Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

La Nation du Feu

Cheval de Troie
Messages : 1392
Date d'inscription : 08/02/2020
Région : PACA
Crédits : Bazzart

Univers fétiche : Réel - Disney - Fantasy - Surnaturel - Mythologie
Préférence de jeu : Femme
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Cheval de Troie
Lun 11 Jan - 14:22
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Je dois admettre que les mains de mon fiancé pèsent lourd sur mes petites épaules mais c'est rassurant. Je ne saurais pas l'expliquer mais pas pression de sa force sur mes épaules, m'encourage à me montrer encore plus forte pour pouvoir les soutenir. Dans son regard, je puise du courage et de la détermination, Ozaï en déborde alors ce n'est pas difficile de lui en piquer un peu. Il a beau se comporter avec moi comme si j'étais contagieuse, par moment, je sais, je sens, qu'il est aussi conscient que moi du lien qui nous lie malgré nous. Mon grand-père et le sien étaient des meilleurs amis. Ils avaient un lien quasi fraternel, ils s'aimaient et n'auraient pas hésité à risquer leur vie pour sauver celle de l'autre. Alors forcément, un lien aussi fort ne peut que traverser le temps à travers nos cœurs et nos âmes. Si le destin a voulu que le sang de l'Avatar Roku et du Seigneur Sosin se retrouvent de nouveau côte à côte ce n'est certainement pas un hasard. Et donc nous voilà aujourd'hui, le prince Ozaï et moi. Descendants de cette amitié si puissante qu'elle aura fini par se consumer, j'espère que notre histoire ne connaitra pas une fin tout aussi tragique. Pour le moment, alors que j'écoute les conseils et recommandation du prince, je n'ai pas le sentiment que quelque chose pourrait nous séparer. Oh oui le prince est austère et bourru mais je sais que maintenant que je lui appartiens et qu'il a pris gout à ma présence, il ne laissera rien s'interposer entre lui et moi. C'est à la fois touchant et effrayant.

"Je....Je....D'accord..."

Il retire rapidement comme si le contact des miennes lui avait brulé la peau, je n'ai pas le temps d'analyser sa réaction, il tape sur la porte et tout de suite, la petite fille apeurée en moi l'attrape par le bras. Mon regard a changé, bien plus vulnérable, apeurée, telle une biche en détresse qui voit son heure arriver...

"Et si j'échoue ?"

Lui demandai-je rapidement pendant que les gardes ouvrent la lourde porte. Sa réponse fut rapide et pour le moins surprenante tant elle sut se montrer rassurante. Une dernière inspiration et c'est parti. Bien que mes jambes tremblent, ce ne peut pas être vu sous ma robe. Je me répète que je suis Ursa de Hira'a, petite fille de l'Avatar Roku. Ce mantra résonne dans ma tête pour me donner du courage. Je n'ai certes pas de maitrise, mais je n'en reste pas moins forte et puissante pour autant. Je ne suis pas n'importe qui. C'est donc la poitrine gonflée à bloc que j'entre dans l'immense salle du trône. Entre dorure et armures étincelantes, je ne sais plus où donner de la tête. Les gardes doivent être d'une force impressionnante pour réussir à porter des armures aussi lourdes et garnies toute la journée. Les tableaux et autre tapisserie qui relatent les exploits des héros de la Nation, comme notamment ceux de mon illustre grand-père. D'ailleurs, en passant devant l'un de ses portrait, j'incline ma tête légèrement, par respect mais aussi par amour et admiration de sa personne et de ce qu'il représente. Craint de ses ennemis et adoré par ses partisans, Roku fut un excellent avatar, peut-être pas parfait, mais un de ceux que l'on citera pendant encore longtemps dans les livres d'histoire de toutes les nations.
Je marche derrière mon fiancé qui a l'air d'être comme un poisson dans l'eau dans cette sale qui déborde de fierté et de puissance, personnellement, je me sens écrasée entre ses murs et tout ce qu'ils représentent. Je marche un peu plus rapidement pour me cacher derrière la carrure d'Ozaï, c'est enfantin je le sais bien, mais n'oublions pas que je ne suis qu'une adolescente qui jusqu'à une semaine croyait aux histoires d'amour qui finissent bien et non aux mariages forcés.

Nous arrivons enfin au pied du trône et c'est là que le prince se décale pour que le Seigneur n'ait d'yeux que pour moi. Là, je suis à sa merci, je ne peux plus me cacher derrière qui que ce soit, je ne peux qu'affronter son regard. Je sais bien que je ne devais pas le regarder dans les yeux mais ce fut plus fort que moi. Et ce que je vis dans son regard fut intense. J'y lisais toute sa puissance et toute sa volonté de faire perdurer les traditions de ses ancêtres. Mais on peut parfaitement y lire la responsabilité qui pèse sur ses épaules, je sens que c'est un homme qui a passé toute la majeure partie de sa vie à faire en sorte que son père soit fier de lui mais aussi à le surpasser. C'est donc ça la malédiction de cette famille ? Les hommes seront toujours destinés à vouloir rendre leur père fier et à les surpasser en tout ? Quel triste ambition dans la vie. Pour le moins, le prince Iroh ne me semble pas être touché par ce maléfice. Enfin, moi ce que j'en sais. Il me reste encore bien trop de mystère à résoudre concernant les membres de la famille royale. Ce qu'on dit est bien vrai, chaque famille a ses secrets.

Alors que nos regards se croisent, le Seigneur esquisse un petit sourire, le genre de petit sourire qu'Ikem avait l'habitude de me lancer quand il me proposait d'aller nous baigner dans l'étang. Poliment, je lui offre mon plus joli sourire, celui qui fait briller mes yeux dorés et illumine mon visage.

"C'est un honneur de me retrouver de nouveau face à vous, Seigneur Azulon."

Je m'incline bien plus bas que je ne l'ai fait pour les princes, le Seigneur est là pour m'admirer, alors autant qu'il n'en perde pas une miette. Mes cheveux qui glissent sur mes épaules, mon décolleté ouvert aux regards depuis son trône, la courbe de mon dos qui se termine dans ma chute de reins, ma taille de guêpe me donne encore plus des airs de jeune fille fragile, facilement cassable entre des mains expertes. Le sourire d'Azulon s'étire encore plus, j'en conclus qu'il aime ce qu'il voit. Bien. C'est un avantage.

Je me redresse et ouvre mes bras avec une grâce sans nom, je tourne lentement sur moi-même avant de m'incliner de nouveau, légèrement cette fois, et de dire de ma voix la plus délicate et enjouée :

"Vos présents ont été de pures merveilles ! Je vous suis profondément reconnaissante de me couver autant. Je ne le mérite pas, mon Seigneur, vous êtes bien trop bon avec moi. Porter une robe aussi magnifique, à l'effigie de notre grande Nation, je me sens bien trop fière et honorée. Et j'espère surtout que vos attentes ne sont pas déçues en me voyant dedans."

D'un geste de la main, il me fait comprendre que nous n'avons pas besoin de tant de simagrée.

"Allons bon, vous êtes la plus belle fleur qui soit entrée dans ce palais, il est tout à fait normal que votre beauté soit mise en valeur. C'est vous qui honorez ces murs de votre présence, vous êtes un enchantement pour les yeux et j'espère que mon fils en à conscience."

En parlant de fils, c'est le moment où il tourna son regard vers celui-ci pour lui souhaiter un bon retour chez lui. Personnellement je soupire intérieurement, ça ne s'est pas si mal passé que ça. Bien au contraire. Je ne pensais pas que le Seigneur du Feu aurait des penchants, lubrique... Mais après tout, seigneur ou pas, il n'en reste pas moins un homme d'âge mûr qui ne peut que s'extasier devant la fraîcheur et la beauté de la jeunesse. Si papillonner des cils permettra à Ozaï d'atteindre ses dessins et par la même occasion, moi, les miens, alors je veux bien me sacrifier pour la cause. De toute façon, je pense que c'est mon rôle de femme, je lui ai promis d'être toujours là et de l'épauler du mieux que je peux et je compte bien tenir ma promesse.

Restez discrets ? Un sourire tout aussi lubrique se dessine sur mes lèvres alors que je regarde mon fiancé, ceci n'échappe pas à son père qui me rappelle à l'ordre d'un simple raclement de gorge. Aussi, rapidement, je me remets à regarder le sol en affichant un visage neutre.
Trois jours ! Ma tête se redresse de surprise, je regarde le Seigneur du Feu puis son fils. Trois jours ?! Mais, c'est si soudain ! Je n'ai pas encore réfléchis à comment j'envisageais ma robe, ni de ma coiffure. Qu'est-ce que j'ai envie de manger ? Où allons nous passer notre voyage de noce ? Et notre lune de miel ? Que vais-je porter pour ma première nuit avec le prince ? Pour ma première nuit avec un homme, tout simplement ! Mon Dieu, je dois penser à tellement de chose et j'ai si peu de temps ! Je ne peux pas accepter que le mariage se déroule dans seulement trois petits jours !

Si j'ai quelque chose à dire ?! Un peu mon neveu ! Je ne veux pas me marier dans trois jours ! Je veux que mon mariage soit exceptionnel, je veux qu'il soit la consécration de notre travail à tout les deux, je veux qu'on se sente fier du résultat. Pfff, je parle de nous, il n'y a que moi qui accorde véritablement d'importance à cette cérémonie. Pour mon fiancé, ce n'est qu'une formalité. Si on pouvait simplement signer un bout de papier, ça lui serait totalement égal. Il n'y a donc personne qui se souci de ce dont j'ai envie ?! Soupire. Très bien, alors je vais m'en soucier moi-même ! Je commence à ouvrir la bouche mais le prince m'intime de me taire et farouchement, je pince mes lèvres en fronçant les sourcils. Il ne perd rien pour attendre.

Puis c'est là que je l'entends, Ozaï a tenu sa promesse. Mon visage affiche de nouveau la surprise, mais une bonne surprise, une surprise agréable. Une surprise qui me donne envie de le serrer dans mes bras pour le remercier mais je n'en ferais rien. Je me contente d'un petit sourire, le genre de petit sourire que je ne réserve qu'à Ozaï car il est le seul à pouvoir les comprendre et les apprécier. Je vous l'ai dit, un lien indescriptible et pourtant qui existe bel et bien.

Le Seigneur du Feu me parle et je soutiens son regard, j'essaye de ne pas paraitre trop dure, insolente, provocante, tout ce que je brule d'être au fond de moi. Mais je me contente d'incliner la tête en guise de remerciement puis je suis mon fiancé jusqu'à la sortie. Il ne mérite même pas d'entendre encore le son de ma voix, c'est ce que je me dis quand je sors de la pièce sans un mot.
Perdue dans mes pensées, je ne remarque pas qu'Ozaï s'est arrêté net dans le couloir. Je bute contre son torse musclé en fronçant les sourcils puis en levant la tête, je vois qu'il... se fait du souci pour moi ?! Je soupire doucement avant de lui sourire tristement.

"Je vais bien."

Je replace une mèche de cheveux silencieusement avant d'ajouter timidement :

"Merci d'avoir tenu votre promesse, c'était important pour moi. J'aurais voulu lui dire que c'est autant mon mariage que le vôtre, pas celui des domestiques ni des traiteurs, c'est à nous de donner des consignes et non pas de découvrir les choses en même temps que les invités !"

Grrrr ça m'énerve rien que d'y penser. Sourcils froncés et bras croisés, j'ai retrouvé toute la niaque qui fait de moi ce que je suis. Mais bon, à quoi bon d'avoir la niaque si ça veut dire prendre le risque de finir carbonisée sur place. Non, il faut que je me montre plus subtile. Mais j'ai le temps de réfléchir à tout ça, pour l'instant, j'ai envie de passer encore un peu de temps avec Ozaï avant que ses devoirs de prince ne le rappellent à l'ordre.

"Enfin bon, j'ai très envie de commencer par la visite du palais, à moins que vous ayez une meilleure idée ? J'aimerai surtout voir nos appartements, celui que je vais occuper pendant ces trois prochains jours puis celui que nous occuperont vous et moi."

On ne fera pas chambre à part, ce n'est même pas la peine d'y penser, je me battrais et je gagnerai, même si je dois employer tous les moyens à ma disposition en tant que femme. Je vais déjà passer la quasi-totalité de mes journées seule, entourée de domestiques, il est hors de question que je passe également mes nuits seule. Je n'ai rien contre les domestiques, je me sens bien plus proche d'eux, c'est juste que je n'ai pas accepté de sacrifier ma vie pour vivre avec des domestiques que je ne connais pas. J'ai accepté de sacrifier ma vie pour vivre aux côtés du prince Ozaï. C'est totalement différent et j'entends bien le lui faire comprendre.

Je regarde autour de nous, personne, je m'autorise à lui prendre la main. Je ne lui demande pas son avis, je ne suis pas en train de me frotter contre lui, je lui prends simplement la main. Sa grande main qui se referme autour de mes doigts délicats me fait sourire et me plait plus que je ne le pensais. Soudain, mon cœur se sent obligé de lui dire une nouvelle fois ce que je ressens.

"En tout cas, c'était vraiment courageux de votre part de braver votre père pour que je puisse avoir un droit de regard sur les préparatifs. Ce n'est pas ce que j'aurais voulu, mais c'est tout de même mieux que rien et c'est uniquement grâce à vous que je le dois."

Je caresse le dos de sa main de mon pouce pour lui délivrer un peu d'attention chaleureuse. C'est ma maitrise à moi, savoir être douce et chaleureuse comme un feu de cheminée lors d'une froide nuit d'hiver. Ça et ma facilité à reconnaitre toutes sortes de plantes, leurs vertus ou les dangers qu'elles représentent. Ce n'est pas pour rien que j'aime autant les fleurs, j'ai un truc avec les plantes, je ne saurais l'expliquer mais j'ai toujours eu la main verte. Je compte bien avoir ma propre parcelle de jardin au palais, mais chaque chose en son temps, d'abord le mariage, ensuite je ferais ma liste d'exigence.

Je finis par relâcher la main du prince, me disant que je l'ai suffisamment mit mal à l'aise comme ça. Je me suis habituée à ce qu'il ne soit pas très démonstratif, ou qu'il accepte mes petites attentions mais seulement à courte période. C'est clair qu'il ne sera jamais le garçon qui aime se bécoter pendant des heures. La plupart des femmes trouveraient ça dérangeant, bien trop dérangeant, c'est vrai quoi, avoir deux baisers par an et trois caresses par mois, ce n'est pas tout le monde qui pourrait vivre ainsi. Moi-même, j'ai beaucoup de mal avec ça, surtout qu'à l'inverse, Ikem me couvrait de câlins et de baisers, mais malgré tout, j'apprécie le comportement d'Ozaï. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois qu'il me prend la main ou qu'il caresse ma joue, à chaque fois qu'il prend le risque de m'embrasser, je sais que c'est parce qu'il en a profondément envie. Que c'est une envie si forte qu'il ne peut pas la réfréner et Dieu sait qu'il doit essayer. C'est ce qui rend son geste encore plus beau et pur. Oui oui, Ozaï, beau et pur peuvent être mis dans la même phrase. Et je me sens chanceuse d'être la seule avec qui il ressent des envies incontrôlable, des envies qui pour le commun des mortels paraissent anodines mais qui pour lui demandent beaucoup d'effort. C'est touchant. Il n'en a pas conscience mais c'est comme s'il m'appartenait également. Bon, je me garderai bien de le lui faire remarquer ! Pour l'instant.
Lojzo
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Lojzo
Ven 5 Fév - 10:19
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
Au milieu du couloir, seul avec Ursa et sa main dans la mienne, je me sens différent. Puis je visualise la situation et je m'ébahis. Comment est-ce possible qu'elle m'ait transformé à ce point ? Je ne comprends pas ce sentiment qui me fait lui tenir la main, en public, certes il n'y a personne, mais n'importe qui pourrait passer et nous voir. Alors pourquoi ma main reste collée à la sienne ? Pourquoi est-ce que savoir comment elle va m'importer ? Et surtout pourquoi je me sens bien à ses côtés ?

Je plonge mon regard dans le sien et j'y vois sa force, sa beauté. Puis je recule et me plonge dans mon âme. Tout cela doit cesser, ce n'est pas bon, ce n'est pas sain. Il faut qu'elle comprenne que sa place n'est qu'un titre, pas une vraie place dans ma vie. Pourtant, je reste encore un peu. Juste un peu, nous avons trois jours, nous avons le temps.

« De rien, je vous avais fait une promesse, je me devais de la tenir. »

Ce ton est plus froid, il m'est plus naturel. Je dois m'échapper tant qu'il est encore temps, mais Iroh va me mettre des bâtons dans les roues, je sens qu'il va lui tourner autour. Et je déteste cela d'avance, Iroh qui se met tout le monde dans la poche, Iroh qui est doux, gentil, puissant, drôle, sage, avisé. Ah, comme je le déteste. Et elle, comme je la déteste de me faire me sentir comme ça. Je la déteste si fort Ursa que cela me serre le coeur. Est-ce normal ? Mais à qui pourrais-je me confier ? Puisque je suis incapable d'admettre la vérité.

Enfin, elle me lâche la main, inconsciemment, je recule, d'un demi pas et me tourne vers le château, comme pour observer la route à prendre, comme si cela avait de l'importance. La seule chose en réalité, c'était mon besoin de m'éloigner de son influence, de sa douceur, de sa beauté enivrante.

« Une visite très bien. »

Pour plus de sûreté, j'appelle un domestique. Pour que nous ne soyons plus seuls et que je ne suis plus tenté et surtout qu'elle n'ose plus. Et nous avançons, doucement, en regardant les tapisseries, les salles, les espaces clos. Nous n'entrons pas dans les salles de travail et de réunion, mais je lui montre ce que je peux.

« Oh. » Mon ton, trop doux, me résonne aux oreilles, mais je le dirai quand même, tant pis. « En réalité vous ne devez cette victoire qu'à vous. » Pourquoi lui dis-je et lui montrai-je de quoi elle est capable ? « C'est vous qui m'avez montré ce que vous vouliez, c'est vous qui m'avez fait faire une promesse. C'est votre combativité qui a gagné, je n'ai été qu'un outil. »

Aussitôt je regrette ces paroles. Alors, froid à nouveau, je rajoute. « Enfin, il est vrai que sans moi vous n'auriez pas pu aller au bout. » Sourire sarcastique, sourire mauvais. Et je m'éloigne. D'elle une fois de plus.

Je ne comprends pas comment elle fait pour que je me rapproche d'elle, que je me sente bien. Jusqu'à ce que sa présence me brûle. Je déteste être ça, parce que j'ai l'impression d'être sous son contrôle. Alors je l'attire vers la salle des gardes et des armées.

« Voyez ces armures, celles utilisées lors de la bataille d'Orga. » Et je conte les milles et une batailles ou guerre que je connais par coeur. Celles qui me servaient d'histoires du soir, celles de mes ancêtres lointains mais auxquels je rêve de ressembler. Je lui montre les armes des sans maîtrises, et les décorations murales des bender. Je lui explique ce que j'aime vraiment faire pour éviter d'avoir à parler d'elle ou de nous. Pour éviter encore une fois un rapprochement, pour éviter que ses doigts brûlant ne réveille la chaleur de ma main. Un soupir traverse mes lèvres, quand je songe à cette douceur et je m'éloigne encore, tendant le bras vers une nouvelle oeuvre de guerre, un massacre total sur un petit village. A cet instant, je me rappelle ce que j'aime : dominer. Et avec Ursa, il me faudra l'être d'autant plus. C'est elle qui pliera. Bien, je vais lui faire croire encore -mensonge- que je suis à elle, puis, le jour de notre mariage marquera sa fin.

Puis je finis par la laisser, qu'elle aille voir les préparatifs ou autre joyeuseté et je monte prendre un bain. Un bain chaud qui me détend et me montre combien je n'ai besoin de rien ni personne. Elle ne m'aurait plus. Je suis bien mieux sans elle. C'est décidé, je ne me ferai plus de soucis.


***


Le repas est servi en grande pompe, toute la famille est là. Attablée. Iroh et sa femme d'un côté, Ursa et moi de l'autre. Ma mère au fond et mon père, le Seigneur du Feu, qui préside tel un roi. L'aura de pouvoir qu'il dégage me donne envie et je me rends compte que je souris avec envie.

« Mademoiselle Ursa commence Iroh avec son ton affable
Que pensez-vous de ce somptueux palais ? Vous sentez-vous bien ici ? »

Il ne me regarde pas une seule fois, son regard est plongé dans celui de ma fiancée avec douceur, tandis que sa main caresse celle de sa femme. Il est à l'aise, heureux et il sait ce qu'il fait. Je boude. Malgré moi, malgré ma promesse.

« Cette robe » « Et que pensez-vous de ? »

Mon père, ma mère. Tous s'y mette et je suis là, sans qu'aucun regard ne se tourne vers moi. Elle les accapare tous et à cet instant, je ressens ma place de dernier, ma place du benjamin qui se tait et mange en silence. J'ai envie de taper du poing sur la table, de me faire reconnaître et admirer, mais ici, tous me connaissent trop. Alors je me tais et j'attends mon heure. Car elle viendra.
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Dim 14 Mar - 18:32
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


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Le prince a l'air perturbé par moi. Je ne sais pas comment je dois le prendre, aussi, je préfère lui offrir un sourire rassurant. Je dois admettre que je jubile un peu au fond de moi, qui ne serait pas flattée de pouvoir faire perdre ses moyens au grand prince Ozaï ?! Je trouve tout cela amusant et romantique. Quand il dit qu'il n'avait pas d'autre choix que de tenir sa promesse, je souris de plus bel. Je suis heureuse de voir qu'il ne me ment pas, je veux dire, il aurait très bien pu me promettre quelque chose juste pour que je me tienne tranquille et ne pas respecter son engagement. Mais non, il s'est plié au jeu et c'est tout à son honneur, cela ne me rend que plus admirative de sa personne. Je le savais qu'il suffisait de gratter un peu pour découvrir que le prince Ozaï renferme bien plus de sentiments qu'il ne veut le montrer.

J'arque un sourcil en penchant la tête sur le côté quand il emploie un ton bien plus froid avec moi. Hum. Je ne relève pas. Je le suis vers le château pour entamer ma visite et je vois qu'il tente de garder une certaine distance entre nous. Encore une fois, je ne relève pas, je préfère me demander pourquoi est-ce qu'il fait tout ça ?! Est-ce que c'est parce qu'il a été perturbé pendant un instant ? Ce serait donc de ma faute ? Ou est-ce qu'une pensée dérangeante lui a traversé l'esprit ? Hum... Je me surprends à vouloir autant comprendre les rouages et les fonctionnements de mon fiancé. Je veux tout savoir sur lui, le connaitre sur le bout des doigts...

Je le regarde du coin de l'œil quand je finis par sortir de mes pensées. Le prince appelle un domestique pour qu'il nous chaperonne durant notre visite. Je vois bien son petit manège, il sait très bien que je ne pourrais pas me permettre de me montrer tactile si un domestique nous regarde. Quelle fourberie ! Je reconnais bien là le prince ! Je souris malicieusement en acceptant le défis.

Durant la visite, je le remercie une nouvelle fois de tout ce qu'il fait pour moi. Cela fait taire les rumeurs le disant froid et cruel. Une fois n'est pas coutume, il se montre doux et presque élogieux à mon égard ce qui me fait rapidement monter le rouge aux joues. Rares sont les fois où il parvient à me faire rougir, mais il peut se vanter de m'avoir fait monter le rouge jusqu'aux oreilles. Notre proximité est clairement présente, on se lance des regards, des sourires, jusqu'à ce qu'il se reprenne et qu'il me rappelle que bien que j'ai eu suffisamment de détermination pour avoir ce que je veux, c'est quand même lui qui a fait le plus gros. Soupire. Oui, merci. Je le laisse s'éloigner de moi en me disant qu'il ne perd rien pour attendre. Je réfléchis à comment je pourrais lui rendre la monnaie de sa pièce tout en admirant les tapisseries.
Le prince me conte de nombreuses histoires et je peux voir la passion dans ses yeux. Y'a pas à dire, il est fait pour se battre. C'est ce qui fait palpiter chaque fibre de son corps, la puissance, la force, la domination. Ozaï est un ennemi redoutable car sa soif de pouvoir lui fera surement perdre la tête. À moi de veiller à ce que ce jour n'arrive jamais. J'ai envie de lui toucher le bras, mais le domestique nous surveille et puis de toute manière le prince se défile assez rapidement. Après quelques heures en ma compagnie, il décide de me laisser entre les mains des domestiques en charge des préparatifs du mariage. Je n'ai aucune envie de me retrouver seule avec tout ce monde, mais puisque je n'ai pas le choix.

"Non, non, non, je ne veux pas de rouge pour les fleurs ! Seulement du blanc ! Non, ma robe sera blanche et dorée. Oui ! ..... Non ! .... Il en faudrait plus ! .... Ah non pas comme ça ! .... Oui voilà parfait !"

***

Pfiouuuu je suis exténuée ! J'ai passé tout le reste de l'après midi à donner le plus d'indication possible, je n'ai pas beaucoup de temps pour informer tout le monde du genre de mariage dont je rêve, aussi je n'ai pas une minute à perdre ! Seulement, la journée est déjà finie, je dois me préparer pour le diner. Kaya m'aide à me laver et m'habiller. Une fois encore, je ne fais pas les choses à moitié, je sors une robe magnifique, toute noire. Elle moule parfaitement mon corps et n'a aucune ouverture, pas de décolleter ou autre, une robe parfaitement sobre et respectable et pourtant terriblement ensorcelante tant elle épouse parfaitement chaque courbe de mon corps. Ma poitrine est légèrement compressée dedans, mais ce n'est qu'un détail et puis, parait-il qu'il faut souffrir pour être belle.

Une fois installée aux côtés de mon fiancé, tout le monde commence à échanger des banalités. Enfin non, pour être plus juste, tout le monde commence à m'échanger des banalités, quant à mon fiancé, personne ne s'intéresse à lui. Je la tiens ma vengeance de tout à l'heure. Lui qui a tant voulu mettre de la distance entre nous, comment se sent-il maintenant ? Tout seul et mis à l'écart ? Je souris malicieusement en répondant à mon futur beau-frère.

"Le palais est magnifique, c'est une chance inouïe que de pouvoir toucher ses murs. Puis, il y règne une aura.... enivrante."

Iroh me sourit tout en caressant la main de sa femme qui a l'air aussi présente que mon fiancé.

"Et vous, prince Iroh, j'ai entendu dire que vous revenez d'une bataille victorieuse sur le territoire du Royaume de la Terre ? À peine revenu, vous voilà déjà auprès de votre femme, vous êtes donc aussi brave et fort qu'attentionné et romantique ? N'êtes-vous pas fatigué d'être aussi parfait."

Dis-je en plaisantant, le ton légèrement charmeur. Il fait mine d'être flatté et je sens le sang de mon fiancé bouillir dans ses veines. Nous échangeons encore quelques paroles puis je parle à la mère des princes, le Seigneur Azulon ne me parle pas plus que cela, mais tout le monde montre de la sympathie pour moi, ce qui est une bonne chose.

L'entrée est débarrassée et c'est là que tout le monde en profite pour parler à qui il veut. Iroh et le Seigneur discutent entre eux de politique, la Reine et la femme d'Iroh parlent chiffon entre elles, personne ne fait attention à nous. Sous la table, je caresse doucement l'auriculaire du prince avec le mien, c'est un appel à la proximité. Et au cas où il ne l'aurait pas compris, je lui dis :

"Alors, vous allez cesser de mettre de la distance entre nous ou est-ce que vous tenez à ce que chaque repas se passe de la même façon ?"

S'il ne m'avait pas snobé je n'aurais pas autant discuté avec Iroh mais puisque mon propre fiancé ne veut pas parler avec moi plus de quinze minutes sans mettre deux mètres de distance entre nous ensuite, je me retourne donc vers ceux à qui la proximité ne les effraie pas. Par chance, le prince Iroh a l'air aussi joueur que moi.

De mes yeux topaze, je regarde le prince avec un tendre sourire aux lèvres. J'attends que sa main se pose sur la mienne sous la table.... Non en fait j'espère que sa main va se poser sur la mienne sous la table, j'espère qu'il va oser briser le mur qu'il veut bâtir entre nous et qu'il comprendra que je ne veux pas être son ennemie et que je ne le suis pas. En revanche, je peux le devenir si c'est ce qu'il veut.

Je soupire en mangeant mon plat. Je suppose que j'attends pour rien. Le prince Ozaï n'acceptera jamais de me montrer de l'affection volontairement, à chaque fois, c'est sous le coup de l'impulsion, c'est génial, mais ce n'est pas suffisant. Enfin moi ce que j'en dis. Je rumine silencieusement en touillant mon assiette. Quand je regarde le prince Iroh et sa femme, je me dis qu'il doit la surprendre, se montrer tendre envers elle. Est-ce qu'il essaye de lui faire plaisir ? Est-ce qu'il connait ses gouts ? Je souris naïvement et légèrement envieuse, je dois le reconnaitre, ils ont l'air d'avoir une complicité que je n'aurais jamais avec mon fiancé, car il me refusera tout accès à son esprit et à son cœur. J'en suis persuadée.... Je devrais crocheter les serrures pour pouvoir me rapprocher de lui. Ce sera un travail long, dur et de longue haleine.... Je soupire. Mais en même temps je me demande si je devrais le forcer. S'il n'a pas envie de proximité avec moi, qu'est-ce qui me donne le droit de le forcer ?! Subitement, je ne sais plus trop où j'en suis et pour le grand plaisir d'Ozaï, je m'efface peu à peu de ce repas, me repliant sur moi-même, je lui laisse la scène s'il en a envie. Personnellement, j'attends simplement que le repas se termine.
Lojzo
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Lojzo
Jeu 22 Avr - 13:59
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï (c) googleimage
Assis à table le repas me semble long alors qu'il n'a même pas commencé. Je reste droit, immobile, sévère. Alors que je n'ai qu'une envie c'est de partir et d'être seul. Je déteste être oublié, mais je dois attendre mon tour.

"N'êtes-vous pas fatigué d'être aussi parfait."

La phrase d'Ursa me fait relever la tête d'un coup sec et je sens mon coeur s'échauffer dans mes veines. Je sens la fureur et la colère me prendre. Je vais la tuer. Pourquoi a-t-elle besoin de toujours lui faire des compliments ? De LE trouver parfait ? Et lui ? Je vais le tuer aussi. Je le hais. Sauf que je reste immobile et me force à manger lentement, cuillère par cuillère. J'oublie ce qu'il se passe autour de moi, j'oublie Ursa qui me fait vivre et mourir à la fois, j'oublie Iroh qui réussi tout, gagne tout, pour me concentrer sur moi. Extérieurement je suis calme, mais à l'intérieur je vis de grand rêves de gloire et de puissance militaire.

"Alors, vous allez cesser de mettre de la distance entre nous ou est-ce que vous tenez à ce que chaque repas se passe de la même façon ?"

Je sursaute quand elle me parle doucement. J'étais tout à mes rêves de grandeurs. Je ne dis pas un mot, me concentrant sur ce qu'elle cherche à attendre de moi. A-t-elle compris pourquoi je mettais de la distance ? Oui, je pense qu'elle commence à comprendre. Et moi, je me forge un caractère plus dur. Je ne dois pas céder, je sens combien je suis proche d'abandonner, comment je suis faible en sa présence. Sauf que cela n'arrivera plus. Mais pour cela, je dois tenir jusqu'au mariage, lui faire croire qu'elle peut encore gratter, qu'elle peut encore m'amadouer.

C'est fou à quel point je me mens à moi-même, mais je n'ai plus le choix.

« Non, pourquoi avez-vous besoin de ma présence ? »

Je lui murmure en plongeant mon regard dans ses yeux profonds. Et je le regrette aussitôt, j'ai envie de lui expliquer, j'ai envie de rester à ses côtés, mais cette bonté qui l'habite, cette attitude ne sera que pour me perdre. Et je ne peux pas perdre. Plus jamais.

Puis je me renferme dans mon mutisme. Tout comme elle.


***


Pendant deux jours j'ai pris soin de l'éviter, de manger à des heures différentes, de lui laisser un message par un domestique. Ne pas la voir m'a confirmé dans ma décision de l'ignorer pour le reste de ma vie. Parce que j'ai ressenti quelque chose que je ne pouvais même pas envisagé : son intérêt m'a manqué. Son sourire, ses formes. Elle doit n'être qu'à moi, mais elle ne doit pas me posséder. Et elle a déjà réussi cet exploit en quelque chose et pour cela : je la hais. Encore plus que je jalouse mon frère. Je la déteste pour ce qu'elle a fait de moi.

C'est pourquoi j'ai décidé de changer : je vais faire de sa vie un enfer. Et cela me réjouit.

Le mariage à lieu dans quelques heures, et ensuite, elle sera perdue.


***


Devant l'autel, je suis dans un habit somptueux, et je représente fièrement ma maison, mon statut, ma maîtrise. Je suis beau, j'incarne la force et je suis heureux. Bientôt, je vais dominer une seule personne et ce sera le début de ma gloire. Oh, j'en suis persuadé.

La musique retentit, je relève la tête, je sais qu'elle va faire son entrée. J'ai peur de la voir et de faillir, mais il me faut affronter mes faiblesses pour mieux les écraser.

Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Lun 31 Mai - 22:15
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Je suis heureuse de voir que mon petit stratagème a marché. Je sens mon fiancé au bord de l'explosion, je ne sais pas comment il fait pour réussi à autant cacher ses émotions. C'est à la fois admirable et effrayant. Il se contient de façon à ce que sa colère soit à peine perceptible, mais je la ressens, il ne peut pas me la cacher à moi. J'ignore pourquoi, mais je sens que le prince est moi sommes liés par autre chose que le mariage à venir. Est-ce peut-être à cause de nos aïeux qui étaient comme des frères ? Peut-être, en attendant, c'est un fait, je ressens l'énergie qui émane du prince, j'arrive à percevoir les battements de son cœur si je me concentre et parfois j'ai l'impression que j'arrive même à deviner ses pensées. Nous pourrions être une équipe redoutable s'il prenait la peine de me considérer un minimum comme un autre chose qu'un fardeau qu'on lui aurait imposé.

Je sens que le cœur du prince s'emporte, il bouillonne d'une fureur monstre, de la jalousie, de la puissance, de la colère... ne sont que les quelques sentiments qui tourbillonnent en lui. Je suis peut-être allée un peu trop loin ? Visiblement, la carte Iroh est un atout majeur dans ma manche, je vais tâcher de ne pas le jouer à chaque coup sinon ça ne fera plus d'effet. Seigneur, quelques semaines avec le prince et me voilà devenu un fin stratège. Sauf que dans mon cas à moi, j'essaye simplement de conquérir le cœur de mon fiancé, ce qui est à la fois terriblement romantique et tristement pathétique.

Le prince finit par me parler, ce qui me fait sursauter, aussitôt je le regarde intensément.

"Car vous êtes mon fiancé, nous sommes les faces de la même pièce. Je vais bientôt faire le vœu d'unir mon cœur.." Je lui prends la main sous la table et la serre de toutes mes forces. "... et mon âme aux vôtres. J'ai simplement envie de sentir qu'il en sera de même pour vous."

Je sais, je sais, je lui en demande beaucoup trop. Mais quitte à être honnête autant l'être jusqu'au bout. Je refuse d'être une femme objet, une vulgaire plante qu'on exhibe, je ferais partie de toutes les facettes de sa vie, qu'il le veuille ou non. C'est ma conception du mariage. Je suis censée être son pilier, celle sur qui il pourra toujours compter, celle qui lui donnera une descendance... Je sais qu'avec lui ce n'est que se bercer d'illusion mais... Mon cœur me pousse à continuer d'essayer, c'est qu'il y a quelque chose en Ozaï qui est toujours bon à sauver. Sous toute cette couche de muscles, de force, de puissance, de jalousie et de convoitise, ce cache un cœur qui bat. Un cœur qui a été bercé par des souvenirs d'enfance, par les mélodies d'une mère, par les chamailleries d'un frère, par l'amour d'une nation... Un cœur qui a connu tout ça ne peut pas être totalement noirci, j'en suis sûre et je le prouverai !

Le repas se termine tranquillement et tout le monde finit par regagner ses appartements, le prince ne m'a même pas embrassé ou souhaité une bonne nuit. Il s'en est allé et j'étais loin d'imaginer que je ne le reverrais pas avant le mariage.


***


Deux jours. Il a pris soin de m'éviter pendant deux jours. Il a osé me faire parvenir des messages par des domestiques, il veillait à ne jamais manger à la même heure que moi ou de se trouver dans une partie du château où je pourrais me trouver. Quel genre d'homme est donc ce prince pour me laisser moi, Ursa de la Nation du Feu et petite fille de l'Avatar Roku, seule comme une moins que rien. Comme une courtisane dont il ne veut plus, mais qui aurait le droit de prendre ses aises au palais.... Il va me le payer. Je me sens si humiliée et insultée.... Ma colère ne fait que croitre en moi, si bien que je suis restée silencieuse durant ces deux jours, je n'ai pas ouvert la bouche une seule fois, si bien que j'ai subi les préparatifs au lieu de les indiquer comme j'aurais coutume de le faire.

Je suis tout de même magnifique. Ma robe est d'un blanc si éclatant qu'elle en est presque trop éblouissante, il représente la pureté de mon corps. Les broderies en fil d'or représentante la noblesse de mon sang. Les bordures rouges sur mon décolleté représentante la Nation qui m'a vu naitre. Mon voile est magnifique et immense, ma robe est véritablement digne d'une princesse. Je me demande si une mariée a un jour été plus belle que moi à cet instant. Mes cheveux ont été relâchés pour que tout le monde puisse admirer ma toison d'ébène soyeuse. Des fleurs de braises ont été ajoutées à ma coiffure. Mon maquillage est léger, mon parfum est enivrant. Toutes les domestiques ce sont mises à pleurer en me voyant, toutes ont été formelle, je suis la plus belle mariée à avoir foulé le sol de ce palais.
J'ai été profondément touchée de leur compliment, je me trouve si belle que je n'en ai pas les mots, c'est vrai que ce jour est vraiment exceptionnel, j'aurais tout mis en œuvre pour plaire à mon futur époux et pour lui faire honneur devant toute la cour qui sera présente. Toute la noblesse, les plus grands chefs de guerre, des invités des provinces et mêmes des diplomates d'autres pays. Tous ici présents pour assisté au mariage d'un prince de la Nation du feu et du sang de l'Avatar Roku.

Le moment de faire mon entrée approche, on me tend mon bouquet et bien que je sois heureuse de voir que l'on a respecté les volontés de mon fiancé et moi, cela ne me redonne pas le sourire pour autant. Ce que je veux, c'est voir Ozaï souffrir de m'avoir fait souffrir, mon cœur ne trouvera le repos qu'à cette simple condition.

L'orchestre commence et je prends une grande inspiration, j'enfile mon masque de la fiancée heureuse et j'entre dans la salle avec le sourire. Je ne regarde pas le prince, je regarde droit devant moi. Je contiens si fort ma colère que je sens mon sang bouillir dans mes veines, mon aura doit être toute chamboulée et bien que la plupart des gens me sourient comme si de rien était, quelques visages ont l'air plutôt perplexes. Comme celui d'Iroh, du Seigneur du feu ou autre. Je ne sais pas si celui d'Ozaï a changé, mais en tout cas une chose est sûre, je savais le Seigneur du feu très fort, mais je sais maintenant que le prince Iroh n'a pas usurpé sa réputation, s'il arrive à capter mon masque de façade, c'est qu'il est capable lui aussi de déceler les troubles intérieurs. Impressionnant, ce n'est pas à la portée de tout le monde. Peu importe, je ne compte pas me calmer pour autant.

Une fois au côté de mon fiancé, je ne lui adresse même pas un regard, il fait mine de rien, mais je sais qu'il peut le ressentir lui aussi : le tourbillon de colère qui croit en moi à cause de ces deux derniers jours. Je sais qu'il sait reconnaitre mes émotions, il a beau faire celui qui ne s'intéresse pas à moi, je sais que le prince Ozaï ressent cette connexion entre nous, il aura beau le nier même sous la torture, je sais qu'il ressent cette tension pesante que toute mon aura lui transmet. Je sais qu'elle l'enveloppe doucement et qu'elle lui fait ressentir l'humiliation, la colère et la tristesse que j'ai ressentie.
Les lèvres pincées et le regard droit dans le vide jusqu'à ce le prêtre ait fini son sermon, je suis aussi froide que la glace et aussi dur que de l'acier même si physiquement il n'en est rien. Puis quand vient le moment d'échanger nos vœux, le prince me prend les mains et à cet instant j'ai su qu'il ne pouvait pas faire mine d'ignorer ce que je ressens, le frisson qui m'a parcouru a dû également le parcourir, j'en suis sûre.

Je le regarde dans les yeux et mes yeux d'ordinaire aussi resplendissant que de l'or liquide, ce sont quelque peu assombris.

"Prince Ozaï, je jure de vous aimer, de vous chérir et de vous protéger toute ma vie. Je serais votre lumière dans le noir, votre épaule pour pleurer, la main tendue pour vous relever. Je serai la moitié de votre cœur et de votre âme jusqu'à mon dernier soupire."

Oui, j'ai changé les vœux traditionnels et les miens sonnaient plus comme une malédiction que comme des vœux, pourtant même s'il voit au fond de mes yeux qu'il va me payer l'affront qu'il m'a fait subir, il peut voir aussi que je suis parfaitement sincère, je n'ai jamais eu pour ambition de le trahir de quelque façon que ce soit et cela ne m'a même jamais traversé l'esprit.

Le silence se fait entendre dans la salle, mais personne n'intervient, pas même le Seigneur du feu qui pourtant n'a pas l'air très content de ma prise d'initiative. Tant pis, j'en payerai les conséquences plus tard. Le prince me fait également ses vœux puis arrive le moment du baiser. Je me demande si le prince va oser... Je rougis légèrement, malgré moi, je me déteste à cet instant d'être si faible à chaque fois que je nous imagine plus... proche.... il se rapproche... Il est tellement grand.... mon cœur bat plus vite.... Tout le monde nous regarde.... J'ai l'impression que le temps ralentit.... Mes pupilles retrouvent leur couleur dorée et se mettent à briller d'émotions, d'émotions amoureuses envers cet homme qui penche lentement son visage au-dessus du mien.... Ikem... Pardonne moi....

"Par les pouvoirs qui me sont conférés par le Soleil et notre Seigneur du feu tout puissant, je vous déclare maintenant mari et femme."

Je crois me souvenir que les applaudissements retentirent dans la salle, personnellement, je suis encore sous l'euphorie du baiser, je ne fais pas attention à ce qui se passe ensuite et me laisse guider comme un automate. Il me faut quelques minutes pour retrouver mes esprits, mais en attendant, je me sens ballottée de droite à gauche et bien entendu, Ozaï n'est déjà plus à mes côtés....

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Mar 19 Oct - 12:08
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


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Elle touche ma main. "Car vous êtes mon fiancé, nous sommes les faces de la même pièce. Je vais bientôt faire le vœu d'être d'unir mon cœur... et mon âme aux vôtres. J'ai simplement envie de sentir qu'il en sera de même pour vous." Puis elle touche mon coeur. Une flèche, ardente, brûlante qui me déstabilise. Je la hais. Au plus profond de moi, je sens une rage naître et se déverser sur mes pensées. Je la hais, parce que je l'aime. Cette évidence est troublante, frappante, brulante. Cette révélation me plonge dans un désarroi total. Et cela ne peut plus jamais se reproduire. plus. ja. mais. Je ne sais pas ce qu'elle a perçu de moi. Je ne sais pas ce qu'elle peut comprendre de cet instant. Je ne saisis pas pourquoi elle a choisi la franchise durant ce moment si crucial. Elle me faisait bouillir de jalousie un instant plus tôt, puis elle fait fondre toutes mes armures et carapaces. Et soudain, voilà là peur. Car cette rage immense n'est que le vaisseau de la peur. Peur d'être brisé, peur d'avoir mal, peur d'être déçu, peur d'être abandonné. Alors, pour éviter cette catastrophe, je prends les devants. Jamais plus personne ne me brisera comme elle a failli le faire. « Ursa, il est encore trop tôt. » Ce n'est pas vraiment un mensonge, juste ce ne sera jamais l'heure pour moi de le dire à mon tour, c'est tout. Mais je dois maintenir l'illusion, encore quelques jours et ce sera fichu. Quelques jours et je serais libre de faire ce que je veux, de l'exiler, de l'abandonner. Oh non mieux. Je me réfrène dans mes pensées, elle ne doit rien deviner, rien savoir. Un sourire naît sur mon visage, je ne peux l'empêcher. Je suis prêt.


***


Je me sens fort et fier en ce moment, j'ai tout ce dont j'ai toujours besoin. Je suis beau et j'ai le pouvoir. C'est tout ce qu'il me faut. Jusqu'à ce qu'elle entre. Belle, splendide, magnifique. Je n'ai pas de mot pour la décrire. Elle est somptueuse, enivrante. Sa robe et son maquillage doivent jouer, mais c'est elle qui détient le pouvoir de sa beauté. Aujourd'hui, elle a décidé de tout écraser sur son passage, n'importe qui peut se sentir moche à ses côtés, mais à cet instant, aucune pensée de la sorte ne peut jaillir, puisque tout le monde n'a d'yeux que pour elle. Eblouissante. Saisissante. Et elle est à moi. Le sourire qu'elle affiche sur ses lèvres est réelle et mon coeur bat plus vite. Tout ça, c'est pour moi. Rien que pour moi. Le sentiment de possession me fait un bien fou. J'aime que le meilleur soit pour moi. Alors pourquoi diable ne tourne-t-elle pas mon regard vers moi ? Qu'attend-elle ? Je veux lire de l'amour dans ses pupilles, je veux pouvoir briser son regard.

Elle ne tourne pas son regard. Les yeux fixés vers un point derrière moi. Elle m'évite. Elle est ridicule. La colère me monte au nez. Je déteste qu'on se joue de moi. Oh, je vais me venger, ça, elle en sera certaine. Elle va souffrir. Je la hais. Je la déteste. Sa froideur me donne envie de la frapper. Qui est-elle pour se croire si intéressante ? Mais je m'en fiche d'elle voyons. Et pourtant, mon coeur agit étrangement. Quand je me vois lever me bras pour la gifler, j'imagine une caresse délicate à la place. Idiotie. Je me déteste.

"Prince Ozaï, je jure de vous aimer, de vous chérir et de vous protéger toute ma vie. Je serais votre lumière dans le noir, votre épaule pour pleurer, la main tendue pour vous relever. Je serai la moitié de votre cœur et de votre âme jusqu'à mon dernier soupir."

Ses mots si beaux me fichent un frisson d'horreur. Que veulent-ils dire ? Ursa n'est pas bête, au contraire, tout ce qu'elle transmet a du sens et pendant deux jours je n'ai pas pu entendre le moindre mot d'elle, je sais qu'elle les a travaillé et choisi pour l'occasion. Et puis tenir ses mains chaudes contre les miennes, alors que tout son corps est froid. Le message est clair, il transparaît dans ses yeux. Si seulement elle savait le mal qu'elle me fait... tout sera retourner contre elle. Il n'y a pas le choix. Elle paiera pour s'être moquée de moi. Elle méritera sa punition. Ce sentiment de puissance masculine me fait un bien fou.

« Moi, prince Osaï, je te reçois Ursa comme épouse et je te promets de te rester fidèle jusqu'à la fin de ta vie. »

Mes voeux sont raccourcis, après ce qu'elle vient de dire, je n'en ferai que le minimum. Il ne faut pas qu'elle se sente tout permis. Elle doit comprendre qui est le Maître ici. Je boue de rage.

Et pourtant, je n'ai plus le choix maintenant. Je dois l'embrasser. Je dois poser mes lèvres sur les siennes, si frêles, si douces, si belles, si attirantes. Je la déteste une fois de plus de me forcer à agir de la sorte et je me hais d'avoir envie de le faire. J'approche doucement d'elle. Et je sens mon coeur battre plus vite. Pire. Je sens son coeur à elle. J'ai envie de savourer cet instant, le dernier peut être de bonheur que nous puissions partager, après ce sera terminé. Et pourquoi pas faire de cet instant un au-revoir ? Lui avouer par un réel baiser ce que je ressens ? Pour y mettre un croix définitive dessus ?

Je n'ai plus le temps de réfléchir, je ne peux plus. Et, dans un silence grandiose, je pose mes lèvres sur les siennes. Et je perds le contrôle. J'ai envie de l'écraser sous mon poids, de la serrer contre moi, je me retiens mais à grande peine. Ses lèvres m'attirent et je veux ouvrir la bouche. Je me force à me redresser et m'éloigner. Qu'a-t-elle compris ? Qu'ont compris les autres ? Je ne regarde pas la foule témoin de ma faiblesse. Je ne regarde pas mon frère, surtout pas.

"Par les pouvoirs qui me sont conférés par le Soleil et notre Seigneur du feu tout puissant, je vous déclare maintenant mari et femme."

Soudain le tonnerre éclate, à moins que ce soit un orage ou une pluie particulièrement menaçante. Paniqué je regarde vers la foule, ce ne sont que des applaudissements. Ridicule. Pourtant c'est moi qu'ils applaudissent, mon pouvoir que je viens d'asseoir. Hâte d'entendre les mêmes hurlements de joie quand je deviendrai le Maître du Feu le plus puissant du monde.

Délicatement, comme pour embrasser sa joue, je me penche vers Ursa. Je pose mes lèvres tout contre son oreille et, d'une voix tendre d'émotion je lui murmure. « Bienvenue en enfer. »

J'éclate de rire, comme si j'étais heureux. Je le suis. Je vais l'écraser et plus jamais je ne ressentirais la moindre compassion pour elle. Cette période est finie. Je ne tomberai plus jamais dans ses filets.

Tout le monde vient nous féliciter et, sous prétexte de discuter avec quelques cousins, je m'éloigne d'Ursa. Son pouvoir est trop fort à côté de moi, je préfère l'abandonner pour qu'elle ressemble à cette paysanne perdue qu'elle était. Ce n'est que moi qui ait révélé sa beauté au monde... sur la volonté de mon père. Et je commence à nourrir de la rancoeur contre lui. Haïr le monde est bien plus simple que de se laisser aller à l'amour. Je frissonne et sourit de plus belle. Ne plus y songer.

« Oh évidemment, merci. »

Je souris, lâche des banalités, tente de faire jouer mon charme. J'essaie de ressembler à Iroh, de faire en sorte qu'on m'apprécie. J'aime ce sentiment finalement, parce qu'il me permet d'exercer ma puissance. Je mange, je bois, je suis heureux. Je suis victorieux ce soir.

Soudain je la vois, depuis quand n'avons-nous pas été côte à côte ? Depuis une heure ? Deux peut être ? Et avec qui décide-t-elle d'être ? Ce satané Iroh. Je sens la rage remonter encore. Mes poings me démangent. Ne doit-il pas y avoir un combat de feu ? J'en ai besoin. Défier quelqu'un, maintenant. Mais je décide de jouer double jeu et c'est affable que je m'approche du duo honnis. « Ma chère Ursa, venez danser. » Vouvoiement d'apparence. Je lui tends la main, la toucher me répugne car je sais que mon corps va réagir, mais il me faut discuter avec elle loin des oreilles indiscrètes. Et la danse le permet.

Je pose ma main sur sa hanche - douce, élégante, belle - et l'autre dans la sienne - chaude, accueillante, ouverte - et je regarde son visage - séduisant, terriblement attractif, magnifique. J'inspire, je me forge un sourire, puis je lance le pas. Elle me suit. Elle devra me suivre, chaque jour, s'ajuster à moi. Un nouveau sourire plus carnassier s'inscrit sur mes lèvres. « Tu es à moi. Pour toujours. » soufflai-je à son oreille, d'une horrible voix pleine de danger, tutoiement cette fois-ci, pour qu'elle comprenne : elle m'appartient. « Explique moi tes mots de tout à l'heure. » grondai-je d'une voix rauque qui exige qu'elle réponde. Elle ne peut s'enfuir, je sers mes mains plus fort sur les siennes.
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Mer 20 Oct - 11:16
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


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Et voilà, notre union a enfin été scellée. Je ne sais pas vraiment comment je dois me sentir.... Mais en tout cas, je ne me sens pas forcément comme la femme la plus heureuse du monde....
Mon mari ne m'a pas adressé la parole depuis ces deux derniers jours à part pour me faire ses vœux qui ont été nuls à en pleurer. Soupire. Dire qu'il y a encore quelque jours, il avait l'air plus... humain, plus sincère, quand il m’avouait ne pas être encore prêt à me déclarer sa flamme. Mais là, on dirait qu'il m'en veut de quelque chose, pire, on dirait qu’il me déteste.... Ça me donne envie de pleurer....

"Une mariée ne devrait-elle pas avoir le sourire le jour de son mariage ?"

Je relève tristement la tête et c'est le prince Iroh qui se trouve devant moi. Je lui offre un joli sourire ainsi qu'une révérence.

"Oh non, pas de ça entre nous, ma chère Ursa, vous êtes ma belle-sœur maintenant, vous faites partie de la famille. Et entre nous, s'il y a quelqu’un qui doit s'incliner devant la beauté parfaite que vous êtes, c'est bien moi."

Dit-il en accompagnant le geste à la parole. Je pouffe de rire gracieusement.

"Vil flatteur, vous êtes un véritable gentleman."

Iroh m'offre un sourire charmeur avant de me demander si je voulais danser. J'accepte avec plaisir. Une main autour de ma taille, l'autre dans ma main, nous ouvrons le bal. Je devrais faire ma première danse avec mon mari, mais Ozaï est occupé je ne sais où, sans doute à me fuir comme la peste... Et bien tant pis, je ne vais pas faire tapisserie parce que monsieur a décidé de disparaitre.

Comme je m'y attendais, tout le monde n'a d'yeux que pour nous. Certains commèrent dans notre dos et d'autres sont véritablement subjugués par notre beauté et notre prestance. Le prince Iroh est un homme dans la fleur de l'âge. Je suppose qu'il doit avoir un peu plus de la trentaine. Il est grand, fort, romantique. Parfait en tout point. Il doit savoir combler une femme à tous les niveaux j'en suis sûre. Cette pensée me fait rougir.

"Qu'est-ce qui vous met donc dans cet état ? Seriez-vous gênée d'être contre moi, ma chère ?"

Zut, il n'en rate pas une ! Décidément, dissimuler mes sentiments en présence du prince sera plus difficile que je ne le pensais. Son sens de déduction et sa perspicacité en font quelqu’un de redoutable.

"Heu...je...Non. Du tout mon prince, sachez que mon mari est le seul à me mettre dans cet état."

Dis-je tout en essayant de paraitre convaincante, la tête haute. Le prince rigole de bon cœur.

"Ozaï ? Vous mettre dans l'embarras ? Ça je veux bien le croire, mais je ne pense pas qu'il y arrive aussi bien que moi."

J'arque un sourcil. Ce qui était un jeu subtil à la base devient un jeu beaucoup trop dangereux.

"Je ne sais pas, peut-être devrions-nous appeler votre femme pour qu'elle nous aide à comparer ?!"

Il me regarde intensément, le sourire aux lèvres, il me rapproche un peu plus de lui.

"Décidément Ursa, vous êtes une femme bien plus intelligente que vous ne le laissez croire.... Je trouve ça, délicieux.... Vous êtes une fleur rare que je regrette ne pas avoir pu cueillir, sachez le." Il caresse ma joue. "Je brule de curiosité en votre présence, m'en voulez-vous pour cela ?"

Sa voix est tellement.... Et je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il vient de me dire.... Je ne sais pas quoi dire... Vraiment, je suis perturbée. Le prince est marié, son épouse est très gentille bien qu'aussi utile qu'une plante verte, elle n'en reste pas moins adorable. Comment peut-il convoiter la femme de son frère ? Ou alors... J'aurais mal interprété la chose ? Mais oui, c'est ça. Iroh ne s'amusait à me traquer que pour embêter son frère et le pousser à bout. Ce sont des taquineries de frangins, rien de plus.

Le prince me fait tourner sur moi-même, j'en ai le tournis, je me sens enivrée par sa présence, son regard. Il me met dans des états que je n'arrive pas à comprendre.... Je rougis, baisse les yeux. Je me sens comme une biche prise au piège, puis au moment où le prince Iroh m'attire contre lui, mon corps s'écrase contre le sien, nos visages sont si proches.... Une main posée sur son torse musclé, lui une main sur le creux de mes reins. J'ai eu le sentiment qu’il n'y avait plus que nous deux dans la pièce... Je souris au prince et c'est là que je l'entends. Au début ce n'est qu'un bourdonnement agaçant puis quand je me retourne, je vois mon mari, main tendue vers moi dans l'attente d'une réponse.

"Heu....je..."

C'est tout ce qui sorti de ma bouche tant j'avais été coupé dans un moment irréel. Je regarde mon époux et tout me revient, la colère et la tristesse que je ressens à son égard. Le mariage déplorable qu'il me fait vivre en m'ignorant et en venant me parler quand bon lui semble ! Grrrrh ! Je voudrais pouvoir le gifler devant tout le monde ! Mais un geste pareil me vaudrait la mort assurée ! Cependant, je n'en reste pas moins la petite fille de l'avatar, et maintenant je suis aussi une princesse de la Nation.
Histoire que vous vous imaginiez bien la scène : derrière moi, se trouve Iroh, beau, grand fort. Devant moi se trouve Ozaï, tout aussi beau et fort, mais tellement.... Ozaï. Iroh pense être au-dessus de son frère, en règle générale, mais en particulier à ce moment-là, quant à Ozaï il doit sûrement fulminer de me voir avec son frère. Et il y a moi. Qui me retrouve entre ces deux paons, dont un est mon époux et l'autre mon beau-frère.... J'ai accepté une danse avec Iroh et j'ai furieusement envie de refuser celle de mon mari. Est-ce que vous commencez à voir un peu dans quel genre de situation je me suis fourrée ?!

Et pendant que je pense à tout ça, Ozaï est toujours main tendue vers moi et perd patience. Aussi, de la façon la plus majestueuse qui soit, je ne prends pas la main d'Ozaï pour lui montrer que je suis encore libre de mes mouvements, mais je le suis tout de même sur la piste. J'entends Iroh pouffé de rire, sans doute devait-il se moquer de son jeune frère, je lui lance un regard noir. Comment peut-il se montrer aussi indélicat ?! À peine avait-il croisé mon regard qu'il se reprend aussitôt et s'en va parler à des militaires sans pour autant nous perdre des yeux.

Dans les bras de mon mari, je ne me sens pas à l'aise. Je...Je ne sais pas, je ne pourrais pas vous dire pourquoi. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas. Peut-être est-ce de son côté à lui. Je le regarde et il a une espèce de sourire carnassier qui me fait froncer les sourcils. Le prince le penche au-dessus de moi et me dit que je suis à lui, pour toujours. En règle générale, ça m'aurait vraiment plus qu'il me dise ça. Et c'est exactement ce que je voulais qu'il me dise il y a deux jours ! Mais aujourd’hui, j'ai l'impression que ces mots ont un autre sens pour lui... Est... est-ce qu’il essaye de me faire peur ? Non parce que déjà pendant la cérémonie, je n'ai pas relevé, mais il m’a dit "Bienvenue en enfer"... Qui dit ça à sa femme, franchement ?! Surement pas Iroh...
D'ailleurs, sans m'en rendre compte, mon regard se pose sur mon beau-frère, ignorant totalement mon mari. Iroh nous regarde et quand nos regards se croisent, il me sourit. Grrr, je ne pensais pas qu'il me verrait... JE retourne immédiatement mon regard vers Ozaï en rougissant. Puis je réponds simplement à mon mari :

"Non."

Ouuuuuuh le mot interdit. Le prince a horreur qu’on lui refuse quoi que ce soit. Je pense que le peu de personne qui ont du s'y risquer sont bannies ou mortes. Personnellement je n'ai peur ni de l'un ni de l'autre et sachant cela, le prince n'a aucun pouvoir sur moi.

"Je ne vous appartiens pas. J'ai essayé de vous appartenir, j'ai voulu vous appartenir et qu'est-ce que j'y ai gagné ? Hein ? Qu’est-ce que ça m’a apporté ?" Ozaï me fait tourner devant la foule qui s'extasie sans se douter de la nature de notre conversation. "Vous m’avez repoussé, humiliée, vous avez ignoré mes sentiments volontairement !" Comme le veut la danse, je m'incline devant mon partenaire avant de tourner autour de lui et de revenir dans ses bras. La foule nous acclame par des "Oooh" ou des "Aaah". "Qu'est-ce qui vous pousse à venir me dire ça, maintenant ? Votre besoin irrépressible de me dominer ? La jalousie à l'instar de votre frère ? Iroh est très séduisant, c'est vrai, mais il n'est pas le seul. Si ce n'est pas lui, ça sera un autre qui me fera la cour, car si vous ne savez pas reconnaitre ma valeur, des dizaines d'hommes seraient prêts à le faire !" Là nous sommes forcés de danser l'un contre l'autre, je suis donc tout contre lui, ma tête juste en dessous de la sienne, je parle contre son cœur. "Dire que j'ai tout quitté par devoir, mais que j'ai tout de même essayé de vous plaire.... À l'heure qu'il est, je devrais être l'épouse de mon Ikem, je devrais être à ses côtés, étendue contre lui, satisfaite d'être sa femme après une nuit d'amour intense que j'attendais avec impatience et que vous m'avez volé." Cette fois la musique se termine, nous nous inclinons tous les deux sous un tonnerre d'applaudissement.

Je regarde le prince, les sourcils froncés. Je sais que j'y suis peut-être allée un peu fort. Là, je joue vraiment avec le feu. A tout moment il aurait pu ne pas contrôler sa colère et me carboniser sur place ! Mais je m'en fiche ! Je... Mon coeur explose, j'en ai marre de devoir jouer au chat et à la souris avec l'homme avec lequel je vais devoir passer le reste le ma vie.

"Je ne vous expliquerai rien du tout, continuez à faire comme si je n'existais pas, vous êtes très doué pour ça."

Je soulève les plis de ma robe pour ne pas me prendre les pieds dedans alors que je me précipite sur le balcon de la salle de réception. Les invités se demandent ce qu'il se passe, mais très vite la musique reprend et ils détournent leur regard de curieux. Je passe devant Iroh.

"Ursa !"

Il tente de me rattraper, mais je me dégage de son étreinte et fonce vers le balcon. Je sais qu'Ozaï va me rejoindre pour me dire que mon comportement est inacceptable, mais je m'en fiche, je suis bien trop bouleversée et je veux que personne ne me voie comme ça...

Ozaï passe également devant Iroh qui lui demande :

"Qu'est-ce que tu lui as dit ?"

Mais je pense qu'il vaut mieux pour les frères qu'ils évitent de se parler sinon la soirée risque de vraiment finir en catastrophe et là.... plus personne n'osera assumer les conséquences devant le Seigneur du Feu...

Soupire. Alors que j'ouvre les portes de l'immense balcon qui domine tout le côté jardin du palais, les gardes ont l'air surpris.

"Fichez le camp ! Laissez-moi !"

Ils se regardent encore plus surpris avant de hocher la tête.

"À vos ordres votre Altesse."

Et oui, je suis une Altesse maintenant... Une fois partis, je laisse couler mes larmes sous le clair de lune. J'ai le cœur gros. Je ne sais plus vraiment qui je suis ni comment je dois me comporter. Je n'ai aucune idée du destin qui m’attend et cela m'effraie. Je commence à me demander si la vie vaut vraiment le coup de continuer à être vécue.... Je...Je me sens si... triste... et si... malheureuse.... Plus j'y pense et plus je pleure comme une enfant, quelle honte. Une Altesse royale qui se retrouve accroupie à pleurer comme une madeleine le jour de son mariage. Mon tendre époux aura de quoi s'en donner à cœur joie pour m'humilier plus bas que terre.
Lojzo
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Lojzo
Mer 20 Oct - 21:07
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï (c) googleimage
Elle met une éternité à me répondre, puis elle me regarde avec un air de merlan frit et voilà qu'elle échange un coup d'oeil avec Iroh ? Je garde ma main tendue pour prendre la sienne, mais mon autre poing commence à chauffer. Je sens ma maîtrise couler dans mes veines, je sens ma colère attiser mon feu. Je suis prêt à exploser pour elle. ENCORE. Et encore. Quel est ce maléfice qu'elle m'a jeté. Je refuse de croire que j'y suis pour quelque chose, ce n'est pas moi, ça.

Elle dédaigne ma main et j'entends mon frère ricaner. Le grand, le sage, le beau, le fort, Iroh qui ricane ? Su-per. Je n'ai plus de frère mais un imbécile à mes côtés. Je réinstalle mon masque de froideur et je commence à danser. Je refuse de me laisser toucher par ce benêt. Il a le respect de toutes les personnes de cette nation, il n'aura plus jamais le mien. Il vient de briser le reste d'estime que je lui devais. Tant mieux, je suis débarrassé de cette corvée qui aurait été que je m'attache à mon frère. Ce soir, c'est fini. Je commence une nouvelle vie avec une nouvelle famille. Ursa est toute à moi. J'ai hâte d'élever nos enfants comme ils doivent l'être.

"Non."

C'est la stupeur qui me frappe avant la colère. Elle ose ? J'écarquille les yeux mais ne desserre pas la pression de mes doigts sur les siens. Elle aura mal, j'espère. Et elle parle, beaucoup trop, avec une telle assurance. J'enferme mon coeur à double tour, je range ma colère sous mon visage habituellement froid et je continue de danser. J'écoute ses mots autant que j'écoute les invités applaudir notre danse. C'est ridicule. Elle est ridicule. Je me force à songer cela, parce que sinon je sais que j'exploserai. Que je la tuerai, devant toutes ces personnes. Ma maîtrise du feu rendrait sa mort, nette, simple. J'y songe un instant, pour tenter de rester calme. Oui. J'ai décidé un pouvoir sur elle qu'elle ne songe pas. Elle croit que sa vie sera douce. Elle croit qu'elle peut encore me faire du mal. Si seulement elle savait combien elle a raison, combien ses mots me touchent et me blessent, mais je refuse de me laisser aller à la douleur.

"Je ne vous expliquerai rien du tout, continuez à faire comme si je n'existais pas, vous êtes très doué pour ça."

Je hausse les sourcils comme si je ne voyais pas de quoi elle parlait, comme si je ne l'avais pas évitée soigneusement pendant deux jours, comme si elle fabulait. Mais je ne suis pas certain qu'elle m'ait vu. Et elle s'éloigne à grand pas.

Ma seule et unique consolation, c'est qu'elle s'écarte rapidement d'Iroh. Bien fait.

"Qu'est-ce que tu lui as dit ?"

Je hausse un sourcil vers lui.

« Parce que tu songes directement que sa colère vient de moi ? Je te croyais plus au courant des saute d'humeur féminine, peut être en réalité tu t'y connais bien moins que tu ne veux le faire croire. »

Et, pendant un instant fugace et délicieux, je m'imagine prendre sa femme à lui. Juste pour lui montrer qu'Ursa ne m'intéresse pas et que j'obtiens le meilleur dans tous les cas. Mais je chasse ces pensées de mon esprit, elles ne doivent pas se réaliser. Pour l'instant.

« Reste là. » lâchai-je d'un ton autoritaire et rauque. « Je n'ai pas pourquoi j'ai besoin de te prévenir, mais ne t'approche pas d'elle. »

Le feu brille dans mes pupilles et il prend mon avertissement au sérieux. Bien. Qu'il ne se mêle plus de mes affaires.

Je m'avance à la suite d'Ursa en jetant un regard noir derrière moi, comme si quelqu'un avait eu l'audace de regarder ce que je faisais.

"Elle est partie par-là, Prince Ozaï." me prévient un garde idiot. « Je sais. » lâchai-je durement en l'écartant et me mettant à marcher plus vite.

Je la trouve rapidement, c'est simple, je n'ai qu'à écouter les pleurs d'une jeune femme terrifiée. Et étrangement, cela me plait. Non, mieux encore. Cela m'excite. J'aime sentir que je l'ai humiliée, blessée à tel point qu'elle en pleure le jour de son mariage. Je découvre à quel point j'aime encore plus ça. Beaucoup plus que mériter son amour. J'ai cru en avoir besoin et le chercher, quelques - malheureux - jours plus tôt, mais la domination est encore meilleure.

« Relève toi, tu es ridicule. Tu es pleine de fantasme et d'idiotie. Tu te crois belle et forte et, je l'admets, tu es splendide, mais cela ne suffit pas. Idiote que tu es. Tu crois que tu pourrais être séduite, mais après ce que je vais te faire, tu ne voudras plus t'approcher du moindre homme. Tu crois avoir de l'expérience et pouvoir me dompter, idiote petite créature. »

Mes mots sont violents, durs, cruels.

« Tu me pensais sincère ? Tu pensais réellement que j'allais tomber amoureux de toi ? Quand as-tu compris que, moi aussi, je ne faisais que mon devoir, que tu restes ici. Evidemment que tu avais ton mot à dire ... avant. »

Le dernier mot inscrivit un sourire sur mon visage. C'était si jouissif de lui faire comprendre qu'elle avait eu faux sur toute la ligne. Si seulement c'était vrai, me murmure ma conscience.

« Ikem est mort et enterré, que crois-tu. Que j'allais le laisser revenir par amour pour toi ? »

Mon éclat de rire est sincère. C'est une merveilleuse idée que je viens d'avoir là, il faudrait que je songe à envoyer quelqu'un le tuer maintenant.

« Idiote. Suis moi et déshabille toi rapidement, et tu l'auras ta nuit d'amour. »

Je sens mon sexe durcir à ses mots. Elle est si belle toute vêtue de blanc, couverte de larme et à terre. Oh, les frissons qui me parcourent. Quelle merveilleuse idée a-t-elle eue de s'exiler.

« A moins que tu ne préfères que je t'arrache tes jupons et te prenne là, dans l'herbe comme la petite traînée que tu es. »

Le plaisir qu'elle avait eu à mettre une robe plus que suggestive me fait prononcer ces mots, sûrement faux. Mais je m'en fiche puisque je ne réfléchis plus. Je n'ai que son corps en tête, sa robe qui lui collait contre la peau, mon membre dur et son visage baigné de larme.
Cheval de Troie
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Ven 22 Oct - 21:30
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Toujours accroupie, je pleure tout mon soul en me demandant comment ai-je pu en arriver là ? Le devoir qui m'incombe est bien trop dur à supporter. Je pensais que j'arriverai à atteindre le cœur du monstrueux prince Ozaï. Je pensais que je verrais au-delà de tout ce que les gens racontent... Mais en fait, non. Il est vraiment aussi détestable que tout le monde le prétend. Pourquoi se comporte-t-il comme ça ? Surtout avec les gens qui l'entourent..... On dirait qu'il ne fait confiance à personne hormis lui-même... C'est triste. Car avoir confiance en soi, c’est bien, mais n'avoir que soi sur qui on peut compter, c'est triste. J'ai toujours pu compter sur le soutien de mes parents, depuis ma plus tendre enfance. Sur mes amis du village et sur Ikem, bien sûr. Je n'ai jamais eu une seule raison de douter ou de me méfier de lui et ce n'est pas non plus avec lui que je m'amuserais à faire des stratégies pour atteindre son cœur. Ikem et moi étions deux jeunes amoureux que rien ne pouvait arrêter. On pensait se marier au cœur du village, se prendre une petite maison puis fonder notre famille. Mais tout ça a été balayé par l'égoïsme du prince Ozaï qui ne sait même pas m'apprécier à ma juste valeur. Je pourrais être une plante verte que j'aurais la même importance à ses yeux.
Rien que d'y penser, j'en pleure encore plus, jusqu’à ce qu’un voix se fasse entendre derrière moi.

Je cesse tout de suite de pleurer tant je suis choquée de cruauté de ses paroles. Je sèche mes larmes avec le dos de ma main en essayant de ne pas trop abimer mon maquillage. Mes pupilles topazes et larmoyantes se plantent dans les siennes et je n'y vois que de la colère, de l'humiliation, de la domination et une forme d'excitation à tout cela.
J'avoue que je commence à avoir peur de la suite des évènements. Avec tout le tintouin que fait la salle de réception, le prince pourrait me maltraiter sans que qui que ce soit ne s'en rende compte. Seigneur, qu'est-ce que je voudrais qu'Iroh soit là.... J'ai peur, mais je tente de ne pas le montrer. Comme pour les prédateurs, il vaut mieux éviter de montrer sa peur sinon ils pourront s'en servir.

Ses mots résonnent dans mes oreilles et j'ai peur d'en comprendre la signification. Mes jambes commencent à trembler sous ma robe. Je me demande ce qu’il va me faire et pleins d'idées toutes plus horribles les unes que les autres commencent à danser dans ma tête.

Quand il me dit ne pas être amoureux de moi, je fronce les sourcils. Est-ce qu'il essaye de me blesser, de me faire du mal ? C'est donc à ça qu’il veut qu’on joue ?

"Parce que vous pensez que je suis folle amoureuse de vous, peut être ? Laissez-moi rire." Je me cramponne au rebord du balcon pour essayer de trouver le courage de continuer. "Qui pourrait bien tomber amoureuse de vous ? J'ai essayé pourtant ! J'étais prête à tout vous offrir... mais ça, c’était, avant." Lui dis-je sur le même ton que lui tout à l'heure. "Qu’espérez-vous ? Me faire du mal, me briser le cœur ? Encore faudrait-il qu'il vous ait appartenu un jour." Cette fois, je suis lancée, la colère parle à ma place et je balance tout ce qui me vient à l'esprit, les mots dépassant même ma pensée. "Tout ce que le peuple raconte sur vous est vrai, vous êtes un monstre sans cœur, sans émotion, un tyran de la pire espèce ! Et tout le monde, moi y compris, remercions les dieux qu'Iroh soit le prochain Seigneur du feu plutôt que vous !"

Finis-je de lui balancer au visage. J’y ai mis tant d'énergie que je dois haleter pour reprendre mon souffle. Mon visage est tout rouge, mes yeux sont gonflés de larmes. Je suis épuisée d'être malheureuse.
Puis là, le coup de massue... Il m’annonce que mon bien aimé Ikem est mort... Qu’il l'a fait assassiner.... Je pose mes mains sur mes oreilles, ne pouvant pas entendre ça. C'est impossible, Ikem n'est pas mort. Je ne le crois pas.... Pourtant, mon cœur saigne et je suis obligée de lâché un hurlement de désespoir avant de pleurer toutes les larmes de mon corps. Prise d'une rage folle, je me jette sur le prince tête la première. Mon front s’écrase contre son torse et il est obligé de reculer de quelques pas sous la surprise. De nouveau, je fonce tête la première, mais il me maitrise facilement.
Je tambourine mes poings contre son torse, mais ça n’a pas l'air de lui faire grand-chose. J'y vais de toutes mes forces pourtant, espérant pouvoir le tuer sous mes coups.

"Assassin ! Monstre !"

Je donne des coups de tête contre son torse jusqu’à ce qu’il en ait marre et qu'il me fasse tomber sur le sol comme une vulgaire poupée que l’on manipule aisément.
Ozaï m'ordonne de le suivre pour qu’on consomme notre union. Mais c’est une plaisanterie ?! Je le regarde, choquée et abasourdie. Mes oreilles bourdonnent et me recroqueville sur moi-même en guise de mécanisme de défense.

"Il est hors de question que je passe la nuit avec vous."

Assise par terre, je tente de reculer jusqu’à l'entrée du balcon. Dire qu'il y a encore quelques jours, j'aurais été prête à m’offrir à lui. Mon corps qui n'a jamais été souillé, si pur et si désirable, aurait pu être à lui, mais maintenant.... La simple idée qu’il pose ses mains sur moi me terrifie.... Il va me faire mal, être dur, il va me maltraiter pour son propre plaisir de monstre. Je....Je ne peux pas....C'est au-dessus de mes forces... Je ne pourrais pas supporter ça.... Le prince est bien plus grand, plus fort et plus vieux que moi.... Je....Je pleure à idée qu'il me fasse du mal... Pourquoi me déteste-t-il autant ?...

"Ne vous approchez de moi.... je vous en supplie..."

Dis-je en cachant mon visage contre mes genoux fermement soudés l'un contre l'autre pour qu’il ne me voit pas pleurer.
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Sam 23 Oct - 10:38
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


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"Parce que vous pensez que je suis folle amoureuse de vous, peut être ? Laissez-moi rire." Pourquoi sa réplique me fait tant de mal ? J'écarquille les yeux quelques instants. Je le savais que personne ne m'aimait réellement, je l'ai toujours su, c'est pour cette raison que je me suis enfermé moi-même et que j'ai empêché les autres d'entrer. Sauf qu'elle, cette satané Ursa, a réussi à les briser. Ce qui m'a complètement déstabilisé et continue de le faire. Mon hésitation n'a durée que quelques secondes. "Tout ce que le peuple raconte sur vous est vrai, vous êtes un monstre sans cœur, sans émotion, un tyran de la pire espèce ! Et tout le monde, moi y compris, remercions les dieux qu'Iroh soit le prochain Seigneur du feu plutôt que vous !" J'essaie de me réjouir de la première partie de sa phrase en ignorant le reste. Je la déteste. Je le hais. Iroh est toujours là, en périphérie de mes pensées, des siennes aussi. Je concentre ma colère pour ne plus rien ressentir d'autre qu'elle. Il y a un instant je me sentais euphorique. Je veux retrouver cet état. Mais ses mots gâchent tout. C'est mieux quand elle se tait et ne me mets pas face à mes contradictions.

Quand elle se relève pour me frapper, une nouvelle vague de chaleur s'étale pourtant dans mon corps. Ses mots je les aime "monstre" je peux être le sien avec grande joie. Je souris pendant que ses coups me caressent la peau. Elle a de la force certes, mais actuellement, elle est faible. Et cette force du désespoir m'excite. Elle est belle avec sa rage et ses pleurs. Elle est sous mon pouvoir. J'ai gagné.

"Ne vous approchez de moi.... je vous en supplie..."

En une seconde elle a tout renversé. Elle est tremblante, elle serre ses genoux, elle cache ses larmes. Je rage.

« Mais tais-toi bon sang ! »

Elle gâche tout. Et surtout, elle me rend faible. Sa petite tête, son air suppliant. Pourquoi suis-je touché.

« Très bien, je vous accorde cette humiliation. Nous passerons la nuit dans notre lit, dans une pièce où seuls les domestiques t'entendront crier. »

Un nouveau sourire écarte mes lèvres, la peur à l'avance de ce moment est sûrement encore meilleure que le pouvoir de l'instant. Elle l'aura en tête toute la soirée, quand elle touchera la main d'Iroh, quand elle pensera à Ikem... je serais au fond de ses pensées. Je serais là avec mon large sourire.

Je m'approche de son visage, sentant son odeur sublime et soudain, je lèche ses larmes sur ses joues. « Délicieux. » Heureusement qu'elle n'est que faiblement maquillée. Je passe une main autour de son cou, caressant sa peau. Je sens combien elle hait ce moment et il me fait encore plus jubiler. « Il faudra vous recoiffer pour vous présenter à la cérémonie. » Je passe de la violence du tutoiement à la douceur du vouvoiement. J'espère la perdre, qu'elle ait peur, mais qu'elle ne sache pas quoi ressentir. Qu'elle ait envie et qu'elle regrette. Et cela me fait un bien fou. Ce n'est que la première que j'ai ainsi sous mon pouvoir, j'en veux d'autres.

Je lui prends la main, avec douceur et délicatesse. « Chère Ursa, revenons à la réception, ensemble, tel le couple que nous sommes. Et je vous préviens, vous allez jouer le jeu. J'accepte peut être votre état révolutionnaire en privé, vous êtes comme cela et je l'ai accepté en me mariant avec vous... mais en public, vous êtes mon épouse. Est-ce clair ? »

Mes yeux sont plongé dans les siens. Si une ardeur brûlante me dévore, ma voix est glacée et mon visage est figé. Je m'approche de son oreille et je répète doucement. « Est-ce clair ? » d'une voix sensuelle avant de lui embrasser délicatement le cou. Le frisson que me procure ce baiser m'évoque la prochaine terreur qu'elle connaîtra. Que j'ai hâte.
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