Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Une valse à trois temps | ft. Kathleen

Jo'
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Jo'
Lun 1 Aoû - 11:38
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
XVIIIe siècle en Europe. Kathleen Peacecraft, princesse du Royaume de Sank, est veuve depuis que son époux, Paul Hanz, prince de Prusse, a été assassiné par une congrégation catholique. Veuve et héritière, elle devient une proie potentielle pour les individus mal intentionnés ayant soif de pouvoir - mais Kathleen n'est pas sans défense. Eduquée à la maîtrise des armes et à l'équitation, elle est aussi érudite au sujet des plantes médicinales.

Récemment, elle est troublée par des visions prémonitoires inquiétantes. Nathan Cole, recrue incisive et prometteuse de la garde de la Princesse, l'accompagne désormais par mesure de sécurité. Issu d'une famille de commerçants, il respecte peu les codes de bienséance mais se voue corps et âme à sa mission.

A quoi tiennent ces visions obscures qui hantent Kathleen ?

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Jo'
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Jo'
Lun 1 Aoû - 19:37

Nathan
Cole

J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
L'aube lèche le marbre de la cour intérieure, reluit sur l'or de Versailles, enflamme timidement la chevelure de la Princesse. Le domaine est plongé dans la quiétude du sommeil de la cour, ce matin ne murmurent que les petites gens et les oiseaux : les domestiques affairés en cuisine et les passereaux s'épanouissent mieux lorsque les rires hautains et grasses révérences se taisent. Mais Kathleen est bien éveillée et nous sommes déjà à l'entraînement. Un valet lui tend son épée dans un carreaux de soie et je porte la mienne à la taille - malheureusement en visite diplomatique, elle ne peut pas se permettre de faire de même.

Pied droit en avant, signe de respect puis nous nous élançons l'un vers l'autre.

Huit mois plus tôt

On me fait appeler dans les Hautes - qu'est-ce que j'ai bien pu faire, encore ? Je suis escorté jusque dans le bureau de mon Commandant, une pièce étriquée coincée dans les pierres et alourdie de boiseries foncées qui en tapissent les murs. Une armoire pleine de ses distinctions semble se rire de moi alors qu'il est nonchalamment en train de terminer une correspondance - ma présence ne dérange aucunement l'acuité de ses lettrages qui sont d'une remarquable calligraphie. Il fait couler avec attention la cire sur l'enveloppe, inscrit le tampon de la garde royale de Sank, prend une éternité pour en vérifier la netteté et achève enfin de me laisser mariner dans mon agitation.

"Cole." Je me tais puisqu'il n'y a rien à dire. Le Commandant tire une porte de son bureau et laisse choir devant lui un carnet que je ne connais que trop bien : couverture en cuir, graphie aussi approximative que mon orthographe, des pages volantes qui témoignent de la désuétude de la cordelette qui tient les livrets entre eux. C'est un genre de carnet de bord que je tiens depuis mon arrivée dans la garde il y a quatre ans, j'y compile entre autres choses des insanités sur ma hiérarchie et comment je ferais les choses à leur place. S'il l'a lu - et il l'a lu -, je suis probablement un homme mort. "Vous allez me coller aux galères ?" C'est là le seul souci que je lui témoigne. Mourir, c'est rapide. Mourir aux galères, c'est aussi long qu'effroyable.

"On ne fait pas ça, à Sank."

Voilà une spécificité du Royaume qui m'est plutôt agréable par rapport à la Grande Bretagne. Je suis sûr que c'est à cause du passage sur son catogan. J'y répète ce que m'a toujours dit ma mère : ces perruques blanches grouillent de poux, assurément.

"Disons qu'entre tes élucubrations détestables il y avait des éclairs de génie. Tu es incisif et perspicace." Je me tais une nouvelle fois ce qui incite le Commandant à poursuivre. "En fait, j'ai du travail pour toi. Un travail très spécifique dont il va de la santé de tout le Royaume."

Mon visage se fronce sur une incompréhension perdue. Pourquoi l'unique soldat récalcitrant à toute forme de promotion, réfractaire au possible et qui plus est mâchonnant son accent britannique serait digne d'un travail si spécifique ? La réponse n'allait pas tarder à tomber.

"Je ne peux pas mettre un gradé à ce poste, j'ai besoin de quelqu'un de discret. Qui sait briser les codes au besoin et qui a des yeux partout.
- Vous voulez que je tue quelqu'un ?
- Non, mon Dieu !"


Il se reprend. En ces remugles pieux qui secouent les nations depuis ces dernières années, il n'est pas de bon ton de se laisser aller au blasphème.

"C'est tout le contraire. Je veux que tu protèges quelqu'un. Je veux que tu deviennes son ombre et que tu veilles sur elle. Je veux que tu l'accompagnes partout, que tu poses un oeil sur tout personne qui l'approche. L'ordre vient d'en haut, de plus haut que moi. De la couronne."

Je déglutis. "Et qui dois-je protéger exactement ?
- La Princesse."


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Kathleen
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Sabrina
Kathleen
Lun 29 Aoû - 17:43
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Kathleen
Peacecraft

J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


avatar :copyright: Kathleen

Être droite, garder la tête haute, se montrer comme la princesse qu’elle était, voilà ce que se répétait Kathleen à longueur de journée. Depuis la mort de son époux, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, malgré le soutien indéfectible de tous ses amis à Versailles. Elle avait observé la période de deuil qui convenait à Sank, et elle était maintenant autorisée à paraître à nouveau à la Cour, à participer aux festivités, à jouer le rôle de princesse et d’ambassadrice qui lui revenait. Pour autant, le cœur n’y était pas. Mais elle s’efforçait de se montrer aussi douce, bienveillante et agréable qu’auparavant.

Ses amis avaient réussi à lui arracher confidences et larmes, ses cousins étaient parvenus à lui faire se reposer sur eux, mais rien ne changeait le fait que devant Louis XVI et Marie-Antoinette, elle devait apparaître comme la digne représentante qu’elle était. Il lui fallait aussi être forte pour la petite Feena, qui n’avait que deux ans et qui n’avait plus de papa. Mais elle l’avait elle et c’était déjà beaucoup. La fillette avait pleuré son père, mais son innocence l’avait bientôt ramenée aux jeux et aux rêves qui faisaient son âge et cela aidait sa mère qu’elle sollicitait avec toute l’innocence qu’elle avait.

Kathleen devait être forte, elle ne devait pas craquer surtout aujourd’hui. Sa cousine avait décidé de mener elle-même l’enquête sur la mort de Paul, et la princesse l’avait soutenue. Qui mieux que Rose pouvait découvrir les complotistes qui avaient fomenté ce sale coup et les mener devant la justice ? Mais elle était persuadée que tout danger n’était pas écarté. La jeune princesse n’avait jamais été menacée par les assassins de son mari, mais cela pouvait changer. Et quoique improbable, ce n’était pas impossible. Rose avait donc décidé qu’elle avait besoin de protection et un homme devait arriver de Sank, un homme qu’elle accueillerait en tant que future reine, un homme qui ne devait pas la voir pleurer.

« Votre Altesse, il est arrivé. »

Sa jeune servante particulière lui adressa un sourire teinté de compréhension et de compassion, un sourire qui était le sien depuis la mort de son maître. Elle partageait la peine de Kathleen, qu’elle connaissait depuis qu’elle était enfant, et qu’elle aimait tendrement. Elle n’était vieille que de quelques années de plus que la jeune princesse, mais elle l’avait vue grandir et elle avait du mal à la voir triste. Ce fut la raison pour laquelle la princesse reprit le contrôle de la situation et lui offrit un sourire reconnaissant. Elle devait reprendre son rôle et le contrôle de ses émotions et peu importerait la douleur de son cœur.

« Fais-le entrer, Clara. Je suis prête à le recevoir. »



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Jo'
Mar 30 Aoû - 11:54

Nathan
Cole

J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
Le souvenir de son visage pour la première fois.

Elle se tient dans l'un des endroits les plus miraculeusement décorés qu'il m'ait été donné de voir, et pourtant, elle en demeure le bijou le plus scintillant. Le velours capitonné des canapés n'a rien à envier au battement de son regard, le feu d'automne qui embrase sa chevelure resplendit parmi les lustres en cristal, sa peau diaphane laisse passer toute la lumière de sa douceur. Je marque un temps d'arrêt. La Princesse n'a rien à voir avec les filles d'Angleterre et de la basse populace en général, celles-là sont épaisses et bourrues, elles ont la peau vieillie par la pluie et le vent, et elles finissent par ressembler aux paysages abrupts des landes ou des rocheuses.

Que dit le protocole déjà ?

Sa servante m'annonce et me présente et je m'incline légèrement pour la saluer. Je m'étonne toujours, depuis cette promotion étonnante, du ton solennel qu'on emploie pour parler de moi. Je n'inspirais aucun respect là où j'ai grandit : fils d'une femme qu'on disait peu vertueuse parce qu'elle avait enfanté avec un homme de passage, maculé pendant des années de stigmates de la varicelle - on m'appelait alors "le vérolé" -, bagarreur, mauvaise tête, effronté, juste bon à travailler dur et faire les comptes assidûment. Quand maman est partie, j'ai eu droit à du "pauvre môme", mais c'était toujours pas du respect - c'était de la pitié. J'étais approché comme un clébard, de ceux qui traînent dans les poubelles parce que le bâtard de garde du boucher a fricoté avec l'épagneul de sa cliente bourgeoise. J'étais le produit d'un truc qui faisait pas correct.

Quand je me suis engagé à Sank, tout est devenu différent. Je n'avais jamais vu un peuple aussi élancé vers la justice et la rectitude, heureux d'accueillir un de ses fils perdus jusqu'ici par-delà la grande mer, et ma hiérarchie avait à coeur de faire de moi un homme dont je pourrais être fier. Evidemment, j'ai tout gâché, comme ces gosses qui meurent de faim et qui avalent sans savourer des chocolats de pâtissier. J'étais pas mauvais pour la chose martiale, mais j'étais exécrable, acariâtre, toujours à contredire les ordres. J'ignore donc ce que le Capitaine a vu en moi ou entre les pages de mon carnet au milieu des insanités à son encontre, mais une chose est sûre, il a dû se sentir libéré de se débarrasser de ma personne.

Quoi qu'il en soit, il est hors de question que je fasse foirer cette opportunité : j'ai beau être une mauvaise tête, il paraît évident que se tenir dans l'ombre de Kathleen est un privilège. C'est une chose d'être dans les rangs pour obéir et c'en est une autre de se voir accorder une confiance inestimable - je ne faillirai pas à l'importance la tâche qui m'incombe. J'essaie de m'habiller du plus de prestance que je le peux mais mon accent trahit mes origines.

"C'est un honneur de vous rencontrer Princesse."

Un honneur, et peut-être l'occasion de faire quelque chose de ma vie.


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Kathleen
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Lun 12 Sep - 10:50
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Peacecraft

J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


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Même si les choses étaient un peu différentes au Royaume de Sank, et même si Kathleen avait une sainte horreur de la déférence que l’on pouvait manifester à son égard, elle savait qu’il était du devoir des soldats de leur présenter, à elle et à sa famille, leurs devoirs, et elle n’avait pas d’autre choix que de se plier à cela. Toutefois, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer que cet homme et elle se rapprochent suffisamment pour devenir des amis. Il lui serait plus facile d’avoir à son côté quelqu’un avec qui elle pouvait nouer une relation de confiance, qu’un simple soldat obéissant.

« Relevez-vous. Est-ce que vous désirez une tasse de thé ? Je souhaiterais que nous fassions connaissance. Si nous sommes amenés à passer un certain temps ensemble, nous allons avoir besoin d’apprendre à nous connaître. »

Elle l’invita d’un geste à la petite table ronde qui avait été installée dans la pièce d’accueil de son appartement privé. Une servante était en train de s’affairer à préparer le thé derrière eux et Kathleen s’assit et invita le soldat à faire de même. Elle était en train de se demander quel genre d’homme il était en le regardant agir.

« Voici Clara, ma servante personnelle. Vous la verrez fréquemment car elle n’est qu’à mon service. J’espère que vous vous entendrez bien. »

La demoiselle salua le soldat d’un signe de tête et continua de préparer ce que sa maîtresse lui avait demandé. Une fillette montra soudain le bout de son nez, à la porte d’une des chambres, et Kathleen, qui ne manqua pas de le remarquer, lui fit signe d’approcher. La petite n’avait peut-être que deux ans, mais elle marchait déjà droite et distinguée et sa révérence avait quelque chose de mignon, même si elle n’était pas aussi impeccable que celle d’une jeune fille, évidemment. Il apparaissait évident que la fillette essayait d’imiter ma mère.

« Monsieur… comment vous appelle-t-on ? Je vous présente ma fille, Feena Peacecraft Hanz. Vous serez également chargé de veiller sur sa sécurité. Clara, veux-tu préparer un peu de chocolat pour Feena ? »

La fillette fut réhaussée et installée face à un bol qu’elle commença à déguster avec le maximum de décorum qu’on pouvait attendre d’une enfant de cet âge. Elle parvint déjà à ne pas en mettre partout, ce qui était un exploit notable pour une fillette de deux ans.

« Alors, parlez-moi un peu de vous », fit Kathleen en buvant une gorgée de thé. « Il ne me semble pas que vous soyez originaire de Sank, je ne me souviens pas vous avoir connu depuis que je suis enfant. »




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Jo'
Mar 13 Sep - 9:38

Nathan
Cole

J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
Pas de doute, Sank, et ses gouvernants, c'est autre chose. Et très vite, je comprends que les ronds de jambe ne sont pas du tout ce qu'on attend de moi. Le Général m'a choisi pour mon indélicatesse et mon impétuosité, et manifestement Kathleen compte faire la rencontre de cet homme-là en m'invitant à faire connaissance. Il est clair qu'auprès d'une autre princesse, j'aurais reçu un roulement des yeux et aurait été congédié derrière ses talons à la surveiller derechef.

J'acquiesce pour la tasse de thé avec autant de naturel que possible et m'installe avec elle une fois y avoir été invité. C'est particulier pour un employé de se faire servir par une consoeur, mais il ne semble pas que la dénommée Clara soit tout à fait à la besogne. Elle paraît au contraire comme affairée pour une amie, rendre service. Quel sortilège Kathleen épuise-t-elle pour que tout ce qui l'enveloppe soit ainsi drapé de sérénité ? Comment une douceur si droite, intelligente et tranquille peut-elle transpirer des yeux de cette femme qui n'a que mon âge ? Est-ce là ce qui fait la différence d'une éducation ? Grandir auprès de parents aimants au chaud l'hiver, dans les jardins l'été ? Les autres dirigeants pourtant n'ont pas le tiers de sa prestance et m'inspirent le dégoût. Alors d'où vient qu'elle soit ainsi effleurée par la grâce ?

La vie dans les appartements royaux contraste avec l'ambiance de la caserne : sourires, paroles échangées avec naturel, une enfant - sa fille, qui marche dans les pas de sa mère. Un brin de petite fille dont les joues tiennent encore l'arrondi des âges nourrissons mais les jambes sont déjà droites et sûres, l'énergie vacillant entre espièglerie ou timidité, puis toute la concentration affairée à plonger son visage presque jusqu'au nez dans la tasse de chocolat.

J'ai tenu le silence pour écouter leur musique - Clara tintant les ustensiles et l'écoulement de l'eau bouillante, pas précipités de Feena, et la voix de Kathleen comme cheffe d'orchestre. J'ai aussi commencé dès lors à travailler, détaillant les lieux en saluant par-delà les embrasures de portes l'enfant venue des chambres. La pièce d'accueil est un cossu salon dont la baie vitrée offre vue sur des arbres en contrebas, affublé sobrement de quoi préparer thé, collations rapides et menus services. Une porte close longe son mur et donne sur ce qui doit être une salle d'eau et de toilette sommaire. Là d'où est venue Feena se trouvent donc les chambres, trois portes permettant de loger la Princesse, sa fille, et qui sait ? Sa servante ? Elle pourrait être du genre à partager son lieu de vie avec ses gens. J'ignore de quel côté exactement se trouve la chambre de Kathleen : soit elle donne elle aussi, comme le salon, sur le jardin ; ou bien elle offre une vue sur la cour. Quoique je ne fasse pas plus confiance aux nobles d'ici qu'aux gens venus de l'extérieur, j'aimerais mieux savoir la Princesse visible depuis l'intérieur du domaine qu'à la vue de tous au-dehors : si les assassins de son époux sont missionnés pour l'espionner, on a tout intérêt à la cacher, un peu du moins. Je remets cette préoccupation à plus tard alors que le silence se pose sur des questions à mon intention.

"Je suis né en Angleterre, mais mon père est de Sank. Je ne suis rentré au pays, comme on dit, il y a six ans."

Je bois une lampée de thé avec assez peu de distinction, il faut dire, empoignant la porcelaine à pleine paume plutôt que glissant les doigts dans sa hanse en demi-coeur. Puis me rappelant sa précédente question.

"Je m'appelle Nathan."

Je n'a pas besoin de m'étaler davantage sur ma naissance peu glorieuse et mon enfance poisseuse des pluies anglaises. Celles-là mêmes qui ont finit par grignoter les poumons de ma mère. La chaleur du thé colmate cette pensée alors que je finis ma tasse et si sa saveur parfumée embaume les narines jusqu'au fond du crâne, il lui manque ce filet de lait qui lui donne sa consistance et avec lequel j'ai grandis. Je me mets au travail.

"Est-ce que vous savez si qui que ce soit pourrait vous vouloir du mal ? Je veux dire, en dehors des assassins de ... feu votre époux."

Les pieds dans le plat.


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Kathleen
Sam 15 Oct - 14:51
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Kathleen
Peacecraft

J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


avatar :copyright: Kathleen

Kathleen avait l'habitude de considérer son monde comme un endroit où on pouvait faire ce qu'on avait à faire en toute sérénité. C’était valable pour elle, pour sa fille, mais aussi pour toutes les personnes qui travaillaient pour elle. Cet homme allait la suivre partout et vivre à Versailles tout le temps qu'elle y résiderait en tant qu’ambassadrice. Avec la façon dont il se passait toujours des choses en sa présence, il y avait peu de risques qu'il mène une vie tranquille dans l'ombre d'une princesse à l'image d'une demoiselle de compagnie. Sa présence était sollicitée pour une bonne raison, quoi qu'en pense ladite princesse.

Elle savait se défendre et elle l'avait prouvé. Elle s'était battue à de nombreuses reprises contre les personnes qui avaient voulu lui faire du mal à elle ou à un de ses proches. Mais il demeurait qu'elle était une princesse et qu'elle ne pouvait pas avoir toujours son épée sur elle, ni la vigilance d'une personne officiellement chargée de se battre pour la sécurité des autres. Integra lui aurait bien proposé d'être elle-même son garde-du-corps si elle n'était pas actuellement très loin d'ici. Elle était repartie dans son pays et cela faisait bien longtemps que personne n'avait de nouvelles. Une amie qui manquait à la princesse et une marraine qui manquait à sa filleule.

Secouant la tête, Kathleen s'efforçait de se concentrer sur le nouveau venu. Elle s'était laissé convaincre d'accepter une protection permanente de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas intimement, et elle savait que tout le monde serait rassuré par la présence de ce soldat de Sank auprès d'elle, non seulement sa famille mais aussi son meilleur ami et la femme de celui-ci. Mais si elle voulait que tout cela se passe en harmonie, il ne fallait pas que cet homme se méprenne sur la façon dont les choses allaient se passer. S’ils devaient passer tout leur temps ensemble, elle lui imposerait une absence totale de formalisme ou tout au moins, un rien de familiarité pour rendre leur quotidien plus agréable.

Mais l'homme ne semblait pas habitué à ce genre de considération et ses présentations se firent très légères et austères. Kathleen ne pouvait s'empêcher de se demander comment il se pouvait qu'un homme de Sank ne vive pas avec son fils depuis sa naissance alors que les valeurs familiales étaient extrêmement importantes depuis toujours. Elle n'irait pas jusqu'à dire que les soldats ne profitaient pas des jeunes beautés que le monde recelait lorsqu'ils voyageaient, mais s'il fallait assumer des responsabilités derrière, les principes du Royaume faisaient tout pour leur donner les moyens de pouvoir le faire et le fait était qu'ils en avaient généralement l'envie.

« Comment se fait-il que vous ayez vécu si loin de votre père ? Avez-vous eu l'occasion de le visiter durant votre enfance, au moins ? »

Elle eut un mouvement de tête approbateur quand il lui donna son prénom. Elle aimait savoir à qui elle parlait, et elle serait ravie de pouvoir l'appeler par son prénom. Elle était en train de réfléchir à la façon dont elle allait pouvoir lier connaissance avec un homme aussi réservé quand une question la sortit de ses pensées. Il sembla faire allusion au prince décédé avec un peu de malaise, et la jeune princesse lui fut tout de même reconnaissante de ne pas trop insister pour parler de lui. Si elle parvenait à tenir le coup actuellement, c'était parce qu'elle n'essayait de penser à Paul, que pour elle-même et sa fille sans forcément avoir trop envie de parler de lui avec la plupart des gens.

« Malheureusement, vous vous apercevrez que, à Versailles, tout n'est que complot et manipulation. J’ai déjà subi plusieurs enlèvements depuis que je suis là, c'est aussi le cas de ma fille. Je dispose d'un certain nombre d'alliés qui sont capables de se battre et que vous allez certainement devoir apprendre à connaître. C’est notamment grâce à ces personnes je suis toujours en un seul morceau et en sécurité. Toutefois, ils ont tous pensé que cela ne suffisait plus, d'où votre présence ici. Je ne vais pas vous mentir, je n'estime pas que ce soit complètement inutile. Il m'est cependant difficile de me dire que quelqu'un va se mettre en danger pour veiller à ma propre sécurité. Aussi, je vous implore de faire votre tâche en veillant sur vous-même autant qu'il vous sera possible de le faire. »



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Mar 18 Oct - 16:07

Nathan
Cole

J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.
Allons-y : cette réserve que je lui offre ne saura pas longtemps couvrir ma descendance honteuse, bientôt découverte par les questions incisives de la princesse.

"En fait, on avait aucune idée l'un et l'autre qu'on existait." Un rictus. Maman avait une peur bleue de l'abandon. Elle a sans doute refusé de faire savoir à mon père que j'existais, et de me faire savoir qui il était, parce qu'elle avait peur qu'un jour je finisse par choisir la qualité de vie que beaucoup enviaient aux gens de Sank. Oh, il l'aurait accueillie, elle et leur rejeton ! Mais elle était tout simplement incapable de quitter sa brume, ses docks et la boutique de ses parents. C'était plus facile pour elle de s'enfermer dans une médiocrité connue avec son fils que de tenter une famille quelque part où elle se sentirait comme une rombière.

Je l'écoute avec attention détailler les risques qu'elle a encourus depuis son installation à Versailles. Assurément, les remugles du peuple qui viennent chatouiller les notables doivent les rendre prêts à tout, et Kathleen est une véritable mise à prix avec une cible entre les yeux - héritière et veuve, suite à un assassinat qui plus est, il n'est pas étonnant que ses proches et elle-même soient sur le qui-vive. Le fait même qu'elle soit restée ici pour remplir ses fonctions diplomatiques malgré plusieurs enlèvements dit beaucoup d'elle et de sa ténacité. Elle ne cille pas.

Je me poste à la fenêtre et observe les chemins au dehors. Sa bienveillance à mon encontre et son altruisme constant font ressortir de moi une gaillardise franche et peu distinguée.

"En ce qui me concerne Princesse, je n'étais pas à l'école mais le calcul est vite fait : votre disparition aurait bien plus de conséquences que la mienne, therefore, il va de soi que ma vie passe après la vôtre." Et me tournant vers elle avec un sourire mutin pour la débarrasser d'un peu de solennité. "Mais je pense que nous seront assez adroits pour ne pas avoir à choisir entre vous et moi."

D'autres détails sont néanmoins à mettre à l'étude, et pas des moindres. Je suis supposé crécher avec les domestiques où m'attendent en ce moment même mes affaires, mais j'ai pu expérimenter la trotte absolument inacceptable qui me sépare de Kathleen et sa fille. Ces décisionnaires Parisiens doivent avoir étouffé leur esprit avec leurs perruques cotonneuses, parce que je me demande bien quelle lumière a pu se dire qu'un garde rapproché se devait de dormir dans l'aile opposée de la personne même qu'il est supposé veiller, aux heures précises où les assassinats se dissimulent. Il y aurait en réalité de quoi les soupçonner de coup fourré - une piste que je mettrai à l'étude aux prochains rassemblements mondain et à mes futurs échanges avec l'intendance du personnel.

"A ce propos, je propose d'investir le salon durant les nuits si vous m'y autorisez. On m'a logé à l'autre bout du château et franchement je ne vois pas quelle utilité j'aurais là-bas si on vous enlève à nouveau."

Cette suggestion a de quoi faire tâche mais j'ai été choisi, semble-t-il, pour ma tendance à être peu protocolaire et efficace en missions - malgré la pression et l'intimidation de la tâche qui m'incombe, je tente donc de rester intègre. Et puis ce sofa sur lequel se répand la grâce de sa robe est probablement plus confortable que tous les lits que j'ai occupés dans ma vie.

Mon esprit vagabonde du même temps sur la position délicate de la Princesse. Dans quelle mesure sa survie sociale prévaut sur celle de son être ? Peut-elle se permettre, jeune veuve et ambassadrice, d'admettre dans une pièce commune de ses appartements un homme de son âge et de piètre éducation ? Les drames passés sur elle depuis son arrivée à Versailles sont-ils suffisants pour justifier qu'elle troque un peu de son intimité à un soldat ?

Je repense à Lloyd, un ami pêcheur de ma mère. Il se félicitait toujours d'avoir eu la femme la plus vertueuse du pays, malgré son statut social misérable. Alors qu'elle était partie avec lui et son équipage en haute mer, une tempête avait embarqué le mât et elle était passée par-dessus bord. Lloyd avait d'abord pensé à l'intégrité de sa cargaison mais son second, lui, avait plongé pour tenter de la remonter. La pauvre s'était emmêlée dans les haillons qui lui servaient de robe et avait refusé qu'on les lui arrache pour mieux la sortir de l'eau. Elle était littéralement morte noyée par sa pudeur.

Enfin. Il n'est pour l'heure ni question de vie ou de mort, ni de nudité. Pour quelques heures passée dans un canapé, il serait aisé de le cacher à la cour à condition que Clara - et bien sûr Feena ! - ne vendent pas la mèche.


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Kathleen
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Sabrina
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Dim 20 Nov - 23:46
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Kathleen
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J'ai 22 ans et je vis à Versailles , France . Dans la vie, je suis princesse héritière et ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis avec douleur.

Kathleen est née du roi de Sank et de son épouse, issu d'une lignée de guérisseuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprend l'art de ces deux héritages. Kathleen est venue pour la première fois en France quand elle avait 14 ans pour le mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI. Elle a sympathisé avec Marie-Antoinette et est devenu son amie. Elle est revenue en tant qu’ambassadrice au moment où le couple est devenu roi et reine. Elle avait 17 ans. Elle passa beaucoup de temps à protéger les innocentes car elle sait très bien se battre.

Kathleen a déjà fait des rêves prémonitoires, maîtrise le savoir des vertus de nombreuses plantes et maîtrise l'épée et le tir à l'arc. Mais elle est vraiment meilleure en diplomatie.  Généreuse et bienveillante, elle se bat pour protéger ceux qu'elle aime, avec souvent un soupçon de naïveté. Veuve, elle vit à la Cour avec sa fille de deux ans.  


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C'était probablement la seule raison pour laquelle un membre du Royaume de Sank pouvait ne jamais fréquenter son enfant. Si la mère de cet enfant ne révélait pas au père biologique son existence, l'homme ne pouvait évidemment pas assumer la charge qui était la sienne. Kathleen se sentait désolée pour cet homme en apprenant que sa famille n'avait jamais été au complet. Mais elle était quand même heureuse qu'il ait pu retrouver ce qui était aussi sa patrie. Il importait pour la jeune princesse que tous ceux qui vivaient dans son Royaume s’y sentent le mieux possible. Malheureusement, on ne pouvait pas toujours tout voir.

« Je vois. »

Il était temps de passer aux choses sérieuses et elle n'eut pas d'autre choix à que de lui indiquer avec précision les menaces qui avaient été faites sur sa vie et sur ses proches. Kathleen était une cible et c'était pour cette raison qu'on lui avait envoyé un garde. Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de se dire que cet homme ne devait pas mourir parce qu'il était devenu son protecteur. Il faisait partie de son peuple et il était dans sa nature de vouloir le préserver. Eût-il été un parfait inconnu au Royaume de Sank, elle aurait eu la même réaction, elle devait bien l'admettre. Kathleen avait tendance à protéger tout et tout le monde, parfois au mépris de sa propre sécurité, ce qui était dénué de sens dans le cas présent.

« Je le sais bien, et je dois reconnaître ce que je n'ai pas le droit de vous empêcher de jouer le rôle qu'on vous a demandé de faire en venant ici. Mais je supporte mal l'idée que quelqu'un risque sa vie pour moi, même si tel est précisément le rôle d'un garde du corps. Je ne vous demanderai pas d'aller contre votre tâche, mais je vous conjure de faire attention à vous. »

À Versailles, les employés des invités logeaient généralement dans des endroits similaires aux employés du château. Si cela ne manquait pas d'un certain confort, que là noblesse française jugeait suffisante et peut-être même excessive pour des employés de maison, il fallait reconnaître que l'intérêt de loger un garde du corps à une telle distance de celle qu'il était censé protéger avait quelque chose de curieux et également de peu sécurisé. Kathleen avait bien pensé à aménager la chambre de Feena pour pouvoir le loger, mais sa servante lui avait fait remarquer que ce ne serait pas très judicieux envers le roi et la reine si cela venait à se savoir.

« J'ai bien peur que vous ne soyez pas très confortablement installé, même si je dois reconnaître que c'est probablement la façon la plus efficace de vous installer. Je sais que les appartements de mon mari sont toujours à notre disposition pour les membres de la famille, mais il reste qu'ils ne se trouvent pas exactement là où je suis. Honnêtement, sur ce point, je serai tentée de vous dire d'agir exactement comme vous pensez que c'est le mieux. J’ai entièrement confiance en vous. »




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Mar 29 Nov - 20:12

Nathan
Cole

J'ai 22 ans et je vis au Royaume de Sank. Dans la vie, je suis garde de la Princesse et je m'en sors bien pour l'instant. Sinon, grâce à mon métier, je suis célibataire et je le vis plutôt dans l'indifférence.

Nathan naît en Angleterre d'une mère commerçante et d'un père dont il n'a jamais entendu parler. Les besoins du commerce le poussent à savoir lire et écrire mais il n'est jamais allé à l'école. C'est un enfant tendre mais bagarreur.


A 14 ans, Nathan perd sa mère d'une pneumonie durant les pluies. Elle lui confie une lettre qu'elle lui fait promettre de ne pas lire avant qu'elle soit décédée. Il ne l'ouvrira que deux ans plus tard.

De ses quatorze à seize ans, il maintient la boutique à flot mais un incendie lui fait reconsidérer son choix de vie. Il ouvre l'enveloppe qu'il a toujours gardée sur lui sur laquelle est écrit que son père est un soldat du Royaume de Sank, avec son nom et les dernières coordonnées connues.

Nathan part retrouver son père qui, quoique la distance soit de mise, l'accueille chez lui. Il s'engage ensuite dans la garde faute de mieux.

Six ans plus tôt.

"Et maintenant ?" Cette question, j'étais justement en train de me la poser alors que la boulangère me rejoignait sur le parvis : une femme rondouillette, plus moelleuse que son mauvais pain, mais toute aussi raide que sa mie. Et maintenant ?

Nous contemplions côte à côte la carcasse de la maison dans laquelle j'étais né. Le feu lui avait rongé la tête et n'avait laissé que quelques murs parcheminés autour d'une antre en cendres, et les hommes du village s'acharnaient à verser de l'eau sur les braises pour s'assurer qu'inferno ne s'en prenne pas au reste du voisinage. Nonobstant, c'était surtout le crachin salé qui avait éteint l'incendie. Et maintenant ?

J'avais eu le temps de réunir quelques affaires dans une taie d'oreiller avant que tout ne disparaisse dans les vents : la pair de bottes pour la messe, la caisse du magasin et absolument, absolument, la lettre que j'avais tenue fermée malgré la mort de maman deux ans plus tôt. Et maintenant ?

"Tiens, petit." Elle m'offre une miche dans un torchon humide avant de rejoindre son comptoir. Les gens diraient "Tu t'rends compte quand même, ce pauv' gosse ?" quoiqu'en se soulageant de ne pas être les infortunés. Puis petit à petit, ils finiraient par trouver un sens au mauvais sort, comme pour l'avoir dans la poche, comme pour qu'il ne s'abatte jamais sur eux. "Faut dire sa mère, c'tait pas un symbole de vertus." et puis "C'est pas étonnant qu'ça ai pris feu avec ç'ui-là derrière l'comptoir !" ou bien "Au moins une vermine de débarrassée dans l'coin, cette boutique c'était la fête aux rats." Et maintenant ?

J'ai rangé la miche de pain et j'ai ouvert la lettre.

Amanda a écrit:
"Mon p'tit mec,

J'espère que tu m'as obéie et que je suis morte quand tu ouvres cette lettre.
Tu sais comment on fait les bébés maintenant, donc tu dois te dire que t'as un père. Et si je suis plus là pour veiller sur toi, peut-être que lui il y pourra quelque chose. Il s'appelle Larry Cole et il est dans l'armée de Sank. Aux dernières nouvelles, tu le trouveras à la capitale.

Il a les yeux bleus, et voilà ce dont je me souviens."

Et maintenant ?

*

Je n'ai plus de taie d'oreiller mais une valise, aussi sommaire soit-elle, juste suffisante à transporter des uniformes, une lame de rasage et mon carnet d'inepties rebelles. Après l'avoir disposée le plus discrètement possible dans le petit salon fastueux pour ne pas en déranger l'arrangement, il se décide que je visite en compagnie de la Princesse et de sa fille les jardins du domaine. Faisant face au froid de fin d'automne, la fillette est emmitouflée d'un manteau cape noué sous sa tête ronde, et couverte de moufles en laine de précieuse facture. Sa mère se pare elle aussi, plus élégante encore qu'auparavant si c'était possible, fleur d'hiver parmi les empourprements d'automne. Quant à moi, l'habitude du climat marin me suffit pour affronter tous les novembres continentaux, et un paletot de la garde m'est bien assez chaud.

Au dehors, le vent mord les joues mais laisse le corps en paix, et la brise se fait plus rafraîchissante que pénible. Le son de nos pas bruit du gravier secoué par les températures en chute, et nous sommes observés au loin par les platanes jaunis. Les spirales taillées créent des merveilles dans l'herbe souffreteuse de fin d'année tandis que les cônes de pins se font petits esprits statiques. A intervalles décidées de la brise me vient l'odeur de ses cheveux, qui harponne invariablement mon souffle - l'endroit est certes ravissant mais je lutte pour ne pas rester rivé à elle. Feena insiste parfois pour marcher et alors ses petits pieds s'emballent sur les chemins. Le calme nous enveloppe dans une sérénité qui m'est totalement inconnue et je manque presque à mon devoir d'attention.


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