Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Death upon us [ Ft. Pyramid Rouge]

Lobscure
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Lobscure
Mer 13 Mar - 2:25

Sereya (Sya)
Elle a 4 ans et est sans distinction d'âge. De par sa nature hybride et sa candeur, sa présence  fascine. Appelé parfois « L’enfant du Miroitement », elle possède la capacité de moduler son ADN au gré de sa volonté. Sinon, elle n’a jamais été en dehors des laboratoires et le vit avec une grande curiosité.



Chanson thème - Sya


Sya, pleine de patience, ne bouge pas d’un cil sur sa chaise. D’un calme assez surprenant, malgré les vas et viens inquiétant des infirmiers, elle ne bronche pas. Elle a faim, Sya. Alors, lorsque qu’une petite ombre noire furtive passe sous ses yeux dans le couloir juste en face, elle n’hésite pas à se lever piqué de curiosité et guidé par les signaux que lui envoie son estomac. Mais sitôt qu’elle atteint le corridor, la petite boule de viande, désormais hors de portée, disparait aussitôt dans un conduit. La drôle de gamine n’a pas le temps de se mettre à sa poursuite, qu’une voix d’homme derrière elle l’interpelle. Tranquillement, Sya se retourne, pour regarder de ses deux grandes prunelles le bonhomme qui semble aussi mal en point que sa Lenka. Il lui fait signe de s’asseoir près de lui, et sans aucune méfiance pour lui, elle s’exécute sans le lâcher des yeux. Sya observa attentivement le militaire, son regard curieux, scrutant chaque détail de son apparence fatiguée. Elle remarqua les cernes sous ses yeux, les plis profonds sur son front et les marques d'épuisement sur son visage.

Elle regarde savamment son bras un instant, avant de relever son regard sur lui.
— Le sang ne doit pas s’échapper de l’organisme. » lui annonce-t-elle tout simplement d’une façon un peu désintéressée, mais d'une voix pleine de bonhomie. « Tu pourrais mourir. »
Elle accepte le linge qu’il lui tend, l’observe un instant avant qu’il ne lui indique finalement son utilisation. Elle aussi a du sang ? Elle ne l’avait pas remarqué, Sya. Après tout, elle est différente des autres comme le disait la gentille Dr Strauss, son corps dissimule des mystères qu'elle-même ne parvient pas à élucider. Mais maintenant, l'idée de sa propre fragilité commence à s'immiscer dans son esprit. Elle se frotte les joues frénétiquement avec le tissu, sans réellement savoir si cela est effectif.

Une fois qu'elle a fini de se nettoyer le visage, elle lève les yeux vers le militaire, son regard empreint d'une pointe de perplexité. « Tu es gentil, n’est-ce pas ? », murmure-t-elle, sa voix douce mais empreinte de retenu. C'est qu'elle ne parvient pas à savoir s'il est une menace comme cette femme aux cheveux épais et bouclés plus tôt à la base. Elle ne sait pas comment interprêter correctement ses émotions au militaire, mais elle espère que ses mots transmettront au moins une partie de ce qu'elle ressent à cet instant. Il lui fait un peu penser au Dr Strauss, à Nawal et à Lindsay… Des gentils sommes toutes comme lui disait Lenka. Elle a de la difficulté Sya, avec cette drôle de perception binaire du monde. Méchant et gentil lui sont des concepts qui lui échappe tout à fait de sa compréhension.

Des pas lourds résonnent dans le couloir. Elle se retourne lentement pour voir plusieurs soldats s’approcher d’eux, leurs expressions graves, ils semblent tendus en la voyant. Ils s’arrêtent à leur hauteur, leurs regards durs et méfiants se posant sur elle. Sya les observe en retour avec curiosité, son visage exprimant une perplexité innocente. Elle ne comprend pas pourquoi ils sont là, pourquoi ils la regardent ainsi eux aussi. Elle n'a rien fait de mal, elle n'a fait que suivre les conseils du militaire et tenter de se nettoyer le visage du mieux qu’elle le peut. L'un des soldats s'approche d'elle, et la saisie sans ménagement par le bras la faisant se redresser de force. Ne ressentant pas de menace immédiate, Sya se laisse faire. Elle se demande ce qu'ils veulent d'elle, pourquoi ils la prennent ainsi en charge. Mais elle n'oppose aucune résistance. Soudain, la jeune fille semble agitée. À travers les bras qui la maintiennent, l’un des siens se fraie un chemin jusqu’au gentil militaire à qui elle retourne le linge qu’il lui a donné. « Merci. » se rappelle-t-elle de dire. Les bonnes manières, c’est important qu’elle se souvient.

Ils l'escortent à travers les couloirs. Sya garde le silence tout au long du trajet, cela jusqu’à ce qu’elle croise Nawal qui lui lance un regard inquiet. Heureuse de le voir, elle s’exclame, un sourire béant aux lèvres.
— Nawal !
Le jeune homme à la peau mate change de direction pour les suivre, cherchant à agripper l’attention des soldats qui ne semblent pas vouloir s’arrêter.
— Où l’amenez-vous ? S’il vous plaît ! Ne lui faites pas de mal ! » il tourne un regard vers Sya, encerclé par son escorte. « Sya, reste bien calme, d’accord ? S’il vous plaît, arrêtez, elle ne vous fera aucun mal… »
Essayant de s’interposer peut-être un peu trop, l’un d'eux perd patience et pousse Nawal brutalement pour le calmer, lui lançant un regard dur qui transmet bien plus de menaces que de mots pourraient le faire. Le jeune scientifique insiste, refusant de quitter la jeune fille sans savoir qu’elle sera en sécurité. Sa vie est plus précieuse qu’ils ne peuvent l’imaginer. «  Écoutez-moi à la fin !! Vous n’avez pas idée - »
Finalement, Nawal trébuche en arrière sous le choc d'un coup de poing qui est parti sans crier garde, mais il se redresse rapidement, son regard toujours fixé sur Sya, à qui il fait signe de rester calme la voyant s’être tendu sous ce geste. Il lui lance un dernier regard empli de préoccupation et d'encouragement avant de s’arrêter dans le corridor, impuissant. Les soldats reprennent leur chemin, entraînant Sya avec eux malgré ses protestations silencieuses. Nawal les suit du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent au coin du couloir, son cœur serré d'angoisse pour le sort de la jeune fille, sachant très bien que son apparence pourrait poser bien des problèmes pour la suite des choses. Après tout, ils avaient caché son existence à l’armée… Ce n’était pas rien.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

KoalaVolant
Death upon us [ Ft. Pyramid Rouge] - Page 3 0us6
Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Dim 17 Mar - 15:56

Marnie
Mckinnon

J'ai 30 ans et je vis à Portland,
aux U.S.A. Dans la vie, je suis en reconversion pour devenir infirmière militaire et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.
Un petit sourire gêné pava ses lèvres quand Jess tout aussi gêné demandait pourquoi elle n’était pas parmi ceux qui s’occupait des opérations grave. En répondant, son cœur se pinçait d’amertume envers son propre physique.
-Eh bha tu sais… Qui ferait confiance à Marilyn Monroe pour une opération à corps ouvert ? Un rire nerveux avant de reprendre. -Et puis il fallait quelqu’un pour recoudre les plaies qui n’engage pas le processus vital.

La voyant accepter de jouer le jeu, Marnie se détendit un peu plus. La laissant s’installer elle tira vers elle un chariot en métal qu’elle désinfecta minutieusement avant de préparer le matériel dont elle aurait besoin. Plaçant le chariot près de Jessica qui semblait suivre ses mouvements dans la pièce du regard, elle plaça un tabouret à bonne distance et de quoi calé le bras de la blessée. Une fois cela fait elle alla se laver soigneusement les mains. La tension rend la pièce plutôt oppressante d’une certaine façon et enfin Jess brise le silence. Tournée vers l’évier Marnie l’écoute attentivement et se retourne brusquement. Elle regarde Jess et sent tout son estomac la serrer et remonter le long de son œsophage.
Le visage crispé elle s’approche doucement, les sourcils courbés et s’assoit sur le tabouret en face de la plaie de Jess. L’observant elle commence son soin en la nettoyant délicatement et avec précisons. Un petit silence règne. Cela l’angoisse dans son incapacité à ouvrir la bouche, lui rappelle qu’elle doit parler. Que c’est son tour de parler. En jetant les compresses souillée de sang, elle relève ses yeux dans les siens. L’air sincère.

-J’aurais bien aimé que tu le soit pas. Son ton est tremblant.
-Bourrée je veux dire…

A nouveau, la blonde baisse le regard. Ce qu’elle a dit n’a rien de clair et elle le sait. Mais pour l’instant elle ne peut rien dire d’autre si elle veut pouvoir garder l’espace mental suffisant qui lui permettrait de réaliser son soin. Soin qu’elle ne veut surtout pas rater… Délicatement et avec la finesse d’une maîtrise certaine Marnie passe l’aiguille courbé sous la peau de la jeune femme. Le silence est entre pesant et sensuel. L’infirmière à la l’air concentrée mais a bien y regarder son menton tremblait comme si elle se retenait de dire une chose.

Tendue, la blonde ne veut pas dire ce qu’elle ressent avant d’avoir fait son travail car ce qu’elle dirait pourrait influencer l’état de la plaie. Elle avait besoin de se prouver -après cette journée horrible- qu’elle était capable de faire son travail très bien malgré de fortes émotions. Dans le silence, elle avait l’impression d’entendre son cœur battre hors de son corps tellement il battait vite. Tentant de respirer plus lentement pour calmer les réclamations tumultueuses de son esprit, elle continue le soin avec délicatesse. Une fois terminé, elle coupe le fil qui jusqu’à maintenant les reliait. Un regard dans ceux de Jess elle s’apprête à parler. Puis baisse les yeux pour prendre de quoi couvrir la plaie. La couvrant avec autant de délicatesse que précédemment, elle se dépêche cependant. Puis encore une fois elle la fixe la bouche ouverte sans qu’un mot ne sorte pendant un temps.

-Il faudra changer le pansement tous les deux jours. On retirera les fils dans 2 semaines.

Debout face à elle, ses lèvres l’appelle.
-Ne fais rien de trop brusque.
Immédiatement, elle se retourne pour ranger et nettoyer son chariot. Un silence pèse encore comme une défaite cuisante. Puis, Marnie ne peux plus se retenir.
-Les garçons qui sentent la sueur… ça, ça faisait partie de mon plan. Pas les filles qui sentent le miel.
Se tournant à nouveau vers Jessica elle s’approche doucement, des bandes encore sous blister dans les mains.
-Mais je crois qu’en fait le miel ça pourrait me plaire.
S’approchant toujours tout doucement d’elle, les yeux dans les siens, elle sa le souffle court.
-Le truc… C’est que… Je pense que tu mérite mieux qu’une fille qui n’y connais rien au miel.
A quelques centimètres devant elle plus petite de quelques centimètres, elle avait envie de dévorer ses lèvres.
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Dim 17 Mar - 16:34

Elias "Blitz"
Kötz

J'ai 42 ans et je vis à Portland Oregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications.

(♪) Chanson thème - Elias
crédit : 夫鬼 sur artstation
— Le sang ne doit pas s’échapper de l’organisme. » lui annonce-t-elle tout simplement d’une façon un peu désintéressée, mais d'une voix pleine de bonhomie. « Tu pourrais mourir. »
Ces mots lui arrache un petit sourire tandis qu’il jette un œil à son pansement de fortune sous lequel une tâche bordeaux s’agrandit discrètement. Le regard interrogatif elle lui pose une colle. Serait-ce à cela que ressemble les humains qui reste trop longtemps dans le miroitement ? Non. C’était impossible. Curieux, Elias restait malgré tout sur ses gardes. Toujours. Mais, elle n’avait rien d’agressif pour le moment. La candeur de son visage lui rappelait celui de sa progéniture, ce qui lui déplu. Penser à elle c’était comme déverser du magma sur son cœur. La regardant écailler le sang sécher qui lui reste sur le visage lui fait réellement prendre conscience de sa pâleur extrême… Dans l’obscurité relative du couleur peu lumineux, elle brillerait presque. Sa nouvelle question le fait sourire.

- Non. Mais je ne suis pas ton ennemi.

Lui répond t-il sans mensonge ni détour. Puis, un bruit familier arrache son regard et en tournant la tête le canadien bulgare remarque la milice du Général de la base. C’était un homme strict qui avait engagé cet équipe pour gérer des complications souvent politique. Les voir ici ne surpris pas vraiment Blitz mais a vrai dire, cela le contraria un peu quand même. Il était vrai que cette gamine devait être mise en quarantaine le temps que les scientifiques puisse s’expliquer sur ce qu’elle est en réalité. Mais elle n’avait rien a voir avec les mutants. Son comportement était trop docile pour être comparé à celui des mutants agressif dont le cerveau avait été envahi par un champignon modifié par le miroitement.
Fidèle à son métier il ne sourcilla pas quand ils emmenèrent la gamine, a vrai dire dans un premier temps cela le rassura de voir que malgré le comportement rude des soldats elle était restée calme. Le regard froncé et concentré sur le scène il vit avec un certain dérangement la séparation entre le scientifique et l’hybride. Mais les voyant pousser brusquement le scientifique Blitz se leva d’un bond pour rejoindre l’altercation.
- Doucement les gars !
Hurla Elias. Cela brisa l’altercation et le soldat agressif se ravisa.
- Il est pas armé. Vous n’êtes pas obligé d’être violents.

Leur dit-il dans un silence pesant, l’équipe de soldats regarde Kötz avec mépris qui de son coté leur rend très bien. Après un duel de regard intense ses yeux se pose a nouveau sur la gamine un peu apeuré. Cela l’ébranle. Il tourne le regard et aide a se relever le pauvre homme, lui donnant de quoi essuyer son nez dont un filet de sang coule vers sa bouche.

- Vous pouvez pas rester comme ça. Venez attendre avec moi, un infirmier va regarder ça…

Allant a nouveau s’asseoir sur les chaises le scientifique à l’air mal a l’aise mais Elias n’en a que faire. Nora et l’équipe médicale en ont encore pour quelques temps à s’occuper de la blessée la plus grave et Elias compte bien se faire soigner par sa femme et personne d’autre.

- C’est qui cette fille ? Pourquoi elle ressemble à un mutant ?

Ose t-il demander en parlant évidemment de la jeune fille pâle. Son regard dur planté dans la vision craintive de son interlocuteur, le militaire compte bien avoir quelques éléments de réponses. D’ordinaire il n’en aurait rien eu a faire… Mais là. L’interaction qu’il avait eu avec elle avait piqué sa curiosité….

Pyramid Rouge
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Dim 17 Mar - 17:15

Nora
Kötz -Moreau

J'ai 39 ans et je vis à Portland, Oregon,U.S.A . Dans la vie, je suis infirmière militraire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée à Elias Kötz et je le vis plutôt avec culpabilité .

(♪) Chanson thème - Nora

crédit : Kupieckorzenny on Deviant art

-Clamps.
S’exclame t-elle avec une articulation parfaite. Sans attendre, une jeune femme gantée lui donne ce qu’elle souhaite. Nora à un calot militaire qui cache ses cheveux et une partie de son front. Un masque devant la bouche, elle est toute de bleu vêtue en train d’exécuter une partie de l’opération sous le regard attentif du chirurgien en chef qui au fur et a mesure lui indique quoi faire. L’air concentrée, Nora fait preuve d’un sang froid assez impressionnant. Dans la pièce la plupart sont tous concentrés sur leur différentes raisons d’être dans la pièce.

- Il faut absolument qu’elle survive Moreau. C’est la dernière scientifique en chef qui savait ce qui se tramait dans ce complexe de recherches scientifiques.
-Je sais. Mais je pense que si ils avaient réussi à trouver un vaccin qui empêcherait les mutations du miroitement on le saurait déjà.
-Quelque chose me dit… Que justement. Ça pourrait être le cas. Elle doit vivre.

Répondit-elle les yeux rivés sur l’étape de chirurgie qu’elle réalisait. Cependant la réponse de son chef lui arracha un froncement de sourcil déconcentré dont elle se repris immédiatement. L’opération dura encore deux bonne heures et à la grande surprise de tout le bloc Nora c’était occupée des trois quarts de la chirurgie. Cela la rendit fière cependant elle ne s’avançait pas, la femme devrait encore se réveiller et cela n’était pas encore sûr. Nora préférait restait prudente sur cela , ainsi quand son mentor lui concéda quelques compliments elle ne les pris qu’avec incertitude.

-Vous pourrez me féliciter quand elle se réveillera, Doc…
-Non. Je pense que tu es prête pour Salt Lake.

Nora releva les yeux sur lui alors qu’elle se lavait les mains dans l’espace post-opératoire.
-Tu veux toujours le faire ?
-Oui.
Répond-t-elle d’un ton assuré mais le regard distant.

-Tu en as parlé avec ton mari ?
Les yeux bas ses sourcils se fronce d’inconfort devant le ton presque sifflant d’Anderson.
-Pas encore… Non.
-Tu sais. Je ne sais pas si c’est nécessaire. Après tout depuis que tu as accouché il vous a abandonné ta fille et toi.
Les yeux bas le regard de Nora se noircis envers son comparse.
-Vous avez beau être mon supérieur ici, je vous interdit de vous mêler de ma famille… C’est sa fille. Il a le droit de savoir. Point.
-Excuse-moi.
Répond-t-il avec plus de douceur.
-Et combien de fois vais-je devoir te dire de me tutoyer ?
Doucement, l’homme s’est rapproché de Nora. Jack Anderson était un homme d’une petite cinquantaine d’année, blond dont les rides donnait un cachet de charisme hypnotisant dont beaucoup ici aimerait être victime. Son charme qui restait un charme grâce à l’apocalypse marchait sur presque toutes les femmes. Sauf Nora et c’est précisément cela qui agaçait l’homme.

-Toute la vie. Je ne vous tutoierait jamais Jack Anderson.

Se retournant, n’importe quel femme se serait surement sentie piégé par les désirs d’Anderson, mais Nora Kötz Moreau avait la tête dur et accueillit son approche d’un regard rude et froid. Une tension enivra la pièce. Elle le regardait les sourcils froncé de détermination. Sa réponse habilement conçu témoignait de son souhait de ne jamais dépasser les contacts professionnels. Devant ce regard le chirurgien dû se raviser encore une fois, même si son cœur s’embrassait a nouveau pour cette femme…  Nora le contourna et quitta la pièce.  Cherchant son mari elle traversa plusieurs couloirs sans le trouver lui ni personne pour la renseigner. Faisant le tour de la base elle soupira prête a abandonner. Se dirigeant vers l’espace des enfants pour récupérer sa fille elle trouva Elias debout dans le couloir en train de regarder la classe de leur fille à travers la vitre teintée qui faisait pénétrer la lumière du jour jusque dans le couloir.

-Je te cherchait partout. C’est bien le dernier endroit ou je pensais te trouver… Tu vas bien ?  
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Lun 18 Mar - 4:03

Jessica Johnson
J'ai 34 ans et je vis à Portland, Oregon, USA. Dans la vie, je suis militaire et je m’en sors pas si mal tenant compte de mes nombreuses bavures. Sinon, grâce à ma poisse je suis célibataire depuis beaucoup trop longtemps et je le vis avec désagrément.



Chanson thème - Jess


L’embarras qu’elles partagent pèse lourdement dans la pièce et Jess n’ose plus rien dire. Elle se laisse faire, sous les bons soins de Marnie. La délicatesse de ses gestes appliqués, de ses mains raffinées, de ses doigts effilés lui arrache parfois quelques frissons qu’elle dissimule sous un air renfermé. Marnie, de son côté, semble déverser ses préoccupations et ses pensées dans ce silence partagé, captivant l'attention de Jessica qui la trouve, silencieusement, magnifique. Elle rompt parfois ça et là le silence, mais gêné d’un placer une de trop et une de travers, Jess se ravise chaque fois de lui répondre. Surtout lorsqu’elle fait allusion à son physique qui, il est vrai, n’en laisse pas beaucoup indifférent ici. Jess se sent coupable et un peu triste pour la blonde que cela puisse l’affecter à ce point. Elle l’écoute avec beaucoup d’attention. Certes, la beauté de Marnie n'est pas passée inaperçue pour elle non plus, mais c'est bien plus que cela qui l’a charmé. Son infinie patience avec elle, malgré le flot de connerie qui pouvait sortir de sa bouche parfois. Ce regard, qui ne la jugeait jamais. Sa présence était tout simplement apaisante pour la militaire, et jamais elle n’avait rencontré de fille qui lui faisait cet effet. Elle ne comprend pas très bien la suite de ses paroles, Jess et se contente d’écouter passivement, même s’il lui semble là que revenir sur hier de sa part doit revêtir une autre signification.

Elle la laisse s’affairer autour de sa plaie dans un silence partagé. Les yeux de Jess sont abaissés au sol, esquivant de se laisser aller à dévorer du regard plus que de raison la blonde dont toute l’attention est tournée sur sa plaie. Par moment, elle n’y arrive pas, et lui glisse quelques œillades sous l’ombre de sa capuche. Finalement, ne supportant plus de se taire, la militaire s’excuse pour hier, profitant de l’intimité que leur sert la pièce. Marine ne répond rien, laissant Jess amère. Elle aura tout simplement dû se la fermer.

La blonde finit de la recoudre et lui explique enfin l’entretien adéquat pour sa plaie. Jess opine du chef sans un mot. Tout ce qu’elle veut, c’est partir de là au plus vite. Et puis soudain, ses mots changent de sens. Jess relève la tête, perplexe. Il lui faut un moment pour comprendre de quoi elle parle. Alors que la blonde Marnie s’approche pas à pas doucement vers elle, Jess n’ose plus bouger ni même respirer. La proximité qu’elle lui impose la fait tressaillir et Jess sent son cœur revivre. Avait-elle bien compris ? Où elle s’imaginait des choses ? Ça ne serait pas la première fois après tout. Pourtant, là, le langage corporel de la blonde ne semble pas du tout ambigu pour une fois. L'intention -l'invitation plutôt - semble claire. Jess se retient de respirer pour ne pas lui souffler son excitation de la chose au visage. Bon sang. Elle cligne plusieurs fois des yeux, mais l’image de Marnie qui lorgne sur ses lèvres et qui semble vouloir d'elle venir les chercher, est persistante et refuse de partir.

Alors, avec une extrême délicatesse et mille précautions, Jess glisse une main sur la pommette rebondie de Marnie, ses doigts se frayant un chemin dans sa chevelure, elle lui caresse doucement la joue du pouce. Elle est tout à portée désormais.
— Parce que tu crois que moi, je m’y connais en miel peut-être ? » parvient-elle à dire clairement avec un sourire, décidant de prendre ses paroles au premier degré pour alléger l’atmosphère chargée de tension et la dérider un peu.

Puis, avec un peu plus de sérieux, profitant de chaque instant, elle l’attire vers elle approchant doucement son visage du sien et détaillant avec attention les traits de son magnifique visage. À quelques centimètres de ses lèvres, elle s’arrête, appréhendant un peu son geste. C’est qu’elle ne veut pas tout faire foirer, Jess. Pas une seconde fois. Elle ne survirait pas à un deuxième râteau de sa part. Elle relève ses prunelles indécises pour percer le regard da la blonde, et décelant une lueur d’envie dans les yeux de Marnie, elle se résigne avec joie et embrasse ses lèvres avec beaucoup de douceur plus qu'avec passion pour ne pas la brusquer. Elle attendait ce moment depuis si longtemps Jess, s'en est grisant et presque irréel. Son autre main valide vient rassurer les omoplates qui frissonnent, resserrant son étreinte sur la blonde qu’elle surplombe un peu de sa hauteur assise sur la table d’osculation.
Elle se risque à l’embrasser avec un peu plus de désir cette fois-ci qu’elle se refusait la première fois, sa main glissant sur sa hanche, avant de concéder à lâcher ses lèvres.
— Il y en a pas beaucoup ici qui seraient d’accord avec toi, tu sais... » dit-elle le regard rieur et les yeux brillants. « Pour la partie où je sens le miel. » ajouta-elle comme explication, un sourire malin aux lèvres avant de les unir de nouveau aux siennes, se délectant de leur chaleur.



Le dernier acte est sanglant


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Mar 19 Mar - 2:43

Nawal Devi
J'ai 33 ans et je vis à Portland, Oregon, USA. Dans la vie, je suis chercheur scientifique et je m’en sors mal. Sinon, je suis en relation avec Lindsay Hale et je le vis avec désarroi.


Chanson thème - Nawal

Parce qu'il te faut une boîte de chocolat:

— Alexandra ?
— Hum. Non, trop commun.
— Geneviève !
— Bof.
— Agnès ? Oh ! Et pourquoi pas Jenny ? C’est beau Jenny.
— Bon ! Nawal ! T’as finis un peu ? » la brune s’était exclamé dans un rire grelot. « Si ça se trouve, c’est le porridge d’Albert qui était périmé, voilà tout. » le taquina-t-elle, faisant allusion à ses piques de nausée qui lui prenait de façon plus récurrente ces jours-ci.
Le jeune homme eu un rire pincé, incapable de détacher les yeux du ventre nue de sa compagne. Il l’aurai juré;  il était légèrement enflé.
— Nan, j’en suis certain, Lindsay. T’es un poil plus ronde que d’habitude.
Un sourire malicieux, il leva les yeux pleins d’espièglerie sur la jeune femme qui afficha une mine mi-outrée mi-amusée à ses propos.
— Tu oses dire que j’ai pris du poids, Nawal ?
— À toi de me le dire ! » pouffa-t-il.
Il se mangea un coup de coussin à la figure, puis un deuxième. Cela ne dura pas. La jeune femme porta brusquement une main à sa bouche avant de se précipiter dans la salle de bain de leur chambre. Le jeune homme la suivit de près pour retenir sa tête et écarter les cheveux de son visage lorsque celui-ci disparut dans la cuve des toilettes. Lorsqu’elle eu fini de régurgiter, il écarta quelques mèches collées sur son front avec affection.
— Le porridge d’Albert, hein ? Aller, Lindsay, tu dois avouer que Jenny c’est pas mal du tout comme prénom.


***

Nawal bois un peu de café tiède qu’à fait Lindsay pour l’équipe ce matin, cherchant du regard pour sa douce qui semblait affairée au loin à finir quelques boîtes avant de disparaître dans les couloirs, vacant à d’autres occupations. Aujourd’hui était le grand départ. Le reste de l’équipe les attendait déjà à Boston avec le plus gros du matériel. Il ne restait plus que quelques employés et leur colis le plus précieux; Sereya-38474, l’enfant du Miroitement.

Nawal devait se l’avouer, quitter la base scientifique avait de quoi lui pincer le cœur. Ils avaient eu de la chance d’être déjà sur les lieux après la chute de la civilisation. Une des rares zones de la planète demeurées intactes de l’annihilation du Miroitement. Cela… jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à là, la vie avait été plutôt douce avec eux. Quatre années de relative tranquillité semblaient finalement s'effondrer alors que le Miroitement menaçait désormais d'engloutir la base. Malgré tout, ils avaient trouvé des moyens de subsister, de perpétuer l'espèce humaine, dans un monde qui semblait condamné à la désolation : Sereya était pleine de promesses pour l’avenir. Pour Jenny. Pour sa fille. Pour lui et Lindsay. Nawal laissait son regard errer sur les murs familiers de la base, cherchant à graver chaque détail dans sa mémoire. Les souvenirs de leur vie, de leurs découvertes, de leurs luttes et de leurs espoirs se mélangeaient ici. Il s'imaginait vieillir aux côtés de Lindsay, voir grandir Jenny, et peut-être, avec un peu de chance, assister à un avenir où l'humanité renaîtrait de ses cendres. Il se plaisait parfois à s’égarer dans ces douces rêveries. Leur voyage vers Boston serait leur ultime chance de préserver ce qu'ils avaient construit. Ce qu’il y avait encore à construire.


***

Une épaisse fumée noire flottait dans l'air alors que Nawal descendait aux laboratoires. Il y avait un feu. Les Apocryphes. Ça ne pouvait être qu’eux. Ce groupe de survivants dissidents, hostiles à toute forme d'autorité, avaient semé le chaos et la destruction à travers les terres dévastées du Miroitement. L’armée n’était pas là, et ils avaient bien su profiter de la situation pour faire régner leur idélogogie à la con.

Son coeur se serra d'effroi tandis qu'il prenait conscience de l'ampleur du désastre en ouvrant les portes. Plus d’âmes qui vivent, seuls les craquements sinistres des fondations qui s’écroulaient sur ce qui restait déchiraient le silence. Son esprit tourbillonnait de terreur et de confusion alors qu'il tentait de comprendre ce qui s'était passé. Puis, il vit les premiers indices de la tragédie qui les avait frappés. Des corps jonchaient le sol, des silhouettes immobiles témoignant de la violence qui leur avait été faite. Nawal sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine en reconnaissant certains visages parmi les victimes. Des membres de leur équipe, des amis, des collègues, gisaient sans vie, leurs regards vides témoignant de l'horreur qu'ils avaient vécue. Apercevant le corps du docteur Weber dont le crâne était fissuré sur une profonde longueur, la scène lui prit à la gorge et il dégobilla tout son déjeuner.

Le cœur battant la chamade, Nawal se mit à courir à travers les décombres, appelant le nom de Lindsay à travers les couloirs. Son esprit était empli d'une terreur indicible à l'idée de ce qu'il pourrait trouver. Chaque seconde qui passait semblait une éternité, chaque nouveau corps découvert, un coup de poignard dans le cœur. Et puis, enfin, dans l'embrasement de l'enfer qui les entourait, il la vit. Lindsay, sa compagne, gisant à terre, mais encore en vie, protégeant son ventre arrondi de ses bras tremblants. Un soulagement indicible envahit Nawal alors qu'il se précipitait à ses côtés, confondant le sang dont elle était couverte pour celui d’un autre. Il la prit dans ses bras, la serrant contre lui avec une force désespérée, alors qu’elle s’efforçait de parler d’une façon si désarticulée et étouffé, que cela le fit se redresser alerté.
— Lindsay..?
Alors seulement, il découvrait avec horreur que le sang était le sien et qu’il ne cessait de s’écouler sur son petit ventre qu’elle protégeait d’une main tremblante, l’autre s’accrochant à la nuque de Nawal qui était secoué d’effroi. Elle s’étouffait dans son sang, alors qu’affolé, il cherchait pour la lésion responsable de sa terrible agonie. Ce n’est qu’en déplaçant ses épais cheveux crépus qui semblaient agglomérés à son cou qu’il découvrit la trace du passage d’une lame. Désemparé, il n’eut pas le temps de la couvrir d’amour une ultime fois qu’en replaçant ses yeux dans les siens, elle était déjà partie.


***

Quelqu’un le soulève. Il serait resté au sol si cela n’avait pas été le cas. Un militaire de la base qui doit bien faire le double de son gabarit lui temps un mouchoir la main magnanime.
— Vous pouvez pas rester comme ça. Venez attendre avec moi, un infirmier va regarder ça…
Nawal qui a le nez en sang et les yeux bouffis se laisse tomber sans aucune énergie sur une chaise à côté de l’homme.
— C’est qui cette fille ? Pourquoi elle ressemble à un mutant ?
Sans volonté de rien, il ne répond pas même à la question du militaire. Harassé par de bien horribles images, il tient sa tête entre ses mains, concentrés à contenir le flot d’émotion qui menaçait de le faire s’effondrer.  
— Le porridge d’Albert, hein ? Aller, Lindsay, tu dois avouer que Jenny c’est pas mal du tout comme prénom.
— Si tu y tiens. » avait-elle répndu le regard fier en s’essuyant la bouche. « En revanche, le deuxième s’appellera Archimède alors. Ou Albert. J'hésite encore...
L’éclat de son rire lui revient encore en mémoire comme si elle était à son oreille. Il fond en larme.



Le dernier acte est sanglant


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Mar 19 Mar - 3:52

Lenka Strauss
J'ai 38 ans et je vis en bordure d’une zone X dans la base scientifique de Longview, Washington, USA. Dans la vie, je suis chercheuse scientifique et je m’en sors bien. Sinon, grâce à ma chance je suis en relation avec le Dr Weber et je le vis bien.



Chanson thème - Lenka


Le réveil fut amer, douloureux, enveloppé d'un silence oppressant. Ses paupières, lourdes de faiblesse, s'ouvrirent péniblement sur un plafond aux contours flous, baigné par la lumière crue des néons qui lui fit froncer les sourcils. La jeune femme tenta de se redresser sur son lit de fortune, mais une douleur aiguë la saisit, la maintenant immobile.
— Dr. Strauss... Doucement. Doucement… Vous venez juste de sortir de l'opération.
Cette voix, elle la reconnut instantanément. Elle posa ses yeux fatigués sur le jeune homme penché vers elle, et l'expression de son visage lui arracha un pincement au cœur, ravivant sa conscience.
— Sereya…
— Elle va bien.
Un silence s'installa.
— Et l'équipe ? Qui…
— Vous, moi, Paul… Stephane et Candice.
Nawal avait choisi de lui énumérer les survivants plutôt que de rappeler les disparus. Lenka émit un petit cri étouffé, couvrant ses yeux d'un bras pour dissimuler son émotion. Elle se souvint des paroles de Nawal, lui annonçant la mort de Weber… Alex… dans le carnage. Elle se rappela alors de la balle nichée près de son foie. La douleur dans son ventre était insupportable, mais moins accablante que la perte. Nawal s'approcha, glissant doucement sa main dans la sienne.
— Je vais chercher les infirmiers, Lenka. Je reviens…
— Nawal… Lindsay…?
Le regard de la rousse se perdu d’émoi dans les yeux embués du sentiments du jeune homme qui ne répondit pas. Cela lui suffit à comprendre. Elle plaça une mains tremblante sur ses lèvres, profondément boulversée et pour se retenir de pleurer sur leur malheur commun. Nawal lui caressa affectueusement le dessus de sa main du pouce, un sourire contrit avant de se lever aller chercher pour un membre du personnel médical.

Le temps semblait s'étirer interminablement dans cette chambre d'hôpital improvisée. Chaque seconde était ponctuée par la douleur lancinante qui martyrisait le corps de Lenka. Pourtant, une seule pensée occupait son esprit : Sereya, cette jeune fille confiée aux griffes de l'armée, exposée à leur méfiance et à leur paranoïa, prêts à condamner quiconque menaçait l'ordre fragile qu'ils avaient établi. Et Sya, avec ses dons singuliers, devenait malgré elle la cible de leurs plus sombres soupçons, confondue à tort avec les mutants selon les dires de Nawal. La convalescence de la scientifique semblait sans fin. Elle ne pouvait attendre de pouvoir se tenir sur ses deux jambes pour demander des comptes à la milice et exiger la libération de la jeune fille. Le jour d'après, Nawal la poussait dans une chaise roulante à travers les couloirs de la base, tout deux déterminées à confronter les hauts gradés de l'armée.

Dans les couloirs, elles croisèrent les deux militaires qui leur avaient sauvé la vie. Un grand costaud et une femme au regard perçant. Lenka les interpella sans ménagement, laissant les remerciements pour plus tard.
— Vous ! Où sont vos supérieurs ? Nous devons parler. Sans attendre.



Le dernier acte est sanglant


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Mar 19 Mar - 11:43

Marnie
Mckinnon

J'ai 30 ans et je vis à Portland,
aux U.S.A. Dans la vie, je suis en reconversion pour devenir infirmière militaire et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.
Sentant ses doigts effleurer ses pommettes rebondit, son cœur s’accélère. Ses joues deviennent en tout point semblable à la couleur d’une tomate et le regard bleu de Jessica lui fait perdre son souffle. Noyée par ses désirs l’infirmière sourit à la réponse de son interlocutrice. Elle lui glisse alors dans un murmure, les yeux planté dans les siens.

- Mieux que moi pour sûre. Kat serait dingue si elle t’entendais…

C’était peut-être par peur ou bien par désarroi qu’elle avait lancé cette phrase invoquant une ex. Car pour sûr cela menaçait l’issus de se rapprochement. Mais ce qui devait arrivé arriva. La pulpe de leurs lèvres se rencontrèrent pour la seconde fois. Marnie ferma les yeux tellement la délicatesse hésitante de Jess lui faisait de l’effet. Comme elle lui avait très bien expliqué, Marnie se surprenait à apprécier ce baiser de miel. Même bien plus que ceux qu’elle avait pu échangé avec des garçons… Jessica ne la laissa cependant pas en reste puis qu’elle revint une seconde fois lui témoigner le désir qu’elle ressentait pour elle. Quand enfin elle lâche ses lèvres Marnie affiche un sourire ingénue presque essoufflée, comme fière d’avoir brisé une règle qu’elle seule s’imposait. Le sourire aux lèvres en entendant la remarque de Jess elle tourne la tête vers le couloir d’où elle reconnait la voix de Kötz puis des pleurs…

-Crois-moi, tu sent le miel Jess ceux qui disent le contraire n’ont certainement pas glissé leur visage dans ta nuque.
Affirme t-elle en passant justement une main délicate à son joue pour rejoindre son cou. Elle voudrait l’embrasser encore, mais d’une seconde à l’autre l’ours mal léché qui lui servait de mentor débarquerait en furie concernant l’attente… Et ça ne serait vraiment pas bon pour Marnie qu’il la voie comme ça avec Jess.
-Faut que je retourne bosser… Sinon ton connard de mentor va me faire virer…  

C’est sans honte qu’elle affichait sa haine d’Elias. Passer tout ce temps avec Nora lui avait permis de comprendre l’injuste sort qu’elle subissait. Pourtant Nora n’était pas du genre a pleurer. D’ailleurs, elle ne l’avait jamais vu pleurer depuis qu’elle la connaissait. Pourtant elles avaient passé de sales journées, avait perdues des patients et avait vécu beaucoup d’émotions fortes… Mais Nora était un roc… Luis confiant de quoi changer son pansement elle la regardait avec gourmandise.

-Tiens… La voyant partir elle l’arrêta. -Attend… Ca te dirais qu’on se fasse un petit snack et une soirée ensemble… Disons, ce soir ? Ca t’irait ?  

Toute émoustillée de plaisir Marnie avait encore les joues rouges et des papillons dans le ventre. Laissant partir Jess après sa réponse elle vint chercher la personne suivante. Elle vit alors Kötz  à coté d’un homme qui avait le nez boursoufflé et sanglant. Marnie ne se gêna pas pour confier un regard désapprobateur au militaire comme si elle pensait qu’il s’agissait de son œuvre…

-Bonjour Monsieur, je suis Marnie Mckinnon je vais regarder votre nez. Comment vous vous appelez ?

Demanda-t-elle avec sa douceur habituelle lui tendant la main pour l’aider à se relever.
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Mar 19 Mar - 13:20

Elias "Blitz"
Kötz

J'ai 42 ans et je vis à Portland Oregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora  Moreau et je le vis avec complications.

(♪) Chanson thème - Elias
crédit : 夫鬼  sur artstation
 Le regard fixé sur l’homme dont la blouse blanche était déchiré et le nez surement explosé Elias ne comprit pas tout de suite son manque d’empathie envers lui. Des blessures tel qu’un nez cassé, des cotes déplacé ou encore son bras transpercé, il en avait l’habitude. Tellement, que discuter comme si ils étaient autour d’un café  lui paraissait approprié.  La réaction de l’homme eu l’effet de lui rappeler que tous n’était pas comme lui et que ses questions bourrus étaient indélicates. Baissant le regards il se sentit mal à l’aise. Il n’avait jamais su quoi faire devant des gens qui pleurent. Ca c’était le talent de Nora. Pas de lui. Ainsi, prostré dans son malaise il posa simplement une main sur l’épaule de l’homme. Une main chaude et lourde. Il ne serra pas son épaule par précaution de ne pas aggraver une possible blessure et resta comme ça un moment avant de reprendre sa main pour appuyer sa tête contre le mur et patienter.

Il aurait pu être désolé. Mais le militaire ne voyait pas les choses de cette façon. Les souffrances de cet homme n’était pas de son fait. Alors s’excuser ne servait à rien.  Pas bavard, Kötz prenait soin des siens à sa façon et avait toujours eu du mal à comprendre comment Nora faisait pour faire parler des nouveaux arrivants blessés. Jamais il n’aurait l’idée de se confier à un inconnu en ce qui le concernait. Alors il préféra ce silence qu’essayer de comprendre ce qui accablait cet homme. Le regard fixé sur le plafond, il n’aimait pas l’infirmerie. Ca le faisait toujours réfléchir et il entendait des pleurs sinistres qui lui rappelait de mauvais souvenirs. La poitrine serrée, il n’en  paraissait rien et pourtant la tâche sur son pansement de fortune se rependait.

Bientôt, Marnie et Jess sortent d’une pièce adjacente avec un sourire visible comme le nez au milieu de la figure. Cela lui arracha l’esquisse d’un sourire en coin. Il était content pour sa protégé. Les choses semblait s’être arrangées entre elles. Laissant Marnie l’accuser de l’état de l’homme d’un regard sévère il ne dis ni ne fait rien d’autre qu’attendre Nora. Attendant que Marnie ai remonté le couloir avec son nouveau patient, il regarde Jess avec un petit sourire taquin.


- Alors, quel goût ont ses lèvres ?
Riant un peu il se tenait le bras pour pas que quiconque s’inquiète de la largeur de la tâche de sang. Bien heureux que Jess soit là pour éloigner ses mauvais souvenirs, il avait bien envie de discuter un peu avec elle. Toujours a ses cotés sa présence lui apparut tout a coup bien plus nécessaire que tout ce qu’il pouvait imaginé. Cela l’assomma à nouveau dans ses réflexions quant à sa propre fragilité. La balle siffla a nouveau tout près de son crâne. Il ferma les yeux. En les ouvrant un bip retentissait. Déscratchant la poches pectoral droite de son uniforme il vit sur le petit écran qu’on l’appelait tout en haut. Cela ne lui intima rien de bon. Rangeant l’objet après l’avoir éteint. Il se leva dans un soupir fatigué.

- Je dois y aller. On se voit plus tard Jess.

Faisant un petit tcheck à son acolyte, il dévoila un instant son bras ensanglanté. Il commençait a trembler mais serra le poing. S’en allant en haut dans la salle du conseil de la base, il ouvrit la porte sur une assemblée des plus complète. Il y avait George Barrett, le Général de la base qui de son mètre quatre vingt dix dominait la table de  l’assemblée. A sa droite le colonel Wilson était affalé de rigidité dans sa chaise. Tandis qu’a sa gauche Gregor Syndel le chef de sa milice privé restait debout. C’était un homme noir et trapu qui n’avait pas le sourire facile. Puis, pour clore cette assemblée il y avait cette vipère de Jack Anderson non loin de Wilson qui regardait Elias avec haine sans qu’il n’ai jamais compris pourquoi.

- Messieurs.
Fit-il d’un geste polie de la tête avant d’offrir un salut militaire digne de ce nom a son supérieur et Général de base.
- Général Barrett.

- Rompez Kötz, prenez un siège.
S’exécutant il sentait une tension palpable dans l’air. L’air attentif il serra sa plaie de sa main libre pour ne plus y penser.
- Anderson, la parole est à vous.
Elias posa alors son attention sur le chef de la chirurgie de cette base. Un brillant médecin scientifique qui avait longtemps travaillé dans les plus prestigieux centre de recherche de la Californie. Le regard égal à celui qu’il adresserait à quiconque, le blond quant à lui ne se gênait pas pour piquer de mépris le regard qu’il offrait au meilleur chef de milice de cette base.

- En allant évacuer la base scientifique de Vancouver, un individu d’une espèce inconnue à été ramené à la base. Après avoir pu examiner son comportement en cellule d’isolement, je pense qu’il s’agit d’une nouvelle espèce inédite d’être vivant à cheval entre les humains et les mutants du miroitement. L’examen d’infection au cordyceps miroité est revenu négatif et son comportement en cellule qui reste plutôt timide qu’agressif confirme cela.  Néanmoins nous n’avons aucune idée du danger qu’elle représente en terme biologique...
D’un geste satisfait de la tête, Barrett tourna son regards sur Kötz, comme tout le reste de l’assemblé.

- Avez-vous quelque chose a ajouter colonel Kötz ?  Avez-vous eu pendant la mission accès à des informations supplémentaires ?
Surpris, Elias se sentit observé. En y réfléchissant il se souvint de l’échange qu’il avait eu avec l’hybride quelques minutes plus tôt. Le colonel regarda son supérieur avec un grand sérieux et avoua la vérité. Le fait que cette individu ai pu arriver ici sans avoir été appréhendé était entièrement de sa faute.

- Non. L’opération à été tendue et très rapide à cause des dégâts de terrains et de la présence agressive d’Apocryphes. Cependant cela n’excuse pas le fait j’ai mis en péril la sécurité de la  base en ramenant cette chose ici sans prendre le temps de comprendre le danger qu’elle pouvait représenter. La sanction que vous jugerez adaptée sera la mienne Général.

Anderson aurait pu intervenir en faveur du colonel en mentionnant le coma dont était toujours prisonnière la scientifique en chef mais il n’en fit rien. Il avait à la place un  simple sourire pervertie d’un plaisir malsain. Elias garda pour lui cet information, restant droit dans ses bottes et honnête pour ne pas chercher le conflit. La peur le saisit à la gorge. Si il perdait son travail ici, il n’avait plus de raison de vivre car il ne pourrait plus protéger sa famille. Cela lui noua l’estomac. Barrett sembla pour sa part contrit. Kötz était un de ses meilleurs chef de milice et quelqu’un de fiable. Se passer de lui n’était pas aussi simple que cela.

-Je vous remercie pour votre honnêteté colonel Kötz. Le temps que le Docteur Anderson éclaircissent les dangers que représente cet individu, vous êtes mis à pied pendant 2 semaines. Vous passerez ce temps en cellule d’isolement et serait de corvée.

La sanction vint lui serrer la poitrine. Cependant il ne baissa pas le regard qu’il portait à son supérieur. Acceptant avec dévotion et dignité cette punition qu’il pensait mérité, il ne peinait pas à ressentir le regard empli de joie d’Anderson. Pour autant il ne comprenait toujours pas pourquoi cette homme le détestait autant. Il travaillait avec Nora certes, mais Nora ne parlait pas de ses problèmes au travail. Alors, il avait un peu de mal a comprendre. Cela finis par lui glisser dessus comme tant de choses depuis des années... Il se leva salua l’assemblé comme elle le méritait et quitta la pièce sans scandale. Cherchant Nora, il se dirigea dans la « Nurserie ». Il se surpris alors à observer par la fenêtre sa progéniture qui dessinait maladroitement avec des feutres presque secs. Il l’observa sans bruit un moment, un air défait sur le visage. La maîtresse ne laissait pas les parents ni qui que ce soit regarder les enfants mais elle fut tellement surprise de voir le papa de la petite sourde, elle ne le chassa pas.

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Mar 19 Mar - 14:39

Nora
Kötz -Moreau

J'ai 39 ans et je vis à Portland, Oregon,U.S.A . Dans la vie, je suis infirmière militraire et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée à Elias Kötz et je le vis plutôt avec culpabilité .

(♪) Chanson thème - Nora

crédit : Kupieckorzenny on Deviant art

-Je te cherchait partout. C’est bien le dernier endroit ou je pensais te trouver… Tu vas bien ?  
Un sourire timide au lèvres ses sourcils se courbe toujours quand elle le regarde, stigmate de l’état de leur relation et de sa propre culpabilité. Doucement elle s’approche vers lui et ne peine pas à lire qu’il vit un désarroi. Le regard planté sur lui elle attend avec impatience sa réponse qui ne vint que tardivement.

- Moi je savais que je te trouverais ici.

Lui répondit-il avec un petit sourire en coin, évitant habilement sa question. Se mettant à coté de lui, elle croise les bras pour regarder leur fille avec lui. Malgré tout, celle-ci reste concentré sur son dessin et semble chercher une couleur en particulier. En la regardant un souvenir remontait.

***

-Attends, Tiens, ouvre !  

- C’est quoi ?

S’exclama t-il  en recevant un petit paquet qu’il s’empressa d’ouvrir avec un sourire franc. Il en sortie un pendentif en argent. Il avait la petit forme d’une cartouche à message.

- Un collier ?
Nora hocha de la tête avec le même genre de sourire.
- Ouvre -le.
Desserrant la vis qui fermait la petite capsule il récupéra un petit message qui le fit sourire. La prenant dans ses bras il l’avait embrasser avec autant d’amour que son cœur pouvait en contenir à cette époque.

- Tu t’en souviens encore ?

- Oui. Je pourrais pas oublier.

Quelques mois plus tard ils s’étaient retrouvés aux Philippines les pieds dans le sable, allongé sur une paillasse d’une plage de Manille.

- Tu vois, ce sable blond et cette mer bleu ?A coté de toi, c’est exactement à ça que ressemble le bonheur. Comme je l’imaginais.

***

Une larme lui revint dans l’œil qu’elle chassa d’un revers de main discret. Le regardant à nouveau elle insista en fronçant les sourcils, l’air déterminé a comprendre ce qu’il se passait dans sa tête pour qu’il regarde depuis si longtemps sans amertume le fruit de leur amour.

-Tu vas bien Elias ?  
Il soupira et finis enfin par la regarder. Doucement il lui montra son bras tremblant dont le pansement était maculé de sang devenue noir.  Il avait un air de gamin qui avait fait une bêtise.

- Je te cherchais parce que je voulais que ce soit toi qui me recouse. Comme à l’ancienne…Je me suis dit qu’on pourrait parler. C’est bien ce que tu voulais ?

Il eu un petit rire devant le regard grave de Nora qui commença immédiatement à regarder l’étendu de la plaie. Elle se contraria immédiatement et le regarda d’un air colérique.

-Mon dieu…T’es complètement idiot ou quoi ?! Tu pisse le sang ça va s’infecter si tu continue tes connerie. Rah… Dumm !  

Elle lui mis une tape derrière la tête et le tira avec elle jusqu’à l'infirmerie avec un air en colère. Elias se laissa faire l’air totalement conquis. Néanmoins son front en sueur témoignait que les craintes de Nora était fondées : La plaie s’était infectée. En arrivant à l’infirmerie elle le fit s’asseoir sur un fauteuil demi allongé présageant qu’il pourrait s’évanouir d’une seconde à l’autre. Posant son bras sur un support adapté elle enfila un masque et un tablier avant de préparer son chariot de soin. Se lavant les mains elle se précipitait sans commettre aucune erreur.

- Tout vas bien Nora… Prend ton temps.

-Tu te promène depuis plus de 4 h avec une plaie de la taille de ton avant bras  dans toute la base sans que personne ne l’ai remarqué, alors non Elias ! Rien ne va bien !

Il se tût et la laissa préparer son soin. Il savait que faire la détendait. Quand elle enfila ses gants pour retirer le pansement elle fut époustouflée qu’Elias soit encore conscient. Son bras était largement et irrégulièrement entaillé. Il avait perdue beaucoup de sang et ça continuait de saigner doucement. Concentrée, Nora nettoya d’abord la plaie en essayant de voir si il avait besoin d’une radio. Elle mobilisa un peu son bras et lui fit  bouger les doigts en vain.

-Ton muscle est touché ça va mettre un moment a se remettre. Il va falloir que tu y aille doucement et je plaisante pas Elias !  

- Je suis mis a pied et de corvée de toute façon donc je vais devoir ralentir.

-Attend… Quoi ? Mais pourquoi qu’est-ce qui s’est passé ?

Continuant ses points elle écoutait attentivement la réponse de son mari.

-J’ai laissé rentré un individu d’espèce inconnu dans la base. Une gamine pâle qui était au camp scientifique… Même si elle est pas agressive et ne semble n’avoir rien à voir avec les mutant du cordyceps miroité… Il eu un soupire avant de poursuivre. - Anderson à raison, on ne sait pas quel danger biologique elle représente, c’était irresponsable de ma part..

Le nom d’Anderson lui donna des aigreurs d’estomac. Elle pesta intérieurement contre lui, se sentant déchirée par la droiture zélée dont faisait preuve son mari.

- Tu pouvais pas savoir, les scientifiques était  tous sous le choc et la chef du complexe était dans le coma... Bordel… Barrett est dur.

- C’est comme ça qu’on protège les siens. En étant dur.
L’air de la défaite sur le visage, il semblait totalement l’accepter même si évidemment ça ne lui faisait aucunement plaisir d’être mis de coté pendant 2 semaines. Nora termina ses points  et lui mis un sachet autour du bras. Elle le regarda avec affection.

-Aller, va te laver t’en a besoin. Je te ferais ton pansement après.
Il hocha de la tête et alla vers la salle de bain médicalisée. Nora pendant ce temps s’encouragea à lui dire ce qu’elle prévoyait mais cet échange sincère et complice qu’ils avaient eu la dissuada un peu de le faire… Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas pu lui parler comme avant. C’était agréable. Quand il revint en sous vêtement, elle lui confia un survêtement gris et un t-shirt qu’il enfila. Dans le silence il s’installa a nouveau et la laissa faire son pansement. Il ne disait rien, ce qui n’aidait pas Nora a lui parler de ce dont elle devait lui parler. Puis, quand elle posa le dernier morceau de scotch sur le pansement elle le regarda dans les yeux.

-Je veux partir avec la petite à Salt Lake City pour me former à la chirurgie ORL.

Un silence imprégna la pièce.
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