J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Je m'attendais à me fare repousser. Mais non pas du tout. Au contraire, il m'encourage dans ma lancée, se prend au jeu. Soupire d'aise de le voir actif à son tour. Et bien vite son film nais est relégué à un plan inexistant dans mon esprit. Lentement mais très sûrement, ce sont nos doigts, nos lèvres qui tissent un scénario bien plus plaisant. Deux acteurs s'unissant pour une histoire demandant du souffle, des idées et un peu de souplesse, faut l'avouer. Des belles minutes où nous ne faisons plus qu'un, nos âmes jouant entre elles jusqu'à l'apothéose. Instant de grâce, avant de se séparer le temps de se laver, et d'aller se coucher.
Trois jours s'est écoulés depuis nos retrouvailles. Bien que son appartement soit deux étages en dessous du mien, c'est pourtant dans le mien que nous vivions. Et ça ne me dérange pas le moins du monde. Au moins, je peux veiller de près sur lui. Il me semble qu'il a repris à distance et en télétravail. C'est entre deux réunions que je lui rappelle notre rendez-vous de ce soir au tailleur.
J'arrive le premier et me pose sur le bras d'un fauteuil, discutant avec Jackson, ma fée du tissu. Je lui raconte ma rencontre avec Louis, la retravaillant pour la faire paraitre un peu plus romantique, enfin moins violente que je le surveille car il m'a vue tué une personne. Jackson ne cesse de répéter qu'il est sous le choc de me voir en .. couple. Eh bien, on est deux. Ca m'est tombé sur la gueule, et je sais même pas comment gérer. M'enfin, la conversation est écourtée quand l'homme en question entre. Jackson, Louis. Louis, Jackson. Aussitôt, on tend une coupe de champagne au garçon et moi, je tapote le fauteuil. Ravi de te rencontrer Louis, et bonne chance avec ce grincheux. Doigt d'honneur en guise de réponse. Une envie en particulier ?
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Lojzo
Mer 20 Avr - 14:57
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.
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Le retour à la vie réelle s'est fait en douceur, mais j'ai été incapable de le lâcher. Je suis venu vivre chez lui. Je me sens mieux à ses côtés, j'ai juste remonté quelques affaires et je ne l'ai plus quitté. Nous sommes passés par trop d'états pour que je me laisse perdre et distancé. J'ai confiance en lui, une confiance inébranlable, mais c'est pour moi que je veux être proche. C'est pour mon propre confort, ma propre santé mentale. Je suis trop impliqué dans cette relation pour faire demi-tour alors je reste, le plus possible. Je manque sûrement de confiance en moi, c'est pour cela que je mets tout sur lui. Sullyvan est mon roc et je suis la petite moule indélogeable.
J'ai repris le travail et, étrangement, ça s'est bien passé. Je me suis recentré sur le monde, laissant de côté ma petite personne et mes aventures extraordinairement terrifiantes. Personne ne savait rien, si ce n'est que j'étais en convalescence. Les mots étaient doux, gentils et m'avaient permis de m'y remettre à fond. Et retrouver mes lignes de codes m'avait permit de m'éloigner de la réalité. Le monde des chiffres et des lettres est clair, précis, il ne s'embourbe pas dans les fails de la réalité et ça me fait vraiment du bien.
« Bonjour Monsieur Jackson » répondis-je idiotement. Je me sens gêné dès que c'est sorti de ma bouche, évidemment c'est son prénom, il n'y a pas de monsieur qui traîne. Le fameux couturier est agréable, gentil, il sourit et taquine Sullyvan. Chose que je ne suis pas encore tout a fait prêt à faire. Et là, je me rends compte que c'est la première fois que, pour moi, mon couple est réel. Première fois que je suis présenté comme tel. Je rougis encore.
« Euh, non, je ne sais pas » commençai-je d'une voix hésitante « qu'est-ce que tu portes toi ? » demandai-je en me tournant vers Sullyvan. « Je n'ai jamais trop porté de costume classes comme ça, faut que je dise quoi ? » Ridicule, manque de confiance encore. Heureusement Jackson sait réagir. Hum, client difficile, très bien. Au vu de votre teint, un couleur plutôt clair le mettrait en avant, mais un modèle bleu sombre proche du noir vous irait parfaitement. Il se tourne pour nous regarder tous les deux. Pour l'occasion je partirai sur des couleurs claires, afin que vous jaillissiez au milieu de la mare sombre, mais il vous en faudra un autre, c'est certain. Sûrement une manière de faire payer Sullyvan un peu plus, comme si ça le dérangeait. Après, s'il me trouve sexy dans un costume, je serais prêt à en porter mille, sans le moindre doute.
Il me tend un ensemble et je me dirige vers la cabine d'essayage. Je suis fébrile et un peu gauche, mais je finis par l'enfiler. Quand je me regarde dans la glace, je ne peux m'empêcher de me trouver un air classe. Je sors rapidement pour voir Sully. « Il te plaît ? Moi il me plaît. » rajoutais-je rapidement avant de rougir à nouveau. Et encore, je l'ai pas retouché. rajoute malicieusement le couturier avec son regard acéré.
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Patate Douce
Lun 16 Mai - 20:54
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Je le regarde se prendre au jeu. Un joli mannequin, dont se plait Jackson à vêtir et dévêtir. Je triture ma barbe de plusieurs jours, des années-lumière de ces essais. Mais je garde toujours un oeil sur lui, hoche la tête à intervalles réguliers ; des heures d'expériences. Tu es parfait Puppy.. Tu sublimeras le costume, n'en doute pas. Même avec un sac poubelle Chaton, tu auras tous les yeux sur toi. Et je suis médusé sur ma réaction à tenir. Ca allait être un moment important aussi bien pour moi, en tant qu'homme pris, pour lui parce qu'il sera vu comme la Roi d'une nouvelle ruche.. Et puis merde, ça revient à officialiser un nous au monde entier. Je tire sur mon col, le sentant se resserrer autour de mon cou, je liquide ma coupe, pour me donner des couilles. Puis le téléphone me sauve de mon essayage et je m'éloigne loin de leurs chastes oreilles.
On peut vite comprendre à mes grands gestes et ma tête de pas content qu'il y a un problème. Et c'est le temps d'une ou deux cigarettes à la fin de la conversation pour retrouver un semblant sérénité que je reviens à ma place. Bebe, on va devoir rentrer. On bosse tôt demain. Bullshit. Je fais un clin d'œil à Jackson, me targuant que je ne lui échapperait pas longtemps. Ce qui est vrai, il va débarquer dans mon bureau et me déshabiller.
En attendant, c'est vers l'extérieur que je guide Louis, et l'invente à entrer dans une voiture noire blindée. Dis moi Louis, tu as eu une dispute avec quelqu'un ces derniers jours à part moi ? J'embrasse le derme de son cou, avant de me redresser et clavioter frénétiquement sur mon téléphone avant de le fixer.
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Lojzo
Mar 24 Mai - 22:23
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.
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J’ai du mal à me concentrer sur ce que me dis le tailleurs quand je vois Sullyvan derrière la vitre. Je ne distingue pas ses mots, mais je sens à sa positions et ses mains que ça ne va pas. Est-ce de ma faute, son boulot officiel ou l’officieux ? Je sais bien que je ne dois pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais c’est plus fort que moi. Je déteste être perdu et le voir comme ça sans rien pouvoir faire.
Puis je songe à ce gala, cette présentation au monde entier. Est-ce que cela voudrait dire que je pourrais faire quelque chose ? Le rassurer par mes mots, mes mains sur les siennes, mon regard ? Oh, bien sûr, je ne serais jamais à l’aise pour l’embrasser en public. Il est tout de même LE Sullyvan Andrews, mais au moins, j’espère pouvoir prendre une partie de la pression qui pèse sur ses épaules.
Etrangement, je suis soulagé quand il me tire des griffes du couturiers, confirmant d’un signe de tête ce que dit Sullyvan avant de préciser. « J’ai hâte de le voir terminé ! » S’il me semblait déjà incroyable, à quoi vais-je ressembler une fois qu’il sera adapté à ma stature avec perfection ?
La question qui fuse de ses lèvres - qui sont ensuite occupées à m’embrasser et donc me faire frissonner - m’étonne. Je fronce les sourcils. J’ai tendance a oublié rapidement les moments dérangeant de ma vie. « Déjà on s’est pas disputés ces derniers jours. » Ok ok, j’ai cédé plusieurs fois mais… Je lève les yeux au ciel en tentant un sourire. « Hum, ah oui, si » La mémoire me revient tout d’un coup et je me fige. « Enfin ce n'est pas une dispute à proprement parler, mais vu que tu attends une réponse » vraiment un fait anodin, mais avec lui, tout peut prendre des proportions. « C'est juste Rob, le gars du cinquième qui s'est énervé quand j'ai pris la dernière tasse de café, soit-disant elle lui était réservée. Et il a pété un plomb, on était seul dans la salle de repos, alors je lui ai laissé la tasse après avoir bu une longue gorgée. » J'hésite avant de continuer « Il se peut que j'ai craché dedans. » J'espère qu'il sera fier de moi, mais je crois qu'il sera plus agacé par ma technique de caïd aussi doué qu'un chaton qui vient de naître.
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Patate Douce
Jeu 16 Juin - 21:10
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Je cligne plusieurs fois des yeux, restant véritablement très con quand il m'explique son altercation. Je m'humidifie les lèvres pour ne pas éclater de rire et trouver des mots qui n'auront pas l'équivalence de se foutre de lui. Je hoche lentement la tête, totalement dérouté. Je m'attendais à quelque chose de sérieux mais faut croire que c'était intense au point de partager sa salive .. Ce qui est un peu écœurant. Je ne te savais pas capable de telles infamies ! Pour moi, il est tellement incapable de toute once de méchancetés, je reste sur le cul. Je vais me méfier quand tu me servira une boisson chaude. Venais-je de découvrir une nouvelle facette de lui ? Enfin bref, on verra plus tard.
Je ne sais pas trop si cela avait un lien avec notre souci. Et d'un coup, je m'en veux de ne pas l'avoir jouer plus discrètement. Parce que ça peut être qu'un pet mouillé et rien de plus. M'enfin, ça me parait bien trop tard et je sens bien que je venais de l'inquiéter. En fait, au boulot, il a été remonté que tu vivais de favoritisme. Et que j'étais plus laxiste concernant tes performances, pas sexuelle mais au travail. Je n'ai pas encore répondu à ces ... propos mais si tu as une dispute avec ce gars, c'est possible qu'il est parti chouiner aux RH. Comment tu te sens au taff ? Des gamineries.
J'ai clairement pas que ça à foutre mais voila, que c'était moi qu'on prévenait quand même avant .. C'est aussi là que je me rends compte, que j'avais possiblement trop marqué mon territoire. Mais on dira que c'est la passion et ça n'ira pas en s'arrangeant. Tu veux que je gère ou je te laisse faire ? Je ne voulais pas l'infantiliser. Et des batailles où je ne suis pas censé être concerné, il en aura d'autres.
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Lojzo
Ven 17 Juin - 8:35
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.
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Je ris doucement devant son air offusqué. « Rho, j’ai fait ça qu’une fois dans ma vie et je cracherai pas dans ta tasse t’inquiète. » Je reconnais que j’ai peut être réagit un peu excessivement, mais Rob m’avait tellement saoulé. Pour éviter de revoir la scène, je me perds dans son regard, voirà la meilleure façon de se calmer que je connaisse !
Sauf qu’il se met à m’expliquer ce qu’il a en tête et je fronce les sourcils en réfléchissant. « Hum, maintenant que tu le dis, pas d’altercation, mais » je soupire, je comprends mieux les regards, les taches étranges qu’on me demande et donne, le fait qu’on m’évite un peu aussi. « J’avais pas compris, je pensais que c’était de la déférence à cause du.. tu sais » le kidnapping, le temps passé à l’hosto, les opérations, tout ça avait été passé sous silence, évidemment, mais du coup les rumeurs s’étaient amplifiées et comme personne ne connaissait la vérité, tout était parti trop loin. Je soufre et me passe une main sur le visage. « J’sais pas gérer ça Sully, d’base j’suis l’gamin discret qui fait pas d’vague. » Je mâche mes mots, gêné. Je n’aime pas être au centre de l’attention. Même sa petite vanne n’a pas suffit à me détendre. « Sois honnête, mon boulot est pas bon c’est ça ? J’veux dire, est-ce que tu me favorises vraiment ? » Si je l’ai pas vu, je me sens complètement idiot. J’hésite. « J’t’avoue que je sais pas » encore une fois cette indécision qui va finir par me tuer. Et lui aussi je sens. « Ce serait peut être plus simple que j’me trouve une autre boîte ? Comme ça, plus personne ne pourra rien dire et n’auras pas de » Impossible de finir ma phrase… pas de regret d’avoir un boulet dans ton entreprise ? Ou pas d’ennuis ? Ah, comme si Sullyvan ne nageait pas déjà dans tous les ennuis possible.
Je m’approche de lui pour poser ma tête sur son épaule, le contact me fait du bien. « J’pense sincèrement que t’as déjà trop de choses à gérer pour t’occuper de gamin trentenaire jaloux dans ta boîte » parce que c’est le noeud du problème « donc si tu préfères que je reste, je me débrouillerai. » Je bosserai deux fois plus, je leur montrerai à tous ce que je veux sans Sullyvan. Il mérite que je fasse tous les efforts du monde pour lui.
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Patate Douce
Sam 9 Juil - 22:22
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Bon, je comprends qu'il s'agit visiblement de jalousie mal placée dû à ses absences, de son emploi du temps qu'on a dû adapter à sa convalescence. Ce qui est normal et qui peut être applicable selon le poste et la durée des soins. ll faut croire que j'avais rajouter mon grain dans l'engrenage en me montrant plus protecteur envers Louis. Mais difficile de l'ignorer sur notre boulot. Enfin, je ne viens pas non plus lui rouler des patins. Mais je suis pas très amical quand on peut lui tourner autour. Faut croire qu'avoir un favori crée des émules. Je suppose qu'à partir du moment, où je fais parti du problème, je dois aussi m'y mettre pour le réparer. Sauf que je n'ai pas encore de solutions. Je veux bien m'assurer du bien-être de mes employeurs mais quand c'est de la vanité, faut faire quoi ? Je me retiens de soupirer. Je sens bien que Puppy n'est pas à l'aise dans ce conflit. Et je suis partagé. Entre le laisser se demerder et intervenir. Je pose ma main sur sa tête, l'envie de le soutenir est bien présente mais je suis pas directeur d'une crèche. J'ai de la thune à faire. Et les embrouilles, on se croirait dans une cours de récrée. Je te laisse une semaine après, je prendrais des mesures. Je ne l'annonce pas de gaité de cœur mais faut bien assurer mon rôle. Mais ne te surmène pas. Je veux des gars qui tiennent sur la durée. Pas qui flanchent parce qu'ils ont cravaché des semaines mais me sortent du flan ensuite. C'est compris ? Tu bosses bien, tu es compétent, alors n'en doute pas. Un baiser et une prière pour que tout se tasse rapidement. Il avait plus important à gérer qu'une petite merde.
C'est avec l'appréhension d'un Lundi avec des chiffres qui tombent et de la discorde dans mes équipes que s'est déroulé cette journée. Accord avec Louis, de ne pas parler de nos boulots quand on se retrouvait le soir. Mais c'était compliqué de tenir ma langue. Et pire, sur le lieu de notre travail. Je m'efforçais de ne pas violenter qui que ce soit. J'étais plus angoissé pour lui que pour les défis qui m'attendaient la semaine. Tant bien que mal, je suis resté centré sur mes objectifs. Pas eu d'éclats de voix, bien que je restais en alerte. Parce que pour sûr, le premier qui levait la main sur mon ... - Merde, on dit quoi là ? On s'en fout - J'allais m'abattre sur lui, sans somation. Et ça allait évacuer ma frustration. J'ai attendu vendredi, comme un gosse attend Noel. Et je l'ai convoqué dans mon bureau. Verrouillage de la porte, coupure du téléphone, et lui contre mon torse, plaqué contre le mur et baisé dénué de chasteté. Oui, c'est mal. Oui, je devrais pas. Mais .. C'est pas moi, mon double maléfique. Alors dis moi, comment ça s'est passé ?
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Lojzo
Jeu 21 Juil - 10:40
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.
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Sullyvan m'encourage, avec force persuasion de mon propre talent et je reste coi. Je fais de mon mieux, chaque jour, mais je me sens parfois bien loin d'être à la hauteur, alors l'entendre me dire que je suis doué, ça me fait quelque chose. Qui sait, peut être qu'un jour, mon syndrome de l'imposteur pliera bagage grâce à Sullyvan. Je souris. « Promis » alors que je sais que c'est faux, je vais me donner à fond.
Le lundi j'ai droit à des remarques chuchotées sur mon passage et des coup d'oeil, maintenant que je sais quoi chercher, je le comprends mieux. Le mardi on me bouscule, volontairement. Je souris gentiment, mais je regarde l'autre dans les yeux avant de me mettre à parler d'un ton aimable pour le saluer sans m'excuser. Cela le déconcerte, j'espère que ça peut suffire. Le mercredi j'apporte des cafés et des croissants pour tout l'open-space de mon étage, à deux rues d'ici, j'ai trouvé une boutique style boulangerie française, j'en propose à tous. Ce jour-là, je n'ai pas la moindre remarque en face. J'espère que ça suffit. Le jeudi c'est le plus difficile, je fais une erreur dans le code et je panique. Je me réfugie dans un coin, ressentant une peur hors-norme. Je sais combien je surréagit, mais c'est plus fort que moi. La terreur qui m'habite prend ses racines dans le kidnapping, dans les douleurs subit, dans la peur de la perte de Sullyvan. Je me sens idiot, nul, mauvais, incapable. Je suis roulé en boule dans un coin d'une petite salle. Et je pleure. J'ai déçu Sullyvan, j'ai raté... Etrangement, c'est ça qui change tout, une main amicale vient me tirer de là. « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé Louis, mais viens voir. » souffle une douce voix féminine. Je me rappelle Helen, c'était l'une des premières à m'avoir adressé la parole ici, à m'avoir proposé de sortir. Les yeux rouge, je la suis. Dans l'open space, tout le monde peut voir mon état. Je n'ai pas l'air d'être privilégié, mais terrifié. « N'en parle pas à Andrews » chuchotai-je, mort de peur de ne pas avoir réussi de moi-même. « Il n'y a rien à dire » face à mon écran, tout est réparé, le site n'a bugé que 3 secondes, Helen a pris les choses en main trop rapidement pour que ce soit visible. Je souris, soulagé, mais le noeud en moi continue à grossir. « Merci »« Tu sais, c'est ça une équipe, faire ensemble. » Elle parle assez fort pour que tout le monde entende, que tout le monde comprenne qu'on a été des idiots. Je lève les yeux vers elle et je vois son regard noir dirigé contre le groupe du fond. Ce ne sont même pas des dev, mais c'étaient eux les plus commères. Je m'assieds sur la chaise, comme si j'allais à l'abattoir, mais mon coeur n'est plus si lourd. Le vendredi se passe bien mieux. Je n'ai aucun regard de travers, aucun murmure sur mon passage, beaucoup me saluent. Peut être qu'ils avaient besoin de voir que je suis faible, petit et en proie à des doutes bien plus grand qu'eux. Je ne suis plus une menace et, s'ils continuent de jalouser l'attention de Sullyvan sur moi, ils ne me mettront plus les bâtons dans les roues. Je soupire de soulagement.
La peur de l'abandon s'éloigne une fois que je suis dans les bras de Sully, dans son bureau, contre lui. C'est mal, on ne devrait pas, mais j'ai l'impression qu'il m'a manqué alors que nous avons passé toutes nos soirées ensemble. Je l'embrasse comme si ma vie en dépendait. « C'est réglé » répondis-je laconiquement « mais si tu veux donner des promotions, Helen le mérite. » Je rigole, il ne devrait pas faire ça, sinon ça jaserait encore mieux, même si Helen serait bien capable de se défendre, ça je n'en doute pas. Il m'a plaqué contre un mur, et je tourne pour échanger nos places. C'est lui qui est dos au mur et moi qui l'embrasse cette fois-ci. Je n'ai pas pris de l'assurance ou de confiance en moi, mais avec lui, j'ai l'impression que c'est plus facile d'oser. « Monsieur Andrews, vous ne devriez pas faire ça sur votre lieu de travail. » Le taquinais-je alors que je meurs d'envie de le déshabiller. Je me retiens, parce que je ne veux pas risquer plus d'ennuis. « Ils ont fini par comprendre que j'étais quelqu'un comme eux » avouai-je, retenant l'épisode de la loque humaine que j'étais alors. « Vraiment, c'est réglé, pas besoin d'intervenir. » Tout n'est pas fini, mais peut être que je devrais sortir avec eux, boire avec eux, rire avec eux, pour qu'ils comprennent qui je suis. « Je crois que j'étais le mystérieux français chouchouté, et ça leur plaisait pas, mais je serais un bon américain à partir de maintenant. » C'est faux, c'est idiot, mais je dis n'importe quoi, juste pour le rassurer. « Maintenant, est-ce que tu as d'autres projets pour moi ? » lançai-je avec un sourire séducteur. Pas ici. Je sais. prévient mon regard, mais je préfère penser à lui nu qu'au gala qui nous attend dans quelques jours. Alors je pose mon front dans son épaule et me colle contre lui. Son odeur, sa carrure, sa voix, tout me rassure instantanément. Il est à mes côtés, aussi fou que cela puisse paraître.
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Dim 31 Juil - 15:53
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Je prends note de donner une promotion à Helen. Il va falloir que j'ai une discussion avec la jeune femme, parce que je ne vois pas en quoi, je devrais la payer davantage. Mais bon, si l'homme le suggère, je peux me pencher sur son cas et j'hoche la tête en ce sens.
Nos places s'échangent et rien ne m'aide à calmer mes ardeurs, à le voir prendre le lead aussi aisément, c'est foutrement excitant. Ma bouche trainant déjà dans son cou, et mes mains .. N'en parlons pas. Ce bureau a besoin de connaitre les fesses du Puppy.
Je tente d'écouter ce qu'il me dit. - Je veux tout faire dans ce bureau. T'es clairement pas comme eux. T'es au dessus mais personne n'accepte de le comprendre. Aucune objectivité ! Je continue de le laisser faire son rapport, pendant que moi, je préférais le sentir se tendre pour débriefer autrement puis je redresse d'un coup. - Quoi non je veux pas que tu joues les américains ! J'attrape son menton entre deux doigts. - Je te l'interdis. C'est compris ? J'ai voulu t'intégrer jusqu'à en faire du zèle et ça se reproduit pas. Mais ne change pour personne. Si les gens ne t'aiment pas comme tu es, ils ne te méritent pas. Sommes nous d'accord ?
The end pour la libido, me contentant de le garder dans mes bras, soupirant. - Je vais finir tard ce soir. Le tailleur doit passer également. Alors je vais te laisser en paix.. Je ne sais pas à quelle heure, je vais finir. Je me recule pour l'embrasser puis me décale pour le laisser passer. - Ce n'est que partie remise Dumas, tu finiras ici un jour, en pointant mon bureau.
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Lun 29 Aoû - 14:47
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.
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Parfois Sullyvan me fait peur et je peux comprendre qu'il effraie certaines personnes, mais en cet instant, j'ai envie de rire. Il est si doux, si drôle, si plaisant, si gentil ! Comment pourrais-je vivre loin de lui ? J'en suis tout bonnement incapable. J'hausse un sourcil. « Alors nous pouvons... » commençai-je en sentant le désir monter. Evidemment, en sa présence, je suis presque toujours désireux, rien qu'à voir ses petits regards en coin, ou ses sourires, ou ses mains si... mais ce n'est pas raisonnable. Et puis, on peut être interrompu.. ou les rumeurs peuvent aller et venir rapidement. S'il ne risque pas grand chose - autre que des commérages - moi je peux risquer mon poste.
Quand il hausse le ton, je sens qu'il me complimente, que c'est sa manière de me dire qu'il m'aime. Parce que oui, il n'y a plus de doute, je sais qu'il m'aime. Je souris doucement. « Bien chef, je s'rai moi-même ! » Enfin, un moi-même qui a évolué depuis mon arrivée ici, c'est certain.
Et il me congédie, aussi froidement qu'il le peut, plus raisonnable encore qu'auparavant. « Dois-je donc revenir au coeur de la nuit pour avoir le plaisir de finir sur ce bureau ? » proposai-je presque innocemment. Mais si cela risque d'être une idée intéressante, ce n'est pas pareil.
Je m'éloigne avant de l'entendre râler en souriant, et referme la porte. En m'adossant je respire profondément, comme pour reprendre mon souffle. Comment pourrai-je être un homme normal en sa présence ? Il me fait vibrer tout entier. Je rouvre les yeux face à sa secrétaire qui me jette un rapide coup d'oeil l'air de dire désolée, c'est l'boss, je sais qu'il fait peur se méprenant totalement sur mes sentiments. Tant mieux. Je souris timidement et m'éloigne à grand pas. Tant pis pour ses recommandations, je l'attendrai. C'est décidé. Quand il sortira de son bureau, je serais encore là, à l'attendre. Je ne bosserai pas jusqu'à minuit, mais peut être pourrais-je écrire tous les mots que je n'arrive pas à dire, tout ce que je vis de complètement fou depuis mon arrivée, tous ces sentiments qui me font battre le coeur.
Les heures passées, défilent, courent. Les gens terminent, partent, s'enfuient. Et je suis toujours là. A l'attendre. Je me suis déplacé pour m'installer dans le petit bureau attenant au sien. Il ne pourra pas me louper. J'espère juste qu'il ne va pas être en colère de me voir l'attendre.