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LE TEMPS D'UN RP

(+18) (titekaori) i think i need you tonight.

Anonymous
Invité
Ven 8 Fév - 0:08
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Siloë a rendez vous avec son petit ami ce soir, en sortant de son boulot. Elle avait déjà repoussé le rendez-vous alors, elle y va. Seulement, les choses tournent mal et elle finit par rentrer à l'appartement, en piteux état. Elle est en larme, sa maladresse lui joue des tours alors qu'elle ne souhaite juste des bras réconfortants..

Contexte provenant de cette recherche
Anonymous
Invité
Ven 8 Fév - 0:09

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

(+18) (titekaori) i think i need you tonight. 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


La journée de boulot s’était passée lentement, trop lentement à ton goût. Tout comme le weekend qui avait filé a une vitesse grand V, tu avais trouvé. Comme chaque semaine d’ailleurs. Tu prévoyais parfois une longue liste de choses à faire sauf que, tu n’arrivais jamais vraiment à faire ne serait-ce que la moitié. Heureusement, tu n’avais pas l’air d’être la seule personne a avoir ce genre de soucis. C’était un souci général, on avait pas assez de temps, pas assez d’heures pour faire ce qu’on voudrait.

Ce soir, tu ne rentrais pas directement à la colocation puisque tu avais des choses de prévues. Du moins, tu avais déjà repoussé le fait de voir ton petit ami il y a quelques temps alors, tu ne pouvais pas le repousser une autre fois. Il se poserait des questions ou bien s’agacerait. Il n’avait pas de questions à se poser. Tu ne savais pas encore ce que vous aviez prévu mais il t’avait proposé de passer chez lui. Tu avais accepté, espérant qu’il serait dans un bon jour aujourd’hui. Tu avais toujours peur car tu ne savais jamais comment le trouver, comment il se comporterait. Tu savais que ce n’était pas une bonne façon de vivre. Tu savais que tu ne pouvais être dans la crainte constante qu’il te blesse ou continue de te frapper. Tu le savais mais, tu vivais dans la peur, la crainte et puis, tu étais amoureuse de lui et tu ne pouvais rien faire contre l’amour.

Tu avais terminé ton boulot, ranger ton bureau. Tu enfilais ta veste et rangeais tes affaires. Tu passais par la cuisine pour aller récupérer ce que tu avais apporté pour le repas de ce midi. Tu cherchais quelque chose à faire mais rien, tu n’avais rien à faire ce qui signifiait que tu devais partir rejoindre James. Tu récupérais ton portable dans ton sac à main pour lui envoyer un message. Une fois que ce fût fait, tu le rangeais et décidais de partir rejoindre ta voiture. Ton boulot n’était pas si loin de chez lui mais il y avait des bouchons, ce qui allongeait ton temps de trajet.

Tu te garais avant de sonner à la porte de celui-ci. Il t’avait proposé, avant que tu ne t’installes avec ton frère et son meilleur ami, que de vivre à l’appartement. Tu avais refusé, lui disant que c’était encore tôt, enfin, tu avais cherché les excuses que tu pouvais. Tu savais dans le fond qu’il n’avait pas vraiment accepté, ni même compris ta décision. Seulement, au vue de votre relation actuellement, tu penses que tu avais fait le bon choix. Cela aurait été plus difficile en vivant avec. C’était aussi plus difficile de partir, tout en vivant à ses côtés. C’était une des raisons pour laquelle tu avais refusé. Vivre avec ton frère, c’était plus rassurant. Tu savais qu’il te protégerait et tu priais secrètement pour qu’il n’apprenne pas les choses.

James t’avait ouvert avant de t’attirer dans ses bras. Il avait préparé à dîner et vous aviez regardé un film. Les choses s’étaient finalement corsées ensuite. De mauvaises paroles, tu n’avais pas eu envie de coucher avec lui non plus. Il n’avait pas apprécié cela et puis, finalement, il avait recommencé. Tu l’avais supplié d’arrêter mais, comme souvent, il était difficile de le faire revenir à la raison. Tu avais alors subit, comme chaque fois.

Tu avais pu partir, t’échapper. Tu n’osais pas prendre ta voiture car tu savais que tu n’étais pas en état de conduire. Tes larmes t’empêchaient de voir correctement. Ta vue était brouillée et tu pleurais. Ton maquillage avait certainement dû couler mais tu t’en fichais. Tu rêvais juste de pouvoir retourner sous ta couette. Par chance, un taxi se trouvait non loin et tu l’interpellais pour rentrer chez toi. Tu lui donnais ton adresse puis collait ton front à la fenêtre. Il ne te fit pas payer, sûrement qu’il avait remarqué ton état. Il devait se dire que tu étais en détresse amoureuse, ce dont il n’avait pas totalement tort.

Tu montais jusqu’à l’appartement où tu glissais la clé dans la serrure. Il était tard, la lumière était éteinte alors tu supposais que tu étais la seule réveillée. Tu posais tes affaires sur le sol alors que tu avançais pour aller jusqu’à ta chambre. Seulement voilà, tu te pris le pied dans quelque chose. « Putain.. » Tu jurais, tes larmes redoublant d’ampleur alors qu’en plus de cela, tu fis tomber plusieurs choses, ce qui provoquait un vacarme. « C’est pas vrai.. » Quelle idée aussi de ne pas allumer la lumière. Tu ne savais pas si tu avais réveillé qui que ce soit mais tu tentais en tout cas de réparer tes bêtises, ce qui n’était pas gagné..


Anonymous
Invité
Ven 8 Fév - 2:35

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

Informations supplémentaires ici.


jamie dornan ©️ SHIYA
La vie au sein de la colocation s’était grandement améliorée, depuis ces derniers jours. Et le simple fait d’avoir prit le temps de faire la connaissance de Siloë, était parvenu à ce petit miracle. Désormais, j’adoptais de nouvelles habitudes bien plus agréables. Certaines datés d'avant son arrivée, bien entendu : je n’étais pas devenu un nouvel homme ; mais d’autres avait prit naissance à la suite de notre petite sortie au parc. Il fallait dire que je connaissais suffisamment ma colocataire, dans les grandes lignes, pour savoir que mes activités d’homme infirme ne l’indisposait pas. Je pus donc rejeter définitivement l’idée de me cloîtrer dans ma chambre, pour mieux profiter du séjour où j’étudiais le braille, l’aider à cuisiner, où regardait des programmes télévisuels avec l’aide bienvenue du sous-titrage pour personnes malvoyantes. C’était une toute autre manière de découvrir les séries, d’ailleurs. Le regard laissait place à l’imagination, et pour le peu que vous ne connaissiez pas le visage des acteurs, vous pouviez les inventer telle qu’il vous plairait qu’ils soient. Bon, prétendre qu’ils ne finissaient pas tous par ce ressembler serait vous mentir, j’en conviens. Néanmoins, lorsque la personnalité engagée pour le rôle ne me sciait pas, je me plaisais à imaginer les traits d’une autre immédiatement. Le plus souvent, sans que je ne parvienne à m’en empêcher, je collais Siloë aux personnages féminins les plus doux. Et quand par chance ce personnage était en situation de romance, je me plaisais à prendre la place de son partenaire. Une vraie connerie de midinette, je vous entends rire au loin. Effectivement, mais c’était toujours mieux de le rêver que de le provoquer. Devenir proche de la jeune femme n’était pas aussi positif que je ne veux bien vous le laissez entendre, loin de là. Me rapprocher de cette jeune personne avait eu aussi pour effet négatif d’amplifier mon attachement pour elle. Et, bien souvent, je me maudissais de la taquiner ou de lui demander un service, uniquement pour bénéficier de sa douce attention sur ma personne. Je tombais amoureux, je crois. Une situation qui ne me plaisait pas puisqu’il s’avérait qu’elle était déjà en couple, avec ce James. Je ne le connaissais toujours pas plus que son unique prénom, d’ailleurs, mais je l’enviais d’avoir dénicher une perle aussi rare. Parfois, je pensais même qu’il ne la méritait pas, à la manière dont la jeune femme l’abordait très brièvement. Quelque chose ne collait pas entre eux. Toutefois, je n’intervenais pas, sachant que je serai fortement intéressé dans ma démarche de l’encourager à le quitter. D’autant plus que je n’avais aucune raison de l’en convaincre. Je pressentais juste une tension nerveuse chez Siloë, mais rien qui ne m’affirmait que la crise ne passerait pas.

Ce soir-là, pour la première fois, la jeune femme n’était pas là. Elle avait convenu un rendez-vous avec son petit-ami, je me devais donc de passer la soirée en solitaire. Connor ? Lui, je le savais en mission : croquage de pêche. Une belle femme avait récemment rejoint l’entreprise pour laquelle il travaillait, et il espérait parvenir à la mettre dans son lit à grand-renfort de verres entre potes. J’avais bien tenté d’expliquer à mon meilleur ami que pour que ce soit un minimum crédible, le mieux serait qu’il y ait un troisième collègue invité à ces pots, mais ces rires m’avaient vite découragés d’insister. Je préférais plutôt désormais rire à l’idée seule que cette jeune femme ne remarque pas le piège fourbe qu’il lui tendait. Enfin. Me préparant un repas relativement simple, pour éviter d’utiliser le plus d’ustensiles possible, je dînais en écoutant un talk-show américain. Ensuite, je vins me caler dans le canapé pour écouter quelques épisodes de la série « The good place ». Sacrée Eleanor Shellstrop : je me demandais bien comment elle avait pu avoir un comportement aussi exécrable de son vivant, pour finalement devenir une personne adorable dans l’au-delà. Enfin. Quand je me sentis trop fatigué pour continuer de suivre ses péripéties, je fis ma petite vaisselle, puis regagnais ma chambre où je quittais ma tenue de jour pour revêtir celle de nuit : un simple bas de pyjama sans sous-vêtement. Une fois prêt à aller dormir, je me fondis sous mes couvertures pour lire un peu en braille. Quelques instant plus tard, je m’endormais à poings fermés, presque sans m’en apercevoir. Ce fut au bruit venant du couloir que je me réveillais, brusquement. Sur l’instant, je fus tenté de croire à un cambriolage. Mais au son de la voix de Siloë, je compris immédiatement que je ne courais aucun danger. La jeune femme avait dû se prendre le pied dans un objet que j’avais peut-être laissé traîner par inadvertance, et le brouhaha qui avait suivit ne devait être que les conséquences qui en avait suivit. Je me décidais à quitter mon lit, pour la rejoindre dans le couloir. Je tenais à m'assurer qu'elle allait bien.

_ Siloë, est-ce que tout va bien ? Je l’abordais avec douceur, bien que soucieux qu’elle se soit bêtement fait mal par ma faute. _ Je t’ai entendu renversé quelque-chose ; j'espère que tu n’as rien.

Je m’attendais à toute réaction de sa part, sauf celle-ci : un discret reniflage qui m’indiquait qu’elle était en larmes.

_ Tu pleures ? Je repris plus inquiet, cherchant à la trouver dans le couloir. _ Il s’est passé quelque chose avec ton petit-ami ?

Je pensais bien que cela ne me regardait pas. Cependant, si je pouvais la réconforter, j’étais disposé à l’écouter. De plus, comme je l’ai dis précédemment, je savais qu’il devait se voir ce soir. Par conséquent, je présumais qu’ils avaient dû se disputer, comme n’importe quel couple en situation de crise. J’étais bien loin d’imaginer que ce salaud avait abusé d’elle.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Ven 8 Fév - 11:35

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

(+18) (titekaori) i think i need you tonight. 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu étais vraiment maladroite et ce n’était pas qu’un peu d’ailleurs. Tu l’avais toujours été. Tu te demandais si c’était même une maladie pour le coup. Tu n’étais pas dans ton état normal mais, tu avais toujours été peu douée. Tu te rappelais des nombreuses fois où tu avais glissé, tu étais tombée. Tu ne faisais pas forcément exprès mais des fois, tu te demandais si le destin était contre toi.

Ta soirée s’était mal passée et te rappelais pourquoi tu avais voulu repousser ce moment et ne pas aller voir ton petit ami. C’était bizarre tout de même car tu l’aimais et tu repoussais les moments pour le voir. Elle avait pourtant bien commencé et en idiote que tu étais, tu avais espéré que cela continue ainsi. Seulement tu t’étais trompée, une fois encore. Tu te sentais idiote mais tu ne pouvais rien faire. Tu avais voulu te défaire de son emprise et éviter les coups mais c’était compliqué. Tu étais une femme, il était plus forte que toi. Il s’était excusé ensuite, te suppliant de rester avec lui mais tu avais refusé. Tu étais parti en pleurs. Tu savais qu’il s’excuserait ensuite le lendemain, comme à son habitude. Tu ne devais pas t’habituer à cela et pourtant, c’était le cas.

Tu te demandais encore comment tu avais fait pour partir et trouver la force de rentrer. Le taxi se trouvant non loin avait probablement dû aider. Tu n’aurais pas pu revenir en voiture ni même à pied. Tu ne t’en sentais pas capable et n’avait pas la force pour cela. Tu avais pris le taxi alors que tu étais encore en larmes puis, tu étais arrivée à l’appartement.

Tu aurais dû allumer la lumière, chose que tu n’avais pas fait en arrivant. Tu ne voulais réveiller personne. Seulement voilà, tu t’étais pris le pied dans quelque chose et avait fait un boucan pareil en faisant tomber tu ne savais quoi. Tu cherchais la lumière mais tu ne trouvais pas et puis finalement, tu craquais davantage. Tes larmes coulaient encore une fois. Tu reniflais et finalement, tu entendis du bruit. Tu sursautais alors, ne t’attendant pas à ce que Nolan ne vienne. Il ne te voyait pas mais tu t’en souvenais qu’après avoir réfléchi un moment. « Non je.. je suis désolée, je n’ai pas allumé la lumière c’est de ma faute. » Il devait probablement te prendre pour une idiote à cet instant. Mince. Tu l’étais encore plus quand il se rendit compte que tu pleurais. Il était doué mais tu n’étais pas discrète non plus. « Non ça va.. ce n’est rien. » Menteuse, cela clignotait sur ta tête et heureusement qu’il ne le voyait pas. Cela avait un avantage ce soir car, il ne pouvait voir ton visage. Ainsi, c’était moins difficile de lui mentir.

« Non, tout va bien avec lui. » Encore une fois, tu mentais mais tu préférais dire que les choses allaient bien et ne pas le mettre en fautif plutôt qu’autre chose. A quoi cela servait et puis, tu ne pouvais pas dire la vérité. « Je dois juste être fatiguée aussi, ça va.. » Tu réussissais à allumer la lumière pour pouvoir ramasser tout ce que tu avais laissé tomber. Tu rangerais cela plus tard mais, histoire que cela ne traîne plus. « Je vais me faire un thé et aller me coucher. » Oui, le thé, le remède à tous les maux. Du moins, c’est ce qu’on disait car, aujourd’hui, tu n’en étais plus si sûre que ça. « Tu devrais retourner te coucher je.. désolée pour le réveil.. » Tu soufflais, reniflant une fois encore. Tu devrais trouver un mouchoir également, ça ne serait pas mal. Cela t’éviterait de renifler à tout va. Tu te redressais voulant aller dans la cuisine, un mal de tête pointant son bout également.


Anonymous
Invité
Ven 8 Fév - 23:32

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Elle n’avait rien, à ses dires. A la bonne heure, j’étais rassuré. Et pour avoir l’habitude d’évoluer dans un monde plongé dans l’obscurité la plus totale, je savais pertinemment que quelques éléments percutés de plein fouet pouvaient être particulièrement douloureux. De ce fait, j’étais sincèrement ravi qu’elle ne se soit pas blessée malencontreusement, ou encore par ma faute. D’ailleurs, je m’interrogeais sur le pourquoi elle n’avait pas allumée la lumière en rentrant dans l’appartement. Avait-elle oubliée que cette dernière ne me dérangerait pas dans mon sommeil ? Peut-être. C’était du moins ce que je m’imaginais jusqu’à ce que je l’entende renifler. Elle pleurait ? Mais pourquoi ? Avait-elle eu une violente dispute avec son petit-ami, dont chez qui elle revenait ? Je l’entrevoyais avec certitude, bien que la jeune femme m’assurait que tout allait bien avec lui. Mieux, que la fatigue devait être à l’origine de ces larmes. Cela n’avait aucun sens, pourtant. Un peu de surmenage ne provoquait pas un chagrin pour quelques objets renversés. Et quant bien même la gente féminine pouvait en être victime, ce dont je n’avais pas connaissance, je refusais de croire si facilement que c’était le cas chez ma colocataire. Non. Mon instinct m’encourageait à croire qu’il s’était passé quelque chose de plus grave, et je n’étais pas décidé à la laisser gérer la situation toute seule. Son frère lui-même ne me l’aurait pas pardonné, s’il l’avait appris à l’occasion.

_ Pourquoi tu me mens, Siloë ? Lui demandais-je alors doucement, sans lui faire le moindre reproche. _ Parce que je suis un homme ? Parce que je ne pourrais pas comprendre ? Je suggérais dans l’espoir de lui faire entendre que ces potentielles motivations étaient mauvaises. _ Ce n’est pas parce que j’ai un chromosome différent du tien que je suis pour autant stupide sur les relations de couples, tu sais.

Au contraire, j’étais l’homme le mieux placé pour la soutenir dans ce moment difficile. J’avais une expérience suffisante dans le domaine. Il lui suffisait uniquement d’accepter de baisser le bouclier qu’elle tenait entre nous deux. N’étions-nous pas des amis, d’ailleurs ? Si. Alors elle pouvait donc tout me confier, tant que cela la réconfortait. M’annonçant qu’elle allait se préparer un thé avant d’aller coucher à son tour, Siloë m’encouragea à retourner dans ma chambre pour aller dormir. Je refusais cette idée, d’un sourire amusé sur le coin des lèvres. Il était hors de question que j’abandonne la lutte aussi facilement.

_ Je n’ai pas sommeil. Lui déclarais-je immédiatement, avec un ton se voulant innocent. _ Je pense que je vais te tenir un peu compagnie. Enfin, si tu n’y vois pas d’inconvénient ?

Elle pouvait réellement vouloir rester seule, et auquel cas je la laisserais tranquille, mais ne m’affirmant pas le contraire, je pris le pas de la suivre jusque dans la pièce à vivre où je m’installais sur l’un des tabourets du bar séparant la cuisine du reste de la pièce.

_ Au faite, tu n’avais pas à t’excuser pour m’avoir réveillé un peu plus tôt. Je repris avec douceur, tandis que je l’entendais s’affairait en cuisine. _ Je ne dormais pas encore quand tu es rentré. Je lisais ce chapitre en braille que m’a demandé de lire mon professeur particulier, pour notre prochain cours.

Je mentais, bien évidemment. Mais je ne tenais pas à lui donner des remords plus qu’elle ne s’en infligeait toute seule. D’ailleurs, j’espérais que mon sommeil avait été réellement aussi bref qu’il ne me le semblait. Sinon, je devrais prétexter une insomnie passagère. Tendant mon bras pour me saisir de la boite de mouchoirs qui y trainait, normalement, sur le bar, je tendis cette dernière à la jeune femme que je localisais non loin de moi.

_ Tiens, pour sécher tes grosses larmes. Je lui indiquais avec un sourire réconfortant, lui laissant le soin de prendre autant de feuilles dont elle estimait avoir besoin. _ Tu sais Siloë, j’aimerais beaucoup que tu acceptes de te confier à moi. J’ajoutais en déposant la boite devant moi. _ J’ai conscience que cela ne me regarde peut-être – pour ne pas dire certainement pas ; mais je suis ton ami et te sentir aussi bouleversé me préoccupe. Je voudrais pouvoir être là pour toi.

Je ne pourrais certainement pas chasser sa peine radicalement, j’en conviens. Toutefois, je voulais l’atténuer de sorte que la vie lui semble bien moins dramatique, ou désespérée.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Sam 9 Fév - 0:11

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

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née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Pourquoi est ce que Nolan te connaissait ? Bon, il ne te connaissait pas par cœur, pas comme ton frère non plus mais un minimum quand même. Il savait que tu lui mentais et tu ne savais pas encore comment tu allais faire. Tu voulais éviter de lui dire la vérité et en même temps, tu ne voyais pas comment tu allais faire s’il insistait de la sorte. Ce n’était pas contre lui ni même le fait que c’était un homme. Bien que, tu ne te voyais pas parler de tes histoires de couple avec lui quand même. Enfin, c’était plus simple pour toi d’en parler à ta meilleure amie par exemple. Seulement voilà, ça, tu ne pouvais pas l’évoquer avec elle. Avec personne d’ailleurs. « Non.. ce n’est pas ce que j’ai dit.. tu ne l’es pas. » Et tu n’avais jamais pensé qu’il était stupide d’ailleurs. « Mais il y a rien à dire ou s’inquiéter tu sais.. » Menteuse, encore et toujours.

Tu étais, en général de celles à être mise de côté. Tu étais de celles à passer en dernière souvent. Tu avais toujours été habituée ainsi. On ne se souciait pas vraiment de toi. A l’école, tu avais subie des moqueries de la part de tes camarades. Tu ne comprenais pas trop pourquoi mais tu subissais. Tu avais toujours subi en réalité, dans ton enfance et dans le présent également. Tu étais celle dans le groupe d’amis qu’on délaissait, celle qu’on délaissait encore une fois ou qu’on faisait tenir la chandelle au milieu d’un couple. Alors, pourquoi est ce qu’on se soucierait de toi cette fois ? Nolan voulait le faire, mais c’était plus compliqué que cela. Tu priais juste pour que ça ne reste qu’entre toi et James.

Tu voulus t’éloigner, te faire du thé n’était qu’un prétexte pour. Tu étais honteuse quelque part et te sentais mal de tout cela. Tu ne voulais pas affronter les autres, en l’occurrence, Nolan ce soir. Cependant, il vivait avec toi et tu ne pouvais pas l’empêcher de te tenir compagnie. Puis, sa présence était tout de même réconfortante. « Non, bien sûr que non. » Tu allumais la bouilloire pour faire chauffer l’eau et sorti une tasse. « Tu en veux ? » Tu lui proposais quand même.

Après avoir fait ton thé, tu t’installais sur un tabouret. Tu remuais lentement avec ta cuillère alors que tu relevais la tête vers Nolan. Il ne dormait pas ? Est-ce qu’il disait cela pour ne pas que tu te sentes coupable ou bien pour de vrai ? Il était quand même tard. « Tu veilles tard alors.. » Tu lui disais. Tu n’avais pas trop la tête à parler de livre ou quoi pour ce soir. Rien à voir avec lui mais ton esprit était occupé et bouleversé par autre chose. Tu t’en occuperais à un autre moment. Tu buvais une gorgée de ton thé, le liquide chaud te faisant du bien. Tu attrapais le mouchoir qui était le bienvenu. Tu essuyais tes larmes et mouchait ton nez. Tu n’osais pas voir la tête que tu avais dans un miroir, tu aurais peur en le voyant. « Merci.. » Tu soufflais avant de jeter le mouchoir.

Tu croisais tes doigts entre eux, jouant avec eux. C’était sûrement un tic et quelque chose de nerveux mais c’était ainsi que tu te sentais en ce moment. Il était vraiment gentil de s’inquiéter pour toi et, tout le monde ne le ferait pas. « Tu l’es déjà, ne t’en fais pas. » Ce n’était sûrement pas ce qu’il attendait comme réponse mais, c’était pourtant vrai. Il était présent pour toi en étant à tes côtés et en s’inquiétant. « Ce n’était qu’une dispute, une mauvaise passe mais rien de grave. Ca finira par s’arranger. » Comme toujours, tu pensais. Les choses s’arrangeaient toujours, pour un certain temps avant que cela ne recommence une énième fois. Tu terminais ton thé mais tu avais froid, tu tremblais un peu et la fatigue avait pris possession de ton corps.

« Est-ce que.. ça te dérangerait de m’aider à m’endormir ? Je.. enfin, je n’ai pas trop envie de rester seule. » Et ton frère n’était pas présent pour t’offrir ses bras réconfortants. Ceci dit, tu étais quelque part bien contente qu’il ne puisse pas voir l’état dans lequel tu te trouvais. Tu n’aurais pas su le calmer et le raisonner. « Enfin.. non désolée c’est.. idiot, tu as sûrement mieux à faire et je ne suis pas une enfant.. » Qu’est ce qui te prenait aussi de poser ce genre de questions. Il allait te prendre pour une enfant, une gamine et une idiote. « Je.. vais aller me changer. » Tu lui disais finalement en te levant. Tu crois bien que c’était la meilleure chose que tu puisses faire.

Anonymous
Invité
Sam 9 Fév - 4:44

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Je le savais, oui : Siloë n’avait pas intentionnellement sous-entendu que j’étais trop imbécile pour la comprendre. Cependant, c’était comme ça que je l’avais interprété, parce que je voulais l’encourager à s’ouvrir plus sincèrement à moi. Un cuisant échec. La jeune femme persistait sur le fait qu’il n’y avait aucune matière à s’inquiéter, ni même rien particulier à dire, et je me trouvais à en être toujours au même point de départ. Navrant. C’était le constat que je me faisais, alors que je constatais que je ne parvenais juste pas à lui donner l’envie de se confier à moi. Je m’interrogeais sur la suite, d’ailleurs : comment allais-je pouvoir l’aider à calmer son chagrin, si je ne réussissais pas à la convaincre de s’ouvrir à ma personne ? Je n’en avais aucune idée. Toutefois, j’optais de ne pas baisser les bras aussi facilement. Peut-être m’étais-je montré trop pressant ? Peut-être suffisait-il juste d’un petit peu de temps, dans une situation plus calme, pour qu’elle se décide à me faire part de ces soucies ? Confiant quant à cette probabilité que je vise juste, je me proposais à lui tenir compagnie pendant qu’elle boit son thé. Une proposition qu’elle ne déclina pas, et qui me redonna l’espoir de parvenir à quelque chose avec elle. La suivant aussitôt avec précaution jusqu’à la cuisine, je pris place que bar de celle-ci, avant de décliner l’offre de celle-ci de m’en préparer un également. Je n’aimais pas le thé. Je préférais de loin la bière. J’optais donc de ne pas me forcer à en consommer, uniquement pour instaurer un moment plus enclin aux confidences. J’avais vu ça dans « Desperate Housewifes », du reste. Les femmes se rassemblaient autour d’une boisson chaude pour se partager leurs petits secrets, leurs petits tracas. Autant dire que ce n’était pas une activité masculine, si l’on excluait peut-être certains homosexuels à la féminité exacerbée. Mais, on se calme, je ne fais aucun préjugé. Il se pouvait que je me leurrais complètement sur le sujet, et que je stéréotypais tout aussi bien les individus hétérosexuels de sexe masculin. Après tout, peut-être appartenais-je à une rare catégorie préférant garder ses ressentiments pour soi ? Qu’importait. Pour exiger une honnêteté à ma colocataire quant à sa situation, je devais rester le plus naturel possible. Certes, je mentais peut-être sur le fait que je ne dormais pas quand elle avait tout renversé dans l’entrée, mais j’étais sincère quant à ma volonté de lui rendre un début de sourire. Et le sourire chez elle, c’était quelque chose de magnifique. Sa voix pétillait de bonheur autant d’amusement quand il apparaissait, et il ne m’en fallait pas plus pour sourire en retour.

_ Oui. Continuais-je de prétendre, lorsqu’elle souligna que je veillais tard. _ J’ai perdue la notion du temps depuis que je vis dans le noir.

Une presque vérité. J’avais bien de la difficulté à me repérer chronologiquement sur une journée, confondant bien souvent les moments de celle-ci, mais heureusement j’avais un assistant vocal sur mon téléphone qui m’aiguillait sur l’heure. Je me rappelais soudainement qu’une boite à mouchoirs trainait non loin sur le bar. M’en saisissant après avoir tendu le bras dans sa supposée direction, j’en offris un à Siloë, qui me fit immédiatement le plaisir de l’accepter. Les joues sèches et les narines libérées, cela serait surement déjà plus agréable pour converser. Car je ne démordais pas : je tenais absolument à ce que la jeune femme s’ouvre à moi, quitte à me montrer trop insistant. Et je lui déclarais en employant une autre méthode. Je jouais la carte de l’ami soucieux,  pour mieux la convaincre de baisser le bouclier. Chou blanc, là encore. Siloë m’affirmait que j’étais déjà présent pour elle, même si nous n’avions pas la même vision de la chose, et elle me demandait de ne pas m’inquiéter. Comment ? Comment pouvais-je agir comme si de rien n’était, si ne serait-ce que le son de ses larmes était encore trop vivace à mes oreilles ? Je l’ignorais. Et j’estimais que cela m’était impossible. Je refusais d’en faire le test, d’ailleurs. Il était hors de question que je me plie à ce soucier, même si elle y tenait impérativement. Finalement, elle se laissa tenter à me parler d’une dispute, d’u une mauvaise passe dans son couple, mais rien de grave. Hm. J’en doutais. La jeune femme me donnait le sentiment de tenter de se convaincre plus elle-même que moi. Toutefois, pour ne pas la contrarier d’avantage, j’acceptais cette unique déclaration.

_ Oui, tu as raison. Ça finira pas s’arranger. Lui confirmais-je tendrement. _ Les vraies histoires d’amours se relèvent toujours plus fortes des mauvaises passes, c’est bien connu.

Je supposais, du moins. Je ne connaissais pas son couple, ni même l’ampleur des sentiments qu’ils se vouaient mutuellement. De ce fait, je ne pouvais affirmer la véracité de mes propos. Néanmoins, pour elle, je l’espérais de tout mon cœur. Je voulais tellement l’entendre rayonnante de bonheur. Je le voulais tant que je pourrais faire des tas de choses pour que cela puisse être réel, y compris parler à son compagnon en son nom. Tiens donc. Ce n’était pas une mauvaise idée, ça. Envisageant plus sérieusement cette option, Siloë me sortit de mes pensées pour me formuler une demande particulièrement surprenante : celle de l’aider à s’endormir.

_ C’est-à-dire ? Demandais-je spontanément, bien incertain d’avoir compris ce qu’elle attendait de moi. _ Tu parles de m’allonger à coté de toi dans ton lit le temps que tu t’endormes ? C’était un peu déplacé, n'est-ce pas ? _ Si ce n’est que ça, oui, je peux bien te rendre ce service.

J’acceptais malgré tout. Et pour une raison fort simple : je m’étais dévoué auparavant à lui tenir compagnie. Cela ne me dérangeait donc absolument pas de le faire. Nous ne ferions rien de mal, de plus. Et non : ce n’était ni idiot, ni enfantin. Les femmes ont toujours été des êtres fragiles appréciant le sentiment de sécurité qu’apporte un homme à leur contact, frère ou autre, alors il n’y avait  rien de honteux à ce qu’elle ait besoin de ma présence pour s’endormir cette nuit.

_ Que voudrais-tu que j’aie d’autre à faire, à part m’étendre dans mon lit pour dormir ? Je l’interrogeais taquin, riant quelque peu pour détendre l’atmosphère. _ Je vais t’aider à trouver le sommeil, et je ne reviendrai pas sur cette décision.

Je la laissais aller se changer, auparavant. Je n’avais pas à empiété son intimité, uniquement parce que je ne voyais rien. Je préférais au contraire attendre dans le couloir qu’elle me donne l’autorisation de la rejoindre.

_ Dis-moi quand je peux entrer.

Lui informais-je en m’appuyant brièvement contre le mur.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Sam 9 Fév - 12:05

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

(+18) (titekaori) i think i need you tonight. 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Cela te surprenait que Nolan soit encore réveillé à cette heure-ci. Non pas qu’il ne pouvait pas mais il se faisait tard quand même et tu pensais qu’il aurait été couché. Tu te demandais s’il était du genre à dormir tard. Tu te demandais aussi s’il t’avait attendu, avant de rejeter cette idée. Elle était totalement ridicule et tu ne voyais pas pourquoi est-ce qu’il t’aurait attendu d’ailleurs. Tu n’étais pas sa sœur ni même sa petite amie. Tu ne voyais donc pas pourquoi il serait là à t’attendre, surtout que tu avais prévu d’aller dormir. Tu hochais la tête aux mots du jeune homme. Tu pouvais comprendre ce qu’il disait, ne pas voir, ne pas savoir s’il faisait jour ou nuit cela ne devait pas aider. Tu ne pouvais pas voir la lumière du jour et tu vivais constamment dans le noir. « Oui je comprends.. ça ne doit pas être facile. » Tu lui disais, te mordillant la lèvre.

Tu n’aoutais rien de plus à ce sujet, s’il te disait qu’il était réveillé alors tant mieux. Tu n’avais pas voulu le réveiller, ni qui que ce soit. Seulement, tu avais échoué dans ton objectif. Tu t’en voulais un peu mais cela ne servait pas de ruminer à ce sujet, tu le savais. Tu tentais de rassurer Nolan, lui disant qu’il n’y avait rien, que tout allait bien. Tu t’étais disputé avec James et il s’en doutait un peu. Il ne se doutait pas à quel point c’était grave alors tu préférais lui dire que cela allait s’arranger. Ce n’était pas un mensonge, ceci, c’était la vérité. Cela finirait par s’arranger comme toujours. « Oui tu as raison. » Tu n’avais plus envie de parler de ton petit ami. Tu ne voulais pas craquer une nouvelle fois.

Tu avais bu ton thé et sécher tes larmes. Tu rêvais désormais de pouvoir aller te coucher. Seulement voilà, tu savais également que tu n’arriverais pas à dormir pour le moment. Tu avais l’esprit trop préoccupé pour le moment par ta dispute et les agissements de ton petit ami. Tu voulais te coucher mais tu n’avais pas entièrement envie de rester seule. Tu avais demandé à Nolan avant de revenir sur tes mots. Tu trouvais ta proposition ridicule et tu ne voyais pas pourquoi il accepterait une telle chose. « Oui.. c’est ça mais je te l’ai dit, c’est ridicule, laisses tomber. » Tu poussais un soupir. Tu devais bien apprendre à te débrouiller seule.

Il marquait un point et tu souriais à ses mots. C’est vrai mais peut-être aurait-il voulu lire ou faire autre chose. Seulement, il avait l’air têtue et tu avais besoin d’un peu de calme et tendresse. « Merci.. » Tu soufflais avant de te rendre dans ta chambre. Tu te déshabillais alors. Tu te regardais dans le miroir, n’aimant pas ce que tu y voyais. Tu avais la trace de quelques coups et tu finissais par détourner le regard. Tu n’avais pas envie de voir cela. Tu prenais dans le placard un pyjama neuf avant de l’enfiler. Tu te glissais ensuite dans ton lit encore froid. « tu peux entrer. » Et tu te levais de nouveau finalement, te rappelant que Nolan ne devait sûrement pas connaître ta chambre. Tu l’aidais donc à se rapprocher de ton lit afin qu’il ne tombe pas. Il ne manquerait plus que cela pour couronner la soirée. « Ca va aller tu sais, tu n’es pas obligé.. » Tu préférais lui dire une autre fois.

Seulement, Nolan n’était toujours pas de ton avis. Il était têtu et avait souhaité être là. Tu te poussais un peu dans ton lit pour lui faire de la place. Heureusement pour vous que c’était un lit de deux places, sinon, vous auriez du vous serrer tous les deux. « Est-ce que.. je peux venir dans tes bras ? » Tu lui demandais en toute amitié bien sûr. Tu avais juste besoin de te sentir en sécurité un moment et de savoir que rien n’allait t’arriver. Rien de plus que ce qui t’était déjà arrivé aujourd’hui. « Est-ce que.. tu veux bien me raconter une histoire ou bien.. quelque chose d’heureux ? » Tu lui demandais une autre fois, timidement. C’était ce que ton frère avait l’habitude de faire, te raconter une histoire, ou quelque chose qui te ferait sourire. Quelque chose d’heureux pour te réconforter.


Anonymous
Invité
Sam 9 Fév - 21:40

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Les choses étaient donc convenues ainsi : je passerais un peu de temps dans en sa compagnie dans son lit le temps qu’elle trouve un sommeil paisible, puis je regagnerai par la suite ma chambre pour terminer la nuit. Cela me convenait, bien qu’une partie de moi craignait toujours quelque peu de dépasser des limites inconvenables vis-à-vis d’elle. Elle était en couple, je ne l’oubliais pas. Et j’étais un homme également. Personne de sensé ne verrait quelque chose d’innocent à mon geste, non. Tout le monde se dirait que j’ai saisie l’occasion qu’elle était malheureuse pour tenter un rapprochement, même si elle affirmait être à l’origine de cette demande particulière, et l’on me pointerait du doigt comme un profiteur. Est-ce que cela m’encourageait à remettre en question ma décision de le faire pour autant ? Non. Je savais que Siloë connaissait autant que moi la vérité sur ma personne, sur mes intentions, et cela me suffisait amplement à me convaincre que j’agissais pour le mieux. Patientant dans le corridor qu’elle ait terminée de se changer, je regagnais sa chambre dès qu’elle me l’autorisait. Ne connaissant absolument pas cette pièce, par manque d’intérêt pour celle-ci lorsque je voyais encore, je tentais de me repérer à tâtons pour trouver le lit, lorsque finalement Siloë vint à ma rescousse.

_ Merci. Lui soufflais-je en me laissant guider jusqu’au matelas, où je vins m’asseoir une fois qu’il fut à ma portée. _ Sans ton aide, tu aurais pu m’attendre durant des heures.

J’exagérais sur le ton de la plaisanterie, dans le but de la faire rire. Je savais la pièce suffisamment « petite » pour m’y repérer relativement vite. D’ailleurs, je faisais fie de sa tentative de me faire changer d’avis, pour m’allonger confortablement sur le matelas. Je supposais qu’ainsi, elle comprendrait ma force de détermination. Non sans une petite pointe de gêne, néanmoins, je me positionnais confortablement sur le dos de sorte de patienter. Car j’imaginais que ma tâche s’arrêter à ça : attendre ? C’était ce que je présumais jusqu’à ce que la jeune femme me demande si elle pouvait venir dans mes bras. Je supposais que oui, que ce n’était pas déplacé du tout.

_ Oui… Bien sûr.

Je soufflais en l’accueillant dans mes bras, contre mon torse nu. Et autant dire que la situation était loin d’être celle que j’avais présumé, naïvement. Je n’étais pas aussi détaché que je le voulais à la sentir si proche de moi et, en proie à un manque important de contact avec la gente féminine, j’appréciais plus que de raison sa présence à mon côté. C’était tellement… enivrant. Sa chaleur m’enveloppant, son souffle à même ma peau me bouleversant, il ne fallut pas longtemps pour qu’une belle érection vienne me prendre. Une catastrophe, cela va s’en dire. Je ne pouvais pas laisser à Siloë le loisir de sentir la dureté de mon appendice désireux de sa personne. De ce fait, je me positionnais de sorte qu’elle ne la touche pas involontairement, avant de m’obliger à penser à tout autre chose pour la calmer. Or, à quoi pouvais-je penser ? Je n’en avais aucune idée. Je me posais d’ailleurs la question quand ma colocataire vint à nouveau à ma rescousse, pour la seconde fois de la soirée. Elle souhait que je lui raconte une histoire heureuse, si je le voulais bien. Assurément. Toutes pensées qui pouvaient m’éloignées de celle de son obnubilant proximité physique étaient la bienvenue !

_ Une histoire heureuse. Soufflais-je pour lui indiquer que j’acceptais sa demande, y réfléchissant rapidement. _ Je sais. Je vais te raconter l’histoire d’un pote que j’ai perdu de vu il y a un an de ça, maintenant. Je poursuivais, bien heureux d’avoir trouver l’histoire la plus indiquée pour lui mettre du baume au cœur. _ C’est un boxeur professionnel. Entamais-je pour établir les bases. _ Quand je l’ai rencontré à la salle de sport du centre ville, il venait de signer un contrat avec la ligue de boxe néozélandaise, et il venait s’entraîner à cette salle en attendant que la ligue l’inscrive à celle réservée à ses membres. Parmi la clientèle de celle-ci, se trouvait une belle blonde qui le dévorait souvent des yeux. Lui confiais-je en riant quelque peu, me rappelant à quel point il lui portait peu d’intérêt avant d’en faire sa femme. _ Une belle blonde qu’il ne voulait pas abordé, d’ailleurs, parce qu’il était persuadé qu’elle n’était qu’une groupie comme tant d’autre. Un soir, alors qu’ils étaient seuls dans cette salle, Liam a remarqué que la jeune femme passait ses nerfs sur un sac de frappe, pour se soulager de soucis qui lui pesaient moralement. Prévenant, il lui a proposé spontanément d’être pour cette unique fois son entraîneur, de sorte qu’elle ne se fasse pas mal en frappant dans le punching-ball. Terriblement enchantée, elle a accepté l’offre avant de carrément lui demander de l’affronter sur le ring. J’éclatais de rire. _ Tu imagines, une novice affrontant l’un des plus grands champions de la ligue de boxe américaine ? il pensait qu’elle était complètement folle, et moi aussi quand il me l’a raconté le lendemain, mais après lui avoir accordée cette faveur, et l’avoir presque assommé d’un coup qu’il avait pourtant contenu pour ne pas la blesser, la jeune femme l’a remercié d’un baiser. C’était un baiser chaste on ne peut plus banal, sans promesse de plus entre eux, et pourtant ce baiser a bouleversé sa vie à tout jamais. La vie les a conduit à se retrouver très fréquemment à diverse occasion, dont un championnat de courses automobiles à l’autre bout du pays, et après deux mois à se tourner autour sans se l’avouer mutuellement, ils ont décidés de se marier aux Seychelles dans le plus grand des secrets. Un happy-end comme on en rêvait tous, pour le peu que l’on était sentimental. _ Après la réception officiel avec leur proche, Liam a accepté de retourner à la ligue de boxe de L.A, et ils sont partis tout les deux vivre en Amérique. Aux dernières nouvelles : il est toujours un champion dans sa catégorie, et il est fier de poser sur les photos avec sa femme. La plus belle phrase qu’il dit à son sujet, à chacune de ses interviews : c’est qu’elle est sa plus grande force sur cette terre, et qu’à chaque fois qu’il monte sur le ring, c’est pour elle et leur fille qu’il se bat. Je marquais une pause. _ Car oui, j’ai oublié de te préciser que cette femme était déjà maman d’une petite fille de cinq ans quand il l’a rencontré. C'est naturellement qu'il l'adopté suite à leur mariage, désirant être un père pour elle.

Je caressais naturellement le dos de Siloë en achevant cette jolie histoire. J’ignorais si elle dormait, ou encore si je devrais m’en aller, mais je déposais un baiser sur le sommet de son crâne pour accentuer la douceur de cet instant. Mon érection s’était un peu calmée entretemps, d’ailleurs. Mais je ne doutais pas qu’il ne suffirait qu’une simple caresse de sa part sur mon torse pour la rendre encore plus vigoureuse qu’avant.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Sam 9 Fév - 23:09

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

(+18) (titekaori) i think i need you tonight. 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu te sentais un peu coupable quand même. Tu avais l’impression de déranger et d’embêter le jeune homme et de l’empêcher de faire d’autres choses. C’est vrai qu’il avait dit qu’il n’avait rien à faire mais tout de même. Dans ta tête, tu persistais à penser qu’il avait mieux à faire que de te réconforter, quand bien même c’était lui qui t’avait proposé de t’aider. Tu lui avais tout de même qu’il n’était pas obligé mais il avait tout de même tenu à le faire. Tu l’avais aidé à venir dans ta chambre et se rapprocher de ton lit. Il ne la connaissait pas vraiment la chambre ni même comment elle était disposée. Tu n’avais donc pas envie qu’il se fasse mal et de te retrouver à l’hôpital, par ta faute. Il te remerciait alors qu’il n’avait pas besoin de le faire. Tu eus un sourire à ses mots. C’est vrai que tu aurais pu attendre. « C’est vrai oui, je serais venue te chercher. » Sauf si à force d’attendre tu aurais fini par t’endormir. Seulement voilà, dans cet état tu ne voyais pas comment tu aurais pu t’endormir. Ou alors, tu aurais pleuré et les larmes t’auraient épuisées.

Une fois dans le lit, tu te glissais sous les couvertures avec Nolan. Seulement, tu ressentais le besoin de te rapprocher de lui. Du moins, tu avais le besoin d’être dans les bras rassurants de quelqu’un et il n’y avait que Nolan de présent. Puis, il t’avait déjà montré être quelqu’un de réconfortant et de doux avec toi. Il acceptait ta demande et tu te rapprochais de lui pour te glisser dans ses bras. Il était torse nu et son torse était chaud, tout comme le reste de son corps. Tu venais à poser ta tête plus près de lui. Cette chaleur et cette proximité te faisait du bien.

Tu lui avais ensuite demander de te raconter une histoire. Encore une fois, tu te comportais comme une enfant mais, ça avait l’habitude de te réconforter et de te faire aller mieux en tout cas. « D’accord.. » Peu importe, tant que c’était une histoire heureuse et positive, tu avais envie de l’entendre. Cela concernait apparemment un ami ou ex ami, cela dépendait comment on voyait les choses. Tu l’écoutais parler de son ami, boxeur et de l’histoire d’amour de celui-ci. C’est vrai que c’était une belle histoire, digne d’un livre ou d’un film également. Une histoire qui s’était bien fini puis, ils s’étaient mariés et avaient un enfant. « C’est vrai que c’est une belle histoire, ils ont beaucoup de chance en tout cas que leur histoire se finisse bien.. je veux dire.. c’est rare. » Tu soufflais alors, tu n’étais pas sûre que tu arriverais à ce genre de choses avec James de ton côté. Tu avais refusé de t’installer avec lui alors, question mariage et enfant, c’était bien loin. « Tu n’as plus de contact avec lui ? » Il te l’avait dit mais tu te demandais si c’était par rapport à son infirmité ou bien si c’était par rapport à autre chose.

« Est-ce que tu sais s’il donne des cours de boxe ? » Tu lui demandais car cela pourrait t’intéresser éventuellement. Enfin, tu ne sais pas si tu en serais capable mais si tu pouvais ainsi te défendre face à ton petit ami alors.. pourquoi pas. « Merci. » Tu lui soufflais finalement, par rapport à cette histoire qu’il t’avait raconté. Cela t’avait un peu réconforté et donner un peu d’espoir.

Tu sentais la main de Nolan dans ton dos, te caressant celui-ci. Tu frissonnais à ce contact puis tu caressais son torse chaud. Il avait quelques poils dessus, pas une grande pilosité mais tu appréciais en tout cas. Tu les caressais doucement. « Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? » Tu lui demandais, curieuse de savoir aussi. Tu laissais ta main sur ton torse, caressant encore celui-ci. Tu ne t’attendais pas bien sûr à l’effet que tu provoquais en lui. A force de jouer avec le feu, tu risquais de te brûler.


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