J'ai 42 ans et je vis à PortlandOregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications. (♪) Chanson thème - Elias crédit : 夫鬼 sur artstation
La main tendue comme la situation, Elias doit reprendre à deux reprise sa respiration plus calmement pour que la gamine ne puisse en rien percevoir son stress. Ses dents serrée dans sa bouche lui permettent de maintenir une pression qui le stimule à garder son sang froid. Puis, il analyse. Tout doucement tout ce qui l’entoure est analysé. Le toit : c’est un lieu dangereux mais le ciel est dégagé et il n’y a pas de muté en approche. La gamine tient le chat tout près de sa bouche mais le chat ne feule pas. La gamine ne s’enfuit pas et parle même un peu, elle ne saigne pas. Le couloir est silencieux, las troupes de Barrett ne sont pas proches. La négociation n’a en somme rien de tendue qu’un timing serré. Mais maintenant qu’elle est avec lui, elle n’est plus en danger. Il respire a nouveau, desserre les dents légèrement quant elle remonte toute a coup son visage vers lui. Là, il a un sursaut de sourcils en voyant que ses iris sont devenues semblables à celles du chat qu’elle tient dans ses bras. Un instant il se stop. Cette gamine a quelque chose de fascinant c’est vrai mais ce serait mentir si le militaire n’avouait pas que ça l’effrayait un peu aussi.
- Une maman, c’est la personne qui prend soin de toi depuis que tu es un bébé. En ce qui te concerne, c’est le docteur Strauss. C’est elle que je te propose d’aller voir une fois qu’on aura rendu Mazoute à son propriétaire.
Il brode et dans chacun de ses mots qu’il choisit avec une précaution certaine, il craint que cela la dévie ou la contrarie de l’objectif présent : qu’elle prenne sa main. Sa main nue qui ne porte aucun gant. Penser à cela lui donne tout a coup des frissons. Il n’a pas le choix. Il ne peut pas avoir peur de cela. S’avançant toujours un peu plus a chaque instant il relâche le pistolet de l’arrière de son pantalon. Sa posture est plus droite, plus naturelle et sympathique. Sa remarque le fais sourire alors qu’il ne cesse de fixer ses moindres fait et geste prêt à tout. Le sourire aux lèvres il lui confirme d’une voix rassurante et fier d’elle.
- Oui, c’est tout à fait ça. Et puis, les chats pour les humains ce sont des animaux de compagnie. Ca veut dire qu’ils ne sont pas sauvage donc on ne les mangent pas. Tu comprend Sya ? Enfin, elle saisit sa main en hochant la tête vivement. Ce premier contact révèle une explosions de sensation. Sa peau pâle est aussi douce qu’une feuille de sauge grâce au petit duvet invisible qui semble composer ses paumes. Il lui faudra quelques secondes pour revenir en pleine conscience de cette première impression étrange. Mais au-delà de ça. Il est soulagé. Il tiens sa main et elle tient le petit chat noir qui ronronne contre elle affalé sur son bras. Il miaule en regardant le militaire qui ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire simplet à cette scène des plus étrange.
- Super…
Cette bribe d’impression lui échappe avant qu’il ne rentre à nouveau dans le complexe militaire avec la petite fille à sa main. Soulagé il lui tient la main avec une force mesuré comme si il entourait quelque chose prêt à se briser. L’homme semblait avoir posé son gant de fer pour une patte de velours rebondit de protection. Traversant le couloir de l’école par obligation, les choses ne semblait pas pouvoir être simple… Nora était là, en train de récupérer leur fille. Une vague de frayeur l’assaillit. Il regardait l’horizon droit comme la justice en fixant la porte de derrière comme un objectif. Dos à eux, Nora ne les remarqua pas alors qu’elle parlait à la maitresse de classe, ce qui ne fut pas le cas de la petite qui fixa tout de suite son père avant de s’avancer vers lui d’un pas maladroit.
- Ba …
Alors que la porte du fond se rapprochait. C’était aussi le cas de la petite fille qui se planta devant le duo. Si Elias manqua de ne pas la remarquer, comme à sa malheureuse habitude, il dû néanmoins s’arrêter en sentant la main qu’il tenait résister. Il s’arrêta net et tourna son regard sur Sya qui observait la fillette avec curiosité. Celle-ci s’était arrêtée nette devant la jeune mutante et la regardait avec un air impressionnée et admirative. Avec sa petite main elle essaya de venir caresser le chat que Sya tenait dans ses bras, mais elle était trop petite pour l’atteindre. La maitresse et Nora se retourna sur cette scène peu probable….
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Date d'inscription : 27/04/2021
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Lobscure
Dim 28 Juil - 20:35
Sereya (Sya)
Elle a 4 ans et est sans distinction d'âge. De par sa nature hybride et sa candeur, sa présence fascine. Appelé parfois « L’enfant du Miroitement », elle possède la capacité de moduler son ADN au gré de sa volonté. Sinon, elle n’a jamais été en dehors des laboratoires et le vit avec une grande curiosité.
Chanson thème - Sya
Sya sent dans la tension qui la parcourt que le « gentil » monsieur militaire devant elle la craint un peu lui aussi. Cela l'embête, mais elle ne saurait dire pourquoi, Sya. Elle dépose la petite boule de poils à ses pieds pour s’en départir. Puisqu’elle ne se mange pas, elle n’en voit plus l’utilité. Pourtant, le chat refuse de quitter ses jambes, allant-venant et frottant son flanc contre ses chevilles.
Lorsque le militaire répond à son questionnement sur un mot qu’elle n’a auparavant jamais entendu, Sya acquiesce tranquillement de la tête, assimilant chacune de ses paroles. Elle a donc une maman, et sans savoir trop pourquoi, cette affirmation lui chauffe le coeur. Quant au chat, elle apprend qu'un animal domestiqué ne se mange pas. Elle ne saisit pas complètement ce que cela signifie, mais elle devine que le terme "domestiqué" confère à l'animal une importance particulière et que le manger affecterait son « propriétaire ». De nouveaux mots et concepts qui l'ennui plus qui la fascine cette fois-ci. — Oui, Sya comprends, dit-elle. Cette leçon lui rappelle Maya, la petite chienne qu’elle avait bien failli croquer à pleines dents quelques mois plus tôt. Oui, elle comprenait, dans le sens où c’était là un code de conduite comme ceux qu’elle avait appris à suivre dans les laboratoires pour plaire au Dr. Strauss. On était tenu de s’y tenir, sans raison particulière. « Pour garder une cohérence dans nos actions et l’ordre », lui avait un jour dit la gentille Dr Strauss. Pourtant, la logique derrière cette distinction échappait parfois à Sya. Que justifiait-il que l’on puisse manger certains animaux et d’autres non ? Apparemment, ce mot : la domestication. Mais alors, qu’est-ce qui permet de reconnaître cette étiquette invisible aux yeux de son ventre bien trop souvent affamé ? Mazoute continue son manège à ses pieds, la ramenant dans l'instant, et Sya finit par le ramasser de nouveau avec une mission en tête : le ramener à son propriétaire. Peut-être a-t-il faim lui aussi ? Elle pose ses yeux sur la main qui lui est tendue ; un moment passe avant qu’elle ne concède à glisser sa paume dans la sienne. Elle est grande et ferme, ce que Sya ne peut s’empêcher de noter. Rugueuse aussi, rien à voir avec le toucher du Dr Strauss. Néanmoins, ce geste la rassure, car il est le même que celui des scientifiques dans les laboratoires lorsqu’elle se montrait hésitante ou craintive devant certains tests. Un geste donc, qui se voulait rassurant et qui l’était.
Le chemin de retour dans le complexe est silencieux, mais l’esprit de Sya est en effervescence. Elle détaille chaque recoin de la base avec une fascination nouvelle, comme si elle la découvrait pour la première fois. En se concentrant un peu, Sya réalise que sa vision s'aiguise, révélant des détails jusqu’alors imperceptibles : une minuscule araignée tissant sa toile au plafond, des miettes de biscuits dans la barbe d’un individu à plusieurs mètres d’eux, des fragments de conversations derrière certaines portes, certains murs, et venant de couloirs lointains… Fascinée, ses yeux s’en font que plus rond.
Alors qu'ils traversent un couloir animé par des enfants turbulents, son regard se fixe sur une petite fille qui se détache du groupe. Celle-ci s'avance maladroitement vers eux, sa petite main tendue vers Mazoute. Sya, fascinée, s'arrête. Elle n'a jamais vu d'humain si petit. Elle l’observe, détaillant les traits délicats de l'enfant, la rondeur de ses joues potelées, l'innocence de son regard qui se reflète dans le sien. Penchant légèrement sa tête d’un côté puis de l’autre dans son observation méticuleuse, Sya ne remarque pas tout de suite que la fillette accroche son bras dans sa tentative d’atteindre Mazoute. En revanche, dès ce contact, le moindre son autour d’elle est étouffé, un silence soudain l’enveloppant comme si le monde s'était brusquement tu. Surprise, Sya se recule brusquement, rompant le contact, et les sons reviennent à la normale, remplissant l'espace autour d'elle. Elle fronce les sourcils en regardant la fillette, profondément intriguée. La petite en face d’elle gazouille des syllabes incompréhensibles tandis que de nouveaux visages, un peu timorés, s’approchent d’eux, celui de deux femmes. Mais Sya ne les remarque pas, trop concentrée sur la fillette et l’étrange effet que son contact a provoqué sur elle. Voulant renouveler l’expérience, elle échappe à la poigne du militaire pour cette fois-ci tendre sa propre main bleutée sous l’effet des néons vers la petite. De nouveau, le silence retombe autour d’elle, enveloppant les deux filles. Comprenant soudainement le lien entre la fillette et le calme environnant, Sya sourit, émerveillée. Elle se penche alors pour permettre à la petite fille d'atteindre la boule de poils, sans rompre leur contact, sa main aggripant la sienne. — Mazoute, fait-elle à la gamine qui soudain semble l’entendre. Sya parvient à contrôler brièvement son environnement sonore en modulant la source de son incapacité à entendre. La petite fille écarquille les yeux et sa moue se crispe alors un instant, semblant un peu apeuré avant de reprendre son babillage. Elle murmure difficilement ces deux sons : — Ma-zou… Ma…
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 42 ans et je vis à PortlandOregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications. (♪) Chanson thème - Elias crédit : 夫鬼 sur artstation
-Il y a longtemps- Allongés dans un lit confortable à l’encadrement en bois clair et vernis, la couette est en désordre et gonflé de confort sur leurs deux corps qui s’enlacent. Ils transpirent encore un peu mais là lui tout contre son dos, le menton blotti sur son épaule ils n’ont rien d’obscène. L’amour transpirent dans leurs geste et leurs regard. Tout contre elle, il la tient avec douceur et embrasse son épaule délicatement. Autour d’eux, les lumières tamise la pièce d’un climat d’intimité doux et propice aux conversations plus profondes. Dans le silence, une question demeurait dans l’esprit du bulgare.
- Dit… je peux te poser une question ? Elle avait délicatement hoché de la tête en caressant du bout des doigts sa joue mal rasée. - Pourquoi tu ne veux pas d’enfants toi ? Parce que… j’ai plus d’une relation qui s’est terminé sur ce désaccord. Tu es la première femme que je rencontre qui est en accord avec moi sur ce point.
Les yeux de Nora s’était immédiatement baissés et ses sourcils noirs s’étaient un peu froncés. De même enlacé contre elle il avait sentit son corps se raidir.
-Depuis que j’ai commencé mes études d’infirmière militaire, j’ai vite compris que je finirais certainement avec un militaire. Et les militaire c’est souvent absent. Et un bébé bha faut être là pour l’élever et je suis pas prête a sacrifier ma vie professionnelle pour faire un enfant avec un homme qui sera souvent absent et qui de son coté continuera sa vie professionnelle…
*** Des années plus tard, son amour pour Elias mourrait d’envie de laisser éclore un fruit de leur union et les évènements s’étaient trouvés bien différents. Les choses changent. Tout le temps. Alors que Nora se plaisait à discuter avec son amie qui était autre que la maitresse de sa petite, cela la détendait après l’échange tendu avec son mari… Néanmoins en rigolant avec son amie elle ne tarda pas à ne plus sentir son petit bout de chou lui tenir la jambe. Puis un scintillement attira le regard de son amie qui la poussa à tourner la tête. Elle vit alors sa fillette marcher vers son père joyeusement mais surtout s’approcher de la petite mutante qui tenait Mazoute. La petite fille adorait le chat de Phil, dès qu’elle le voyait trainer dans les couloirs elle voulait le caresser, malheureusement pour elle, la boule de poil était joueuse et se cachait toujours quand elle s’approchait. Il fallait dire que comme elle n’entendais pas elle avait tendance à se déplacer en faisant du bruit. D’ailleurs elle babillait toujours un peu.
Elias releva sur sa femme un regard gêné qu’elle lui rendit sans peine puis sans attendre elle s’approcha doucement dans le dos de son enfant qui cherchait un contact avec le chat. Elias quant à lui ne savait pas vraiment ou se mettre. Il avait appris de multiple techniques de dissimulations d’émotions à l’armée mais depuis que sa fille était née, en sa présence il n’arrivait a rien contrôler et c’est d’ailleurs précisément ce qu’il détestait… Toute perturbée par le contact qu’elle avait partagé avec Sya l’enfant répétait.
- Maz-houte ! Mah oute ! Elle le répéta plusieurs fois en regardant son papa et la petit mutante. Elias qui regardait ailleurs fut piqué de curiosité et tourna son regard sur sa progéniture. Il fronça les sourcils, curieux et s’adressa à elle avant de confondre ses expressions d’un espoir indicible.
- Qu’est-ce que tu as dis ?
La fillette répéta et Nora ainsi que la maitresse s’approchait avec curiosité, voulant être sûr d’avoir bien entendu ce qu’elle disait. L’enfant se tourna naturellement vers son père dont elle reconnaissait une expression différente et accueillante tout en parlant. Néanmoins, ne s’entendant pas parler sa prononciation finis par se dégrader un peu jusqu’à ce que ce le mot ne soit plus si saisissant. Cela n’empêchait pas la petite fille d’être contente et de le montrer. Elle finit par s’accrocher à la jambe de son père pour tirer son vêtement et qu’il la prenne dans ses bras mais il n’arrivait à rien à part la regarder avec un sourire triste. Alors que le mot se déformait dans la bouche de la fillette le visage de ses parents s’affaissa. Elias fit reposer cela sur le hasard tandis que Nora fixa la petite hybride avec ses yeux de chat. Un présentiment l’animait et elle lui demanda maintenant à quelques mètres d’elle.
-C’est toi qui a fait ça ?
Lui demanda t-elle sur un ton d’espoir et de curiosité. Son visage étauit courbé d’espoir mais aussi d’une pointe de méfiance. Après tout peut-être que cet enfant était la clé. Cette possibilité germa dans l’esprit de la femme. Cela ne fit que gonfler d’agacement Elias qui se souvenait des mots prononcés par le docteur Strauss en réunion et a quel point les espoirs de l’humanité était vain. Même si quelque chose l’avait poussé à la sauver, c’était bien trop douloureux pour lui de laisser de l’espoir subsister concernant son enfant et sa femme, espoir qu’il considérait prêt à se briser a tout instant… Se postant entre Nora et Sya il coupa court à la discussion.
- Aller Sya viens. Le docteur Strauss t’attend impatiemment, allons vite rendre Mazoute à Phil.
En lui parlant doucement il lui fit un geste pour qu’elle le suive. Se remettant à marcher doucement il sentait sa fille s’accrocher à son pantalon pour le suivre en babillant . Nora le voyant ne pas oser repousser la petite vint la récupérer. Seulement cela déclencha les pleurs de la fille qui visiblement voulait suivre son père. Nora la serra contre elle et lui caressa le dos pour la calmer et ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’espoir quant à Sya qu’elle suivait du regard: impressionnée et en même temps un peu terrifiée. Elias évita Nora du regard fuyant avant qu’elle ne reconduise la discussion. Le militaire d’un pas de hate ouvre la porte qui menait aux escaliers et donc au parking de départ et d’arrivé de la base. Il pris le temps de le balayer du regard pour ne pas croiser les équipes hostiles de Barrett. Il tenait la porte en attendant Sya qu’il regardait avec un air redevenu plus professionnel même si les pleurs de son enfant lui faisait des frissons dans le cou.