97, 98, 99, 100… Allez, on part sur deux cents. 101,102, 103… 147, 148, 149, 160, non ! Attends. Merde ! Déconcentré par l’échec de mon comptage, mes pieds se prirent dans la corde en plein saut, me faisant perdre l’équilibre, initiant la chute qui suivi. Le corps contre le sol, je grognais légèrement en me relevant. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas raté sur un exercice comme celui ci. Peut-être qu’il valait mieux faire plus de séries mais plus courtes, ça m’éviterait de m’y perdre. Attrapant une serviette près de moi, j’essuyais la sueur sur mon visage et sur mon torse. L’avantage d’être le propriétaire de sa propre salle de sport, c’est que vous pouviez vous y entraîner quand vous vouliez, même les jours de fermeture. Un bruit puissant résonna derrière moi, me rappelant une chanson que je connaissais bien, servant d’alarme sur mon téléphone. 19h sonnait, marquant la fin de mon entrainement, me laissant tout juste une heure pour rentrer chez moi, prendre une douche et rejoindre mon meilleur ami à un bar. Rassemblant mes affaires, je les jetais en vrac dans mon sac et partit en direction de mon appartement.

Une fois chez moi, je jetais mon sac de sport dans un coin, tandis que Jade accourait vers moi, réclamant quelques papouilles. A genoux sur le plancher, je caressais ma chienne sous le cou tandis qu’elle essayait d’attraper mes mains dans sa gueule pour jouer. Me relevant et déposant un baiser sur la tête mon animal, je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche. Une fois propre, je me séchais et enfilais quelques vêtements. Un jean, un t-shirt blanc et une chemise à carreau que je ne pris pas la peine de fermer et j’étais prêt. Attrapant mon téléphone, mes clés et mon portefeuille, je quittais l’appartement laissant à Jade la responsabilité de le surveiller.

Marchant tranquillement dans les rues de la ville, il ne me fallut pas plus d’une dizaine de minute pour arriver au bar. Jetant un rapide coup d’oeil à ma montre, je remarquais que j’avais un bon quart d’heure d’avance, et connaissant Loyd, il n’y avait pas moyen qu’il soit là avant moi. Mais plutôt que d’attendre comme  un imbécile devant le bar,  je décidais d’y rentrer et de m’installer, commençant déjà à repérer les jeunes femmes présentes.

J'avais quarante-huit de garde dans les pattes dont une opération de quatre heures pour une tournevis dans un estomac. Ne me demande pas comment l'outil a atterri là. Enfin si, mais je vais garder ça pour moi. Je ne voudrais pas te choquer. Après avoir fait mon compte - rendu et donné mes directives à mes internes et mon successeur, je file don bureau pour relater le tour informatiquement. Besogne faite, je retire ma blouse et mes équipements, les rangeant à leur place.

Je quitte l’hôpital sur mon fidèle destrier à moteur, je slalome entre les voitures. Arrivé à mon duplex, je grimpe les marchant et entre. Je laisse une traînée de vêtements de l'entrée jusqu'à la salle de bain. Je laisse couler l'eau brûlante, m'octroyant un répit de quinze minutes avant de sortir, propre comme un bébé.

Je choisis un jean et t-shirt noir, je remets mes bagues et mon collier. Eléments interdits, à l’hôpital. Touche de parfum puis je fais un tour sur moi-même. J'enfile mes chaussure basse, un blaser bleu nuit, une main dans mes cheveux.





J'entre dans mon garage et choisit une coupé sport parmi les cinq qui trônent fièrement. Je m'installe confortablement, puis démarre. Le garage s'ouvre et je fais vrombir les cheveux. Je fais un détour pour profiter de l'asphalte et de la vitesse de mon bolide. A un feu rouge, j'envoie un message à Jay pour le prévenir de mon arrivée. Acolyte depuis le lycée. Relation surprenante mais on était toujours là l'un pour l'autre, malgré nos disputes. Notre lien était indéfinissable : on s'appréciait, on s'embrouillait sans arrêt mais on se pardonnait tout aussi rapidement. Si on se fie à mon père, on est en couple et je rétorque sans arrêt.

Je reprends la route, conduisant plus tranquillement pour arriver aux abords du bar. Je gare ma voiture et me met en marche vers l'établissement puis me fraye un chemin vers le coin des boissons, je fais un tour d'horizon, pour trouver une tête brune et je slalome entre les clients pour arriver à lui.

- Ouistiti, j'espère que tu es en forme. Ca va toi ?

Je lui serre la main avant de m'accouder au bar, attendant qu'on prenne nos commandes. Je regarde déjà les différentes proies femmes avec qui, je pourrais repartir.

- Prêt à pour le défi ?

J'esquisse un sourire en coin, sachant que notre nuit allait devenir être mémorable. C'était une habitude chez nous. Une sortie, un défi. Et celui là, allait donner un tournant dans notre relation.

Accouder au bar, j’attends impatiemment l’arrivée de mon meilleur ami, Loyd. Un message de ce dernier m’indique qu’il est en chemin. Sachant parfaitement à quelle distance du bar se trouvait son appartement, je pouvais estimer qu’il n’arriverait que dans une dizaine voir une quinzaine de minutes. J’avais largement le temps de boire un verre en attendant. Commandant un verre de whisky, je savoure le breuvage et étudie les lieux. Le bar est plutôt classique, beaucoup de bois, une cible de fléchette, et dans une seconde pièce, un billard. Plutôt fréquenté, je laisse mon regard se promener tout autour de moi, à la recherche d’informations, de détails qui pourraient m’être utiles plus tard, une fois my partner in crime présent. Comme par exemple, cette fille  qui venait de reposer violemment son téléphone sur la table. Ou cette autre qui malgré la présence de ses copines ne pouvaient pas quitter un homme du regard. Bref, tout ces petits détails attiraient mon attention pendant que je sirotais mon verre jusqu’à l’arrivée de Loyd.

Une voix familière me sort de mon observation. Et puis ce surnom… Une seule personne a le culot de m’appeler par des noms aussi stupides. Loyd. Je tourne la tête vers lui, un sourire aux lèvres, tandis que nous échangeons une poignée de main.

« Je suis toujours en forme. Tu devrais le savoir. »

Je lui retourne la question.Il commande un verre, moi un deuxième, et vient s’accouder à mes côtés pour scruter la salle. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Loyd et moi, c’était une longue histoire. 15 ans d’amitié, une relation pas toujours rose et facile, mais qui tenait les années. C’est sur qu’avec lui, des conneries j’en avais faites. Et ça continuait. Je sortais mon téléphone, parcourant une espèce de liste que j’avais enregistré dans mes mémos. Prêt pour un nouveau défi. C’était comme ça quand on sortait. On réalisait un petit challenge - souvent d’ordre sexuel - pour s’amuser, et une fois réalisé, on passait au suivant. Cette liste, on l’actualisait depuis des années, à chaque fois que quelque chose nous passait par la tête, alors autant dire qu’elle était longue, mais on avançait plutôt bien.

« Est ce que tu as vu ce que c’était au moins ? » Je lui tends le téléphone. « Draguer et chopper une meuf ensemble. Encore faut-il qu’on arrive à trouver une fille qui nous plaise à tout les deux. »

Je porte mon verre à mes lèvres, laissant le liquide réchauffait ma gorge et m'embrumer l'esprit. Mes coudes sur le bar, je fais un tour d'horizon, toutes plus jolies les unes que les autres. Je considérais chaque femme comme une oeuvre, chacune avec leur manie, leur façon de penser, de séduire. Elles étaient un vrai passe-temps.


Je n'ai pas prévu de me mettre en couple. A quoi bon, quand on peut toutes les avoir. Je ne peux même pas mettre cette volonté de liberté, sur une peine de coeur.. J'en ai jamais eu. Peut-être provoquer..

Choper une meuf ensemble. Le nouveau défi me sort de mes pensées. Effectivement, nous n'avions pas les mêmes goûts. Lui appréciait les brunes métissées et moi, les blondes aux airs innocentes. Allez savoir pourquoi .. Tout passe par le regard .. Non, je rigole, yeux dans les yeux, c'est plus tard pour ne pas dire jamais.

- Je propose qu'on sorte de nos sentiers battus : une sublime rousse des plus farouches. Cela doit bien se trouver dans cet amas de formes dansant.

Je commence déjà à regarder ce qui peut entrer dans nos critères.. Mais j'avoue qu'une petite crinère de feu, ça ne court pas les rues, d'ailleurs, j'ai jamais "débattu" avec l'une d'entre elles.

Elle avait été invité à sortir ce soir en compagnie de quelques copines, histoire de changer les idées de l’une d’entre elle qui venait tout juste de rompre avec son petit ami. Toutes avaient décidé de s’unir, de fait, pour lui faire passer une bonne soirée et s’assurer qu’elle oublie alors ses états d’âme. Tout avait commencé par une sortie dans un restaurant d’allure américaine des années 50, avant que la plupart ne décident d’aller dans un bar pour s’enfiler des verres une partie de la soirée, jusqu’à plus soif. Ou jusqu’à se faire draguer. Le meilleur moyen d’oublier – paraît-il – que l’on vient tout juste de se faire lourder. Une psychologie avec laquelle la demoiselle n’était pas forcément d’accord, parce qu’elle-même ne pouvait pas rapidement tourner la page après une histoire d’amour un peu foireuse et que se faire draguer n’était absolument pas la solution qui lui convenait. Mais ce n’était pas elle que l’on venait de plaquer et si sa copine se sentait de sortir, elle pouvait bien faire l’effort de les accompagner.

Le bar est bien fréquenté, ce soir. Sans qu’il n’y ait non plus trop de monde. Les filles se posent alors dans un coin et deux d’entre elles se lèvent pour aller chercher quelques verres. Alexandra se lève pour leur filer un coup de main quand il faudra ramener toutes leurs consommations à leurs tables. Elle croise un regard dans cette foule, quelques secondes à peine, avant de détourner la tête, interrompue par Thea. Alexandra hoche la tête en réponse à sa question, approche du bar pour prendre quelques verres et elle retourne s’asseoir avec le reste des filles.

Le sujet de conversation du soir, les hommes. Maggy et Sofie ne peuvent pas résister à la tentation, comme d’habitude, lançant le sujet en désignant un petit blond, au bar et ses deux acolytes, dont les yeux bleus de l’un ressortent particulièrement, parait-il, de par sa peau basanée. Alexandra se mêle à la conversation, les filles commençant à piailler à qui mieux-mieux, se faisant.

Loyd me propose de s’attaquer à une rousse. Un juste milieu probablement pour nous deux. J’ai une attirance pour les peaux ambrées, les cheveux bruns, et les yeux profonds, Loyd lui pour les poupées barbie comme j’aimais les appeler. De jolies blondes aux airs innocents qu’il embobinait sans le moindre soucis. Une chance pour nous d’avoir des goûts si différents en matière de femmes. Nous ne courions jamais après les mêmes femmes, évitant ainsi bon nombre de conflits dans notre relation au sujet de la gente féminine. Et puis, un peu de changement nous ferait du bien. Je me mets également à scruter la salle des yeux. J’avais remarqué une chevelure de feu un peu plus tôt lorsque j’attendais Loyd. Je me redresse sur la pointe de mes deux pieds, tentant de dominer la foule, pour l’apercevoir de nouveau. Je finis par la repérer, de l’autre côté de la salle. Je remarque alors qu’elle n’est pas seule. Pas moins de 4 autres jeunes femmes sont attablées avec elle. Je prends le temps de l’observer depuis ma place. Pour le côté des plus farouches, on pourrait surement repasser, mais elle me plaisait ce qui était déjà un bon point. Je me rassois sur mon tabouret et adresse un petit coup de coude à Loyd.

« De l’autre côté de la salle, à gauche. 5 filles à une table, une rousse. Qu’est ce que t’en dit ? »

Je laisse le temps à Loyd de se faire une idée sur la jeune femme, tandis que je me relève pour essayer de comprendre la situation. Cinq filles. Définitivement le but de la soirée. Mais pourquoi ? Je remarque les verres d’alcool déjà présents sur la table.Ouverte à l’alcool, bon point, ça facilite les choses. Je remarque ensuite les regards insistants de deux des demoiselles sur un autre homme dans la salle. Etait-ce là le but des demoiselles ? Trouver un beau mâle à leur goût pour une nuit torride ? Si c’était le cas, les choses seraient certainement plus facile que prévu pour mon acolyte et moi. Je ne quitte pas la jeune femme des yeux. Observant le moindre de ses mouvements. Elle me facilite les choses lorsqu’elle se lève seule, pour se diriger vers le bar. L’occasion rêvée pour Loyd et moi de faire un premier pas vers elle. Je m’accoude au bar à nouveau et la laisse venir. Elle se place à ma gauche et recommande à boire. J’en profite.

« Les génies réalisent trois voeux. Puisque nous sommes ici quel était le dernier. ? »

Je me mets aussitôt à la recherche de l'objet de nos désirs et passe au crible chaque demoiselles, clin d'oeil pour les unes, sourire pour les autres mais aucune ne correspond aux critères ou ne trouve pas grâce à mes yeux. Non, la demoiselle doit avoir un truc pétillant, ce quelque chose où on sait direct que ce sera elle. Pourtant Jay semble avoir trouvé le graal. Je pivote ma tête, sans même me soucier de la discrétion dont je devrais faire preuve. Je détaille la demoiselle en question.


- Suis pas pédophile Jay, regarde sa bouille de bébé. Je ne veux pas de problèmes avec les autorités infantiles.

Mais je dois bien l'avouer qu'elle dégage un charme fou. Et ses copines .. Sont plutôt charmantes. Mais c'est sur elle que je me concentre. Je soupire, secouant la tête doucement. Je refais un tour mais non mes iris sont hypnotisés par elle.


- Allez, deal.

Je reste en retrait, il avait davantage la gueule d'un prince charmant. Petit Défi de la nuit approche doucement, et je ne peux m'empêcher de la fixer. Elle a des joues à pincer mais clairement pas le corps d'une enfant. Je ris doucement, dans quel traquenard allons-nous donc la mettre ? Vêtue de blanc, elle est en demeure pas moins éblouissante, dommage de devoir côtoyer les ténèbres le temps d'une nuit. Mais je n'en doute pas qu'on saura lui faire effleurer le Paradis du bout des doigts.

Je me retiens de rire quand Jay pose sa question. De quelle étude à la con, il avait trouvé ça ? Mais je dois admettre que c'est bien trouvé. Pendant ce temps, je commande trois shooters au serveur qui passe à proximité. Je fais glisser le troisième vers Bouille de Bébé et tripote le mien, en attendant sa réponse.

La jeune femme écoute les délires de ses copines, rit avec elle, sans avoir conscience des regards de deux hommes sur elle, accoudés au comptoir, la prenant pour cible de leur jeu nocturne. Un défi aux répercussions encore inimaginables pour leurs trois vies et dont l’issu se profile déjà à l’horizon, rendant le tout inéluctable, alors qu’ils verrouillent leur choix sur elle. Une issue qui se profile d’autant plus que la demoiselle s’éclipse un instant de sa table, attrapant son portefeuille avant de rejoindre le bar, ayant l’intention de reprendre un verre. Elle approche de celui-ci, cherche un espace pour pouvoir approcher d’un serveur et passer sa commande. Mais elle n’a pas le temps d’appeler celui-ci qu’une voix lui parvient. Alexandra tourne la tête, les yeux légèrement écarquillés en apercevant le physique du type qui vient de l’aborder – le genre beau gosse sportif sur lequel toutes les filles doivent assurément se retourner – et elle se demande une seconde si c’est bien à elle qu’il parle, avant de se reprendre.

"- Nous ? C’est à dire, nous ? Vous et votre égo ?" s’enquit la demoiselle.

S’il est friand d’humour, la demoiselle n’en manque pas. Mais elle comprend vite que «nous» inclus le type placé juste à côté d’elle, grand, brun, avec un regard énigmatique. Oh merde. Et donc, ils lui veulent quoi au juste ? Pas qu’il faille être Sherlock Holmes pour comprendre ce que deux types qui abordent une femme dans un bar ont en tête. Mais… Vraiment ? Eux ? Elle ? Gloups. Le type commande trois shoots, lui en donne un et commence à boire dans le sien sans la quitter des yeux. Alex a besoin de fermer les yeux deux secondes pour rassembler ses esprits et réfléchir à sa réponse, sans être déstabilisée par leurs regards sur elle.

"- Bah j’demandais d’avoir toujours pleins d’amis autour de moi, d’avoir la santé pour moi et mes proches puis je voulais avoir le prince Eric. Mais bon, à défaut, j’me contenterais de vous." lance-t-elle avant de porter son shoot à ses lèvres. "Mais comme JE suis là, je suis curieuse de connaître vos deux autres, chacun.."

C’est vrai, j’aurais pu trouver mieux comme phrase d’accroche, mais je faisais avec les moyens du bord, et en temps limité. Surtout que j’aurais pu faire bien pire et bien moins subtile. De toute façon, tant que la rouquine ne me mettait pas une baffe, c’est que c’était pas si mauvais que ça. Je lui souris, attendant une réponse alors qu’elle semble un peu confuse. Et quelle réponse ! Moi qui pensais avoir à faire à une jeune fille frêle et fragile, je devais admettre qu’elle avait du répondant et un certain panache. Peut-être l’avais-je juger un peu trop rapidement et qu’elle serait plus farouche que ce que j’avais imaginé. Je profite qu’elle soit plus proche de moi désormais pour la détailler un peu plus dans toute sa longueur. Loyd marquait un point sur son visage assez enfantin, notamment ses joues, plutôt rondes, qui donnaient envie de les tirer comme celles d’une enfant. Mais en descendant mon regard, je pouvais noter que son corps était bel et bien celui d’une femme, et de ce qu’elle laissait paraître dans sa courte robe blanche, elle semblait avoir tout les attributs nécessaire pour combler un homme. Ou deux. A ma gauche, Loyd commande 3 shoots. Un pour chacun d’entre nous, qu’il fait glisser sur le bar pour nous les faire parvenir. Je ne quitte pas la demoiselle des yeux, jusqu’à ce qu’elle accepte le verre. Il n’avait toujours pas prononcé un mot avec la jeune femme, mais il ne loupait rien de la discussion. Avait-elle déjà compris dans quel traquenard nous essayons de l’attirer, ou se contentait-elle d’être polie ? Sa nouvelle prise de parole me fait doucement rire.

« Je ne suis pas Eric, mais je peux tout de même être votre prince danois si vous le voulez. Croyez-moi, vous n’y perdrez pas au change. »

Je lui saisis la main et dépose doucement mes lèvres sur le dos de celle-ci. Un baise-main pour lui montrer ma bonne volonté de me comporter en prince charmant si elle le désirait. J’aurais presque été tenté de la faire danser un peu même. Mais il ne fallait pas oublier le défi. C’était Loyd et moi cette fois. Nous deux, en partenaires, pour nous partager cette demoiselle. Je ne devais pas essayer de le doubler comme ça pouvait parfois être le cas. Aujourd’hui, nous étions une équipe et la mission était de repartir ensemble avec cette jeune femme. D’ailleurs, je ne me gênais pas pour lui faire comprendre, si ce n’était pas déjà fait.

« Mes voeux étaient très simple : Vous, lui, et un lit. Mais avant ça j’aimerais quand même bien connaître le nom de notre sirène. »