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LE TEMPS D'UN RP

Can't Get You Out of My Head (avec Rein)

Rein
Messages : 116
Date d'inscription : 12/03/2024
Crédits : © IU

Univers fétiche : Fantasy, ACOTAR, HP, Hunger Games, ANGST, tragédie, romance, slow burn, ennemies to lovers...
Préférence de jeu : Femme
Tournesol
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Rein
Sam 29 Juin - 13:28

Eurydice Hodges
J'ai 28 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis enseignante en art et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je m'y suis habituée.

- Fille unique, son père était un baron pingre et sa mère, une femme volage
- Elle a un don et une passion pour la peinture et le dessin
- Elle est passionnée d'astronomie
- Elle a toujours entretenu une relation très distante avec ses parents
- À 18 ans, elle rassura un jeune garçon terrorisait par la vue du premier saignement menstruelle de sa grande sœur
- Quelques mois plus tard, à un bal, le père du même garçon la défigura et la châtia quand elle lui fit l'affront de refuser ses avances
- Suite à cela, elle perdit l'usage de son œil gauche et sa joue droite garde une brûlure rouge vive depuis
- L'assaillant a grassement payé ses parents pour acheter leur silence face aux séquelles de leur fille
- Ses cheveux sont devenus blanc suite à son traumatisme
- Le père d'Eurydice n'a jamais supporté sa lâcheté et a sombré dans l'alcoolisme avant de se pendre
- Sa mère s'est remariée et a quitté la demeure familiale peu de temps après
- Elle se réveille parfois la nuit à cause de douleurs fantômes
- Elle enseigne l'art à des enfants défavorisés et gagne son pain en dépit de son statut noble
- Elle gère seule les maigres terres de son défunt père
- Aujourd'hui vieille fille répudiée et moquée par la haute société, sa vie se retrouve chamboulée quand Douglas Berrygreen, le jeune garçon désormais tout juste adulte, se présente à elle pour la courtiser.

Can't Get You Out of My Head (avec Rein) - Page 5 Df119d4a51d43b3aceed29d5e56db0ebd5daac7b
Rose Berrygreen n'avait jamais côtoyé l'horreur d'aussi près avant ce soir, et si on lui avait demandé de définir ce mot auparavant, elle aurait certainement mentionné la famine qui ravageait les rues des bas-fonds de Londres. Elle n'avait jamais dû se battre pour manger. Elle n'avait jamais connu la sensation d'aller se coucher le ventre vide, la peur de ne pas savoir quand serait son prochain repas. Elle ne connaissait pas la peur du manque, la déshydratation, la faiblesse... Elle ne pouvait que l'imaginer, et son imagination n'était pas suffisante pour retranscrire la réalité du fléau que représentait la famine. Oh, la Rose sauvage aurait également pu mentionner la pauvreté des enfants défavorisés forcés à voler les riches dans l'espoir de gagner de quoi se nourrir. Elle était pourtant loin d'imaginer jusqu'où de pauvres enfants affamés et des adultes immondes étaient prêts à aller. L'un pour survivre, l'autre pour assouvir une luxure dégénérée. Avant ce soir, elle n'aurait jamais pu croire qu'un adulte puisse abuser d'un enfant. Elle n'imaginait pas cela possible, de telles pensées ne lui avaient jamais traversé l'esprit. Oui, Rose Berrygreen possédait encore toute son innocence. C'était d'ailleurs cette innocence même qui plaisait tant à son père — lui qui rêvait d'être le seul à pouvoir la corrompre. Ses frères, eux, aimaient cette innocence pour le souffle nouveau qu'elle insufflait à leur monde obscurci par les sévices de Howard. Son regard sur le monde était semblable à celui d'un enfant, bien loin de celui que les adultes — en particulier son père — pouvaient lui porter.

La jeune sœur écouta son frère en essuyant ses larmes à même ses doigts. Le calme d'Ethan l'apaisait, car Rose était inconsciente qu'il bridait son cœur meurtri pour ne plus rien ressentir. Comment aurait-elle pu imaginer une chose pareille dans son monde parfait ? Elle ne les avait pas lâchés, jamais, les serrant fébrilement contre sa paume comme s'ils étaient son dernier point d'ancrage sur terre. La jolie brune cilla face aux propos de son frère. Pourquoi Benedict était-il prêt à subir les foudres de sa cadette au détriment d'un autre ? Pour qui ? Une petite voix dans sa tête lui hurlait un nom, mais elle l'ignora. Elle n'était pas prête à accepter la vérité qui se dessinait devant elle, et, pourtant, elle voulait savoir. Malgré leurs différends, Rose n'avait jamais pu détester Benedict. Si ses frères s'étaient – peut-être ? — à un moment donné, languis désespérément de l'amour de leur père, Rose, elle, avait souffert du manque d'amour de son aîné. L'idée qu'Ethan et Douglas puissent avoir adopté le même comportement avec elle la terrifia. "Pour mon bien ?" répéta-t-elle. "Comment pouviez-vous imaginer qu'une telle distance entre nous puisse être salvatrice ? Je ne comprends pas..." bredouilla-t-elle, les traits tirés et le teint blême.  Comment aurait-elle pu imaginer de quoi ses frères tentaient si désespérément de la protéger ? Même ses cauchemars les plus horribles n'étaient pas assez glauques pour retranscrire les pires infamies de Howard — mais cela, elle l'ignorait encore.

Ethan se releva doucement, après une douce pression contre la paume de sa sœur, desserrant de la plus douce des manières l'étreinte de Rose autour de ses doigts. "Je vous fais confiance, Ethan !" dit-elle d'un ton trahissant sa panique grandissante en le voyant s'éloigner. Elle tenta de le retenir en attrapant un pan de sa chemise, mais elle échoua. "Vous m'avez protégé toute ma vie... Et moi... Moi, je n'ai jamais rien fait pour vous... Ce n'est pas juste, Ethan. Je suis votre sœur, laissez-moi prendre part à votre douleur, de grâce. Ne me repoussez pas... Je ne veux pas être mise à l'écart..." La jolie fleur voulue quitter le divan pour rejoindre son frère, mais ses jambes refusèrent de lui obéir. "Tu n'es pas un lâche, Ethan." contra-t-elle doucement, dans l'espoir de lui insuffler un quelconque courage. Elle ignorait que ses paroles tombaient dans le néant infini qu'était devenue son âme. Il lui faudrait faire preuve de patience pour encourager Ethan à parler, ne serait-ce qu'un peu, des tourments qui le hantent. "Ethan..." l'appela-t-elle avec une tendresse qui n'appartenait qu'à elle. Elle, l'unique femme des Berrygreen, elle, dont le sourire apaisait les cœurs sans même qu'elle ne s'en rende compte. Peut-être était-ce là un trait qu'elle avait hérité de leur défunte mère ? Elle n'en savait rien. Howard lui avait souvent répété à quel point leur ressemblance physique était troublante. "Je parlerai avec Benedict, c'est promis. J'ai... J'ai besoin de savoir. Je ne supporte pas d'être dans l'ignorance." balbutia-t-elle, plus pour elle-même que pour lui.

Leurs yeux se croisèrent et Rose lui adressa un sourire désolé et ô combien compatissant. Elle avait conscience qu'elle lui en demandait beaucoup, mais elle n'aurait jamais pu poser de telles questions à Benedict, et encore moins à Douglas. Benedict aurait fui, d'une manière ou d'une autre, et la jeune femme était incapable d'imposer une telle chose à Douglas. C'était son rôle de le protéger, pas l'inverse. Il était le petit dernier, leur rayon de soleil... Elle savait qu'Ethan était seul face à elle, ses épaules affaissées par le lourd fardeau qu'était d'être son funeste messager. Elle voulait prendre sa douleur et l'embrassait afin qu'elle se fonde en elle dans l'espoir de l'alléger de tous ses maux qui semblaient le torturer depuis tant d'années... Pourrait-elle le supporter, cependant ?

Le visage meurtri d'Eurydice Hodges lui revint en mémoire, le sceau de sa famille marquant sa chair meurtrie. Howard n'aurait jamais pu faire. Il n'aurait pas pu être aussi cruel, pourquoi diable aurait-il fait une chose pareille ? Dans quel but ? Un homme cruel, qui blessait et frappait pour le plaisir de faire souffrir son entourage. "Non, papa n'était pas comme ça, tu te trompes... Il nous aimait. Il vous prenait dans ses bras, vous aussi. Il vous embrassait..." Caché sous un sourire parfait et avenant, il brisait les corps et les esprits. "Il n'a brisé ni mon corps, ni mon esprit..." le défendit-elle en bégayant, à la recherche de ses mots. Elle n'avait de cesse de secouer la tête, refusant la réalité qui l'enveloppait. Pourtant, elle se souvenait du silence qui régnait souvent dans la maison. Elle se rappelait arpenter les couloirs à la recherche de sa famille pour ne finalement trouver qu'une porte close derrière laquelle ils étaient tous les quatre – Douglas était en réalité caché ailleurs, tremblant de tous ses membres. On ne l'avait jamais laissé entrer. Howard finissait par apparaître, sans la laisser voir ce qu'il se passait, impeccable et propre sur lui. Il la portait dans ses bras avec un sourire doux, ou bien carnassier ? Il venait de châtier Ethan à sang, savourant les larmes de Benedict avant d'enlacer Sa Rose qui l'attendait sagement dehors. Rose n'avait simplement jamais voulu voir les signes. "Que vous a-t-il fait ?" souffla-t-elle alors que la bile lui montait à la gorge.

Son regard remonta jusqu'à Ethan tandis qu'il jetait sa cravate au feu. Quand l'avait-il défaite ? Rose cilla, confuse, en le voyant déboutonner sa chemise. Elle se renfrogna pendant qu'une pensée effleura son esprit confus. Rose n'avait encore jamais vu son frère torse-nu. Benedict non plus. Douglas, lui, l'avait assez collé dans le lit — même en plein été — pour qu'elle ne fasse même plus attention à s'il avait gardé le haut de son pyjama ou non. Le peu de fois où ils s'étaient baignés tous ensemble, Benedict et Ethan avaient toujours gardé leurs chemises. Howard souriait de toutes ses dents quand Rose essayait de les convaincre de les enlever, encourageant ses fils à se déshabiller, lui aussi.

Ils n'avaient jamais cédé.

Maintenant, Rose comprenait pourquoi.

Des larmes dévalèrent le long de ses joues, sans qu'aucun son compréhensible ne sorte de sa bouche. Tous restaient coincés dans sa gorge, filtrant quelques plaintes, les autorisant à franchir le seuil de ses lèvres. Ses jambes la levèrent avant même que son cerveau ne leur en donne l'ordre et elle s'approcha d'Ethan d'un pas mal assuré. Ses yeux observaient chaque relief du dos meurtri de son frère. Elle voyait les balafres, les cicatrices, les plaies mal guéries... Rose voyait l'horreur. "E-Ethan... Par tous les saints..." souffla-t-elle tant le choc et la culpabilité qu'elle ressentait étaient indéfinissables. Jamais, elle n'aurait pu mettre suffisamment de mots dessus. Toutes ces années, elle n'avait rien vu. Elle n'avait rien remarqué. Non. Pire, elle avait fait le choix de ne rien voir. Elle le savait. Elle avait fait le choix d'ignorer les petits signes. Elle avait fait le choix d'attendre Howard derrière la porte sans jamais regarder à travers le petit trou de la serrure. Elle n'avait jamais insisté pour les chemises, car elle savait pertinemment, au fond, qu'aucun d'eux ne lui aurait imposé un spectacle pareil.

Aucun d'eux, à part Howard.

Rose attrapa le vase dans lequel Douglas avait déjà vomi juste à temps avant d'y vider le contenu de son estomac à son tour. L'odeur de la bile lui monta au nez et elle vomit de plus belle, déversant ses tripes dans un réceptacle bien trop petit pour deux. "Qu'entends-tu par trop proche de moi ?" parvint-elle à souffler, visiblement troublée par les sous-entendus que cette simple phrase semblait soulever. "Papa ne m'aurait jamais fait de mal, Ethan." contra-t-elle doucement comme pour se rassurer elle-même. Howard ne l'avait jamais grondé. Il ne l'avait jamais frappé. Il n'avait été que rire, douces étreintes, cadeaux et mots d'adoration. Il paraissait vénérer sa fille, non pas comme un père le ferait, contrairement à ce que Rose croyait — mais comme un homme vénérerait une femme dans l'espoir qu'elle lui cède un jour. L'aurait-il battu à sang, elle aussi ? Lui, qui était si aimant avec elle ? "Douglas." murmura-t-elle alors que la panique la fit trembler de tous ses membres. "Est-ce qu'il lui a fait ça, à lui aussi ? E-Et à Benedict ?" souffla-t-elle. Douglas n'avait aucune trace dans le dos, ou ailleurs. Comment Howard a-t-il pu le tourmenter, dans ce cas ? Un frisson d'horreur descendit le long de sa colonne vertébrale et elle vomit à nouveau.

Tout ce temps, elle avait rendu Benedict responsable de tout. Il l'avait voulu. Il s'était sacrifié pour la protéger. Ils s'étaient tous tus pour ne pas l'inquiéter et éclater la bulle de bonheur dans laquelle elle vivait. Ils avaient souffert pour elle, à cause d'elle, à cause de lui. Il n’a jamais touché quiconque, sauf dans le but de nous protéger, au détriment de son propre cœur. Le cœur de Rose se fissura dangereusement, en même temps que son esprit, mais seul Ethan comptait en cet instant — un trait qu'elle avait en commun avec ses frères. Ses mains glissèrent le long de son dos, avant de se refermer autour de son torse pour l'attirer à elle. Ils s'effondrèrent ensemble sur le dos, Rose entrainant Ethan dans sa chute, car ses genoux n'arrivaient plus à la supporter. Elle sanglota contre son dos. "Je te demande pardon, Ethan. Pardon, excuse-moi, pardon... Pardonne-moi..." Si Ethan était incapable de s'apitoyer sur son sort, alors Rose pleurerait pour lui. Elle verserait un millier de larmes pour exorciser la tristesse que son frère était incapable d'exprimer. Ses excuses ne cessèrent jamais. Pas un seul instant. Lui, le silencieux — par choix ou par obligation ? Lui, qui avait tant souffert. Lui, qui avait pris sur lui pour protéger les autres.

L'horreur s'était finalement présentée à elle. Lui présentant l'effroi, l'épouvante et la répulsion sur un plateau d'argent avec un sourire carnassier. Ce soir, Rose Berrygreen avait finalement aperçu l'horreur de près. Que pouvait-il y avoir de pire ?

-

Eurydice avait de plus en plus de mal à supporter les caresses tendres de Douglas contre sa joue meurtrie. Cela lui était extrêmement pénible, d'autant plus que son étoile connaissait les origines de ses cicatrices, maintenant. Elle inspira et expira frénétiquement pour tenter d'apaiser son cœur bien trop agité. Elle ne pouvait empêcher un affreux sentiment de panique grandissant à chaque fois qu'il la touchait ici, comme si Howard pouvait prendre sa place à tout instant pour la châtier à nouveau. Ses yeux se voilèrent de larmes, mais aucune ne coula.

"Je n'aurais jamais dû accepter ton invitation, je n'aurais jamais dû venir ici." murmura-t-elle doucement en détournant à peine son visage des doigts de Douglas. Ils effleuraient sa peau, à défaut de la caresser. "Mais tes lettres..." commença-t-elle, son regard perdu sur l'herbe environnante. "Je n'ai pas pu m'empêcher de venir, car elles m'y ont toutes poussées un peu plus..." avoua-t-elle à demi-mots, un éclat pivoine parsemant ses joues. "J'ai commencé à les attendre avec impatience..." murmura-t-elle et ses doigts agrippèrent l'herbe fraiche pour se donner le courage de continuer. "Tu me sors de ma zone de confort, Douglas, et cela me terrifie. Tu m'attires, tu me tentes... mais je ne peux pas te céder. Toi et moi, c'est impossible." dit-elle en secouant doucement la tête. "Ton père est peut-être mort, Douglas, mais tu sais comme moi que son ombre plane encore sur nous tous." contra-t-elle avec un sourire peiné. "Il est un obstacle de chaque instant, chaque fois que tu me touches, chaque fois que je sursaute quand quelqu'un élève la voix, chaque fois que je recule devant toi..."

Il lui releva le menton, et les lèvres de Douglas lui coupèrent le souffle. Elle cilla contre lui. Il caressa sa cicatrice de sa bouche. Elle siffla entre ses mâchoires serrées, tremblante. Pourquoi diable était-elle prête à endurer pareilles tortures pour lui ? Elle avait pourtant toujours repoussé l'œil bien trop curieux de Mickaël MacAlister. Mais Douglas était différent, comme le prouvaient chacune de ses paroles. "Je ne pourrais jamais l'oublier, Douglas... Elle fait partie de moi, que je le veuille ou non." Elle frissonna contre lui, irrésistiblement attirée par ses caresses et le ton apaisant de sa voix. "De grâce, cesse de me dire que tu m'aimes..." supplia-t-elle doucement dans un souffle. "On ne peut pas... On ne doit pas..." répéta-t-elle, plus pour elle que pour lui. Il baise son visage, lui arrachant des soupirs qu'elle estimait ne pas être en droit d'avoir. "Douglas, pitié..." L'ange ne savait même plus pourquoi elle le suppliait. Fallait-il qu'il arrête ? Qu'il continue ? Elle n'en avait aucune idée, tant son esprit s'embrumait.

"Tu mérites tellement plus que moi, Douglas. Je suis celle qui n'est pas à ta hauteur et qui ne mérite pas l'adoration que tu me portes. Je n'ai rien à t'offrir." Une larme roula le long de sa joue. "Je ne suis pas un ange." Elle avait été cruelle avec Rose. Elle avait bien failli se crever l'œil pour ne plus voir son reflet dans la glace. Elle n'avait de cesse de repousser l'amour d'un homme bon qui ne jurait pourtant que par elle. Non, elle n'avait rien de divin. "Libéreras-tu ta parole, toi aussi, un jour ?" demanda-t-elle d'une voix tremblante. "Je... Je suis prête à t'écouter, si tu le souhaites."

Douglas enveloppa son visage avec une douceur infinie entre ses mains, ce simple contact lui arracha un nouveau soupir et Eurydice cilla en plongeant son regard bleuté dans le sien, confuse. Ce magnifique sourire que lui adressait le bel Adonis n'annonçait rien de bon — quoique. Nous sommes seuls... et sans chaperon... Merde. La jeune femme écarquilla les yeux, horrifiée alors qu'un délicieux frisson embrassa sa colonne vertébrale. Douglas avait raison, ils étaient seuls, sans personne pour les surveiller. Je dois te rappeler de pourquoi nous deux, c'est possible, envisageable et la seule destinée qui compte. "Douglas, nous ne devons-" Il avala ses paroles de ses lèvres contre les siennes, et Eurydice perdit pied, comme à chaque fois qu'il l'embrassait ainsi. Combien de fois l'avait-il embrassé comme ça ces deux derniers jours ? Grands dieux, un trop grand nombre de fois pour qu'elle s'en souvienne. La jeune femme tenta désespérément de reculer et, dans sa tentative vaine d'échapper à sa délicieuse étreinte, elle se retrouva allongée à même l'herbe, lui au-dessus, refusant de quitter la chaleur de leur baiser.

Pourquoi répondait-elle à l'invitation de sa langue avec la même ardeur que lui ? Pourquoi la chaleur dans son bas-ventre se réveillait-elle à chaque fois, dans ces moments-là ? Elle hoqueta contre lui en sentant son cœur pulsait sous ses doigts et, avant que son cerveau ne lui intime de ne pas répondre à son geste, elle attrapa sa main pour la poser entre sa poitrine, là où battait son propre cœur affolé.

Leurs lèvres se quittent, laissant à Eurydice l'opportunité de reprendre son souffle. Leurs respirations à tous deux trahissent l'agitation qui secoue leurs cœurs et leurs corps, Eurydice haletant contre Douglas, les yeux voilés d'un désir qu'il était difficile de cacher dans pareille situation. Elle rougit doucement face à sa déclaration d'amour et détourna son regard de lui en le cachant de son avant-bras.

Elle ne pouvait pas lui répondre, même si elle en mourrait d'envie.

Elle était incapable de lui dire qu'elle l'aimait, elle aussi.
Clionestra
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Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
CLIONESTRA RANG GAGNE
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Clionestra
Dim 30 Juin - 3:02

Douglas
Berrygreen

J'ai 17 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux d'un ange et je le vis plutôt mal tant qu'elle m'aimera pas en retour

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est mort quand il avait 6 ans en accouchant dans leur manoir dans une marre de sang
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football.
Benedict pleura longtemps, même dans ses rêves qui n’étaient que des tortures continues. Il avait pensé avoir arrêté ce genre de tourments à force de caresse d’Elizabeth. Il avait totalement sous estimée la force de son désespoir face à Rose. Il pensait qu’il arriverait à ne rien laisser paraître. Et il avait presque réussi. Il aurait tenu. Droit. Il aurait prit le blâme de la souffrance de la jeune Mademoiselle Hodges sur ses épaules et… Et il aurait craqué par la suite d’une manière particulièrement vicieuse. Mais au moins, elle n’aurait rien su. Maintenant, il se retrouve à ne plus savoir quoi faire, lui qui faisait en sorte de toujours avoir une solution à tout… et un plan. Il ne savait pas comment faire pour « le lendemain ». Après un nouveau réveil dans ce coin serré du canapé, il avale à nouveau ses sentiments. Il les réprimande en les confinant le plus loin possible de sa psyché. Il s’écrase et revient de son cauchemar avec la certitude qu’il arriverait à tenir à nouveau cette souffrance pour qu’elle n’atteigne pas ses frères ou sa sœur. Il ignore bien sûr ce qu’Ethan était en train de faire. Il réveille sa femme avec une douceur infinie, le regard déterminé et la mine « sans soucis ». Il savait qu’elle savait. Elizabeth le connaissait dorénavant assez bien pour savoir qu’un visage sans souci signifiait simplement qu’il ne voulait pas partager ses soucis. Elle fit une moue mécontente, celle qui signifiait qu’elle pouvait très bien lui faire moral et reproche, mais elle ne le fit pas quand il annonce vouloir simplement dormir dans leur lit.

Ils partirent se coucher et aussi vite avait-il posé la tête sur l’oreiller que tout son être s’arrêta de fonctionner pour se noyer avec Morphée. Et cette fois-ci, il ne fit pas de rêve. Son esprit avait réussi à repousser tout ça, comme un barrage de bois que l’on poserait après un barrage de béton pour protéger une cité. Le premier avait cédé, mais le second tiendrait un temps. Et c’était ce barrage dont il avait besoin. Dans la nuit, il sentit du remue ménage à ses côtés, mais n’en fit pas cas, trop perdu dans le sommeil et la fatigue, clairement morale, qu’il le tenait dans les tréfonds de sa noyade mentale. Il sentit l’odeur de sa femme, mais ne reconnu pas les mains qui le retient ensuite, après des murmures qui auraient pu être deux femmes discutant, remuant des ragôts et de rumeurs qu’il pourrait utiliser ensuite. Il ne sait pas. Il sent juste cette présence et ensuite, doucement, ses yeux s’ouvrirent sur…

- Rose ? souffla-t-il surpris et pas certain de ne pas être coincé dans un nouveau songe.

Rose ne l’avait jamais pris ainsi dans ses bras. Rose n’avait jamais dormi avec lui. Rose le pensait capable de blesser une femme alors.. Pourquoi viendrait-elle le réconforter ? Les yeux dans le brouillard, et cela pouvait se voir à la faible lumière qui passait par la fenêtre, il fit la déduction qu’il rêvait. Après tout, Elizabeth n’était plus auprès de lui, il devait certainement être enfoncé à nouveau dans un songe qui allait le mettre en miette. Il rapprocha le corps chaud de sa sœur et murmura :

- Je dois te protéger.

Sa voix était pâteuse, aussi engourdi que son esprit par les affreuses images qu’il avait eu depuis qu’il avait décidé de fermer les yeux.

Mais cela se déroule après une autre scène, tout aussi fraternel. Si Rose était dans ses bras, puisque ce n’était pas un songe, c’était qu’elle avait pu quitter les bras d’Ethan… Ce qui n’avait pourtant pas été une mince à faire. Après lui avoir demandé de lui faire confiance, ce qu’elle essaya de faire malgré son ignorance et son incompréhension, Ethan avait compris qu’une vérité devait être dévoilée. Parce que le reste allait arriver. S’il avait fallu reprendre une image, Ethan voyait ce moment exactement comme Benedict. Un barrage avait cédé avec des informations. Et s’il ne l’aidait pas à se préparer, Rose se retrouverait inonder au lieu de pouvoir se protéger de tout ça. C’était aussi pour cela qu’il accepta de lui montrer l’horreur de ses croyances. Howard Berrygreen n’avait jamais été qu’un bon père dans les yeux de sa fille.

Sa fille voulait le défendre. Lui dire que jamais il n’avait brisé quiconque. Rose n’était pas prête à apprendre la réalité sur eux. Sur la manière dont les deux ainés avaient recollé leurs morceaux avec de la colle et de l’eau, et avaient appris de leurs erreurs pour protéger les deux plus jeunes. Même si, Ethan le savait, ils avaient échoué en partie pour Douglas. Et ils échouaient à nouveau aujourd’hui. Ethan se rendit compte de la difficulté à parler, à exprimer les mots pour tout avouer. Il se demandait comment Benedict aurait fait… mais nulle ne doute qu’il ne l’aurait simplement pas fait. Il aurait manipulé Rose, en écrasant à nouveau son corps, pour lui faire croire que Douglas ne savait juste rien, et qu’il avait bien blessé Eurydice. Alors, son dos avait été le meilleur indicateur pour lui présenter l’horreur sans avoir à utiliser des termes.

Il avait écouté les déplacements de sa sœur, pourtant, quand elle toucha sa peau du regard, il eut un petit mouvement de recul. Pas de peur, non. Ni de souffrance. Non. De désolation. Il ne voulait pas réellement que sa petite sœur puisse voir la preuve flagrante et décadente de la vérité. Ethan se sentait terriblement mal d’être celui qui lui donner une preuve palpable et tangible de cette découverte. Elle ne le touchait pas… et pourtant il sentait son regard. Et quand elle vomit, il se sentit terriblement mal à nouveau. C’était la preuve de leur échec. Il n’y avait rien de plus. Il avait décidé de ne plus répondre à tout. Il n’y arrivait pas alors qu’il laissait son dos à l’air libre et attendait la sentence. Rose ne pourrait pas le croire, même en lui montrant la preuve… et il se sentit au bord d’un désespoir nouveau qui l’étreignait et essayait de le couler vers le fond.  Il se mordit la lèvre inférieure, moue qu’elle ne remarqua pas mais qu’il faisait tout de même pour les autres questions… Il ne pouvait pas expliquer les tourments de ses frères sans outrepasser ce qu’il voulait dire. Il n’avait aucune envie d’expliquer comment Douglas finissait tétaniser à l’idée de s’approcher de leur père, préférant parfois se faire du mal en s’accrochant au rebord d’une fenêtre que de rester dans la même maison… Sauf quand ses frères étaient là. Douglas n’avait pas été assez protégé. Quand elle le toucha, il sursauta toujours de cette pudeur désolé qu’il ressentait.

- Il faisait mal autrement, ce n’est pas à moi de te raconter.

En effet, il ne pouvait pas le faire. Il sentit l’étreinte et il se dit que la famille devrait toujours ressemblait à ça. Une sœur, un frère, un père ou une mère. L’idée germa dans son esprit qu’il serait un très mauvais père, avec l’exemple qu’il avait eu… mais qu’il pourrait  réussir à avoir une bonne relation avec ses enfants s’il arrivait à se persuader qu’ils étaient en réalité ses frères et sœurs. Se rappelant ensuite qu’il ne serait jamais père, et repoussant ses sentiments contradictoires face à la mort. Il plongea le regard dans le feu et s’y perdit le temps que sa sœur reprenne un peu de calme… compliqué, il le comprends bien. Il se tourna pour la calmer et caressa à nouveau ses cheveux avant de la regarder avec un visage rassurant.

- Tu n’as rien à faire pardonné. Te protéger était notre privilège et notre bonheur. Tu as trois frères qui feront n’importe quoi pour toi.

Trois. Douglas, même si jeune, ferait n’importe quoi pour elle… comme dormir tous les jours dans le lit de sa sœur, en acceptant de n’être vue que comme un doudou dérangeant par leur père. Ethan n’avait jamais compris, au départ, pourquoi Douglas ne se faisait jamais frapper. Jusqu’à ce qu’il comprenne d’un coup de massue sur le museau. Si Douglas n’était pas frapper, c’était simplement qu’il n’était rien. Il la calma et il entendit un coup sec sur la porte du bureau.

- Une minute, dit-il en réussissant avec un peu de difficulté à s’extirper de la poigne de sa sœur.

Il remit sa chemise, mais il prit la main de sa sœur pour la relever et attendre le visiteur en lui tenant simplement pour ne pas rompre le contact. Curry, un majordome plus que sympathique qui adorait être avec Douglas pour leur âge très proche, s’approcha et fit une révérence.

- J’ai un message de T.M.T.C. pour Lord Berrygreen, expliqua-t-il.

Malgré que Benedict soit le destinataire de la lettre, quand Ethan tendit la main pour voir la lettre, il lui remit avant de partir. Il l’ouvrit et lit les quelques lignes avant de la poser sur la table basse. Il sourit à sa sœur.

- Je suis désolé, Rose…. Mais je me dois de te laisser. Je te raccompagne et nous pourrons continuer cette déplaisante discussion, -non par ton fait mais par le sujet-, demain.

Il se leva et l’aida. Sur la feuille, il n’y avait qu’un message sans queue ni tête. « T.M.T.C demande à voir une fraise. Les mûres pourries sont tombées. Il reste une framboise d’une variété inconnue. Le potager se trouve à l’extérieur, troisième virage. McCammon est moche ». Ce qui pouvait se traduire quand on avait l’habitude de vivre dans le monde du cercle secret et des amis un peu étrange par : Tristan Middletown, demande à voir un Berrygreen. Des secrets sur Howard a été découverte. Quelque chose dont ils ne s’attendent pas. L’auberge où il attend se trouve la troisième en partant de la maison. Et la chambre est le numéro 7. Il reconduit Rose dans une chambre vide et lui embrassa le front avec douceur.

- Dors, petite sœur.

Et il la quitta après avoir ouvert la porte. Sur le coup, Ethan ne pensa pas un instant qu’elle puisse lui désobéir et rejoindre Benedict. La nuit était clairement trop avancée pour ça. Il était fatigué et avait besoin de dormir… D’ailleurs, il n’était pas le seul puisqu’il vit Douglas revenir de l’extérieur avec son ange, et il le salua doucement à la porte d’entrée.

- Tu vas où ?

Ethan ne répondit pas et Douglas fut obligé de tourner la tête vers Eurydice pour essayer de deviner ce qu’il devait faire. Il choisit de ne pas choisir de suivre son frère… mais cela, se passe après la suite de leur discussion sur la pelouse.

Avant de décider de rentrer, Douglas et Eurydice avaient profité de l’agitation (et surtout de la discrétion) pour sortir en douce voir les étoiles. Une Eurydice particulièrement décidé à ne PAS laisser Douglas être son amant… avec un Douglas particulièrement enclin à la contredire. Personne n’était étonné, à nouveau, que Douglas défends bec et ongles l’existe de son ange parmi les humains. De toute façon, on ne pourra pas lui enlever de la tête qu’elle avait dû percuté un nuage pour se retrouver précipité dans ce monde-ci. Il était assez heureux que comme le vil serpent dans le jardin d’Eden, il avait réussi à intriguer Eurydice par ses lettres. Lui, il ne pourrait dire exactement ce qu’il avait marqué dans ses missives. Certainement quantité d’idiotie… mais il ne pouvait en rougir puisqu’assumant la plupart de ses paroles sans la moindre difficulté. Si Eurydice demandait à Douglas de lui expliquer chaque jour pendant dix ans la portée et la grandeur de son amour, il était sûr de réussir à ne pas se répéter. Alors, il ne pouvait rougir pour des mots couchés sur le papier, qu’il pensait même s’il ne se souvenait plus des termes employés.

- Rien n’est impossible.

C’était sa phrase préféré, décida-t-il, pour chaque fois que quelqu’un essayera de contrecarrer ses plans… même si cette personne devait être la très mignonne et adorable petite ange qui lui servait de seul raison de vivre. Il était motivé.

- Mon père ne sera plus un obstacle, réitéra-t-il sa conclusion, le futur nous appartient et on peut avancer petit à petit.

Il sera toujours un passé, un souvenir, une parole et parfois même une peur… mais il ne serait jamais plus rien qu’une pensée ou une idée. Et c’était à chaque homme de choisir quoi faire de cela. Il n’était plus palpable. Et Douglas pensait sérieusement que son père était en train de rôtir en enfer. Il ne reviendrait jamais. Et le futur n’était que dans leur main. Même si elle sursaute … et alors ? Il se doute que ni Benedict ni Ethan n’allaient changer tout de suite après la mort de cet infâme sac à merde. Mais ils le pourront, maintenant. Elizabeth avait changé Benedict… mais chaque fois que leur père apparaissait, elle le sentait faire un écart sur le côté. Pour la protéger des éclats de la présence nocive de l’homme… maintenant, il n’était plus, et Benedict continuait ce pas de côté… mais il n’avait plus lieu d’être. Ni pour protéger Elizabeth, ni pour les protéger eux, ni pour protéger Rose. Le démon était mort, vive les anges.

- N’oublies pas, mais souviens toi de plus. Souviens-toi de moi, chaque fois que tu y penses, et un jour ça ne sera plus qu’un savoir sans que cela soit une souffrance.

C’était pour ça qu’il avait finit par se mettre sur elle pour l’embrasser avec une telle fervence. Parce qu’il savait pouvoir lui faire oublier ses pensées, ses principes jusqu’à même sa réputation, d’un jeu habile de la langue. Il savait qu’il y arriverait, s’il devait s’y employer. Il pouvait lui faire oublier et la manière qu’elle avait de répondre à chaque baiser en était la preuve. Elle le désirait. Elle voulait qu’il la touche et il était tellement disposé à le faire que ça lui en faisait mal. Il l’embrasse et désire qu’elle le touche, qu’elle le caresse, qu’elle serre son corps en elle, et qu’elle jouisse pour lui. Il cligne des yeux. Ses pensées perverses étaient compliquées à endiguer et il se demandait comment faisait Brodie pour vivre avec un cerveau qui amène à voir tout le monde comme des êtres désirables. Il la laissa à peine pour sourire. Il remarquait bien qu’elle ne répondait pas à ses déclarations, mais il ne demandait rien. Savoir qu’elle le désire était suffisant.

- Je ne libèrerais ma parole qu’à ma femme, fit-il avec un petit air coquin sur les lèvres avant de venir embrasser son cou avec douceur, acceptes-tu de m’épouser ?

Bien sûr, elle l’éconduit, comme toujours… et quand il remarqua un véritable frisson de fraicheur, il finit par se relever, l’emportant dans le même mouvement pour l’aider à en faire de même. Il décréta qu’il était temps d’aller se coucher pour reparler de tout ça demain, quand toute cette situation sera un peu plus calme. En chemin, il croisa son frère qui prit ses affaires pour partir. Il était quatre heures du matin, et il se demandait un instant si un seul Berrygreen avait réussi à se reposer –le sommeil de Benedict n’étant pas reposant-, dans cette maison.

Il ramena la jeune femme dans la chambre aux étoiles. Il la porta pour éviter les débris de verre jusqu’à dans le lit…avant de remarquer que la chambre tout entière avait été nettoyé par un professionnel. Il ne trouve rien pour comprendre ce nettoyage des plus experts… comment aurait-il pu deviner que Stefan, ne trouvant le sommeil, avait vue le bazar et avait simplement décidé de tout nettoyer ? Personne ne le pourrait. Il finit par sourire vers la jeune femme dans le lit et embrassa à nouveau ses deux joues avant de se relever. Il ouvrit le velux pour pouvoir y grimper alors qu’il attendait pour lui dire bonne nuit. Il n’avait pas pensé à lui dire qu’il dormait sur le toit. Il observa l’ouverture qui permettait de voir les étoiles avant de se tourner vers elle.

- Je dois te laisser. Sans baiser cette fois. J’ai peur de ne plus vouloir te quitter ensuite, et je n’ai pas envie de m’imposer. Saches simplement que je sais ne pas être coupable de ta marque. Comme tu me l’as demandé, je n’en prendrais pas la culpabilité. Mon désir de te rendre heureuse a toujours été ainsi, et ça ne changera jamais.

Il embrassa son nez pour découper une dernière parole de baiser sur sa peau si douce.

- Je. T’Ai. Me.

Il allait pour se relever alors qu’elle le retient.

Et voilà comment Douglas finit par papillonner des yeux avec le désir de dormir dans le même lit que son ange. Comment Benedict finit dans le même lit que Rose, même si c’est elle qui l’avait rejoins. Et comment Ethan toqua à une porte d’une auberge avant que Tristan ne lui ouvre. Lui affirmant que demain, dans la matinée, il allait apporter une personne pour rencontrer Benedict… et que ce dernier allait devoir être accroché…Même si Tristan refusa de s’expliquer tout de suite, trop inquiet de finir avec un coup de poing dans le nez. Pour cette partie là, ça ne se déroulera que plus tard.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Rein
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Rein
Dim 30 Juin - 15:15

Eurydice Hodges
J'ai 28 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis enseignante en art et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je m'y suis habituée.

- Fille unique, son père était un baron pingre et sa mère, une femme volage
- Elle a un don et une passion pour la peinture et le dessin
- Elle est passionnée d'astronomie
- Elle a toujours entretenu une relation très distante avec ses parents
- À 18 ans, elle rassura un jeune garçon terrorisait par la vue du premier saignement menstruelle de sa grande sœur
- Quelques mois plus tard, à un bal, le père du même garçon la défigura et la châtia quand elle lui fit l'affront de refuser ses avances
- Suite à cela, elle perdit l'usage de son œil gauche et sa joue droite garde une brûlure rouge vive depuis
- L'assaillant a grassement payé ses parents pour acheter leur silence face aux séquelles de leur fille
- Ses cheveux sont devenus blanc suite à son traumatisme
- Le père d'Eurydice n'a jamais supporté sa lâcheté et a sombré dans l'alcoolisme avant de se pendre
- Sa mère s'est remariée et a quitté la demeure familiale peu de temps après
- Elle se réveille parfois la nuit à cause de douleurs fantômes
- Elle enseigne l'art à des enfants défavorisés et gagne son pain en dépit de son statut noble
- Elle gère seule les maigres terres de son défunt père
- Aujourd'hui vieille fille répudiée et moquée par la haute société, sa vie se retrouve chamboulée quand Douglas Berrygreen, le jeune garçon désormais tout juste adulte, se présente à elle pour la courtiser.

Can't Get You Out of My Head (avec Rein) - Page 5 Df119d4a51d43b3aceed29d5e56db0ebd5daac7b
Il faisait mal autrement, ce n'est pas à moi de te raconter.

Le monde de Rose Berrygreen s'était effrité, avant de s'écrouler tel un château de cartes. Ainsi donc, tout n'avait été que mensonges. Tout n'avait été qu'illusions. Rien de tout ce qu'elle pensait être vrai n'était réel. Une famille unie et aimante, riant autour d'un repas opulent en toute innocence. Seule Rose avait eu cette vision utopique, car la réalité était tout autre. Là où elle voyait une cohésion, se cachaient d'horribles conspirations. Là où elle entendait des rires innocents, se cachait de la nervosité déguisée.

Les yeux si doux et aimants de son père n'étaient donc qu'un trompe-l'œil ? Ils lui semblaient pourtant bien réels quand ils se posaient sur elle. Un peu trop, même. Des souvenirs lui revenaient en mémoire telle une tempête en pleine mer, déchainant des immenses déferlantes contre des rosiers, protégeant son cœur de l'atroce réalité. Rose se rappelait les portes closes. Les sifflements douloureux d'Ethan. Les yeux rougis de Benedict. Les sursauts de Douglas. Comment avait-elle pu être aussi cruelle et choisir de ne rien voir ? Car elle avait forcément fait le choix de ne pas voir les signes, non ? Qui aurait préféré faire le choix de l'innommable quand une douce utopie se présentait devant vous ? Rose l'avait fait, et maintenant qu'elle savait, elle ne serait plus jamais en mesure de se regarder dans un miroir pour affronter son reflet.

Elle aurait vomi de nouveau si le contenu de son estomac n'avait pas déjà été vidé plus tôt. Ethan avait tort, car Rose avait tout à se faire pardonner, au contraire. Absolument tout, puisqu'elle avait blessé ses frères au-delà de l'imaginable en choisissant de rester dans l'ignorance.

La jeune Berrygreen n'eut pas la force d'effleurer les cicatrices de son frère, et encore moins de les embrasser dans l'espoir d'expier ses fautes. D'autres auraient trouvé cela bizarre. Pourtant, elle n'avait aucune arrière-pensée malsaine en voulant les couvrir de baisers – à la manière d'un frère ou d'une sœur pressant ses lèvres contre une plaie pour apaiser les pleurs de l'autre. Cependant, Rose en était incapable, ce soir. Elle doutait même qu'elle y arriverait un jour. Ce n'était pas son rôle, elle le savait. Alors, elle pria en silence. Elle pria pour implorer Dieu de tout cœur qu'Ethan trouve une femme assez courageuse pour ne pas frémir devant son dos. Une femme qui caresserait ses blessures de ses lèvres et insufflerait un souffle de vie au sein même de son cœur écorché. Elle pleura silencieusement contre lui et contre son torse meurtri quand il se tourna vers elle.

On frappa à la porte et Rose secoua la tête en pleurant de plus belle, refusant de quitter l'étreinte de son frère, refusant l'idée que ce moment ait une fin. Ethan lui adressa un sourire désolé, s'arrachant non sans mal des bras de sa sœur. Cette dernière ne lâcha pas la main qu'il lui tendit pour l'aider à se relever, se cachant derrière lui pour pleurer dans son dos, à l'abri du regard du majordome, tandis qu'Ethan lisait une lettre énigmatique. Rose l'implora du regard de ne pas partir. "Ethan, ne me quitte pas, je t'en prie..." Le monde pouvait bien attendre, mais son frère demeura douloureusement sourd face aux suppliques de sa sœur, cette lettre n'était pas le genre de lettre que l'on pouvait aisément ignorer.

Il la raccompagna dans la seule chambre de libre qui restait dans la maison. Le matin, Eléanore avait proposé aux frères Berrygreen de céder ses quartiers à leur sœur en dormant avec les enfants et Kyle — en tout bien, tout honneur, car Simon et Arthur seraient entre eux — afin que la jeune Berrygreen puisse avoir sa propre chambre. Douglas et Benedict lui avaient été très reconnaissants, et Ethan avait légèrement souri.

Dors, petite sœur.

Comment le pourrait-elle après tout ça ? Si Ethan était capable de trouver le sommeil, Rose, elle, en était incapable. Elle sentait une nouvelle crise de panique la menacer alors qu'elle se retrouvait totalement livrée à elle-même dans le couloir. Elle ne voulait pas rester seule. La voix de Douglas au rez-de-chaussée la fit sursauter et les battements de son cœur s'emballèrent. Non. Elle n'avait pas la force d'affronter le regard qu'il lui avait lancé plus tôt.

Benedict.

Rose ressentait ce besoin de protection que seules les petites sœurs pouvaient comprendre. Elle était effrayée par le monde qui l'entoure et avait besoin d'une main bienveillante pour la guider vers la lumière. Ethan n'avait pas les épaules suffisamment solides pour assumer ce rôle. Douglas, lui, était son cadet, Rose ne l'y autoriserait donc jamais. L'unique fille des Berrygreen ne voulait qu'une personne. Son frère aîné. Son grand frère. Celui qui la protégeait en silence, et en secret, d'un monstre dont elle n'avait qu'à peine soupçonné l'existence. Oui, elle avait besoin de Benedict. Elle en mourrait s'il la rejetait. Elle voulait pleurer dans ses bras et lui demander pardon pour apaiser les saignements de son cœur. Elle en ressentait un tel besoin vital que ses jambes la guidèrent automatiquement jusqu'à la chambre de son aîné, située de l'autre côté du couloir, à l'opposée de la sienne.

Comme toujours, il y avait une véritable distance entre eux.

Sa main trembla en se posant sur la poignée de la porte. Tout irait bien. Rose savait quelques bribes de l'horrible vérité, maintenant. Benedict n'avait plus aucune raison de dresser ce mur entre eux. Doucement, l'apeurée entrouvrit la porte avant de passer sa tête à travers l'encoche qu'elle venait de créer. Ses yeux eurent du mal à s'adapter à la noirceur de la pièce, mais Benedict était là, dormant d'un sommeil agité, sa femme contre lui. Alors, la jeune femme referma la porte derrière elle en entrant. Elle marcha sur la pointe des pieds jusqu'au lit avant de se glisser aux côtés de Benedict pour se blottir contre lui, Elizabeth cillant lentement de l'autre côté, l'esprit embrumé de sommeil.

Le nez de Rose se frotta contre l'épaule de Benedict, et elle renifla son odeur avant d'y enfouir son visage pour y pleurer en silence. La femme de son frère lui prit tendrement la main, la faisant sursauter, avant de caresser sa peau du pouce. "Je n'ai rien voulu voir, Elizabeth... Je... Je n'aurais jamais pu imaginer des choses pareilles... Ils ont tous souffert à cause de moi — p-pour moi." Elizabeth secoua la tête. "Tu n'es pas responsable de la corruption qui animait l'âme de ton père, Rose. Aucun de vous ne l'est." Rose entrelaça ses doigts avec ceux de la jeune femme, tremblante. "Est-ce que... Est-ce que Benedict me déteste ?" souffla-t-elle, prenant de court la blonde impétueuse qui écarquilla les yeux. "Benedict n'a jamais détesté personne, à part lui-même. Je doute même qu'il haïsse réellement Howard, dans le fond. Il est incapable d'avoir de telles pensées. Ton frère est un homme bon et juste. Il a sacrifié son âme en tentant désespérément de vous protéger." En un geste tendre, qui se voulait rassurant, Elizabeth pressa doucement la main de Rose. "Et il n'hésiterait pas à recommencer, s'il le fallait. Il pourrait mourir pour vous." C'était d'ailleurs bien cela qui terrorisait sa femme et l'empêchait de dormir sereinement. À quoi bon essayer si le sommeil était aussi agité ? Elizabeth se releva avant de baiser le front de son aimé et de sa sœur. "Vous devriez vous reposer, juste tous les deux."

Peut-être seraient-ils tous deux plus à même d'apaiser leurs tourments respectifs. Oui, il était bon de leur laisser un peu d'intimité, eux qui n'avaient jamais vraiment partagé de moments aussi doux ensemble.

Alors, Rose observa fébrilement sa belle-sœur quittait la pièce. Elle ne la retint pas, reconnaissante qu'on lui laisse l'occasion d'avoir Benedict pour elle toute seule. En plein milieu de la nuit, personne ne viendrait lui arracher ce frère dont elle avait tant espéré l'affection. Le noir l'enveloppa de sa douce étreinte et Rose entremêla ses jambes autour de celle qui ne faisait pas souffrir son frère. Elle se blottit contre lui en lui serrant la main et en baisant ses doigts.

Rose ?

La jeune femme sursauta, comme une enfant prise sur le fait d'une énorme bêtise. Paniquée, elle releva un regard inquiet vers son frère qui l'observait à travers ses paupières lourdes de sommeil. Il allait la rejeter. Il allait lui demander de partir.

Elle hoqueta lorsqu'il la rapprocha de lui, et ses larmes inondèrent sa chemise devant ce geste d'amour qu'il lui offrait. "Benedict..." souffla-t-elle en écho à ses mots. "Sauras-tu jamais me pardonner pour tout ce que vous avez subi par ma faute ?" bégaya-t-elle contre sa peau, noyant de larmes le creux de son cou. "Je te demande pardon, Benedict. Je ne savais pas. Je ne savais rien. Pardonne-moi, je t'en prie. Ne me rejette pas pour me protéger. Je ne veux pas repartir en pension. Je veux rester ici, avec vous, pitié."

-

Eurydice voulut rétorquer à Douglas que rien n'était possible entre eux, mais que tout était possible pour lui, son adorable étoile filante. En effet, le bel Adonis avait la vie devant lui pour se construire et se trouver une femme digne de lui. Il ne fallait pas qu'il renonce à l'amour, jamais, mais il devait renoncer à elle, car le futur lui appartenait, oui, et il allait pouvoir avancer maintenant que son père était mort et enterré. Eurydice, elle, demeurerait en retrait entre les griffes de l'ombre de Howard, recluse chez elle avec la peinture comme seule alliée. C'est mieux ainsi, pensa-t-elle.

Eurydice n'avoua jamais à Douglas qu'il semblait posséder le don d'apaiser les brûlures incessantes de sa joue meurtrie, car il ne l'aurait jamais lâché autrement. Parfois, ses lèvres lui faisaient l'effet de la glace, réduisant cette chaleur perpétuelle insupportable et diminuant le feu qui consumait ses chairs.

Puis, il y avait eu leur baiser fiévreux, celui qui lui faisait perdre tout contact avec la réalité si facilement. Je ne libérerai ma parole qu'à ma femme. Le cœur d'Eurydice se déchira, car elle ne pouvait pas se permettre de devenir la femme du jeune homme. Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Howard riait, reclus dans un coin de son esprit. Elle ne lui confierait jamais que l'entendre prononcer les mots "ma femme" était pareil à lui enfoncer des poignards en plein cœur. Les lèvres de Douglas dans son cou lui arrachèrent un soupir particulièrement audible, et elle s'empourpra tandis que son corps était parcouru de délicieux frissons. Acceptes-tu de m'épouser ? Oui. "Non." souffla-t-elle malgré elle, effrayée par ses propres sentiments. Elle ne l'aimait pas. Elle ne pouvait pas l'aimer. Elle ne le méritait pas, après tout. Elle ne devait pas se comporter comme une femme égoïste ou on la châtierait une nouvelle fois. Howard hocha diaboliquement la tête, satisfait, niché sur une épaisse branche de son esprit.

Ils rentrèrent de leur escapade nocturne, doucement, en trainant des pieds. Ni l'un ni l'autre ne semblait réellement vouloir retourner là-bas. Eurydice eut à peine la force de s'incliner devant Ethan en guise de respect, elle était épuisée. Ainsi, elle n'objecta pas quand Douglas la souleva avant de la porter jusqu'à sa chambre. Blottie contre lui, elle accueillit sa chaleur et respira son odeur.

Le couple cilla en entrant dans la chambre aux étoiles. Personne n'aurait pu croire qu'un miroir en mille morceaux jonché le sol quelques heures plus tôt. Qui avait bien pu nettoyer un tel bazar, en pleine nuit, de surcroît ? Ils échangèrent un regard consterné avant que Douglas ne dépose la jeune femme sur son lit. Ses baisers apaisèrent le feu de sa joue, et Eurydice l'observa silencieusement ouvrir le velux avant de pencher la tête sur le côté quand il revint vers elle. Je sais ne pas être coupable de ta marque. Comme tu me l'as demandé, je n'en prendrais pas la culpabilité. Les yeux de l'ange se voilèrent de larmes et avant que son étoile n'ait l'occasion de filer, elle lui attrapa la manche en balbutiant, les joues pivoine. "Reste..." Elle remarqua son corps se raidir à ses mots avant qu'il ne se tourne vers elle. "Ne pars pas, s'il te plait."

-

Douglas revint à ses côtés, incapable de résister à ses suppliques. Ses désirs étaient des ordres. Il dormit à ses côtés. Enfin, à vrai dire, Eurydice n'était pas certaine qu'il soit parvenu à dormir, à en juger par l'allure à laquelle galopait son cœur quand elle s'était blottie contre lui avant de sombrer dans les bras de Morphée. Contrairement à lui, la jeune femme n'avait jamais connu de sommeil plus paisible que celui-là.

Alors, il lui fallait partir au plus vite. Loin de lui, qui la transportait. Loin de tout ça, car elle avait blessé et ravivait des souvenirs douloureux. Il fallait qu'elle s'éloigne. Il fallait que Douglas l'oublie. Ils étaient trop proches. Chaque baiser qu'ils échangeaient floutait un peu plus la limite entre la raison et le désir. Oui, rien n'allait plus. Eurydice n'était qu'une vieille fille. Elle n'était rien, en comparaison à lui. Elle ne pouvait pas être sa femme, elle ne serait jamais une Berrygreen.

Que Stefan le veuille ou non, elle grimperait dans cette calèche pour retourner à Londres. Heureusement pour elle, Eurydice avait rassemblé toutes ses affaires la veille. Elle déposa l'esquisse du kiosque aux lucioles sur son oreiller, à côté de là où Douglas dormait, avant de lui baiser la joue. À même le petit bureau, elle lui adressa la première et dernière lettre qu'elle avait l'intention de lui faire parvenir.

Douglas,

Les mots ne sauraient exprimer toute la gratitude que j'éprouve pour le magnifique séjour que tu m'as offert, mais mes obligations ne peuvent plus attendre et il me faut rentrer chez moi.

De grâce, accepte la réalité et rends-toi à l'évidence : nous ne pouvons pas et nous ne devons pas continuer à nous voir. Ne va pas croire que je ne t'ai pas pris au sérieux, car c'est bien pour cela que je préfère t'éconduire dès aujourd'hui. Je refuse de jouer avec ton cœur. Je sais à quel point cela peut être douloureux.

J'ai bien conscience de tes sentiments, mais je ne peux pas y répondre.

Jamais.

N'essaie plus d'entrer en contact avec moi, je t'en prie.

Je te souhaite d'être heureux et de trouver l'ange véritable qui réussira à illuminer ta vie, comme tu as illuminé la mienne.

Affectueusement — bien que navrée,
Eurydice.

Pouvait-elle être plus claire ? Son cœur se serra en refermant l'enveloppe, et elle remercia Dieu que Douglas ne se réveille pas alors qu'elle dévalait les escaliers, apostrophant Madeleine qui s'apprêtait à rejoindre sa voiture.

La duchesse ignora le visage narquois de son mari avant que ses traits ne se transforment en irritation, tandis qu'une troisième personne pénétrait l'étroite cabine de leur calèche. Eurydice monta timidement à la suite de Madeleine, inconsciente des petits plaisirs dont elle privait le duc en se joignant à lui pour rejoindre Londres.
Clionestra
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Clionestra
Hier à 19:05

Douglas
Berrygreen

J'ai 17 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux d'un ange et je le vis plutôt mal tant qu'elle m'aimera pas en retour

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est mort quand il avait 6 ans en accouchant dans leur manoir dans une marre de sang
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football.
Benedict serrait sa sœur fermement contre lui. Enroulant sans difficulté ses deux bras pour la laisser bien emprisonné dans sa prison de douceur. Bien sûr, il ne serrait pas fort du tout, c’était plus une douce étreinte qu’un étouffement, mais avec assez de force pour en montrer la rigidité de ses décisions. Il sait, Benedict, que la plupart des décisions prisent ne sont pas appréciés par sa famille. Mais il doit le faire. La plupart de ses actions est mue par le besoin de mettre un terme, de protéger, de préserver. S’il faisait quelque chose, c’était qu’il le devait. Qu’il aime ou pas, ou que cela le détruise, cela n’avait que peu d’importance. Il était un être doté de délicatesse et de douceur. C’était ça qui le guidait et lui permettait de s’éloigner de leur père. Benedict était ce qu’Howard ne pourrait jamais être. Une bonne personne. Même si souvent il se disait que se forcer à être une bonne personne prouvait surtout qu’il était exactement comme lui, mais ce n’était pas le propos. Il tenait sa sœur dans les bras et il embrassa son crâne alors qu’il ferme à nouveau les yeux.

- Il est mort, souffla-t-il, tu n’as plus aucune raison de rester loin de nous si tu le désires.

Il caressait la peau de son bras pour l’apaiser. Il la tenait si étroitement lié qu’il ne pourrait dire si c’était son coude ou bien sa main qu’il était en train de masser ainsi. Ce qu’il savait, ce que ça faisait du bien. Il la tenait contre lui. Comme rarement. Douglas avait tellement dormis avec elle, mais de son côté, c’était une nouveauté. Il n’avait jamais dormi avec sa sœur ainsi. Ou alors, jamais tout seul.

- Tu es ma sœur, murmura-t-il à nouveau alors que les battements de son cœur se calma doucement vers un apaisement nouveau. Il n’y a rien à pardonner.

Il sourit contre ses cheveux et se sentit d’un coup plus léger, comme si les excuses –bien qu’inutiles- de sa sœur avaient réussi à lui faire oublier tout le reste. L’ombre de son père, la dureté du moment, la souffrance et tout ce qui était avec. Il oublie même l’accusation de sa cadette. Non. Endormit, il plongea dans un sommeil en la tenant contre lui. Si Rose voulait rester avec eux, elle resterait. La pension n’était que le lieu de sa protection contre le croque-mitaine… mais une fois mort, il n’y avait plus de raison d’être ! Il pense que Rose s’endormit aussi. Même si apaiser, leurs muscles étaient tendus pour que ni l’un ni l’autre ne laisse échapper son bouclier contre les cauchemars. Mais… ils ne se réveillèrent pas du tout avec sérénité. Mais pour le savoir, il faut savoir ce qu’il se passe ailleurs.

-

Douglas avait accepté de dormir avec la jeune femme. Comment diable aurait-il pu refuser quand la demande venait de la femme même qui faisait battre son cœur depuis des années ? Cela aurait été inconcevable, en plus d’être impossible. Ainsi avait-il dormit contre elle, touchant son corps dans son sommeil, sans arrière pensée autre que de trouver une position parfaite pour leur deux corps. Il la trouva facilement, et Douglas en déduit que c’était là encore la preuve de leur parfaite union. L’un et l’autre se complétaient. Sa tête pleine d’aventure était apaisée par le calme de la jeune femme. La solitude de la jeune femme était comblée par le besoin irrépressible de bouger de Douglas. L’un et l’autre. Le Ying et le Yang. Ensemble.

Ainsi avait-il bien dormi, une fois son cœur apaisé et la position trouvé. Trop dormi. Il se voyait déjà marié avec la jeune femme et imaginait courir autour d’eux une fillette ressemblant à sa mère. Oh, pas à la couleur de cheveux ni à la joue meurtrie, non. La fillette pouvait avoir la peau noire que cela ne changerait pas l’aura angélique qu’elle hériterait de sa mère. Douglas faisait parti des rares personnes qui connaissaient l’existence des gênes « dormants ». Des gênes qui faisaient parfois des dingueries dans les corps des enfants, à l’insu même de leurs parents… et qui faisait parfois des problèmes. Deux parents blancs de peaux pouvaient donner un enfant à la couleur ébène… Si l’un des deux parents avait un arrière-arrière-arrière grand parent possédant le gène cela suffit. Ainsi, son rêve se fit de petites filles très différentes mais à la forme du visage similaire et aux lèvres étiraient dans un sourire bienveillant.

Comme la plupart des personnes, sauf Stefan Whistledown qui avait décidé de rentrer chez lui avant même d’avoir ses cadeaux, tout le monde dormit. Quand il se réveilla, c’était pour trouver d’abord le dessin de leur danse dans les lucioles. Il pouvait sentir l’amour et l’attention dans les trains et y décela même plus encore. Il se leva, dans l’espoir de la trouver et de lui faire l’amour –oui, le baiser d’hier sur la pelouse lui faisait dire qu’il pouvait réussir à lui faire accepter sa demande en mariage pour ensuite prendre sa vertu-. Il trouva la lettre… et il regarda à peine l’heure, voyant simplement la lumière du jour trop haut dans le ciel. Il dévala l’escalier pour ouvrir rapidement la porte de la chambre de son frère, plus paniqué que jamais !

- BENEDICT ! Que dois-je faire ?

-
Benedict observait Douglas alors que son plus jeune frère faisait des allers retours devant le lit. Tellement absorbé par sa lettre qu’il ne remarqua pas que la présence dans son lit n’était pas la femme de son frère. Après tout, Eli avait l’habitude des excentricités des frères, mais Douglas avait assez de respect pour sa belle-sœur pour ne pas poser un regard sur elle. Du reste, il était bien trop occupé à relire la lettre de la jeune femme. Benedict poussa Rose qui s’était aussi réveillé face aux remu-ménages de son petit frère et Benedict lui embrassa à nouveau le front pour se lever et arrêter les milles pas de son frère.

- Montre-moi ça, il prit la lettre pour la lire.
- Je l’ai embrassé ! Benedict, elle m’a embrassé. Elle m’a répondu. Je… Je l’aime tellement. Je vais mourir si elle ne m’aime pas… je t’en supplie, dit-moi quoi faire !

Douglas attrapa son frère pour l’enlacer. Benedict accepta le câlin avec douceur mais releva les bras au-dessus de la tête de Douglas pour lire la fin de la lettre… Il n’avait pas eu le temps de finir. Il sentait les larmes de son frère et ses tremblements de désespoir et ainsi finit-il par mettre une main sur sa tête pour l’apaiser. Ainsi, on ne dirait pas que c’était lui qui, Hier, avait été le plus secoué par la situation. Douglas finit par se calmer et Benedict réussi à poser les fesses de son frère sur le lit. Il laissa le choix à Rose de montrer sa présence ou non. Il s’accroupit devant lui.

- Tu es sûr qu’elle t’a répondu favorablement ?
- Elle a gémit, souffla-t-il, de bonheur, de douceur, de désir. Elle dit que j’illumine sa vie. Pourquoi repousser quelqu’un qui illumine sa vie ?
- Pour protéger cette personne, dit-il en posa un regard derrière lui.

Douglas sentit alors qu’il y avait quelque chose d’étrange et tourna le regard pour voir Rose dans le lit de son frère. Il ne doutait pas un instant de pourquoi. Il attrapa son poignet et la força rapidement à finir sur ses genoux pour la prendre dans ses bras. Il tremblait encore. Il ne parlait pas d’hier.

- Est-ce que tu lui as donné ses présents ?
- Non.
- Ce matin, très tôt, Kyle a dû partir avec sa famille. Il ne reste que Brodie ici. Il restera le temps d’aider Ethan avec Tristan. Mais toi… tu peux aller lui donner ce que tu n’as pas eu le temps de lui donner ?
- Pardon ?
- Va lui parler, en face. En lui offrant tes cadeaux. Elle sera à Londres. Prends le temps de te débarbouiller, de lui faire croire que tu n’es pas l’être le plus têtu de la planète et rejoint là.

Sur ses paroles, il se leva et fit un clin d’œil à sa sœur avant de disparaître. Douglas avait finit par la laisser s’assoir à côté de lui mais lui tenait toujours la main.

- Je te promets que l’on parlera de tout ça une fois que je l’aurais récupéré… d’accord ? Pas que je l’aime plus que toi, précisa-t-il en faisant une pression sur ses doigts, simplement que je sais ton amour acquis. Tu m’aimes trop pour m’en vouloir trop longtemps. Alors j’aurais le temps de me faire pardonner, héhé. Mais elle, si elle m’oublie… OU PIRE, réalisa-t-il en se levant, si elle trouve quelqu’un de mieux. Je dois y aller.

Il n’avait pas laissé le temps à Rose de parler et lui embrassa le front avant de déguerpir de la chambre pour tout préparer. Benedict, habillé et utilisant sa canne pour revenir vers Rose, lui proposa de se changer et de venir prendre le petit déjeuner avec lui.

-

Cela faisait deux jours depuis son départ de chez lui. La première journée, il était arrivé bien trop tard pour préparer son plan, ainsi ne l’avait-il pas mis à exécution. La seconde journée, il avait plu à verse et personne n’était sortit, et personne n’avait l’idée incongru de laisser ouvert la fenêtre de sa chambre. Il était passé voir les Whistledown, malgré tout, pour donner les présents et avait demandé des nouvelles à Benedict. Son frère ainé s’occupait, comme d’ordinaire, de tout. Il avait aussi reçu une lettre de Brodie… Bien trop élégante pour le bonhomme, mais Douglas avait l’habitude lui… mais surtout avec un commentaire fort intéressant « Ta sœur est devenu très jolie, je comprends pourquoi vous vouliez la cacher ». Oh. En tout cas, les deux premiers jours, et nuits, il resta donc dans la demeure qu’ils avaient toujours eue à Londres.

Le troisième jour, cependant, tout se déroula comme il faut. La lune était pleine et éclairée Londres de ses doux rayons. Après la pluie, il avait fait une chaleur étouffante à l’intérieur des maisons, ainsi la plupart des gens avait-il une fenêtre ouverte… ou deux. Et la demeure d’Eurydice Hodges ne faisait pas exception. Particulièrement simple à trouver, encore plus simple à escalader. Il attendit que le soir se couvre de sa noirceur et de n’entendre plus aucun bruit. Il avait cru entendre des éclats de voix (la mère ou le beau-père de son ange, peut-être), mais s’en fichait. Il savait ce qu’il avait besoin de savoir. Il se glissa le long des murs pour rentrer dans la demeure et, sans attendre, il escalada la devanture. Arrivé devant l’encadrement de la fenêtre, il su sans vérifier que la chambre était celle de sa destinée. Elle sentait la lavande à plein nez. Il y avait une bougie esseulée sur le côté et il sorti une nouvelle, à la cire et à la lavande pour remplacer celle qui allait mourir. Il se promena dans la chambre. Il avait, dans son dos, un sac énorme contenant les deux cadeaux qu’il avait prévu de lui faire.

Quand la porte s’ouvrit, il se cacha dans un coin d’ombre pour la voir y rentrer. Elle venait de prendre son bain ailleurs, devina-t-il à ses cheveux mouillés. Elle était tout à fait désirable et elle ne semblait pas remarquer les ombres chinois que faisait son corps face à la nouvelle bougie. Il pouvait voir un corps ferme et tendre, il avait envie de s’avancer pour y faire courir ses mains et la vénérer à nouveau. Mon dieu. Il la voulait. Comme maîtresse, comme Amante, comme femme, comme son besoin d’air.

Et besoin d’air, il y avait. D’abord, elle ne le vit pas en se tournant pour enlever son peignoir et le laissant glisser avec souplesse le long de ses jambes. Pensait-elle à autre chose pour ne pas voir l’homme tapis dans le coin ? Elle avait des jambes fines, délicieusement musclé pour se laisser tenir autour d’un corps. Il pouvait voir sa toison brune entre ses jambes qui appelait des caresses. Il n’avait jamais eu autant envie de découvrir la féminité d’une femme qu’en l’instant. Ses yeux se portèrent d’eux même sur ses seins. Il en écarquilla les yeux devant les tétons pointant après leur passage à l’eau et l’auréole à peine plus sombre qui l’entoure. Il avait envie de la prendre et sentit son sexe se raidir. C’était le moment le plus érotique qu’il n’eut le plaisir de voir. Puis, elle se tourna.

Et en plus de perdre son désir d’un coup, il en perdit l’équilibre. Il savait ce que signifiait les petits mais visibles traits sur son dos. Elle l’avait dit, elle avait été fouettée. Et il venait de violer son intimité en la regardant si belle dans sa tenue d’Eve. Il se tourna mais entendit le petit cri de stupeur et sa rapidité à se rhabiller.

- Je n’ai rien vue, commença-t-il à mentir avant de se sentir mal, OK. C’est faux. J’ai vue. Tu es encore plus belle que ce que je pourrais l’imaginer, tu es magnifique… Je pense que tu es un ange. Tu l’es. J’ai envie encore plus de te faire l’amour. Mais tu dois accepter d’être ma femme… et je vais me taire parce que j’ai juste envie de décrire toutes les choses que je veux te faire et je sens que tu vas me virer de ta chambre en me bottant le cul sans que je puisse t’offrir tes cadeaux… je suis venue pour ça. Pour tes cadeaux. Et pour te dire que je t’aime, et que je t’aimerais toujours et continuer à te prouver que je peux être une option. Et qu’il n’y a que toi. Et parce que j’ai envie de te faire l’amour, donc. Mais de t’embrasser aussi. T’embrasser est ma drogue personnelle, je me sens étrangement seul et sans vie si je ne peux pas te toucher… De grâce, dit quelque chose et dit moi quand je peux me retourner.

Il ne lui avait pas réellement laissé le temps de parler dans toute sa tirade, mais l’image de son ange et son corps si proche du sien, et d’un lit, lui avait grillé l’esprit. Il pouvait fermer les yeux et revoir la forme de son corps. Oh. J'ai envie de te toucher et te caresser. Il allait faire des rêves érotiques biiiiiien plus détaillés, et la réalité était encore plus meilleure. Il réalise, ensuite, avoir dit tout ça à voix haute, comme suit :

- Je t'ai pas laissé le temps de parler, tu me dira. Mais l'image de mon ange et son corps si proche de moi, et d'un lit, j'ai grillé. Je peux fermer les yeux et revoir la forme de ton corps. Oh. J'ai envie de te toucher et de te caresser. Je vais faire des rêves érotiques biiiiien plus détaillés. Et la réalité est encore meilleur.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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