement la gorge pour reprendre de la consistance dans mes prochaines paroles. — F-franck… Franck, c’est ça ? » Je tente d’apaiser la bête. « Il faudrait vraiment… que j’aille aux toilettes. Ça fait plus de 9 heures qu’on roule et… et la dernière fois que j'y suis allé… c’était ce matin à 8 heures. » J’ajoute le mot magique, en espérant percer ses défenses. « S’il vous plaît… »
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Edward
Ven 26 Jan - 21:56
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Évidemment qu’elle panique lorsque je m’installe à côté d’elle. Je m’attendais à quoi ? La seule chose que je peux faire, c’est d’avoir des gestes lents et doux, notamment lorsque je pose la serviette sur sa coupure. Reprenant ensuite un peu de distance pour ne pas paraitre oppressant, je lui explique le programme du lendemain tout en lui rappelant les règles. Je sais que ça fait lourdingue tout ça, mais je préfère que les choses soient claires pour elle. J’ai sincèrement tout sauf envie de lui faire du mal.
Sandra… Je ne vais pas te dire que je suis enchanté, vu les circonstances, mais bon. Dis-je en hochant la tête. Je me note également de trouver une carte routière afin de trouver le meilleur itinéraire jusqu’à la frontière. Le trajet idéal devant éviter les grandes villes, être le plus court possible et disposer de stations services et de dépanneurs régulièrement.
Alors, la blonde me demande de confirmer mon prénom, bredouillant en le prononçant. Je confirme d’un mouvement de tête avant qu’elle exprime un besoin physiologique évident, à plus forte raison après neuf heures de route et tout le stress qu’elle a dû accumuler.
Euh ! Ouai, bien sûr ! Dis-je avant d’ouvrir la portière. Je la conduisais jusqu’aux toilettes du parking, faisant le tour du petit bâtiment après qu’elle y soit entrée. Il n’y avait que des petites fenêtres derrière, rien permettant de s’échapper, aussi, je me contentais d’attendre devant la porte.
Demain, il faudra aussi que je trouve à manger. Si tu as besoin d’un truc pour le voyage, tu me dis. Lui dis-je à travers la porte.
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Date d'inscription : 27/04/2021
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Lobscure
Ven 26 Jan - 22:43
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
À ma grande surprise, le bonhomme se prête à ma requête et m'escorte jusqu'aux toilettes publiques du stationnement. Franchement, c'est à se demander si on a pris la tournée des endroits les plus déserts du coin ! Ne devrait-il pas y avoir les flics à nos trousses ? J’veux dire, je suis une otage, non ?! Bordel !! On dirait bien que je ne peux compter que sur moi-même ! J'avance tranquillement cherchant à ne pas l'alerter du moindre mouvement suspect et pense tout au long de ce court trajet au moyen de fuir sans risquer finir avec une balle dans la tête.
Je suis soulagé qu'il ne cherche pas à me rejoindre dans le petit espace confiné des toilettes. Je lui envoie un mince sourire voulant paraître reconnaissante, mais je sens à mes lèvres crisper qu’il doit paraître plus craintif que je ne le souhaite. Lorsque je referme enfin la porte derrière moi, j'expire nerveusement et me mets à hyperventiler. Appuyé contre l'évier, je lève la tête vers le miroir et tente de calmer ma respiration. La fille du reflet, c'est une version low cost de Bonnie, j'ai l'air misérable. Ok, Sandra, pense. Une sortie ? Ici, pas possible. Les fenêtres sont bien trop étroites pour que je puisse me faufiler. Une arme ? Je doute parvenir à l’étrangler avec du papier toilette… Je me mets doucement à pleurer, la peur au ventre et dépitée, puis je me rappelle que je suis ici pour pisser.
Je sors des toilettes et Franck n'a pas bougé d'un millimètre. Il s'écarte légèrement pour me laisser passer devant lui et je me rends lentement jusqu'à la voiture, évaluant le périmètre… Et surtout mes chances. Puis, après une grande inspiration, je ferme momentanément les yeux, virevolte sur moi-même pour lui faire face et…
BAM !
Mon genou atterrit en plein dans son entrejambe et je n'attends pas de le voir s'effondrer pour déguerpir. Je retire hâtivement mes talons que je laisse derrière moi et pique mon meilleur sprint. Cours-cours-cours-cours-cours-cours. Ce sont les mots qui me passe en boucle dans la tête. Pas d'arrêt, pas d'hésitation, ne te retourne pas, tu vas trébucher comme dans les films, Sandra ! Je parviens à atteindre la bordure de la route, priant pour qu'une voiture passe par là.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.