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LE TEMPS D'UN RP

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 21 Aoû - 21:43

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Pour bien des hommes, Bethany Winthrop répondait à tous les standards de la femme parfaite. Une jeune femme aux cheveux dorés et aux yeux clairs, détenant un esprit tout aussi affuté que ses courbes qui pouvaient remplir la main d’un honnête homme sans le moindre mal. Pour autant, bien qu’il ne pouvait que confirmer que Bethany disposait d’un physique attrayant, Edward n’était aucunement attiré par cette femme. Ce baiser malencontreux n’avait été aucunement le reflet d’une affinité quelconque. Toutefois, la jolie rousse ne semblait pas pleinement convaincue par ses arguments, condamnant cette promiscuité dont il était, lui aussi, victime. Mais il en comprit davantage les raisons sous-jacente au moment même où Angelica souligna la teneur de son diplôme, à défaut de son nom qu’elle pourtant exigée de connaître. La réponse que la jeune femme lui confia ne le satisfit en rien. Elle ne fit qu’accentuer crispation de chacun de ses muscles « Ne fait pas ça Angie » rétorqua-t-il avec une froideur coutumière « Ne te déprécie pas face à une femme dont tu ignores tout. Ce n’est qu’un diplôme. Tu es tellement plus qu’elle… ». Même si elle peinerait sans nul doute à le croire après qu’il ait été incapable de la repousser en sentant ses lèvres se poser à la commissure des siennes. Un baiser auquel il n’avait aucunement répondu, mais dont la gravité semblait semblable aux yeux de la jolie rousse qui ne parvenait pas à le pardonner d’avoir été incapable de réagir à cette violation de son intimité. « Oui Angie ! Aussi fou que ça puisse paraître, c’est le cas ! ». L’agacement teintait chacun de ses mots alors que le politicien semblait las d’être assis sur le banc des accusés pour un geste qui n’était pas de son initiative, et qu’il avait eu pourtant le courage d’avouer le soir même. « Je n’ai jamais été le genre d’homme que l’on embrasse parce qu’il a été prévenant et bienveillant. Jusqu’à toi, j’étais celui que l’on abordait seulement pour un instant de plaisir avant de disparaître. J’ignore les codes. Sur l’instant, ne rien fait m’a semblé être la meilleure réponse qui soit » reprit-il avec un semblant de calme qui ne trompait pourtant personne.

Porté par un certain désespoir, Edward reprit place devant elle afin de ne pas rompre le contact avec celle qui était si chère à son cœur et reprit, la suppliant presque de hausser le ton, ou pire encore, mais qu’au moins, elle exprime à voix haute tout ce qu’elle pouvait éprouver contre lui. « Ton calme apparent m’effraie Angie… » se décida-t-il à avouer dans un soupir. À sa manière de se mordre les lèvres et de clore ses paupières, Edward avait conscience de la colère qui faisait rage en son for intérieur, et qu’elle réprimait pour ne pas envenimer la conversation. « Non » l’interrompit-il avec froideur. Aucune femme n’était dorénavant disposée à l’approcher de nouveau. « Je. Suis. Désolé. Angie » reprit-il en prononçant chacun des mots avec conviction. Il laissa sa mâchoire danser sous sa peau, réprimant toute l’exaspération qu’il pouvait ressentir à son propre encontre. Faire tant de mal à Angie lui était difficile et il se contenait pour ne pas la serrer dans ses bras, n’étant pas certain d’accepter le moindre recul ou refus de sa part. « Ava est arrivée avec le dossier Jones dans les mains, et elle est partie en m’adressant un geste de la main et un sourire ». Il enfouit son visage dans ses mains en prenant conscience qu’il avait laissé germer un espoir en Bethany en restant passif devant son baiser. Quand la voix de la jolie rousse retentit de nouveau, Edward releva brusquement la tête en sa direction et clama un « Non » ferme et définitif, puis se leva pour mettre une certaine distance entre eux deux « Je refuse ». En cet instant, le politicien aurait désiré un nouveau verre de whiskey qu’il aurait décimé en une seule et unique gorgée. Mais s’éloigner signait la fin de leur conversation, et il ne pouvait pas prendre un tel risque. « Tu connais ma position à ce sujet. Par ailleurs, tu ne veux pas officialiser notre relation parce que tu m’aimes, mais parce que je t’ai donné une raison de douter de moi, de ma fidélité, et pire encore, de l’amour que je te porte ».

Les yeux en direction du ciel étoilé, Edward libéra l’air de ses poumons dans un soupir, puis reporta son attention sur Angelica. D’un pas trainant, il se rapprocha de cette dernière « Tu. Es. L’amour. De. Ma. Vie. Tu es mon tout, mon univers. Celle qui me donne envie de respirer chaque jour, qui donne un nouveau sens à ma vie. Tu es ma meilleure amie, mon amante, ma maîtresse, mais avant tout, ma partenaire de vie. Tu m’entends Angie ?! Je t’aime et aucune femme ne t’égale. Et je sais que j’ai failli aujourd’hui en laissant le doute s’insinuer en toi, alors je… » et réfléchit un instant, puis se saisit de son portable, sur lequel il pianota un instant. Une minute après, la sonnerie d’une notification retentit et il porta le petit appareil à son oreille « Mademoiselle Winthrop. Monsieur Wyler » « … » « J’ai discuté de votre baiser avec ma femme, et elle désapprouve tout autant que moi. Donc à l’avenir, si vous osez une fois encore violer mon intimité de la sorte ou de formuler le moindre sous-entendu, je vous licencierais » « … » « Je me moque de l’opinion de Jackson » « … ». Il n’attendit pas la fin de sa réponse et raccrocha, glissant son smartphone dans la poche intérieure de sa poche, puis fixa un instant Angie, avant de rétorquer « Que dois-je faire pour te prouver que je tiens à toi, et que je suis tout à toi, que je t'appartiens, mon cœur et mon corps, tout entier ? ».

Charly
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lune 2
Charly
Jeu 22 Aoû - 14:43

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie n’avait pas baissé les yeux alors qu’Edward prenait son ton glacial. Elle le connaissait maintenant, tout comme le froideur de son regard. « -je préfère ne pas en savoir plus. » non, elle n’avait pas envie qu’il lui décrive son physique ou encore son sourire, sa manière de rire. Pour l’instant, tout ce que voyait Angie, s’était que la vie s’était chargée de montrer à Edward qui des femmes qui appartenaient à son monde existait. Et qu’en les choisissant elles, au lieu de la jolie rousse, il se simplifierait la vie. Pas besoin de la cacher, pas besoin de lutter contre sa famille… pas besoin de quitter son job et d’opérer des changement de carrière et de vie. Edward était en train de s’énerver alors que clairement c’était plutôt à elle de hausser le ton. « -elle voulait peut-être justement un petit plaisir avant de disparaitre. » cette femme avait quitté le bureau d’Edward s’en avoir été plus entreprenante, mais si elle l’avait été, est-ce qu’il serait resté pétrifié ?

Edward voulait qu’elle cris, qu’elle laissa sa colère déborder. Elle était bien plus en colère contre cette femme que contre lui. Et elle détestait être en colère. C’était de la perte de temps. Alors elle préféra fermer les paupières et se calmer. « -tu ne peux pas affirmer une telle chose Edward. » répliqua la jeune femme. Ça arriverait certainement à nouveau. « -un geste de la main et un sourire… » reprit Angie. Voilà… cette femme pouvait donc s’imaginer ce qu’elle voulait. Elle avait probablement été grisée par l’arrivée d’Ava, d’avoir pratiquement été prise en flagrant délit. Pour Angie il n’y avait qu’une solution. Ils devaient afficher au grand jour leur relation. Edward s’y opposa catégoriquement. Son refus formulé aussi clairement et vivement serra le cœur d’Angie. « -arrête de dire n’importe quoi Edward ! » cria Angie pour la première fois depuis le début de la conversation. « -je ne doute pas de toi, de ton amour ou de ta fidélité ! » ce n’était pas le cas, il se faisait des idées. « -c’est elle qui est venue t’embrasser. Et tu as fait le choix de m’avouer tout cela. Edward… » mais il se rapprocha et reprit la parole. Elle le laissa s’exprimer, et après quelques secondes, elle n’avait plus envie qu’il se taise, mais bien au contraire qu’il poursuive. Elle ouvrit la bouche en se levant, comblant de quelques pas l’espace entre eux, mais il se saisit de son téléphone et elle fronça les sourcils.

Lorsqu’il s’adressa à la femme qui était au cœur de cette conversation douloureuse, et de nouveau Angie écouta avec soin. Elle avait croisé les bras sous sa poitrine, toujours vêtu d’un peignoir de bain, se mordant la lèvre inférieure. Lorsqu’il s’adressa de nouveau à elle, Angie releva les yeux sur lui, la gorge légèrement nouée par la preuve d’amour qu’il venait de lui donner. « -commence par m’embrasser. » elle voulait que ses lèvres effacent à jamais le gout des lèvres de l’autre. Elle avança d’un pas et entoura son visage de ses deux mains, avant de l’embrasser à pleine bouche.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Aoû - 20:36

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward n’avait nul besoin que la jeune femme étaye davantage son sous-entendu. Ce n’était pas la première fois qu’il la surprenait à se déprécier de cette manière, et il condamnait sans exception chacun de ses propos sitôt prononcé. Il n’aimait pas l’idée qu’elle puisse se considérer inférieure aux autres femmes qui jalonnaient sa vie. Elle était si parfaite à ses yeux. Mais peu importe l’innombrable fois qu’il le lui martelait depuis l’aube de leur relation, Angelica ne semblait pas en tenir rigueur. Ce qui aurait dû être un simple aveu sur un évènement malencontreux était actuellement en train de mettre l’une des failles sous-jacente de leur relation sur laquelle le politicien ambitionnait à s’attarder à l’issue. Il ne voulait pas qu’Angelica se perçoive comme lui était insuffisante, se comparant à des femmes diplômées et correspondant en tout point à la vision de l’épouse parfaite esquissée par la famille Wyler. Bethany Winthrop n’était pas la première femme séduisante et diplômée des grandes écoles de ce pays qui avait jeté son dévolu sur sa personne. Seulement, la jolie blonde avait été la seule à avoir eu la témérité de franchir les limites pour venir déposer ses lèvres à la commissure des siennes, engendrant une véritable confusion dans son union avec l’influenceuse. Toutefois, lui rappeler à son bon souvenir qu’elle était parfaite à ses yeux, peu importe ce que pouvait en dire l’opinion publique, n’était pas pertinent. Par conséquent, pour ne pas envenimer la situation, le politicien se contenta d’un « On reparlera plus tard de ton sentiment d’infériorité », parce que ce n’était pas le sujet pour le moment. Edward avait suffisamment à gérer avec les différentes interrogations de cette dernière, dont la tournure commençait à lui déplaire. « Ne fait pas ça Angie. N’imagine pas ce qui aurait pu se passer dans mon bureau si Ava n’était pas entrée ». Parce qu’il avait le sentiment que c’était bel et bien ce qui était en train de se produire dans son esprit.

C’était la raison pour laquelle il aurait souhaité qu’elle exprime toute cette colère qu’elle réprimait en son for intérieur pour ne pas le malmener, probablement. C’était pour le mal qu’il était en train de lui faire endurer en cet instant, que le politicien pouvait assurer sans mal qu’un tel impair ne se reproduirait plus à l’avenir. Ce dont semblait douter Angie. Était-ce là le dessein de l’avenir de leur relation ?! Allaient-elle constamment envisager chaque femme gravitant autour de lui comme une menace probable ?! Ce n’était pas ainsi qu’il envisageait leur futur à deux. « Si. Je le peux et je viens de le faire » rétorqua-t-il donc Edward avec une froideur certaine « J’ai commis une erreur une fois, je ne le laisserais pas se reproduire une fois encore ». La mâchoire crispée, le politicien avait la désagréable sensation que chaque réponse qu’il apportait n’apportait que de l’eau à son moulin « Je ne la laisserais pas recommencer ». Il avait appris de ses erreurs. Il avait prit conscience du mal qu’il lui faisait endurer, de cette colère qu’elle réprimait au plus profond d’elle-même pour ne pas envenimer la situation et ainsi nuire à leur relation. Edward n’était pas suffisamment crédule pour penser que la jeune femme allait oublier ce baiser inopiné au petit matin. Il ne commettrait donc pas une seconde fois la même erreur. Il saurait s’affirmer la fois prochaine. Pour autant, le candidat au Sénat refusa sans appel la proposition de sa petite-amie. Angie souhaitait officialiser leur relation pour de mauvaises raisons, prenant ainsi le risque de mettre en péril sa carrière. Une réponse qui ne fut pas celle attendu par Angie qui exprima finalement sa colère à voix haute, se laissant emporter par la colère « Tu me reproches d’être resté passif. Tu as probablement dû imaginer jusqu’où elle aurait pu aller avant que je ne me décide à réagir. Aurais-je accepté ses avances, ou non » déclara-t-il avec tension, sans pour autant s’autoriser à hausser le ton. Il avait toujours considérer que plus la voix était forte, et moins les gens s’autorisaient à écouter. Ils ne faisaient qu’entendre. Or, Edward avait réellement besoin qu’elle lui prête une oreille attentive, parce qu’il était épris d’elle, d’un amour sincère et unique, comme celui qui n’existe que dans les comtes pour enfant.

Afin de lui prouver toute la sincérité de sa démarche, de ses mots, il parvint à obtenir le numéro de téléphone de la part de son assistante et n’échangea que de brèves paroles avec la dénommée Bethany Winthrop. Toutefois, suffisante pour qu’elle comprenne l’ampleur d’un tel geste et les conséquences inhérentes si elle tentait de réitérer. Son corps et son cœur n’appartenaient qu’à Angie. Elle était à lui, tout autant qu’il était à elle. Il était par conséquent tout disposé à lui prouver que son amour pour elle n’avait aucune limite. À la demande de la jolie rousse, Edward resta interdit un instant. Suffisamment pour que l’influenceuse comble l’espace entre eux et vienne déposer ses lèvres sur les siennes. Après une brève hésitation, il déposa sa main en coupe sur sa joue et lui rendit son baiser avec tout autant de sentiments qu’elle. Sans quitter ses lèvres, il empoigna ses cuisses, la soulevant ainsi du sol et la conduisit jusqu’au lit trônant au centre même de leur chambre. Il la fit prendre place sur le rebord des draps avec douceur, déposant un genoux entre ses jambes et la surplomba de tout son être. Il se recula, l’observant comme le plus beau présent de ce monde, et effleura son visage du bout des doigts « Je veux te faire l’amour ce soir… Te redécouvrir tout en douceur » et laissa la pulpe de ses doigts effleurer sa peau, de sa joue jusqu’à son cou sans la quitter du regard ses prunelles émeraudes « Je veux te prouver à quel point tu es importante pour moi, que tu comprennes dans quelle mesure tu m’es précieuse et que je t’aime pour la femme que tu as été, pour celle que tu es aujourd’hui et que tu seras demain… »


Charly
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Charly
Ven 23 Aoû - 20:46

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie serra les dents. Son sentiment d’infériorité… ce n’était pas en une conversation qu’il allait se régler. Il était présent depuis bien longtemps, trop longtemps sans doute. Elle le gérait comme elle pouvait. Malheureusement, parfois, comme ce soir, il refaisait surface. Une femme qui devait convenir parfaitement aux standards de la famille Wyler, s’était permise d’embrasser Edward. D’embrasser son homme ! Bien sur qu’elle se sentait inférieure à ce moment, face à une femme dont elle ignorait tout, mais qui devait cocher toutes les cases de la candidate parfaite pour devenir l’épouse d’Edward Wyler. Elle haussa ensuite les sourcils. Bien sur que son imagination prenait le dessus. Bien sur qu’elle se demandait comment aurait pu se terminer ce tête à tête sans qu’Ava entre dans le bureau. Est-ce qu’Edward serait sorti de sa torpeur et aurait trouvé les mots pour dire à cette femme qu’elle dépassait les bornes ? Elle l’espérait du fond de son cœur. Parce qu’elle ne souhaitait pas douter de lui, de son amour et de sa fidélité. Pas après le weekend qu’ils venaient de passer ensemble.

Est-ce qu’il avait vraiment commis une erreur ? Ce n’était pas totalement ce que pensait Angie. Il avait été surpris par le geste de cette femme. Cela pouvait arriver. Angie aurait seulement voulu qu’il soit capable de lui dire stop, d’étouffer ses idées avant que cette femme ne puisse s’en faire plus encore. Mais il n’avait rien dit. « -bien. » répondit la jolie rousse à la manière d’Edward, souhaitant lui prouver ainsi qu’elle lui accordait toujours sa confiance. Mais elle osa enfin un éclat de voix en lui demandant d’arrêter de dire n’importe quoi. Ce n’était pas vers lui que sa colère était tournée. Il ne lui laissa pas le loisir de poursuivre, passant un appel à la personne qui était au centre de cette conversation douloureuse.

Comme bien souvent, il fut claire et précis. Froid et sans appel. La menace tomba, tout comme la fin de l’appel alors qu’il raccrochait au nez de la jeune femme. Pour la jolie rousse, il ne pouvait pas lui adresser de plus belle preuve d’amour à cet instant. Et sa réponse fut simple. Elle voulait qu’il l’embrasse. C’était terminé. L’histoire était réglée. Edward sembla totalement déstabilisé, alors elle fit les deux pas qui les séparaient, pour venir l’embrasser en entourant son visage de ses mains. Lorsqu’il lui rendit son baiser, Angie su que tout cela appartenait maintenant au passé. Elle passa ses bras autour de son cou lorsqu’il la souleva du sol, sans cesser de l’embrasser avec fougue. Durant le court trajet de la terrasse jusqu’à leur chambre, elle descendit ses lèvres sur son menton, sans son cou, tout en déboutonnant sa chemise comme elle le pouvait. Allongée sur les draps, elle ne le quitta pas des yeux durant toute sa déclaration. « -arrête sinon je vais finir par dire oui à une demande que tu n'as pas encore formulé. » répondit la jeune femme en redressant pour venir de nouveau chercher ses lèvres avec les siennes, et lui retirer sa chemise en totalité. Ce qu'il venait de dire était une merveilleuse déclaration d'amour, qui lui allait droit au coeur.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 23 Aoû - 22:25

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Peu importe que les autres femmes puissent correspondre aux standards établis par la famille Wyler. Edward n’y prêtait aucunement attention. Elles étaient à ses yeux insignifiantes. Au cours des deux dernières décennies, aucune d’entre elles n’étaient parvenues à trouver grâce à ses yeux, ce n’était pas aujourd’hui que ça changerait. La seule et unique femme ayant parvenue à obtenir son cœur, c’était Angelica et il l’avait blessé aujourd’hui par sa passivité. Il lui avait donné une raison de douter probablement de son intégrité, et cette pensée lui était désagréable. Parce qu’il était tombé éperdument amoureux de l’influenceuse. Elle était devenue rapidement sa confidente, sa meilleure amie, mais également son amante, sa maîtresse, et plus encore, l’amour de sa vie. Angelica lui était destinée et il continuait à persévérer dans cette croyance. Et si ses mots n’étaient pas parvenus à la convaincre de l’amour qu’il lui portait un peu plus chaque jour, il espérait que son appel inopiné à la doctorante suffirait à la rallier à sa cause. Lorsque ses lèvres rencontrèrent les siennes dans un baiser passionné et empreint de sentiments, Edward sut que ce mauvais moment était dorénavant derrière eux. Ses mains agrippèrent ses cuisses et conduisit sa moitié jusqu’à leur chambre à coucher, laissant Angie caresser sa peau de ses lèvres tout en s’affairant à déboutonner les premiers boutons de sa chemise.

Une fois allongée sur les draps en satin de coton qui recouvraient le lit conjugal, Edward la domina de tout son être, alors que ses doigts mémorisaient chaque aspect de sa délicate peau au grain si fin. Il désirait lui faire l’amour avec douceur, redécouvrir chaque aspect de ce corps qu’il affectionnait tant, et ainsi lui prouver qu’il l’aimait d’un amour inconditionnel. Il émit un petit rire sous cape quand elle prit enfin parole et combla l’espace entre leurs bouches, avant de répondre « Tu es déjà ma femme, la mia luce. Pas besoin d’une belle cérémonie et d’une robe blanche pour cela » et laissa retomber sa chemise au pied du lit, jonchant ainsi sur le parquet, aux côtés de sa veste et de son gilet de costume, dont il s’était délesté précédemment. Edward laissa ses lèvres s’aventurer dans son cou tout en douceur, autorisant le bout de sa langue à venir goûter sa peau avec délectation, puis continua de descendre jusqu’entre ses seins. Il lui retira son peignoir sans pour autant délaisser son corps presque nu de ses baisers, le laissant tomber à même le sol sans se soucier de l’endroit précis où le morceau de tissu pouvait atterrir. Sans un mot, il lui retira le haut de son maillot de bain et revint caresser son sein de sa langue, tandis qu’il prenait en main le second. Il poursuivit son ascension le long de son ventre, tout en lenteur et délicatesse, jusqu’à rencontrer la dernière barrière de son intimité. Après un bref regard à Angie, il glissa ses doigts sous l’élastique et le fit lentement descendre le long de ses jambes fuselées, jusqu’à ses chevilles, pour s’en délester aussitôt sur le parquet de leur chambre. Sans empressement, il remonta lentement de sa cheville, jusqu’à l’intérieur de sa cuisse en de multiples baisers et effleurement de ses doigts sur sa peau. Quand il parvint à sa féminité, Edward la dégusta sans l’engouement qui l’habitait à son accoutumé. Ce soir, tout était différent entre eux. Il ne désirait pas la baiser, mais bel et bien lui faire l’amour. Il voulait la savourer comme le présent le plus précieux qui lui ait été offert.


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Sam 24 Aoû - 22:02

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Lorsqu’elle lui avait simplement demandé de l’embrasser, ce n’était pas une histoire de capitulation. Elle était incapable de lui en vouloir, et surtout incapable de garder de la rancœur après la preuve d’amour qu’il venait de lui donner. Le ton autoritaire employé au téléphone, la menace, mais surtout cette façon de la désigner comme sa femme avait fait voler en éclats tout ce qui avait pu être douloureux durant la conversation. Finalement, malgré cette sorte de dispute qu’ils venaient d’avoir, Edward s’était montré sincère. Il aurait pu ne rien dire, mentir. Mais il avait souhaité être honnête avec elle. A à ses yeux, c’était également une preuve d’amour.

Sans attendre, elle avait comblé l’espace entre leurs deux corps, alors qu’Edward semblait figé sur place face à sa demande. Puis rapidement, ils s’étaient retrouver dans leur chambre. « -pourtant ça serait joli… » avait répondit Angie avec douceur. « -mais tu as raison, nous sommes tout aussi beau nus… » avait elle ajouté alors qu’il venait de laisser tomber sa chemise au sol. Ils firent l’amour avec douceur et tendresse. Découvrant leurs corps comme pour la première fois. Angie avait frissonné sous les caresses des doigts d’Edward, avant de gémir lorsqu’il était entré en elle. Ivre d’amour et de douceur, Angie s’était laissée retomber sur les draps, le souffle court. Ses doigts étaient venus se perdre dans les cheveux d’Edward, son visage poser entre ses deux seins. Après un léger silence, elle osa : « -merci d’avoir été franc et sincère… » elle réalisait peu à peu, qu’il aurait pu taire cette information, simplement pour éviter une dispute, ou pour passer une agréable soirée. Mais il avait voulu être transparent avec elle. Et c’était important à ses yeux.

Elle lui proposa de commencer à faire le repas pendant qu’elle prenait une douche rapide. Elle revint dans la cuisine en pyjama, le cheveux encore humide. « -qu’est-ce que tu prépares ? » demanda la jeune femme en s’approchant de lui. L’odeur lui donnait faim. Elle caressa le dos d’Edward, déposa un baiser sur son épaule, avant de prendre deux verres à vin dans le placard. Elle servit les deux verres, et en prit une gorgée tout en l’observant cuisiner. « -est ce que… » commença la jeune femme avant d’hésiter quelques secondes. Mais elle se lança : « -est ce que tu serais d’accord pour regarder tes photos… ce soir… » elle avait terriblement envie de les voir. Elle voulait voir de ses yeux l’étendu du talent d’Edward dans ce domaine passion qui lui manquait tant. C’était également un moyen d’apprendre à le connaitre toujours un peu plus. De plonger dans son passé, dans sa personnalité. « -tu es libres de refuser… » ajouta Angie, ne souhaitant pas le brusquer.


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Sam 24 Aoû - 22:35

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ne saurait dire avec certitude ce qui avait permis d’apaiser soudainement les tensions émergentes entre eux deux, mais il était soulagé de savoir que l’orage s’était dissipée, au profit d’une certaine accalmie. Un premier baiser avait permis de corroborer leur réconciliation, et s’en était suivit de nombreux autres tandis qu’il les menait jusqu’à leur chambre à coucher. Une fois allongée sur les draps sombre en satin de coton, mettant en exergue le teint clair de sa peau qu’il affectionnait tant de parcourir à la fois de ses lèvres et de ses doigts, il lui confirma qu’il l’aimait, une fois encore. Des paroles qui insuffla une soudaine envie de l’épouser. Toutefois, pour Edward, aucune cérémonie n’était nécessaire pour qu’il la considère comme sa femme. Un délicat sourire étira lentement ses lèvres tandis qu’il la contemplait comme le plus beau des présents « La Mia Luce… » et caressa son visage du bout de ses doigts « Je veux t’épouser, et tu le sais ». L’épouser était une évidence même pour celui qu’il lui avait demandé, au cours des jours précédents, de répondre « oui » à cette question qu’il viendrait à lui poser tôt ou tard. Il désirait plus que jamais que cette femme-là, allongée sous son imposante carrure, porte un jour son nom et vieillisse à ses côtés jusqu’à expirer son dernier souffle de vie. Par la suite, il laissa un petit rire sous cape lui échapper tout en s’autorisant à effleurer ses lèvres des siennes « Tu es magnifique, habillée ou nue ». Bien que le politicien connaissait chaque parcelle de sa peau, chaque détail de son corps, il prit plaisir à le redécouvrir une fois encore tout en douceur et sentiments. Reput par le plaisir, Edward s’était laissé choir sur le corps nu de son amante, son visage entre ses seins et avait posé ses prunelles azurées sur son délicat visage en entendant ces quelques mots. « Je ne veux avoir aucun secret pour toi Angie, même si la vérité est parfois douloureuse à entendre… » et déposa ses lèvres sur son ventre.

Après une douche pour le moins expéditive, Edward avait revêtu un bas de pyjama et un débardeur puis s’était rendu d’un pas trainant jusqu’à la cuisine où il s’était affairé à préparer le dîner. Le comptoir en marbre de la cuisine était difficilement discernable aux milieux des différents mets qu’il avait extirpé du réfrigérateur et des quelques placards contenant des denrées. Appliqué dans son mandat, le politicien avait presque sursauté quand la voix d’Angie lui parvint, dès lors qu’elle fut arrivée à sa hauteur. Un sourire habilla aussitôt ses lèvres alors qu’il releva ses prunelles azurées sur cette dernière « Des pâtes au pesto. Tu aimes ? ». Cela pouvait paraître anodin, mais il se délectait de chaque geste tendre qu’elle avait à son encontre, que cela ne soit qu’une simple main dans son dos ou un baiser sur son épaule, à l’instar de ce soir. Ça trahissait tout l’amour qu’ils pouvaient se porter l’un à l’autre, sans grande effusion, tout en discrétion. Il termina de remuer les pâtes dans la casserole quand il sentit l’hésitation percer dans la voix de la jolie rousse. « N’ait pas peur » la rassura-t-il avec douceur, et l’enveloppa tendrement du regard, attendant patiemment la suite de son interrogation. Il retourna face au comptoir, s’affairant à préparer la sauce au pesto, mais délaissa bien vite sa place à découper pour se saisir du torchon trônant à ses côtés. Il s’essuya vulgairement ses mains, et vint entourer la taille d’Angie de ses bras « Je veux bien qu’on regarde mes photos » et déposa ses lèvres sur les siennes, avant de venir frotter le bout de son nez tout contre le sien. Il la délaissa par la suite pour retourner à la préparation du dîner, et finit par demander « Mais avant, parle-moi de ta journée ». Après la controverse du baiser volé, Edward avait omis à ce rituel qu’il avait instauré dès les premiers jours de leur cohabitation. Il aimait l’écouter évoquer sa journée, l’avancement de ses projets professionnels ou plus personnels, ses rencontres.


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Dim 25 Aoû - 12:23

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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ça ressemblait à ça une réconciliation sur l’oreiller ? Angie s’amusa à en faire le constat alors qu’elle souriait avec douceur en fixant le plafond, caressant les cheveux d’Edward, avant de le remercier pour sa franchise. Oui, ça avait été douloureux, mais s’il avait gardé cela pour lui, ça aurait finit par le ronger de l’intérieur. Ils étaient de nouveau sur la même longueur d’onde. Pour Angie le problème était réglé. C’était pour cela qu’ils avaient reprit doucement cette soirée, comme si rien ne s’était passé. Une fois dans la cuisine, elle l’observa cuisiner, réalisant qu’elle avait toujours aimé cela. « -hum… j’adore. » commenta la jolie rousse avec la plus grande sincérité. Elle leur servit du vin avant d’hésiter légèrement sur sa question. « -je n’ai pas peur… je demande seulement si c’est une bonne idée. » expliqua Angie avant de finalement proposer cette idée délicate.

Lorsqu’Edward s’approcha d’elle, Angie savait déjà qu’il dirait oui. Elle lui sourit en écoutant sa réponse. Qu’est ce qu’elle aimait cette douceur… Elle le couva du regard lorsqu’il reprit la préparation du repas. Cet homme merveilleux était le sien. Il était hors de question qu’une autre femme se permette de le toucher, pire encore de l’embrasser. Angie récupéra son téléphone, et prit quelques photos d’Edward en train de cuisiner, tout en lui racontant sa journée, comme il l’avait demandé. Elle pianota sur son téléphone et posta l’une des photos. Edward était de dos, impossible de le reconnaitre. Elle avala une gorgée de vin, avant de délaisser son téléphone pour venir prendre des assiettes. Ils mangèrent tout en discutant tranquillement.

La jolie rousse débarrassa la table, et prit le temps de faire la vaisselle, laissant ainsi Edward s’éclipser pour partir à la recherche de la fameuse boite qui contenait les photos de son passé. Elle chantonna une musique douce tout en frottant, puis en essuyant les casseroles. Elle prépara deux infusions, et les emporta dans la bibliothèque. C’était dans cette pièce qu’elle avait envie de découvrir le talent d’Edward. Elle déposa les deux tasses sur la table basse, et s’installa dans l’un des canapés, un gilet sur les épaules, les pieds sous les fesses. Angie appréciait vraiment cette pièce de la maison. Elle la trouvait apaisante… Lorsqu’Edward revint avec la précieuse boite, elle lui sourit avec douceur.

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Dim 25 Aoû - 13:12

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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C’était dans ces moments-ci, tandis qu’il préparait simplement le dîner sous le doux regard de sa moitié, qu’Edward prenait alors conscience qu’il affectionnait tout particulièrement cette accalmie qui caractérisait leur relation. Après la froideur des mots qui avait contrasté avec la sincérité de sa déclaration sur l’amour qu’il pouvait lui porter chaque jour, sur ce qu’elle représentait à ses yeux, ils reprenaient le cours de leur quotidien comme si de rien n’était. La page venait alors d’être tournée, et ils étaient tous les deux disposés à poursuivre leur existence à deux comme si ce baiser n’avait jamais été déposé inopinément sur ses lèvres. Dorénavant, il ne resterait plus impassible devant les agissements d’une autre femme. Pas après le mal qu’il avait probablement engendré dans le cœur et l’esprit de la seule qui avait su trouver grâce à ses yeux. Bien qu’Angelica semblait assurée que Bethany Winthrop ne serait pas la seule prétendante qui oserait un tel geste à son encontre. Il ne désirait pas y songer davantage. Son impassibilité n’était aucunement un acquiescement, mais bel et bien un état second au cours duquel son esprit avait cessé de fonctionner correctement, accablé sous le poids de la culpabilité éprouvée vis-à-vis de la femme, qui se tenait dès lors à proximité de lui, dans ce qui était dorénavant leur cuisine depuis peu. « Que risques-tu à m’en parler ? » avait-il finit par lui demander tout en délaissant la préparation de la sauce pesto pour venir nouer ses bras autour de sa taille. À la question posée, Edward comprit alors les raisons qui avait engendré une telle hésitation chez sa moitié, mais il la rassura en quelques mots. Il était prêt à lui faire découvrir tout un pan de sa vie qu’ils n’avaient fait qu’évoquer au cours de quelques conversations. Mais dans l’attente de la fin du dîner, le politicien voulait avant tout l’écouter évoquer le courant de sa journée. C’était un instant précieux de partage qu’il avait promptement instauré. C’était aussi grâce à ces instants simples de brefs échanges qu’Edward s’était épris de cette femme si parfaite à ses yeux, quoi qu’elle puisse en dire.

À l’issue du repas, le politicien avait laissé la jeune femme se préoccuper de la vaisselle en son absence. Il s’était alors rendu jusque dans son antre, puis s’était saisit de la boite en carton détenant l’ensemble de ses souvenirs d’antan. Il effleura le dessus de sa main, et sourit à la pensée que Yuma était aussi rigoureuse qu’il le pensait. Pas un brin de poussière ne recouvrait la boite que pourtant, il n’avait jamais ouverte au cours de ces deux dernières décennies. Il glissa ses mains dans les deux fentes de part en part de la boite en carton et la souleva, pour la déposer quelques mètres plus loin, au pied du canapé en cuir qui trônait au centre même de la bibliothèque. Il affectionnait particulièrement cette pièce dont les murs étaient bordés de multiples bibliothèques garni de nombreux ouvrages en tout genre, de la littérature française aux autobiographies des grands de ce monde qui cohabitaient avec également de grands classiques de la fiction. Les plus vieux des livres laissaient émaner dans la pièce une légère odeur de papier vieillit qu’il appréciait toujours autant. Après s’être délesté de son fardeau sur le parquet grinçant, il se pencha afin de déposer un long baiser sur son front et prit place à même le sol, une jambe pliée sur laquelle reposa son coude, tandis que l’autre resta à même le sol, pliée à proximité de la boite à carton qu’il s’autorisa à ouvrir.

Dans un geste lent, Edward se saisit d’un lot de photographies préalablement jeté avec nonchalance dans ladite boite, et sourit en apercevant le visage de Tommy aux côtés du sien. Tous les deux arboraient un large sourire face à l’objectif de sa caméra. Il glissa le dos de son index entre ses lèvres, accablé par l’émotion ressentie en faisant un tel pas en arrière dans son passé, puis releva ses yeux bleus saphirs sur Angie postée derrière lui « Je te présente Tommy… Et c’est moi à côté ». Il arborait une monture de lunette noire sur le nez, et son skateboard était fermement scellé sous son bras. C’était la raison pour laquelle bon nombre de ses camarades l’assimilait à Peter Parker, le héro de Marvel. « Voici ma petite-amie de l’époque » déclara-t-il en désignant une photographie d’une jeune brune aux yeux noirs dont on distinguait aisément les origines asiatiques.


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Dim 25 Aoû - 15:07

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Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -te faire éprouver de la douleur… » souffla Angie pour toute réponse, avant d’oser poser sa question. Elle désirait voir ces photos, cela faisait déjà quelques temps qu’ils en parlaient. Elle était curieuse de découvrir le talent d’Edward, même si elle ne doutait pas qu’il en ait. Sans vraiment savoir pourquoi. Elle voulait également faire la connaissance de Tommy. Pouvoir mettre un visage sur ce meilleur ami qui avait tant compté et qui manquait si cruellement à la vie d’Edward. Un certain soulagement l’envahit alors qu’il acceptait, en souriant. Ils en avaient déjà parlé, elle ne souhaitait pas qu’ouvrir cette boite lui cause trop de douleur. Il se disait prêt à avancer, prêt à faire ce pas en avant avec elle… alors ça serait pour ce soir.

Afin de lui laisser quelques minutes pour faire la démarche, Angie s’était occupée de la vaisselle. Elle avait prit son temps pour frotter, laver, puis sécher. Ce n’était pas ouvrir un simple album photo… c’était replonger dans un passé compliqué, dont les cicatrices n’étaient pas encore guérit. Elle mit tout en œuvre pour que le moment soit le plus doux possible. Tisane, plaide, canapé, au cœur de la bibliothèque. Elle avait sourit en le voyant arriver, sans rien dire. Sourit un peu plus encore lorsqu’il avait embrassé son front, puis s’était allongée sur le ventre sur le canapé, alors qu’il optait pour le sol. Elle le laissa ouvrir le carton, et sortir ses souvenirs, sans chercher à voir avant lui ce qu’il avait entre les mains. Une main repliée sous la joue, coude sur le canapé, elle pencha légèrement la tête sur le côté, le couvant toujours du même regard tendre et plein de douceur.

Lorsqu’il lui tendit la photo afin qu’elle la regard à son tour, elle sourit en découvrant les deux visages adolescents. « -salut Tommy… » souffla Angie dans un murmure, souriant à la photo, détaillant les deux jeunes hommes. La complicité qui les liait se lisait sur l’image. « -tu n’as pas vraiment changé… » commenta Angie. La barbe lui mangeait le visage, quelques rides d’expressions, mais il était facilement reconnaissable. Elle déposa la première photo avec soin sur la table basse, avant de regarder celle de la petite amie de l’époque. « -tu sais ce qu’elle est devenue ? » demanda Angie en la trouvant très belle. « -j’ai très peu de contact avec les personnes avec qui j’étais à l’école. Quelqu’un des études supérieures, mais pas du lycée… » ce n’était pas forcement ses années préférées. Elle passait son temps entre les cours et son petit job, histoire de financer ses études supérieures. Elle tentait de garder sa mère à distance, passait la plus part de son temps libre chez Flynn… On se foutait d’elle parce qu’elle était rousse, avait la peau trop blanche selon certain.


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