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Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
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Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Elionor GriffinsJ'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr « -je te l’ai dit Ian, je ne peux pas te porter à bout de bras ! Ma vie part en putain de lambeaux ! Tout fout le camp ! Je… tu m’as repoussé, que voulais tu que je fasse de plus ? Oui, je suis partie parce que j’étais en colère. Je le suis toujours d’ailleurs. Parce que je peux faire l’autruche ou fermer les yeux, je… je sais d’avance que ça ne fonctionnera pas tant que tu n’aura pas fais la démarche dans ton esprit. » elle sentait les larmes monter. Ces salopes qui se permettaient d’envahir ses yeux n’importe quand depuis que cette putain de mission était terminée. « -mais je te vois Ian… je vois faire semblant… semblant que tout va bien. Semblant qu’une vie cloitré chez toi ça te convient. Que perdre ton taf au final c’est pas grave. Et ça me tue de l’intérieur. » parce que tout ça c’était sa faute à elle. Elle en revenait presque à regretter de l’avoir laissé s’approcher, de l’avoir laisser lui parler, d’avoir peu à peu baisser sa garde. Elle s’en voulait de ces sentiments qui étaient venu foutre le merdier dans leurs vies. Il semblait plus heureux sans elle.
Eli eut un rire amer. « -tu penses sincèrement que ça va s’arrêter comme ça ? Que tu vas parvenir à te contenté d’un verre ou deux. » elle fit un non. Il consommait déjà plus. Elle en était certaine. « -laisse moi deviner… tu commence vers 11h… juste un… et puis un autre, c’est pas grand-chose… finalement plus tu bois et plus tu les entends ces voix dans ta tête. Plus tu te sens mal… plus tu es en colère ou au désespoir. » elle se dégoutait. « -ça arrivera Ian. Si tu n’arrêtes pas, ça arrivera. Même si tu es un homme bien, un homme bon, un homme à qui je tiens tellement… ça arrivera parce que c’est ce qui se passe avec l’alcool. Ce soir tu as cru que c’était Tobby. Mais un soir je rentrerais tard, plus tard que d’habitude et tu douteras de moi. Tu voudras savoir. Tu seras obsédé par la réponse qui ne viendra pas parce qu’elle n’existera pas. Ça sera seulement le résultat de l’alcool… et la parano qu’il apporte avec lui. » c’était tout ça qu’elle voulait leur éviter en lui disant, en tentant d’insisté pour qu’il se fasse aider. « -et puis peut-être que ce soir-là, tu voudras que je te regarde, tu me saisira l’épaule, trop fort, tu me plaquera au mur, trop fort aussi… tu es le seul capable de faire demi-tour. De te sauver. » elle ne pouvait pas. Il ne voulait pas qu’elle l’aide. Alors elle était partie. Même si cela renforçait cette horrible sensation d’inutilité et d’incompétence.
Eli mit fin à la conversation. Elle lui fit fermer sa gueule, lui demandé de méditer sur tout ce qu’ils venaient de se cracher au visage. Il n’y aurait pas de nous si il ne virait pas sa maitresse. Parce qu’Eli ne pouvait pas tolérer ça. C’était haut dessus de ses forces. Elle ne voulait plus l’entendre lui dire qu’il l’aimait et qu’il voulait l’éloigner de lui parce qu’il n’était pas bon pour elle. S’il l’aimait vraiment, il allait se faire soigner. C’était à prendre ou à laisser, à lui de choisir. En rentrant chez elle, Eli avait le cœur de miettes. Elle saisit le premier oreiller venu et hurla dedans toute sa douleur.
Deux jours plus tard, elle avait prit sa décision. A coup de massage et d’antidouleur, elle avait endormi la douleur de sa jambe. Pour avancer, elle avait besoin de retourner sur le terrain. La vie normal, ce n’était pas pour elle. Elle avait demandé une entrevue avec Brennan. Eli avait refusé l'infiltration en Russie. Elle ne sentait pas capable de le faire. Brennan l'avait comprit et depuis quelques temps, il lui avait donné un nouveau dossier. Eli n’y alla pas par quatre chemin. « -j’ai étudier le dossier, je suis d’accord. Je suis prête. » il avait hésité. Deux jours plus tard, il acceptait. Le lendemain elle disparaissait sous les traits d’une autre femme. Direction la prison de haute sécurité, dans le Colorado.
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Ian EdwardsJ'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement. A venir ...
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C’était la première fois qu’ils parvenaient à se parler à cœur ouvert depuis que leur infiltration avait cessé. Plus de non-dits, de silence pesant ou de déni. Il faisait face à une jeune femme épuisée, qui n’avait plus la force d’avancer avec lui tant qu’il ne serait pas prêt à avancer lui aussi. Ian avait conscience qu’Eli avait mis ses propres traumatismes sous silence pour l’aider, mais aujourd’hui, elle n’en était plus capable et il ne souhaitait pas de cela pour leur vie à deux. Ils étaient brisés tous les deux, et plus suffisamment de colle pour maintenir les morceaux ensemble « Je ne t’ai jamais demandé de le faire Eli … Je… Si c’est ta liberté que tu veux retrouver alors qu’il en soit ainsi » avait-il répliqué, avant de détourner de nouveau le regard, la mâchoire crispée « Parce que j’essaie d’accepter tout ce bordel ! ». Le calme se dissipa au fil des mots prononcés par Eli, se laissant envahir de nouveau par la colère. Comment pouvait-elle le percevoir ainsi ?! Son regard avait jamais été aussi noir, encore moins à l’attention de la femme qu’il aimait, mais elle décrivait une vie qui n’était pas la leur, un homme qui n’était pas lui. « Arrête… » murmura-t-il, le répétant à plusieurs fois avant de crier « Tais-toi Eli ! » et resta un moment à la fixer, son torse se soulevant sous sa respiration haletante « Cet homme que tu décris, ce n’est pas moi. Je … Je n’ai jamais été violent envers toi, envers aucune femme … Je ne suis pas le monstre qu’était ton père Eli… Et… » il finit par incliner la tête sur le côté « Tu as peur de moi… ». C’était le constat qui le frappa soudainement. Eli avait peur de l’homme qu’il pourrait devenir sous l’effet de l’alcool. Elle avait peur de revoir son père à travers lui. C’était la raison qui le poussa à rester silencieux ensuite, à la laisser partir… Et noya la douleur qu’il éprouvait dans l’alcool. Encore et encore…
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