Sally t’avait avoué des sentiments qu’elle avait à ton égard. Tu ne t’attendais pas à cela et ce n’était pas ce que tu souhaitais. Oui, tu tenais à elle tout de même sinon tu n’aurais peut-être pas payé pour son père ou bien, tu ne serais pas venu. Sinon, tu n’en aurais rien eu à faire de son comportement à ton égard. Seulement voilà, tu tentais de lui dire les choses. Du moins, tu ne parlais pas entièrement de ta femme et ton enfant que tu avais perdu. Tu en parlais vaguement. Sally ne te laissait pas en dire plus et elle semblait s’imaginer des choses qui n’étaient pas ce que tu pensais. « Ce n’est pas le cas. » Tu lui lançais mais elle reprenait des mots. Elle pensait de ce fait que tu la considérais comme un jouet sexuel. Oui, si elle t’aurait proposé ce genre de relations tu n’aurais pas dit non, parce que tu ne souhaites plus t’attacher à une femme. Or ce n’était pas ainsi que tu la considérais. Tu avais déjà eu des partenaires sexuelles avec qui tu avais couché plusieurs fois et c’était pas la même chose. Pas la même relation.

Malheureusement, elle te prenait pour un véritable connard. Oui, tu étais con et tu ne le niais pas mais tu aurais aimé qu’elle te laisse en dire davantage à ce sujet. Tu poussais un soupir alors que tu te demandais si te justifier servirait à quelque chose. « Non, si je te l’ai dit c’est que je le pensais Sally et je ne te considère pas ainsi. » Mais bon, elle ne te croyait pas et sûrement qu’elle ne te ferait plus confiance. Tu te demandais si elle avait déjà confiance en toi. « Je ne me jouais pas de toi je.. c’est compliqué je ne peux pas c’est trop tôt. » Oui ça l’était beaucoup trop pour toi car tu avais perdu ta femme et ton enfant il y avait plus d’un an seulement, ce n’était pas beaucoup. Tu t’en étais pas forcément remis encore et puis, tu avais encore mal. Oui, c’était plus simple pour toi que de coucher avec une femme sans attache. Tu ne pouvais pas te mettre en couple avec une personne. Ce n’était pas contre Sally, ni contre personne.

Tu poussais un soupir alors qu’elle décidait de quitter ta chambre. Tu ne pu rien dire, ni t’expliquer et tu n’allais pas la forcer à t’écouter ou à discuter avec elle une nouvelle fois. Tu savais que tu avais du la faire souffrir et elle pensait peut-être que tu avais des sentiments à son égard. Ce n’était pas que tu en avais pas mais pas les mêmes qu’elle malheureusement. Tu décidais de ne pas la retenir non plus. Tu ne savais pas comment les choses allaient se passées entre tous les deux ni même comment elles allaient s’arranger. Tu te doutais que la jeune femme ne voudrait te parler ou te voir. En même temps, tu ne pouvais pas aller lui parler en sachant cela. Tu savais pourtant que tu devrais t’expliquer avec elle à un moment donné, histoire au moins qu’elle ne pense pas que tu étais un connard. Bon d’accord, c’était sûrement trop tard pour ça.

Tu poussais un soupir alors que tu te glissais dans le lit. Tu savais que tu ne risquerais pas de dormir de si tôt désormais, à cause de ce qui s’était passé et à cause des pensées que tu avais maintenant en tête. Tu te remémorais l’accident, ta femme, ta fille, laissant couler une larme sur ta joue. Tu te levais de nouveau finalement pour aller prendre un bain, espérant apaiser tes muscles ou bien t’y endormir.