J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Parce qu’il faisait un complexe d’infériorité… Qu’il ne se pensait pas assez bien pour elle. Elle était là la réponse, mais Eli se garda de lui dire. S’il était d’accord pour tenter quelque chose, alors ça lui allait. Pas de promesses, seulement profiter de ce qu’ils pouvaient s’apporter. « -ça sera pas la pire chose que je lui ai dit, il s’en remettra. » rien à foutre de Brennan et son opinion. « -oui j’ai raison. » elle sourit : « -parce que c’est meilleur. » la réponse n’était pas bien compliquée. Pour ce qui était de la suite de la soirée, ils semblaient enfin être de nouveau sur la même longueur d’onde. Même si Ian avait décidé de jouer avec elle. Clairement, c’était de la torture oui. « -oui si tu veux… » au sujet des brioches, alors que là tout de suite, Eli n’en avait rien à foutre. « -il est froid lui… » souffla la jeune femme au sujet des cafés. « -rah… » grogna Eli alors qu’il ouvrait de nouveau la bouche exprès. « -oui… oui, arrêtes de parler… » confirma la belle brune. Son souffle s’excellera, tout comme son rythme cardiaque. Elle adorait ce genre de préliminaire. Impossible de contrôler quoi que se soit. C’était Ian qui décidait de tout. Son corps qui réagissait. Elle ne pouvait que subir et savourer. Savourer chaque frisson, chaque spasme, chaque mouvement de langue… Lorsqu’il releva la tête, Eli se mordit les lèvres. Sérieusement ? C’était pas humain de faire ça ! Elle glissa une main dans les cheveux d’Ian et demanda : « -tu peux pas t’arrêter là… fais moi jouir… oh oui… va s’y… » il ne fallu pas longtemps pour qu’elle gémisse et jouisse. Le souffle court, elle adressa un sourire à Ian et qui semblait être bien content de ce qu’il venait de lui faire subir. « -un tortionnaire… » corrigea Eli.
Elle s’accorda encore quelques minutes pour reprendre son souffle, puis elle s’installa sur le côté, une main sous la tête, pour regarder Ian. De son autre main, elle fit avancer ses doigts sur le torse d’Ian, comme si ils marchaient. « -il parait que je mange pas assez de légume… » s’amusa-t-elle, un brun provocatrice, alors que ses doigts grimpaient le long du membre tendu d’Ian. Eli se redressa, tout en faisant aller et venir sa main avec lenteur. Puis elle se pencha, et le prit en bouche avec avidité. Dans cette position, elle offrait à Ian la possibilité de lui caresser les fesses, mais aussi de venir jouer entre ses jambes avec ses doigts. Elle n’allait pas le cacher, elle aimait le sentir entre ses lèvres, prendre plus de vigueur encore.
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Manhattan Redlish
Mer 3 Avr - 20:30
Ian Edwards
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Ian souhaitait mettre cette dernière conversation derrière eux. Oublier ses doutes et ses craintes. Oublier également Jebédiah. Il voulait seulement profiter de l’instant présent, comme lui avait conseillé Eli. Et rien de tel que de se donner l’un à l’autre pour cela. Enfin, même si ce soir, l’agent avait fait le choix de se montrer joueur vis-à-vis de la belle brune, prenant soin de la torturer alors qu’il avait la tête entre ses cuisses. Chaque caresse fut entrecoupée de quelques mots, auxquels Eli répondit malgré la torture qu’il lui faisait endurer « Très bien » avait-il alors répondu en ce qui concernait les brioches. Il connaissait dorénavant le menu du petit-déjeuner. Il reprit donc son entreprise, lapant la féminité de son amante, pour cesser de nouveau, arborant ce sourire malicieux en sentant que la jeune femme s’impatientait « Contrairement à toi, qui est chaude comme la braise » et reprit où il s’était arrêté, pour s’interrompre de nouveau. Il aimait l’entendre grogner de frustration de la sorte. C’était jouissif de la sentir entièrement à sa merci, entre ses mains. Un petit rire et reprit ses mouvements de langue contre son intimité, puis décida de tout interrompre une dernière fois. Ian avait envie de l’entendre elle, qu’elle le supplie presque de lui faire du bien. La main d’Eli dans ses cheveux témoignait, autant que ses mots, témoignaient de l’état de frustration dans lequel il venait de la plonger. Il reprit alors ses caresses, se montrant habile de sa langue et continua ainsi jusqu’à ce qu’elle jouisse. Il aimait la sentir se contracter à son contact sous l’orgasme. Il remonta jusqu’à son visage et émit un petit rire satisfait « C’est synonyme » répliqua-t-il et se laissa tomber sur le côté, laissant Eli reprendre ses esprits et tourna la tête en sa direction en sentant ses doigts danser sur son torse.
Un large sourire étira les lèvres de l’agent qui la dévorait du regard. Il la désirait tant ! « On nous conseille 5 fruits et légumes par jour… ça serait dommage de ne pas écouter les médecins » répliqua-t-il d’une voix qui trahissait son envie d’elle. Un premier soupir lui échappa en sentant les doigts d’Eli autour de son membre tendu. Il laissa échapper un premier gémissement, et elle eut raison de lui lorsqu’elle prit sa virilité en bouche. Qu’est-ce qu’il aimait lorsqu’elle prenait cette initiative. Un long « Hum…. » s’extirpa d’entre ses lèvres et vint poser sa main sur ses fesses, puis continua son ascension jusqu’à son entre-jambe, glissant en elle pendant que la belle brune se montrait des plus habiles avec sa langue et ses lèvres. « Oh mon dieu… Eli… » gémit-il, tout en se concentrant sur le plaisir qu’il lui donnait « Continue… » et souffla un « Je vais venir… » et laissa échapper un long gémissement sous l’orgasme qui l’accabla de plein fouet. Ian continua de jouer avec Eli jusqu’à ce qu’elle jouisse à nouveau. Il laissa échapper un petit rire, encore sous l’effervescence du moment, et vint embrasser la jeune femme dans un baiser profond, et souffla « J’adore quand tu me fais ça » et l’embrassa de nouveau « Pas besoin de cuisiner les légumes comme ça » et émit un petit rire, venant nicher son visage dans son cou, passant son bras autour d’elle « On dort ici cette nuit ? ».
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Charly
Ven 5 Avr - 21:27
Elionor Griffins
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Ce qu’ils étaient en train de faire, là sur ce toit d’immeuble, à la possible vue d’autres personnes, Eli ne l’avait jamais fait. Avec son mari, ils étaient plutôt classique à l’époque. Elle était encore jeune, et n’avait pas encore découvert toute sa sexualité. Aujourd’hui, c’était différent. Parce qu’elle avait prit de l’âge. L’homme avec qui elle était, était aussi différent. Ian réveillait des choses en elle, et c’était sans la moindre crainte qu’elle était capable de s’aventurer sur ce tels sentiers. Allongée sur les couvertures, totalement nue, elle tentait de gérer sa frustration. Ian jouait avec elle, avec son plaisir. Les brioches, le café… elle n’en avait rien à foutre. Elle voulait seulement qu’il poursuive ce qu’il venait d’entreprendre, sans s’arrêter une nouvelle fois. L’orgasme fut divin et Eli prit le temps de revenir sur terre avant d’entreprendre quoi que se soit d’autre.
Il avait joué, c’était son tour. A nouveau, elle adora sentir la taille de ce membre tendu uniquement pour elle. Et la belle brune ne se fit pas prier pour venir y gouter une nouvelle fois. Elle joua avec sa langue, puis avec la profondeur de sa bouche, restant attentive aux réactions d’Ian. Elle laissa passer un gémissement lorsqu’il glissa ses doigts en elle. Pas besoin d’encouragement pour qu’elle poursuive. Elle avait envie d’aller jusqu’au bout, de le sentir jouir dans sa bouche. Cela ne tarda pas et elle sourit avant de bouger juste ce qu’il fallait pour prendre de l’eau et avaler. Elle n’avait pas la moindre envie qu’Ian retire ses doigts, elle voulait encore jouir… Prendre tout ce qu’il y avait à prendre comme plaisir, comme si le temps passé ensemble était bien trop court. Elle gémit son plaisir, avant de se laisser tomber sur la couverture, le souffle court. Elle rendit son baiser à Ian avec la même intensité. Un léger rire et elle répondit : « -je crois que j’avais compris toute seule… » avant d’embrasser son cou. « -je suis trop fatiguée pour bouger de toute façon… » entre la nuit presque blanche qu’ils avaient passé la veille, les évènements de la journée et ce qui venait de se passer là entre leur deux corps… Eli était totalement épuisée. Alors oui, dormir ici, c’était une solution parfaite. Allongée sur le côté, face à Ian, un bras sous la tête, elle caressa son torse quelques minutes, avant que le sommeil ne l’emporte avec lui.
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Manhattan Redlish
Sam 6 Avr - 10:17
Ian Edwards
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Lucy n’avait jamais été particulièrement aventurière dans l’intimité, que ça soit au cours des préliminaires, ou par la suite. Elle n’avait jamais été particulièrement encline à le goûter comme Eli l’avait fait avec lui, encore ce soir, sur ce toit. Cette manière de le prendre en bouche, de le faire gémir sous l’habilité de sa langue, de mettre son corps en émoi… Ian avait toujours respecté que son ex-femme n’ait pas envie de s’aventurer au-delà des frontières du classique avec lui. Cela n’avait pas empêché cette dernière à s’engager auprès d’un autre homme alors qu’ils étaient encore mariés. Mais c’était un autre débat. En ce qui concernait sa sexualité, Ian la découvrit par la suite, avec quelques aventures d’un soir. En plus de quinze ans de solitude, il avait eu le temps d’expérimenter d’autres amantes, d’autres lieux. Toutefois, avec la belle brune, c’était si différent. Il y avait un entremêlement entre les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, et ce désir qu’ils étaient capables d’éveiller en un regard, en un mot. Ils s’autorisaient à se donner l’un à l’autre sans concession, sans crainte, rendant leurs ébats particulièrement grisant. Une osmose dans l’intimité que Ian n’avait jamais réellement connu jusqu’alors. La jeune femme était une amante qui appréciait le sexe et ne s’en cachait pas. Cette manière de le prendre en bouche jusqu’au bout, de l’enfoncer un peu plus profondément dans sa gorge, de poursuivre jusqu’à la jouissance, tout en s’offrant à lui à sa manière. Le plaisir était partagé. Et Ian avait tout autant envie de la faire gémir qu’elle. Il ne s’arrêta donc pas lorsqu’il atteignit l’orgasme avant elle, poursuivant la caresse de ses doigts jusqu’à l’entendre gémir. Il déposa ses lèvres sur les siennes au moment où Eli le rejoignit dans ses bras, et sourit à son rire « Je pense aussi » répliqua-t-il avec légèreté et acquiesça « Il y a pire comme lieu pour dormir ». A la belle étoile. Ses doigts caressant la peau nue de sa partenaire, Ian la sentit s’endormir dans ses bras et il l’observa un moment avant de s’endormir à son tour.
Ce fut la fraicheur du matin qui l’extirpa des bras de Morphée, frissonnant sous la brise fraiche. Il recouvrit le corps de la belle brune encore endormie à ses côtés et en profita pour se lever, s’habillant avant de redescendre à l’appartement. Il prit une douche et prépara ensuite le petit-déjeuner après une rapide course à la boulangerie. Les brioches le fit sourire, repensant à la torture qu’il avait fait endurer la veille au soir à Eli. Il revint sur le toit après presque une heure d’absence, et sourit en la voyant toujours dormir paisiblement. Il déposa le plateau à côté du lit de fortune, et vint embrasser l’épaule d’Eli, puis remonta lentement jusqu’à son cou, sa mâchoire, soufflant entre deux baisers « Réveille-toi… » et sourit en la voyant ouvrir les yeux, déposant ses lèvres sur les siennes « Bonjour toi » et caressa sa joue de sa main « Le petit-déjeuner est prêt ».
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Charly
Dim 7 Avr - 14:46
Elionor Griffins
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Eli n’avait pas senti le sommeil l’emporter avec elle. La jeune femme se souvenait seulement de la sensation de bienêtre qu’elle éprouvait en se blottissant dans les bras d’Ian. Il y avait eut ce petite rire complice, ivre de bien-être et de fatigue. Et puis elle avait fermé les yeux… Jusqu’à ce matin… Un sourire avait étirer ses lèvres alors que les lèvres d’Ian embrassait son épaule, puis son cou… « -déjà… » elle n’avait pas envie de se lever… Mais elle fit l’effort d’ouvrir les yeux. Elle pencha légèrement la tête sur le côté pour le regarder. Elle se redressa sur les coudes et avisa les brioches. Son sourire s’étira un peu plus. « -approche. » lorsqu’il lui plus proche d’elle, Eli glissa ses bras autour du cou d’Ian et l’attira à elle. Il était habillé, pas elle… Alors elle lui retira rapidement son haut. « -j’ai envie de toi… » lui glissa-t-elle entre deux baisers. Ils firent l’amour sous la couverture, avant de prendre ce petit déjeuner qu’il avait préparé avec attention.
Seulement le petit nuage de bonheur n’était pas fait pour durée encore des jours et des jours. La réalité devait réapparaitre. Une heure plus tard, elle l’attirait avec elle jusque sous la douche. Elle s’en foutait qu’il en ait déjà prit une. Leur étreinte fut plus intense et bestiale qu’au matin sur le toit. Lorsqu’Eli tourna la clé dans la porte pour quitter son appartement, elle était pleine d’énergie. Elle était prête à parler à Brennan, même si ça n’allait pas être une partie de plaisir. Ils avaient rendez vous dans un parc. Il aimait bien ce genre de petite promenade. Il s’imaginait peut-être que ça canalisait les émotion d’Eli…
Elle vint prendre place à l’autre bout du banc où il se trouvait. « -monsieur. » le salua la jeune femme. Eli n’avait pas l’intention d’engager la conversation. Elle allait le laisser faire, comme à chaque fois. Il allait lui faire son petit discours moralisateur. Eli tentait de rester calme. Les deux parties de jambes en l’air avec Ian contribuaient forcement à son état moral positif. Non, Brennan ne pouvait pas dire qu’Ian avait un effet négatif sur elle. C’était totalement faux. Elle avait bien l’intention de faire comprendre à Brennan qu’elle était assez grande pour gérer sa vie comme elle le voulait, et qu’elle se passait de son avis. Également qu’elle n’avait pas du tout apprécié la petite magouille et cette tentative débile de lui faire croire qu’Ian était un homme horrible. Elle voulait des réponses, elle allait en obtenir.
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Manhattan Redlish
Dim 7 Avr - 15:37
Ian Edwards
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Parce que la veille, ils n’étaient pas parvenu à obtenir ce doux réveil qu’ils avaient tant désiré tous les deux, Ian décida que ce matin serait différent. Il voulait pouvoir lui apporter le petit-déjeuner au lit, et la réveiller à sa manière. Il était donc retourné sur le toit, accompagné d’un plateau sur lequel était posé un sachet de brioches au beurre – un rituel – deux tasses de café fumantes et deux grands verres de jus d’orange. Ce n’était rien d’exceptionnel, mais l’agent savait qu’elle n’avait pas particulièrement grand appétit au petit matin, alors ça suffirait amplement. Il se délesta de son fardeau à même le sol, et vint prendre place sur le couvertures, déposant ses lèvres sur la peau de son amante, souriant en entendant son premier mot. Elle n’avait pas envie de se réveiller. « Oui… » murmura-t-il entre deux baisers. Ian suivit son regard, puis reporta son attention sur elle, émettant un petit rire qui se fit un peu plus fort quand elle l’attira à lui « Tu crois que c’est pour quoi que je t’ai réveillé » confia-t-il tout en prenant possession de sa bouche, lui faisant l’amour différemment de la veille au soir. Ils ne prirent le petit-déjeuner que lorsqu’ils furent rassasier de leur appétit sexuel. Pour autant, ça ne les empêcha pas de réitérer une fois encore sous la douche à la demande de la belle brune. Elle avait faim de lui, et ce n’était pas lui qui allait lui refuser de lui faire l’amour. Bien au contraire. Avec elle, il était devenu insatiable. Elle était un désir permanent. Cette fois-ci, l’étreinte fut plus animale, plus brutale, comme ils aimaient. Il lui souhaita un « Bon courage » pour sa rencontre avec Brennan et un « Appelle-moi quand ça sera fini. Je vais à la cellule travailler un peu » et avait déposé ses lèvres sur les siennes, partant juste avant elle.
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Dim 7 Avr - 15:57
Ezékiel Brennan
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Ezékiel ne fut pas particulièrement surprit de l’invitation d’Elionor. Il ne faisait aucun doute qu’après leur altercation de la veille, elle voudrait obtenir des réponses. Que son esprit avait dû gamberger de telle sorte qu’elle avait sûrement peiné à penser à autre chose que les raisons qui avaient poussé la CIA à orchestrer une telle conspiration à son encontre. L’agent accepta donc une rencontre. Il n’avait jamais été contre un échange cordial avec qui que ce soit. Même si connaissant sa protégée, les bureaux de la CIA étaient à bannir. Il lui donna rendez-vous au jardin botanique, au croisant d’Independance Avenue et de Washington Avenue. Il avait toujours aimé cet endroit. Ces couleurs vives et étincelantes, cette odeur de fleurs qui planait dans l’air, comme la promesse d’un été prochain, contrastant avec le paysage urbain qui l’entourait. Assis sur un banc, Ezékiel attendait patiemment sa protégée qui le salua d’un simple Monsieur. Cela lui fit esquisser un sourire, et lui jeta un regard en coin « Elionor » avant de lui proposer « On marche un peu ? » et se leva sans attendre la moindre réponse de sa part. Ils firent ainsi quelques pas dans un silence presque complet, dont il prit l’initiative de briser « Comment s’est passé ta journée avec ton nouvel ami ? » demanda-t-il par pure convenance, mais non sans une pointe de jugement dans la voix « Tu es venue me parler de lui ? Ou des manigances de l’Agence ? ». Parce que ça ne pouvait être que pour ces deux raisons qu’elle se tenait à ses côtés en cet instant.
L’agent Brennan laissa son regard se perdre dans la contemplation des plantes et des fleurs qui les entouraient « J’aime cette période de l’année. Les fleurs fleurissent à l’arrivée des beaux jours, émanant d’elles une odeur qui rappelle des souvenirs d’enfance » et sourit en repensant à sa mère qui jardinait les week-end à l’arrière de leur maison. Il reprit ensuit le fil de leur conversation « Je ne suis pas l’instigateur de ce projet Elionor. Je n’en suis qu’un pion, au même titre que toi. Au début, cette mission n’était qu’un examen pour s’assurer que tu saurais gérer la mission. Que tu étais toujours aussi digne de notre confiance que par le passé, que tu cessais de prendre des risques inconsidérés. Puis l’agent Edwards et son obstination … absurde est intervenu. Le directeur a vu en lui un moyen de t’espionner. L’ordre était donc donné. Aucun de vous ne serait informé de la présence d’un autre agent. Il n’est pas un agent de notre Maison. S’il se faisait tuer, ça ne serait pas une grande perte. Mais toi… » et poussa un long soupir « Puis tu es tombée amoureuse de cet homme… Nous l’avons compris au fil de vos comptes-rendus. J’en ai discuté avec l’agent McCarthy et on a décidé de faire passer votre idylle d’adolescents sous silence. La CIA n’est pas informée de votre relation ». Il s’arrêta pour humer une Narcisse et sourit sous son doux parfum, et reprit sa marche « J’ai seulement expliqué, dans mon rapport, que j’avais pris l’initiative de vous informer réciproquement de vos fonctions premières à l’approche de l’attentat, afin que vous puissiez travailler en binôme et ne pas compromettre la mission ». Il tourna ensuite la tête en direction de la jeune femme « J’écoute tes questions maintenant ».
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Charly
Lun 8 Avr - 17:21
Elionor Griffins
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Eli avait promis d’appeler quand son entrevue avec Brennan serait terminée. Elle aurait sans doute besoin d’une ou deux heures pour le digérer, alors elle appellerait Ian lorsqu’elle serait prête. Malgré leur alchimie, la confiance qu’elle avait en lui, la conversation qui allait se dérouler avec son supérieur, était d’ordre privée. En marchant jusqu’au point de rendez-vous, Eli faisait de son mieux pour rester zen, même si intérieurement il y avait une certaine forme de peur. Brennan était un homme très important dans sa vie. Et c’était pour cela qu’elle avait besoin de réponses. De réponses claires venant de lui. Elle garda cependant une certaine distance professionnelle en arrivant. Parce qu’ils étaient là en tant qu’agent et supérieur. Même si la conversation allait sans doute vaciller entre les deux. Elle se leva en même temps que lui. C’était son truc de marché. Elle était habitée à force. Elle savait aussi qu’il n’allait pas attendre de réponse de sa part pour s’élancer. Elle laissa la première remarque lui glisser dessus. Ils allaient forcement parler d’Ian. Mais tout de suite, ce n’était pas le sujet. « -de l’agence en premier lieu. » ce qui laissait sous-entendre que le sujet Ian allait finir par arriver sur le tapis.
Eli garda les yeux fixés sur ses pieds alors que Brennan levait les siens et se voulait l’âme d’un poète. De son côté, le décor de ne faisait pas monter une once de nostalgie. Elle n’avait pas eu une enfance pleine d’amour, sa mère ne l’avait jamais emmener au parc de jeu ou prit le temps de lui apprendre les rudiments du jardinage… Alors elle laissa Brennan avec ses pensées, avant de l’écouter. Un haussement de sourcils. Bon… première réponse. Cette infiltration était un test… comment ne pas serrer les dents. Digne de confiance… ça faisait mal. Ils l’avaient envoyé risquer sa vie, embarqué sur une infiltration d’une année tout ça pour voir si elle était capable de gérer ? C’était du foutage de gueule. Seconde réponse. Ian avait été mise en place pour l’espionner… même si d’après ses dires, il n’était pas au courant de ça. Mais elle quoi ? Que devait elle comprendre ? Si elle était morte ça aurait changer quelque chose ? Elle n’était pas certaine que c’était ce que voulait dire son supérieur.
Sa relation avec Ian était un secret. Et que voulait Brennan ? Qu’elle lui dise merci ? Elle soupira et roula des yeux alors qu’il respirait une fleur. Il n’avait pas bientôt finit son cirque ? « -je suis censée vous remercier j’imagine ? » demanda la jeune femme alors qu’il évoquait son rapport. « -pourquoi vous, je ne parle pas de l’agence, mais de vous. Vous n’avez pas trouvé judicieux de me parler avant de m’envoyer sur cette infiltration ? De me parler des doutes de l’agence, des reproches que vous… cette fois je parle de l’agence et de vous-même, avez à me faire ? Une mise à pieds ne vous a pas semblé plus intelligent comme solution ? » elle le fixa du regard. « -je risque ma peau depuis presque un an. Chaque journée de plus dans ce bordel est une torture ! Plus ça va, plus ça prend de l’ampleur ! Et encore une fois, vous avez trouvé judicieux de passer sous silence l’existence d’un autre agent fédéral au sein même de ce groupe ? » putain mais qu’est ce qui ne tournait pas rond ? « -vous me connaissez par cœur, peut-être, voir surement mieux que moi-même ! Et vous avez dit d’accord à toutes ces manigances ? » elle voulait savoir s’il s’était opposé à toutes conneries, s’il l’avait défendu un minimum. Même si elle n’était plus certaine de pouvoir avoir confiance en lui.
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Lun 8 Avr - 18:27
Ezékiel Brennan
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Ce n’était pas lui qui avait organisé cette rencontre, c’était Elionor qui avait exigé cette entrevue. Pour parler. L’agent Brennan avait seulement astreint sa protégée sur le lieu de rendez-vous. Le jardin botanique était idéal pour une conversation, quelle qu’elle soit. Elle ne s’y était pas opposée. De toute manière, il n’aurait pas prêté attention à sa requête. Comme à leur habitude, la jeune femme lui laissa tout le loisir d’engager la conversation. Il nota cependant qu’elle n’avait pas aucune envie de répondre à sa première interrogation aux allures de pure banalité, alors qu’il n’en était rien. Il considérait que l’agent Edwards, aussi gentil garçon puisse-t-il être, n’était pas un choix pertinent pour sa protégée. Son alcoolisme n’était qu’un éternel rappel de celui à qui elle avait ôté la vie quelques années auparavant, sans compter son passé tumultueux dont il ne parvenait pas à se défaire. C’était un homme nocif à sa manière. Mais Elionor avait fait le choix d’entendre sa propre expérience, quitte à en avoir le cœur brisé. Qu’il en soit ainsi. Il espérait seulement se tromper. Malheureusement, c’était rarement le cas… Enfin, de toute manière, la raison essentielle de leur présence au milieu de tous ces végétaux n'était pas d’évoquer Ian Edwards, mais l’Agence. Ezékiel ne put retenir un rictus. Il la connaissait peut-être comme s’il était son père, mais elle avait aussi appris à anticiper ses réactions. Ils firent quelques dans la lieu bucolique, se laissant enivrer par le parfum des fleurs, et ses souvenirs d’enfance. Quelques minutes plus tard, il décida d’entrer dans le vif du sujet. L’Agence. Ezékiel se montra des plus sincères à l’encontre de sa protégée. Les raisons qui avaient poussées la CIA à orchestrer une telle machination, l’intervention de l’agent Edwards qui avait été perçue comme une opportunité aux mains du Directeur, sans compter leur relation qu’il avait fait passer sous silence pour les protéger. Il huma une nouvelle fleur, et posa son regard sur elle en se redressant, esquissant un sourire en coin « C’est comme tu l’entends ». Il ne la contraignait à rien.
Ils reprirent leurs marches, l’agent Brennan se laissant envouter par la beauté du lieu, comme si leur conversation était aussi banale que de faire la liste des courses ou d’évoquer les vacances d’été qui approchaient à grand pas. Il glissa ses deux mains dans les poches de son costume trois pièces et fixa devant lui. Il réprima un petit rire amusé tout en tournant la tête en sa direction, la coupant « Tu pourrais peut-être me laisser le temps de te répondre, tu ne penses pas ? ». Ezékiel observa de nouveau l’horizon et lui apporta les réponses qu’elle désirait « Je ne pense pas que ça aurait été plus intelligent de vous mettre à pieds. Il n’y avait aucune raison d’entacher votre dossier d’une telle mention ». Il plissa les yeux, comme à chaque fois qu’il réfléchissait, et poursuivit en se souvenant des précédentes interrogations d’Elionor « Vous êtes instable. Vous prenez des risques inconsidérés pour ta sécurité. Il suffit de voir ta relation avec l’agent Edwards ». En prononçant le nom de ce dernier, il sortit hâtivement la main de sa poche pour lever son index en signe de mise en garde, s’arrêtant de marcher brusquement « Laisse-moi terminer ! » et reprit en abaissant sa main « Je me moque de savoir qu’il était réellement un agent infiltré. Sa mission principale était et reste d’être un terroriste. Vous avez succombé comme… comme… comme deux imbéciles que vous êtes » et reprit sa marche, glissant de nouveau sa main dans la poche de son pantalon « Le Directeur pensait que vos rapports seraient plus objectifs si on passait sous silence vos véritables identités. Je trouvais ça tout simplement absurde et dangereusement inutile. Mais je ne suis pas chef, tu comprends ». Il poussa un soupir et poursuivit « Depuis la mort de Jebédiah, j’ai l’impression que tu mets tout en œuvre pour le rejoindre. Tu te doutes bien que si j’ai eu cette sensation, l’Agence l’a eu également. Cette mission était donc la meilleure manière de savoir si on commettait une erreur ou pas ». En tant que terroriste prêt à tuer tous ces innocents, il ne faisait aucun doute que la CIA lui offrait la mort sur un plateau d’argent.
Ezékiel interrompit de nouveau la marche pour humer une nouvelle fleur, souriant à son parfum, et se tourna pour faire face à Elionor « Je ne pouvais pas t’en parler. Je pense aussi que j’avais besoin de réponses. Pour me rassurer que je faisais fausse route à penser ainsi ». C’était aussi simple que cela. Mais il n’était pas certain qu’elle accepte sa manière de percevoir la situation actuelle. Elle était en colère. C’était légitime. « Je m’y suis opposé, mais si je persévérais ainsi, j’aurais finis ma carrière au bureau des pièces à conviction. J’ai donc fais le choix d’accepter, à contrecœur, leur opération. Je devenais ton agent de liaison pour garder un œil sur toi et ta sécurité ». C’était ainsi qu’il avait compris pour Ian et elle. Il l’observa silencieusement et ajouta « Tu as le droit de m’en vouloir. Mais tu sais aussi que nos inquiétudes ne sont pas infondées ». Il reprit de nouveau sa marche « Si cela peut te rassurer, la CIA est satisfaite de la conduite de la mission ». Un faible lot de consolation pour la femme qui avait été manipulée par son employeur.
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Charly
Lun 8 Avr - 21:46
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Et voilà qu’il lui riait presque au nez. « -faites. » répondit Eli en ouvrant une main devant elle, avant de la glisser de nouveau dans la poche de sa veste. Très bien, il avait pensé à sa carrière. Mouais… elle n’était pas franchement convaincue. « -et c’est maintenant que vous osez me le dire ? » il le lui avait déjà dit l’autre soir, lorsqu’il lui avait dressé un tableau peu flatteur d’Ian. « -c’est comme ça que je fais mon boulot. Jusqu’à présent, ça n’a jamais posé de problème à personne que je sache ! » elle n’était pas la seule agent de la maison à prendre des risques sur le terrain tout de même bordel ?! ça faisait partie du job ! Elle se pinça les lèvres en prenant sur elle alors qu’i levait son index. « -on ne parle pas de lui pour le moment. » Ian était hors sujet là tout de suite. Un léger mouvement de recul, puis un haussement de sourcils comme elle savait si bien le faire. Deux imbéciles… sympa… « -je pensais que vous seriez le mieux placer pour comprendre vu ce que vous m’avez confié l’autre soir. » avait elle répliqué en marmonnant légèrement. Si elle n’avait plus le soutien de Brennan, alors elle était toute seule !
« -des rapports objectifs ? Il a débarqué le lendemain de la mort de Byron ! C’est le seul de l’équipe qui s’est montré un tant soit peu humain… comment vouliez-vous que je… » elle soupira : « -que je réagisse. » Eli se massa le front en stoppant sa marche. Elle détestait quand il évoquait son mari. « -donc ça fait treize ans, treize putain de longues années que vous et l’agence pensez que je ne sais plus faire mon travail convenablement… et que la meilleure solution était de m’envoyer arrêter un groupe terroriste… l’option séance de psy à la con ne vous a pas effleuré l’esprit ? C’est généralement ce qu’on fait je crois quand un porche semble ne pas aller bien. » oui, elle venait de dire le mot proche. Parce que c’était ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. « -si je vous ai déçu pourquoi ne pas me l’avoir dit ? » souffla Eli avec un pincement au cœur qui s’entendait dans sa voix.
« -vous ne comprenez pas… ou ne voulez pas comprendre… » souffla la jeune femme comme si elle laissait tomber l’affaire. Brennan avait son avis bien tranché sur la relation qu’elle partageait avec Ian. Elle leva les yeux au ciel. Il avait accepté pour sa sécurité… mouais… elle n’y croyait pas vraiment. Plus vraiment. Cette fois, elle eut un petit rire nerveux. « -génial ! ça va bien m’aider à dormir ! » c’était du grand n’importe quoi. « -en même temps, ils vont pas me virer du dossier maintenant… et puis si je les emmerde trop, y’a de fortes chances que j’y passe le jour où cette putain de… va exploser. » son regard était noir. Elle fit quelques pas sans rien ajouter, serrant les dents et les poings dans ses poches. « -j’ai pas décidé d’avoir une attirance ou des sentiments pour l’agent Edwards. » elle ressentait le besoin de se justifier, alors que c’était complètement débile : « -seulement c’est arrivé. Et pourtant j’ai lutté. Croyez-moi, je veux vraiment que vous en soyez conscient, j’ai lutté contre ça. » elle se pinça les lèvres : « -il… je sais qu’il n’est pas parfait. Mais je ne le suis pas non plus. Loin de là même ! »