J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Eli avait laissé en suspens son geste, sa clope entre ses lèvres. Seul ses yeux avaient bougé pour regarder Ian. Son cerveau n’y allait pas avec le dos de la cuillère quand il s’agissait de mauvais rêve. Eli ne dit rien, mais elle n’était pas convaincu que Robby la descendrait de cette façon si jamais ça devait arriver. Il imaginait quelque chose de bien plus invasive dans sa chaire et dans son corps. Il prendrait du plaisir à lui faire du mal. Il prendrait du plaisir à lui faire du mal en s’imaginant lui faire du bien… Il était sans doute plus judicieux pour la jeune femme de ne rien dire à ce sujet. « -ça se passera pas comme ça Ian… d’accord ? Soit tu viendra à mon secours, soit je l’aurais buté avant qu’il ait le temps de dire ouf. » si elle mourrait ce jour-là, ça ne serait pas à cause de Robby. « -ça se passera pas comme ça… » répéta-t-elle à nouveau avec conviction. Elle avait peut-être le moral dans les chaussettes là tout de suite, mais elle croyait en eux. Elle savait qu’ils avaient les capacités d’arrêter cette bande de dingue. Elle savait qu’Ian serait là pour elle. Et inversement.
« -c’est juste que… d’ordinaire je les gère seule… moi aussi. Ou alors je les pousse sous le tapis, histoire qu’elle ne me fasse plus chier. » encore une fois, il était sans doute le mieux placé pour comprendre ce mode de fonctionnement… ça allait lui passer. Il avait raison, peut-être qu’avec un peu de repos. Mais elle n’eut pas le temps de dire qu’elle allait l’écouter et aller se coucher, qu’Ian sembla touché par la grâce et illuminé d’une idée folle. « -je suis pas très fan des surprises… » précisa la jeune femme avec une légère grimace, comme si cela allait aider Ian à lui révéler son secret. Rester sage et obéir. Ce n’était pas vraiment dans son caractère… mais elle ferait en sorte de faire au mieux. Parce que c’était lui qui le demandait. Ian semblait soudainement pressé et Eli eut tout juste le temps de lui confier les clés. Elle lui demanda également d’être prudent. « -merci… » avait elle soufflé avant de lui rendre son baiser et de le laisser partir.
Une heure plus tard, elle dormait à poing fermé et ne l’entendit pas rentrer. Trop fatiguée, elle ne bougea pas d’un pouce malgré les aller et venu d’Ian dans la pièce d’à côté. Elle qui était d’ordinaire toujours sur ses gardes… Un léger sursaut lorsqu’elle sentit une main caresser sa joue. Elle ouvrit des grands yeux ronds. « -oh c’est toi… » souffla la jeune femme avec soulagement, avant de se passer une main sur le visage. « -hum… oui… » répondit la jeune femme d’une voix pleine de sommeil en se frottant un œil et s’étirant en même temps. « -quoi ? » demanda elle ensuite. « -attends tu as cuisiné ? On devait le faire ensemble. Je… mais j’ai dormi combien de temps ? » elle lui rendit son baiser du bout des lèvres avant de vérifier le réveil en se penchant pour le voir, découvrant ainsi ses fesses. « -t’es rentré depuis combien de temps ? J’ai rien entendu du tout… » ce qui était nul de sa part… et très imprudent. Elle posa sa main sur la joue d’Ian. « -tu as cuisiné quoi ? » elle avait faim.
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Jeu 28 Mar - 22:10
Ian Edwards
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Les cauchemars avaient commencé au moment où il avait vu la moitié de son unité mourir sous ses yeux. Le médecin avait parlé de stress post-traumatique. C’était courant chez les soldats revenus du front. Et bien plus encore lorsqu’ils avaient été témoins de tuerie ou qu’ils avaient perdu des frères d’armes sous leurs yeux. Ian n’avait pas fait exception. Avec le temps, il avait appris à vivre avec ce mal. Certaines nuits étaient plus faciles que d’autres. Parfois, il préférait fuir les bras de Morphée, alors qu’à d’autres moments, il dormait paisiblement. C’étaient les évènements de sa journée qui rythmaient ses nuits. Aujourd’hui, son esprit n’était pas parvenu à digérer et les mauvais rêves étaient revenus. Il ne s’en formalisait plus dorénavant. Même si parfois, ça faisait ressurgir des craintes qu’il tentait d’enfouir au plus profond. Comme sa peur de perdre Eli au cours de cette opération. Cette dernière prit alors le temps de le rassurer, d’apaiser ses angoisses qui l’empêchaient de dormir paisiblement. Les mains jointes devant lui, il observait l’horizon tout en prêtant une oreille attentive à la jeune femme à ses côtés, et finit par esquisser un sourire, tout en tournant la tête en sa direction, son menton se posant sur son bras « Je sais » et ajouta tout en continuant de la regarder, sans se départir de son sourire « Parce que je ne le laisserais pas te faire du mal ». Ces quelques mots trahissaient quelque peu son état d’esprit, cette ambigüité qui se trouvait en lui. L’homme bon, et celui capable du pire lorsque c’était nécessaire. Et c’était ce dernier qui parlait en cet instant. Si Robby osait faire du mal à Eli, d’une manière ou d’une autre, il n’hésiterait pas à lui rendre la pareille.
En fait, pour le moment, ce qui préoccupait davantage Ian, c’était l’état d’esprit dans lequel se trouvait la jeune femme. L’entendre s’excusez d’éprouver des émotions le fit aussitôt réagir parce qu’à ses yeux, elle n’avait pas à l’être. Elle était humaine. Il se mit à sourire, se reconnaissant dans ses mots, et répliqua « Tu peux le faire…. Mais tu peux aussi les exprimer. Tu n’es plus seule. Je suis là maintenant ». Eli pouvait se reposer sur son épaule dorénavant. Il était suffisamment solide pour eux, même si parfois, ses agissements pouvaient laisser à penser le contraire. Et comme si son subconscient avait entendu leur conversation, il fut frappé d’une idée qui pourrait la faire sourire de nouveau. Toutefois, l’agent ne voulait pas qu’elle lui pose la moindre question. Ce qui ne serait pas chose aisée pour cette dernière, il en avait conscience. « Si tu ne l’aimes pas, tu n’auras qu’à me punir de la manière qui te fera envie » répliqua-t-il pour la faire sourire, et enjamba la fenêtre, se laissant porter par son enthousiasme soudain. Néanmoins, Eli lui rappela qu’il devait faire attention. Il serait prudent. Il lui reviendrait. Un dernier, un baiser plus appuyé et quitta l’appartement pour revenir plus d’une heure après.
En constatant que la belle brune dormait à poing fermé, Ian saisit l’occasion pour concrétiser son idée. Lorsque ce fut chose faite, il s’attela à préparer ensuite le dîner. Eli avait plus besoin de dormir que de préparer le repas en sa compagnie. Le plat au four, il se dirigea ensuite dans la chambre pour réveiller cette dernière avec douceur. Elle sursauta légèrement au contact de sa main, alors il rassura « Oui, tout va bien » répliqua-t-il dans un murmure. Il la trouvait belle en cet instant. Au levé du lit. « Il y aura d’autres dîners à préparer tous les deux. Demain, par exemple » et jeta un coup d’œil à sa montre « Presque trois heures » et déposa un baiser sur ses lèvres. Il la laissa se saisir du réveil pendant qu’il contemplait la vue qu’elle lui offrait ainsi positionné « Deux bonnes heures maintenant » répondit-il avant de pencher légèrement la tête quand elle vint caresser sa joue « Aubergines au parmesan. Mais ce n’est pas ça la surprise. Je te laisse t’habiller, d’accord ? » et déposa un dernier baiser, puis quitta la pièce.
Après un rapide détour par la cuisine pour vérifier que tout se passait pour le mieux, il rejoignit Eli dans le salon « Ce n’est pas ici que ça se passe » et enjamba la fenêtre, avant de tendre la main pour l’aider. Avant de grimper les marches, il se tourna en direction d’Eli « Je te préviens, tu vas sûrement trouver cela… ringard peut-être gnian-gnian, et ne pas aimer… J’en sais rien… Tu verras… ». Ses doigts entrelacés aux siens, il monta les marches, les unes après les autres, de l’escalier de secours pour arriver jusqu’au toit qui offrait une vue imprenable sur la capitale américaine. Ian avait disposé plusieurs épaisseurs de couvertures les unes sur les autres à même le sol, ainsi que quelques coussins. Le tout était illuminé par des guirlandes lumineuses qu’il avait éparpillé un peu partout, et quelques bougies à piles à même le béton. Une légère musique était diffusée en fond par le biais de son enceinte, pour tenter de dissimuler les bruits de la circulation plusieurs étages plus bas. Ian lâcha son emprise sur les doigts de la belle brune, et se retourna en sa direction « On n’a jamais eu de vrais premier rendez-vous… Alors… Enfin, je me suis dit que ça pouvait… C’était mon idée… ». Il bafouillait, trahissant sa soudaine timidité vis-à-vis de son initiative. Ça faisait bien longtemps qu’il n’était plus en couple. Les relations à deux étaient devenus un mystère. Alors il avait seulement laissé parler son cœur pour lui faire plaisir. Il se retourna brièvement sur le pique-nique qu’il avait organisé, puis reporta son attention sur Eli « Je ne sais pas vraiment si tu aimes ce genre de surprise… Du genre romantique et … Enfin voilà... ça contraste quelque peu avec le type qui t'a offert un bijou pour que tu y accroches ses couilles... ». Oui, le contraste était particulièrement frappant.
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Ven 29 Mar - 9:17
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Eli détourna la regard en se passant une main dans les cheveux. Exprimer ses émotions… à par la colère, elle était assez nulle pour extérioriser. Depuis la balle qu’elle avait tiré sur son père, quelque chose s’était brisée en elle. Jebdiath lui avait apprit à aimer, à accepter d’être aimée surtout. Que malgré ce qu’elle avait pu faire ou ce qu’elle était, elle avait droit à de la douceur, à de l’amour. Quand il était mort, Eli avait eut la sensation qu’une partie d’elle-même était morte avec lui. Depuis, les sourires étaient rares. Les rires d’autant plus. Mais aujourd’hui, comme il venait de le dire, Ian était là. Et petit à petit, il avait fait renaitre tout ça en elle. Eli avait encore du mal à l’accepter. Même si elle voulait essayer de vivre quelque chose avec lui. Même si elle savait qu’elle tenait à lui, plus que de raison. Aujourd’hui, il y avait beaucoup de chose qui s’entrechoquait en elle. « -je sais… » avait elle soufflé avec douceur. Elle ne voulait pas qu’il se sente rejeté. Ce n’était pas contre lui. C’était seulement son mode de fonctionnement. « -tu as raison, j’ai besoin de repos… ça ira mieux après. » ou comment botter en touche. Il semblait désemparé et cherchait une idée pour lui redonner le sourire. Idée qui le frappa tel un éclaire.
« -pourquoi je n’aimerais pas ? » elle avait beau chercher, elle ne voyait pas ce qui lui avait traversé l’esprit. Avant qu’il ne parte presque en courant, elle lui confia ses clés et surtout lui demanda d’être prudent. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que se soit. Pas aujourd’hui, elle n’était pas prête à ça. Lorsqu’elle se retrouva seule dans l’appartement, Eli décida d’écouter les conseils d’Ian et d’aller dormir. Elle plongea dans un sommeil lourd et profond. Réparateur également. Si bien qu’elle n’entendit pas Ian rentrer et que se fut dans un sursaut qu’elle ouvrit les yeux. « -ok… » tout allait bien. Elle pouvait se détendre… « -oui mais… » elle lui adressa un sourire timide. Elle aurait aimé l’aider. Prendre ce temps tout les deux. La prochaine fois… Eli bloqua sur son temps de sommeil. Trois heures… c’était plus qu’elle n’avait imaginé, même si là tout de suite, elle aurait bien dormi encore quelques heures de plus. « -j’ai… j’ai rien entendu… » c’était tellement rare qu’elle dorme ainsi.
Ian était là, à lui sourire. Alors elle mit de côté ses inquiétudes et ses idées sombres, pour lui demander ce qu’il avait préparé. Elle lui sourit. « -la spécialité du chef… » elle n’était même pas sur d’avoir déjà gouté à une aubergine. « -ok… » avant de lui rendre son baiser puis de se pincer les lèvres, comme si elle n’en avait pas eut assez. Elle enfila son jean, puis gagna la pièce principale. Ça sentait bon. Un regard autour d’elle avant qu’Ian ne précise que la surprise n’était pas ici. Un froncement de sourcils. Il commençait vraiment à l’intriguer. Et voilà qu’il enjambait de nouveau la fenêtre. Elle glissa sa main dans la sienne, et grimpa les escaliers avec lui. Il ne semblait pas certaine que sa surprise allait lui plaire.
Lorsqu’elle débarqua sur le toit, elle resta médusée devant ce qui s’étalait sous ses yeux. Un petit coin de paradis… fait avec pas grand-chose. Elle sourit en le voyant se justifier et bredouiller comme un ado. Un sourire un brun moqueur. Elle baissa les yeux sur son cou. « -celui-ci ? » elle le portait chaque jour depuis qu’il lui avait offert. Elle n’avait jamais d’une grande éloquence, et encore moins une adepte du romantisme. Elle ne savait jamais vraiment trop comment réagir. Alors elle avait fait trois pas en avant, levant les yeux sur les guirlandes qui donnaient à l’ensemble une atmosphère particulière et vraiment agréable. Puis elle se tourna vers Ian, en se disant qu’il devait attendre une réaction de sa part. Elle lui sourit, les yeux brillants de larmes. « -merci… » elle était vraiment touchée par les efforts qu’il avait déployé pour préparer tout ça, juste pour la faire sourire un peu. C’était réussi. « -c’est plutôt pas mal comme premier rendez-vous… » souffla Eli en souriant un peu plus encore, un léger rire nerveux accompagnant cette déclaration à la Eli alors qu’une larme coulait sur sa joue.
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Ven 29 Mar - 10:30
Ian Edwards
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La jeune femme fonctionnait de la même manière que lui lorsqu’il était préoccupé. Elle se renfermait sur elle-même, se murant dans un silence de plomb, en pensant qu’elle pouvait gérer la situation seule avec elle-même. Ian opérait de la même manière…. Jusqu’à aujourd’hui. Si Eli ne l’avait pas retenu, à sa manière, il serait rentré à son studio et n’en serait pas sortie avant le lendemain. Mais ils étaient parvenus à discuter, à mettre des mots sur ce qu’il éprouvait. Eli avait été présente pour lui, alors il souhaitait l’être à son tour pour elle. Excepté que la belle brune ne parvenait pas à baisser ses barrières aussi facilement que lui en la matière. Il l’acceptait. Elle avait le droit de vivre ses émotions comme elle l’entendait. Seulement, il voulait qu’elle garde à l’esprit qu’il était présent si besoin. Elle le savait, et cela le fit sourire avec douceur. C’était tout ce qu’il voulait entendre. « Je peux rentrer si tu veux rester un peu seule ». Il ne s’en offusquerait pas. Il avait eu envie aussi de s’isoler un peu plus tôt dans la journée. C’était leur manière de fonctionner, et ça ne changerait pas parce qu’ils étaient ensemble. Enfin, entretemps, Ian eut comme une illumination sur la manière dont il pourrait lui rendre le sourire. Enfin, à moins qu’elle n’apprécie pas la surprise, ce qui rendait perplexe cette dernière « Je… Je n’en sais rien… ». Peut-être parce qu’elle allait trouvé cela trop romantique, trop fleur bleue. Même si Eli avait connaissance de cet part-là de sa personnalité. Après lui avoir assuré qu’il serait prudent durant son absence, l’agent quitta l’appartement, se laissant porter par son enthousiasme débordant. En rentrant, il profita du sommeil réparateur de la belle brune pour s’afférer dans l’appartement, préparant également le dîner. Lorsque tout fut prêt, il se décida à extirper Eli des bras de Morphée. Cette dernière semblait déçue de ne pas avoir préparé le repas avec lui. Elle y tenait. Cela le fit sourire tendrement « Demain, on cuisinera tous les deux. Mais tu avais besoin de dormir aujourd’hui ». Et il ne voulait pas interrompre ce qui semblait être un sommeil profond, comme elle le lui confirma par la suite « C’est que tu t’es sentie en sécurité pour dormir sur tes deux oreilles ». Il n’y avait que lui dans l’appartement, et il ne risquait pas de lui faire de mal. Un « Humhum » quand elle évoqua la spécialité du chef. Il avait eu envie de préparer le dîner pour elle. Entre autre.
Un dernier baiser et il attendit patiemment qu’elle se prépare. Lorsque ce fut chose faite, il enjamba la fenêtre donnant sur l’escalier de secours et prit un instant pour la mettre en garde. Peut-être qu’elle n’allait pas aimer son idée. Elle resta silencieuse. Ce qui n’indiquait pas réellement à Ian son état d’esprit en cet instant. Il tenta d’y faire abstraction, et sa main dans la sienne, il grimpa les marches jusqu’au toit qu’il avait aménagé rien que pour elle. Pour qu’elle retrouve le sourire et qu’elle oublie les évènements de cette sombre journée. Néanmoins, peu sûr que la surprise soit à son goût, Ian se retrouver à bredouiller avec l’assurance d’un adolescent, ce qui eut l’effet de la faire sourire. L’homme qu’elle avait devant elle contrastait radicalement avec celui qu’elle côtoyait au quotidien, plus bourrue. Quand Eli désigna le collier en or qu’elle portait toujours autour du cou, la surprise pouvait se lire dans les yeux de l’agent en cet instant « Tu… Tu l’as gardé ? ». Il aurait pensé qu’elle le déposerait dans un tiroir et qu’elle l’oublierait jusqu’au jour où elle retomberait dessus par pur hasard, en cherchant tout autre chose. Il n’en était rien. Eli portait toujours ce cadeau qu’il lui avait fait. Il était touché de cette attention, qu’elle puisse le garder près d’elle ainsi… Dans le silence le plus complet, il la laissa découvrir le lieu jusqu’à ce qu’elle se retourne en sa direction. Ce sourire, ce regard qu’elle posait sur lui. Sa surprise avait eu l’effet escompté. Timidement, il glissa ses mains dans les poches de son jean tout en lui rendant son sourire, seule réponse à son merci.
« Je trouve aussi… » finit-il par murmurer tout en comblant lentement l’écart entre eux deux. Il lui sourit avec douceur, et posa sa main sur sa joue, essuyant la larme qui coulait sur sa peau « Tu mérites d’être heureuse de temps à autre Eli… » et déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser plein de sentiments et la serra dans ses bras. Il se recula à contrecœur, soufflant un « Je dois aller chercher le plat dans le four… Installe-toi. Je m’occupe de tout ». Il déposa un rapide baiser sur ses lèvres et redescendit dans la cuisine. Avec organisation et une habilité dont il ignorait tout, il parvint à ramener le tout sur le toit. Il redescendit uniquement pour récupérer la carafe d’eau. Pas d’alcool ce soir. Il n’en avait pas envie, et Eli n’avais besoin de le voir boire. La journée avait été suffisamment éprouvante pour la belle brune, pour qu’il commette un tel impair. Il servit alors deux verres, en tendit un à la belle brune « A nous » rétorqua-t-il en trinquant, et prit une gorgée avant de lui demander « Tu as faim ? ».
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Ven 29 Mar - 15:02
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« -non ! » ce petit mot avait été prononcé presque avec précipitation. Non, elle ne voulait pas qu’il parte. Pour le moment, elle avait la sensation qu’ils devaient rester ensemble. Que si jamais ils étaient séparé, l’un ou l’autre allait disparaitre. Ce qui était complètement con puisqu’elle était partie faire des courses à peine deux heures plus tôt… elle ne voulait pas qu’il parte. Même si elle savait qu’elle n’était pas d’excellente compagnie. Même si elle ne le dit pas à voix haute, elle apprécia vraiment qu’il cherche à un moyen de la faire se sentir mieux. Quelques heures de sommeil devraient faire le travail. Mais il avait une idée en tête et cela semblait le réjouir. Elle lui demanda pourtant d’être prudent, avant de le laisser quitter l’appartement à contre cœur.
Quelques heures plus tard, elle ouvrait les yeux sur Ian et sa douceur. Intérieurement elle était en alerte, parce qu’elle avait dormi. Réellement bien dormi. Trop bien peut-être. Et si ce n’était pas lui qui… Mais il trouva rapidement les mots pour stopper le mental d’Eli qui s’était déjà remis au galop. « -oui… oui ça doit surement être ça. » ou alors elle avait vraiment trop tiré sur la corde… Quoi qu’il en soit, elle finit par se lever, avant de sautiller pour rentrer dans son jean. Elle escalada les marches de l’escalier de secours, suivant Ian sans poser de questions, se demandant ce qui l’attendait. Elle n’en avait pas la moindre idée. Ian semblait douté de son idée. Fleure bleu ? Qu’est-ce qu’il avait fait ?
Eli resta stoïque en voyant l’installation sur le toit. La nuit tombait peu à peu, et les guirlandes rendait le lieu plus magie. « -bien sûr… » avait elle répondu au sujet du bijou qu’il lui avait passé autour du cou, quelques semaines plus tôt. Elle faisait en sorte que la chaine ne se voit pas. Mais elle l’avait garder précieusement. Eli avait ensuite fait quelques pas, ne sachant pas quoi dire. Elle n’allait pas lui sauter au cou, encore moins s’exclamer que c’était extraordinaire. Alors elle trouva cette petite phrase, rien de bien fou. C’était surtout son sourire et ses larmes qui témoignait ce l’importance du moment et de cette surprise à ses yeux. Elle ferma les yeux en sentant la main d’Ian sur sa joue, avant de souffler : « -je… je crois que je l’avais oublié… » Elle lui sourit et souffla un nouveau : « -merci… » avant de lui rendre son baiser avec tout autant de sentiment que lui. Comme si cela pouvait lui faire comprendre qu’elle appréciait vraiment ce qu’il venait de faire pour elle. « -ça serait dommage que les aubergines soient brûlées… » s’amusa gentiment Eli. « -tu es sûr ? » il y avait quand même les escaliers à gravir. Mais visiblement il voulait s’occuper d’elle. Alors elle décida de venir s’installer sur les couvertures. En tailleur, elle posa ses deux mains à l’arrière de son corps, levant le visage vers le ciel et les guirlande de lumière. Elle pensa à Jeb… elle lui sourit en regardant le ciel sombre… un peu comme si elle le remerciait. Depuis tout ce temps, il aurait sans doute voulu qu’elle soit de nouveau heureuse. Elle ferma les paupières, savourant la musique douce. Puis elle tourna la tête en voyant Ian revenir. Eli tendit les bras pour réceptionner quelques trucs, avant de lui sourire. « -à nous… » elle porta le verre à ses lèvres sans quitter Ian des yeux. « -je meurs de faim… » ils avaient seulement déjeuner rapidement ce matin… alors oui, surtout que le plat sentait très bon. Elle observa le plat : « -du coup tu fais comment ? » et releva les yeux et ajouta : « -à moins que ça ne soit une recette top secrète ! » c’était un héritage de sa grand-mère. Il avait sans doute son petit secret. « -elle te faisait ça quand tu étais gosses ? » c’était un plat particulier pour un petit garçon. « -je trouve ça beau qu’elle t’ai appris à cuisiner. Ça te fait des beaux souvenirs… » chose qu’elle n’avait pas avec sa propre mère. Qui elle-même n’en avait plus que de temps à autres.
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Ven 29 Mar - 15:39
Ian Edwards
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Elionor ne souhaitait pas qu’il parte, qu’il la laisse seule avec ses pensées. Un simple mot qui sortait du cœur. Non. Ian n’insista pas. D’une certaine manière, sa réponse le rassurait. Ce n’était pas sa présence à ses côtés qui influait sur son état d’esprit, mais bel et bien les derniers évènements. Il se confia alors pour mission de la faire sourire à nouveau, qu’elle savoure la vie telle qu’elle se présentait à elle, sans se soucier du lendemain. Il voulait créer de nouveau cette bulle hors du temps dans laquelle ils s’étaient réfugiés l’un et l’autre durant la nuit. Pour cela, il s’absenta pratiquement une heure de l’appartement, passa l’heure suivante à tout installer sur le toit, et la dernière à préparer le dîner pour tous les deux. Ian voulait qu’en la réveillant, la belle brune n’ait qu’à profiter du moment présent sans se soucier de rien. Ce qui n’était pas mission aisée en connaissant la jeune femme. Il en eut la preuve au moment de l’extirper des bras de Morphée. Elle culpabilisait presque d’avoir si bien dormi et de ne pas s’être soucié de la présence de son partenaire dans son appartement. En quelques mots, il tenta de désamorcer la théorie qui émergeait dans l’esprit de cette dernière, et sourit à sa réponse « Ne te soucie pas de ce qui aurait pu se passer. Concentre-toi sur ce qui s’est passé. Tu as pu te reposer en toute quiétude. C’est ça qui est important » et déposa ses lèvres sur les siennes avant de quitter la chambre, lui laissant le temps de se préparer, pour ensuite la conduire sur le toit de l’immeuble. Il ne restait plus qu’à espérer que le voisinage ne viendrait pas les déranger durant la soirée. Enfin, ce n’était pas la seule craindre qu’il éprouvait. Et si la jeune femme trouvait ça trop fleur bleue ? trop romantique ? Et que O’Brien lui manquait ? Mais il éprouva une première vague de soulagement en constatant qu’il n’était peut-être pas le seul à être quelque peu romantique au quotidien. Le collier qu’elle portait autour du cou en témoignait. C’était un présent qu’il lui avait fait quelques jours auparavant. Elle l’avait gardé. Il sourit, réellement touché par cette attention. « Il te va toujours aussi bien… » souffla-t-il d’une voix peu assurée.
L’agent infiltré laissa la belle brune s’imprégnait du lieu qu’il avait décoré pour elle, pour lui rendre son sourire, et sa réaction valait bien plus que des mots. Son regard, ses larmes. Ça signifiait tellement plus pour lui. Ils n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre. Ian combla l’espace entre eux deux, caressant sa joue de sa main, prenant le temps de lui rappeler qu’elle avait le droit d’être heureuse, elle aussi. Il sourit à ses mots « Je suis là pour te le rappeler » et l’embrassa pour seule réponse à son remerciement. Un baiser emplit de sentiments pour lui rappeler qu’elle comptait pour lui. Il se détacha à contrecœur, le plat continuait de cuire dans le four et sourit aux mots de cette dernière « Un peu, oui ». Mais quant à Eli, il voulait qu’elle se détende. « Certain » répliqua-t-il pour confirmer ses propres dires et s’occupa de faire l’aller-retour, déposant le tout au sol, avant de prendre place sur les couvertures, trinquant à eux deux. « J’espérais que tu dirais ça » et fixa le plat un instant, avant de servir avec les moyens du bord « Je crois que j’ai le droit de partager les recettes secrètes avec les jolies filles… Donc… Euh… Je coupe les aubergines que je fais revenir, puis entretemps, je mets des oignons, de l’ail et de l’origan dans la poêle, j’y ajoute les tomates pelées hachées grossièrement. Ensuite j’ajoute le tout dans un plat et je recouvre de parmesan ». Il jeta un coup d’œil à la jeune femme à qui il tendit l’assiette « Je synthétise ». La recette était un peu plus longue « Je te montrerais si tu le souhaites ». Il prit une bouchée avant de faire un signe négatif de la tête « Elle a commencé à m’en faire manger vers mes dix ans ». Il avala sa bouchée et acquiesça, souriant avec nostalgie à ces souvenirs « Oui… Elle adorait cuisiner. Tout et n’importe quoi. Elle apportait parfois des plats aux voisins pour un anniversaire ou pour leur souhaiter la bienvenue. J’étais un peu son fils de substitution, alors elle a voulu m'apprendre. Je crois qu'elle voulait que je devienne chef… ». Ça avait été dur pour elle de récupérer son petit-fils après avoir perdu son unique enfant. Il reprit une bouchée et ajouta « Tu aimes ? ». Ian prit un instant à l’observer avant de reprendre une bouchée « Tu as appris à faire de la moto quand tu étais adolescente ? ». Il aurait pu évoquer d’autres sujets, mais il voulait se concentrer sur les bons aspects de leurs existences, et pas les sombres. Elle avait besoin de sourire à nouveau.
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Ven 29 Mar - 16:24
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Eli avait adoré la manière qu’avait employé Ian pour lui offrir ce bijou. Malgré la fin de soirée plus que merdique, ce moment là avait été parfait. Alors oui, elle avait gardé le présent, même si elle faisait en sorte qu’il ne soit pas visible. Eli n’avait pas les mots pour remercier Ian. Il s’était donné du mal pour réaliser cette surprise de dernières minutes. Elle espérait ne pas le décevoir en ne sautant pas de joie ou dans ses bras. Elle n’avait jamais été une grande démonstratrice de joie. C’était rare. Il avait déjà eut la chance de l’entendre rire plus d’une fois durant la nuit. C’était beaucoup plus que durant les treize années qui venaient de passer. « -heureusement que tu es là alors… » parce que ça faisait du bien d’être avec quelqu’un, de se sentir comprise pour une fois.
Elle le laissa s’occuper de tout, comme il le lui avait demandé, prenant simplement place sur les couvertures. C’était presque amusant le nombre de fois où elle avait pensé à Jeb aujourd’hui. Avoir rencontre Ian, se sentir si proche et si bien de lui… c’était un peu comme si elle avait peur d’oublier son mari… et pourtant, elle avait le droit d’avancer, de refaire sa vie. Cela faisait tant d’années qu’elle vivait dans la souffrance de sa perte, avec son fantôme. Là tout de suite, elle se sentait bien, heureuse de partager ce moment avec Ian. Elle avait envie de simplement profiter du moment. Ça ne durerait pas… alors elle devait saisir tout ça. Bien sur qu’elle avait faim. L’odeur donnait envie. « -j’ai de la chance alors… » s’amusa Eli avant d’écouter la recette. « -ça semble pas bien compliqué… » avant que son sourire ne s’agrandisse alors qu’il précisait avoir fait un synthèse, comme si c’était bien plus complexe qu’il n’y paraissait. « -je vais déjà te dire si j’aime. » inutile d’en refaire si elle n’aimait pas ! Tout en écoutant Ian parler de sa grand-mère, Eli porta sa fourchette à ses lèvres, afin de déguster ce plat. Elle prit le temps de macher, trouvant ça plutôt bon. « -c’est très bon. » commenta Eli avant de reprendre une bouchée. Elle aimait le sourire et l’étincelle de douceur dans les yeux d’Ian. « -ah oui ? Tu es doué à ce point-là en cuisine ? » la pauvre vieille femme avait dû être déçu de voir partir son petit-fils pour l’armée… « -elle t’a bien enseignée, c’est vraiment bon. Même si je dois t’avoué que j’avais quelques réticence… c’est la première fois que je mange des aubergines… » elle lui sourit, avant de reprendre une bouchée.
Eli retira sa fourchette avec lenteur de ses lèvres. « -non. » elle prit son verre d’eau en laissant son assiette en équilibre instable sur ses genoux. « -non ado j’étais à vélo. » elle n’avait pas du tout les moyens pour s’offrir une moto. « -c’est Jebediath qui a tenu à m’apprendre. » elle sourit avec douceur. « -il aimait les sports extrêmes. ça lui permettait de se vider la tête et d’oublier son boulot. Il a toujours adoré la moto. Disons qu’il a cherché à trouver un moyen un peu plus safe pour moi, d’avoir ma dose d’adrénaline. » elle avala une nouvelle bouchée et reprit : « -j’ai très vite adoré. C’était complètement différent de conduire. Même si j’aimais en faire accroché derrière lui. C’était différent. La vitesse, la capacité à partir loin de tout en peu de temps… Elle se pinça les lèves après avoir avalé et enchaina : « - et toi ? » parce qu’il les aimait aussi les motos.
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Manhattan Redlish
Ven 29 Mar - 16:45
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Parce que cette journée aurait dû se dérouler tout autrement, qu’ils auraient dû rester quelques heures de plus sur ce petit nuage de bien-être, Ian fit le choix de rendre cette soirée spéciale pour la belle brune. Avec quelques couvertures, des coussins et des guirlandes lumineuses, l’agent avait donné à ce toit une aura plus romantique. C’était tout ce dont ils avaient besoin pour profiter des prochaines heures avec quiétude, loin de l’agent Brennan et de la mort brutale de Jiminy. Ils venaient tout juste de se trouver, et ils devaient d’ores et déjà penser à toutes ces vies qu’ils devaient sauver… Non. Ils avaient aussi le droit à leur instant de bonheur rien que tous les deux. Ne serait-ce que quelques heures. Ce que semblait avoir oublié Eli avec les années, au fil des évènements dramatiques qui avaient surgi au cours de sa vie. Il se devait de le lui rappeler avec toute la douceur du monde. « C’est ma mission pour toi » souffla-t-il. C’était celle qu’il s’était confiée un peu plus tôt dans la journée. Ils ignoraient si leur histoire allait se pérenniser dans l’avenir, mais pour le moment, ils étaient ensemble, et ils devaient profiter de chaque instant qui leur était offert. Parce que s’il l’un deux venait à périr le jour J, il ne voulait pas que celui qui allait survivre à cette opération regrette de ne pas avoir su profiter de ces petits instants rien que tous les deux, hors du temps. Donc ce soir, Ian s’occupait de la belle brune qu’il laissa prendre place parmi les coussins pendant qu’il ramenait le dîner. Une recette qui lui rappelait des souvenirs d’enfance. Il avait sourit à Eli. Oui, elle avait le droit de connaître la recette de cuisine. Il ne faisait nul doute que feu sa grand-mère ne lui en voudrait pas le moins du monde de la partager avec Eli. « Que tu crois ! » répliqua-t-il avec amusement, tout en précisant qu’il lui donnait la recette dans les grandes lignes. En réalité, ce n’était pas une recette particulièrement complexe. Elle avait raison. Il la laissa déguster tout en l’observant et sourit à son compliment. Elle aimait le plat. « Merci » répondit-il, satisfait d’être parvenu à reproduire la recette. C’était avec une certaine nostalgie qu’il évoqua sa grand-mère, et se mit à rire à la question de la belle brune « Pas le moins du monde. Je me débrouille. Mais c’était son rêve d’ouvrir un restaurant, alors elle espérait parvenir à me communiquer cette vocation », il haussa les épaules « Je cuisine seulement pour moi, de temps à autre ». Ce qui était déjà bien. Il la fixa un instant, se mordant la lèvre inférieure, et finit par répliquer « La deuxième fois avec moi… » et baissa ses yeux sur son entre-jambes pour lui faire comprendre son sous-entendu, avant de rire et de reprendre une bouchée.
Parce que Ian ne souhaitait pas obscurcir la soirée avec des questions sur sa mère, ou sur l’Agence, il décida d’orienter la conversation sur ce qu’elle aimait. La moto. Une passion commune. Il acquiesça, tout en continuant de manger, écoutant Eli se confier à lui sur la manière dont elle avait appris à faire et à aimer à faire de la moto. Son ex-mari. Jebédiah. C’était un souvenir auquel elle tenait, constata-t-il à son sourire, et cette lueur dans son regard. Il sourit avec elle, appréciant qu’elle se confie à lui sur son défunt époux « Il faisait quel métier ? » demanda-t-il avant d’ajouter aussitôt « Tu as le droit de ne pas vouloir me répondre et … de … vouloir garder ça pour toi… ». C’était légitime. « Et tu es tombée amoureuse de la moto et de l’homme » répliqua-t-il avant de reprendre une bouchée. Il avala et ajouta « Mon père faisait de la moto. Je crois que j’ai voulu avoir un point en commun avec lui. J’ai travaillé tous mes étés au lycée pour m’acheter ma première bécane. Lucy détestait cet engin, alors j’ai arrêté un temps ». Il l’inquiétait bien suffisamment en allant se battre au front « Tu as rencontré ton mari de quelle manière ? » et baissa les yeux sur son assiette « Si le sujet est trop douloureux, on peut parler d’autre chose » et releva ses yeux sur elle en lui adressant un tendre sourire. Il voulait seulement apprendre à la connaître davantage, et ça passait également par cet homme qu’elle avait tant aimé.
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Charly
Ven 29 Mar - 20:46
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Avoir quelqu’un de proche pour prendre soin d’elle… c’était quelque chose dont Eli n’avait plus du tout l’habitude. Depuis la mort de son mari, elle évoluait en solitaire, ne comptait que sur elle-même pour gérer ses problèmes. A sa façon… soit comme elle l’avait signifié à Ian quelques heures plus tôt, en poussant tout ça sous le tapis ou en adoptant la technique de l’autruche. Avancer coute que coute. Elle s’était fait à l’idée qu’elle avait eut ses années de bonheur avec Jeb, et que c’était terminée pour elle. Seul le boulot comptait. Seulement ce soir, Ian lui prouvait à nouveau que c’était agréable d’avoir quelqu’un sur qui compter, avec qui parler voir même rire. Une petite voix dans sa tête lui disait de ne pas trop s’habituer. Que ça ne durerait pas. Mais ce soir, elle pouvait s’autoriser une nouvelle fois, à accepter tout ça. A seulement profiter du moment. Ian avait fait des efforts pour lui préparer cette soirée, et elle tenait à lui montrer que ça comptait pour elle.
« -je trouve ça beau… cela vous a sans doute rapproché. Et tu as de bons souvenirs. » c’était important. Avec les postes qu’ils occupaient, les souvenirs, c’était ce qui tenaient chaud la nuit, ou aidait à tenir bon. Avec sa réflexion ou plutôt son sous-entendu, il parvint à faire rire la jeune femme. « -rien à voir niveau texture ! » s’amusa Eli en retour. Elle mangea avec appétit tout en répondant à la question d’Ian. La moto, c’était un souvenir agréable. Ça restait une sorte de passion. Quelque chose dont elle se servait pour s’évader. « -non, c’est bon… t’inquiète pas. » même si elle n’était toujours pas totalement guérir de la perte de son mari, le temps avait passé et ce n’était plus si douloureux. Elle aimait se souvenirs de lui de façon positive. Cela chassait les dernières images horribles qu’elle avait de lui… « -il était avocat. » un hochement de tête. « -de l’homme en premier. De la moto après. Même si il a ramé comme un fou pour obtenir un oui pour un premier rendez-vous. » à l’époque, elle était encore bien plus farouche qu’aujourd’hui. Jeb l’avait adoucit.
Eli retourna la question de la moto, parce qu’ils avaient ce point commun avec Ian. Il avait travaillé sur la moto ramené par Jiminy. Il aimait ça, elle le savait. « -tu voulais lui ressembler ? » une légère grimace pour l’ex-femme. « -on ne devrait pas privé l’autre de ce qu’il aime faire… » enfin c’était sa façon de penser. Mais cela faisait bien longtemps qu’elle n’était plus dans le game. « -non ça va… t’en fait pas. » cela faisait partie de son passé. Il y avait des choses sensibles et douloureuses bien sûr. Mais il y avait aussi tant de beaux souvenirs. « -on s’est rencontré à la salle de sport. Tapis de courses voisins. » elle termina son assiette et la déposa à côté d’elle. « -j’étais concentrée sur mon effort, musique dans les oreilles. Je ne l’avais même pas remarqué au départ. Et puis j’ai été absente durant un bon mois. Quand je suis revenue, il a osé m’abordé, en me disant qu’il s’était inquiété de ne plus me voir. Et également soulagé de me revoir et de pouvoir m’adresser la parole. Que s’il n’avait jamais recroisé mon chemin, ça aurait été un terrible regret que d’être resté muet à courir à côté de moi. » elle avala une gorgée d’eau. « -petit à petit on a commencé à repousser nos limites à la courses. Doucement le courant s’était mis à passer. J’ai accepté d’aller boire un verre avec lui quatre mois plus tard. » oui, le pauvre il avait vraiment ramé…
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Manhattan Redlish
Ven 29 Mar - 21:28
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Durant cette soirée, Ian voulait qu’ils oublient leurs agences d’appartenance, la cellule et même le décès de Jiminy. La réalité les rattrapait bien suffisamment tôt, pour se priver de quelques heures de quiétude, l’un avec l’autre. Ils savaient l’un comme l’autre que la vie était fragile, et qu’à tout moment, elle pouvait se briser. Au fil des années, ils avaient perdu les gens auxquels ils tenaient, et l’histoire pouvait se répéter à tout moment avec eux deux. Donc Ian voulait que la belle brune oublie son conflit avec la CIA et les doutes que cela avait engendrés chez elle. Au moins l’espace de quelques heures. Et qu’elle puisse se rappeler que eux aussi, ils avaient le droit d’être heureux. Pour Ian, cela se résumait à des moments simples comme celui-ci. Quelques couvertures posées sur le sol, quelques coussins sur lesquels prendre appui, des lumières pour éclairer le toit à la nuit tombée et un plat qu’il avait préparé avec soin. Tout simplement. En échange, il voulait seulement qu’Eli profite de la soirée en sa compagnie. C’était également un moment d’échange au cours duquel, ils pouvaient apprendre à ses connaître davantage. Ainsi, Ian se confia sur cette grand-mère qui lui avait donné des cours de cuisine régulièrement pour qu’il puisse, comme ce soir, préparer le dîner. C’étaient des souvenirs qu’il chérissait tout particulièrement, et qui étiraient ses lèvres dans un tendre sourire en y repensant « C’était ma seule famille… Je pense qu’elle a fait de son mieux, malgré l’écart de nos deux générations, pour que je puisse avoir une enfance … un tant soit peu normale » et releva son regard sur la jeune femme qui était le plus à même de le comprendre. « Je pense qu’elle a réussi ». C’était la conclusion qu’il arrivait maintenant. Il chérissait les années qu’il avait passé aux côtés de sa grand-mère, qui avait tout mis en œuvre pour protéger le garçon malmené par la vie qu’il était. Et même si les cours de cuisine n’avait pas fait de lui un grand chef de restaurant étoilé, il avait pu préparer le repas pour la belle brune, et c’était tout aussi important à ses yeux. Même si l’agent ne put s’empêcher d’user de l’humour quand elle évoqua l’aubergine qu’elle dégustait pour la première fois. Ce fut ainsi qu’il parvint à la faire rire aux éclats, et qu’il l’imita presque aussitôt « Oui. Il y en a une qui reste plus en bouche que l’autre » et finit par cacher son visage de ses mains « Fais-moi taire, je t’en prie ! » tout en continuant de rire de son propre humour.
En l’interrogeant sur son intérêt pour la moto, Ian n’avait pas envisagé un instant que c’était lié à son défunt mari. Un sujet dès plus sensible en sachant qu’il était mort brutalement, afin de se venger de l’agent de la CIA. Ian tenta de se montrer prévenant envers la belle brune qui était quelque peu éprouvée par les dernières révélations de la journée. Eli le rassura. Elle allait bien. Il lui adressa un sourire pour seule réponse, et la laissa poursuivre. C’était Jebédiah qui l’avait initié à la moto pour combler son goût pour l’adrénaline. « Avocat… » murmura-t-il plus pour lui-même que pour Eli. Sans vraiment de raison apparente, Ian imaginait un avocat qui défendait la veuve et l’orphelin. C’était ce qui correspondait le plus à la jeune femme. À sa volonté de protéger les innocents. « J’ai eu de la chance alors. Je n’ai attendu que deux mois » répliqua-t-il en observant le toit. C’était leur premier rendez-vous. Il reporta son attention sur la jeune femme lorsqu’elle lui retourna la question. Il n’avait pas attendu de rencontrer sa moitié pour s’initier à l’engin à deux roues. C’était en découvrant qui était véritablement ses parents, au cours des récits de sa grand-mère, que Ian avait souhaité s’initier à la moto. Le regard sur son assiette, il hocha timidement de la tête, avant de relever son regard sur elle « C’était… une manière comme une autre de l’avoir près de moi… ». Parce qu’il n’avait pas énormément de souvenirs de ses parents. Mais Lucy ne voulait pas qu’il conduise la moto lorsqu’il était à la maison. Il avait donc abandonné la sienne quelques années durant. « Elle ne voulait pas me perdre dans un accident… J’ai accepté. Je prenais suffisamment de risques au front ».
Même si ce n’était pas l’objet de cette soirée, Ian voulait en savoir davantage sur l’homme qu’elle avait épousé quelques années auparavant. Enfin, seulement si elle se sentait prête à se confier à ce sujet. Il lui adressa un tendre sourire « Je… Je ne veux pas… Te faire mal en … parlant de lui. Enfin tu comprends… ». Ce n’était pas le but recherché de cette soirée. Bien au contraire. Il prit une gorgée d’eau avant de terminer son assiette. Il haussa les sourcils, ne s’attendant pas à ce qu’elle le rencontre dans une salle de sport. Rencontre pour le moins atypique. Tout en continuant de l’écouter, Ian déposa son assiette sur le sol bétonné et se concentra entièrement sur le récit de la jeune femme. Il s’était inquiété pour elle. De ne pas la voir. La démarche de l’avocat était pour le moins romantique. Ce regret qu’il aurait eu de ne pas lui parler… Il émit un petit rire « Quatre mois ?! Il a fait plus de surplace avec toi que sur le tapis de course ». Elle l’avait fait courir un long moment avant d’accepter ce verre « Tu as pris ce verre et ensuite, tu t’es rendu compte que c’était lui. L’homme de ta vie ? Ou tu l’as encore malmené quelques temps avant d’accepter le premier dîner ? ». Ian ne voulait pas que cette conversation soit lourde. Elle avait aimé cet homme, elle l’avait épousé. Elle lui avait promis de l’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare… Ce qu’elle avait fait. Il voulait seulement découvrir la femme qu’elle était avant ce décès, et il avait la sensation que Jebédiah avait eu une importance considérable dans son existence.