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LE TEMPS D'UN RP

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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Le sentiment de douleur était inhérent à son passé tumultueux. Edward n’avait donc pas besoin de réfléchir davantage pour se douter de ce dont il était question dans l’esprit de la jeune femme quand elle prononça ces quelques mots. Pour autant, le politicien se sentait à même d’ouvrir la boîte de pandore qui dormait depuis tant d’années maintenant dans son bureau, et ainsi lui faire découvrir ce qu’elle renfermait. Il ne le faisait pas seulement par amour pour Angelica, mais notamment pour lui. Pour renouer avec un passé qu’il s’était évertué à oublier, au lieu de simplement l’accepter en tant que tel. Assis à proximité de la boite en carton qui débordait de ses photographies d’antan, Edward prit appui contre le rebord du canapé afin de se sentir plus près de sa moitié qui s’était instamment allongée de tout son long après son arrivée. La première photo dont il se saisit entre ses doigts représentait Tommy et lui-même, tous deux arborant ce même sourire insouciant d’adolescent de quinze ans. Il la tendit à la jolie rousse derrière lui et sourit à son murmure. Il se pencha légèrement en arrière pour observer avec elle le cliché de lui avec quelques années de moins « Je t’aurais plu à cette époque. J’étais plus timide qu’aujourd’hui, mais je souriais souvent et j’aimais la vie telle qu’elle était. Insouciante ». Sur ces mots, il l’observa se délester de la photo avec douceur sur le rebord de la table afin de se saisir de celle de sa petite-amie. « Aux dernières nouvelles, elle tenait une petite boutique artisanale dans le centre-ville de San Diego et elle est devenue maman d’une petite fille qui doit avoir probablement dix ans ». Il reposa sa tête en arrière sur le canapé afin de croiser le regard émeraude de l’influenceuse « À l’exception de Flynn » précisa-t-il en souriant et reprit « Tu sais ce qu’ils sont devenus ? » en faisant référence aux seuls camarades dont elle avait peut-être suivit ou non l’ascension professionnelle.

La tête de nouveau redressée et inclinée en avant pour observer de nouveau le lot de photographies entre ses mains, Edward lui en tendit une nouvelle de sa famille « Voici ma mère et mon père. Là, c’était Iris quand elle n’avait que cinq ans ». Ils étaient tous les quatre dans le jardin de l’une de leurs résidences, agrémentant le potager de nombreux fruits et légumes de saisons. Sans l’imposante demeure à l’arrière du cliché, ils semblaient appartenir à la classique famille américaine de la classe moyenne. Il délaissa quelques photos sans intérêts, puis en tendit une nouvelle de Tommy qu’il avait pris à son insu alors qu’il étudiait consciencieusement pour son prochain devoir d’algèbre « C’est le genre de clichés que j’aimerais prendre de toi » précisa-t-il tout en reposant sa tête en arrière sur le rebord du canapé « Naturel et authentique ». Edward lui adressa un sourire et ajouta « Qu’est-ce que tu en penses ? ». Maintenant qu’elle avait le résultat de son travail entre les mains, Angelica était plus à même de lui donner une réponse sur leurs projets à venir de collaborer ensemble pour ses réseaux sociaux et son image de de marque. Il se saisit ensuite d’un nouveau lot de photographie et resta silencieux devant l’une d’elle. Ses doigts tout contre ses lèvres, il observa sans mot dire la dernière photo qu’il avait pris de Tommy avant son accident. Il reconnaissait la voiture à l’arrière du cliché, mais aussi le lieux où s’était déroulé les festivités de fin d’année. La gorge légèrement nouée, il tendit la photo à l’influenceuse « La dernière photo que j’ai prise… Il est décédé ce soir-là… J’ignorais qu’elle avait été développée… ». Probablement l’un de ses parents qui avait eu cette initiative en trouvant l’appareil photo délaissé par leur fils unique. Il resta un moment à l’observer, puis se racla la gorge pour tenter de reprendre contenance, et fit comme si de rien n’était en découvrant les autres photographies plus officielles « L’école… ». Il déglutit après un dernier regard pour le cliché de Tommy qu’il venait de confier à Angie, et poursuivit en lui tendant de nouvelles photographies « Mon école m’avait demandé de devenir le photographe officiel de l’établissement. C’était la remise des diplômes des plus âgés, et là le bal de promo ».


Charly
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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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C’était particulier de faire la connaissance de ce meilleur ami disparu. Elle découvrait sur cette photo un jeune homme souriant, qu’elle imaginait sans mal faire des blagues à longueur de temps. Certainement moins sérieux qu’Edward, le poussant sans doute à contourner les règles. « -ce qui compte, c’est que tu me plaises aujourd’hui… et pas seulement pour tes sourires ou ta capacité à aimer la vie. » répondit Angie en levant les yeux de la photo. Son sourire se fit plus rayonnant que doux et elle ajouta : « -on ne se serait jamais croisé… on a… » elle fronça les sourcils. « -dans les six ou sept années d’écart. Et même si ça avait été le cas, de mon côté, je n’étais pas la même non plus... » sous entendant qu’il n’aurait pas éprouver les mêmes sentiments à son égard. « -on avait des choses à vivre avant de se rencontrer… » ajouta la jeune femme avant de regarder la photo de la petite amie de l’époque. Elle sourit en constatant qu’il savait ce qu’elle était devenue. « -à l’exception de Flynn… » reprit Angie toujours en souriant. « -certains oui, à une époque, je me suis même réjouis de voir que la roue tourne… » sous entendant que leurs vies étaient bien moins sympa que durant le lycée. « -d’autres refond surface parfois, et me contacte comme si on avait été les meilleurs amis du monde. » elle trouvait cela navrant.

Elle eut du mal à faire un commentaire sur la photo de famille. Elle se contenta de l’observer, avant de la poser sur la table. La photo suivante la fit sourire avec tendresse. Elle ne connaissait pas le jeune homme que l’on voyait sur l’image, et pourtant elle avait pour lui une grande tendresse. « -vous saviez être studieux… » s’amusa la jeune femme avant de regarder Edward. Elle l’écouta, et regarda de nouveau la photo, restant silencieuse quelques instants. « -je la trouve magnifique… » elle se demanda pourquoi elle se sentait soudainement si émue. « -j’aime vraiment beaucoup… » elle pencha la tête pour embrasser l’épaule d’Edward, avant de déposer toujours avec douceur l’image de Tommy.

Angie laissa Edward prendre son temps pour regarder les différentes photos. Elle sentit son cœur se serrer en le voyant si troublé devant l’une d’elle. Lorsqu’il lui confia l’image, elle la fixa du regard tout en l’écoutant. Elle détailla l’image, le jeune homme qu’on voyait souriant, le bras autour du coup de sa petite amie, collé à sa voiture. « -il avait l’air si heureux… » il avait probablement passé une merveilleuse soirée, à rire, à boire, à faire la fête. Angie sourit en s’imaginant qu’il était décédé heureux… Elle ressentit un frisson le long de la colonne vertébrale, déglutit et demande : « -tu es encore en contacte avec sa petite amie ? » si Edward avait été impacté par le décès de Tommy, il devait en être de même pour cette jeune femme. Angie se fichait un peu des autres photos. Ce qui l’intéressait là tout de suite, c’était les émotions qu’Edward tentait de refouler à nouveau.

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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Sur la photographie qu’il avait confié à Angelica, allongée de tout son long sur le canapé en cuir derrière lui, Edward arborait un sourire insouciant et une épaisse monture noire qui ne dissimulait pas pour autant ses pétillants yeux bleus. Durant ces années-là, il était un jeune homme insouciant et qui éprouvait une confiance certaine en la vie, et cela, grâce à nul autre que Tommy, qui avait su l’extirper de cette introversion dans laquelle il s’était renfermée depuis sa plus tendre enfance. Il ne faisait nul doute qu’Angelica aurait aimé ce jeune homme qu’il avait été, et sourit à sa réponse tout en croisant ce regard émeraude, qu’elle avait détourné de la photo enserrée entre ses doigts pour l’observer « Tu ne m’as toujours pas dit comment je suis parvenu à te faire tomber amoureuse de moi » renchérit-il aussitôt avec une légère pointe d’espièglerie dans la voix. Il émit par la suite un petit rire joyeux qui se répercuta sur les murs de la pièce dans laquelle ils avaient trouvé refuge pour la suite de la soirée « J’avais omis ce détail ». Elle n’était qu’une jeune collégienne à cette époque-là. Une enfant, en d’autres termes. « Ce qui compte maintenant, c’est que tu me plaises aujourd’hui » déclara-t-il en reprenant mot pour mot ses propos « Toi, ma très jeune femme » renchérit-il sur le ton de la taquinerie en faisant référence aux années qui les séparait. En se saisissant par la suite de la photographie de son ex-petite-amie, Edward avoua qu’il s’était soucié du devenir de son unique petite-amie de ces vingt dernières années. Bien qu’il n’ait jamais éprouvé de réels sentiments pour cette dernière, il avait toutefois apprécié cette dernière, et il lui arrivait de temps à autre de penser à elle. C’était en suivant le cheminement de ses pensées, lors d’une soirée de travail éreintante, qu’il avait mené son enquête. Au même titre qu’Angelica, il ne s’était que peu préoccupé du reste de ses camarades de lycée. « Je suppose que ces personnes-là ont fini par chuter de leur piédestal ? » l’interrogea le politicien, quelque peu satisfait de constater que le karma œuvrait toujours de temps à autre. « Les aléas de la célébrité … Qu’est-ce que tu leurs réponds quand ça se produit ? ». Il trouvait cela pour le moins pathétique que des personnes qui n’avaient probablement jamais eu la moindre considération pour Angelica, se préoccupe soudainement de cette dernière maintenant qu’elle était célèbre et appréciée de sa communauté.

L’influence n’exprima pas la moindre émotion vis-à-vis du prochain cliché qu’il glissa entre ses doigts, et ne s’en offusqua pas le moins du monde, considérant sa réaction pour le moins légitime après les évènements de ce dernier week-end. Il troqua donc la photo de famille pour un cliché de Tommy peu coutumier des bibliothèques. Probablement que ça avait été l’une des raisons qui l’avait encouragé à le surprendre en pleine révision. Un sourire nostalgique étira lentement ses lèvres et releva ses prunelles azurées sur sa moitié « C’était une exception ». Celui qu’il avait considéré bien rapidement comme son frère avait toujours été un joyeux lurons qui aimait davantage festoyer qu’étudier. Suivant le regard de sa moitié, il observa plus en détail le cliché de feu Tommy et acquiesça « Oui… ». Edward avait dans l’idée de réitérer ce genre de photos à l’improviste avec la jolie rousse, si elle était toujours enthousiaste à l’idée que ce dernier devienne son photographe attitré à l’issue de son retrait de la vie politique. « J’ai trouvé un appareil qui pourrait me convenir ce midi. Si j’ai le temps demain, j’irais l’acquérir et on pourrait entreprendre quelques photos dès le soir. Qu’est-ce que tu penses ? » proposa Edward tout en embrassant sa tempe alors qu’elle venait déposer ses lèvres sur son épaule.

Le cliché suivant le laissa pour le moins silencieux un instant. Le dos de ses doigts contre ses lèvres, le politicien fut quelque peu troublé par ce dernier cliché enserré entre ses doigts. Il se souvenait de cette soirée. C’était celle où leurs existences toutes entières avaient basculé soudainement. Il finit par lui tendre le morceau de papier et acquiesça sans mot dire, la gorge nouée. Edward ne voulait pas que la jeune femme pense subitement que ça avait été une mauvaise idée de raviver ses souvenirs passés. Il décida donc de reprendre contenance tant bien que mal et de dévier son attention sur les clichés plus officiels. Angelica ignora les prochaines photographies et s’intéressa à celle qu’elle détenait toujours entre ses doigts « Elle a tenté de me contacter quelques semaines après la disparition de Tommy… » et resta une fois encore silencieux quelques secondes, puis reprit « J’ai refusé. Je n’étais pas en état de parler à quiconque… On s’est revu un peu plus d’un après. Elle s’est rendue sur mon campus et devant le fait accompli, j’ai accepté de la voir. On a parlé de Tommy. Brièvement. On a beaucoup bu … On … On a couché ensemble cette nuit-là … Et j’ai disparu au petit matin… ». Ses mains tremblants légèrement, il déposa les photos qu’il avait encore en sa possession dans le carton et reprit « J’ai surpris un jour mes parents l’évoquer. Elle est devenue officier de police à New York de ce que j’ai pu comprendre… ». Mais il n’avait jamais croisé sa route jusqu’alors, comme s’ils savaient l’un et l’autre que leur route ne devait pas se croiser de nouveau après cette nuit-là.


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Dim 25 Aoû - 19:17

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Un joli rire sortie de la gorge de la jeune femme à la suite de la question d’Edward. « -c’est vrai… » fut la seule réponse qu’elle lui donna. Simplement parce qu’elle n’avait pas vraiment de réponse à donner. Elle ne savait pas exactement comment il était parvenu à ce qu’elle tombe sous son charme. Sans doute tout un tas de petit rien, sa façon d’être… ce qui comptait au final, c’était les sentiments qui étaient nés entre eux, le pourquoi ou le comment importait peu. Angie était heureuse, heureuse de cette relation qu’ils étaient parvenu à construire malgré les aléas. Pour ce qui était de leur probablement rencontre lorsqu’ils étaient plus jeunes, Angie les ramena à la réalité. Ils avaient quelques années d’écart… Par conséquent, ils ne se seraient jamais croisé au lycée. Elle sourit en l’entendant rire, elle adorait lorsque cela se produisait. C’était encore trop rare. « -qu’est ce que j’aime t’entendre rire… » oui, elle trouvait cela important de le dire. Puis elle ouvrit la bouche et de grands yeux : « -hé mais c’est ma phrase ça ! » avant de rire à nouveau, avec une furieuse envie de l’embrasser. « -très jeune… pas tant que ça… » ils n’avaient pas non plus vingt ans d’écart.

Elle demanda s’il avait gardé des contacts avec les anciens du lycée. Ce n’était pas son cas. « -j’éprouve une certaine satisfaction que la vie se soit occupée de certains ou certaines d’entre eux, je dois bien l’avouer. » la plus part des populaires du lycée étaient devenues des cassoc… « -que je suis désolée mais que je n’ai pas souvenir d’avoir été ami avec… » elle fit une petite grimace en disant cela. « -j’étais largement moins enviée et jalousée à l’époque. » bien au contraire. Angie caressa du regard la photo suivante. Elle était magnifique. L’angle de vue, le naturel de la prise. Comment ne pas apprécier le talent d’Edward en regardant cette image. « -tu n'étais pas bon élève ? » demanda Angie qui avait un peu de mal à imaginer cela. Elle fut surprise d’apprendre qu’il avait fait des recherches pour trouver un appareil photo, mais ravie de l’apprendre. « -j’espère vraiment que tu auras du temps pour cela. » ce n’était peut-être pas sa priorité… mais elle espérait qu’il trouverait un peu de temps pour parvenir à acheter l’appareil. C’était comme un nouveau pas en avant vers ce changement de vie qu’il souhaitait opérer.

Elle assista impuissante à la monté d’émotions qui accabla Edward devant la dernière photo de son meilleur ami. Mais au lieu de s’intéresser aux autres images, elle resta focaliser sur la petite amie de Tommy, cherchant à savoir si Edward avait gardé contact avec elle malgré l’accident. Un léger sourire triste. Cette jeune femme avait sans doute eut besoin de lui pour affronter la dur réalité et peut-être faire son deuil. « -vous… d’accord… » impossible de cacher sa surprise devant cet aveu. Il y avait sans doute une raison logique à se rapprochement physique. Elle n’était personne pour juger. Un hochement de tête. Que dire de plus… Elle montra une autre photo, histoire de changer de sujet et demanda : « -et celle-ci ? »

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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward comprit à sa réponse qu’il n’obtiendrait pas la sienne dans l’immédiat. En fait, cela n’avait que peu d’importance de connaître la manière dont elle était tombée amoureuse de lui, ou encore les raisons qui l’avait conduit à éprouver de tels sentiments à son encontre. Ce qui était aujourd’hui essentiel à ses yeux, c’était de savoir qu’elle l’aimait de ce même amour qu’il pouvait lui porter. Un sentiment unique et si fort, qu’il voulait le croire inaltérable, malgré le temps et les désagréments qui pouvaient jalonner leur vie à deux. C’était parfois en songeant à cet amour qu’ils se portaient l’un à l’autre, qu’Edward regrettait que leur rencontre n’ait pas eu lieu plus tôt dans leur vie. Seulement, Angie avait raison. Une fois encore. La différence d’âges aurait été une contrainte insurmontable à l’époque de l’adolescence, puis aucun d’eux n’aurait été enclin à s’aimer comme ils pouvaient le faire aujourd’hui. Une réalité qui le fit exprimer son amusement dans un rire joyeux, qui se répercuta sur chacun des murs la pièce, à la satisfaction de sa moitié qui affectionnait tant entendre ce son s’extirper du fond de sa gorge. Son rire s’estompa pour ne laisser qu’un tendre sourire habiller ses lèvres « Ces rires ne sont que pour toi La Mia Luce ». Probablement que la jolie rousse avait une fois de plus raison, et qu’elle était si différente que l’attraction entre eux aurait été différente. Mais ce dont il était certain en ce jour, c’était qu’il aimait éperdument la femme qu’elle était devenue et chérissait chaque instant passé à ses côtés. Son rire résonna en chœur avec celui de cette dernière tout en acquiesçant « On partage tout dorénavant » et laissa son regard glisser jusqu’à ses lèvres, réprimant son envie de déposer ses lèvres sur les siennes, sachant pertinemment qu’un seul baiser ne suffirait pas à satisfaire son envie de la savoir plus proche de lui. « Je sais que ce n’est pas une question que l’on pose à une femme, mais quel âge as-tu pour être si sûre de toi ? ». Après tout, il s’enfonçait un peu plus chaque jour dans une quarantaine avancée.

Le lycée n’était aucunement un souvenir agréable, tant pour l’un que pour l’autre, bien que ça soit pour des circonstances différentes. Lui parce qu’il avait perdu son meilleur ami dans un accident de voiture, le contraignant à remettre toute son existence en perspective. Quant à Angie, elle semblait avoir été la victime de bon nombre d’importunes personnes qui avaient nuit à son épanouissement au cours de son adolescence « Il est important que le Karma fasse pourquoi il a été créé ». Ça permettait de rebattre les cartes données par la vie à la naissance. Le mal causé ne pouvait être impunis, au même titre que les bonnes actions ne pouvaient être ignorées. « Une réponse plutôt polie en comparaison de ce que tous ces gens ont pu te faire endurer, je me trompe ? » l’interrogea-t-il, quelque peu intrigué d’en savoir davantage sur l’adolescence de celle qui était devenue une célèbre influenceuse avec le temps. Le nouveau cliché qu’Edward avait glissé entre les doigts de la jolie rousse recentra la conversation sur le défunt Tommy, qui avait été surprit à étudier dans la bibliothèque de l’établissement. Edward s’était plu à immortaliser cet instant comme un peu hors du temps. Un sourire étira lentement les lèvres du quadragénaire qui avait laissé sa tête reposé sur le rebord du canapé, lui offrant une vue imprenable sur le délicat visage d’Angie « Non », puis son sourire s’étira « Je plaisante. Oui, j’étais très bon élève. Ce qui n’était pas particulièrement le cas de Tommy qui préférait de loin s’enivrer dans des soirées étudiantes que d’étudier ». A maintes reprises, le politicien avait mis à profit son temps libre pour l’aider à réviser de longues heures la veille d’examen. En observant la photo entre les doigts d’Angie, il ambitionnait à réitérer des clichés à l’identique, avec la même authenticité et naturel qu’il était parvenu à dégager dans le cliché de Tommy. « J’ai envie que l’on trouve le temps pour ça… » souffla-t-il avec douceur à son attention. Il avait conscience des appréhensions de la jeune femme. À plusieurs reprises, elle avait témoin de l’ingérence de sa carrière politique sur leur vie personnelle, et probablement qu’elle craignait chaque jour, son retour du bureau… Seulement, il ne désirait pas que son métier empiète de nouveau sur leur relation et avait à cœur de le lui prouver.

L’amalgame de nostalgie et de jovialité en découvrant les différentes photographies de son passé se dissipa au moment même où il constata qu’il détenait, entre ses doigts, le dernier cliché de Tommy encore vivant, datant du soir de l’accident qui lui avait coûté la vie. Un tourment de ressentiments l’accabla en silence, et il tenta au mieux de réprimer chaque émotion qui ressurgissait en le voyant si joyeux, en présence de Lorena, qui sera blessée également ce soir-là. Dans un élan de sincérité qui le caractérisait tout particulièrement ce soir, Edward lui confia avoir passé une nuit avec elle. Ils s’étaient alcoolisé en évoquant un passé révolu, et ils s’étaient donnés l’un à l’autre dans un moment d’égarement. Toutefois, cet aveu n’était pas celui qu’aurait désiré entendre sa femme et il le comprit aussitôt qu’elle reprit parole. Ses doutes furent par la suite confirmés dans sa tentative désespérée d’attirer son attention sur la suite des photos. Edward ne répondit pas à sa question, se saisissant simplement de la photo pour la poser au sol et se posa sur ses genoux, sa main venant envelopper la joue d’Angie « Les autres photos peuvent attendre quelques minutes… » et caressa sa peau de la pulpe de son pouce « Parle-moi La Mia Luce… S’il te plaît … ». Il caressa chacun des traits de son visage de ses prunelles azurées.

Charly
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Charly
Dim 25 Aoû - 22:14

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Comment ne pas sourire encore et encore, surtout en entendant ce qu’il venait de lui confier. « -et j’espère les entendre de plus en plus souvent… » affirma Angie en prenant la liberté de caresser sa joue mal rasée. Il lui piqua sa réplique et elle savoura de nouveau son rire. « -tout… » souffla Angie avec douceur, comme si c’était une déclaration d’amour. Ils en vinrent à parler de leur différences d’âge et Angie rit de nouveau à la question d’Edward. « -Monsieur Wyler, comment osez-vous ! » fit semblant de s’offusquer la jolie rousse. « -je vais avoir 36 ans dans exactement un mois. » répondit Angie. « -mais… » précisa la jeune femme : « -ne te mets pas en tête de fêter cela, je t’en prie. Je n’ai jamais aimé cela. » enfant c’était devenu comme une compétition entre ses parents divorcés. Celui qui ferait le plus beau gâteau, le plus gros cadeau. Pas pour faire plaisir à leur fille, mais bien pour savoir qui était le meilleur des deux. La mère ou le père. La date de son anniversaire la remmenait toujours à des instants de solitude et elle préférait faire comme si ce n’était qu’une jour ordinaire. Maintenant qu’elle était adulte, cela lui évitait également d’entendre sa mère se plaindre des dégâts que son unique grossesse avait fait sur son corps.

« -le karma, la vie ou bien mes prières de l’époque… va savoir. Même si c’est horrible de ma part, je suis contente de savoir que certaines filles de l’époque sont maintenant mère au foyer, prisonnière d’un mariage sans amour, sans emploi… » une nouvelle grimace et elle ajouta : « -je sais c’est moche… » surtout pour celle qui prônait la solidarité féminine… « -oui, mais les envoyer se faire foutre ne me voudrait que des rageux et je préfère les ignorer plutôt que de rentrer dans leurs jeux. C’est trop facile de revenir me parler de cette période maintenant que j’ai une situation, et que je suis un peu connue. Ils ont visiblement la mémoire courte… mais je me souviens parfaitement des moqueries au sujet de ma couleur de cheveux, du fait que je ne savais pas m’amuser… et j’en passe… » aujourd’hui cela s’assimilait sans mal à du harcèlement scolaire. A l’époque, elle faisait comme si cela ne la touchait pas. Malheureusement, elle en avait passé des soirées à pleurer à cause de ces gens.

Un froncement de sourcils. Elle ne l’avait pas imaginé mauvais élève. Et lorsqu’il confirma, elle sourit de nouveau. « -j’en étais certaine. » elle sourit lorsqu’il parla de Tommy. « -vous formiez un bon binôme… » l’un sérieux et studieux, aidant certainement l’autre à travailler et à sa canaliser. L’autre permettant au trop sérieux Edward Wyler à profiter de sa jeunesse… Pas assez longtemps malheureusement… Angie fut ravie d’apprendre qu’Edward avait repéré un appareil photo et espéra à voix haute, qu’il trouverait le temps d’aller l’acheter. « -on va faire en sorte de le trouver. » affirma la jeune femme avec un sourire tendre.

L’aveu suivant étonna franchement Angie. Elle n’avait pas imaginé une telle réponse. Edward avait couché avec la petite amie de Tommy, lorsqu’ils s’étaient retrouvés… Elle fut incapable de fermer sa bouche assez vite, laissant suggérer qu’elle n’approuvait pas vraiment. Mais elle n’était personne pour juger. Elle tenta une diversion qui ne prit pas. Un pincement de lèvres lorsqu’il bougea pour venir entourer son visage de ses mains chaudes. « -je n’ai rien à dire Eddy. Je suis… je suis seulement surprise, c’est tout. Mais je… » elle haussa les épaules. « -je n’ai pas à juger ou approuver. Je… j’imagine que vous aviez besoin de réconfort ou de vous sentir proches… » que dire de plus. Peut-être qu’à l’époque il y avait une attirance entre eux, mais qu’elle était la petite amie de Tommy, et non la sienne. Encore une fois, son imagination prenait le dessus.

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Lun 26 Aoû - 13:15

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Cela faisait bien des années qu’Edward ne s’était pas autorisé à rire ainsi, avec tant de jovialité dans ses éclats. Il ne devait ce son qu’à nulle autre qu’Angie, qui avait fait irruption inopinément dans sa vie quelques mois auparavant. C’était la jeune femme qui lui faisait éprouver l’envie de percevoir la vie sous un jour nouveau. Une existence partagée dans laquelle les éclats de rires ne seraient dorénavant plus des exceptions, mais jalonnerait leur quotidien « Promis ». L’influenceuse était douceur et lumière à ses yeux, et elle le lui prouva une fois encore dans sa manière si délicate de venir caresser sa joue de ses doigts. Il affectionnait tant ce geste pourtant si anodin, tandis qu’il répondit par un simple « Humhum » pour lui répondre, ses prunelles azurées s’occupant de l’envelopper avec tendresse durant ce court instant hors du temps. De nouveaux éclats de rire ponctua leur conversation alors qu’Edward s’autorisait à lui demander son âge, après qu’elle lui ait rappelé à son bon souvenir qu’ils n’étaient pas issues de la même année de naissance. « Vous m’en faites perdre mes bonnes manières Mademoiselle Gordon, mais j’ai désespérément besoin de savoir » renchérit-il sur un ton mélodramatique qui s’accordait parfaitement à celui de sa moitié qui se décida à lui confier ladite information. Sans cette interrogation imprévue, le politicien s’interrogea de savoir si dans d’autres circonstances, la jolie rousse lui aurait confié que d’ici quelques semaines, elle fêterait une nouvelle année sur la Terre. « Si je ne te l’avais pas demandé, jamais tu ne m’aurais indiqué ta date d’anniversaire, n’est-ce pas ? » demanda-t-il avec douceur et reprit par la suite « Ai-je tout du moins le droit de te le fêter le jour venu ? ». Peu à peu, se dessiner dans l’esprit du politicien, une ébauche de journée parfaite pour célébrer son anniversaire. Rien d’opulent. Juste des moments de partage qui pourraient probablement la faire renouer avec ce jour qui semble bien funeste dans l’esprit d’Angie. Edward savait qu’elle avait grandi dans une famille dysfonctionnelle, et elle le lui confirmait une fois encore à la fois en évoquant son anniversaire, mais aussi dans la manière dont le karma s’était occupé de ses détracteurs du lycée. « Je ne pense pas que ça soit horrible. Légitime, davantage ». Les gens qui causaient du mal chez les autres ne méritaient pas de mener une vie sans embûche. « Non mon amour. Tu as le droit de vouloir leur prouver que tout est incertain, et que la roue peut parfois tourner lorsque tu te montres malveillant avec ton prochain ». Au moins, Angelica avait la politesse de ne pas envoyer pétre ceux qui osaient la recontacter après plus d’une décennie écoulée, dans l’espoir de profiter de sa notoriété d’aujourd’hui. La tête toujours inclinée sur le rebord du canapé, Edward tendit la main pour venir caresser sa joue tout en douceur « J’aurais aimé pouvoir consoler et rassurer la jeune femme que tu étais à cette époque-là, et te rappeler à quel point tu es si belle… ». Néanmoins, tous ses détails sur sa vie passée lui permettait de mieux appréhender la femme qu’elle était devenue aujourd’hui, et encore habitée par son complexe d’infériorité qui surgissait de temps à autre, ignorant le regard qu’il pouvait porter sur elle.

La conversation dévia de nouveau sur Tommy en raison du cliché qu’il avait pris à son insu tandis qu’il étudiait consciencieusement l’évaluation d’algèbre qui devait, sans nul doute, avoir lieu le lendemain. Il était le joli garçon qui séduisait les filles à tour de bras, et qui aimait s’amuser. Quant à Edward, il était le réservé et l’érudit. À tous les deux, ils entretenaient un certain équilibre. Un binôme comme le précisa si bien la jolie rousse « Oui. Il m’obligeait à me rendre dans des soirées étudiantes, et en échange, je l’aidais à étudier ». Un sourire nostalgique étira lentement ses lèvres, alors que son regard s’obscurcit en songeant que tout cela appartenait dorénavant au passé. Toutefois, son amour pour la photo avait su persister au travers des années, et il en prenait plus encore conscience en découvrant les photos d’antan. Il lui rendit son sourire pour seule réponse, se promettant de tenir parole dès à compter du lendemain soir. La photographie mettant en évidence Tommy et Lorena souleva quelques interrogations auprès d’Angie, dont la réponse la décontenança quelque peu, bien qu’elle tenta de le lui dissimuler. Il n’était pas suffisamment crédule pour penser que cet aveu ne la perturbait pas quelque peu. Il la délesta donc de la nouvelle photo qu’elle tenait entre ses doigts, et posa sa main sur sa joue alors qu’il lui faisait dorénavant face, à genoux sur le parquet de la bibliothèque dans laquelle ils avaient trouvé refuge. Il caressa sa peau de la pulpe de son pouce tout en la couvant amoureusement du regard « Je ne l’aimais pas si telle était la question. Tu es et restera mon plus grand amour, et le seul ». Il déposa ses lèvres sur les siennes, et reprit ensuite « On a partagé nos souvenirs d’enfance tout en dégustant une piètre bouteille de bourbon bon marché. Lorena n’avait de cesse de me parler de Tommy, du manque qu’elle éprouvait, de se souvenir de lui en sang et … inconscient… Et… » Il inspira profondément avant de poursuivre « Je ne me souviens pas d’avoir prononcé un mot dès qu’elle s’est mis à l’évoquer. Elle a ensuite éclaté en sanglot dans mes bras, puis dans un moment d’égarement, elle m’a embrassé et on… on a couché ensemble… On était ivre l’un et l’autre, et … Oui. On était les seuls à comprendre ce que cela signifiait de l’avoir perdu. On était là, tous les deux dans cette pièce et on a seulement eu besoin … de réconfort. Oui... C’est le mot ». Il resta silencieux quelques instants, puis ajouta « Je ne suis pas fier de ce qui s’est passé entre nous cette nuit-là, et c’est la raison pour laquelle j’ai disparu ensuite ». Il lui sourit avec douceur « Et si tu t’interroges sur la qualité de cette nuit, elle était à l’image de notre état d’esprit… Je ne t’ai jamais mentit sur mon passé Angie. Tu es mon premier amour, la seule femme avec qui j’ai aimé et j’aime faire l’amour », puis inclina légèrement la tête « Je suis curieux de savoir ce que tu as pu imaginer ».


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Lun 26 Aoû - 17:18

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -désespérément besoin de savoir ? Rien que ça ! » renchérit Angie en riant de plus bel. La jolie rousse décida de lui donner la réponse. La date approchait à grand pas pour qu’elle souffle une nouvelle bougie. « -j’aurais gentiment attendu que la date soit passée oui… » confirma Angie. Elle n’aimait pas fêter son anniversaire. « -ça fait peut de temps que nous sommes ensemble, ça fait un peu comme la saint Valentin. Le genre de truc qui mets la pression. L’idée de cadeau, est ce que le resto sera assez bien, une soirée inoubliable ?! » elle trouvait cela absurde. Elle observa Edward quelques secondes, les lèvres pincées. « -je préférerais que tu oublies la date. » un léger sourire et elle ajouta : « -Mais je sais que Flynn passera m’apporter son petit cupcake, comme chaque année. Alors… » elle pencha la tête sur le côté et sourit à Edward : « -alors ça sera l’occasion de diner avec lui. » elle déglutit et ajouta : « -si tu décides malgré tout de faire quelque chose… » elle lui sourit, oui, elle savait d’avance qu’il ferait quelque chose même si elle disait non maintenant. « -fait au plus simple. » en réalité, elle fondrait sans doute en larmes devant un post-it sur le frigo. Après tout, Flynn parvenait à le faire pleurer puis rire à chaque fois avec son petit gâteau. Il se creusait la tête pour trouver quelque chose d’original, dans la forme, la déco, ou le gout. Parfois c’était un délice, parfois c’était une horreur. « -et toi… ta date de naissance ? » demanda Angie avec douceur.

La séance de lecture de photo souvenir d’Edward faisait remonter ceux d’Angie, et pas les plus sympa. Mais c’était aussi une manière d’apprendre à se connaitre. Ainsi Edward comprendrait certainement un peu mieux son complexe d’infériorité, comme il l’avait si bien nommé durant la dispute. Elle n’avait pas toujours été populaire. Au lycée ce n’était pas du tout le cas. « -je t’aurai pas laissé m’approché je pense. Je faisais qu’étudier, j’avais un job à côté, dès que j’avais du temps libre, je le comblais en babysitting ou autres petit à côté. J’étais un ado en colère… contre mes parents, contre la société, contre la vie… » à l’époque elle avait beaucoup de mal à tolérer ceux qui étaient nés avec une vie facilité. Heureusement, elle avait toujours eu sa grand-mère et Flynn.

La conversation se recentra sur le meilleur ami décédé et la douleur que cela faisait renaitre chez Edward. En évoquant la petite amie de Tommy à l’époque, Angie n’avait pas imaginé que la fin de l’histoire de cette manière. Et merde… elle avait été des plus maladroite dans sa réponse. C’était déplacé. Clairement. Elle tenta de se rattraper mais c’était le cerveau d’Edward qui se faisait des nœuds tout de suite là. Elle fronça les sourcils. « -ce n’est pas… » mais il déposa ses lèvres sur les siennes. Elle l’écouta lui donner les détails, et se redressa avec lenteur, pour s’installer en tailleur. « -il n’y a pas de méthode précise pour faire un deuil… » souffla Angie alors qu’il précisait ne pas être fière de tout cela. Elle émit un petit rire : « -je m’en fou. » oui, vraiment elle n’en avait rien à faire de savoir si ça avait été bien. Alcool, sanglot… elle se doutait un peu que ça n’avait pas été une nuit magique. « -pas grand-chose en fait. J’ai été surprise, je m’attendais pas à ça. Ensuite, je me suis dis qu’il y avait peut-être une attirance entre vous à l’époque. Mais je… » elle lui sourit : « -je ne doute pas de toi. De plus, cela fait parti de ton passé. Tu as eu une vie avant moi, tout comme j’ai eu une vie avant toi. » elle n’avait pas être jalouse ou quelque chose du genre. « -je suis depuis le premier jour que l’un de tes plus grande qualité c’est la franchise et la sincérité. Alors, lorsque tu me dis que toutes les femmes qui sont passées avant moi étaient… fades et insipides, je te crois. » elle lui sourit avec douceur : « -vous aviez besoin de vous sentir proches de quelqu’un, quelqu’un qui pouvait comprendre. Il n’y a rien de mal à ça je crois… »

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Lun 26 Aoû - 19:54

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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C’étaient ces innombrables détails qu’Edward voulait cesser d’ignorer au sujet de la jeune femme. Bien qu’il ait conscience que leur relation n’était encore qu’à l’aube de son existence, et qu’ils avaient encore tant à découvrir l’un de l’autre, le politicien avait toutefois à cœur de déceler en elle tout ce qui faisait d’elle, la femme qu’il aimait aujourd’hui. Notamment son âge, comme il le confirma par un « Humhum ». Cependant, Angelica ne semblait aucunement disposée à lui confier davantage d’information relative à son anniversaire qui s’avérait ne pas être un jour à célébrer dans l’esprit de la jolie rousse. Cela résultait sans nul doute de la famille dysfonctionnelle dans laquelle elle avait été contrainte de grandir, jusqu’à ce qu’elle soit en âge d’amorcer sa propre vie. Une pensée que dépréciait grandement Edward qui envisageait d’ores et déjà de tout mettre en œuvre pour faire de ce jour, une journée particulière. Bien que dans le conscient de la jeune femme, organiser un tel évènement était assimilable à de la préoccupation, qu’elle jugeait inutile « Ne te soucie pas de la pression qui pourrait peser sur mes épaules ». Edward était certes un homme qui doutait à profusion lorsqu’il s’agissait d’amour ou de sa relation avec la jeune femme, mais aucunement en ce qui concernait l’organisation de surprise pour seulement lui faire plaisir. Parce que c’était bel et bien son objectif premier dans son existence aujourd’hui. La rendre heureuse à ses côtés. « Je n’en ai pas envie… » murmura-t-il avec douceur, et sourit à l’image de Flynn apportant un cupcake d’anniversaire à sa moitié. « Laisse-moi seulement m’occuper de toi, de la manière dont tu le mérites La Mia Luce ». Il avait déjà à l’esprit quelques ébauches d’idées pour cette journée qu’il désirait qu’elle soit unique pour la jolie rousse. « Le 26 décembre » précisa-t-il ensuite.

L’enfance et l’adolescence de la jeune femme n’avaient pas été des périodes de sa vie dont elle était particulièrement nostalgique. Et pourtant, en l’observant au quotidien, Angelica ne revoyait nullement l’image d’une femme qui avait souffert par le passé. Si Edward avait rapidement nourrit quelques soupçons, c’était parce qu’à maintes reprises, elle avait formulé des remarques dépréciatrice à son encontre. Son complexe d’infériorité ressurgissait de temps à autre, à l’instar de ce soir, en apprenant qu’une femme diplômée de grandes écoles avait osée l’embrasser un peu plus tôt dans la journée. En l’écoutant évoquer cette sombre partie de sa vie passée, le politicien ne put cacher davantage son désir de vouloir la protéger de tous les maux de la terre, même ceux d’antan. « Et j’étais l’adolescent issue de la jeunesse dorée de Manhattan… » et reprit « Tu es pourtant devenue … Ma lumière. Si pétillante et douce à la fois…Une inspiration pour bien des femmes » et la couva tendrement du regard « Je suis si fier de la femme que tu es devenue, même si j’ignore tout de ton ancien toi ». C’était en apprenant de tels détails sur sa vie passée qu’Edward tombait un peu plus amoureux d’elle chaque jour. Elle était si exceptionnelle, et pourtant, elle n’avait de cesse de douter de sa valeur. « Si tu pouvais te voir au travers de mon regard la mia luce, ne serait-ce qu’une seconde, alors tu ne douterais plus de toi, de ta valeur… ».

De fil en aiguille, ils évoquèrent de nouveau Tommy qui posait fièrement sur la photo, aux côtés d’une jolie jeune femme brune au teint halé. Il lui avoua comment d’une simple rencontre au détour d’un immeuble du campus universitaire, avait résulté une nuit d’étreinte charnelle, qu’il désigna comme un moment d’égarement en raison de son état d’ébriété avancé. Cependant, le politicien n’avait pas envisagé une telle réaction de la part d’Angelica. Ce fut la raison pour laquelle il décida de justifier son geste qui datait de plus de vingt ans aujourd’hui. Edward ne voulait pas qu’elle puisse douter de sa sincérité à son égard. Cette nuit ne signifiait rien pour celui qui n’avait aimé qu’une seule femme, et elle était devant lui en cet instant. « J’aurais aimé que ça se déroule autrement… ». Un sourire étira lentement ses lèvres quand son rire retentit dans la pièce « Bien ». Parce pour lui aussi, ça n’avait que peu d’importance. Ce qui était important, c’était ce qu’ils étaient en train de construire tous les deux. Toutefois, Edward ne pouvait réprimer davantage sa curiosité sur les pensées probablement ubuesques qui avait dû traverser son esprit au cours des dernières minutes. « Je n’ai jamais été attiré par Lorena » précisa-t-il malgré les propos tenus par sa moitié. « Tu le peux parce que c’est vrai ». Un timide sourire étira ses lèvres et se pencha pour venir déposer ses lèvres sur les siennes « On en avait besoin. Aujourd’hui, ça n’a plus aucune espèce d’importance. Je voulais seulement être sincère vis-à-vis de toi » et ajouta « Et puisqu’on est dans les sujets délicats ce soir… Je veux qu’on évoque ton complexe d’infériorité. Crois-tu vraiment qu’une autre femme puisse te remplacer tout simplement parce qu’elle appartient à mon monde ? ». À sa question, Edward se redressa pour prendre place sur le rebord du canapé en cuir, tourné en sa direction, attendant patiemment ses arguments.



Charly
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Charly
Lun 26 Aoû - 22:04

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -non mais justement, il n’y aucun pression à avoir vu que ça ne sert à rien de fêter mon anniversaire. » elle tenait à ce qu’il se mette cela dans la tête. « -Eddy… » souffla Angelica avant d’évoque Flynn et l’habitude qu’il avait prise de lui apporter un gâteau minuscule. Ça datait du lycée justement… c’était devenu une sorte de rituel. « -je pense que tu me connais assez maintenant pour savoir ce que je suis capable d’apprécier. » elle espérait qu’il ne ferait rien. Et elle préféra se dire qu’elle ne devait d’ailleurs rien espérer. Histoire que cela ne la renvoie pas à ses attentes de gamine qui n’avaient jamais été comblée. « -le… » elle ouvrit de grands yeux : « -le 26 décembre ! Sérieusement ? » elle avait toujours trouvé ça horrible d’avoir sa date anniversaire coller aux fêtes de fin d’année. « -de quelle année ? » demanda elle ensuite comme si elle menait son enquête. Il avait demandé son âge, elle souhaitait connaitre le sien également, avec précision.

Cette soirée aurait dû être tourné uniquement vers Edward et ses souvenirs. Mais elle faisait également surgir ceux d’Angie. C’était une étrange manière de se découvrir peu à peu. Ainsi, la jeune femme pu confier à Edward que son adolescence n’avait pas été une merveilleuse période dans sa vie. Qu’elle n’en gardait pas de bons souvenirs. Elle se décrivit comme une jeune femme en colère, contre pas mal de chose. « -exactement ceux que j’enviais au point de les détester… » elle sourit en baissant les yeux. « -à l’époque j’aurais aimé que tout soit simple et facile. J’aurai aimé pouvoir seulement passer du temps à étudier. Et en même temps, je ne pouvais que me blâmer moi, vu que j’ai refusé que mes parents paient ma scolarité. » oui, elle aurait pu prendre l’option facile, mais elle avait fait le choix de ne déprendre que d’elle-même. Elle sourit avec douceur. « -il a fallu qu’un homme me détruise pour que je parvienne à cicatriser pas mal de chose. J’ai évolué… Changé. J’apprends toujours à recevoir les compliments. Et je vais accepter celui que tu viens de me faire, parce que c’est vraiment ce que je cherche à faire au quotidien. » inspirer d’autres femmes. Leurs prouver qu’on pouvait se reconstruire, avancer, aller de l’avant et croire en soit, sans pour autant être parfaite sous tout les angles. « -je ne sais pas si elle t’aurait plu tu sais… » elle sourit : « -je crois que cette phrase est également applicable à ton cas. » s’il était capable de la voir comme elle le voyait, il ne douterait plus jamais d’être un homme bien.

La suite de la conversation fut un peu brouillon. Angie avait seulement été surprise d’apprendre qu’il avait couché avec la petite amie de Tommy. Mais elle n’était pas là pour juger. C’était du passé, ça appartenait à son passé et elle n’avait pas à douter de lui ou de ce qu’il lui avait dit. « -je sais… » bien sur qu’elle savait qu’il était sincère. C’était une de ses plus grande qualité, même si parfois cela pouvait faire mal ou refroidir quelque peu. « -Eddy… » grimaça Angelica alors qu’il revenait sur cette histoire de complexe d’infériorité. « -c’est bon tu l’as évoqué, on peut passer à autre chose ! » chantonna Angie avant de lui sourire. Elle se racla ensuite la gorge et finit par répondre en regardant ailleurs : « -je sais pas… peut-être… » elle se pinça les lèvres et ajouta en inspirant lentement : « -ça causerait moins de souci avec ta famille. Sans doute moins en société et tu pourrais l’afficher au grand jour. » elle n’avait pas terminé : « -elle pourrait comprendre bien mieux que moi que ton travail est important, qu’il est logique qu’il te prenne du temps et de l’énergie… » elle haussa les épaules : « -oui il y a une part de moi qui me dit que ça serait plus simple finalement pour toi. Que je mets un bordel monstre dans ta vie au point que tu as décidé d’arrêter la politique… » elle leva les yeux sur lui : « -et si jamais tu regrettais ce choix un jour ? Peut-être pas demain mais dans quelques années. »


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