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LE TEMPS D'UN RP

Toutes les histoires ont leur histoire - ft. Clionestra

Clionestra
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Clionestra
Lun 3 Juin - 1:15

Stefan
Hartol
(Whistledown)

J'ai 25 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis majordome et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, mon père a essayé de me tuer à l'âge de 10 ans, et je me cache depuis. Je suis l'héritier d'un duché.

Toutes les histoires ont leur histoire - ft. Clionestra - Page 3 2fe1b1a637852c8f417f81f240a554fc→ Il est particulièrement doué en mathématique et retient absolument tout ce qu'on lui dit. Il a la mémoire absolu.
→ Il a une petite soeur qu'il n'a pas vue depuis des années.
→ Et on lui a demandé d'être le chaperon / l'aide pour une fille.
→ Il est ne sait pas montrer ses émotions.
Elle se retourne. Il la regarde. Impassible. Immobile. Il ne voulait pas voir. Il observait ses yeux et évitait de voir sa poitrine. Il avait raison, nota-t-il malgré lui. La couleur de sa poitrine était parfaite, il avait envie d’y déposer des baisers. De la goûter. Il était un homme, malgré qu’il soit un homme plutôt moine que dévergondé… Il était un homme dont une poitrine ainsi tendu vers lui ne pouvait que donner envie. Surtout qu’il aimait la personne à qui appartenaient ces seins. Il se bloque mentalement… Il n’aimait pas Madeleine. Il ne pouvait pas dire cela. Ainsi, il remonta son regard dans le sien et ne la quittait plus. Il cherchait une raison à cette situation dans son regard.

- Si un homme doit être votre mari, cela ne doit pas être pour une nuit, la réprimanda-t-il.

S’IL devait être son mari, cela ne serait pas pour un jour. S’il devait être son mari, il le serait pour toute la vie. Il la prendrait, tout de suite. La pousserait sur le lit, la déshabillerait de chaque couche. Embrasserait son corps et la faisant frémir. Et il allait la faire frémir. Il brida ses pensées. Il n’allait rien faire du tout. Rien. Du. Tout. Il sent la main de la jeune femme contre lui. Il ne bouge pas. Il avait envie de lui dire qu’en effet, ce n’était qu’une leçon… mais mentir n’était pas dans ses habitudes. Il mentait tout le temps, bridant ses émotions, ne disant pas son opinion… alors, au lieu de mentir, il préféra ne pas y répondre. Le silence à la place du mensonge était une option bien meilleure et il la choisit… avant de réaliser qu’il n’en avait pas envie.

- Ce sont des bisous magiques, se défendit-il.

Il ne pouvait pas lui dire qu’il en avait besoin. Que c’était une pulsion. Il ne pourrait pas dire qu’il avait eu besoin de poser ses lèvres sur sa peau meurtries pour lui rappeler des caresses, et non des coups. Pour demander pardon, aussi, de ne pas l’avoir protégé. Non. Il ne pouvait que se défendre. Il avait eu besoin, vitalement, de la toucher. Mais c’est bon. Il venait de prendre sa douche froide… Il allait peut-être faire un tour sous la pluie, lui. Il la laisse faire, il la laisse la toucher, le déboutonner. Et il sent qu’il tire sur une corde depuis bien trop longtemps tendu. Il se laisse tomber, continue de la regarder. Il la sent contre elle. Sa poitrine était nue. Oh… Dieu. Il voulait la toucher.

Il avait les deux mains de chaque côté de sa tête pour ne pas tomber trop lourdement sur la jeune femme. Il sentait sa poitrine contre son torse. Il sentait la chaleur dans cette étreinte. Il ne pouvait pas lui faire une leçon pareille. Il n’en avait pas le droit. Il ne devait pas. Il observait la jeune femme impassible. Comme si son corps n’avait pas envie de se fondre sur la jeune femme.

- Les hommes sont des animaux, expliqua-t-il. Un homme essayera de vous prendre de force. Vous êtes belle. Vous les rendez fou… Mais je ne peux pas me permettre une leçon aussi pratique.

Il le sait. Elle méritait mieux. Il ne pouvait pas se le permettre. Et il se le promit, d’ici demain, il ne la touchera plus. Il prendra un pied de distance (//On doit attendre un bal pour un rapprochement héhé). Il prendra plusieurs kilomètres de différence. Il ne pouvait pas se permettre de la compromettre, surtout pour le moment. Alors, il releva une main qu’il remonta le long du corps de la jeune femme, traversant sa poitrine pour revenir à son cou et continuait vers sa nuque et la rapprocher de lui.

- Votre amie devra faire son travail, fit-il en caressant sa joue doucement, si un homme vous touche, elle sera virer sur le champ. Je vous préviens.

Puis, il se défit de sa poigne, se relève d’un coup, et approche de la porte en reboutonnant sa chemise. Il s’arrête à la porte, mais ne se retourne pas. Il ne pouvait pas se retourner. Sinon, il prendrait une chose importante à la jeune femme qu’elle ne devrait donner qu’à une seule personne…

- Dormez. C’est un ordre. La leçon est terminée.

Et il ouvrit la porte. Il finit par s’assoir devant la porte, pour éviter que quiconque puisse passer. Il écouta à la porte. Il essaie de savoir si elle dort ou pas. Il fallait qu’elle dorme. Il posa sa main sur sa douleur, son front était douloureux, mais le plus douloureux c’était surtout son cœur. Il ne sait pas pourquoi il se sentait si mal… il se sentait comme acculé. Il avait besoin de respirer. Il s’assit simplement sur le sol, la tête entre les jambes. Dans deux heures, il viendra la réveiller, une fois certainement que tout allait bien avec la calèche. Monsieur Sinclair trouva Stefan à moitié endormi devant la porte et eut clairement le visage du choc. Il n’avait jamais vue Stefan comme ça de toute sa vie. Il s’approcha pour le réveiller, prévenant que la pluie était plus calme. Stefan utilisa le peu de cerveau qui lui restait et demandé à Sinclair de surveiller la jeune femme, de ne pas la faire sortir d’ici… même s’il devait la plaquer au sol. Il prit la calèche à la place de Monsieur Sinclair et parti sur les routes, alors même que la pluie laissait une petite brume de pluie. Il finit chez la jeune Clarence et il se présenta parfaitement propre, comme un sou neuf. Il n’y avait rien qui clochait dans son apparence. Il parla rapidement à la jeune femme qui finit par accepter de venir quand Stefan parla assez de Madeleine pour prouver qu’il la respectait et la protègerait. Il fit un sorte de la ramener alors que le matin pointait le bout de son nez. Il laissa Clarence rentrer dans la chambre après avoir vérifier que Madeleine était toujours là. Il retourna dans la petite calèche pour faire une sieste. Monsieur Sinclair avait dormit debout sur le mur, en face de la chambre. Il avait débriefé la jeune Clarence sans jamais faire la moindre expression. Il allait devoir repousser la jeune femme, pour la protéger, pour lui donner une meilleure vie. Et la danse ? Il allait être un professeur professionnel et bien sous tout rapport. Il finit, après une demi-heure, par revenir dans l’aubergiste où il demande un repas pour quatre personnes. Ils se firent servir dans une pièce à part mais la table n’était que pour trois, Stefan ayant tout prévu pour Monsieur Sinclair, Clarence et Madeleine. Il s’occuperait de lui plus tard. Il fait une révérence, sans émotion qui traduise sa nuit.

- Mesdames, monsieur, votre repas est servi.


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Rein
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Lun 3 Juin - 22:39

Madeleine Radcliffe
J'ai 20 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis un électron libre et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car ce beau majordome ne me laisse pas indifférente.

- Elle est la fille illégitime de son père et d'une prostituée française
- Elle n'a que faire de l'étiquette et du protocole et vit à contre-courant de la société
- Elle aime la poésie mais déteste l'arithmétique
- Elle n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche et elle n'hésite pas à en venir aux mains, elle est d'ailleurs très fière de son crochet du droit
Madeleine fulminait. Elle était en colère et ô combien frustrée. Certes, elle avait peut-être été trop loin, faisant durer une plaisanterie de mauvais goût... Mais Stefan n'avait-il pas été celui qui avait commencé à la couvrir de baisers ? Pour une fois qu'elle était simplement assise sagement à côté de lui, il avait fallu qu'il insiste pour lui passer de la pommade dans le dos. Elle lui avait pourtant obéi, non ? Pourquoi l'embrasser et lui faire goûter une telle proximité si c'était pour la lui arracher aussi vite ? Elle le toisa d'un air rempli d'animosité, comme si le jeune majordome lui avait déclaré la guerre. Il l'avait grandement offensée, mais aussi blessée.

Elle roula des yeux devant sa piètre excuse pour défendre ses actions. Pourquoi se défendait-il ? Elle avait adoré ! Elle plissa les yeux et croisa les bras sur sa poitrine nue. "Tu me prends de haut avec tes mensonges." Son regard perça le sien avec une dureté qu'elle ne lui avait encore jamais montrée. Que s'imaginait-il ? Qu'elle n'avait aucune conscience de jusqu'où un homme était prêt à aller pour assouvir ses plus sombres pulsions ? "Tu sembles oublier que je suis l'enfant d'une putain, Stefan. Je suis peut-être vierge et inexpérimentée, mais je ne suis pas idiote pour autant. J'en ai assez entendu."  Elle tenta de le repousser, mais n'y parvint pas. Elle rougit sous ses compliments, mais ria jaune. "Je suis belle aux yeux des autres, mais qu'en est-il des tiens, Stefan ? Assez belle pour les autres, pas assez pour l'impassible majordome, n'est-il pas ?" Elle envoya son poing taper contre son épaule dans un élan de colère qu'elle ne parvint pas à réprimer. "Comme si la bâtarde d'un duc pouvait rendre fou un homme aussi pragmatique." Pourtant, lorsqu'il remonta lentement sa main le long de son flanc gauche, elle expira entre ses dents serrées. Il la torturait, la narguait en lui faisant miroiter une chose qu'elle n'aurait jamais. Elle se détesta en remarquant sa poitrine dégagée et jura en le sentant passer entre le galbe de ses seins. "Je ne te comprends pas." cracha-t-elle. "Tes actions sont en totales contradictions avec tes mots. Cela t'amuse-t-il de jouer avec moi ? Suis-je une sorte de passe-temps pour toi puisque nous sommes coincés ici ?" Elle se sentait quelque peu humiliée. Elle plongea son regard orageux dans le sien. "Dix hommes pourraient bien me passer sur le corps que cela n'y changerait strictement rien pour toi. Tu n'aurais rien à y redire." Elle le repoussa avec plus de force, ce qui l'encouragea à se relever. Aussi, elle s'assit sur le lit en tailleur et remonta sa chemise de nuit sur son buste. Elle pria pour que son regard transperce le dos du majordome. Au moment où il quitta la pièce, elle lui asséna. "Tu n'es qu'un lâche."

Oui, Madeleine était blessée. Elle n'avait pas nourri le moindre espoir à ce qu'un homme tel que Stefan la perçoive un jour comme une femme. Mais elle n'aurait jamais imaginé qu'il puisse ainsi se jouer d'elle et de ses sentiments. Elle ouvrit la fenêtre et contempla la pluie battante, assise sur le rebord. Quelle soirée délicieuse et désagréable en même temps. Sa main caressa les trombes d'eau d'un air songeur et elle s'endormit contre l'encadrement de la fenêtre, bercée par le bruit de l'orage grondant au loin.

Clarence cilla devant le noble jeune homme se présentant à sa porte. Elle le regarda d'un air suspect, hésitant à le suivre avant de sourire en entendant le nom de Madeleine. Toutefois, elle précisa à Stefan qu'elle n'avait aucune expérience dans l'entretien d'une demeure noble, et encore moins dans les soins que l'on procurait aux jeunes demoiselles. La toilette, l'habillement, la coiffure... Elle ne savait pas le faire, mais elle était prête à apprendre pour Madeleine. La pensée de pouvoir vivre à ses côtés lui donnerait des ailes, elle en était persuadée. Elle fit preuve d'honnêteté envers Stefan, car il l'avait convaincu de son dévouement envers Madeleine. Cela lui suffisait pour plier bagages et elle le remercia pour son premier salaire, qu'elle laissa à sa famille.

Ils regagnèrent l'auberge à l'aube et Clarence attendit que Stefan la guide jusqu'à Madeleine, ses doigts trépignaient d'impatience contre le dos de sa main. Elle lui lança un regard pour lui demander la permission d'entrer et ne se fit pas prier lorsqu'il la lui donna en lui ouvrant lui-même la porte pour la refermer derrière elle.

Madeleine était là, endormie, assise dans l'encadrement de la fenêtre ouverte de sa chambre. Cela lui ressemblait bien. Si Clarence avait été doué en peinture, elle aurait peint la vision angélique que lui offrait cette femme. Les rayons du soleil caressaient ses cheveux blonds, qui brillaient de mille feux, le tissu de sa chemise de nuit ondulait doucement au gré de la brise matinale. Clarence passa un drap autour des épaules de Madeleine et lui caressa les cheveux avec douceur. Elle attira sa tête sur ses genoux afin de lui offrir une position plus confortable et continua de lui caresser les cheveux un long moment en silence. Elle aurait voulu ne jamais quitter cette chambre.

"Madeleine..." La fille du duc cilla avant d'ouvrir de grands yeux face à cette voix qu'elle reconnaitrait entre mille. "Clarence..." Elle passa une main dans ses cheveux roux et les deux jeunes femmes échangèrent un sourire complice. "Tu es là." Elles s'enlacèrent et rirent en échangeant sur tout et sur rien.

Madeleine et Clarence sortirent de la chambre une heure plus tard avant de rejoindre monsieur Sinclair dans une pièce que l'on avait spécialement réservée pour eux. Le corps de Madeleine se raidit lorsque Stefan entra dans son champ de vision et elle ignora sa révérence en détournant la tête de lui. Elle n'était pas prête à se calmer. Clarence remarqua la tension qui habitait Madeleine et regarda Stefan du coin de l'œil, dans l'incompréhension. Néanmoins, elle n'outrepassa pas sa position de domestique et se tut. Ils dévorèrent leur petit-déjeuner tandis que Madeleine, qui avait retrouvé sa bonne humeur pour le peu que Stefan n'entre pas dans son champ, fit la conversation à monsieur Sinclair tout au long : elle voulait connaitre l'histoire de cet homme au service de sa tante Katherine depuis si longtemps. Elle l'écouta avec passion, ria avec lui et échangea des regards complices avec Clarence. Son regard brillait, sauf lorsqu'il croisait celui de Stefan.

Elle n'eut pas besoin de Stefan pour se rappeler qu'ils avaient rendez-vous chez la modiste et elle se leva avant que le majordome n'intervienne en mentionnant leur planning chargé. "Pourriez-vous nous conduire chez la modiste, monsieur Sinclair, à présent ?" Elle passa devant Stefan en montant dans la cabine de la calèche, lui asséna un regard assassin et tira doucement Clarence par le bras pour l'attirer à elle avant de claquer la porte au nez du majordome.

Elle avait été calme, trop calme au goût de Clarence et cela signifiait que Madeleine n'était pas dans son assiette. La jolie blonde avait commandé trois robes de ville pour sa domestique et elle avait exigé qu'elles soient toutes faites sur mesure. Elle avait un budget pour ses envies ? Qu'à cela ne tienne, cet argent servirait à Clarence. Cette dernière n'eut de cesse d'affirmer que tout cela était parfaitement inutile, cherchant un quelconque soutien visuel auprès de Stefan qui, lui, demeurait parfaitement stoïque et silencieux. Par tous les dieux, mais qu'avaient-ils tous ? Cependant, elle s'extasia rapidement devant les essayages de Madeleine et la couvrit de compliments, car, à ses yeux, elle était réellement la plus belle de toutes les fleurs du pays.

La journée passa à une allure folle entre les essayages, les prises de mesure de l'une et de l'autre, sans compter les modifications à apporter aux différentes tenues. Ils sortirent de la boutique les bras chargés de paquets et furent de retour au manoir de Katherine Smith juste à temps pour le dîner.

Comme toujours, le don qu'avait Stefan pour la planification était impressionnant. Le timing était parfait, à la seconde près. Madeleine présenta Clarence à sa tante comme lui étant une amie très chère. Katherine remarqua le regard doux qu'avait la jeune fille envers sa nièce et elle sut. Elle ne dit rien, regarda Stefan d'un air étonné, il semblait étonnamment en retrait, bien qu'il n'ait jamais été extrêmement bavard. Il paraissait... particulièrement distant, comme s'il avait dressé une barrière entre lui et...

Oh.

Elle eut un rictus moqueur et leva les yeux au ciel.

Aah, la jeunesse et ses premiers émois.

-

Madeleine n'avait pas adressé la parole à Stefan depuis quatre jours, et le bal approchait à grands pas. Elle l'avait évité comme la peste, le regardait à peine et l'avait écouté en silence lors de ses leçons, sans lui poser la moindre question. Ils s'en étaient tous deux tenus au strict minimum : l'apprentissage.

La marge de progression de Madeleine était impressionnante. Sa posture s'améliorait de jour en jour, son élocution était quasi parfaite et ses connaissances de l'étiquette n'avaient de cesse de croître. Elle s'était donnée corps et âme à ses leçons, sans demander la moindre explication à Stefan. Non, pas un seul mot depuis leur nuit à l'auberge. Pas un bonjour, pas un Stefan, pas un bonne nuit.

Néanmoins, sa dernière leçon de danse avant le jour J approchait. Madeleine y allait à reculons, traînant des pieds, suppliant Clarence de rester avec elle, mais celle-ci avait ses propres cours à suivre aujourd'hui, car elle avait fait part de ses lacunes à Katherine autour d'une tasse de thé, et elle lui avait offert l'aide d'une domestique expérimentée face au désir de perfectionnement de Clarence.

Aussi, c'est seule que Madeleine fit son entrée dans la salle de réception. Elle avait repris un peu de poids en ces quelques jours. Trois repas équilibrés tous les jours avaient réduit le creux de ses joues et comblé ses côtes saillantes. Elle semblait en pleine forme. Les bleus recouvrant son corps s'étaient nettement améliorés et commençaient à disparaître grâce à l'application rigoureuse de Clarence, qui insistait auprès de Marianne matin et soir jusqu'à ce qu'elle lui cède.

Oui, Madeleine resplendissait, sauf lorsque ses yeux croisaient ceux de Stefan, comme maintenant. Elle effectua une révérence silencieuse face à lui et fixa le sol avec une mine contrariée, sa posture digne et droite néanmoins.

Elle pria pour le quitter rapidement et lança un regard en coin aux musiciens présents sur l'estrade dans l'espoir qu'ils se mettent à jouer de leurs instruments.
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Lun 3 Juin - 23:15

Stefan
Hartol
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J'ai 25 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis majordome et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, mon père a essayé de me tuer à l'âge de 10 ans, et je me cache depuis. Je suis l'héritier d'un duché.

Toutes les histoires ont leur histoire - ft. Clionestra - Page 3 2fe1b1a637852c8f417f81f240a554fc→ Il est particulièrement doué en mathématique et retient absolument tout ce qu'on lui dit. Il a la mémoire absolu.
→ Il a une petite soeur qu'il n'a pas vue depuis des années.
→ Et on lui a demandé d'être le chaperon / l'aide pour une fille.
→ Il est ne sait pas montrer ses émotions.
« Qu’en est-il des tiens, Stefan ? ». Il avait entendu cette phrase chaque fois qu’il avait eu le temps de penser. Chaque fois, il s’imaginait la posséder dans ce lit, dans cette auberge, la prendre pour lui rappeler qu’il était un homme tout à fait apte. Elle était belle. Elle était magnifique et offrait à ses yeux un moment d’une pureté pratiquement divine. La jeune femme avait été sous lui, et chaque fois qu’il pensait à ce moment, sa mémoire lui rappela toutes les choses qu’il avait eu envie de lui faire. Il avait de la mémoire pour tout ce qu’il avait entendu, dit, ressenti, mais aussi pour toutes ses pensées, ainsi ne faisait-il que rajouter des idées bien plus violente que ce qu’il aimerait l’être. Il ne voulait pas avoir l’image de la jeune femme, ses fesses vers lui pendant qu’il la possède par l’arrière. Il ne voulait pas imaginer son cri de jouissance quand il se pencherait sur elle pour taquiner sa poitrine pendant qu’il se déverserait en elle. Mais comment ne pas voir l’image maintenant qu’il l’avait imaginé une fois ? Et Stefan le savait, elle serait beaucoup plus belle dans la réalité que ce que son esprit faible avait dessiné. Mais l’imagination suffisait pour le rendre fou. Comment lui faire comprendre qu’elle était belle sans qu’elle ne puisse avoir de l’espoir pour « eux ». Et il ne savait toujours pas ce qu’elle lui voulait, à lui. Il n’était qu’un majordome à ses yeux, pourquoi vouloir autant qu’il la touche et la fasse sienne ? Ses paroles avaient atteint son cœur d’une manière qu’il n’aurait pas cru possible, mais il ne pouvait se défendre. Il ne pouvait lui dire qu’elle n’était pas une fille de putain, ou une batarde à ses yeux… et qu’il n’était clairement pas si impassible. Il ne pouvait pas lui dire. Alors, il s’était vautré dans son enfer.

Oui, il était lâche. Et si un seul homme des dix dont elle avait parlé métaphoriquement s’approche d’elle, il le tue. Il n’était pas une personne gentille. De l’âge de dix ans à celui de quinze, il avait appris qu’il n’était pas une personne gentille. Il était un enfant, certes, mais plus cruel que ce qu’on pouvait le croire. Il avait tué d’une manière froide plus d’un homme, et volé des femmes qui se retrouvaient tétanisé de la vue de l’être trop grand, trop maigre et squeletique qu’il était devenu. Il avait volé Bree. Et c’est pour ça qu’elle l’avait retrouvé. Parce qu’elle n’avait pas été dupe sur sa jeunesse quand il avait voulu l’effrayer et il s’était enfui. Comme un lâche.

Il avait passé le temps à accepter la haine de la jeune femme. Même si l’idée qu’elle croit à cette absurdité qu’elle voulait croire sur leur compte l’attriste, au moins n’essayait-elle plus de le voir comme un homme. Il était devenu son nemesis et elle faisait tout pour l’ignorer, ce qui lui permettait de faire tout pour son bien être sans qu’elle le sache. Il avait tout fait pour que tout soi prêt, il avait mis plus de temps dans les budgets, les cours qu’il préparait et même à aider la jeune Clarence à prendre des marques rapidement et efficacement. Il fallait du temps pour ça, mais Clarence s’y faisait rapidement. Il avait continué à lui faire des cours quand il le pouvait, parlant sans répondre à ses provocations visuelles. Elle le détestait alors qu’elle l’avait provoqué. Ne comprenait-elle pas qu’il avait simplement répondu en homme avant de se souvenir ce qu’il devait être ? Il ne pouvait pas lui dire, donc. Et avait continué une parfaite relation professionnelle entre eux, pour le bien de la jeune femme. Il n’aurait de cesse de le faire, pour qu’elle soit l’incroyable rose qu’il savait cacher dans son bourgeon. Mais il ne devait plus jamais la toucher… ou la voir nue. Il attendait devant les musiciens et ne cilla pas quand elle apparu dans la pièce. Elle était toujours aussi belle. Mais elle le détestait toujours autant.

Et. C’était. Mieux.

Elle souffrirait moins, à la fin. Quand il prendrait son duché avec l’épée de Damoclès de la trahison et la honte de son passé. Parce que quelqu’un déterrera tout ça. Si Katherine n’avait pas jugé bon de prévenir sa nièce sur son passé, Stefan ne pouvait le faire. Il n’était pas digne d’elle… mais il repense à ses paroles. Il y repense tous les jours alors qu’il fit une révérence pour la prendre dans ses bras. La nuit, il se réveille avec une érection qui lui brule les reins… et oui, sa mémoire pouvait être utile… Plusieurs fois, il se fait du bien en la revoyant, offerte à lui, en l’imaginant lui faire des choses totalement indécentes et perverses. Il se fait du bien et avait du changé plusieurs fois de draps en évitant que cela ne s’ébruite. Que dirait-elle si elle venait à apprendre qu’il se caressait en pensant à elle jusqu’à la jouissance ? Qu’il avait son odeur dans la tête et sa vision enchanteresse sous les paupières. Les paroles de la jeune femme lui avaient fait du mal, pour elle… mais sa force et sa prestance faisaient naître un brasier en lui… et souvent, il ne pouvait pas s’empêcher de murmurer son nom alors que sa main faisait l’ultime geste pour la délivrance. Il la désire. Il la désire comme un homme. Non. Il le sait. Il la désire comme un animal. Et il avait trop de respect pour elle pour lui dire ainsi. Pour lui expliquer qu’il serait prêt, si elle le voulait, à la détrousser tout de suite sur le piano, aux yeux de tous, s’il n’y avait aucune conséquence pour elle. Pas que sur le piano. Il la pousserait contre la vitre et laisserait ses seins s’écraser contre la fenêtre pendant qu’il la porterait et la pénètrerait profondément. La seule musique restante sera leur respiration et le cri qu’elle poussera. Son prénom mêlait à la jouissance…

Et là, il réalisa être toujours au milieu de la salle de bal, en train de s’approcher pour la prendre dans ses bras. Et il repoussa tout ça. Et il était dommage qu’elle ne lise pas les pensées, parce que rien ne pouvait se lire sur son visage. Il garderait cette honteuse fascination qu’elle suscité en lui, pour lui, à jamais. Il bridait son imagination alors qu’il se rapprocha, mais à peine plus que ce que la bienséance ne l’exige. Il reste là un instant.

- La bienséance exige que l’on soit moins proche, expliqua-t-il avant de prendre la bonne position et de laisser la musique commencer…

Mais quand la musique commença, il ne pouvait que voir le regard fuyant de la jeune femme. Il fallait qu’elle comprenne. Il le fallait. Il ne pouvait pas la laisser comme ça, même si c’était plus simple pour lui.

- Je ne suis qu’un homme, Mademoiselle, souffla-t-il. Un homme comme les autres. Bien que d’un rang inférieur. Si vous pouviez en faire les déductions qu’il faut, cela m’apaiserait.

Il disait toujours cela sans émotion, pourtant cela voulait tout dire non ? Il n’était qu’un homme. Et il la voulait. Diable qu’il la voulait comme jamais auparavant. Il avait connu des femmes, il n’était pas un moine… mais jamais aucune qu’il voulait posséder avec autant de violence et de possessivité. Elle ne devait jamais le savoir, mais elle devait savoir qu’il la trouvait belle. Magnifique. Qu’il voulait lui faire l’amour. NON. Pas ça, on a dit. Il la fit tourner pour reprendre une position bien trop proche mais il ne pouvait pas s’en empêcher.

- Désirez-vous toujours que je sois la première danse au bal ? s’enquit-il. Si tel n’est pas le cas, il faut me le dire que j’annule mes dispositions.

Ethan avait répondu avec une lettre courte disant, en gros, qu’il faudra lui raconter sa survie et OK. Ethan était ce genre de personne… mais si la jeune femme ne voulait plus de lui, désirer un autre, alors il fallait absolument qu’il annule sa requête en quoi elle se retrouverait sans cavalier pour la première danse de son premier bal, et ça, Stefan ne le supporterait pas.


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Mar 4 Juin - 18:44

Madeleine Radcliffe
J'ai 20 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis un électron libre et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car ce beau majordome ne me laisse pas indifférente.

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- Elle aime la poésie mais déteste l'arithmétique
- Elle n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche et elle n'hésite pas à en venir aux mains, elle est d'ailleurs très fière de son crochet du droit
L'ouragan Madeleine tournait en rond comme un lion en cage. Elle s'était bridée, ces derniers jours, et sa liberté d'aller là où le vent soufflait lui manquait. Tout cela pour éviter cet homme. Elle était restée dans sa chambre la plus grande majeure partie du temps — quand elle n'était pas prise par ses leçons avec ce satané majordome. Toujours aussi en colère, elle avait évité de croiser le chemin de Stefan aussi souvent que possible. Or, ses jambes la menaient machinalement vers la chambre du bel apollon quand elle ne prêtait pas suffisamment attention et elle s'arrêtait net à chaque fois dans un juron étouffé. Non. Un furieux tour sur elle-même et elle rebroussait chemin. Non, elle n'irait pas le voir. Il ne voulait pas la voir, de toute façon. Hormis durant ses leçons, qui étaient désormais bien silencieuses, Stefan ne lui avait pas adressé un seul mot, lui non plus, depuis leur nuit à l'auberge.

Le rire de Madeleine ne résonnait plus autour de lui. Elle ne lui prenait plus la main de manière spontanée, ne l'enlaçait plus, ne lui embrassait plus la joue. Rien de tout cela ne devait manquer au jeune homme, n'est-ce pas ? Au contraire, il devait en être fortement soulagé. Il avait repris le contrôle total de son existence, et Madeleine semblait n'avoir été qu'un ouragan passager dans sa vie. Oui, il n'y avait plus rien entre eux, hormis cette distance qui ne faisait que croître.

Madeleine avait du mal à l'admettre, mais Stefan lui manquait atrocement. Comment un homme qui avait joué ainsi avec elle, pour ensuite la repousser, pouvait laisser un tel vide derrière lui ? Ce n'était pas juste. Madeleine pourrait le jurer, Stefan ne lui montrait aucun égard sentimental et elle s'en était accommodée... mais lorsqu'elle avait senti les lèvres du jeune homme contre sa peau... La jeune femme avait senti comme une corde se rompre en elle et ses sentiments s'étaient décuplés. Il n'y avait plus eu que lui. Elle s'était d'ailleurs inquiétée quand Clarence lui avait raconté que les autres domestiques soupçonnaient le jeune homme d'être souffrant. Il changeait ses draps bien trop fréquemment — sans doute en proie à des suées nocturnes, pensa-t-elle. Peut-être avait-il pris froid en allant chercher Clarence, seul, sous la pluie ? Si elle n'avait pas été aussi fâchée, elle se serait glissée dans sa chambre en plein milieu de la nuit et lui aurait épongé le front au besoin.

Une nuit, elle avait voulu se lever pour lui rendre visite pendant son sommeil, mais elle n'avait pas été capable de sortir de sa chambre. Ses doigts tremblaient contre la poignée de la porte à l'idée que Stefan la considère comme une jeune demoiselle parmi tant d'autres, et elle se recouchait, blessée par ses propres pensées destructrices.

Elle n'avait pas voulu aller à sa dernière leçon de danse, mais Katherine avait insisté, malgré l'absence de chaperon, puisque Clarence se rendait elle-même à ses propres leçons. Madeleine avait plaidé sa cause auprès de sa tante, récitant ses leçons d'étiquette et à quel point il était mauvais d'être vue seule avec un homme... et Katherine n'avait rien dit. Elle avait souri d'une manière énigmatique et lui avait intimé de se rendre à sa dernière leçon de danse : elle n'avait pas le choix.

Qui aurait pu se douter que Stefan luttait contre son propre désir, ces quatre derniers jours ? Certainement pas Madeleine. Elle avait repéré une domestique tournant autour de Stefan, l'assistant avec un sourire enjôleur, les joues rouges... et cela l'avait fortement agacée. Elle avait eu envie de la frapper — de la renvoyer, même. Lui avait-il baisé le dos, à elle aussi ? Avait-il fondu en elle, ensuite ? Ou bien avait-il lâchement quitté la pièce, comme avec elle ? Merde. Elle perdait la raison et était prête à se défouler sur des personnes n'ayant rien fait — ou presque — pour mériter cela. L'amour était un sentiment vraiment puissant, mais irrationnel.

Et maintenant, ils étaient dans cette salle de bal, en pleine répétition, et Madeleine ne parvint pas à lever un regard vers lui tandis qu'il s'approcha d'elle. Elle voulait prendre ses jambes à son cou, fuir ce contact qu'elle désirait autant qu'elle le redoutait. Il glissa une main vers le creux de ses reins et elle inspira bruyamment. Leurs mains se lièrent, mais elle se retint d'appliquer une quelconque pression entre elles. Elle voulait le toucher, sentir sa peau contre la sienne, plonger son regard dans le sien tandis qu'il porterait ses doigts à ses lèvres et les glisserait dans sa bouche. Non. Elle ne voulait pas être l'esclave du désir, et pourtant...

Ils virevoltèrent en silence un moment, ensemble, et leur synchronisation aurait fait pâlir d'envie bon nombre de danseurs. Tout allait bien, ils ne faisaient que danser, ce n'était qu'une répétition, après tout. Ils n'avaient pas besoin d'échanger un mot pour cela. Mais Stefan parla. Non, il susurra au creux de son oreille, afin que personne d'autre ne puisse l'entendre. Les yeux bleus de Madeleine se posèrent finalement sur le majordome avec un air ahuri, suffoquée par son souffle, chatouillant les fins cheveux à la naissance de sa nuque. Sa main serra la sienne pour se donner contenance et elle l'écouta sans un mot.

Stefan n'était qu'un homme comme les autres.

Madeleine le regarda, fronça les sourcils face à cette énigme et pencha légèrement la tête sur le côté en signe d'incompréhension. Que voulait-il dire ? Il n'avait été qu'un homme, ce soir-là ? Mais beaucoup d'hommes auraient saisi la perche qu'une jeune femme leur aurait tendue, non ? Elle détourna le regard et soupira. "Tu..." L'ouragan secoua la tête avant de reprendre avec plus de formalité. "Vous ne me devez aucune explication, Stefan. Vous ne me désirez pas, j'en suis bien consciente. J'ai poussé la plaisanterie trop loin et je m'en excuse." Elle le regarda avec un sourire triste. "Je ne vous importunerai plus, dorénavant. Nous garderons entre nous cette distance de ces derniers jours, car c'est bien là ce que vous souhaitez, n'est-ce pas ?" Elle n'en avait aucune envie, mais à quoi bon s'obstiner si ce désir n'était pas partagé ? Elle n'allait tout de même pas le plaquer contre le mur pour l'embrasser, si ? Elle lui aurait pris la main pour la poser sur sa poitrine tendue de désir. Ce contact lui aurait fait perdre le contrôle et elle aurait descendu son visage entre ses cuisses, tandis que ses mains se seraient affairées à déboutonner son pantalon à la hâte. Oui, elle aurait tout bonnement perdu les pédales. Mais lui... Il l'aurait relevé avant que ses lèvres ne se referment autour de lui, non ? Il l'aurait repoussé et elle en serait ressortie écorchée vive.

Merde. Voilà qu'elle fantasmait en plein jour, maintenant, comme si la nuit n'était plus suffisante pour combler ce vide béant qu'avaient laissé les lèvres de Stefan derrière elles. Elle avait pourtant réussi à contenir son désir en journée jusqu'à aujourd'hui... Elle savait que cette leçon de danse était une très mauvaise idée.

Elle rougit et ses yeux se posèrent un instant sur les doigts de Stefan. Non, non, non et non. Plus de fantasmes obscènes en imaginant le majordome glisser ses doigts, recouvert de la jouissance de la jeune femme, entre ses lèvres. Non.

Habilement, Stefan fit tourner Madeleine sur elle-même avec légèreté. Désormais dos à lui, tandis qu'ils continuaient de danser, elle resserra la prise de ses mains dans les siennes. Sa chaleur l'irradiait et elle ne put s'empêcher de se coller contre lui. Elle ne lui lança aucun regard par-dessus son épaule, cependant, mais hocha la tête avec fermeté. "Aviez-vous l'intention de m'abandonner pour ma première danse, monsieur ? Je vous savais lâche, mais n'êtes-vous pas un homme de parole, pour autant ? Vous m'avez promis une danse et je compte sur vous pour honorer cette promesse, ni plus, ni moins." Elle ne voulait personne d'autre que lui. Il n'y avait que lui qui comptait. Mais pourquoi lui dire puisqu'il la rejetterait ? Dans une harmonie parfaite trahissant leur alchimie, ils tinrent parfaitement la dernière mesure de la partition, mais ne se séparèrent pas l'un de l'autre pour autant.

La répétition était achevée, et les musiciens se hâtèrent de quitter l'atmosphère étouffante qui régnait dans la pièce.

"Si nous en avons terminé, monsieur, permettez-moi de me retirer." Elle n'avait pourtant pas bougé, son bassin était collé contre celui du jeune homme, et elle tenait toujours le pas final de leur valse. "Nous nous reverrons au bal, dans deux jours."
Clionestra
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Clionestra
Mar 4 Juin - 19:50

Stefan
Hartol
(Whistledown)

J'ai 25 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis majordome et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, mon père a essayé de me tuer à l'âge de 10 ans, et je me cache depuis. Je suis l'héritier d'un duché.

Toutes les histoires ont leur histoire - ft. Clionestra - Page 3 2fe1b1a637852c8f417f81f240a554fc→ Il est particulièrement doué en mathématique et retient absolument tout ce qu'on lui dit. Il a la mémoire absolu.
→ Il a une petite soeur qu'il n'a pas vue depuis des années.
→ Et on lui a demandé d'être le chaperon / l'aide pour une fille.
→ Il est ne sait pas montrer ses émotions.
Est-ce qu’elle le faisait exprès ou pas ? Comment ne pourrait-il pas la désirer ? S’il n’était qu’un homme, une déesse aux seins nue et quémandant d’être cajoler ne pouvait qu’être désiré par un simple d’esprit. Et la jeune femme avait réussi à le transformer en simple d’esprit. Par sa force et sa douceur, elle avait réussi à lui faire oublier toutes les choses qu’il prenait de loin. S’il ne couchait jamais avec une personne de la maison, préférant des prostitués qui tiendront leur langue, c’était parce que son désir était brute et animal. Et la jeune femme, au lieu de comprendre ce qu’il disait, pensait qu’il ne la désirait pas ? Il faudrait être sot ou un eunuque pour ne pas la vouloir. Surtout alors qu’elle était ardente sous lui, acceptant cette position et cette soumission. Savait-elle seulement qu’elle était parfaite ? Cette femme qui n’imagine pas ce qu’un homme pourrait lui faire. Ce que lui, voudrait lui faire.

- Ne vous excusez pas. Je n’aurais pas du être autre chose qu’une statue de cire avec vous.

Qu’elle comprenne toute seule. S’il disait être un homme, et qu’elle avait réussi à faire fondre la cire… Cela signifiait que… Il ne pouvait pas lui dire. Il voulait simplement l’apaiser. Apaiser son courroux et ses craintes. Tout le monde voudra d’elle. Et dans deux jours, il allait y avoir un véritable ouragan en lui. Tout son corps allait hurler de ne pas pouvoir la tenir dans ses bras. Il allait devoir intérioriser tout ça, encore. Il allait devoir s’empêcher de l’attraper, la protéger, la cacher aux yeux des hommes. Parce que les hommes voudront d’elle, c’était une évidence. Et elle, elle comprendra enfin qu’il y a mieux que lui. Plus distingué, plus joyeux, plus riche (bien qu’elle s’en fiche, elle le sait), plus stable aussi… L’idée qu’elle puisse trouver un homme le terrorise, alors même qu’il savait ne pas avoir de droit sur elle. Il ne pouvait pas. Il n’était pas apte. Pour être digne d’elle, il devrait se rendre à la couronne pour parler des méfaits de son père… Mais il ne s’y était jamais résolu. Par lâcheté. Elle avait raison. Et parce que l’idée de se trouver à nouveau devant son paternel le tétanise.

- Je ne souhaite que votre bonheur.

Et il ne peut être avec lui. Il fallait qu’elle le sache. Quand elle l’insulte à nouveau, en émettant l’hypothèse qu’il veuille changer d’avis, il reste silencieux. Le temps de sa tirade douloureuse.

- Si tel est votre choix, alors nous danserons, conclut-il, mais rappelez-vous, vous ne pouvez refuser la danse de certaines personnes. Le meilleur parti ou la famille de l’hôte, vous devez l’accepter.

C’était important pour son plan. Depuis quatre jours, il était en étroite relation avec Ethan Berrygreen. Il était même allé le voir pour que ce dernier lui fasse « la morale ». Pas exactement, venant du très silencieux Ethan, mais assez pour comprendre qu’il ne valait mieux pas le contredire. Ethan était partisan d’un fait simple, il faut tuer les pères qui ne méritent rien. Stefan n’avait pas posé de question, mais savait qu’Ethan avait parlé de son histoire à des personnes de confiance. Malgré le fait qu’il ne l’avait pas vue depuis quinze ans, Stefan lui faisait entièrement confiance. Il pouvait lui remettre sa vie, et d’une manière étonnante, l’inverse semblait véridique au vue des confidences que lui avait faites le jeune homme. Il avait trouvé un allié de poids. Il gardait la jeune femme dans ses bras.

- Je ne suis qu’un homme, Madeleine. Et un homme qui ne mérite ni votre amitié, ni votre amour et encore moins votre intérêt. Je ne vaux pas votre colère, ni votre tristesse. Je ne vaux rien.

Et il se détache, lui fait une révérence et ne lui laisse pas le temps de voir le désir et la tristesse dans ses yeux, qui commençait à sortir de lui comme de l’eau d’un barrage. Il ne pouvait pas être digne d’elle. Il n’était qu’un enfant que l’on avait tué, son père, puis qui avait passé son temps dans la crasse et le sang, qui avait fait des choses abjectes. Ce n’était pas dix ans aux services de Madame Katherine qu’il pourrait se pardonner ses fautes. Ses mains étaient sales, bien que ses gants soient toujours blancs. Il avait fait des choses innommables… et pourtant, il voulait son titre, maintenant, pour empêcher la jeune femme d’être à un autre. Il voulait la séquestrer dans son manoir, celui des Whistledown, et lui faire l’amour encore et encore jusqu’à ce qu’elle oublie même la couleur du ciel. Cette idée n’était pas normale. Son rapport au sexe était déjà étrange, violent, ne laissant pas l’autre le dominer –bien que personne n’avait jamais eu à se plaindre de lui-. Il ne voulait pas faire ça à cette femme. Comment pourrait-elle supporter une relation avec lui ? Comment pourrait-elle supporter un mariage avec lui ? Il ne pouvait pas lui faire ça. Et il n’allait pas lui faire ça. Même s’il devait se faire du mal pour brider ses émotions et son désir. Et il réalisa, alors qu’il passa sa main devant son visage, qu’il était réellement épris d’elle, comme un fou. Et fou, il l’était. Elle était en danger. Il devait lui trouver un mari avant qu’il ne craque.

*

Deux jours plus tard, le bal allait avoir lieu. La relation entre les deux s’était apaisé, de son côté à elle surtout, puisque lui avait continué à faire comme avant. Il ne s’était pas touché depuis deux jours. Il avait décidé de ne plus s’autoriser à rêver d’elle, comme une pénitence, et ses rêves étaient remplis de cauchemar où elle apprenait ce qu’il était réellement. Il avait aidé Clarence à l’habiller, vérifiant tout jusqu’au moindre détail, et ils y étaient allé. Madame Katherine, invité grâce à Ethan, en plus, avait pris la décision de venir de façon à être le chaperon officiel de sa nièce. C’était mieux. Dans le manoir, tout le monde savait que Stefan était le plus grand frigide, ou le croyait, et qu’il ne la toucherait jamais. Dans la société… C’était une autre histoire. Dans la calèche pour l’y emmené, Katherine dit cependant quelque chose qui pourrait étonner, ou intrigué, la blonde, sans que Stefan n’explique rien. Elle avait froncé les sourcils et posé un regard anxieux et paniqué vers Stefan.

- Est-ce que tu es sûr que ça ira si jamais…
- Oui, la coupa-t-il, ce qui était bien loin de la bienséance, tout ira bien.
- Je ne veux pas que tu…, elle regarde sa nièce qui semblait observer l’extérieur et ne pas les écouter, avant de baisser la voix, je ne veux pas tu souffres…
- Je ferais mon travail.

Et ainsi fut terminée cette discussion. Stefan savait de quoi elle parlait. Il ressemblait à son père. Mais tout le monde savait que le fils du duc de Whistledown était mort depuis quinze ans. Si une rumeur se fait sur lui, ça serait sur l’existence d’un batard… et plus certainement, les personnes se diront que parfois il y a des gens qui ressemblent à d’autres sans avoir aucun lien de parenté avec. Cela arrive. Surtout quand il y avait des modes ou des tendances, pour les femmes et finissant par s’habiller, se maquiller et se coiffer de la même manière. Il savait que tout irait bien.

Alors qu’ils arrivèrent pour se présenter devant le futur duc de Berrygreen, Stefan surprit un regard entendu de ce dernier avant qu’un sourire amical et rassurant se forme sur ses lèvres.

- Ethan m’a parlé de vous, fit-il en présentant sa main, je pense que nous serions amis. Kyle Stanford se trouve quelque part, n’hésitez pas à vous présenter à votre tour.

Stefan accepta la gentillesse alors que tout le monde se présenta. Ils finirent dans la salle de bal. Ethan apparu avant que trois personnes, des hommes, n’approchent de la nouvelle venue. Il fit un sourire, moins large que son frère, et un regard entendu vers Stefan.

- Mademoiselle Radcliffe, fit-il en baisant sa main, je suis Ethan Berrygreen, frère de l’hôte et fils du duc, pourriez-vous m’honorer de votre première danse ?

Stefan était dos à la jeune femme et ne pouvait pas voir son expression, mais comme elle accepta, il se sentit plus serein. Tout se passerait bien. Les convives continuèrent d’affluer alors que la jeune femme badiner, discuter et rigoler, tout en remplissant son carnet de bal. Mais la première danse était déjà promis à Ethan. Puis, tout le monde se mit en place pour la première danse. Ethan, comme il l’avait promis, arriva pour prendre la main de la jeune femme et l’amener vers la piste de danse. Stefan ne pouvait toujours pas voir l’expression de la jeune femme, mais il espérait qu’elle savait qu’il tenait toujours ses promesses. Alors qu’ils étaient à un pas de la piste des danseurs, Ethan s’arrêta.

- Je crains d’avoir oublié quelque chose, Mademoiselle, j’en suis navré. Et la première danse qui est sur le point de commencer.

Ethan, qui parlait pourtant peu mais faisait beaucoup pour les autres, se tourna pour chercher un homme qui voudrait danser et serait libre, mais il savait déjà qui il allait choisir.

- Stefan Hartol, appela-t-il, venez donc me sauver d’une situation embarrassante. Je crains de devoir m’absenter et j’avais promis à cette jeune femme la première danse, pourriez-vous me remplacer ?
- Oui.

Il avait dit cela sans le moindre mouvement de son visage. Il prit la main de la jeune femme, remplaçant celle d’Ethan, et il l’amena danser sur la piste de danse. Avec la distance courtoise et voulu, mais pas une fois il ne la quitta des yeux.

*

Après leur danse, il fut obligé de se mettre dans un coin à l’ombre. Madame Katherine rigolait avait des vieilles amies en houspillant tout le monde pour dire que la jeunesse n’était plus aussi divertissante qu’avant. Personne ne parla de Bree. Elle n’était même pas en noir. Il n’y avait que ses bijoux et sa ceinture qui portait cette couleur, pour ne pas oublier son amour pendant ce moment. Mais elle se délectait de voir Madeleine heureuse et s’amusant. Elle s’inquiétait de voir Stefan dans un coin, à l’ombre d’un décor.

Stefan était attentif, il vérifiait qui danser avec la jeune femme, qui la regardait avec un peu trop d’insistance, qui semblait ne pas pouvoir la quitter des yeux. Il notait les partis possibles et les meilleurs… mais beaucoup n’était qu’une belle brochette d’incapable stupide qui ne serait même pas vider un verre si l’explication était écrite sur le cul. Il parla avec Ethan, à demi-mot, entre deux moments où il regardait cette femme insupportable.

- Ne voudrais-tu pas te marier avec elle ? demanda-t-il à Ethan avant que ce dernier ne recrache dans son verre.
- Non. Merci.
- Pourquoi ? Elle est belle, intelligente, vivante et souriante. Elle illumine la vie.
- Le jeu n’en vaut pas la chandelle.
- Pardon ?
- Si je me marie avec elle, je perdrais ton amitié. Et tu perdrais ta santé mentale, non ?
- Tu dis n’importe quoi.
- Pourtant, dans ta cachette d’ombre, tu as incendié du regard quiconque pouvait l’approcher. Je crois même t’avoir entendu gronder.

Et Stefan réalisa porta sa main à son visage. Il le sentait toujours aussi immobile pourtant. Ethan lui expliqua que c’était dans les yeux qu’on pouvait le voir, mais qu’il n’avait pas à s’en faire… personne n’avait rien vue depuis leur position. Au pire, la jeune femme avait pu sentir un regard incandescent sur elle, mais rien qui n’aurait pu lui faire douter de sa statue préféré. Alors que d’autre commença à parler, homme s’approcha de Madeleine, et un grognement sonore et dangereux sorti de la gorge de Stefan alors que la panique l’attrapa aux tripes. Ethan chopa Kyle pour lui demander un service et attrapa Stefan pour le faire sortir de la pièce tout de suite, avant qu’un meurtre ne soit commis.

*

Le duc de Whistledown venait de baisé la main de la jeune femme en faisant une révérence. Ressemblant à Stefan, mais sans être sa copie comme pouvait l’être Benedict avec son père, il y avait une ressemblance frappante cependant. Dans la couleur de leur yeux, la forme de leur regard, la teinte de leur cheveux. Il se présenta pour demander une danse avec la jeune femme quand une main les interrompus.

- Veillez m’excuser, Milord, mais cette femme m’avait promis une danse avant vous.

Kyle, double duc, le premier sur la succession du roi après les princes, étaient très clairement au-dessus du duc de Whistledown. Ainsi, parce que c’était ainsi que le voulait la bienséance, il fit une révérence et s’éclipsa. Le jeune homme fit une révérence vers la jeune femme avant de l’amener sur la piste de danse avec le plus de courtoisie que le plan le désirer. Il fit quelques pas avant qu’il ne feigne la fatigue et lui propose de terminé vers les rafraichissements. Une fois là-bas, il l’emmena vers la bibliothèque… mais avant d’arriver, elle pu entendre la conversation qui s’y dérouler entre une personne qu’elle connaissait bien et un autre.

*

- Je vais buter ce salopard ! grogna Stefan avant qu’un tremblement ne prenne tout son corps.
- Rien ne dit qu’il allait la demander en mariage. Après tout, n’a-t-il pas eu trois femmes déjà ?
- Lui et moi on a les mêmes goûts, il a dû tomber sous le charme de Madeleine avant même d’aller lui parler !
- Calme-toi, j’ai envoyé Kyle la secourir et il ne t’a pas vue. Alors tout va bien se passer.

Il finit par tomber dans le fauteuil et Ethan lui mit un verre de whisky dans les mains. La jeune femme avait fissuré son masque. Elle l’avait fait craquelé très lentement à force de l’obliger à la toucher, à la regarder, à la désirer… Elle avait continué à faire craqueler ce masque pendant qu’elle parlait à des hommes qui ne la méritaient pas. Lui non plus, ne la méritait pas… mais Ethan ne voulait pas se marier, son autre frère était promis, et un autre été trop jeune… Kyle aussi d’ailleurs, avait-il appris. Ainsi donc, il se retrouvait à devoir la regarder s’approcher d’être qui ne méritait même pas de respirer son air. Toutes les craquelures avaient laissé passer des émotions, et l’apparition de son père avait fait exploser tout ça.

- Tu devrais prévenir ta protégée qu’elle ne doit pas l’approcher. Et l’épouser.
- Ta gueule.
- D’accord.

Kyle rentra à ce moment là, un petit sourire aux lèvres alors qu’il laissa la jeune femme dans la pièce et précisa devoir retourner voir sa fiancée. Mais… Son sourire était clairement celui d’un moqueur. On pourrait le traduire par « y en un qui va passer un sacré quart d’heure ». Il n’avait pas fallu plus qu’une danse pour comprendre que la jeune femme était un brasier. Et que son cœur était pris. Ethan partit aussi alors que Stefan s’approcha d’elle et sans lui demander, il attrapa sa main pour essayer d’y effacer le baiser que son père y avait porté. Et il resta silencieux. Il ne dit rien. Mais son regard était celui de la peur et de l’inquiétude. Là, il n’était plus qu’un homme. Pas une statue de cire.

- Pourrions-nous partir ? demanda-t-il en essayant de faire une expression neutre sur son visage bien que ses lèvres continuèrent de trembler.

S’il ne faisait pas attention, il allait attraper la jeune femme, la plaquer sur la porte pour la fermer et marquer son cou de ses lèvres pour rappeler à tout le monde qu’elle était à lui. Il ne voulait pas qu’un autre que lui la touche. Il n’aimait pas ça.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Rein
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Rein
Mar 4 Juin - 23:59

Madeleine Radcliffe
J'ai 20 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis un électron libre et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car ce beau majordome ne me laisse pas indifférente.

- Elle est la fille illégitime de son père et d'une prostituée française
- Elle n'a que faire de l'étiquette et du protocole et vit à contre-courant de la société
- Elle aime la poésie mais déteste l'arithmétique
- Elle n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche et elle n'hésite pas à en venir aux mains, elle est d'ailleurs très fière de son crochet du droit
Madeleine n'avait que peu dormi les deux nuits après sa dernière leçon de danse. Elle n'avait pas descendu ses doigts jusqu'à ses cuisses en imaginant Stefan au-dessus d'elle, non, pas cette fois. Elle n'avait de cesse d'entendre ses paroles. Il voulait son bonheur, mais son bonheur était avec lui, elle en était intimement convaincue. Il lui avait fait une promesse qu'il comptait respecter, et cela lui avait réchauffé les entrailles. Elle n'avait que faire du meilleur parti présent ce soir-là, mais elle aurait accepté de danser avec les trois frères Berrygreen — si tous lui demandaient une valse. Elle l'aurait fait pour lui, pour que ses leçons ne soient pas vaines, et pour ne pas humilier Katherine par son impolitesse. Elle danserait avec lui, d'abord, puis avec les autres, ensuite.

Elle tourna encore et encore dans son lit, en quête d'un sommeil inexistant, et son esprit divagua vers Stefan à nouveau. S'il avait été autre chose qu'une statue de cire avec elle, s'il n'était qu'un homme... qu'était-elle à ses yeux ? Une simple femme ? Une femme désirable ? L'objet même de tous ses désirs ? Elle inspira bruyamment et glissa une main entre ses cuisses malgré elle. Son dos s'arqua et elle étouffa un gémissement dans son oreiller, avide de plus, tellement plus.

Madeleine souhaitait tout obtenir de Stefan. Ses sourires, son amitié, son affection, son amour, mais aussi son corps tout entier. Elle le voulait corps et âme, peu lui importait son statut ou sa véritable nature. Elle n'était pas parfaite, elle non plus. Son index effleura un endroit particulièrement sensible et ses jambes tremblèrent en imaginant le visage du beau brun entre ses cuisses.

Merde. Stefan Hartol l'avait rendu complétement folle.

-

Clarence avait passé la journée entière à pouponner Madeleine, sous l'œil implacable de Stefan, qui n'était entré qu'après qu'elle ait revêtu ses premiers dessous. Il était là, dans cette chambre où elle pouvait encore sentir l'odeur latente de son désir brûlant d'hier soir, et semblait aussi imperturbable que d'habitude. Elle lui lança quelques regards en coin tandis qu'on la coiffait et elle ne reporta son attention sur Katherine que lorsque celle-ci s'avança pour lui offrir une parure de boucles d'oreilles en diamants absolument exquise. Elles étaient pendantes et se balanceraient à chacun de ses mouvements. Madeleine se leva pour refuser, troublée par autant de gentillesse, mais Katherine, qui avait lancé un regard plein de sous-entendus à Stefan, la fit se rasseoir en ordonnant à Clarence de l'en sertir. "Tu es parfaite, à présent, ma chérie, n'est-ce pas, Stefan ? Clarence ?" La domestique hocha la tête d'un air enchanté et n'importe qui pouvait discerner l'adoration qu'elle éprouvait pour sa maitresse. C'était un amour puissant, bien que platonique. Stefan avait vaguement hoché la tête, mais ne l'avait pas regardé trop longtemps.

Dans l'étroite cabine de la calèche, Madeleine était accoudée à la fenêtre, le regard perdu dans le vide. Elle pensait à Stefan, qui l'irradiait de sa chaleur, mais aussi au bal et à la manière dont elle devrait faire attention au moindre détail afin de ne pas embarrasser sa tante. Elle les écouta d'une oreille distraite jusqu'à ce que Katherine ne baisse le ton de sa voix. Madeleine devint tout de suite beaucoup plus attentive, intriguée. Elle ne laissa rien transparaître, mais le ton affuté de Stefan la fit frémir. Si jamais, quoi ? Qui était susceptible de le renfermer à ce point ? Une ancienne conquête un peu trop collante ? Un membre indésirable de la famille ? Mille questions tournèrent en boucle dans son esprit, et ils arrivèrent bien trop vite pour que Madeleine puisse évaluer toutes les possibilités qui s'offraient à elle.

Il ferait son travail, et uniquement son travail, n'est-ce pas ? Elle secoua la tête et se pinça les joues doucement. Elle devait se concentrer, elle devait être à la hauteur. Elle le devait à Katherine, mais aussi à Stefan. Ils descendirent de la calèche et Madeleine s'étira en vitesse, en toute discrétion.

Il était temps pour elle d'entrer en scène.

La demeure des Berrygreen était immense et leurs jardins absolument splendides. Madeleine avait dû se faire violence pour ne pas courir pieds nus dans l'immense labyrinthe qui trônait en son sein. Elle devait absolument s'éclipser plus tard pour explorer ce chef-d'œuvre dans lequel de jeunes couples étaient déjà occupés à batifoler à l'abri des regards. La salle de bal était magnifique et elle crut reconnaître au loin Benedict Greenberry — Berrygreen — ainsi que sa fiancée, Lizzie... ? Elizabeth. Oui, c'était ça, Benedict et Elizabeth. Elle s'inclina devant eux comme on le lui avait appris et laissa Katherine s'occuper de lui adresser des remerciements pour l'invitation. Elizabeth eut un sourire tendre envers Madeleine qui le lui rendit chaleureusement en s'inclinant à nouveau. Elle avait l'air gentille, bien qu'un peu froide de prime abord.

La jolie blonde perdit le compte du nombre de fois où elle dut s'incliner devant des hommes et leurs épouses. Cela n'en finissait donc jamais ? Elle lisait sur beaucoup de visages que nombre d'entre eux avaient entendu parler de la bâtarde du duc, recueillie par sa tante richissime. D'autres s'autorisaient même des regards sans équivoque, l'un d'eux se lécha même les lèvres et elle lui marcha sur le pied sans même prendre la peine de s'excuser. "Vieux porc." Elizabeth, au loin, eut un sourire narquois qu'elle dissimula rapidement en buvant une gorgée d'eau. La future duchesse ne buvait donc pas d'alcool à une telle occasion ? Étrange, pensa-t-elle.

Elle sourit chaleureusement à Ethan lorsqu'il lui baisa chastement la main et elle plia les genoux dans une révérence timide. "Monsieur Greenbe- Milord." Elle faillit jurer, ça n'était vraiment pas passé loin. Elle n'osa pas regarder Stefan, qui devait probablement se tenir derrière elle avec un air désapprobateur devant cette gaffe phénoménale. Ethan lui demanda sa première danse et elle espérait sincèrement que Stefan la ravirait au dernier moment. Elle lui faisait confiance, il l'avait promis. "Si une piètre danseuse telle que moi vous convient, j'en serais honorée." Son sourire était sincère et elle resta en retrait en attendant l'ouverture du bal. On vint lui proposer du vin, l'inviter pour le thé, la séduire avec quelques plaisanteries... Elle refusa le verre, accepta l'invitation et ria par politesse. Ethan la retrouva 45 minutes plus tard et elle plaça une main anxieuse dans la sienne. Le jeune bourgeon suivit le second fils du duc jusqu'à la piste de danse comme un petit poussin perdu, car, malgré elle, elle cherchait Stefan du regard, dans l'attente qu'il honore sa promesse. Ethan s'arrêta soudain et Madeleine tourna un visage paniqué vers lui. Merde, l'avait-elle offensé ? Elle battit des cils, confuse, et son visage s'éclaira en un sourire ravi malgré elle. "Je ne souhaite en aucun cas vous retenir, Milord." Elle lui adressa un sourire reconnaissant et son cœur s'emballa en décelant Stefan se frayant un chemin jusqu'à elle. Ses doigts effleurèrent la paume de sa main en un geste intime, mais discret, tandis qu'elle glissait sa main dans la sienne. Ils se mirent en place, l'orchestre joua ses premiers accords et ils valsèrent sans se quitter du regard. "Tu ne m'as pas abandonné..." chuchota-t-elle, émue. "Merci, Stefan."

-

Elle décela les regards des hommes sur elle, mais aussi celui des femmes sur le majordome. La jalousie, l'envie, le désir, l'espoir... toutes ses émotions transparaissaient de toutes parts, mais Madeleine s'en fichait. Elle ne voyait que lui et il semblait ne voir qu'elle.

Cette danse et son regard intense la bouleversèrent. Elle n'avait nullement l'envie de danser avec quelqu'un d'autre... Mais Stefan lâcha sa main. Plusieurs hommes l'invitèrent à danser et Madeleine accepta uniquement les invitations de ceux qu'elle ne pouvait pas rejeter. Autrement, nul homme n'aurait trouvé grâce à ses yeux. Nul homme à part Stefan. Elle virevolta de bras en bras, souriant poliment, riant doucement... Quel ennui, les bals étaient bien plus amusants dans ses rêveries lorsqu'elle était enfermée dans le grenier.

Elle chercha Stefan du regard à chaque moment de tranquillité, tranquillité rapidement perturbée par un nouvel arrivant. Un homme s'approcha d'elle et une bête grogna, quelque part. Elle sursauta, mais laissa le duc de Whistledown lui baiser la main. C'était désagréable, bien trop long et insistant. Elle lui répondit par une révérence avant de lever un visage impassible vers lui. "Mmh ?" Qui était-il déjà ? Elle chercha Stefan du regard, ne le trouva pas, et pourtant... Cet homme avait quelque chose de familier. Elle connaissait ce regard perçant et ses cheveux... Tiens, une mèche blanche, comme... Elle recula, soudainement mal à l'aise, et s'apprêta à refuser l'invitation de cet homme à danser. Un autre homme, au regard doux, la sauva néanmoins d'un impair et elle l'en remercia silencieusement. Oh, le fameux double duc. Madeleine ne lui avait promis aucune danse, mais elle lui en offrirait une volontiers s'il le voulait — en guise de remerciement. Whistledown s'inclina avec un visage amer avant de disparaitre dans la foule. "Monseigneur, vous m'avez sauvé d'un moment fort désagréable, je dois bien l'admettre." Madeleine lui offrit sa plus belle révérence et le suivit d'un pas guilleret. Elle s'enquit de son état lorsqu'il prétendit un soudain élan de fatigue et lui proposa de l'eau. Lorsqu'il l'entraina vers la bibliothèque, à l'autre bout d'un immense couloir, la sauvageonne se jura de frapper Kyle s'il tentait quoi que ce soit contre elle. Merde, où était donc Stefan ? N'était-elle pas censée être toujours en présence d'un chaperon ? Ils s'arrêtèrent devant les portes à demi-closes de la bibliothèque et Madeleine se préparait à frapper quand Kyle leva un doigt sur ses lèvres en lui faisant signe de tendre l'oreille.

-

Madeleine se pencha en avant et observa la scène qui se jouait devant ses yeux. Le brouhaha du bal était assez lointain pour qu'elle puisse entendre la rage qui animait Stefan. L'impassible majordome semblait furieux et prêt à bondir sur le premier venu. Elle eut l'irrésistible envie d'entrer pour être la seule personne sur qui il se déchainerait et ses cuisses se refermèrent discrètement malgré elle. Qui était ce salopard ? Et qui allait-il demander en mariage pour que Stefan soit hors de ses gonds ? Merde, il y avait donc bien une ancienne conquête présente ce soir ? Elle cilla lorsqu'il prononça son nom et lança un regard surprise à Kyle en se pointant du doigt, l'air ahuri.

Lui et moi on a les mêmes goûts, il a dû tomber sous le charme de Madeleine avant même de lui parler !

Elle connaissait ce grondement pour l'avoir entendu plus tôt, à l'exact moment où Whistledown s'était approché d'elle pour se présenter et l'inviter à danser. Whistledown... Elle ne savait rien de lui, Stefan lui avait dit qu'il n'y avait rien à savoir de cette famille et il était passé à la suivante. Et si...

Calme-toi, il ne t'a pas vu.

Et si Katherine ne parlait pas d'une femme en demandant à Stefan s'il s'en sortirait ce soir ? Si elle parlait d'un homme ? Un homme ayant la même mèche blanche que lui.

Tu devrais prévenir ta protégée qu'elle ne doit pas l'approcher. Et l'épouser.

Ta gueule.

Kyle ouvrit la porte et Madeleine se redressa lentement, le regard brillant d'une émotion indescriptible. Tout le monde pouvait deviner qu'elle les avait espionnées, mais elle s'en foutait royalement. Néanmoins, elle inclina brièvement la tête en signe de respect vers Kyle et Ethan lorsqu'ils quittèrent la pièce. Les portes se refermèrent derrière eux en un clic particulièrement sonore, Stefan l'avait-il entendu ?

Par tous les dieux, ils étaient une nouvelle fois pris au piège.

Elle se retourna vers le majordome, qui avait franchi les quelques pas qui le séparaient de Madeleine, et étouffa une douce exclamation lorsqu'il se saisit de sa main. Ils se regardèrent un long moment sans un mot avant que Stefan ne brise le silence. Il tremblait, et Madeleine en avait assez. "Non, nous n'irons nulle part, Stefan. Nous ne fuirons pas." asséna-t-elle. Ils ne pouvaient pas partir de toute manière puisque les portes avaient été malencontreusement fermées à clefs.

Elle fit un pas vers lui, et il recula, méfiant. "Qui est le salopard qui a les mêmes goûts que toi ? Whistledown ?" demanda-t-elle, franchement curieuse, et il se raidit. "C'est lui qui est tombé sous mon charme ? Et toi, donc, l'es-tu ?" " Elle avançait tandis qu'il reculait, visiblement tiraillé. "Tu sembles être dans une colère noire, prêt à exploser d'une minute à l'autre." Son dos heurta une immense étagère de la bibliothèque et plusieurs livres tombèrent, sans pour autant ne blesser personne. Il était coincé. "Est-ce là ce que tu cachais tout ce temps ? Ce qui est enfoui au plus profond de toi ?" Son regard s'adoucit. "As-tu peur de toi-même et de ce que tu pourrais faire aux autres ?" Elle posa une main sur son torse, à l'endroit où son cœur battait à tout rompre. "Moi, je n'ai pas peur de toi et je suis prête à tout accepter venant de toi. Sais-tu seulement pourquoi ?" Sa poitrine frôla son torse et sa main descendit lentement. "Car je t'aime. Je suis amoureuse de toi, Stefan." Madeleine ne le lui avait encore jamais dit, elle ignorait pourquoi, mais maintenant semblait être le moment parfait. Elle jouait cartes sur table et espérait que Stefan ne remettrait pas son masque de cire. Sa main s'éloigna de lui juste avant qu'elle ne rencontre son entre-jambe et la jeune femme se pencha vers lui. "Je ne désire personne d'autre que toi. Toi et toi seul. Tu n'aurais besoin d'aucune retenue avec moi..." Son souffle brûlant caressa le creux de son oreille tandis qu'elle se confessait. "Tu fais battre mon cœur comme personne. Je t'estime digne de moi et je te choisis." Elle leva un regard fiévreux vers lui. "Alors, si tu m'aimes aussi, au diable, les autres. Choisis-moi. Montre-moi et..." Ses doigts se refermèrent autour de l'érection douloureuse qui tiraillait ses reins et elle y appliqua une douce pression, lentement, presque pour le torturer. "... Fais-moi tienne. Si tel est ton désir, je t'appartiens."
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Mer 5 Juin - 0:49

Stefan
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J'ai 25 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis majordome et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma malchance, mon père a essayé de me tuer à l'âge de 10 ans, et je me cache depuis. Je suis l'héritier d'un duché.

Toutes les histoires ont leur histoire - ft. Clionestra - Page 3 2fe1b1a637852c8f417f81f240a554fc→ Il est particulièrement doué en mathématique et retient absolument tout ce qu'on lui dit. Il a la mémoire absolu.
→ Il a une petite soeur qu'il n'a pas vue depuis des années.
→ Et on lui a demandé d'être le chaperon / l'aide pour une fille.
→ Il est ne sait pas montrer ses émotions.
- Fuir, c’est une question de survie, souffla-t-il en la regardant sans réussir à savoir comment réagir.

Chaque fois qu’il essaya de mettre son masque de cire, la jeune femme lui rappela à l’ordre. Il ne pouvait pas rester impassible alors qu’elle était là, toucher par son paternel et… Si incroyablement belle. Il savait qu’elle pourrait le briser. Cette femme ne savait même pas qu’elle avait les cartes en main pour détruire sa vie. Lui mettre le feu et ne laisser que des cendres. Elle ne savait pas qu’elle pourrait faire de sa vie un enfer, l’envoyer au fond des abysses de noirceurs. Elle ne savait rien. Alors, il se recule. Il essaie de faire en sorte de brider tout ça, toutes les émotions qui font rage en lui. Il ne doit pas la toucher.

- Tait-toi, siffla-t-il entre ses dents alors qu’elle l’accule dans un coin pour le garder sous sa coupe.

Il ne peut pas la repousser. Il ne peut pas lui faire du mal en la faisant taire. Il le ne veut pas lui faire du mal. Il savait comment son corps réagissait à la rage. C’était quelque chose de puissant, de sombre, d’intense qui le prends tout entier et ne demander qu’à exploser. Il était une dynamite qui ne prenait feu qu’après un moment sous tension. Il était l’arme empoisonné que l’on cache dans son fourreau. La honte d’être un lâche mais la certitude d’être victorieux si on la sort. Il l’observe et la sent. Bordel. Il tremble tant qu’il avait envie de faire quelque chose de mauvais.

- Tu ne me connais pas !

C’était la vérité. Elle ne le connaissait que depuis une semaine. Elle ne le connaissait pas. Il n’avait montré de lui que ce qu’il avait bien voulu. Il avait bridé ses dérives de violence et de haine qu’il tenait en joue dans son esprit comme une maladie qu’il pourrait contenir. Elle ne savait rien de lui. Et l’amour dans tout ça ? Elle ne pouvait pas être amoureuse d’un homme qu’elle ne connaissait pas du tout. Elle ne savait rien de lui que ce qu’il avait bien voulu montrer, sauf maintenant. L’instant où il était devenu un monstre de haine et de colère. Il voulait l’arrêter, vraiment, mais elle figeait son cerveau plus que la peur d’une mort imminente. Elle ne pouvait pas savoir ce qu’il se passait dans sa tête. Il valait mieux pour tout le monde que ça ne sorte jamais de son esprit qui peine à endiguer l’inondation. Il se sentait comme un homme dans un bateau, essayant de vider l’eau avec une cuillère… et la jeune femme rajoutait encore des sots d’eau sur sa maitrise et son maintien. Il ne pouvait rien dire. Il ne pouvait pas dire qu’il l’aime, il ne dirait jamais une chose aussi… Non. Si. Il n’avait rien à dire.




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Rein
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Madeleine Radcliffe
J'ai 20 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis un électron libre et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car ce beau majordome ne me laisse pas indifférente.

- Elle est la fille illégitime de son père et d'une prostituée française
- Elle n'a que faire de l'étiquette et du protocole et vit à contre-courant de la société
- Elle aime la poésie mais déteste l'arithmétique
- Elle n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche et elle n'hésite pas à en venir aux mains, elle est d'ailleurs très fière de son crochet du droit
Madeleine avait mille questions à poser à Stefan après la conversation tendue qu'il avait entretenue avec Ethan Berrygreen. Fait très étonnant en soi, puisque Ethan était un fils de duc et Stephan un majordome. Où étaient donc passées les classes sociales et l'étiquette auxquelles il accordait tant d'importance ? Mais Madeleine était bornée, bien trop bornée pour le pauvre Stefan. "Pourquoi choisir la fuite ? À cause de quoi, de qui ?" interrogea-t-elle alors qu'elle l'acculait contre une des immenses étagères murales de la bibliothèque.

Elle lui sourit quand il lui intima de se taire, les muscles de sa mâchoire serrés à lui en faire mal. "Non, je ne me tairai pas, Stefan. Pas comme ça." chantonna-t-elle, bien trop heureuse qu'il l'ait tutoyé. Oui, Madeleine était une femme qui savait se réjouir même lors des moments inopportuns. Elle l'observe et attend. Ce n'était qu'une question de temps, il n'avait besoin que d'une étincelle pour se révéler... et Madeleine comptait bien être celle allumant ce magnifique brasier. Elle hocha la tête doucement. "C'est vrai, je ne te connais pas bien. Pas encore." , rectifia-t-elle. Son pouce caressa sa joue, descendit sur sa lèvre inférieure et la jeune femme s'approcha un peu plus de lui lorsqu'il ne la repoussa pas immédiatement. "Mais mon amour pour toi n'en demeure pas moins puissant. Je veux tout savoir de toi." Elle passa une main dans ses cheveux et défit le ruban qui les maintenait en place, elle le préférait les cheveux détachés, comme elle. "Je veux te voir tel que tu es, Stefan. Montre-moi." Son parfum flottait dans l'air et elle effleura sa joue du bout des lèvres. "N'es-tu pas amoureux de moi ?" Elle plongea ses iris bleus dans les siennes en plaçant sa main là où était sa place. "Moi, je pense que tu m'aimes. Tu ne me briseras pas, Stefan. N'aie pas peur de me révéler qui tu es." Elle appliqua une douce pression contre son entre-jambe, encore, et lui répéta de la faire sienne.


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Mer 5 Juin - 19:56

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Mer 5 Juin - 23:30

Madeleine Radcliffe
J'ai 20 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis un électron libre et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car ce beau majordome ne me laisse pas indifférente.

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