J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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Un sourire étira lentement les lèvres de Ian qui fut surpris de l’aveu de la jeune femme, d’autant plus au vu de leur rencontre pour le moins particulière. Presque timidement, il se gratta le sourcil du pouce tout en posant son coude sur la table « Je… Je ne le savais pas… » avoua-t-il à son tour, et poursuivit « Mais maintenant que tu le dis, je crois qu’il y a toujours eu quelque chose entre nous ». Mais elle s’en doutait sûrement. Elle avait pu sentir son corps réagir au contact du sien, alors que la police frappait à leur porte de motel. Il n’avait pas su rester de marbre ce soir-là. C’était aussi la première fois qu’elle voyait ressurgir l’agent du FBI derrière le criminel. Mais Ian n’avait eu d’autres choix que de mentir sur la taille de sa virilité et les raisons de son divorce. À ce moment-là, seule l’opération en cours importait. Elle n’était qu’une terroriste à ses yeux. L’ennemie à emprisonner. Aujourd’hui, ce n’était plus le cas… Ce n’était plus le cas depuis un moment déjà. Eli avait pu se rendre par elle-même, dans cette rue en bas de chez elle, qu’il lui avait mentit sur au moins la taille de son sexe, et sans l’appel de Toby, cette nuit, ils l’auraient eu à ce moment-là. La jolie brune avait raison. Ils avaient été destiné à s’envoyer en l’air sur la banquette arrière de son SUV. « Oui, maintenant que tu le dis. J’en veux toujours à Toby de nous avoir dérange ce soir-là… Et en même temps, j’ai aimé ce qu’on a partagé ensuite ». Donc il était partagé. L’expérience au téléphone qui avait suivi avait été grisante, excitante à sa manière. Il avait aimé l’initiative de sa partenaire ce soir-là.
Sans vraiment savoir le pourquoi du comment, Ian se retrouva à expliquer les raisons de son divorce à la jeune femme, ainsi que son infidélité. Il n’avait pas toujours mentit. Son ex-femme avait eu une aventure avec son meilleur ami pendant qu’il se battait pour survivre à des millier de kilomètres de son pays. Il sourit à la question d’Eli « Une plus grosse queue peut-être », puis reprit avec davantage de sérieux, fixant à nouveau son assiette « Il était présent pour elle… » et releva ses yeux sur la jeune femme à nouveau « Je n’ai jamais su l’être pour elle… » et haussa les épaules « Ils sont mariés maintenant et ont deux petites filles ». C’était sûrement ce qui le rassurait, d’une certaine manière. Lucy était réellement tombée amoureuse de son meilleur ami, elle avait fondé une famille avec lui. Ils avaient une jolie maison en banlieue. Avec le temps, il avait fini par accepter que la vie était ainsi. Seulement, il aurait préféré qu’elle choisisse un autre moment que celui-ci. Pas après son retour au pays, hospitalisé et fragile psychologiquement.
Quant aux autres mensonges, Ian aurait aimé tout lui avouer, mais c’était prendre le risque de mettre en péril l’ensemble de sa carrière, alors il décida de faire un choix. Un jour, elle saurait toute la vérité. Mais pas ce soir. Il préféra évoquer plutôt que ce n’était pas Debby qu’il souhaitait rentrer chez lui, mais avec elle « Je ne suis pas toujours un bon menteur » répliqua-t-il avec légèreté, puis évoqua son alcoolisme. Son refuge depuis des années. « J’en ai eu un, mais ils voulaient seulement parler de ce qui s’était passé au front… J’en étais incapable… C’était trop dur… J’étais seul pour affronter tout ça… J’ai préféré tout arrêter ». Le problème était plus profond que ce qui s’était passé en Irak, et le psy n’était pas embauché pour faire le récapitulatif de toute sa vie… Il avait donc préféré trouver refuge dans l’alcool. Cela ne l’avait pas empêché d’entreprendre une belle carrière au sein du FBI. Dans sa lancée, Ian lui avoua qu’il avait arrêté de fumer avant leur rencontre, et se mit à sourire en entendant sa réponse « C’est notre moment à nous. Je n’ai pas envie d’arrêter ». Les autres ne fumaient jamais avec eux. Ils se retrouvaient donc seulement en tête-à-tête. C’était pour cela qu’il avait continué. Ce qu’il ajouta ensuite la fit rire et il prit conscience que c’était rare de l’entendre rire. Il aimait ça.
D’un geste, Ian glissa sa main jusqu’à celle de la jolie brune, la laissant glisser ses doigts sur les siens, appréciant le silence qui les enveloppa. Les premiers mots que prononcèrent Eli par la suite l’inquiétèrent quelque peu, et il releva lentement son regard sur elle, pour finalement apercevoir un doux sourire sur ses lèvres. Il sourit à son tour tout en répliquant un « Oui, assez ». Le sourire de Ian se dissipa aussitôt en entendant parler de violences conjugales. Il se laissa retomber contre le dossier de sa chaise, comme abasourdi par les paroles de cette dernière. Fixant un point invisible devant lui, il encaissa difficilement la nouvelle. Puis il sentit les doigts de la jolie brune contre les siens, le faisant relever la tête en sa direction, et resta sans voix face à l’aveu qui suivit. Son père battait sa mère. D’un geste, il se passa une main lasse sur le visage, murmurant un « Eli… » et se rapprocha, entrelaçant ses doigts à ceux de la jeune femme « Eli… » répliqua-t-il avec plus de conviction « Jamais, tu m’entends, jamais je n’ai levé la main sur une femme. Tu dois me croire. Je… tu peux appeler Lucy, elle te le confirmera. Je te promets que je n’ai jamais levé la main sur elle… Sur aucune autre non plus ». C’était important pour lui qu’elle le croit en cet instant. Ian n’avait jamais été d’un naturel violent. Puis il resta silencieux un court instant, avant de demander « Ta… Ta mère a réussi à partir, à le fuir ? ». Dwayne lui avait parlé de son père, qu'elle avait abattu froidement... Il voulait connaître la vérité.
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Lun 18 Mar - 16:57
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« -c’était… c’était surement pas le bon moment, c’est tout. » leur relation avait encore évoluée depuis. « -on s’est… découvert autrement… » de façon bien différente mais qui avait été plus qu’agréable. « -même si c’est complètement de l’imaginer et de la sentir… » oui, même si ce soir là elle avait sentit un membre conséquent entre ses mains, ça avait été autre chose que de la sentir entrer en elle. Elle avait adoré. Ian l’avait comprit par ses soupires. Malgré cette conversation légère, Eli changea d’ambiance avec ses questions. Oui, Ian était cocu. Sa femme l’avait vraiment trompé avec son meilleur ami. Elle trouvait cela horrible. Un peu plus encore en comprenant qu’elle lui avait demandé de signer les papiers du divorce alors qu’il était au plus mal. Un sourire. « -wahou… ça existe ça ? » s’amusa la jeune femme. Non, clairement ce n’était pas pour ça qu’Ian avait perdu sa femme. « -tu faisais un métier qui demande certains sacrifices… » tout comme celui qu’elle exerçait aujourd’hui et ça depuis tant d’années. Trop peut-être. Il avait divorcé, Eli avait perdu son époux. Un léger sourire pour le bonheur retrouvé de son ex-femme. Au moins il y avait une heureuse dans l’histoire. C’était déjà ça.
Eli évoqua une aide psychologique. Visiblement Ian n’était pas tombé sur celui qu’il fallait pour l’aider. Il s’en était sorti seul. Enfin… il avait survécu seul. Et ça ne l’avait pas conduit sur le bon chemin puisqu’il avait fini par être l’auteur d’un double homicide. Mon dieu, ça non plus ça ne collait pas depuis le début. Mais maintenant qu’il évoquait sa détresse à ce moment de sa vie, peut-être qu’elle pouvait mieux comprendre son geste… « -on se demande parfois comment ils apprennent à faire leur boulot ceux-là… » ironisa la jeune femme. Elle n’allait pas fait d’éloge des psy. Elle en avait vu plus d’un, ou usé plus d’un… ça ne l’avait jamais aidé. Elle sourit au sujet des clopes qu’ils fumaient ensemble. « -on peut aussi trouvé un autre moyen d’avoir des moments à nous… » elle devait vraiment arrêter. Mais elle verrait ça après l’opération. Pas la peine de stopper la nicotine maintenant. Elle serait capable de la remplacer par le sexe… et ça n’était pas bien mieux. Bien moins discret aussi.
La belle brune poussa le sujet pour obtenir des réponses. Elle lui avoua avoir entendu des rumeurs à son sujet. Homme violent. Battue sa femme… En le voyant s’affaisser, elle su tout de suite que c’était des conneries. Ian était parfois mauvais menteur, comme il venait de le dire. Il venait clairement d’être impacté parce ce qu’elle avait dit. Alors elle chercha à le rassurer. Elle n’avait pas cru tout ça. Et pour couronner le tout, et étoffer ses doutes, elle évoqua ses parents. Ses vrais parents. Sa véritable histoire. Lorsqu’il se rapprocha, elle lui sourit avec douceur. « -je te crois… » souffla-t-elle de façon précipité, ne voulant pas qu’il se fasse de fausses idées. Forcement, avec une telle révélation, c’était à Ian de poser des questions. Eli était prête à lui dire la vérité. Mais c’était délicat et compliqué. Elle inspira, expira et retira ses doigts de ceux d’Ian, fermant sa main en un poing. « -oui. » fut sa seule réponse sur l’instant.
Est-ce qu’il avait le droit de savoir ? Elle avait presque peur de voir ses prunelles changer si elle lui disait la vérité. Et en même temps, il était terroriste. Il avait tué deux flics sans le moindre état d’âme. Alors… alors il était peut-être le mieux placé pour comprendre. La jeune femme se saisit de son verre d’eau et en avala une grande gorgée, jusqu’à terminer son verre. Comme lui annoncer ça. « -j’ai pas vraiment une enfance dorée… » oui, en commençant comme ça peut-être qu’il ne la jugerait pas trop sévèrement. « -on a jamais roulé sur l’or. Et mon père était du genre à dépenser son salaire au bar… » voilà il avait la toile de fond… « -c’est arrivé une fois… puis une seconde… et peu à peu s’est devenu comme… comme une habitude. » elle regardait droit devant elle, comme si elle revivait la scène. « -un soir je suis rentrée tard… j’étais sortie avec des amis. A la base on devait révisé mais on était seulement allé trainer sur le terrain de sport. » heureusement pour elle ce soir-là, elle n’avait rien bu, rien fumée. « -j’étais pas mauvaise élève tu sais… et le lendemain j’avais un devoir important, alors j’étais cleen. Enfin je veux dire que j’avais rien bu, rien consommé… » et ça c’était hyper important. « -il… il s’en ait prit à moi. » elle déglutit. « -il m’a traité de salope, enfin… je te passe les détails. » c’était mieux… « -ma mère a prit ma défense et… et ça été la fois de trop. Je suis allée chercher le flingue dans leur chambre… et j’ai… je l’ai débord menacé. Et puis j’ai tiré. » en terminant sa tirade, elle avait le visage fermé. Elle esquissa un léger sourire et ajouta : « -tu te doutes bien que… que j’ai pas été présente pour mon devoir le lendemain… » elle osa regarder Ian et ajouta : « -aujourd’hui encore je ne regrette pas mon geste. » elle se pinça les lèvres quelques instants et termina par un : « -maintenant tu sais… j’aurai pu descendre Toby l’autre jour, si tu ne t’étais pas interposé. Parce que je l’ai déjà fait. Tuer une ordure. »
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Lun 18 Mar - 17:31
Ian Edwards
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Ian se souvenait parfaitement de ces baisers échangés en bas de son immeuble, des doigts de sa partenaire se glisser autour de son membre viril. Sans l’appel de Toby, ils ne faisaient aucun doute qu’ils auraient poursuivis ce qu’ils avaient entrepris sur la banquette arrière de sa voiture. Mais il y avait eu cet appel, et finalement, Ian ne le regrettait pas. Il avait pu découvrir Eli autrement. Il s’était laissé conduire uniquement par sa voix et avait savouré ce moment de partage avec elle. « Et j’ai aimé » lui répliqua-t-il en lui adressant un sourire en coin, et baissa ses yeux sur sa virilité cachée par la serviette, avant de relever son regard sur Eli « Tout est différent ». Il avait aimé sentir les caresses de la jeune femme et pas seulement les imaginer, tout comme il avait aimé sentir son corps nu blottit contre le sien. C’était un souvenir impérissable qu’elle lui laissait. Puis la conversation prit une tournure différente, alors qu’Eli l’interrogeait sur ses autres mensonges. L’agent ne pouvait pas tout dévoiler au risque de se faire compromettre, mais certains détails échappés à l’emprise de la CIA. C’était son histoire. Son passé. Il émit un petit rire en entendant sa question « Sûrement. Je n’en sais rien ». Il ne s’était jamais réellement posée la question, mais au vu de la réaction d’Eli, il semblait particulièrement bien pourvu, et c’était rare. Il expliqua donc les vraies raisons de son divorce. Il n’avait pas été suffisamment présent « Elle n’a pas voulu le comprendre » et afficha un bref sourire. Au moins, maintenant, elle était pleinement heureuse avec son ancien meilleur ami. C’était toujours un Happy End pour quelqu’un.
Quant à lui, ça avait été le début d’une longue descente aux Enfers dont il parvenait difficilement à s’extirper, encore aujourd’hui. Le psychologue qu’on lui avait adressé n’avait pas été particulièrement compétent pour comprendre et appréhender ses traumatismes, alors il avait préféré tout arrêter. Il sourit en entendant le commentaire de la jeune femme « Je me pose encore la question ». Ce n’était pas lui qui allait les défendre. Et en parlant de vices, il en avait eu un autre grâce à Eli. La cigarette. C’était leur moment à eux deux. Il sentit son regard s’éclairer d’une lueur taquine « Oui, on peut aussi ». Il n’était pas contre l’idée de troquer la cigarette contre une activité… plus physique. La bonne humeur d’Ian ne fut ensuite que de courte durée. Eli avait entendu des rumeurs le concernant. De sombres rumeurs l’accusant d’avoir été violent avec sa femme. Une révélation qui le déboussola tout particulièrement alors qu’il se laissa tomber contre le dossier de sa chaise, peinant à réaliser qu’on puisse le percevoir comme un homme violent. Il posa ensuite son regard sur Eli et l’inquiétude qu’elle devait sûrement éprouver… surtout au vu de son passé… Il tenta alors de lui faire comprendre que ce n’était pas lui, cet homme qu’on lui avait décrit. Il n’avait jamais levé la main sur une femme, et ça ne changerait jamais. Un soulagement immense l’accabla quand elle dissipa ses inquiétudes en ces trois petits mots. Elle le croyait. « C’est important pour moi » répliqua-t-il, avant que sa curiosité ne soit piquée au vif. Son père. Il posa ses yeux sur leurs mains. Elle venait de retirer la sienne. Ce n’était pas d’un bon présage.
Pour autant, Ian la laissa sur la table. Juste au cas où elle aurait besoin de s’y raccrocher à un moment ou à un autre de son récit. Silencieux, l’agent infiltré la laissa prendre le temps nécessaire pour lui parler. Parce que c’était ce qu’elle allait faire. Il le savait. Dwayne avait parlé d’un meurtre. Que c’était une assassin. Il ne parvenait pas à le croire. Il voulait savoir. Il en avait besoin. Eli commença à décrire un homme alcoolique, et aussitôt, il comprit et détourna un instant le regard. Alcoolique. Il savait ce que c’était… Il reposa toutefois ses prunelles sombres sur elle et la laissa poursuivre. Il avait frappé sur sa mère… Une habitude… Ça ne devait jamais le devenir. Il ne parvenait pas détourner le regard de la jolie brune qui se livrait à lui à cœur ouvert. Il osa un sourire quand elle se décrivit comme une élève relativement sérieuse. Il n’avait jamais pensé le contraire. Puis elle lui avoua que son père l’avait frappé elle aussi… Ian sentit sa mâchoire se serrer en cet instant. Les violences sur enfant, il connaissait. Il l’avait vécu. Il l’avait côtoyé aussi au travers de son métier. Et là, il connaissait la victime. Il éprouva une soudaine colère à l’encontre de Dwayne. Il avait déformé la vérité pour le manipuler. L’opération terminée, il prendrait son poing dans la gueule. Il lui en faisait la promesse silencieuse.
Sans mot dire, Ian se leva de sa chaise, saisit le verre d’eau vide de son amante, déposa un baiser sur sa chevelure encore humide, puis s’éloigna jusqu’à l’éviter pour le remplir de nouveau et le déposa devant elle. Toujours avec ce même silence, il s’éloigna à nouveau jusqu’à sa veste, et en sortit son portable. Il alluma sa playlist en choisissant le titre de P !nk, F*cking Perfect. Il se rapprocha d’elle, récupéra sa main dans la sienne et l’attira à lui « Tu aimes danser ? - Il émit un petit rire léger - Je ne suis pas très doué» et blottit sa tête contre la sienne « Les paroles me font penser à toi… », puis embrassa son cou « Mon avis importe peut-être peu… Mais je l’aurais tué aussi… » souffla-t-il à son oreille, avant de se reculer pour croiser son regard « Si mon père avait frappé ma mère, je l’aurais tué aussi », puis déposa un baiser sur son front, avant de venir nicher son visage dans sa chevelure brune, se laissant entrainer par la musique.
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Lun 18 Mar - 18:40
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Plus Ian lui parlait de son ex-femme, de sa vie, et plus Eli comprenait ce qui les reliaient. Ils avaient des vies compliquées. Emotionnellement compliquées. Des sujets non traités, non soigné. Enfin soigné à leur façon, à coup de scotch et de colle bon marché. Ils avaient développé des addictions, avaient commis des erreurs. Ils souffraient de l’intérieurs. Malgré cela, ils avaient en eux, une part d’humanité qui subsistait. C’était ça qui la séduisait. Cet homme sensible qui surgissait de nulle part. C’était aussi pour cela qu’elle avait besoin de savoir s’il avait été un homme violent. Violent physiquement avec sa femme. Brennan lui avait montré des images. Il lui avait menti. Oui, parce qu’à cet instant, elle croyait Ian et non son mentor. Il appartenant à la CIA, l’objectif était la mission. L’objectif était d’éloigner Eli d’Ian. Peut importait comment. Elle n’avait plus de doute. En voyant la réaction d’Ian, elle su qu’il disait vrai. Elle le sentait dans ses tripes. Il était sincère et affecté qu’on ait pu dire ce genre de choses à son sujet.
Eli avait décidé de se dévoilé également une partie de son passé. Elle avait parlé de ses parents et cela lui donna la possibilité de confier la vérité à Ian. La vérité sur le fait qu’elle avait du sang sur les mains. Elle n’avait jamais répondu à cette question. Aujourd’hui il avait la réponse. Elle avait tué son propre père. Ça avait fait basculer sa vie. Eli ne bougea pas lorsqu’il se leva. Elle avait espéré qu’il comprenne, qu’il ne la juge pas. Mais elle n’était pas dans sa tête. Il allait peut-être enfiler ses vêtements plus vite que prévu. Un baiser sur ses cheveux. Elle frissonna et le suivit du regard. Et voilà qu’il prenait son téléphone. Un léger instant de panique pour Eli. Qu’est-ce qu’il allait faire ? Contre toute attente, de la musique s’éleva dans l’appartement. Eli se leva avec lenteur et plissa les yeux. Il lui demandait si elle voulait danser ? Vraiment ? Est-ce qu’il avait écouté tout ce qu’elle venait de dire. Elle ne répondit rien, trop surprise par ce geste et cette demande. Un nouveau frisson alors qu’il embrassait son cou. Il eut l’effet d’un pensement. Ian comprenait. Approuvait même. Eli était complètement chamboulé par la réaction de son binôme. Elle garda le silence jusqu’à la fin de la chanson.
Lorsque celle-ci s’arrêta, la jeune femme tourna légèrement la tête, ses lèvres proches de celle d’Ian. Elle sentait son souffle sur sa peau, n’osant pas le regarder. « -tu… t’es pas si mauvais que ça… » elle sourit avant de se mordre les lèvres. « -en danse… » soit comment tenté de faire une transition en douceur sur ce qu’ils venaient de s’avouer l’un comme l’autre. Elle était presque soulagée qu’il soit au courant de tout ça. Il y avait encore un autre sujet complexe et douloureux, il viendrait bien à un moment ou à un autre sur le tapis… Avec lenteur, Eli vint coller son front contre celui d’Ian. Puis elle chercha ses lèvres avec une lenteur extrême. Brennan avait raison, elle allait vraiment souffrir une fois que tout cela serait terminé. Parce que oui, elle était en train de tomber amoureuse… seulement elle était incapable de se battre contre ça. Comment juger Ian alors qu’elle avait également été capable de tuer, bien avant lui d’ailleurs puisqu’elle n’avait que 17ans lorsque ça s’était produit. Elle l’embrassa avec un peu plus de sentiment, un peu plus d’envie. Pas parce qu’elle avait envie de le sentir en elle. Mais parce qu’elle voulait sceller toutes ces confidences, cette confiance qu’ils avaient su instaurer. Là tout de suite, elle le savait, elle serait incapable de l’arrêter le moment venu. Elle souffla entre deux baisers : « -pourquoi on s’est pas rencontré dans d’autres circonstances… »
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Lun 18 Mar - 20:11
Ian Edwards
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Dwayne avait eu raison sur un point. Eli avait du sang sur les mains. Le sang de son père. Toutefois, la jeune femme était bien loin de l’assassin sans cœur qu’il avait pu décrire. Il avait déformé la vérité pour l’éloigner de la jeune femme. Il l’avait manipulé sans vergognes. Intérieurement, il se remercia lui-même d’avoir continué à croire en elle, de ne pas avoir remis en question la sincérité de la jeune femme malgré les accusations de son agent de liaison. Durant ces deux derniers mois, Ian avait appris à connaître cette femme qui se trouvait devant lui, qui se mettait à nu sans avoir l’assurance qu’il ne fuirait pas à l’issue de ces révélations. Eli avait vu sa mère se faire battre par son père à maintes reprises. Une habitude. Tels avaient été ses mots. Et puis ça avait été son tour. Oui. Elle avait tué son père. Mais méritait-il encore cette appellation après l’Enfer qu’il avait fait vivre à sa famille ? L’agent en doutait. N’étant pas certain de parvenir à trouver les mots qui permettraient d’apaiser son âme endolorie, Ian fit le choix de se saisir de son verre d’eau vide et de déposer un baiser sur sa chevelure brune. Comme pour la rassurer. Il ne fuyait pas. Il remplit le verre qu’il déposa délicatement devant elle, et récupéra ensuite son portable. Toujours sans mot dire. La chanson se diffusa dans l’appartement intimiste de sa partenaire. Les paroles lui faisait penser à elle. Il saisit sa main et accepta son silence à sa question. Le fait qu’elle se lève pour venir se blottir dans ses bras était une réponse, en soi. Il risquait de marcher sur ses pieds nus. Ian n’avait jamais été un bon danseur. Mais ce soir, avec elle… ça lui semblait une belle idée. Il déposa ses lèvres dans son cou, puis lui confia qu’il aurait pressé la détente si ça avait été lui, cet enfant qui voyait sa mère se faire battre chaque soir. Il n’avait pas envie qu’Eli pense qu’il condamnait son acte. Ce n’était pas le cas. Après le baiser qu’il déposa sur son front, Ian garda le silence le reste de la chanson, profitant seulement de cet instant de quiétude.
En sentant la tête de la jolie brune se tourner vers lui, Ian se recula suffisamment pour croiser son regard, en vain. Elle ne parvenait pas à poser ses sombres prunelles sur lui. Pour autant, il ne s’en offusqua pas. Il comprenait. Il sourit même en entendant le choix des mots qu’elle venait d’employer pour le décrire « Toi non plus… » et la laissa blottir contre son front le sien, fermant les yeux à ce contact, avant de lui rendre son baiser avec tout autant de tendresse qu’elle, de sentiments. Le meurtre de son père n’avait aucune importance à ses yeux. Cela avait seulement façonnée la femme qu’elle était. Il comprenait mieux maintenant sa désapprobation quand il s’était rendu au bureau avec la gueule de bois. Il comprenait aussi sa difficulté à baisser les armes, à se dévoiler. Mais elle était parvenue à le faire avec lui. Il la laissa approfondir le baiser, puis vint poser son front contre le sien en entendant sa question « Je l’ignore… Mais c’est mieux que de ne t’avoir jamais connu ». Il posa sa main sur sa joue qu’il caressa tout en la regardant droit dans les yeux « Je ne veux pas que tu fuis mon regard Eli… Tu n’as pas à avoir peur de ce que tu pourrais y lire » et lui sourit avec douceur, déposant ses lèvres avec douceur sur les siennes. Il se recula, glissant sa main dans la sienne, et marcha à reculons jusqu’à sa chambre. Il savait où elle se trouvait. Il s’y était déjà rendu. Arrivé au pied du lit, Ian laissa tomber sa serviette à ses pieds, puis se rapprocha de la jolie brune, déposa délicatement ses lèvres dans son cou. Sans empressement. Comme si quelque chose venait de soudainement changer entre eux durant cette soirée. Ian avait envie de la découvrir. De mémoriser chaque parcelle de sa peau, chaque tatouage, chaque cicatrice qui recouvrait son corps. Il voulait lui faire l’amour cette fois-ci. Il recula son visage, observant ses propres mains défaire la serviette d’autour du corps nu d’Eli, et l’observa silencieusement, remontant lentement ses yeux du bas de son corps jusqu’à ses prunelles sombres. Il posa à nouveau sa main sur son visage pour l’attirer à lui et l’embrasser de nouveau, sa langue venant danser avec la sienne sans le moindre empressement. Il n’y avait pas d’urgence.
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Charly
Lun 18 Mar - 21:19
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Eli venait de raconter une part importante de son passé. Cette une confidence qu’elle avait fait à très peu de personne. Mais elle avait ouvert la porte de son passé en évoquant ses parents, pour faire comprendre à Ian pourquoi elle voulait avoir des réponses concernant cette soit disant histoire de violence conjugale. Alors elle était allée jusqu’au bout. Ainsi, il savait qu’elle avait déjà tué par le passé. Son père n’était pas le seul. Il y en avait eut d’autres, mais uniquement dans l’exercice de ses fonctions. Cependant, ce geste avait marqué la jeune fille qu’elle était à l’époque. Il avait façonné le reste de sa vie également. Parce que c’était pour cela que Brennan était venue la chercher. C’était à cause ou grâce à ce geste qu’il avait souhaité faire d’elle un agent de la CIA. Il avait vu en elle des choses qu’elle ignorait à l’époque. Aujourd’hui pourtant, elle en voulait à cet homme qu’elle avait pourtant considéré comme un père de substitution. Parce qu’il lui avait mentit au sujet d’Ian. Le jour où elle le confronterait, elle savait d’avance qu’il dirait que c’était dans son intérêt, pour la protéger. Seulement, Eli était assez grande, assez âgée maintenant pour faire ses propres choix. Assumer ses erreurs, elle le faisait depuis déjà trop longtemps. Ce jour-là, alors qu’elle n’avait que dix sept ans, elle n’avait pas prit la fuite. Elle avait suivit la police sans rien dire. Elle avait répondu aux interrogatoires, avait prit la parole lors du procès. Elle avait assumé ce choix d’appuyer sur la détente, celui de protéger sa mère contre cet homme toxique. Alors… peut-être qu’aujourd’hui elle était en train de faire une erreur en s’attachant à Ian. Il y avait des similitudes avec son père. Et pourtant, il y avait tellement d’autres qualités chez lui. Cette humanité qui ne collait toujours pas avec qu’il avait pu faire lui aussi avec une arme. Comment le juger alors qu’elle était comme lui au final…
Ian ne la repoussa pas. Il ne la jugea pas non plus. Au contraire, il lui affirma qu’elle avait fait le bon choix et qu’il aurait fait exactement la même chose à sa place. Eli fut incapable de le regarder. Pas tout de suite. Elle opta pour cette danse, gardant le silence. Et puis, lorsque la musique avait cessé, elle avait osé prendre à nouveau la parole. Evoquer la danse et les talents d’Ian. Elle avait ensuite osé chercher ses lèvres, l’avait embrassé avant de se confier de nouveau. S’ils s’étaient rencontré autrement, dans une autre vie… Si il savait toute la vérité… Elle sentit son cœur fonde en l’écoutant lui répondre. Il allait tellement la haïr… c’était cruel… Cruel de la part d’Eli de s’attacher à lui ainsi, de le laisser s’attacher aussi. Elle se mordit les lèvres en se noyant dans son regard. « -c’est toujours compliqué d’évoquer cette partie de ma vie. » même si les années étaient passées. Ce geste avait eut tellement d’impact sur sa vie. Sur la santé mentale de sa mère aussi.
Docilement, elle le laissa la guider jusque dans sa propre chambre. Son cœur et son souffle s’accélérèrent lorsqu’il laissa tomber sa serviette avant de venir embrasser son cou. Sa propre serviette rejoignit le sol et elle ne quittait plus Ian des yeux. C’était différent. Ce n’était plus une envie à combler. C’était un moment hors du temps à partager. Ses lèvres trouvèrent les siennes, alors que lentement son corps épousait le sien. Eli recula d’un pas, puis d’un second sans pour autant cesser de l’embrasser. Elle grimpa sur le lit et s’y étendit, entrainant Ian avec elle, toujours avec cette même lenteur. Sous ses doigts, elle découvrait une peau gravée de cicatrices. Elle ne souhaitait pas s’y attarder pour le moment, préférant embrasser le menton, puis le cou d’Ian. Chaque mouvement, chaque geste était doux et tendre à la fois. Pas la moindre précipitation, pas la moindre envie folle et ravageuse. Prendre le temps… savourer chaque minute. Ils n’auraient peut-être que cette nuit pour cela.
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Lun 18 Mar - 21:51
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Ian se souvenait de ce déjeuner dans ce petit restaurant en centre-ville. Cela ne faisait que quelques jours qu’ils se connaissaient. À ce moment-là, ils ignoraient encore tout l’un de l’autre. Néanmoins, il se souvenait parfaitement d’avoir envisagé cette question. Pourquoi ne s’étaient-ils pas rencontrés dans une autre vie, dans d’autres circonstances. Pourquoi maintenant, et pas dans un café ou au coin d’une rue ? Les jours s’étaient succédés, tant de choses avaient finalement changés entre eux deux. Et aujourd’hui, Ian n’avait toujours pas de réponses à leur apporter. Seulement, maintenant, il savait qu’il préférait cela, à ne jamais l’avoir rencontré. Bien sûr que Ian savait au fond de lui qu’il ne devait pas, qu’il n’avait pas le droit de tomber amoureux de cette femme… Mais il entendait presque son cœur lui confier que c’était trop tard… Il avait déjà succombé, et cette soirée qu’ils s’offraient l’un à l’autre ne faisaient que renforcer ses sentiments à son encontre. Peu importe son passé tumultueux. Ian ne voyait pas une femme qui avait tué son père. Il voyait une adolescente qui avait sauvé la vie de sa mère, et la sienne également. Elle avait eu le courage de se dresser face à celui qu’elle appelait « papa » et il aurait agit de la même manière s’il avait été cet enfant. Eli le savait. Il ne la jugeait pas. Il ne jugeait pas non plus son acte. Le fait que la jolie brune ait accepté de se confier ainsi à lui, de se dévoiler davantage… Oui, il était en train de tomber amoureux de cette femme et il n’avait pas envie de lutter contre cela. Elle allait le haïr quand elle saurait. Ils allaient en souffrir tous les deux et l’agent appréhendait ce moment, ce regard qu’elle aurait sur lui en cet instant. Mais pour le moment, il voulait apprécier et savourer chaque seconde passée avec elle, sans se soucier du lendemain. Et Ian ne voulait pas que la jeune femme se soucie également du regard qu’il pourrait porter sur elle après ses confidences. « Je sais, mais je suis là. Et je tiens à toi » murmura-t-il avec douceur avant de la conduire avec lui jusque dans la chambre.
Les gestes de l’agent étaient plus lents, plus doux également. Aucun empressement. Aucune urgence. Ils avaient toute la nuit devant eux. Aucune contrainte. Aucune obligation. Toby aurait sa livraison lorsqu’ils jugeraient qu’ils étaient l’heure pour eux de quitter ces murs. En attendant, tout ce qui comptait, c’étaient eux deux. Ian laissa sa serviette glisser au sol, puis se rapprocha de son amante, ses lèvres dans son cou, il finit par répéter ce même geste. Il savoura la vue que son corps nu lui offrait, et vint déposer ses lèvres contre les siennes. Lorsque le corps d’Eli vint se blottir au sien, il laissa sa main glisser le long de son dos dans un effleurement, et se laissa entrainer sans un mot jusqu’au lit. Au-dessus d’elle, la dominant de son corps. Ses paupières se fermèrent au contact de ses lèvres dans son cou, savourant la caresse de ses doigts sur sa peau pourtant marquée par son passé. Il rouvrit les yeux pour croiser les prunelles noires d’Eli, et l’embrassa de nouveau, avant de délaisser ses lèvres pour sa peau, s’attardant dans son cou, puis descendit lentement jusqu’à ses seins qu’il caressa de sa langue et de ses doigts, et continua de descendre lentement, sans la moindre précipitation. Le temps leur appartenait. Sensuellement, il laissa ses lèvres suivre une ligne invisible sur son corps. Un regard pour s’assurer que tout allait bien, puis continua son ascension jusqu’à sa féminité qu’il caressa de sa langue, ses mains caressant ses cuisses. Ce ne fut qu’à la jouissance d’Eli, que l’agent délaissa son intimité pour embrasser l’intérieur de ses cuisses, et remonta lentement, découvrant chaque parcelle de sa peau sous ses doigts, sous ses lèvres, sentant le relief de ses cicatrices, s’attardant sur l’encre de ses tatouages, jusqu’à venir l’embrasser de nouveau. Au-dessus d’elle, il plongea son regard dans le sien et lui sourit « Tout va bien ? » osa-t-il lui demander d’une voix presque inaudible.
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Charly
Mar 19 Mar - 19:33
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Le temps des confidences complexes était passé. Maintenant Ian en savait un peu plus à son sujet. Il connaissait le plus sombre de son passé, l’acte qui l’avait marqué pour toujours et qui avait été une sorte de tournant dans sa vie. Il savait qu’Eli avait du sang sur les mains. Qu’elle avait appuyé sur la détente volontairement, pour mettre fin à tout ça. Pour sa mère, mais aussi pour elle. Depuis, elle s’était toujours que ça faisait un homme mauvais de moins sur terre. Ian ne la jugea pas, il se montra même compréhensif. Cela l’éclairait peut-être sur la femme qu’elle était. Même si elle n’avait pas encore évoqué le meurtre de son mari. C’était encore un autre dossier complexe qui avait forgé la femme froide et distante qu’elle imposait la plus part du temps aux autres. Sauf que lui… qu’avec lui, elle avait été incapable de garder cette armure bien longtemps. Ce soir, elle se sentait presque plus légère de lui avoir avoué tout cela. Qu’il ait également juré qu’il n’était pas l’homme qu’on lui avait décrit.
Ils venaient de danser, sur une chanson dont les paroles perforait le cœur. Et maintenant, ils se retrouvaient dans sa chambre, rapidement nus l’un comme l’autre. Pas un mot, seulement des regards et leurs respirations. Et puis ses lèvres, sa bouche contre la sienne, le poids de son corps sur le sien. Et puis ces baisers dans son cou, sur ses seins, et cette lente descente le long de son corps. Son regard croisa le sien, un léger sourire alors que sa poitrine se soulevait déjà assez rapidement. Un soupire alors qu’il commençait à jouer avec elle, lui démontrant l’habilité de sa langue et ses capacités à satisfaire une femme. Les cuisses écartées, Eli le laissa faire sans protester, soupirant de plaisir, son corps se couvrant de frissons délicieux. Un premier spasme et elle glissa une main dans les cheveux l’Ian, comme pour l’inviter à poursuivre, à lui faire comprendre que sa jouissance était en approche. L’orgasme fut puissant, d’une rare intensité. Elle sourit en sentant Ian remonter doucement sur son corps, de ce sourire d’ivresse après l’extase du bien-être. Elle relâcha également le drap qu’elle avait emprisonné entre ses doigts.
La belle brune plongea son regard dans celui d’Ian, et vint de nouveau glisser ses mains dans ses cheveux. D’une toute autre façon. Elle observa son visage, le couvant du regard, sans que son sourire ne s’estompe. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. Son sourire s’agrandit et elle souffla : « -j’ai pas envie que le jour se lève… » clairement pas. Elle voulait que les heures se rallonge. Elle avait presque peur de voir la fatigue et le sommeil arriver. Et si demain tout était terminé ? Là, entre ses bras, elle se sentait heureuse. Chose qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Bien trop longtemps même. Une lueur d’envie éclaira ses prunelles. Qu’est ce qu’ils avaient été cons de perdre tout ce temps… Elle se redressa sur les coudes. Eli n’avait pas envie qu’Ian la considère seulement comme une femme abimé par la vie. Elle n’était pas que ça. Alors elle se mordit la lèvre inférieure et fit un effort d’abdo pour venir l’embrasser avec une envie certaine.
Eli n’avait pas l’intention de déprimer toute la nuit. Et de mémoire, elle avait part deux fois laisser sous-entendre qu’elle avait très envie de jouer également avec lui. Peut-être que demain, Toby allait les flinguer parce qu’ils avaient fait une boulette durant la soirée. Alors la belle brune voulait en profiter un maximum. Elle embrassa son cou, son menton, puis chercha à nouveau sa langue, tout en les faisant pivoter avec lenteur, afin de passer au-dessus. « -à mon tour… » souffla-t-elle avec un sourire taquin aux coins des lèvres, avec un léger rire. Exactement comme lui, elle descendit lentement le long de son corps, lui jetant un regard de braise. Elle prit son membre en main, fit quelques va et vient, avant d’ouvrir la bouche et de laisser glisser ses lèvres autour. Vu la taille, elle fut incapable de l’avaler entièrement, mais elle s’appliqua à donner du plaisir à Ian, en prenant également à le voir savourer. Au bout d’un moment, Eli décida de stopper sa délicieuse torture pour remonter jusqu’au visage d’Ian. Elle l’embrassa en souriant, avant de venir s’empaler sur lui avec lenteur. A nouveau elle souffla ce petit ouh… qui signifiait qu’elle le sentait vraiment bien entrer en elle. Toujours avec ses gestes lents et félins, elle se mit à bouger le bassin, chevauchant Ian sans le quitter des yeux.
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Manhattan Redlish
Mar 19 Mar - 20:23
Ian Edwards
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Ian aurait aimé pouvoir se confier de la même manière qu’Eli venait de le faire avec lui. La rassurer sur le fait qu’il n’était pas un assassin, un tueur de flic, comme il l’avait laissé prétendre. Que ses seules victimes étaient des tueurs, des pédophiles, des criminels en puissance. Des ordures à l’image du père qu’elle avait tué de ses mains. Ceux dont on ne pleurait jamais la disparition. Mais c’était mettre en péril sa couverture et la mission. C’était également la mettre en danger. Ce qui était envisageable. Il levait donc le voile uniquement sur ce qui relevait du possible. Sa propre histoire. Ce qui échappait encore à l’emprise de Langley et du FBI. C’était une manière bien à lui de faire entendre à Eli qu’il tenait réellement et sincèrement à elle. À ce qu’ils partageaient tous les deux. Elionor s’était dévoilé à lui comme elle avait dû rarement le faire par le passé, et cela lui avait permis de comprendre la femme qu’elle était. Cette colère permanente, ce mépris pour son alcoolisme, cette impulsivité frôlant les limites du danger. Et alors qu’il aurait pu fuir face à de telles révélations sur son passé, Ian resta à ses côtés. Parce qu’il était en train de tomber amoureux d’elle. De la femme qu’elle était, avec son passé et son présent. Il avait envie d’être nulle part ailleurs qu’avec elle. Donc après cette danse qu’il lui avait offerte pour la sentir aux creux de ses bras, il l’avait conduit en douceur jusqu’à la chambre. Celle qu’ils avaient déjà partagés le temps d’une nuit. Leurs gestes furent lents et délicats, leurs baisers plus tendre. Ils s’octroyaient le temps de se découvrir l’un et l’autre d’une manière si différente. Ian voulait mémoriser chaque détail de son corps, chaque parcelle de sa peau, chaque stigmates de son passé. Il voulait savoir ce qui la faisait frissonner, émouvoir et qui la faisait gémir. Il savait qu’elle lui laissait son corps sans crainte. Il prit alors plaisir à goûter la saveur de sa peau, se délectant de caresser son corps entièrement nu sous ses doigts, descendant lentement jusqu’à cette féminité qui lui était familière dorénavant. Mais pas de cette manière. Ses cuisses écartées, Ian caressa sa féminité de sa langue, restant à l’affût d’une maladresse, mais tout ce qu’il entendit, c’étaient ses soupirs de plaisir à son contact. La main d’Eli dans ses cheveux l’encouragea à poursuivre. Une manière silencieux de lui dire que c’était bon. Qu’elle aimait. L’agent poursuivit donc en prenant lui aussi plaisir à la sentir se contracter sous l’orgasme qu’il venait de lui offrir.
Avec toujours cette même douceur, Ian remonta jusqu’à elle sans le moindre empressement et sourit à ses mots « Il se lèvera quand on l’aura décidé… » murmura-t-il sans se départir de son sourire, puis déposa ses lèvres sur les siennes. Demain était un autre jour, et il ne voulait pas que tout cela cesse maintenant. Pour la première fois depuis longtemps, Ian éprouvait de nouveau cette sensation d’être heureux. Il pensait ne jamais l’éprouver à nouveau, et encore moins avec une femme. Mais avec Eli… Oui. Il était bien. Tout était parfait. Un sourire étira de nouveau ses lèvres en la voyant se redresser sur ses coudes pour l’embrasser avec une envie certaine, et ferma les paupières en sentant ses lèvres sur sa peau, frissonnant lorsqu’elle les déposa dans son cou. Il posa sa main sur son visage et lui rendit son baiser, sa langue dansant lascivement avec la sienne, et émit un petit rire en basculant sur le dos « Je suis tout à toi » répliqua-t-il en ne la quittant pas des yeux, redressé sur ses coudes. Le regard qu’Eli posait actuellement sur lui ne faisait que l’exciter davantage. Il se mordit la lèvre inférieure, retenant un soupir de plaisir en sentant les doigts de son amante se resserrer autour de sa virilité tendue, puis il la vit ouvrir la bouche pour venir la glisser autour de son chibre. Ses coudes le lâchèrent soudainement, se retrouvant entièrement allongé sur le lit, ses doigts se saisissant des draps froissés alors qu’il gémissait à voix haute, répliquant ensuite des « Oh… Oh mon dieu… Eli… Oh… Continue… T’arrête pas… ». Son ex-femme n’avait jamais été friande de lui donner du plaisir ainsi. Mais Eli… Elle avait plus d’une fois avoué qu’elle aurait aimé la goûter. C’était presque devenu un fantasme avec le temps et ce soir, elle l’avait délicieusement torturée. Il la sentit remonter avant qu’il n’atteigne l’orgasme. Ils n’avaient pas fini. Il lui rendit son baiser, et sourit en l’entendant prononcer ce petit mot lorsqu’il entra en elle. Il savait que c’était dû à sa taille imposante et qu’elle devait sentir chaque parcelle de sa virilité entrer en elle à chaque fois. Ses mains sur ses fesses, il imprima le lent vas-et-viens de son amante alors qu’il ne la quittait plus des yeux. Il aimait la voir le dominer de cette manière. Ian vint glisser ses mains jusqu’à sa poitrine qu’il caressa de ses deux mains, puis se redressa pour venir embrasser son cou, et vint souffler un « C’est bon Eli… Continue… » alors que ses doigts caressèrent son dos, descendant jusqu’à ses fesses. Ses yeux toujours dans les siens, il aimait voir cette étincelle dans ses prunelles sombres.
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Charly
Mer 20 Mar - 13:53
Elionor Griffins
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Avec Ian, Eli avait la sensation de redevenir la femme qu’elle était avant. Avant le meurtre de son mari. Depuis la mort de Jeb, Eli était habitée par une colère sourde. Son regard avait perdu en étincelle, son sourire en joie et il était très rare de l’entendre rire sincèrement. La plus part du temps, elle jouait un rôle. C’était devenu son quotidien avec les infiltrations. A mesure, elle avait presque du mal à discerner la vraie de la fausse Eli. C’était facile de se perdre entre les deux. Brennan le savait, il l’avait dit. Elle s’était barricadée un peu plus encore depuis qu’elle avait retrouvé son mari sauvagement assassiné dans le salon de leur petite maison de banlieue. Ce jour-là, une nouvelle partie d’elle-même était morte.
Et voilà qu’Ian avait débarqué dans sa vie et avait fait voler en éclat toutes ses protections. Avec son naturel, son répondant, sa grande gueule et sa tendresse. C’était fou comme parfois il lui ressemblait. Enfin, son caractère. Cette douceur, cette façon de vouloir la rassurer. Mais aussi ce soir, cette capacité à l’accepter sans la juger. Jeb était un homme bien, un homme droit, et il avait accepté le passé d’Eli sans souci, par amour. Ian réveillait chez elle également cette libido qu’elle pensait évanouie. Elle n’était qu’en sommeil, attendant sagement qu’un homme la fasse frémir à nouveau. Depuis le premier jour il y avait quelque chose. Une connexion, une feeling, malgré ou grâce aux prises de tête et aux engueulade. Très vite elle avait eut envie de lui. Et c’était devenu compliqué à gérer. Ce soir, malgré son insigne, malgré ce qui pouvait arrivé dans peu de temps, Eli n’avait pas le moindre regret d’être nue dans son lit avec cet homme. Ne souhaitant pas se laisser ternir cette soirée unique, elle prit à son tour les devants. Elle l’avait évoqué et puis sous-entendu plusieurs fois, il était tant de passer à l’action.
Elle adora l’entendre lui demander de ne surtout pas s’arrêter. Elle aimait l’idée de lui donner ce genre de plaisir. Elle s’y appliqua avec gourmandise, avant de revenir jusqu’à ses lèvres. Lentement, elle prit position au-dessus de lui, se laissant glisser sur la colonne de chaire imposante. « -c’est vrai… » demanda la jeune femme un brun provocante, agrippant les épaules d’Ian tout en accélérant peu à peu. Eli embrassa Ian à pleine bouche, avant de renverser la tête en arrière alors que l’orgasme la gagnait. Le visage d’Ian contre sa poitrine, Eli tenta de retrouver un peu de souffle, avant de sourire. Elle se laissa glisser sur le côté, afin de s’étendre sur les draps. « -ça fait… » oui, elle était essoufflée. « -ça fait une éternité que… que je n’avais pas ressenti ça. » elle tenait à ce qu’il le sache. « je vais… je vais chercher de l’eau… » et elle se leva, avant de revenir en arrière pour embrasser Ian. Elle quitta la pièce rapidement, totalement nue, avant de revenir avec deux bouteilles d’eau. Puis elle grimpa sur le lit, et vint embrasser Ian. Elle avala une grande gorgée d’eau par la suite, avant de laisser échapper un soupire, installée en tailleur, le draps par-dessus ses jambes. Puis elle glissa son index entre ses lèvres, mordillant légèrement l’ongle, incapable de quitter Ian des yeux. Un peu comme si elle avait peur qu’il disparaisse d’un coup. « -c’est assez amusant… mais… » elle se mordit la lèvre inférieure avant de lui sourire : « -j’arrête pas de me dire que après ça… enfin je veux dire, toi et moi… ce soir. Et bien… je mourrais heureuse si jamais j’y passe dans un peu plus d’une semaine. » elle glissa ses cheveux derrière son oreille et ajouta : « -ça fait très longtemps que je ne me suis pas sentie heureuse… je pensais que ça m’arriverait plus jamais. » elle laissa passer un léger rire en levant les yeux. Il allait croire qu’elle tombait amoureuse. L’amour la rendait joyeuse. Ça avait toujours été le cas. Un petit côté euphorique après le sexe. Elle se rapprocha, l’embrassa avec douceur, avant de caresser sa peau. Puis elle demanda : « -c’est l’armé ça ? » en parlant d’un tatouage qu’il portait.