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LE TEMPS D'UN RP

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Anonymous
Invité
Ven 22 Fév - 22:20
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Julian, après sa dispute avec Sally, a décidé de se renseigner auprès de sa collègue et de Louisa sur ce qui s'est réellement passé. Il avait embauché une autre personne mais celle-ci ne lui convenait pas, contrairement au boulot de Sally. Il n'as pas le choix que d'aller la voir pour lui demander des excuses.
Contexte provenant de nos têtes.
Anonymous
Invité
Ven 22 Fév - 22:22

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

Informations supplémentaires ici.


avatar ©️ lux aeterna

Tu avais merdé. Okay, ce n’était pas tous les jours que tu dirais ce genre de choses. Une semaine s’était passée depuis les évènements d’ailleurs. Tu avais merdé avec Sally et le plus compliqué, c’était de te l’avouer. Tu n’étais pas de ce genre. Tu avais beaucoup de mal avec cela. Seulement voilà, le souci c’est que tu avais embauché une autre personne. Enfin, tu ne l’avais embauché que quelques temps puisque tu avais fini par la virer. Tu ne supportais plus sa présence et puis, elle n’était pas douée. Elle était maladroite et ne faisait pas correctement les choses. Seulement, de ton côté, tu avais besoin de quelqu’un de rigoureux et de sérieux.

Tu avais discuté avec Louisa suite à cette dispute que tu avais eu avec Sally. Tu avais décidé d’oublier d’évoquer ce qu’elle t’avait dit concernant votre non partie de jambe en l’air. Cela ne la regardait pas puis, quelque part, tu savais que la jeune femme avait eu envie de coucher avec toi. Elle t’avait fait des avances pour que tu viennes la rejoindre dans sa chambre, chose que tu n’avais pas fait. Tu te demandais si la jeune femme avait chercher à se venger. Tu avais également chercher à discuter avec ta collègue, histoire de savoir ce qui s’était passé ce soir-là. Tu voulais savoir si tu avais eu raison ou tort.

Tu savais qu’elle ne te disait pas tout, du moins, pas tout ce qu’elle ressentait. Karen t’avait expliqué la situation, comment celle-ci s’était déroulée. Tu savais qu’elle en pensait bien davantage mais elle savait que cela ne servait à rien de te le dire. Si tu avais envie de la virer tu le pouvais et elle le savait. Bon, tu avais besoin d’elle dans cet hôtel mais tu ne lui disais pas tout. Tu avais soupiré en te rendant compte que tu t’étais trompé. Tu voulais la récupérer dans l’hôtel car, tu devais avouer oui, elle faisait du bon boulot et elle était motivée. Tu ne savais pas comment la jeune femme allait le prendre ni, comment toi tu allais t’y prendre.

Tu avais fait quelques recherches afin de trouver son adresse et de décider de t’y rendre. Elle vivait apparemment dans une petite maison. Elle vivait dans un quartier plus pauvre que le tien. Elle te l’avait dit d’ailleurs, qu’elle était pauvre et tu pouvais le voir. Tu sonnais à la porte avant de voir une petite fille t’ouvrir. « Bonjour, est-ce que Sally est là ? » Tu demandais à la petite fille qui te regardait. « Vous êtes qui ? » Elle te demandait alors que tu ne savais pas quoi répondre. Bah oui, qu’est-ce que tu étais au juste ? « Je suis Julian, un ami à elle, j’ai besoin de lui parler. » Okay, clairement, tu n’étais absolument pas un ami. Tu étais loin de l’être. Elle te laissait entrer avant de te faire t’installer dans ce que tu pensais être le salon. Tu regardais autour de toi pour voir un peu l’endroit où elle vivait. La petite fille s’installait sur la chaise. « Moi c’est Delilah, j’ai onze ans. » Elle te disait et tu te forçais à lui sourire. Tu croisais tes mains. Tu ne savais pas quoi dire à la petite. « Ma maman va arriver. » Maman ? Tu fronçais les sourcils en te demandant ce qu’elle voulait dire par là. Tu te souvenais de l’âge de Sally, vingt deux ans. Elle était jeune et donc, tu supposais que ce n’était pas sa fille. Delilah avait onze ans comme elle l’avait dit alors ça te paraissait impossible. Tu ne penses pas qu’elle avait adopté non plus mais tu ne la connaissais pas. « Pourquoi tu as fait pleurer ma maman ? elle était triste. » La petite revenait à la charge et il faut croire qu’elle n’allait pas te laisser tranquille. Donc Sally avait parlé de toi, ou du moins évoquer ton prénom. « Euh.. je ne le voulais pas. » Tu passais une main dans tes cheveux. Tu ne savais pas trop quoi dire pour le coup. « Tu es très beau. » Tu la remerciais mais, tu n’étais absolument pas doué avec les enfants.


Anonymous
Invité
Ven 22 Fév - 22:59

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Elizabeth Lail ©️ titekaori
Je désespère. Cela fait vingt fois d’affilés que j’explique le théorème de Pythagore à mon frère cadet, Adrian, avec exemple à l’appuie, et la leçon ne semble toujours pas s’imprimer dans son esprit. C’est une façon radicale de perdre patience à son encontre, d’ailleurs, mais je soupire pour me contenir.

_ Ce n’est pas grave. Je lui annonce particulièrement irritée par son air idiot, tandis qu’il sourit devant mon abandon. _ Nous allons faire une pause. Mais en attendant, toi, tu vas passer à l’exercice suivant.

Voilà une décision qui l’enchante moins, soudainement. Or, je ne fais cela que pour son bien. Les études sont importantes pour son avenir. Je ne veux pas qu’à mon âge il n’ait pas le choix que j’ai eu moi-même, et que j’ai rejeté par lubie de vouloir travailler. Je pourrais toujours faire marche arrière, cela dit : il ne suffirait que de m’inscrire à l’université pour l’année prochaine, avant de trouver un travail moins payant pour investir dans mes études. Mais ma fierté mal placée me dissuade de m’y résoudre. J’ai garantie à papa que je travaillerais pour nous permettre de vivre plus convenablement, et je vais faire de cette parole une réalité. Je n’ai plus qu’à attendre les réponses aux candidatures que j’ai envoyées, ce dès le lendemain de mon premier échec. Cela ne servait à rien de pleurer, n’est-ce-pas ? Monsieur Grimace n’allait pas surgir à la maison, la bouche en cœur, pour admettre qu’il n’avait été qu’un imbécile. Non. Je suis même convaincue que ma place a été donnée à quelqu’un d’autre de plus « qualifié », depuis ce fameux matin. Foutaise. J’avais toutes les capacités à être une réceptionniste d’exception sans l’intervention de son ex. Qu’importe. Je chasse ces pensées entêtantes pour me saisir du livre de mathématiques de mon cadet. Il doit bien y avoir un moyen efficace de lui faire assimiler ce chapitre de son programme scolaire. J’en suis convaincue tandis que je feuillette celui-ci, à la recherche de la page qui pourrait m’aiguiller sur le meilleur exemple. Je me saisie même d’une feuille et d’un crayon pour reproduire le théorème en fonction des indications que je lis. Ce n’est peut-être que moi qui m’y prend mal, finalement ? Mes mots ne sont éventuellement pas suffisamment clairs à son esprit, l’étant uniquement au mien. Cela expliquerait pourquoi je n’ai eu aucun résultat, en dehors de ces deux gros yeux globuleux m’indiquant que je parlais le mandarin. Oui. J’accepte cette hypothèse quand j’entends la voix fluette de Donovan m’interpeller. Un ami à moi discute au salon avec Delillah, à ce qu’il me raconte. Je fronce les sourcils, passablement inquiète. Je n’ai pas d’ami. Je n’ai pas le temps d’en avoir entre les enfants, le ménage, et le travail à la supérette de papa que j’ai repris pour son plus grand plaisir. Il est donc impossible qu’un ami soit là. Je dépose le livre sur le bureau d’Adrian, en désordre, avant de m’accroupir devant Donovan, le faux-jumeau de Delillah.

_ Dis-moi, comment est cet homme ? Est-ce qu’il a donné un nom ? Que faisais-t-il avec Del avant que tu ne viennes m’avertir de sa présence ?

J’imagine le pire, tout d’un coup : un voyou du quartier ayant repéré ma petite sœur depuis quelques temps, et venu l’enlever à la maison. Je ne perds donc pas plus de secondes à attendre les réponses du petit, me hâtant à rejoindre le salon alors qu’il m’indique un prénom dans mon dos : Julian. Cela ne me tilt pas du tout jusqu’au moment où je franchis le seuil de la petite pièce à vivre, le pas rapide, le cœur battant la chamade dans la poitrine. Je suis soulagée de découvrir monsieur grimace, assit à table. Je sais que tout connard puisse-t-il être, il n’est pas le genre de détraqué que je croise dans les rues de mon quartier, à l’occasion.

_ Delillah, approche. J’appelle ma petite sœur, de sorte de lui faire comprendre qu’on ne laisse pas entrer n’importe qui sans mon avis. _ Tu sais que tu n’as pas le droit de faire entrer des inconnus dans la maison, comme ça, sans attendre ma permission. Je lui déclare sérieusement, accroupie face à elle.
_ Mais ce n’est pas n’importe qui. Se défend-t-elle, la moue boudeuse. _ C’est ton ami Julian.

Je présume que c’est lui qui s’est affublé de ce titre. Je soupire profondément, la serrant dans mes bras, avant de lui souffler doucement à l’oreille.

_ Va rejoindre tes frères. Et soyez sages tant que je suis occupé avec monsieur.

Elle acquiesce énergiquement, avant de courir pour s’y exécuter. Je me redresse alors tout en croisant mes bras sur ma poitrine, pour m’adresser à mon « ami ».

_ J’imagine que c’est à vous que je dois cette idée stupide d’amitié entre nous. Je lui lance, le ton plus ferme que celui que j’avais envers ma petite sœur auparavant. _ Qu’est-ce que vous venez faire chez moi ? Notre altercation de la dernière fois ne vous suffisait pas, vous vouliez que nous entamions un second round ? Je suppose, narquoise. _ Si c’est le cas, vous pouvez partir immédiatement. Je n’ai pas le temps de vous distraire. Je dois m’occuper de mes cadets dans leur devoir. Cela serait dommage qu’ils ne puissent pas un jour prétendre à une aussi belle situation que la vôtre, n’est-ce pas ?

Je l’ai encore au travers de la gorge, cette altercation. J’ignore pourquoi. Je suis plutôt le genre de fille à pardonner, ou à oublier. Mais avec lui, c’est plus fort que moi, j’ai besoin de sortir les crocs pour me faire respecter.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Sam 23 Fév - 10:05

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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avatar ©️ lux aeterna

Tu espérais bien que Sally n’allait pas tarder à venir. Oui, tu n’étais pas doué avec les enfants et tu ne savais pas trop comment faire. Tu ne savais pas t’occuper d’enfants puisque tu étais le seul de ta famille. Les enfants ? Tu ne projetais pas d’en avoir pour le moment. Tu n’en avais pas et tu avais déjà quarante ans alors tu ne penses pas que cela se ferait. A moins que tu adoptes, sauf que, tu n’avais pas prévu cela non plus. Ce n’était pas dans tes objectifs pour le moment. Finalement, tu la vis arriver et tu en fus presque soulagé. Elle appelait sa sœur. Tu écoutais Sally lui expliquer qu’elle ne devait pas faire entrer n’importe qui. Oui bon, tu n’étais pas n’importe qui. Il est cependant vrai que pour la petite ça aurait pu être dangereux. Ce n’était que moi mais ça aurait pu être quelqu’un d’autre. La petite avait fini par partir rejoindre ses frères à la demande de la jeune femme. Elle avait donc une grande famille. Tu restais à penser que ça n’était pas ses enfants. Elle n’en avait pas évoqué lors de l’entretien d’ailleurs mais, tu ne lui avais pas demandé non plus.

Tu poussais un soupir à ses mots. Okay tu ne méritais pas le meilleur des accueils mais tout de même. Tu venais en paix de ton côté et tu souhaitais être sympathique avec elle mais si elle le prenait comme ça.. « Je n’ai pas trouvé de meilleur moyen de me présenter à elle, vous avez une idée ? » Tu eus envie de dire que tu aurais pu te présenter comme son petit ami aussi mais tu ne l’avais pas fait. Tu ne penses pas qu’elle aurait davantage apprécier cela de toute manière. Tu levais les yeux au ciel, d’accord tu t’étais mal comporté et tu le reconnaissais. Elle semblait réellement t’en vouloir. « Je ne viens pas ici pour me disputer avec vous, croyez le ou non, j’ai d’autres choses à faire que ça. » Mais non, elle ne te croirait pas ou bien, elle viendrait à te parler de tes conquêtes d’un soir. De toute façon, on ne pouvait pas dire que c’était la folie ces temps-ci. « Contrairement à ce que vous pensez, encore une fois, ma situation ne m’est pas tombée dessus. Oui je viens d’une famille aisée mais j’ai du travailler dur pour arriver où j’en suis maintenant. » Tu ne savais pas pourquoi tu justifiais et tu lui disais cela mais bon. De toute façon, elle penserait que tu n’avais rien fait pour en arriver là. Toi, tu savais ce que tu avais fait.

« Je vous l’ai dit, je viens en paix et dans l’espoir que l’on puisse discuter tous les deux, comme deux adultes. » Tu ne cherchais pas à te disputer ni quoique ce soit avec elle. « J’aurai aimé que l’on discute de notre altercation de la dernière fois, si possible. » Mais tu savais que la jeune femme avait un caractère semblable au tien. C’était d’ailleurs quelque chose qui te plaisait en même temps que cela t’agaçait. Tu avais cent fois eu envie qu’elle se taise la dernière fois et en même temps tu trouvais cela excitant. Peut être parce que personne n’avait osé te tenir tête comme elle l’avait fait. « J’ai discuté avec Karen de ce qui s’est passé. Et je voulais d’abords m’excuser pour le comportement de Louisa. Ainsi que de mon comportement, j’aurai davantage dû me renseigner sur la chose avant de vous accuser. » Tu n’étais pas de ceux à t’excuser, c’était même assez rare que tu le fasses. « J’aimerai vous embaucher réellement, cette fois. » Puisque la dernière fois ce n’était qu’un essai.


Anonymous
Invité
Sam 23 Fév - 20:11

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Elizabeth Lail ©️ titekaori
Il soupire. Quelque chose me dit que nos rapports ne seront pas plus conviviaux qu’au cours de notre dernière altercation. Et je ne fais rien pour éviter cela, d’ailleurs. Je commence ma tirade à son égard par un reproche. Quel besoin a-t-il eu de nous faire passer pour des « amis », tout les deux ? Croit-il que ma petite sœur est idiote au point de ne pas comprendre la vérité ? Si c’est le cas, il se trompe totalement. Del est parfaitement en mesure de faire la distinction entre un patron et un ami. Que fait-il ici, qui plus est ? Notre dernière mise-au-point ne lui a pas suffit ? Il veut que nous recommencions dans l’intimité de la bicoque dans laquelle je cohabite avec ma grande famille ? Je refuse, catégoriquement. Je refuse, même en sachant le plaisir que j’aurais à lui faire entendre l’envergure de ma façon de penser quant à son sujet. Mais surtout, je refuse parce que j’ai des devoirs à faire avec mes cadets si je veux qu’ils obtiennent des résultats aussi brillants que ne fut les miens. Qui est-il pour leur ôter la possibilité de prétendre eux également à la réussite ? Personne. De ce fait, j’attends qu’il lève son charmant petit cul de la chaise, que j’admets avoir regarder quelques fois au cours de mon essai, avant de me soulager de sa présence. Or, monsieur grimace commence son argumentation. Il m’explique qu’il n’a pas trouvé de meilleur moyen de se présenter à Delillah. Je ricane sarcastiquement, mauvaise.

_ C’est bien ce que je pensais. Je lui claque, mauvaise, à la suite. _ Vous avez pris ma petite sœur pour une parfaite idiote.

Et cela m’agace, véritablement. Cela m’agace parce que son âge ne justifie pas son intelligence. Saviez-vous, d’ailleurs : que les enfants sont plus intelligents que les adultes, particulièrement les plus petits ? Je l’ai découvert lors d’un salon de l’emploi, quand je m’intéressais encore au travail en rapport avec l’enfance. Les bébés sont très intelligents car ils apprennent des choses qu’à l’âge adulte nous ne pourrions pas avec autant d’aisance. De ce fait, ma sœur est bien plus maligne que nous deux, même si son innocence lui a fait courir un risque inconsidéré. L’homme avec elle n’est autre que monsieur grimace, heureusement. Mais tout de même. Cela aurait pu être plus grave. Elle aurait pu faire rentré un espèce de maniaque sexuel voulant abuser d’elle, venu dans l’optique de l’enlever. Il faut vraiment que j’insiste sur l’importance de laisser les plus grands se charger des visites. Monsieur Grimace demande si j’ai une idée sur comment il aurait pu se présenter. C’est une blague ? C’est évident, pourtant : il ne lui suffisait que de dire la vérité, point barre. Mais j’ai envie de me moquer de lui, de souligner sa bêtise, alors je feinte d’y réfléchir, avant de suggérer avec sarcasme.

_ Je ne sais pas, moi, pourquoi pas que vous étiez mon mari ? Ou non, mieux, son père ? Je rie volontiers à son visage, trahissant son agacement, on ne peut plus moqueuse. _ La vérité, tout simplement, monsieur Warren. Cela m’aurait évité la frayeur que j’ai ressentie quand son jumeau est venu m’alerter qu’un ami à moi était en conversation avec elle.

Il s’en fiche, lui, de cette crainte qui m’a tenaillé le ventre. Il ne tient à personne, à par son petit nombril. C’est ce que je présume, du moins. Je ne le connais pas suffisamment pour savoir s’il existe un cœur derrière toute cette noirceur, même si j’en doute réellement. Il me déclare qu’il n’est pas venu pour disputer avec moi, puisqu’il a lui-même d’autres choses à faire. Tiens donc. Je suis enchantée de l’apprendre. Mais alors que fiche-t-il chez moi ? Il n’est pas venu me faire part de son parcours professionnel pour devenir patron d’un des plus grands hôtels de Chicago, j’espère ? Car si c’est le cas, cela ne m’intéresse pas. Je m’en fiche qu’il est tout obtenu d’un claquement de doigt ou qu’il est dû trimer comme un fou pour y parvenir. Est-ce qu’il s’est inquiété de savoir dans quelle misère il allait me mettre en me refusant son poste de réceptionniste ? Non. Est-ce qu’il s’est demandé comment j’allais gérer ma famille avec une nuit blanche sur les épaules ? Non. Alors sa petite histoire, il l’embarque avec lui, et il part. C’est du moins ce que je m’apprête à lui dire, alors qu’il insiste avec sa volonté de venir me voir en paix, pour que nous discutions comme deux adultes. Je me retiens de rire. Sait-t-il l’âge que j’ai ? Vingt-deux ans. Aux yeux de la plupart des habitants de cette ville, je suis encore une gamine qui ne comprend rien à la vie. Il veut que nous parlions de notre altercation de l’autre fois.

_ Tout a été dit, me semble-t-il.

Je lui claque avec amertume, les bras toujours croisés sur ma poitrine. Une position qui est on-ne-peut-plus limpide sur mon état d’esprit, qui plus est : je suis fermée à la discussion. Je n’ai pas envie de la mener avec des oreilles innocentes dans les parages. Néanmoins, je me retiens de lui dire de ce tirer, car une partie de moi est curieuse de connaitre la finalité de sa tirade. Il m’avoue avoir parlé avec Karen. Je me surprends à espérer qu’il ne l’ait pas jeté elle-même comme une malpropre, uniquement parce qu’elle a plaidée ma cause. Car le cas échéant, je peux vous jurer que je ne me retiendrais plus de lui exploser au visage. Il s’excuse ensuite du comportement de Louisa. Je ricane brièvement avant de comprendre le sens de cette phrase, aux mots simples. Il s’excuse ? Lui ? De son comportement, qui plus est ? Je suis abasourdie devant ce discours, réellement. Je ne l’imaginais pas capable de ravaler sa fierté de connard pour venir jusqu’à chez moi demander pardon. Je pense même avoir presque besoin de m’asseoir tant cette situation m’ébranle. Il parle de m’embaucher réellement, à la suite.

_ C’est une mauvaise plaisanterie. Je lui souffle, interdite. _ Vous êtes venu me narguer jusqu’à chez moi pour me faire payer le fait de vous avoir donné en spectacle la dernière fois, c’est ça ?

Il ne peut pas être sérieux. Il ne peut pas avoir véritablement changé d’opinion sur moi, juste après avoir converser avec Karen et Louisa. Pourquoi accorder plus de crédits à ma plaidoirie maintenant ? Cela ne fait aucun sens. Non. Il va falloir qu’il me prouve ces intentions pour que je le croie.

_ Très bien. Je déclare alors avec conviction, m’approchant de la table pour lui faire face, les mains bien à plat sur celle-ci. _ Vous voulez m’embaucher, monsieur Warren ? Sortez-moi le contrat immédiatement. Nous allons discuter de ces modalités ainsi que de mes conditions. Je lui offre un sourire, narquois. _ D’ailleurs, qui vous dit que j’ai encore envie de travailler à votre service, monsieur Warren ?

Je lui demande, provocante. Il veut sincèrement m’embaucher ? D’accord. Mais je vais lui faire subir les montagnes russes qu’il m’a fait subir, lui aussi. Je vais lui faire regretter d’avoir maltraitée la mauvaise personne.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Sam 23 Fév - 21:53

Julian
Warren

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avatar ©️ lux aeterna

Tu étais venu chez elle, pour discuter avec elle. Non, tu ne te moquais pas de sa sœur ou quoique ce soit. Ce n’était pas ton but mais, pour qu’elle accepte que tu rentres chez elle, il fallait bien que tu rentres chez elle. Tu aurais pu dire à la petite d’aller appeler Sally mais bon. Tu étais rentré à l’intérieur de la maison de la jeune femme. Elle ne semblait pas apprécier que tu sois là mais tu ne venais pas avec de mauvaises intentions. « Ce n’est pas le cas non, mais la prochaine fois je demanderai à vous voir directement. » Comme cela, elle ne t’accuserait plus de quoique ce soit. Tu n’étais pas un pédophile envers les enfants. Tu n’avais rien fait à cette petite. Tu ne lui avais pas vraiment parler plus que ça d’ailleurs. Tu ne voyais pas comment elle voulait que tu te présentes à sa sœur. De toute façon, Sally semblait déjà avoir parlé de toi dans cette maison.

Tu levais les yeux au ciel à ce qu’elle te disait. Sérieusement ? Tu étais sympathique avec elle et elle te disait ce genre de choses. Ce n’était pas vraiment drôle à vrai dire. « Bien, d’accord je suis désolé pour ça et de vous avoir fait peur. » Tu eus envie de dire que sa sœur n’aurait pas dû ouvrir la porte mais tu craignais que cela n’envenime la situation qui était déjà bien assez compliquée.

Tu t’excusais d’ailleurs pour le comportement de Louisa mais également le tien. Tu te doutais que celui de Louisa lui importait moins que le tien ainsi que tes mots. Tu n’avais pas vraiment été tendre et elle non plus. Tu avais ainsi pu percevoir un bout de son caractère explosif. Elle était comme toi et ne mâchait pas vraiment ses mots. « Non. Je suis vraiment sérieux. » Et c’était un peu vexant qu’elle ne te croit pas. Tu n’étais pas tellement du genre à t’excuser, même pas du tout. Tu avais ta fierté bien placée alors, pour que tu viennes jusqu’à chez elle et le fasse c’est que voilà. Tu savais que tu avais merdé. En revanche, tu ne reviendrais pas une seconde fois et tu n’irais pas non plus jusqu’à te mettre à ses genoux. « Je viens pour parler de la dernière fois, et non pas pour me disputer avec vous. » Bien qu’elle n’avait pas l’air de croire.

Tu avais également évoqué avec elle le fait que tu voulais réellement l’embaucher cette fois. L’autre fois, ce n’était qu’un essai que tu avais fait écourté suite à ce qui s’était passé. Elle n’avait pas vraiment l’air de coopérer avec toi pour une bonne entente ou pour trouver une solution. « D’accord quelles sont vos conditions alors ? » Tu lui demandais avant de pousser un soupir alors qu’elle t’agaçait finalement. Oui, tu tentais d’être cool, d’arranger les choses mais elle restait sur la défensive. Elle parlait trop, elle ne répondait même pas vraiment à ce que tu disais. Tu en avais marre. Elle n’avait pas tort, qui te disait qu’elle en avait envie ? Oh et puis zut. Tu te levais de ta chaise où tu étais assis. Tu en avais marre d’ailleurs d’y être installé puis tu te rapprochais d’elle. « Okay, je sais que je suis con et que je ne suis pas le meilleur des patrons mais vous aimez ce boulot. » Puis, finalement, tu en avais marre. Oui marre de parler, te justifier et tout ça. Merde à la fin. Sous le coup de l’impulsivité, et de l’envie aussi, tu l’embrassais alors. Pas le petit baiser timide ou quoi, ce n’était pas toi. Non, tu l’embrassais réellement, passionnément. Elle voulait une raison de bosser avec toi ? En voilà une.


Anonymous
Invité
Sam 23 Fév - 23:11

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Elizabeth Lail ©️ titekaori
La prochaine fois ? Quelle prochaine fois ? Il n’a tout de même pas l’intention de me rendre visite régulièrement pour que l’on partage une tasse de café, tout de même ! Nous ne sommes pas amis. Il me semblait que cela était assez évident, non ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Cet homme a le don de m’horripiler totalement. Pourtant j’étais dévouée à instaurer une bonne entente entre nous, à notre rencontre. Mais à présent c’est comme si je n’en étais plus capable. Comme si j’avais ce besoin malsain d’exciter ces nerfs pour toujours mieux justifier le venin qui sort de mes lèvres. C’est insensé. Cela ne me ressemble pas. D’autant plus lorsque je vois sa volonté d’améliorer nos rapports. Je suis une fille assez arrangeante, d’ordinaire. Pourquoi je continue malgré tout à grogner comme un petit chien hargneux ? Pourquoi je tiens si farouchement à lui faire comprendre que je lui tiens rigueur de son comportement, déplorable au possible ? Je ne sais pas. Vraiment. C’est un mystère. Autant que ces excuses qu’il me fournit, à la suite. Pour avoir menti à Del. Pour m’avoir fait peur. Pour son comportement à l’hôtel. Et… Non. Il n’est pas sincère. Ce n’est pas lui le type que j’ai rencontré à L’hôtel. Si ça se trouve c’est un jumeau. Tu dérailles complètement, ma pauvre Sally. Je manque encore de sommeil, je crois. Je n’ai pas l’habitude de faire des nuits blanches autrement que pour rester au chevet de l’un de mes cadets malade. Par conséquent, j’ai beaucoup de mal à me remettre de celle que j’ai passée il y a une semaine à son service. Et assez logiquement, je vis sur les nerfs. Voilà. C’est ça. Il n’a rien à voir dans mon attitude exécrable. Je suis une bombe humaine parce que je suis fatiguée, même si je n’en ai pas les symptômes évidents. Je devrais être contente qu’il soit là, d’ailleurs. Ce n’est pas tout les jours qu’un connard se pointe chez vous pour vous annoncer qu’il souhaite vous embaucher, sérieusement. Or, je n’arrive pas à ne pas soupçonner un coup tordu. Je décide même de jouer le jeu, pour le pousser dans ses retranchements. Il veut m’embaucher ? D’accord. Alors qu’il sorte le contrat, tout de suite, que nous discutions de ces modalités comme de mes conditions.

_ Je veux voir le contrat, au préalable. J’exige alors qu’il me demande mes fameuses conditions. _ Je ne vous les fournirai que lorsque je le verrais poser sur cette table, pas avant.

Hors de question qu’il me piège pour un futur essai, ou un quelconque entretien dans son immense suite. S’il me veut à son service, la signature se fera ici, chez moi, dès aujourd’hui. Et elle se fera si mes conditions sont respectées, également. Je n’envisage pas de céder, y compris mon besoin flagrant de se travail. Je veux qu’il me respecte, me considère. Je l’y contraindrais de gré ou de force. C’est dingue d’ailleurs comme cette idée de le mettre à mes pieds m’excite, intégralement. Sûrement encore une conséquence de la fatigue, je présume. Toutefois, monsieur grimace se lève, sûrement dans l’optique de m’impressionner. Je ricane, me redressant pour lui faire face, malgré ma petite taille. Je reste stoïque, de marbre face à son agacement qui me gifle au passage.

_ Oui. Vous êtes con.

Je lui confirme avec insolence, un sourire narquois aux lèvres. Et oui, j’aime également ce travail. Toutefois, je n’ai pas le temps de lui préciser qu’il se jette à mes lèvres, m’offrant un baiser passionné. J’ai comme un moment de flottement, quelques secondes. Je sais que je devrais le repousser, lui mettre une gifle pour son audace, mais je n’en fais rien. Au contraire. Je laisse ma langue apprivoiser la sienne, tandis qu’un soupir de contentement se meurt entre nos lèvres presque affamées de l’autre. Je n’ai jamais embrassé aucun homme avec une telle intensité, c’est la première fois. Et mon dieu comme c’est bon. Mes sens en sont tout affolés au point que je sais, j’en ai conscience, je pourrais m’offrir à lui si c’est là ce qu’il souhaite. Or, je ne crois pas que c’était prévu. Je pense surtout qu’il a prit goût lui aussi à notre confrontation, malsaine au possible, et il a perdu le contrôle. Je m’accroche à son cou pour le retenir un long moment, avant que la réalité ne nous rattrape. Je m’éloigne de lui, confuse, le rouge aux joues. Je n’explique pas ce qu’il vient de se produire, mais je ressens très distinctement un désir prononcé pour lui. Je reprends mon souffle, intimidée. On peut dire que je suis calmée, d’ailleurs.

_ Mes conditions sont ridicules après ce qu’il vient de se produire. Je lui souffle, n’osant plus le regarder droit dans les yeux. _ Mais vous avez raison, j’aime ce travail, et j’en ai besoin.

Inutile que je précise le pourquoi. Il voit bien la précarité de ma situation, ainsi que le nombre de personnes vivant dans cette maison par les nombreuses photos traînant aux murs.

_ Désirez-vous quelque chose à boire ?

Je lui propose tout d’un coup, cherchant un moyen de trouver refuge dans la cuisine. Ne serait-ce que pour calmer mon émoi, du reste. Je ne peux pas discuter de mon avenir professionnel dans ces conditions.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Dim 24 Fév - 15:27

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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avatar ©️ lux aeterna

Tu ne savais plus vraiment comment faire ni même comment gérer la jeune femme. Tu tentais de t’excuser envers elle et de lui expliquer les choses mais c’était comme si elle était totalement hermétique à cela. Comme si elle s’en fichait d’ailleurs. Tu ne voyais pas pourquoi tu faisais autant d’effort pour cela. Ce n’était pas ton genre de venir chez quelqu’un et tu ne crois pas que tu te sois déjà excusé envers quelqu’un. Tu en avais pourtant fait des conneries, que ce soit dans ton enfance, ton adolescence et même plus tard. Tu le savais.

Tu souhaitais de nouveau l’embaucher et tu ne savais pas si elle souhaitait revenir travailler pour toi. Tu pouvais le comprendre puisque tu n’avais pas été très sympathique avec elle la dernière fois. Tu lui avais dit certaines choses et elle aussi d’ailleurs. Elle n’avait pas été de mains mortes sur ce coup. En revanche, tu ne pouvais que reconnaître les qualités de la jeune femme. En plus de cela, elle était motivée et tu savais que tu ne risquais pas de retrouver quelqu’un qui le soit autant qu’elle. Elle souhaitait voir le contrat avant mais tu ne l’avais pas apporté avec toi. « Je ne l’ai pas sur moi enfin, il se trouve dans ma voiture. » Il fallait donc que tu ailles le récupérer. Seulement voilà, la jeune femme t’agaçait. Tu tentais de faire au mieux mais elle ne semblait faire aucun effort de son côté. Tu ne voyais pas comment cela pouvait marcher dans ce cas. Tu lui disais que tu étais con et elle ne le contredisait pas. Okay, tu n’attendais pas à ce qu’elle te dise que tu n’en étais pas un mais quand même.

Tu préférais ne rien lui répondre. Tu n’allais pas insister sur le fait que tu l’étais non. En revanche, tu voulais qu’elle se taise une bonne fois pour toute. Elle t’agaçait, elle t’énervait même et surtout, elle parlait beaucoup trop. Tu poussais un soupir alors que tu décidais finalement de l’embrasser. Elle t’attirait malgré toi et tu avais besoin de cela, de l’embrasser et qu’elle se taise. Tu l’embrassais passionnément, ta langue partant à la recherche de la sienne. Tu t’attendais à ce qu’elle te repousse ou te gifle pour cela d’ailleurs. A son âge, elle avait probablement déjà un petit ami ou le genre d’amourette de jeunesse. Elle t’embrasait également, sa main dans ton cou. Est-ce que tu l’attirais aussi ? Tu te le demandais mais son baiser ou plutôt sa réponse à celui-ci voulait tout dire.

Elle se détachait de toi et tu la vis rougir. Tu souriais de lui avoir fait cet effet. Tu t’attendais à ce qu’elle dise quelque chose de ce baiser mais rien. Tant mieux. Elle avait l’air d’être calmée et c’était également l’effet escompté. « Vous allez revenir dans ce cas ? » Tu lui demandais, sinon tu pouvais recommencer de l’embrasser pour qu’elle change d’avis. Elle te proposait quelque chose à boire désormais ? Et bien, il semblerait que l’atmosphère ait changé du tout au tout. « Je veux bien un café oui, si possible. » Tu lui demandais alors qu’elle décidait de se rendre dans la cuisine. Tu te levais pour la suivre avant de voir sa sœur qui était visiblement redescendue. « Tu vois que c’est ton ami maman. » Tu eus un sourire et pour le coup, tu allais commencer à apprécier cette petite décidément. Elle ne disait pas faux et tu allais intervenir. « C’est vrai, c’est pas bien de mentir. » Okay la ferme puisque tu avais menti à la petite quelques temps avant, mais du coup ça ne passait plus pour un mensonge. « C’est ton amoureux alors ? » Ah les enfants et leur question. Ils en avaient beaucoup de ce genre. Tu t’appuyais contre le meuble alors que Delilah se tournait vers toi. « Parce que moi je veux bien être ton amoureuse. » Tu n’étais pas sûr que sa sœur approuve cela mais tu la regardais, attendant sa réponse.


Anonymous
Invité
Dim 24 Fév - 20:30

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Elizabeth Lail ©️ titekaori
Est-ce que je vais revenir à son service ? Je ne sais pas. Tout est confus à mon esprit, depuis notre baiser. Et je ne saurais dire s’il est judicieux ou non de signer son contrat, à présent. Est-ce que cet échange de salive ne devrait pas au contraire nous encourager à mettre un terme à nos rapports, définitivement ? Je n’en ai aucune idée. La raison serait tentée de me convaincre que c’est effectivement la meilleure des réactions à avoir, pour éviter justement d’envenimer encore plus cette relation malsaine qui semble s’être instaurée entre nous ; mais paradoxalement, elle sait que j’ai besoin de ce travail, et que j’ai un ascendant sur ce patron. Oui. Erreur de sa part ou non, ce baiser a quand même existé par sa volonté. De ce fait, j’estime que cela trahit une attirance à mon égard, ainsi qu’une volonté de me récupérer au sein de son hôtel par tous les moyens. Les excuses restaient la méthode la moins répréhensible, du reste, je le reconnais volontiers. Toutefois, je ne dirais pas non à un second baiser si ma réticence l’agace à nouveau. Non mais tu réalises ce que tu viens de dire, Sally ? Je n’ai plus les idées claires, j’avoue. Elles sont parasitées par la vive émotion qu’il a fait naître en mon bas ventre, ô combien méconnaissable autant qu’incontrôlable, et le mieux serait que je me ressaisisse avant de parler de mon avenir professionnel. Je préfère donc ne pas répondre à sa question, lui proposant plutôt de boire quelque chose. Je mise sur son acceptation pour m’isoler quelques instants dans la cuisine, loin de son magnétisme sexuel.

_ Un café.

Je répète machinalement à sa suite, me dirigeant dans ma cuisine. Quand tout d’un coup, la petite voix assurée de Del parvient à mes tympans. Elle affirme qu’il s’agit bien là de mon ami. Je me tourne en sa direction pour découvrir qu’elle et mes jeunes frères ont assistés à la scène, silencieusement. Quelle magnifique image de l’embauche que je viens de leur offrir. Je soupire profondément. Je ne sais pas si je suis en colère contre mon comportement, totalement incompréhensif pour moi, où si je le suis envers eux pour avoir espionner notre échange. Je fusille d’ailleurs du regard monsieur grimace, qui croit bon de me reprocher de mentir. Quel mensonge ai-je fait, au juste ? Je n’ai jamais prétendu quoique se soit à mes cadets, contrairement a lui. Je trouve donc déplacé qu’il se permette ce genre de remarques à mon encontre. Del reprend ensuite la parole en me demandant s’il est mon amoureux. Lui ? J’ai envie de rire tant cette idée est absurde. Et je le fais, d’ailleurs. J’éclate de rire, même si j’ignore si c’est pour faire redescendre monsieur grimace de son piédestal, ou si c’est uniquement dans le but de ne pas perdre la face.

_ Tu as bien le temps de te trouver un amoureux.

Je lui déclare, me remettant doucement de mon hilarité. Et elle a bien le temps de ce trouver mieux que mon futur – potentiel – patron, surtout.

_ Maintenant, toi et tes frères, vous allez retourner dans vos chambres immédiatement, et ne plus en sortir sans mon autorisation si vous ne voulez pas être punis.

Je suis très sérieuse. Je ne supporte pas l’idée qu’ils écoutent aux « portes ». C’est un sujet que je devrai abordée dès le départ de notre « invité », du reste. En attendant, je regagne la cuisine avec Monsieur Warren sur les talons, où je sors du café en poudre du placard au dessus de la cafetière.

_ Ça vous plaît de m’exaspérer. Je lui soupire sur ce ton, tandis que je me saisie d’un filtre que j’installe dans la cafetière. _ Vous n’êtes heureux que lorsque je suis sortie de mes gonds.

Je ne vois que cette explication. Sinon il m’aurait permis de rester très calme, comme à la suite de notre baiser. Quel besoin a-t-il eu de me lancer cette réflexion quant aux mensonges ?

_ Sachez que je n’ai pas menti à me petite sœur, contrairement à vous. J’argumente alors, implacable, comme si il était avisé de relancer le sujet à ce moment précis. _ Je n’ai rien dit à votre sujet. Elle a conclue toute seule que vous étiez mon ami parce qu’elle et mes frères nous ont surpris entrain de nous embrasser. Je ferme la cafetière, me dirigeant vers l’évier pour remplir un verre d’eau. _ Pourquoi avez-vous fait ça, d’ailleurs ? C’est une façon malhonnête de convaincre vos salariées féminines de travailler pour vous lorsqu’elles émettent des réticences ?

Si c’est le cas, c’est rudement efficace. Toutefois, je n’entends pas lui laisser le découvrir. Je préfère qu’il s’imagine que je suis plus forte que cette tactique, aussi excitante soit-elle. Oui. Ce n’est pas sa bouche ô combien délicieuse qui va me convaincre à pactiser avec le diable qu’il est, au contraire. J’attends mieux. J’attends peut-être même qu’il s’y réessaye, plusieurs fois, jusqu’à ce que je n’aie plus la possibilité de lui refuser. Je verse l’eau dans la cafetière, puis appuie sur le bouton pour que le café se fasse. Ensuite, je me tourne vers lui, appuyée contre le plan de cuisine, un sourire narquois aux lèvres.

_ Je peux savoir pourquoi « mon » probable contrat est dans votre voiture, monsieur Warren ? Ne devrait-il pas être ici, avec vous, dans la poche de votre impeccable veste valant tout un mois de salaire ?

Je le provoque à nouveau, effectivement. C’est plus fort que moi. J’aime lire son agacement sur les traits de son visage bien trop beau pour qu’il ne soit pas une star de cinéma. Peut-être ai-je la réponse à ma question, finalement ? C’est tellement enivrant de me disputer avec lui, que cela doit être similaire de son côté.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Dim 24 Fév - 23:07

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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avatar ©️ lux aeterna

Tu ne savais pas si la jeune femme allait te parler de votre baiser ou non. Toi, tu ne voyais pas l’utilité de le faire pour le moment de ton côté. Tu avais envie de l’embrasser et tu l’avais fait, de ce fait, tu n’avais pas besoin de te justifier pour cela. La jeune femme te demandait finalement si tu voulais boire quelque chose et plutôt que venir empirer la situation, et qu’elle t’envoie chez toi, tu lui avais alors répondu. Tu avais envie d’un café, un truc basique mais tu appréciais cela.

Tu la laissais partir dans la cuisine avant de la rejoindre. Tu remarquais ensuite que sa sœur était présente et elle posait des questions plutôt indiscrète. C’était bien une enfant et à son âge, on posait beaucoup de questions. Pas uniquement à son âge d’ailleurs. Tu laissais sa sœur gérer les histoires avec Delilah. Tu n’étais pas doué pour ce genre de choses puis c’était sa sœur. Elle renvoyait la petite dans sa chambre sous peine de punition. Visiblement, la jeune femme n’avait pas apprécié non plus que sa sœur et ses frères viennent à écouter aux portes. Tu te retrouvais ensuite seul avec elle.

« Je crois que vous m’avez aussi fait sortir des miens alors, on est quitte. » Oui car niveau colère et tout ça, la jeune femme n’était pas mieux. Elle te mettait en colère et tu la mettais en colère. C’était ainsi entre vous. Tiens donc, elle n’avait pas menti à sa sœur mais toi si. Tu n’étais pas vraiment d’accord. Elle t’accusait ensuite d’embrasser les femmes pour qu’elles travaillent avec toi, ce qui était totalement faux d’ailleurs. « Non, à vrai dire, c’est la première fois. » Tu lui disais et c’était vrai. Tu n’avais pas pour habitude d’embrasser tes collègues. Bon en même temps, tu n’avais pas trouver d’autres personnes qui t’attiraient comme la jeune femme. « Mais je ne crois pas que ça vous ai dérangé tant que ça puisque vous ne m’avez pas repoussé, au contraire d’ailleurs. Vous avez apprécié même et je suis sûr que vous aimeriez que je recommence. » Tu lui disais avec un clin d’œil. Okay, c’était peut être prétentieux ce que tu disais mais est-ce que tu avais tort ? Tu ne penses pas.

Tu levais les yeux au ciel à ses mots. Sérieusement ? Elle continuait de t’emmerder. « Vous êtes emmerdante. » Voilà, c’était dit. Elle t’avait dit que tu étais con mais elle, elle était emmerdante. Tu ne te retenais pas de le lui dire cette fois. « Parce que.. c’est un crime ? Il es tdans mon sac dans la voiture et je ne savais pas si je vous verrais ou pas. » Sa sœur t’avait laissée entrer mais il y aurait pu n’y avoir personne à la maison. Ou bien, elle t’aurait renvoyé chez toi, ou plutôt à ton hôtel sans rien dire. « Pourquoi est-ce que je me justifie en fait ? » Tu n’attendais pas vraiment de réponse de sa part. Tu te rapprochais de la jeune femme, te retrouvant de nouveau à quelques centimètres d’elle. « Vous parlez toujours trop. » Tu lui disais alors, posant une main sur ta joue. « Mais je sais comment vous faire taire. » Tu lâchais avant de venir l’embrasser une nouvelle fois encore. Tu l’embrassais avec la même intensité. Tu rapprochais ton corps du sien, venant à le coller contre le tien. Tu la bloquais contre le meuble de la cuisine alors que ta langue venait à chercher la sienne pour la seconde fois de la soirée. Est-ce qu’elle allait nier et dire qu’elle n’appréciait pas ? C’était l’occasion de voir.


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