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LE TEMPS D'UN RP

The truth is never where we believe it Ft Niloë/Jully

Anonymous
Invité
Mar 19 Mar - 20:07

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans mais je ressens des sentiments pour mon colocataire et je le vis plutôt mal car je ne sais pas comment m'en sortir..

The truth is never where we believe it Ft Niloë/Jully - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


(...)


La journée était passée et tu étais épuisée. Tu avais un coup de barre car tu n’avais pas dormi depuis de nombreuses heures. Tu étais rentrée de l’hôpital plus tôt dans l’après midi avec Sally pour te reposer un peu et l’aider avec la maison, sa famille et tout ça. Dans la voiture, vous vous étiez allés à quelques confidences toutes les deux au sujet de l’amour et de vos copains. Du moins, ils ne l’étaient pas vraiment à ce jour. La jeune femme t’avait convaincue de parler avec Nolan et de t‘expliquer, lui dire les choses qui se passaient avec ton petit ami actuel. Ce petit ami que tu voulais quitter d’ailleurs.

« C’est bon, je me suis occupé de ton cher Nolan. » Tu avais reçu ce message de la part de James. Tu ne sais pas quand il l’avait envoyé mais tu comprenais que c’était lui qui avait agressé Nolan. Tu lui en voulais, terriblement. Tu ne savais pas pourquoi tu avais eu ce message que maintenant, peut être que le fait d’avoir eu plusieurs avions et d’être ici avaient compliqués l’envoi des messages. Non, tu avais bien eu ceux de Sally. Tu te fichais bien de cela mais, tu ne pouvais pas laisser James faire ce genre de choses. Tu ne pouvais pas le laisser s’en prendre à lui. Qu’il le fasse envers toi, c’était une chose. Seulement, c’était trop. Tu ne pouvais pas accepter cela, il fallait que tu le quittes.

Sally était retournée au chevet de son père mais tu n’avais pas vraiment eu le temps de parler à Nolan, ni d’être seule avec lui. Tu t’étais occupée du repas pour les enfants. Tu avais commencé à retenir quelques noms mais pas tous pour autant. Ils avaient pourtant été adorables et tu te disais que c’était en partie parce qu’ils savaient leur père à l’hôpital et ils devaient être inquiets. Nolan t’avait aidé comme il le pouvait. Tu avais eu l’aide des enfants également, ce qui t’avait aidé. Après cela, tu t’étais occupée de les aider à se coucher. Les plus grands t’avaient également aidé pour s’occuper des plus petits. Désormais, tu étais épuisée.

Tu avais pris une douche chaude, à défaut de pouvoir prendre un bain. Tu en avais toujours envie mais cela devrait attendre. Au moins, cela t’avait permis de te détendre un peu. Tu angoissais un peu à l’idée de retrouver Nolan dans la chambre. Ce n’était pas l’idée de dormir avec lui puisque vous l’aviez déjà fait. En même temps, ce n’était pas comme s’il y avait une autre chambre disponible. En réalité, tu appréhendais le fait de lui parler et lui dire les choses. Tu prenais ton courage à deux mains pour aller rejoindre le jeune homme dans la chambre. Tu avais enfilé un pantalon de pyjama ainsi qu’un t-shirt te servant de haut de pyjama. « C’est bon, tout le monde est couché et je suis prête. » Tu lui disais en venant t’installer sur le lit. « Je n’ai pas l’habitude d’être la grande sœur alors j’espère m’en être sortie ce soir. » Cela irait sûrement mieux les prochains jours et puis, peut être que le père de Sally irait mieux et qu’ils seraient présents. Bien sûr, il devrait certainement rester à la maison et ne pas trop faire d’efforts.

Tu passais les doigts dans tes cheveux, un geste nerveux. Tu ne savais pas trop comment gérer les choses, comment débuter. Tu décidais donc de parler de Sally au départ. « J’ai parlé avec Sally de ce qui n’allait pas et ne t’inquiètes pas pour elle, ce n’est rien de grave. Elle a juste une peine de cœur et l’état de son père l’inquiète aussi. Mais je pense que ça nous a fait du bien de discuter. » Tu lui disais avec un sourire. Nolan avait eu raison, entre femmes, c’était beaucoup mieux pour discuter et vous pouviez vous confier plus facilement. « Ca a été aujourd’hui, pour toi ? » Tu lui demandais afin de savoir comment il se sentait puisque tu n’avais pas eu le temps de t’en soucier et que c’était important. Tu étais davantage inquiète depuis que tu avais eu le message de James. « Nolan je.. » Argh, pourquoi est-ce que c’était si difficile ? Tu repensais aux mots de Sally et ce qu’elle t’avait dit. Tu décidais de te lancer, une bonne fois pour toute. « Il faut que je te parle.. de notre dispute, de nous et de James.. J’ai des choses à t’avouer. » Tu lui disais donc. « J’ai eu un message de sa part aujourd’hui, même, si je pense qu’il me l’as envoyé avant mais.. c’est lui qui t’as agressé. » C’était pourtant logique quand on y pensait mais tu n’y avais pas pensé toute suite. Tu ne pensais pas qu’il aurait fait cela. Pourtant, c’était tout tes yeux.  


Anonymous
Invité
Mar 19 Mar - 21:28

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis officieusement l'amant d'une femme qui ne quitte toujours pas son petit-ami et je le vis plutôt mal puisque j'ai le sentiment d'être un jouet sexuel, parfois.

Le décalage horaire entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande est de 17 heures (exemple : chicago 16h ; Wellington 9h). Le voyage aller a duré 19h20, et c'est déroulé comme suit :
>15h55 - 16h35 (Wellington - Nelson).
> Escale de 35 minutes pour changer d'avion, à Nelson.
> 17h10 - 18h35 (Nelson -  Auckland).
> Escale de 1h34 pour changer d'avion, à Auckland.
> 20h10 - 17h15 (Auckland - Chicago)


jamie dornan ©️ SHIYA
Les quelques heures au chevet de mon oncle avaient été éprouvantes, émotionnellement parlant. Le sentir sous mes doigts physiquement présent, mais mentalement perdu dans les limbes d’un coma artificiel, avait été un sentiment véritablement douloureux. Tellement douloureux qu’à chaque instant je lui avais prié de se battre, de convaincre les médecins de le laisser revenir naturellement à lui-même. En vain, malheureusement. David continuait de vivre grâce aux machines, et je fus désolé de l’annoncer à Sally dès son retour. Selon elle, il était temps qu’elle me relève, que je regagne la maison pour un repos bien mérité. Je refusais de prime abord cette option, cherchant encore surement une bonne raison de fuir Siloë qui s’y trouvait déjà depuis un long moment, mais je me heurtais à l’obstination de ma jeune cousine. Elle était terriblement bornée, c’était un fait. J’acceptais donc qu’elle m’y accompagne, avant de me laisser entre les mains bienveillantes de sa fratrie, ainsi que de celles de mon accompagnatrice. Je peux vous dire que je n’avais pas vu le temps passé à leur contact, d’ailleurs : entre leur bonheur de me revoir, même amputé d’une vue qui me faisait défaut, le visage boursouflé de coups ; et l’élaboration de leur dîner en leur compagnie, le temps avait filé à une vitesse folle. Si folle à mon esprit que, étendu dans le lit de mon oncle, que je partagerais avec Siloë jusqu’à son retour tant espéré, je me surprenais qu’ils soient tous couché à présent. Dans cette position, il était tentant de m’endormir du reste, mais j’attendais le retour de ma colocataire de la salle de bain pour pouvoir à mon tour me détendre dans un bon bain moussant. Mes muscles étaient toujours endoloris de mon passage à tabac, la veille en Nouvelle Zélande. Mais ils étaient surtout endoloris de la tension qui les habitait. J’espérais donc que l’eau chaude leur ferait du bien, de sorte de pouvoir passer une longue nuit de sommeil paisible. Je comptais d’ailleurs mentalement l’heure qu’il était à Wellington pour me faire une idée précise du retard que Siloë et moi-même avions cumulé, sur le sujet. Il était aux alentours des vingt-et-une heures ici, à Chicago. En y ajoutant dix-sept heures de plus, je tombais sur quatorze heures. C’était énorme. C’était également semblable à une nuit d’insomnie que nous aurions fait perdurer à une grande partie de la journée suivante, sur place. Il était largement temps que nous battions un record de sommeil, même si nous ne pourrions nous permettre de nous éterniser au lit le lendemain matin. Les plus jeunes auraient sûrement besoin que l’on s’occupe d’eux, tant Sally ne leur avait pas enseigné à devenir indépendant ; et nous n’avions pas le droit de faillir aux attentes de ma cousine, même si elle s’en voulait toujours de reléguer ces tâches à d’autres personnes. J’entendais la porte de la chambre grinçait légèrement lorsque la jeune femme revint enfin. Immédiatement, je me redressais sur le matelas, de sorte de la remplacer à la salle d’eau. Tout le monde dormait, selon ces dires, et elle était prête à en faire de même.

_ Génial. Nous allons pouvoir en faire autant, à présent. Je lui soufflais, doucement. _ Néanmoins, avant de m’y résoudre, je vais aller prendre un bon bain chaud. J’ai les muscles douloureusement tendus.

Les antidouleurs que m’avaient prescrits le médecin des urgences ne suffisaient pas à l’atténuer convenablement. Je misais donc sur cette ultime option, tandis que je me levais du lit pour chercher dans ma valise mes affaires de rechanges, ainsi que ma trousse de toilette.

_ Tu as été parfaite. J’assurais à Siloë, à son espoir suivant d’avoir été une parfaite grande sœur de substitution. _ Les plus jeunes t’adorent déjà, et Sally serait enchantée de les voir entre de si bonnes mains.

C’était délicat pour cette dernière de lâcher du leste. Je savais qu’elle y parviendrait mieux, dès l’instant où elle saurait que ma colocataire avait été une parfaite copie d’elle-même. Elles étaient si similaires, d’ailleurs. C’était réellement déconcertant. Siloë profita que je parle de cette dernière pour rebondir sur le sujet. Elle m’assura que ma cousine allait bien, suite à leur discussion, et qu’elle ne souffrait uniquement d’un chagrin d’amour qu’elle devait associée à celui de l’état de son père.

_ Je comprends. Je soupirais, empathique à sa situation, que je traversais à un degré différent. _ Cela ne doit pas être facile à gérer pour elle, en plus de tout le reste. D’autant plus qu’elle était une jeune femme très émotive, comme Siloë. Je n’imaginais donc pas le calvaire qu’elle traversait. _ Je te remercie d’avoir prit le temps de t’en occuper. Sans toi je suis certain qu’elle aurait gardé cette histoire pour elle toute seule, et qu’elle en aurait encore plus souffert.

Cela faisait du bien de se confier, indubitablement. Mais cela faisait d’autant plus de bien quand la personne en face vous écoutez, vous répondez. Et je ne doutais pas que cela soit l’attitude qu’avait adoptée Siloë, que je souffrais de ne plus pouvoir approcher comme avant notre « altercation ». Elle me demanda ensuite comment fut le reste de ma journée.

_ Oh hé bien très calme… Je tentais de la rassurer, avec humour. _ Mon oncle n’est pas le plus bavard des hommes, ces temps-ci. Je riais un peu, pour atténuer ma souffrance de le constater moi-même. _ Mais cela m’a fait du bien d’être avec lui malgré la pénibilité de l’instant. J’ai pu lui dire ce que j’avais sur le cœur, et j’espère qu’il se réveillera bien vite pour m’apporter ces précieux conseils.

Je lui avais parlé de Siloë, de nous. Je lui avais confiais que j’étais amoureux de cette femme et que je souffrais de ne pas être l’heureux élu de son cœur. Je lui avais ensuite demandé qu’elle était la meilleure attitude à adopter, à son encontre : s’il était préférable de m’écarter définitivement d’elle, ou si au contraire je devais me montrer patient en restant dans l’ombre de James. Une question à laquelle je n’avais toujours pas de réponse, puisqu’il n’avait pu m’apporter sa sagesse légendaire, à mon regard de gamin que j’étais resté à son encontre, mais j’avais la patience de l’attendre le temps qu’il faudrait. Du moins, c’était ce que je m’étais persuadé, avant que Siloë ne décide d’instaurer cette conversation que je m’étais évertué à fuir.

_ D’accord.

J’acceptais doucement, m’asseyant sur le rebord du matelas, dos à elle. Il ne servait à rien de fuir plus longuement, je présumais. J’étais donc disposé à entendre ce qu’elle avait à me partager. Elle m’avoua qu’elle avait reçu un sms de James, ce jour-là. Je contenais un petit rire amer, imaginant déjà son inquiétude quant à son absence, avant d’entrevoir un désir de rentrer plus tôt pour le rejoindre au plus vite. Mais ce que j’entendis me fit tomber des nus, littéralement. C’était donc lui, mon agresseur ? Mais pourquoi ?

_ Rassure-moi. J’annonçais, encore ébranlé de la découverte de l’identité de mon assaillant mystère. _ Ce n’est pas toi qui lui as demandé de faire ça en guise de vengeance quant à mon attitude à ton égard, n’est-ce pas ?

Je ne pouvais réellement m’en convaincre, je dois l’admettre. Siloë n’était pas suffisamment monstrueuse à mes yeux pour prévoir un tel acte de violence gratuite. Cependant, une partie de moi comprenait que mes dernières paroles aient pu l’en convaincre, sous un coup de sang éphémère. Je cherchais donc une confirmation à mes doutes, mes convictions, de sorte de ne pas agir de la mauvaise façon. Je ne voulais pas la positionner en ennemie sans qu’elle m’en donne une excellente raison.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Mar 19 Mar - 22:28

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans mais je ressens des sentiments pour mon colocataire et je le vis plutôt mal car je ne sais pas comment m'en sortir..

The truth is never where we believe it Ft Niloë/Jully - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu avais hâte de pouvoir te reposer un peu, obtenir un peu de sommeil. Tu en avais terriblement besoin, après avoir pris cette douche chaude. Cela ne rattraperait sûrement pas les heures de sommeil que tu avais en moins mais ça, tu ne pourrais les rattraper. De plus, tu en perdrais encore lorsque vous feriez le vol inverse pour retourner à Wellington. Vous aviez pourtant quelques jours ici encore, à vous habituer. Tu comprenais de ce fait que Nolan veuille prendre un bain. Il le méritait. La fatigue ne devait probablement pas aider pour le coup pour ses muscles. « Tu as raison. » Tu lui lançais avec un sourire. Tu ne lui proposais pas de l’aider pour le coup car tu ne voulais pas que tes intentions soient mal interprétées. Il ne manquait plus que cela.

Tu te demandais si tu avais bien agi avec les petits de la famille. Tu ne voulais pas faire de faux pas, c’était important puisque Sally comptait tout de même sur toi. Elle te faisait confiance et il fallait donc que tu réussisses. « Merci, je l’espère mais ils ont dîner et sont couchés alors je pense que je me suis débrouillée quand même. » Non car sinon, tu serais probablement encore en train d’essayer de faire en sorte qu’ils dinent. Ils avaient plutôt été conciliants et à t’aider.

Tu t’étais même rapprochée de Sally durant votre voyage jusqu’à la maison. Tu lui avais fait quelques confidences au sujet de Nolan. Elle t’en avait fait également concernant Julian, son patron, de qui elle était amoureuse. Tu t’abstenais de dire cela à Nolan, mais en revanche, tu lui parlais du fait que tu lui avais parlé et que cela devrait aller pour Sally, elle avait une peine de cœur et les évènements récents n’avaient pas aider. « Non c’est vrai mais ça devrait s’arranger bientôt. Mais oui, je crois que notre présence ne peux être que bénéfique. » Ce n’était pas d’être prétentieuse, loin de là. Tu savais que votre présence lui faisait du bien et l’aidait car sinon, elle n’aurait pas pu gérer et son père et sa famille. « C’est normal tu sais, on a pris le temps de discuter et.. je l’apprécie ta cousine. Je crois que l’on pourrait devenir de bonnes amies. » Oui, tu ne voyais pas pourquoi ça ne serait pas le cas. Tu avais apprécié la jeune femme et elle t’avait beaucoup aider.

Tu questionnais finalement Nolan sur sa journée, savoir comment cela s’était passé pour lui puisque tu n’avais pas eu de ses nouvelles. Tu le faisais aussi car cela t’évitait de parler de toi pour le moment et de ce que tu avais à lui dire. « Oui je.. c’était une question idiote.  » Il avait raison, son oncle ne pouvait pas parler malheureusement. « Vous aviez l’air proche. Mais je suis sûre qu’il se réveillera et qu’il pourra répondre à tes questions au mieux. Ce doit être quelqu’un de fort. » S’il était comme Sally en tout cas, il devait sûrement être ainsi.

Finalement, il était temps pour toi et pour Nolan de discuter. Du moins, tu avais des choses à lui dire. Tu ne savais pas vraiment comment t’y prendre encore, comment lui dire les choses. Ce n’était pas quelque chose qui se préparait. Tu devais y aller avec ton cœur mais ce n’était pas si simple. Tu commençais par lui avouer ce que tu avais appris, concernant James et ce qu’il avait fait. Tu fronçais les sourcils avant de ressentir cette impression de te prendre une claque en pleine figure. Sérieusement ? Autant les mots de la dernière fois t’avaient blessé, autant, ceux-ci, étaient encore plus douloureux. Tu étais blessée et en colère qu’il te dise ce genre de choses. « Dis moi que c’est une blague ? » Tu aurais aimé car, sinon, il ne te connaissait pas vraiment. Non, pas du tout. « Tu dis n’importe quoi ! Oui tu m’as blessé la dernière fois mais ce n’est rien face à maintenant. » Tu lui lançais avant de te relever du lit, plus vraiment fatiguée pour le coup. « Je n’ai rien à voir avec tout ça ! » Mais bon, il ne te croirait sûrement pas et c’était aussi difficile à avaler. « Tu veux savoir pourquoi ? Parce que quand j’étais chez lui il a vu nos messages et les messages coquins que tu m’as envoyé. Il est au courant ! » Mais, tu n’y avais pas pensé avant le fait qu’il aurait pu faire cela alors que c’était sous tes yeux et que c’était logique. « Il est devenu violent avec moi et je suis rentré. Si je t’ai demandé de rester ce n’était pas seulement par rapport à Candice. Alors non tu vois, j’avais autre chose à faire que de manigancer contre toi ! » Tu lui lançais, blessée. Tu te demandais si ça avait ét une bonne idée que de lui en parler, finalement.


Anonymous
Invité
Mer 20 Mar - 2:04

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis officieusement l'amant d'une femme qui ne quitte toujours pas son petit-ami et je le vis plutôt mal puisque j'ai le sentiment d'être un jouet sexuel, parfois.

Le décalage horaire entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande est de 17 heures (exemple : chicago 16h ; Wellington 9h). Le voyage aller a duré 19h20, et c'est déroulé comme suit :
>15h55 - 16h35 (Wellington - Nelson).
> Escale de 35 minutes pour changer d'avion, à Nelson.
> 17h10 - 18h35 (Nelson -  Auckland).
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jamie dornan ©️ SHIYA
Elle avait raison de croire qu’elle s’en était parfaitement sortie avec la fratrie River-Johns ; car c’était le cas : tout le monde avait dîné à l’heure que Sally avait précisée, avant d’aller se brosser les dents et de rejoindre sans discussion leur chambre respective. Un début que l’on pouvait qualifier d’on-ne-peut-plus prometteur, soit-dit-en-passant, mais un début qui n’avait rien d’étonnant du reste. Et pour cause : Siloë possédait cette même douceur apaisante que Sally. Les membres de cette famille avaient donc pu se reposer en elle, totalement, comme j’en avais l’habitude de le faire avant notre altercation. C’était également pour ça que ma cousine s’était ouverte à elle lors de leur conversation, naturellement. C’était parce qu’elle avait ressentie sa bienveillance à toutes épreuves, l’encourageant à ne pas porter le fardeau d’un chagrin d’amour toute seule. Il ne s’arrangerait pas d’un claquement de doigt pour autant, c’était un fait. Mais il aurait le mérite, malgré tout, de lui semblait moins pénible à cicatriser. Notamment si la jeune femme qui partageait ma chambre d’emprunt avait eu l’instinct de lui fournir de bons conseils. Une chose dont je ne doutais pas. Siloë précisa ensuite que notre présence à tout les deux lui serait bénéfique. C’était vrai en théorie, du reste. Mais en pratique, je sentais déjà que je ne serais pas si bénéfique que cela à ma famille. Je les avais rejoint sur un coup de tête, pour leur fournir toute mon aide, tout mon soutien, et je constatais que j’étais plutôt une charge supplémentaire à chacun. Je le constatais essentiellement au fait que tout le monde se souciait de moi, de mon bien-être. Je le constatais également aux trajets que Sally avait dû faire, à plusieurs reprises, juste pour que je puisse rejoindre sa maison. Je savais donc que je devrais très vite trouver une solution à cette situation, même si tous ici s’accorderaient à me convaincre que je n’étais pas un poids. Dans tout les cas, je remerciais Siloë pour le temps qu’elle avait accordé à ma cousine. Elle lui avait ôté une grosse épine du cœur, en lui prêtant une épaule pleine d’attention sur laquelle s’appuyer, et je ne pouvais pas être moins amoureux de la découvrir toujours aussi merveilleuse. Elle appréciait déjà Sally, d’ailleurs, à ce qu’elle me confiait. C’était formidable. La simple idée qu’elles puissent devenir d’excellentes amies, suffisait à me rendre heureux pour elles deux, même si je craignais que nos rapports ne viennent vite entacher cette belle image. Et pour cause : nous étions à l’aube d’une « séparation », déchirante. Je doutais que Siloë tienne à fréquenter ma jeune cousine, une fois cette réalité exposée au grand jour.

_ C’est tout le mal que je vous souhaite, à toutes les deux. Je lui soufflais sincère, sortant de mes moroses pensées. _ Vous êtes deux jeunes femmes fantastiques, ayant tant d’amour à donner, que ce n’est pas humain de vous briser le cœur.

Je n’étais pas humain, moi non plus. Je brisais celui de Siloë, même si j’estimais à ce moment-là que la situation était inversée. C’était elle qui était en couple, contrairement à moi. C’était elle qui avait un choix à faire entre deux partenaires, contrairement à moi. C’était donc elle la « méchante » toute trouvée dans ma mélancolie, latente.

_ Ne dis pas ça. Je lui demandais, quant au fait que son interrogation sur ma journée fut idiote. _ Rien de ce que tu dis n’est idiot.

Elle se sous-estimait tellement, et tout le temps, que je trouvais toujours cette réaction désolante. Elle devait se faire confiance. Elle était une femme brillante, intelligente. Tout le monde avait le droit de la voir aussi radieuse que je la sentais, à chaque fois qu’elle s’exprimait.

_ Et oui, tu as raison, nous étions très proches avant que je ne quitte les États-Unis pour la Nouvelle-Zélande. Je lui affirmais à sa supposition, souriant, omettant volontairement d’entrer dans les détails du pourquoi du comment. _ J’espère pouvoir lui demander pardon de l’avoir abandonné, lui et tout ces enfants.

Le terme abandon était un peu fort, je le savais parfaitement. Mais il me semblait adéquat maintenant que j’avais conscience de leur vie, intégralement. J’aurais pu faire quelque chose, auparavant. J’aurais pu leur éviter ce train de vie, si j’y avais consentie davantage. Et je n’avais rien fait de cela. Je me méprisais d’en avoir conscience. Mais cela changerait, je me le promettais. Cela changerait comme ma relation avec Siloë, qui instaurait le moment des explications que je fuyais tant. Elle m’avoua la responsabilité de James, dans mon agression. Je fus choqué devant une telle réalité. Pourquoi lui ? Pourquoi ce matin là ? Cela ne faisait aucun sens, excepté s’il avait apposé cet acte à mon encontre, sous sa demande explicite. Oui. Ne lui avais-je pas dit d’aller trouver du réconfort auprès de lui, ce soir là ? Si, indubitablement. Je lui demandais donc de m’assurer que sa responsabilité dans cette agression n’était pas réelle. Une accusation qui ne manqua pas de la vexer, autant que la blesser. Elle me demandait si je plaisantais, espérant sûrement que cela soit le cas.

_ Non.

Je soupirais malgré moi, regrettant amèrement ma bêtise. Car je savais que je venais de dire une connerie, du reste. Je ne savais juste pas qu’elle pouvait être plus blessante encore que mes paroles à son encontre, le soir où j’étais sortie avec Candice. Elle me demandait ensuite si je voulais savoir pourquoi, de façon rhétorique, il en était venu à me tabasser dans cette ruelle. Bien sûr. Hé bien c’était parce qu’il avait lu nos sms coquins, parce qu’il savait pour nous deux. Evidemment. Comment avais-je pu omettre cette éventualité ? Je me tapais brièvement le front de la paume de ma main, me maudissant, tandis qu’elle me racontait la suite de cette découverte. Il était devenu violent avec elle. Qu’est-ce cela voulait dire ? Qu’il l’avait été sous le choc de se découvrir cocu ? Ou qu’elle était plus généralement une femme battue ? La question restait en suspens, du moins en attendant qu’elle arrête de parler. Je ne tenais pas à déranger les autres membres de cette maison, dormant sûrement déjà à poings fermés.

_ Calme-toi, s’il te plaît. Je lui demandais, conservant moi-même un ton relativement posé. _ Je n’ai fais que te demander ta position dans cette histoire, c’est tout. En aucune façon je ne me serais permis de t’accuser sciemment d’être sa complice, même si mes paroles t’ont laissées croire le contraire. Cela y ressemblait à s’y méprendre, du reste, je ne le niais pas ; mais cela restait bien avant tout une interrogation, et non une constatation. _ Et je sais que tu n’es pas ce genre de femme, voyons. Je lui précisais, sincère. Je l’ai mis en doute parce que j’ai parfaitement conscience que j’ai agis comme un véritable connard avec toi ce soir-là, et que cela aurait été tout à fait justifiable que tu veuilles me faire payer mon attitude à ton encontre. Ce n’était pas le cas, tant mieux. Nous allions pouvoir passer à autre chose en attendant que ce petit con paye son acte. _ Je m’excuse d’avoir voulu m’en assurer malgré tout, d’accord ? C’était malvenu.

J’étais sincèrement désolé. J’avais été royalement con, sur toute la ligne. Et c’était peu de lui confirmer avant de lui demander un pardon parmi tant d’autre. Seulement, ce n’était pas le sujet qui me préoccupait le plus actuellement. Ce qui me préoccupait davantage, c’était cette violence qu’elle avait mentionnée, survolée.

_ J’aimerais que tu m’éclaircisses un point, Siloë. Je reprenais à la suite, le ton plus grave, très sérieusement. _ Quand tu parles de violence qu’il t’a faite, suite à la découverte de nos messages : tu parles de coups donnés suite à la découverte de notre liaison, exceptionnels, ou tu parles d’une violence habituelle envers toi ?

La nuance ne changeait rien à mon avis que j’avais sur lui, ni à l’ignominie du personnage qu’il était, d’ailleurs. Elle ne changerait considérablement que ma façon de traiter cette information. Si ce petit enculé nous avait frappé en représailles de notre relation, je le ferais arrêter pour son excès de violence gratuite. Il existait d’autres façons de digérer la nouvelle, aussi désagréable fusse-t-elle, et je parlais d’expérience. Si ce petit minable levait la main fréquemment sur ma Siloë, par contre : là, je l’éloignerais non seulement définitivement d’elle, mais je payerais très cher des mecs baraqués pour lui refaire sa petite gueule d’enflure. Je lui ferais passé son besoin viscéral de battre des femmes, et je n’hésiterais pas un seul instant.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Mer 20 Mar - 9:19

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans mais je ressens des sentiments pour mon colocataire et je le vis plutôt mal car je ne sais pas comment m'en sortir..

The truth is never where we believe it Ft Niloë/Jully - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu te doutais que tu finirais par être amie avec Sally. En tous les cas, tu aimerais bien l’être car c’était une personne formidable et très gentille. Tu avais pu t’en rendre compte. Peut être pas que vous seriez les meilleures amies du monde puisque, après tout vous ne viviez pas sur le même continent et ce serait plutôt difficile. Mais au moins, elle pourrait compter sur toi et vice versa, tu espérais. « C’est gentil. » Tu lui disais avec un sourire. Tu te demandais aux mots de Nolan si quelque part il parlait de vous deux quand il parlait de ne pas briser le cœur. Il t’avait blessé oui et, tu supposes que tu l’avais blessé également quelque part. « Personne ne le mérite. » Tu lui soufflais alors. Bon bien sûr, les mauvaises personnes le méritaient mais, tu ne pensais pas que ni toi, ni Nolan, ni Sally étiez de mauvaises personnes. Quant à l’homme que Sally fréquentait, tu ne le connaissais pas pour le juger.

Tu discutais avec Nolan de sa relation avec son oncle, te doutant qu’ils devaient tous les deux être un minimum proche. Leur relation n’était plus là même depuis qu’il n’avait plus donner de nouvelles et quitte la ville pour Wellington. Il semblait s’en vouloir de cela et c’était quelque chose qu’il n’avait pas dit à son oncle. Du moins, de façon à ce que celui-ci l’entende. « Il va se réveiller Nolan et te voir lui fera le plus grand bien. Je suis sûre que si vous discuter et que tu lui expliques il ne t’en voudras pas. » En tout cas tu l’espérais, il connaissait mieux sa famille que toi. Tu ne pouvais pas connaître sa réaction mais, Nolan s’en voulait de son geste et c’était suffisant. Il était présent à ce jour, il ne l’aurait pas fait s’il tenait pas à sa famille.

Mais l’heure était plutôt venue à ta discussion avec lui. Tu avais certaines choses à lui dire mais, finalement, tu te demandais si c’était une bonne idée lorsque ses mots ne manquèrent pas de te blesser. Le fait qu’il puisse te penser capable d’une chose pareille te faisait mal. Tu te demandais si c’était une blague même si, au fond de toi, tu savais qu’il devait le penser. C’était ainsi qu’il te voyait ? Tu levais les yeux au ciel. Nolan ne s’était pas entendu sur ce coup-là. « Tu ne l’as pas dit clairement, Nolan, c’est tout. Si tu ne le pensais à aucun moment tu n’aurais pas posé cette question. C’est que tu en as douté quelque part. » C’était ainsi que tu voyais les choses. Le cas contraire, il aurait simplement demander pourquoi ton petit ami avait fait une chose pareille. Or, ça n’avait été le cas. Tu espérais qu’il ne le pense plus désormais. « Alors tu ne me connais pas si bien Nolan. » Tu n’étais pas une Candice, malgré tout le respect que tu avais pour elle. Ah, non, tu n’en avais pas vraiment. « Je ne vais pas mentir en disant que tu ne m’as pas blessée, oui tu l’as fait ce soir-là. Mais je ne suis pas le genre de fille à me venger ou m’en prendre à quelqu’un. Tu vois, ce soir-là, Connor est rentré et on a passé la soirée ensemble parce qu’il a vu que ça n’allait pas. » Non, tu n’étais pas retournée voir James que tu avais vu plus tôt dans la soirée. Tu n’étais pas non plus maso pour aller le retrouver alors qu’il savait que tu le trompais avec Nolan. Bien sûr, cette partie, Connor n’était pas au courant.

Tu tentais de te calmer alors qu’il s’excusait d’avoir douté de toi et de t’avoir accusé d’une telle chose. « D’accord, j’accepte tes excuses. » Tu lui disais donc. Cela ne servait à rien de débattre à ce sujet davantage et puis, Nolan était revenu sur ce que tu lui avais avoué, rapidement. « Je.. » Décidément, c’était plus facile de dire les choses sous le coup de la colère. « Non.. ça fait plusieurs mois que c’est comme ça. Il a changé depuis quelques temps car il ne l’était pas avant alors il l’aurait fait même sans voir nos messages.. » Tu lui avouais en sentant les larmes te monter de nouveau. Ce n’était pas si simple d’en parler. « Si je ne suis pas partie avant ce n’est pas parce que je l’aimais mais.. j’ai juste peur de le faire, de ce qu’il peut faire mais c’est fini. Il s’en ait pris à toi et je ne peux pas le laisser faire ça. » C’était un peu le déclic. Tu ne voulais pas qu’il finisse par tuer Nolan, tu lui en voudrais toute ta vie et, surtout, tu t’en voudrais toute ta vie. « Quand je te repoussais.. ce n’était pas parce que je n’avais pas envie de toi.. c’est juste.. J’avais mal et je ne voulais pas que tu puisses le découvrir. » Il n’avait pas sa vue mais son toucher était davantage aiguisé et il aurait senti que quelque chose n’allait pas. « Je suis désolée.. » Tu t’excusais à ton tour pour lui avoir menti, l’avoir repoussé. Pour tout. Pour le comportement de James à son égard également. Mais finalement, tu te sentais libérée d’un poids de lui avoir dit.

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Mer 20 Mar - 20:09

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis officieusement l'amant d'une femme qui ne quitte toujours pas son petit-ami et je le vis plutôt mal puisque j'ai le sentiment d'être un jouet sexuel, parfois.

Le décalage horaire entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande est de 17 heures (exemple : chicago 16h ; Wellington 9h). Le voyage aller a duré 19h20, et c'est déroulé comme suit :
>15h55 - 16h35 (Wellington - Nelson).
> Escale de 35 minutes pour changer d'avion, à Nelson.
> 17h10 - 18h35 (Nelson -  Auckland).
> Escale de 1h34 pour changer d'avion, à Auckland.
> 20h10 - 17h15 (Auckland - Chicago)


jamie dornan ©️ SHIYA
Siloë était confiante au sujet de mon oncle. Tout le monde l’était, en réalité. Tout le monde ne cessait de répéter que David finirait par se réveiller à nouveau, tôt ou tard. Or, je n’en avais pas la même certitude pour ma part. Je n’en avais pas la même certitude car j’avais conscience que l’organe qui avait lâché subitement chez lui, était le seul qu’un être humain ne pouvait pas se passer pour vivre. Si son cœur était fatigué au point de s’interrompre dans ses battements, au point de l’envoyer dans un coma artificiel pour faire une pause, c’était que l’issue risquait d’être plus dramatique, n’est-ce pas ? Je l’ignorais. Je l’ignorais autant que j’étais confus sur la question. Je préférais donc ne pas entrer dans un débat sans issue, sur le sujet. Je savais que Siloë essayerait de me partager sa foi en l’avenir, et je refusais qu’elle perde son temps avec un homme aussi défaitiste que je ne l’étais. Je ne l’étais pas sur tous les sujets, grâce au ciel. Mais je l’étais suffisamment pour conclure que tout ne se passerait pas bien, y compris cette discussion qu’elle tenait à instaurer entre nous. Il n’y avait qu’à souligner ma question grotesque à l’aveu de l’implication de James dans mon état physique, lamentable depuis mon passage à tabac. J’avais eu la spontanéité malheureuse de l’interroger quant à une potentielle complicité, issue d’une demande explicite de sa part de vengeance sur ma personne, et la jeune femme montait sur ces grands chevaux aussitôt, outragée. Je la comprenais, du reste : personne n’aimait se faire entendre « accuser » d’un tel acte de cruauté gratuite. Or, je ne l’avais pas accusé sérieusement, quoiqu’elle puisse prétendre sous la colère.

_ Tu dis n’importe quoi. Je rétorquais blasé, roulant des yeux. _ Que je pose la question ne voulait pas dire que je t’accusais. Je m’assurais uniquement que…

Je soupirais agacé, avortant cette explication semblable à la précédente. La jeune femme ne comprendrait certainement pas la nuance entre une question innocente, et une accusation dissimulée. Une accusation que je n’aurais pas cachée, d’ailleurs, si effectivement je l’avais très sérieusement envisagé. Je lui aurais fais entendre avec toute l’acerbité dont je pouvais être capable, qu’elle devait en être satisfaite malgré son grand numéro de l’inquiétude qui avait suivit, et là elle aurait eu toutes les raisons de s’emporter face à ma bêtise. Mais non, j’estimais qu’il vaille mieux que je me taise sur le sujet, sachant que je ferais pire que mieux.

_ Difficile de te connaître véritablement quand tu ne me consacres que tes nuits.

Je lui sifflais, regrettant déjà cette remarque acerbe de ma part. Mais pouvais-je m’empêcher de lui signifier ces torts, à elle aussi ? Non. Je voulais bien assumer que j’avais été con, m’aplatir devant elle pour obtenir ces pardons, mais certainement la laisser ce convaincre qu’elle était un parfait petit ange. Si je ne la connaissais pas tant que ça, comme elle me l’avait si parfaitement souligné, c’était parce qu’elle se servait de moi comme d’un amant ou partenaire de travail pour mon roman. Difficile de la découvrir entre deux séances de massages érotiques, où encore deux coïts passionnés, n’est-ce pas ?

_ Je sais tout ça Siloë, bordel. Je lui rétorquais à ces explications, quant à sa peine et son caractère qui la dissuadait de commettre ce genre de geste répréhensible. _ Je viens de t’expliquer que j’ai commis une erreur en voulant juste m’assurer que j’avais raison de ne pas t’en croire responsable, tout simplement. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans cette phrase ?

Elle n’était pas stupide, pourtant. Elle savait très bien ce que voulait dire chaque mot que je lui prononçais. Pourquoi se focalisait-elle donc sur ma maladresse ? Par besoin malsain de me faire sortir de mes gonds, moi également ? Si c’était ce qu’elle cherchait, cela allait se produire très rapidement. Or, je me déchargerai de toutes responsabilités si nos cries éveillaient les autres occupants de la maison. Je m’en déchargerai car j’avais demandée qu’elle se calme au préalable, une chose qu’elle ne comprenait pas non plus, avant de laisser entraîner sur la voie facile de la dispute. Enfin, heureusement, elle consentait à accepter mes excuses. Nous allions pouvoir soulever un détail qui me préoccupait : la violence. Je demandais à Siloë si James avait pour habitude de la frapper quand les choses tournaient mal. L’hésitation qui suivit ne me disait rien qui vaille. La jeune femme ne se mettait jamais dans un tel état de gêne pour des paroles faciles, et je redoutais déjà l’ampleur des mots qui franchissaient ces lèvres à la suite. Cela faisait plusieurs mois qu’elle subissait ce comportement, ne datant pas du début de leur relation, à ce qu’elle m’avouait. D’accord. Cela faisait beaucoup à encaisser d’un coup, mais je demeurais maître de cette colère sourde qui m’envahissait, à l’encontre de ce connard. Elle me soulignait qu’il l’aurait battu même sans l’intervention de nos messages, qu’elle ne le quittait pas parce qu’elle redoutait les conséquences d’une telle annonce, et que le fait qu’il s’en était prit à moi avait été une sorte de déclic à sa décision de s’en séparer. Était-elle sérieuse en m’avouant cela ? Comptait-elle vraiment encore rester avec lui, s’il ne m’avait presque pas tabassé à mort dans cette ruelle ? Je refusais de l’admettre, même si la réalité m’était frappante. Je me retenais de lui énoncer quoique se soient à ce sujet, d’ailleurs, préférant davantage mesurer l’intensité des mots qui franchiraient ma bouche, que de les laisser provoquer plus de drame encore dans notre relation déjà chancelante. J’apprenais qu’elle ne me repoussait que lorsqu’il l’avait frappé, au point de la faire souffrir. S’en était beaucoup trop pour moi, pour mon cœur meurtrie de la découvrir aussi maltraitée.

_ Je vais le faire tuer ce fils-de-pute. Je grondais, en frappant du poing sur le matelas pour extérioriser ma rage imposante. _ Je vais le faire liquider pour avoir juste eu l’affront de poser ses mains sur toi autrement que pour des caresses.

Elle s’excusait à la suite, sûrement de m’avoir caché tout ça, et elle avait raison. Je détestais les mensonges. Comment avait-elle pu faire abstraction de cette chose que je lui avais partagé, dès notre première conversation, pour couvrir ce malade ?

_ Tu peux l’être, Siloë. Je grognais, toujours rendu sourd par la haine qui me prenait la gorge, vis-à-vis de son « petit-ami ». _ Tu savais que j’avais horreur du mensonge, que Candice avait passé des mois à me cacher des choses sur sa vie intime, sur ces émotions à mon encontre, et tu as délibérément décidé d’en faire de même pour protéger ce petit enculé. POURQUOI ? J’hurlais soudainement, blessé qu’elle m’ait caché cette réalité, qu’elle ait consciemment couru le risque de mourir sous ces coups. _ Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Pourquoi à chaque fois c’est lui qui prime dans tes décisions, tes choix… Je sentais les larmes me brouiller les yeux, à mon tour, tandis que ma voix partait en un murmure triste. _ Pourquoi tu ne m’aimes pas assez pour vouloir vivre pour moi…

Elle allait se laisser tuer, pour lui, pour le couvrir. Cette idée m’achevait bien plus que toutes celles qui m’étouffait. Pourquoi n’étais-je pas important pour lui donner envie de vivre libre, pour nous ?


@PRINCESS
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Mer 20 Mar - 21:18

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans mais je ressens des sentiments pour mon colocataire et je le vis plutôt mal car je ne sais pas comment m'en sortir..

The truth is never where we believe it Ft Niloë/Jully - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu étais confiante concernant l’oncle de Nolan et Sally mais en revanche, tu étais moins confiante lorsque cela concernait ta relation avec le jeune homme. Tu ne savais pas comment les choses allaient se passées puisque tu devais lui avouer les choses. Tu avais comme l’impression que cela allait mal se passer étant donné qu’il t’accusait d’avoir manigancer avec James. Tu n’étais pas capable d’une chose pareille, que ce soit avec James ou seule. Loin de là. Tu poussais un soupir alors que tu voyais bien que cela ne servait à rien de discuter avec le jeune homme à ce sujet. Tu préférais ne pas lui répondre car, de toute façon, il avait pas terminer sa phrase.

Il enfonçait finalement la blessure de ton cœur qu’il brisait un peu plus. Est-ce qu’il avait encore des choses désagréables à te dire à ton sujet ? C’était triste qu’il te dise cela, qu’il pense ça également. « Ce n’est pas vrai.. Non on ne se connait pas comme tu peux connaître Connor par exemple mais je te considère plus qu’une relation de quelques soirs. Mais merci. » Tu lui disais en levant les yeux au ciel. Tu te demandais encore ce que tu faisais ici à essayer de discuter puisque visiblement, cela ne menait à rien. « Ca va. J’ai compris. » Tu lui lançais plus froidement. Tu voulais en finir avec la discussion sur son accusation par rapport à James. Il avait raison, ce n’était pas la peine d’en faire une affaire d’état mais cela n’empêchait pas le fait que tu avais mal.

Tu avais finalement avoué à Nolan que ton petit ami te frappait depuis plusieurs mois. Il n’allait pas sauter au plafond c’est sûr mais tu redoutais quand même un peu sa réaction. Ce qu’il allait faire. Tu sursautais finalement en entendant la violence de ses mots. « Non ! » Tu lui répondis aussitôt. « Tu ne feras rien Nolan. Promets-moi que tu ne feras rien, je le refuse. Je veux juste mettre fin à ma relation avec lui et être heureuse. Je refuse qu’il s’en prenne de nouveau à toi aussi. Alors promets le moi. » Tu lui demandais même si tu n’étais pas sûre qu’il le ferait. Tu serais en colère contre lui s’il se mêlait ou décidait de faire quelque chose. Ce n’était pas comme si Nolan pouvait faire quelque chose avec sa cécité. Tu ne pensais pas ça méchamment, loin de là mais, face à James il aurait aucune chance.

Tu t’excusais avant de chasser une larme qui venait de couler sur ta joue. Il te hurlait dessus et tu ne savais plus où te mettre. Tu avais l’impression d’être une petite fille qu’on engueulait pour le coup. « Calme toi.. tu vas réveiller toute la maison. » Tu lui disais mais tu savais que cela ne le calmerait pas pour autant. « Ce n’était pas pour le protéger, ce n’est pas pour ça.. » Tu soufflais, même si oui en ne disant rien, personne ne pouvait rien contre lui. « Je l’ai fait parce que j’avais peur Nolan. Je pensais qu’il allait arrêter et qu’il ne recommencerait pas. Mais il a recommencé, plusieurs fois et.. » Tu t’étais laissée emportée dans ce quotidien, dans les coups qu’il te donnait chaque fois. C’était devenu ton quotidien quand tu allais le voir. Il y avait quelques fois où cela se passait bien mais c’était rare. « J’avais juste peur, je n’osais pas le quitter parce que je ne savais pas ce qui s’est passé. Personne n’est au courant, Connor ne l’est pas. Il y a que Sally.. depuis cet après midi et elle m’as conseillé de t’en parler. » Ce que tu avais fait d’ailleurs. Seulement, tu ne savais pas si c’était une bonne idée et si cela allait arranger les choses.

Tu fronçais les sourcils en voyant qu’il commençait à avoir les yeux brillants. Merde. Tu décidais de t’approcher de lui alors qu’il était assis. Tu posais une main sur sa joue. « Nolan.. Qu’est-ce qu’il y a ? » Tu demandais alors que tu pensais aux mots de sa cousine, une nouvelle fois. « Je suis là.. avec toi. » Tu lui disais d’une voix plus calme, plus posée que tout à l’heure. Tu relevais sa tête vers toi, même s’il ne pouvait te voir. « Je veux être avec toi.. parce que je t’aime. » Tu lui avouais finalement, espérant que cela serait réciproque. Tu ne connaissais pas les sentiments du jeune homme à ton égard. Tu ne savais pas ce qu’il ressentait pour toi car vous ne vous étiez jamais rien dit et.. tu n’avais plus connu l’amour depuis un bon moment. Tu n’avais eu que les gestes de tendresse de Nolan. « Je le veux depuis la première fois qu’on a fait l’amour. » Tu lui soufflais alors. « Je ne pouvais pas.. » Ce n’était pas que tu ne voulais pas.



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Mer 20 Mar - 22:49

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis officieusement l'amant d'une femme qui ne quitte toujours pas son petit-ami et je le vis plutôt mal puisque j'ai le sentiment d'être un jouet sexuel, parfois.

Le décalage horaire entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande est de 17 heures (exemple : chicago 16h ; Wellington 9h). Le voyage aller a duré 19h20, et c'est déroulé comme suit :
>15h55 - 16h35 (Wellington - Nelson).
> Escale de 35 minutes pour changer d'avion, à Nelson.
> 17h10 - 18h35 (Nelson -  Auckland).
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jamie dornan ©️ SHIYA

Je le savais. C’était évident, même. Dès l’instant où cette remarque avait franchit la barrière de mes lèvres, dans une spontanéité méprisante, j’avais pressentie que cela amplifierait sa colère. Et il y avait de quoi, du reste. Je venais clairement de lui faire comprendre qu’il était difficile de la découvrir pleinement, quand les seuls moments que nous partagions était l’élaboration de mon roman, qu’elle avait tenu à m’aider à écrire dès que nos rapports s’étaient améliorés à nouveau, ainsi que nos relations sexuels les nuits où madame ne me repoussait pas. Mais je ne faisais qu’énoncer une réalité, de mon point de vue. Je ne méritais donc pas son mépris, et encore moins le sarcasme latent que je sentais dans son « merci ».

_ Pourquoi tu me remercies ? Je lui demandais alors en retour, agacé qu’elle prenne chacune de mes paroles comme des attaques personnelles. _ Tu ne vas pas prétendre que notre relation n’est pas superficielle, tout de même ? Je ne sais rien de toi, concrètement, en dehors de ta passion pour ta littérature et ta position préférée du kamasutra.

Je faisais preuve d’une incroyable mauvaise foi, j’en conviens, mais là encore, je ne faisais qu’avancer une vérité. Nous n’avions pas discuter suffisamment de nous pour prétendre que cette relation était sérieuse. Elle ne savait même pas mon enfance, les raisons pour laquelle je ne parlais jamais de mes parents. Elle ne savait que ce qui était d’actualité. Elle ne pouvait donc pas prétendre que nous étions uniquement deux amants, enfermés dans une spirale infernale d’incompréhension. Et cet état de fait ne s’améliorait pas aux révélations que j’entendais, sur sa relation avec James. Pourquoi m’avait-elle cachée qu’il la battait ? Pourquoi était-elle restée avec lui tout ce temps, alors que j’étais le plus adorable des hommes à son encontre ? Aimait-elle qu’on la brutalise ? Attendait-elle patiemment de mourir sous ces coups ? C’était le flot de questions qui me martyrisait la tête, tandis que j’annonçais dans un grondement ma volonté de l’envoyer six-pieds-sous-terre pour ces monstruosités. Un projet qui n’était pas au goût de Siloë, qui démontra spontanément sa désapprobation.

_ Je te demande pardon ?

Je soufflais, abasourdie par cette volonté sous-jacente de le protéger. Car c’était bien ce qu’elle me demandait, là ? Elle me demandait de promettre de l’épargner, pour le protéger de ce même mal qui lui avait fait subir ? C’était insensé.

_ Oh mais je peux te le promettre, Siloë. Je lui sifflais, colérique, n’acceptant pas qu’elle s’interpose entre ma volonté de vengeance et ce connard fini. _ Je peux d’autant plus te le promettre que ma cécité m’empêche de régler son compte moi-même. Je précisais, sentant bien qu’elle n’avait pas compris la première fois. _ Mais je ne te promettrais pas qu’une bande de mecs baraqués ne l’attendront pas pour lui casser sa gueule.

Je refusais de m’ôter ce plaisir. Je refusais d’économiser quelques billets pour que monsieur s’en tire bien, comme elle l’y avait habitué. C’était incroyable qu’elle fasse à ce point bouclier pour lui, d’ailleurs. Pourquoi ne parvenais-je pas à lui ôter ces putains d’œillères, à son sujet ? Pourquoi m’avait-elle menti, surtout ? Elle savait que je méprisais les gens qui avait recourt à cela, qu’importait les motivations. Pourquoi avait-elle sciemment prise cette décision, contre moi ? J’exigeais violemment qu’elle me l’explique, dès à présent, me fichant éperdument des personnes qui dormaient aux alentours. Je voulais uniquement comprendre ces motivations à me cacher la vérité, sciemment, et je ne fus pas déçu du tissu de conneries que j’entendais. Elle n’avait pas cherché à le protéger, elle avait eu juste peur de lui. C’était évident. Cela l’était tellement que cela justifiait son besoin de s’assurer que je ne puisse pas lui faire du mal, à mon tour, parce qu’elle ne tenait pas à lui.

_ FOUTAISE ! J’hurlais à nouveau, n’appréciant pas qu’elle me prenne pour un imbécile. _ Tu m’as sciemment menti parce que tu savais que je ferais intervenir ton frère ou d’autres mecs. Tu savais que je rêverais de lui casser sa petite gueule d’enflure, alors tu as eu plus peur de ma réaction pour lui que tu n’as eu peur de sa réaction pour toi. Je l’accusais ouvertement, ne lui faisant pas l’affront de prendre des détours fourbes, comme précédemment. _ La vérité c’est que tu me considères comme un boulet à tes pieds, et que tu préférais mille fois te faire battre par lui que de partager ma vie. Et tu vois, Siloë, C’est ça qui fait le plus mal. C’est que je ne serais jamais plus assez bien pour aucune femme, même face à un type aussi monstrueux que ce connard.

Je souffrais de l’admettre, à haute voix. Mais je souffrais davantage de savoir qu’elle s’éloignait consciemment de moi, alors que j’avais tant à lui offrir. J’étais prêt à tout, pour elle. J’étais prêt à retrouver la vue. J’étais prêt à l’épouser, même, si c’était son rêve le plus fou. J’étais prêt à lui offrir toute ma vie et elle, elle me délaissait pour la mort que cet enfoiré lui proposait en échange. Je me laissais aller à pleurer de constater que je n’étais qu’un minable sans intérêt, incapable de gagner le cœur de cette femme que j’aimais à en crever. Je me laissais aller à pleurer de n’obtenir aucune réponse sur ces interrogations, qui faisaient saigner mon cœur. Mais je me laissais plus encore aller à pleurer, de l’entendre retourner le couteau dans la plaie en me demandant ce que j’avais. Ce n’était pas limpide ? Elle venait de me détruire, intégralement. Elle venait de me broyer dans ses petites mains menues, et je gémissais de souffrance de la sentir se rapprocher de moi pour m’encourager à redresser mon visage en sa direction. Elle était là, certes, mais c’était comme si elle ne l’était pas. Elle n’était qu’un corps insaisissable, que je n’aurais jamais davantage qu’au cours de relation intime passagère. Et il fallait que cela cesse. C’était du moins ce que je pensais, quand elle m’avoua vouloir être là pour moi, parce qu’elle m’aimait.

_ Quoi ?

Je soufflais, entre deux sanglots lamentables. Elle m’avouait avoir eu envie d’être pleinement avec moi depuis notre première fois ensemble, et ma seule réponse à cet aveu spontané de sa part, que je ne mettais pas en doute tant sa sincérité transpercée sa voix, fut de me saisir de ces joues pour l’embrasser avec tout l’amour que je lui vouais.

_ Je t’aime tellement Siloë. Je lui soufflais entre deux échanges langoureux, à bout de souffle. _ Je t’aime tellement que j’en mourrais s’il t’arrivait quelque chose.


@PRINCESS
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Mer 20 Mar - 23:43

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans mais je ressens des sentiments pour mon colocataire et je le vis plutôt mal car je ne sais pas comment m'en sortir..

The truth is never where we believe it Ft Niloë/Jully - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Okay, tu devais avouer que tu pensais que les choses auraient été plus simples entre toi et Nolan. Que votre discussion en tout cas l’aurait été mais ce n’était rien du tout. Vous ne faisiez que vous prendre la tête et tu te demandais si la situation entre vous deux allait s’arranger ou au contraire, empirer. Tu détestais cela d’ailleurs, te prendre la tête avec lui. Tu détestais les mots qu’il te balançait à la figure. « D’accord alors pourquoi est-ce que tu m’as demandé de venir dans ce cas ? Pourquoi est-ce que tu me fréquentes si c’est pour me balancer ce genre de choses ? » Oui, tu te le demandais puisque tu avais la désagréable sensation que finalement, il ne t’appréciait pas tant que cela. Du moins, tu ne savais plus quoi en penser. Tu aurais bien aimé que Sally soit là de nouveau pour te conseiller. Bon, elle n’aurait sûrement pas voulu assister à votre prise de tête.

« Parce que tu crois que ça arrangera les choses Nolan ? Tu crois vraiment que la violence est la solution ?  » A tes yeux, non, cela n’arrangerait pas la situation. « Tu ne crois pas que ça peut empirer ? Il pourrait te rendre les coups et je n’ai aucune envie de te voir de nouveau à l’hôpital. Ou pire. » Bon d’accord, tu lui disais cela alors que c’était toi qui te faisait frapper et il te le rappellerait sûrement. Tu savais pourtant que James ne souhaitait pas te tuer. En revanche, en ce qui concernait Nolan, il pourrait très bien avoir envie de le tuer lui. « Alors je te le redemande, ne fait rien. » Tu n’étais pas sûre qu’il accepterait cette fois-ci mais il vaudrait mieux qu’il le fasse. Tu ne voulais pas avoir à apprendre ce genre de choses.

Tu avais essayé de le calmer après lui avoir dit les choses mais il semblerait que cela n’ait pas fonctionné. Nolan hurlait une nouvelle fois et tu ne serais pas étonnée de voir débarquer une personne de la fratrie. « Tu n’es pas à ma place et tu dis n’importe quoi ! » Non, personne ne pouvait être à ta place. Il fallait probablement vivre la chose pour le comprendre ou pour être dans ta tête. Nolan ne le pouvait pas et d’ailleurs, tu souhaitais cela à personne, bien que tu savais que tu n’étais pas la seule femme battue. « Non. J’ai peur pour moi, de ce qu’il aurait pu me faire. Et pour toi aussi, regarde ce qu’il a fait alors qu’il a appris pour nous. J’avais peur qu’il ne me laisse pas ma liberté. » Tu lui soufflais mais tu avais comme l’impression que vous ne seriez pas d’accord sur ce sujet. Puis finalement, tu fronçais les sourcils à ses mots. Vraiment ? Autant tu pouvais te rabaisser et manquer de confiance en toi, autant, Nolan pouvait parfois te battre à ce sujet. A moins que vous ne soyez à égalité. « C’est totalement faux. » Et tu avais bien des preuves à ce sujet. « Tu sais très bien que je ne t’ai jamais considéré comme ça. Je t’ai toujours accepté et aimé avec ton handicap. Désolée mais, je ne suis pas Candice et si je te considérais ainsi alors, je t’aurai déjà laisser tomber. » Sauf que ce n’était pas toi et ça ne te ressemblerait pas le moins du monde. « Et tu te trompes, je préfèrerai mille fois être heureuse. » Sauf qu’il y avait des choses qui t’en empêchaient. Ta relation avec James.

Une relation dont tu comptais mettre fin lorsque tu rentrerais mais pour le moment, tu te rapprochais du jeune homme parce que tu n’aimais pas le voir pleurer. Tu n’aimais pas le voir souffrir et tu ne voulais pas. Tout ce que tu voulais, c’était être avec lui parce que tu l’aimais. Et tu venais de lui avouer alors que ton cœur battait à une vitesse folle. Tu attendais sa réaction alors qu’il rapprochait son visage du tien et que tu gémissais à ses lèvres contre les tiennes. Elles t’avaient manquées. Il t’avait manqué et tu fus rassuré en l’entendant t’avouer à son tour qu’il t’aimait. Tu caressais une nouvelle fois sa joue. « Il ne m’arrivera rien d’accord ? Tu es là et.. je vais le quitter mais.. » Tu espérais qu’il voudrait bien. « Je vais devoir le dire à Connor pour qu’il puisse m’aider mais je vais avoir besoin de toi pour lui dire et le retenir il va péter un plomb. » C’était ce que tu redoutais aussi. D’ailleurs, tu espérais qu’ils ne se ligueraient pas tous les deux contre James. Tu savais que ton frère, lui, pouvait voir et tu ne voulais pas qu’il fasse quoique ce soit. Tu voulais juste qu’il soit là pour empêcher James de quoique ce soit quand tu le quitterais.

Tu embrassais encore une fois les lèvres de Nolan. « Je t’aime. » Tu ressentais encore le besoin de lui dire, après tout cela. Après tout ce qui s’était passé. Tu étais épuisée émotionnellement parlant aussi. « Je n’osais pas te le dire et puis.. j’ai cru que tu avais accepté de donner une autre chance à Candice. » Mais tu n’avais pas envie de parler d’elle, au risque de ternir ton humeur. Tu ne voulais pas qu’elle vienne gâcher ce moment de paix. « Enfin Sally avait raison, elle est de bon conseil. » Tu lui avouais finalement avant de te laisser aller dans ses bras.




Anonymous
Invité
Jeu 21 Mar - 3:18

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis officieusement l'amant d'une femme qui ne quitte toujours pas son petit-ami et je le vis plutôt mal puisque j'ai le sentiment d'être un jouet sexuel, parfois.

Le décalage horaire entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande est de 17 heures (exemple : chicago 16h ; Wellington 9h). Le voyage aller a duré 19h20, et c'est déroulé comme suit :
>15h55 - 16h35 (Wellington - Nelson).
> Escale de 35 minutes pour changer d'avion, à Nelson.
> 17h10 - 18h35 (Nelson -  Auckland).
> Escale de 1h34 pour changer d'avion, à Auckland.
> 20h10 - 17h15 (Auckland - Chicago)


jamie dornan ©️ SHIYA
Pourquoi lui avait-je demandé de venir, si notre relation n’était que superficielle ? Hé bien… c’était une excellente question, je dois dire. Une excellente question à laquelle je n’avais pas de réponse immédiate, puisqu’il s’avérait que je n’y avais jamais réfléchi jusque là. J’avais conscience d’avoir agis sur un coup de tête devant la détresse de ma cousine, c’est un fait, mais j’ignorais totalement les motivations qui m’avaient convaincues d’inviter ma colocataire, au delà des tensions qui régnaient entre nous. Le besoin d’intervenir vite, peut-être ? Oui, j’avais souhaité parer au plus pressé pour me trouver un accompagnateur, et c’était tombé sur Siloë à défaut de quelqu’un d’autre. C’était horrible formuler ainsi, j’en avais conscience, mais paradoxalement, c’était essentiellement la triste réalité de la situation. Si ma colocataire se trouvait à des miles de son pays natal, c’était parce qu’elle s’était trouvée à être une « roue de secours » idéale dans l’instant T. Un fait que je ne comptais pas lui énoncer, tant je savais que cela lui serait particulièrement douloureux de l’apprendre. Mais un fait que je ne comptais pas lui dissimuler, tant cela me serait particulièrement douloureux de lui cacher. Je n’étais pas un menteur. Je me devais donc de respecter cette valeur, qu’importent les conditions qui en découleraient.

_ Écoute. Je lui annonçais en amont, d’une voix calme, après un moment de réflexion suspendu dans le temps._ À aucun instant je n’ai pensé à nous deux lorsque je t’ai demandé de m’accompagner à Chicago. Je me suis demandé en qui j’avais le plus confiance pour m’accompagner, et tu as été l’évidence même. Je marquais une pause, hésitant. _ J’imagine bien que tu aurais préféré entendre tout autre chose de ma bouche mais… je ne tiens pas à te mentir sur la question, uniquement pour te faire plaisir. J’ai pensée uniquement aux besoins de Sally, et je t’ai demandé de m’aider parce que je sentais que tu serais la personne idéale dans le rôle d’accompagnatrice.

C’était dur à admettre à haute voix, mais j’étais fier de l’avoir fait. Siloë connaissait désormais la véritable motivation de sa présence chez mon oncle, et je savais que je pourrais dormir l’esprit léger de ne plus la garder pour moi uniquement. J’aurais aimé que la conversation en reste là, d’ailleurs. Or, Siloë avait opté de m’avouer les violences qu’elle subissait au sein de son couple avec James, et je ne pu conserver ma sérénité plus longuement. Je voulais lui faire la peau, à ce fils de pute, mais la jeune femme s’y interposait farouchement, avançant que la violence ne résoudrait rien. C’était un fait incontestable, du reste, cependant je demeurais sourd face à ces supplications de faire preuve de raison. Je ne tolérais pas que ce connard puisse s’en sortir à aussi bon compte, alors qu’il avait eu le loisir de ruer de coups celle que j’aimais plus que tout au monde. Je ne tolérais d’autant plus pas qu’il puisse en être épargner, parce que quelques représailles étaient à craindre. Non, il s’agissait là d’un crime impardonnable, à mon regard aveuglé par ma haine, et je comptais bien mettre en œuvre le projet que j’avais énoncé, quel qu’en soit les conséquences.

_ Ma décision est prise, Siloë. J’annonçais froidement, de sorte qu’elle comprenne que nous n’étions pas au stade des négociations. _ Je ne laisserai pas ce salopard s’en tirer comme ça, uniquement parce que tu crains ses représailles.

Je n’avais pas peur de lui, malgré ce qu’il m’avait fait. Je n’avais d’autant pas peur de lui que je savais qu’il n’était pas suffisamment fort contre un homme de mon gabarit, en pleine possession de tout ses sens. C’était donc en toute connaissance de cause que je savais qu’il ne ferait pas le poids face à une bande de type comme moi. Cela ne serait qu’une mise en garde, d’ailleurs : je ne comptais pas sérieusement me rendre coupable de l’élaboration d’un homicide sur un coup de sang. Mais je comptais bien lui faire comprendre qu’il s’en était pris aux mauvaises personnes, et qu’il avait grandement intérêt à disparaître de nos vies de lui-même s’il ne tenait pas à ce que l’on l’y aide personnellement. Je savais bien également que je ne pouvais pas prétendre comprendre ce que Siloë avait vécu avec lui, puisque je n’étais pas une femme. Mais quelle importance cela avait-il ? La jeune femme le protéger malgré tout de ma personne. Un comportement que je qualifiais d’acte d’amour, quoi qu’elle puisse prétendre. Elle avait consciemment décidé d’y laisser la peau, également, à cause de foutus sentiments que je ne comprenais pas. Cela me torturait donc doublement le cœur de constater que le minable que j’étais, n’était pas à la hauteur pour la convaincre de quitter cet enfer. Elle pouvait affirmer dans toutes les langues qu’elle restait avec lui sous la peur, si elle voulait, du reste ; cela ne changerait en rien mon état d’esprit, terni par cette réalité bien plus navrante que celle que je m’étais inventée.

_ Ne te donne pas cette peine. Je lui soupirais lasse, les larmes aux yeux. _ Je sais très bien que je ne suis plus qu’une merde, totalement inutile.

Il était inutile qu’elle se fatigue à m’assurer qu’elle m’aimait avec mon handicape. Je savais à présent que c’était faux, qu’elle disait ça pour me réconforter, et je m’en convainquais toujours plus en me laissant aller à mon chagrin d’amour. Je voulais mourir, d’ailleurs. Je voulais disparaître totalement de la surface de cette planète, jusqu’à ce qu’elle m’avoue avoir toujours eu envie d’être avec moi, parce qu’elle était amoureuse de moi. Je peinais à le croire, sincèrement, mais je ne laissais pas ma chance s’échapper en m’accaparant de ces douces lèvres. Je m’appropriais cette bouche qui m’avait cruellement manquée, qui me réconfortait, avant de lui avouer également l’ampleur de mon amour pour elle. Et je ne mentais pas : je pourrais mourir, si un malheur venait me l’arracher. Elle m’assura de sa douce voix, d’une caresse sur ma joue encore humide, qu’il ne lui arriverait rien puisque j’étais là.

_ C’est vrai. Je lui murmurais, le cœur se gonflant à nouveau de bonheur. _ Je suis là, désormais. Et je ferais tout ce qui en mon pouvoir pour que tu sois en sécurité, éternellement.

Je caressais sa joue avec tendresse, affection. Et c’était une promesse que je lui faisais, solennellement : dès notre retour au pays, je ferais tout ce qu’il faut pour qu’elle ne souffre plus jamais de cette violence gratuite.

_ Ne t’inquiète pas pour Connor. Je repris aussitôt, à la suite de l’exposition de ces craintes quant à la réaction de ce dernier face à cette annonce. _ Nous lui en parlerons calmement tout les deux, avant de le convaincre d’agir avec intelligence.

Il m’en voudrait de ne pas lui avoir dit immédiatement, tant il était sanguin tout comme moi. Or, j’admettais après réflexion qu’un excès de violence en retour ne nous rendrait pas meilleur que lui. J’acceptais donc de m’en remettre à la justice néozélandaise, même si je ne pouvais pas garantir que Connor suivrait cette même voie. Il fallait qu’on obtienne d’un juge un ordre restrictif d’approche, d’ailleurs. Un ordre que nous obtiendrions dès que nos pas fouleraient à nouveau le sol de notre pays de résidence. En attendant, je savourais tendrement les lèvres de ma compagne sur les miennes, tout en me laissant doucement tenter par l’idée de dormir sur le champ. J’étais trop épuisé pour maintenir mon projet de bain chaud. Je ne rêvais donc plus que d’une chose : une bonne nuit de sommeil, avec la femme de ma vie blottie dans le creux de mes bras.

_ Moi aussi je t’aime. Je lui murmurais à nouveau, heureux d’entendre ces deux petits mots dans sa bouche. _ Et pardonne-moi de t’avoir fait tant de mal. J’ajoutais, rebondissant ainsi sur sa remarque sur Candice, à la suite. _ Je croyais que tu te servais de moi, et je me suis vengé en te laissant croire que je pouvais sérieusement me remettre en couple avec elle.

C’était idiot, encore une fois. Mais j’étais un homme. Et c’était là mon plus bel argument d’excuse.

_ Sally est une jeune femme merveilleuse. Je repris à son appréciation de celle-ci. _ J’espère que l’homme qu’elle aime s’en rendra vite compte, lui également.

C’était tout le malheur que l’on pouvait lui souhaités, maintenant que nous avions conscience que notre bonheur n’existait que par son conseil avisé. Sur ces belles paroles, mettant là un point final à notre conversation, je me levais du lit pour me déshabiller, avant de me glisser sous les couvertures en compagnie de ma petite-amie. Et avec cette dernière dans les bras, il ne me fallut pas longtemps pour m’assoupir complètement, le cœur léger d’un amour enfin partagé.


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