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Cheval de Troie
Sam 3 Déc - 21:02
Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku. Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.
Ursa :copyright:️ Google
J'arque un sourcil aux paroles du prince. Je voulais simplement plaisanter avec lui basée sur un fond de vérité. Je pense véritablement être la seule personne capable de m'occuper convenablement de mon mari. Toutes autres personnes se feraient sans doute incendier sur le champ ! Pourtant, il me balance de ne pas m'accorder trop d'importance ? Pourquoi cela ? Pourquoi est-ce qu'il me dit ça ?! Je....Je croyais qu'on était sur les marches du progrès ? Pourquoi est-ce qu'il me fait une rechute ?!
Je le regarde intensément alors qu'il m'assure qu'il n'a pas fait exprès, que ce sont seulement ses vieilles habitudes qui ont pris le dessus. Mouais. Je n'en suis pas si sûre. Cependant, contre toute attente, le prince s'approche de moi et.... il m'embrasse tendrement, amoureusement… Je lui rends son baiser sans trop réfléchir. J'y mets tout mon cœur, en espérant que l'amour qui se dégage de mon baiser le dissuade de mettre à exécution toute manigance tordue qu'il doit être en train d'imaginer dans son esprit détraqué.
***
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Lojzo
Mar 31 Jan - 11:14
Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.
ozaï par lady-voldything
Le souffle court, je la dépose au sol et je fais naître un feu entre mes mains. La caverne s'illumine sur nos corps peu vêtus, mais je ne regarde que ses yeux, que son visage.
« Ursa, nous devons rentrer au château » soufflai-je.
J'ai envie d'être égoïste, envie de rester encore un peu, envie de sentir son corps contre le mien, mais il est temps d'être l'homme que je dois être. Je veux conserver ce secret entre nous, cet instant ne leur appartiens pas, il n'est que nôtre, personne ne doit jamais le soupçonner, personne ne doit jamais savoir combien je suis fou d'elle... pour son propre bien. Je sais ce qu'on fait pour blesser les gens, pourquoi croyez-vous que j'ai enfermé mon coeur derrière une couche de glace si épaisse ?
Je lui souris, plus doucement que je ne l'ai jamais fait et, de l'autre main que celle qui tient le feu, je lui caresse la joue.
« Du temps, nous en aurons, mais je crains qu'un petit cul royal vient de bousculer tous nos plans en solitaire, il est temps de rentrer à Hikyo. »
Quitter ce lieu, quitter cette faiblesse ? Cela me ferait du bien, sauf que j'ai été changé dans cette caverne. Alors je lui prends la main et la serre. Rien ne sera plus jamais comme avant, même si parfois je continuerai à jouer mon propre rôle, mais elle seule connaîtra toute la vérité. Elle seule peut me faire aller dans l'une ou l'autre des directions. Ma vie vient de prendre un nouveau tournant aujourd'hui, un tournant inattendu. Je ramasse sa robe et l'aide à la passer sur sa tête et nous sommes prêts. Prêts à rejoindre la réalité.
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Cheval de Troie
Dim 24 Sep - 16:41
Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku. Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.
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Je viens de vivre le plus merveilleux des moments. Pleins d'amour et d'intensité… J'ai encore du mal à croire qu'il fut vrai… J'ai l'impression d'être dans un rêve. D'être avec le mari que j'ai toujours voulu qu'il soit… Je sens mon cœur battre la chamade tandis que je tente de me remettre de mes émotions. Voilà, je viens de lui ouvrir mon cœur et mon corps. J'ai....J'ai accepté d'être sa femme et son amante dans l'obscurité de cette grotte, j'espère juste ne pas le regretter. Oh, j'ai tant prié pour qu'il ne me fasse plus de mal… Je n'ai plus envie de ça... Je veux simplement qu'il m'aime, de la manière dont il le souhaitera, mais qu'il m'aime. Quant à moi, en échange de son amour, je jure d'être toujours la seule et unique personne sur qui il pourra toujours compter. Oui, c'est ce que je désire de tout mon cœur.
Je me blottis contre lui, le cœur gonflé d'espoir, au moment où il rapproche sa bouche de mon oreille pour me murmurer qu'il m'appartient. Je vois en ces paroles une façon bien à lui de répondre aux miennes. J'en rougis tellement je ne m'y attendais pas. Je le regarde avant de l'embrasser tendrement. Je voudrais encore lui dire que je l'aime, mais je sais qu'il serait affreusement gêné de l'entendre encore alors, je ne dis rien. Je laisse mes lèvres le lui faire comprendre.
Nous profitons pendant encore quelques minutes de notre cocon d'intimité avant que le prince ne me repose délicatement sur le sol. Grâce à sa maitrise, je parviens à réunir nos affaires. En bonne épouse, je commence d'abord par rhabiller mon époux, le prince de la Nation, puis je me rhabille ensuite. J'espère qu'il remarque mes efforts, efforts fait de bon cœur cette fois et non pas calculé dans le but d'obtenir quelque chose par la suite. Je veux.... Simplement qu'il comprenne à quel point je suis sincère et à quel point je peux lui apporter de choses dans la vie.... Je soupire avant de sourire et de lui voler un baiser. En fait, je crois simplement qu'on est arrivé à un stade de notre relation où il n'y aura plus de possibilité de faire machine arrière. Soit, il fait de moi son amie, épouse, amante et personne de confiance. Soit, il fait de moi son ennemi, une personne qui ne supportera pas sa présence et tentera à jamais de le nuire. La balle est dans son camp et j'espère simplement qu'il saura faire le bon choix.
Quand il m'indique que nous devons rentrer, je fais la moue. Mes cheveux en bataille ne me donnent plus du tout des airs de la princesse héritière, mais plutôt d'une paysanne farouche qui croque la vie à pleines dents. En guise de réponse, le prince me sourit et me caresse la joue. Ce que c'est bon… Je ferme les yeux un instant en me lovant dans le creux de sa main avant de lui embrasser tendrement la paume. Et comme s'il avait lu dans mes pensées, il me prévient que nous aurons encore du temps pour nous, mais que pour l'instant, notre emploi du temps risquait d'être chamboulé par l'arrivée d'un mioche qui visiblement n'était pas désiré par tout le monde.....
Je hoche la tête docilement.
"Oui, vous avez raison. Nous devrions rentrer avant que tout le monde ne se mette à notre recherche."
J'embrase encore la paume de sa main avant de poser sa main sur mon cœur.
"J'ai hâté notre prochaine escapade en amoureux."
Oui, oui, j'ai bien dit en amoureux. Et histoire de bien souligner le mot, je lui offre mon plus beau sourire joueur, calculateur, audacieux. Le prince me prend la main et c'est, en tout cas, j'en ai l'impression, enfin réuni, que nous quittons la grotte. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand nous quittons la grotte et je vois au loin le navire du prince Iroh qui quitte le port de l'île. Je caresse la main de mon mari avec mon pouce en le regardant malicieusement.
"On dirait que toute la famille vient de partir. Si je comprends bien, il ne reste plus que vous et moi dans cette grande maison......" Je hausse les épaules pour qu'il comprenne mon sous-entendu. "Quel dommage que nous soyons obligés de partir, tout de suite…"
Je le regarde pour voir s'il va accepter ma proposition de prolonger notre moment d'intimité encore un peu ou s'il préfère rentrer le plus vite possible. Pour une fois, je ne risque pas de lui en vouloir s'il décide de rentrer. Après tout, je sais que nous sommes attendus et que le prince a, plus que moi, des devoirs et des responsabilités. Je soupire avant même qu'il ne me réponde. Plus je pense à son statut, plus j'ai une vague idée de la réponse qu'il va me donner. Je suppose que les vacances sont finies...
***
De retour dans le palais de l'île, je boucle mes valises avec les domestiques, car que nous décidions de remettre le couvert sur notre lit ou non, nous ne passerons pas une nuit de plus ici donc nous devons préparer nos bagages. Une fois finis, je rejoins mon époux dans sa chambre pour l'aider. J'ai interdit à qui que ce soit de s'occuper de lui, c'est mon travail.
"Est-ce que vous désirez que je vous fasse couler un bain ?"
Dis-je en pliant ses affaires et en les rangeant dans sa valise. Il doit sans doute me trouver indigne de ces tâches subalternes, mais je n'ai pas grandi dans un palais. Chez moi, je devais faire mon lit et me coiffer toute seule. Nous avions une domestique pour le ménage, mais c'est ma mère qui cuisinait. Aussi, j'ai appris beaucoup de chose. Je sais parfaitement me débrouiller toute seule, donc mon cher mari peut me juger s'il le souhaite, en attendant, il serait bien incapable d'en faire autant.
Une fois sa valise finit, je lui prépare une tenue de cérémonie pour notre retour, quelque chose qui le mettra en valeur. Je...Je choisis même le ruban qui nouera ses longs cheveux. Je rougis en ayant le cœur qui bat la chamade, je me sens tellement bien.... J'ai encore l'impression de sentir ses mains sur mon corps, ses lèvres… puis, là, dans sa chambre, je l'assiste, je l'aide, je.... je le vois même nu... C'est parfait, je me sens tellement plus sereine que la veille. J'ai l'impression que nous commençons enfin à être sur la même longueur d'onde.
"Une fois de retour au palais, vous retournerez à vos occupations j'imagine… Et moi, allez-vous me laisser prendre la poussière dans un coin, jour et... nuit ?"
Dis-je en me blottissant dans son dos et en lui embrassant la peau. Je l'enlace de mes bras et lui caresse le ventre du bout des doigts. Je peux accepter de ne pas le voir la journée, mais la nuit.... J'espère au moins pouvoir profiter de sa présence. Sans compter que c'est un devoir conjugal que je n'hésiterais pas à brandir au prochain de repas de famille s'il m'y oblige ! Je souris à cette idée, décidément, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
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Lojzo
Lun 25 Sep - 14:53
Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.
ozaï par lady-voldything
Elle emploie des mots qui me font inconnus, étrangers et j'ai envie de grincer des dents, j'ai envie de lui rappeler qui je suis et pourquoi j'agis de la sorte, mais je prends sur moi. Pour la première fois de ma vie. Et même is j'espère que ce sera aussi la dernière, je ne suis pas assez bête pour y croire. Ursa éveille quelque chose en moi de différent, de nouveau et ça me donne envie d'avancer. Malgré toutes les murailles que j'ai installé en mon for intérieur, pour me protéger, elle se fraie un chemin. Or, si tout se dégèle, je ne suis pas certain de pouvoir avancer comme avant.
Pourtant, mes projets de conquête du Monde n'en sont plus à leur balbutiements, j'ai toujours prévu de faire ce qu'il fallait. Je suis certain de pouvoir vendre mon frère et tuer ma mère pour obtenir ce que je souhaite. La question que je me pose maintenant c'est : que serais-je prêt à faire à Ursa ? Pourrais-je réellement l'abandonner ? Je préfère ne pas y songer et me dépêcher de partir.
Evidemment, le bateau a déjà mis les voiles et pendant un bref instant, un sourire se dessine sur mes lèvres. Ce mioche je ne le verrai pas tout de suite, cette immense demeure nous est offerte. J'ai encore envie de sentir le corps d'Ursa onduler sous le miens, j'ai envie de la prendre dans les draps de mon frère, comme pour lui lancer une attaque mentale et qu'il se rende compte que j'ai gagné, sur tous les tableaux. Mais, même si je ne songe pas Iroh, j'ai envie d'embrasser la chaleur d'Ursa et de savourer cet instant.
Elle ne me facilite pas la tâche en renvoyant nos domestiques, en s'occupant seule de moi, en me proposant un bain. Je ne l'aide pas non plus, me dévêtant totalement sous ses yeux pendant qu'elle me ramène ma cape de voyage et autre affaires plus ou moins intéressante. Je plonge mon regard dans le sien, sentant sa peau brûler quand elle admire mon corps - encore un peu brûlé par cet imbécile d'Iroh. Un nouveau sourire s'inscrit sur ma face, cette fois-ci, ça n'a rien d'un amusement, c'est un sourire d'excitation, de prédateur, parce que ma proie est la plus belle femme du monde et qu'elle se tient devant moi pour m'offrir ses services.
Mon coeur se rappelle à ma présence en accélérant le mouvement. Je ne vais pas tenir plus longtemps. Surtout si elle se met à parler de la sorte, si elle cherche à m'extorquer des promesses que je suis incapable de lui offrir. La vie est belle, maintenant. Doit-elle réellement tout gâcher ?
« Pourquoi parlez-vous du futur ? » Je passe une main sur ses épaules, cherchant à tirer le tissu de sa robe pour dénuder son cou afin d'y déposer un baiser. « Alors que nous avons tout notre temps maintenant. »
C'est faux, nous n'avons plus de temps, nous devons partir, mais...
« Le nouveau bateau ne sera pas prêt à nous accueillir avant une heure puisque nous avons rater le premier. Vos affaires sont faites, j'imagine ? »
Serais-je un jour satisfaisait de sorte que je n'aurais plus besoin de la sentir sous mes mains ? Serais-je un jour guéri de cette attirance qu'elle m'oppose ? Serais-je un jour libre de détourner le regard de sa poitrine qui rebondit quand elle court parce qu'elle se fiche d'être une princesse ? Serais-je un jour libéré de son attraction ?
« Y a-t-il une pièce de ce château que vous avez envie de découvrir ma chère ? »
Mes mots sont un murmure à ses oreilles et je sens sa peau réagir à mon contact, je sais qu'elle comprend mes mots, je suis presque sûr qu'elle a autant faim que moi. Alors je la prends dans mes bras, ma tunique n'est pas totalement boutonnée, ma peau caresse celle de ses jambes et mes lui tienne les fesses.
« Vous savez, très belle Ursa, que je ne vis que pour remplir mes objectifs, que je donnerai ma vie pour être le Seigneur le plus puissant de cette Terre. » J'inspire son odeur si délicate et si indécente pour mes pauvres narines. « Or, il se trouve, que je viens de créer un nouvel objectif. » Ma voix, rauque parle de mon désir, elle doit l'entendre, elle doit le savoir. « Et cet objectif, c'est de vous entendre crier. » Sent-elle combien mon désir transparait dans mon corps ? Je suis tendu vers elle, comme elle seul sait m'éveiller.
***
Deux heures plus tard, nous montons enfin sur le bateau, personne ne fait la moindre remarque, évidemment et je me place sur le point le plus haut afin de rappeler à tous qui je suis. Bien sûr, je ne peux jamais faire ça quand Iroh est dans les parages, ai-je, malencontreusement, déjà raté le départ de plusieurs bateau ? Je vous jure que ce n'était pas fait exprès...
Je tends la main pour aider Ursa à grimper à côté de moi, il y a une barre pour nous retenir, nous pouvons nous reposer dans la cabine des Princes, mais je préfère contempler le monde de mon perchoir. J'aime voir les eaux calmes se fendre en deux sous la proue de notre navire. J'aime voir le ciel se vider de ses oiseaux quand la fumée de notre navire envahi les cieux. J'aime me sentir supérieur à toute forme de vie. Pourtant, ma jambe se cale contre celle de mon épouse, ma main ne fait que frôler ses doigts et mon corps tout entier me réclame sa chaleur.
Arriverai-je à combiner mes deux personnalité ? La vraie, la mienne, celle qui veut prendre le pouvoir et la nouvelle qu'elle fait naître sous ses mots brûlants ? Elle veut m'arracher des promesses, mais je ne sais pas en faire. Et j'ai peur qu'elle se lasse la première. Or, maintenant que j'ai découvert ce que cela faisait lorsqu'elle s'abandonnait à mes caresses, je ne suis pas certain de pouvoir la laisser partir.
« Ne me demandez pas de vous promettre toute ma vie, mais mes nuits seront vôtres. »
Il m'aura fallut du temps, mais j'ose enfin lui chuchoter cette réponse. J'espère que le vent l'emportera, mais j'espère aussi qu'elle l'acceptera. C'est tout ce que je peux lui offrir. Je n'ai pas encore confiance en elle pour m'épauler comme j'en ai besoin dans mes affaires, ou plutôt, j'ai peur qu'elle y prenne goût et s'oppose à moi. Il faut qu'elle garde sa place de femme, même si elle le fait très bien déjà. Mais j'ai besoin d'elle et, si je n'arrive pas à le lui dire dans ces mots, au moins je peux lui offrir ce qu'on cherche en commun : des nuits dans les bras l'un de l'autre.
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Cheval de Troie
Mar 24 Oct - 21:39
Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku. Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.
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Et dire qu'il y a quelques semaines, il m'aurait sûrement envoyé un rire mauvais et moqueur avant de me rappeler ma place… et la sienne. Mais aujourd'hui, je ne sais pas ce qui a changé chez le prince, mais il est bien plus ouvert… sincère avec moi. C'est tout ce que je demandais. Voir son vrai visage. Après tout, je vais passer le reste de ma vie à ses côtés. Je vais le voir grandir, murir, vieillir… si moi qui suis, qu'il le veuille ou non, la personne qui sera le plus proche de lui, ne peut pas voir son vrai visage, alors qui le pourrait ? Est-il ne serait qu'honnête envers lui-même ?! Pourtant, je ne suis pas dupe, je sais bien que le prince ne deviendra jamais cet étalon romantique et souriant que j'aurais aimé avoir. Malgré tout, je sens bien qu'il a abaissé quelques remparts pour me frayer un chemin moins sinueux vers son cœur. J'en rougis rien que d'y penser. Je suis sûre que beaucoup de femmes me traiteraient de folle d'être au bras de ce monstre. Encore plus après tout ce qu'il m'a fait endurer. Mais personne n'est parfait, le prince encore moins, malgré tout, n'est-il pas en train de réellement et sincèrement essayer de tourner la page ? N'est-il pas en train de faire de son mieux pour me satisfaire dans tous les domaines ? Je crois bien que si. Peu importe ce que penseront les gens de mon mari, je lui serais toujours loyale et fidèle, non pas par devoir, mais véritablement par envie. J'ai envie plus que jamais de me tenir à ses côtés, d'être sa princesse à lui. J'ai envie de lui apporter mon soutien inconditionnel, mon aide s'il la requière. Je...Je ne me rendais pas compte, mais en réalité, je suis prête à beaucoup de choses pour celui que j'aime…
Une fois sortie de la grotte, j'ose quelques allusions, mais le prince reste de marbre. Pour ne pas changer. Je roule des yeux en affichant un petit sourire, décidément, chassez le naturel et il revient très vite au galop ! Je suis donc mon prince jusqu'au palais où je l'aide à se préparer et à boucler ses bagages. Je n'autoriserais jamais personne à le toucher ou ne serait ce que le regarder, mais ça, il ne faut pas qu'il le sache. Que je suis d'une jalousie maladive ? Oui. Voilà. C'est ça qu'il ne doit pas savoir. Quand j'aime quelque chose, je ne supporte pas l'idée qu'on puisse me le prendre ou ne serait ce que le toucher. C'est mon prince et je n'hésiterai pas à éliminer toute personne qui se croira plus digne que moi d'admirer son corps, sa beauté, sa musculature parfaite..... Je commence à rougir alors que je découvre encore le corps de mon époux. C'est fou, mais à chaque fois que je le vois, j'ai l'impression que c'est la première fois. Il n'a rien à envier à personne... Dame Nature se sera montrée généreuse en créant le prince. Sa morphologie, entre sa taille et son poids, s'équilibre parfaitement. Il n'est ni trop ni pas assez, juste parfait tel qu'il est. Je pense que même le prince Iroh ne pourrait pas se vanter d'avoir un corps si agréable à regarder sous tous les angles.
Je partage au prince mes inquiétudes quant à notre retour à la capitale. Pourtant, il tente subtilement de balayer le sujet. Je fronce les sourcils pour lui faire comprendre que je n'en resterais pas là.
"Parce que le futur en question est plus proche que vous ne le pensez."
Dis-je de façon catégorique. Je ne veux pas être totalement ignorée, oubliée ou rejetée quand nous serons rentrés… J'espère qu'il ne recommencera pas à m'humilier ou me maltraiter ! Mon cœur se serre à cette idée, est-ce que ça voudrait dire qu'il aura passé tout ce temps sur l'ile à me mentir ? À se moquer de moi et de mes sentiments purs et sincères ? Non....Je refuse de le croire… Pour la première fois depuis notre mariage, je décide de croire en lui, de tout miser sur lui. Je....Je suis sûre qu'il ne me décevra pas.
Et comme pour confirmer mes dires, le prince commence à lentement faire glisser le tissu de ma robe sur mes épaules pour dévoiler ma peau toujours aussi douce et laiteuse. Mon corps reste toujours beau et pur, comme si tout ce que pouvait me faire le prince ne réussirait jamais à lui voler son éclat. Peu importe l'heure du jour et de la nuit, mon corps nu reste une vision sans pareil. Des hanches bien dessinées, des fesses rebondies, une poitrine respectable. Des cheveux lisse et soyeux, si noir et épais que les regarder trop longtemps pourrait rendre fou... Mes jambes sont élancées, souples et ferme, mes pieds sont d'une pointure tout ce qu'il y a de plus adorable. Mes lèvres sont parfaitement bien dessinées et mise en valeur par un peu d'eau de rose. Ma voix se marie parfaitement bien avec mon corps et ma grâce naturelle harmonise le tout. Je suis de toute beauté, je dois bien l'avouer. Rares sont celles qui pourraient comparer leur beauté à la mienne. Je n'ai aucun défaut. Aucune cicatrice, pas de marque ou de blessures. Pas d'imperfection, de rougeurs ou autre. Je suis parfaite. Et pour celui qui aspire à devenir le maitre du monde, il ne pouvait en être autrement ! Il n'y a qu'une femme dotée de perfection qui aurait pu se montrer digne de lui, les autres auraient semblé bien fades à ses côtés, insignifiantes… Un peu comme ma pauvre belle-sœur…
Le prince me dit que nous avions tout notre temps… Je lui offre un sourire carnassier. Ça veut dire qu'il accepte de passer un peu plus de temps ici ? Avec moi ? Je suis tellement contente ! Mais je tente de ne pas trop le montrer pour ne pas gâcher ce moment. Malgré tout, je me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un petit baiser en guise de remerciement. J'ai tellement envie de passer tout mon temps avec lui... Même nos silences ne me dérangent pas, je pourrais passer mes journées à le suivre comme son ombre, l'écouter parler ou simplement respirer puis me contenter de l'attention qu'il voudra bien me donner. C'est horrible… À quel moment ai-je basculé dans le rôle de la gentille épouse docile ? Quand est-ce qu'il a réussi à m'avoir de la sorte ?!
Je hoche la tête docilement.
"Oui, tout est prêt. Votre épouse est décidément la meilleure. Je ne sais pas où vous l'avez trouvé, mais vous feriez mieux de vous accrocher à elle et de ne pas la laisser filer !"
Dis-je pour plaisanter, bien qu'il y ait quand même un fond de vérité. Je veux simplement détendre un peu l'atmosphère, lui faire comprendre que dans l'ombre de notre intimité, s'il se laissait aller à un peu de plaisanterie, ça ne le tuerait pas. M'enfin, je ne veux pas trop le brusquer. Je suppose que ça sera un pas après l'autre.
Les épaules toujours dénudées, mon corps toujours blottis contre celui de mon mari, je relève un peu la tête pour le regarder. Son visage si fermé et pourtant qui trahit son excitation me fait rougir. Son corps fort et musclé, pourtant encore fragile et bandé, se presse contre le mien et je me sens chavirer. Quand le prince me propose d'explorer le palais, je souris malicieusement. Lui qui est d'habitude très rigide et soucieux du protocole, il me propose d'aller nous ébattre ailleurs que dans le cocon de notre chambre conjugal ?! À défaut de nous surprendre (car quiconque aurait le malheur de nous surprendre par hasard sera surement incendié sur place !) on pourrait nous entendre ! Et ça, le prince n'y pourrait rien, pourtant, il a l'air tout de même décidé à ce qu'on découvre de nouvelles pièces de la maison.
Je rougis comme une tomate… Ce...Ce n'est pas que j'ai peur, c'est juste que... cette assurance qu'il dégage, cette excitation que je lis au fond de ses yeux… c....ça me rend toute chose… Je me dandine d'une jambe à l'autre en réfléchissant au meilleur endroit pour étaler notre amour, pour nous ébattre, pour que le prince puisse se sentir fort et satisfait en même temps… Puis j'ai eu une idée.
"Hum....Où pourrions-nous aller…"
Je commence à embrasser son cou, tout en caressant son torse du bout des doigts. Je veux lui donner chaud, très chaud. Je veux qu'il soit si impatient qu'il pourrait me prendre ici à même le sol s'il ne se retenait pas ! Ma cuisse se frotte contre son sexe doucement, mes mains se font douces et sensuelle sur son corps. Mes lèvres, brulantes et joueuses, s'entrouvrent par moment pour que ma langue puisse découvrir le gout de sa peau. Je me montre douce, lente, lascive. Je soupire contre sa peau, laisse le mouvement de mes cheveux accompagner mes caresses... Puis je le regarde dans les yeux, écrasée contre lui comme une petite chose fragile et pourtant emplie de luxure et de désir.
"....Je pense que la salle du trône vous sciera à ravir, mon prince..."
Je m'incline légèrement face à lui pour continuer mon jeu de séduction. Le prince me prend ensuite dans ses bras et inspire mon parfum, j'en rougis encore plus. Il a le don pour me donner confiance en moi et pour me faire me sentir comme une jeune adolescente candide...
"J'espère continuer à être un objectif important pour vous, le plus longtemps possible..."
Je sens mon prince reprendre de la vigueur et je me mordille la lèvre d'envie, seulement, si je commence à m'occuper de lui, nous n'irons nulle part et il va vraiment finir par me prendre à même le sol. Aussi, c'est à regret que je me détache de lui, commençant à me diriger vers la porte de la chambre dans un mouvement de hanche et de bassin qui ferait se damner un prêtre. Mouvement de cheveux, regard aguicheur, j'attends mon prince sur le pas de la porte. Ma robe continue de descendre le long de mes épaules, la naissance d'un sein clairement visible, qui pourrait être dévoilé à tout moment.
"Vous venez ?"
Car s'il continue de me faire attendre sur le pas de la porte, je laisserais mon sein être dévoilé en plein couloir. Oserais-je ? Jamais ! Mais je veux qu'il en soit persuadé, qu'il pense que je suis absolument prête à tout pour le défier, le provoquer, en un sens, c'est vrai, je suis prête à tout. Mais pas à l'humilier. Laisser un domestique entrevoir un de mes seins ? Et puis quoi encore ! Pourtant, je fais un pas vers le couloir avec un air de défi, tandis que le tissu continue de glisser…
***
Deux heures plus tard, nous étions installés sur le bateau. Je dois admettre que je n'aime pas être en retard et alors que j'allais commencer à angoisser et à me précipiter par tout comme une poule sans tête, mon époux m'a rappelé par sa prestance que nous sommes prince et princesse de la Nation. Nous ne serons jamais en retard pour quoi que ce soit. Mis à part l'actuel Seigneur du Feu, qui aurait le courage de nous dire quoi que ce soit ?! Aussi, rapidement, je reprends de la contenance et je me sens rassurée. C'est vrai que je ne suis pas encore totalement habituée à tout ça et ce n'est pas un comportement que je veux adopter. C'est.... égoïste de faire attendre les domestiques qui se feront ensuite réprimander par notre faute. Je sais bien qu'il est inutile d'en parler au prince mais… Je pense que je veillerai à ce que nous ne soyons plus jamais en retard. Ou en tout cas, très rarement. Je ne veux pas avoir la réputation d'une princesse égoïste et prétentieuse qui a vite pris gout à la vie au palais...... Je sais aussi que mon mari désapprouvera que je sois la princesse du "peuple".... même si je ne vois pas ce qu'il y a de mal à bien s'entendre avec les citoyens de notre grande Nation. Soupire. Chaque chose en son temps. Il faut juste que je réfléchisse à la meilleure façon de rester moi-même tout en aidant les intérêts de mon prince.
D'ailleurs, j'offre un affectueux sourire à Ozaï quand il me tend la main pour m'aider à m'asseoir à côté de lui. D'habitude, ce sont les valets de pieds qui aident à monter, descendre, m'asseoir ou me lever, mais je vois que mon époux a décidé de s'occuper de sa princesse. J'en rougirais si nous n'étions pas en public. Aussi, grâce à mes talents d'actrice, je me contente simplement d'afficher un agréable sourire convenable et docile qui ajoute encore plus de grâce à mon joli visage.
Assise à ses côtés, je suis surprise de ne pas avoir été placée un étage en dessous de lui. Monsieur accepte donc de partager un peu de lumière avec son épouse ?! Je le regarde en arquant un sourcil malicieux, mais je ne dis rien. Lui, se contente d'admirer l'horizon. Je l'observe et l'espace d'un instant, je retombe amoureuse de lui. J'ai toujours cru qu'il était du genre dictateur, fou à lier et qu'il valait mieux être de son côté sinon il nous exécuterait sans pitié. Mais à ce moment-là, il a juste le visage de quelqu'un qui a des rêves pleins la tête, des ambitions. Des projets et des perspectives qui s'ouvrent devant lui. Son visage a l'air moins cruel, moins sadique. Juste confiant, audacieux et plein d'assurance. J'en suis attendrie.
Je souris toujours quand je sens sa jambe frôler la mienne ainsi que ses doigts cherchaient discrètement les miens. Un œil sur l'équipage, me montre que personne ne fait attention à nous. En même temps… Malheur à celui ou celle qui oserait nous épier.... ou ne serait que croiser le regard de mon époux... Tout le monde est occupé à vaquer à leurs occupations. Même les gardes à nos côtés, scrutent attentivement l'horizon pour guetter toute chose suspecte qui pourrait apparaitre. Dans ce semblant d'intimité, mon prince me fait une promesse qui me va droit au cœur. Je ne peux retenir mes rougissements et je m'en veux d'être si faible quand il s'agit de mes sentiments envers mon époux. Il m'offre réellement ses nuits ?! Je veux dire… Il s'engage vraiment à ne pas m'abandonner comme une femme trophée ?! À devenir inutile et vieille fille ?! Il...S'engage réellement à ne pas aller voir la première trainée venue pour n'être qu'avec moi, sa femme ?! Est-ce que je peux vraiment le croire ?! Je...Je sais bien et j'ai toujours su que le prince ne serait pas du tout le genre à aller voir ailleurs ! Mais…qui sait… Pour me faire du mal ?! En serait-il capable ?! S....Ce serait la pire chose qu'il pourrait me faire. Je ne pourrais plus jamais lui pardonner. J'inspire puis j'expire tant l'idée me révulse de l'intérieur. Mais je n'ai pas besoin de lui préciser, mais craintes, car il sait très bien que s'il devait me faire cette ultime humiliation, il le regrettera amèrement parce que j'irais jusqu'à mettre en jeu mon âme pour le faire payer…
Je regarde intensément l'horizon. Décidément, y'a quelque chose qui ne va pas chez moi. Mon mari vient de me faire une promesse que j'attends depuis longtemps et je ne trouve rien de mieux que de penser au pire qu'il pourrait me faire… Je soupire avant de poser délicatement ma main sur la sienne. Ce n'est rien de trop extravagant même si ça déroge totalement au protocole !
"Je...C'est une promesse. Qui me va droit au cœur. Je n'oublierai jamais ces mots."
Je caresse le dos de sa main avec mon pouce quelques secondes avant de reprendre ma main et de la reposer respectueusement sur mes genoux. Le dos droit, la tête haute et le regard plein d'assurance, je lui dis avec malice.
"Je tâcherais de vous montrer toute ma… gratitude, dès ce soir et tous les autres soirs de notre vie."
D'habitude, j'aurais rougis, mais là, j'étais forte. Je me contente simplement d'un mouvement de cheveux calculé et gracieux.
***
Le prince Iroh et sa petite famille, venait d'accoster au port de la capitale. Un carrosse les attendait déjà pour les conduire jusqu'au palais. Comme il est de coutume, le prince était seul dans son carrosse, la princesse et l'enfant étaient avec une troupe de domestique et de sage-femme dans un autre carrosse. Vu qu'ils n'ont pas pu être pris en charge par le médecin royal, la santé de l'héritier et la priorité absolue. La troupe de domestiques les suit en montant dans une calèche. Pendant le chemin en bateau, Iroh ne pensait pas à son frère ou à Ursa, car il n'avait d'yeux que pour son fils. Mais maintenant qu'il en est séparé, il ne risque pas de le revoir de si tôt. Sans doute, pas avant qu'il ne soit présenté à son père… Aussi, maintenant Iroh a beaucoup de temps pour penser à la femme qui hante ses rêves et ses pensées, mais aussi au sombre idiot qui a la chance d'être son mari. Iroh aime sa femme, elle est douce, gentille, jolie. Elle est toujours à l'écoute et ne juge jamais personne… Il lui manque juste… Un petit quelque chose qui la rentrait pétillante ou attrayante… Ursa est une femme que l'on ne peut ignorer, à laquelle on ne peut résister... Le Seigneur du Feu s'est déplacé en personne pour la rencontrer et arranger un mariage avec son fils. Son second fils… Il n'était pas obligé de se déplacer et pourtant il l'a fait. Pour elle. On dirait que rien ne l'arrête. Que tous les hommes sont à ses pieds. Ozaï pense que la force est la clef du pouvoir, mais Ursa semble avoir vraiment compris comment faire plier le monde à sa volonté... Il suffit d'un seul de ses sourires, un seul de ses regards… Cette femme est dangereuse… Le genre de femme pour lesquelles des guerres peuvent être déclenchées…
Iroh passe ses mains sur son visage au moment où le carrosse s'arrête dans la cour du palais. Sa mère l'attend aux pieds des marches, mais pas son père. Il se déplace pour admirer la plus belle femme du monde, mais pour accueillir son héritier et son petit-fils… là y'a plus personne… Quelle étrange famille que la leurs... Iroh l'a toujours su. Il pensait qu'il était différent en tout point de cette famille trop stricte et sans cœur… Mais en fin de compte, il a bien plus de point commun avec ces détraqués qu'il ne le voudrait.
Iroh salue sa mère et voulait attendre le carrosse de sa femme, mais on lui dit rapidement qu'il fallait qu'il se change et se prépare à une audience avec son père en attendant l'arrivée d'Ozaï et Ursa qui, après avoir reçu un télégramme, sont partis extrêmement en retard de l'île et ne devrait pas arriver avant la nuit...... Super. Même le jour de la naissance de son neveu, cet égoïste veut qu'il n'y en ait que pour lui... Iroh soupire avant de regarder au loin, espérant voir arriver le carrosse d'Ursa plus que celui de sa femme... Mais il savait que c'était inutile. En ce moment même, les deux tourtereaux devaient à peine avoir quitté le port de l'île.
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Lojzo
Ven 24 Nov - 9:54
Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.
ozaï par lady-voldything
Elle est taquine, elle l'a toujours été, mais maintenant que j'accepte la personne qu'elle est, cela me plaît encore plus. Ses petits mots, léger, qui ne servent qu'à m'astiquer l'esprit font naître sur mes lèvres un fin sourire. Ici, dans ce palais sur cette île, elle peut être tout ce qu'elle veut. Et elle sera mienne, évidemment. Mes doigts jouent sur sa peau, son souffle se rapproche du sien pour y mêler nos odeurs, mais l'un comme l'autre n'agissons qu'en surface. Oh, nous ne sommes jamais rassasiés de nos corps, mais pour l'instant, nous nous permettons de jouer, d'attiser le désir et la passion. Elle y est excellente. Comme dans tout. J'inspire profondément pour tenter de résister, pour tenter de tenir le plus longtemps possible avant de me jeter sur elle pour la dévorer de mon désir, mais je sais que ce moment ne va plus tarder.
"....Je pense que la salle du trône vous sciera à ravir, mon prince..."
Je ne suis pas certain de survivre. Sa cuisse est contre ma peau, ses lèvres embrassent mon cou, ses doigts malmènent mon coeur qui bat bien trop vite. J'halète sous ses caresses et je ne lui rends au centuple. Quand elle se détache de moi, je rugis. Ce n'était pas prévu, c'est mon corps qui parle tout seul et quand elle baisse sa robe sur son épaule, j'accours. Personne d'autre que moi ne doit la voir de cette manière-là. Je cours vers elle, la soulevant pour la porter telle la princesse qu'elle est. Je parcours le château, elle dans mes bras marchant au plus vite vers la salle du trône. Elle me fait faire n'importe quoi, mais je ne pense plus avec mon cerveau actuellement, seule elle me guide. Et elle est la maîtresse de mon coeur, de mon esprit et de mon corps.
***
Sur le bateau en direction de la capitale, je me sens heureux, entier, à la limite de la fièvre de la passion. Ce n'est que lorsque je vois son regard que je me rends compte : elle est à mes côtés, je l'ai aidée à monter, à s'assoir. Je me comporte réellement comme le crétin transi d'amour que je suis. Il va me falloir être plus vigilant, même Iroh n'en fait pas autant pour son idiote d'épouse. Et, si je continue de la sorte, Ursa va devenir une proie. Les ennemis sont nombreux à la cour, les tensions, les jalousies, les complots, je dois lui éviter tout ça. Peut être qu'en me montrant plus sévère en public, elle pourrait attirer la compassion et qu'on la laisserait tranquille ? Je songe à ces possibilités quand elle se met à me regarder avec adoration. Cette femme m'a transformé, je me rends compte maintenant que je serais incapable de lui faire du mal, je vais donc avoir besoin de son accord.
Oui, il y a deux semaines, je l'aurai humiliée en public sans l'avertir et mon coeur seul aurait réagit. Aujourd'hui, je suis tiraillé et je me sens incapable d'agir de la sorte. Il nous faudra trouver un moment, pour que je lui explique mon plan et qui sait, peut être aimera-t-elle aussi ma bestialité ? Je crois que cela lui a plus au plus fort de nos ébats. Je souris, de ce sourire victorieux qui habite régulièrement mon visage.
C'est décidé, je lui parlerai plus tard, maintenant, je lui offre ce qu'elle attend depuis longtemps, les mots se rapprochant le plus d'une promesse d'amour. J'hésite longtemps sur l'ordre et les mots à choisir, mais sa réaction est parfaite. Elle rougit. Oh par le feu, que ce rouge lui va bien au visage ! J'ai envie d'embrasser cette nouvelle chaleur, mais nous sommes en public - même si personne n'oserait nous regarder - sur un bateau flottant vers Hikyo alors je commence à retenir mes ardeurs pour redevenir le Prince froid que tout le monde connaît.
Et voilà qu'elle aussi reprend constance, qu'elle aussi se met à prononcer des mots abominablement tentants avec un regard et une posture altière. Et dire que c'est ma femme.
« Vous êtes affreusement séductrice et parfaitement en forme, ma chère. » roucoulai-je.
A cet instant, je me rends compte que j'adore notre jeu. Chacun droit dans son siège, chacun fier, innatteignable par le commun des mortels, personne à portée d'oreille pour entendre nos murmures, et pourtant nous ne disons rien d'adapté à notre posture. Oh, que la suite semble réjouissante.
« J'ai une proposition à vous faire, pour notre salut à chacun. » repris-je, en sachant parfaitement que je la laisserai mariner jusqu'au coeur de la nuit où enfin je pourrais lui révéler mes desseins. La voir s'impatienter, prendre peur ou espérer risque d'être une épreuve intéressante pour nous deux.
Quelques heures et de nombreuses piques de séductions plus tard, nous voilà arrivés à la Capitale. Je la regarde amoureusement une dernière fois avant de sortir du carrosse avant de reprendre ma froideur habituelle. Elle est prévenue, elle sait qui je suis et elle connait la terreur que mon Père inspire à tous. Elle ne peut que comprendre, n'est-ce pas ? La nuit est déjà tombée, apportant avec elle son lot de fraicheur. Sur l'île, il ne fait jamais froid, ici tout l'est. Même la pierre dans laquelle est construite le palais. Mon devoir est ici pourtant et je me dois de prendre la même intemporalité que ces pierres pour obtenir ce que je veux : le pouvoir.
Je marche devant Ursa, le protocole étant ce qu'il est et l'un après l'autre, nous entrons au palais. Il y aura une cérémonie de présentation, aura-t-elle lieu ce soir en famille ? J'ai envie de rire, une famille dysfonctionnelle et abîmée est-elle réellement une famille ? Pourtant je ne ris pas et je marche d'un pas énergique vers la Grande Salle. Ils sont tous là, évitant de nous attendre dans le froid, alors que je suis certain qu'ils étaient tous dehors pour accueillir mon idiot de frère aîné et son mioche geignard. Je le hais déjà ce gamin. Mon frère... disons que j'ai un avantage sur lui, maintenant qu'Ursa m'a montré de quoi elle était capable et qui elle aimait. Je n'ai pas oublié ma blessure, notre agni kai, notre haine. Je le regarde, droit dans les yeux et il lit le feu dans les miens. J'ai gagné. Qu'il le sache tout de suite, parce que je n'ai pas fini de m'en vanter.
Je n'en ai aucune envie, mais il le faut, alors je m'approche de l'enfant, de l'héritier de la couronne. Ah, naïf petit, un jour elle me reviendra, je le sais. Alors gazouille tant que tu peux le faire. Mes pas se font lourd, mais je m'approche de la femme insignifiante de mon frère. « Le feu coule dans ses veines. » C'est la formule la pus polie que j'ai pu trouver sans mentir. S'il n'a aucune maîtrise ce serait dramatique, mais la probabilité est plus que faible, aucune branche de la famille n'a jamais vu naître un non-maître depuis des générations et, quoique je haïsse mon frère, je ne peux que m'incliner devant la fureur de son feu et sa maîtrise quasi parfaite. Il fut un temps où nous nous entraînions ensemble et où il m'a appris nombre de mes techniques. Il fut un temps où j'avais besoin de lui. Maintenant, cette époque est révolue.
***
Enfin, la nuit a définitivement fait tomber son manteau sur la ville, enfin le palais est endormi - même s'il y a sûrement des cris de nouveau né qui retentissent quelques part dans l'aile est. Ici, dans ma grande chambre nuptiale là où il existe une petite porte qui mène aux appartement d'Ursa, je me sens bien. Elle est allongée, près de moi, nos souffles sont encore court de la passion qui nous a dévoré, après cette soirée difficile j'avais besoin d'un exutoire à ma rage et elle a su le transformer en un magnifique échange entre nos corps nus. Son odeur emplit mes narines, son corps si délicat ravi mes mains qui le caressent et mes lèvres baisent encore chaque parcelle de son si beau visage.
Je sais qu'il est temps que je parle, je sais que j'ai repoussé tous ses regards, toutes ses questions à plus tard et maintenant, il est plus tard.
« Chère Ursa, je vais être franc avec vous et vous parler crûment car vous êtes assez intelligente pour ça » Et dire qu'à un moment j'ai cru qu'elle ferait une bonne épouse faible et docile. « À mes côtés, vous êtes en danger. Je ne suis pas le prince héritier, pas encore, » il est toujours temps de rappeler mon ambition même si elle la connait bien « mais vous serez tout de même la proie de complot, de machination, de jalousie et des regards » Est-ce mon coeur qui se met à battre si vite ? Est-ce normal que mes mains aient envie de se plier de colère pour frapper le visage de tous ceux qui oseraient porter leur regard sur elle ? « Je ne peux le laisser se faire et, pire encore, je ne peux changer qui je suis, même pour vous en public. » J'inspire et reprend rapidement avant qu'elle n'ait l'envie de me couper. « Même si ça me fait du mal à l'admettre, en arrivant ici je me suis rendu compte que j'ai changé, que vous m'avez changé. Vous avez brisé, brique par brique le masque revêtu depuis des années, vous m'avez empêché de continuer sur cette voix et, si mon ambition reste la même, je ne peux plus agir comme je l'ai toujours fait. »sans un regard, sans une pensée pour vous Je ne peux rajouter ces derniers mots, mais, si ses yeux sont fixés dans les miens, elle les devinera. « Il me faut donc être le même, en public, il me faut donc rester le même Prince, celui que tout le monde connait afin d'éviter que votre route croise celle de ceux qui veulent me faire du mal. » A moi, comme à elle, je détesterai qu'on l'utilise pour m'atteindre, mais je ne peux pas me balader avec elle à mes côtés. « La meilleure idée que j'ai imaginé c'est : restons froid l'un envers l'autre, ayez l'air de me détester et moi j'aurai l'air de vous mépriser. Ainsi, nos ennemis vous approcherons pour obtenir vos faveurs, nous pourrons mieux les abattre, mais vous ne serez jamais vu que comme une proie facile » je souris et dépose de nouveau mes lèvres sur son front « chose que vous n'êtes pas, assurément, mais ils voudront vous utiliser, pas vous éliminer. Et là dessus, je n'ai aucun doute, vous êtes capable de les manipuler. » Il me faut le reconnaître, même si ça m'en coute, c'est elle qui est la plus intelligente de nous deux.
J'apporterai la force brute et la noblesse. Elle apportera l'intelligence et le pouvoir.
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Cheval de Troie
Mer 13 Mar - 14:59
Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku. Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.
Ursa :copyright:️ Google
Mon prince ne se fit pas prier. À la seule idée qu'un domestique puisse m'apercevoir, il a bondi sur moi tel un tigre et m'a férocement pris dans ses bras. D'un pas déterminé, il nous a conduits dans la salle du trône. Pendant qu'il marchait, je ne cessais de recouvrir son visage de doux baisers et de laisser quelques rires d'excitation sortir de ma bouche. Oui, je suis heureuse et excitée. L'île de Braise est véritablement notre paradis, notre bulle de bonheur dans laquelle personne ne pourra jamais y changer quoi que ce soit. Iroh n'est qu'un lointain souvenir maintenant, car en cet instant, alors que mon prince est noblement assis sur le trône, comment pourrais-je en désirer un autre. Assise sur ses genoux, nous nous apprêtons à souiller ce trône jusqu'à ne plus avoir de force dans le corps.
C'est seulement après de longues minutes de chaleur et de frissons que nous finissons par quitter la pièce. Une pauvre domestique, morte de trouille à l'idée de nous déranger ou pire, de nous entendre, attendait derrière la porte à une bonne distance pour qu'on ne la suspecte pas de nous espionner.
"Qu'y a-t-il ?"
Lui demandais-je avec autorité. Elle en trembla d'autant plus de peur, sur le coup, je me suis sentie coupable, je ne voulais pas l'effrayer… Mais... Je m'entends si bien avec mon époux en ce moment… Et je sais qu'il n'aime pas que je me montre trop docile avec les domestiques.
"Je.....Je voulais juste informer Ses Majestés que le prochain bateau e... est prêt, ma... mais le capitaine craint fort que si nous attendions encore il… Il ne peut plus quitter le port à cause de la marée…"
Autrement dit, elle vient nous avertir de nous bouger les fesses. Je comprends pourquoi elle était morte de trouille à l'idée de nous délivrer ce message. Je souris tendrement en espérant que ça la radoucisse.
"Très bien, merci." Je n'ai même pas besoin de regarder mon époux pour savoir que cette conversation durait trop longtemps à son gout. "Je suppose que tous nos bagages sont déjà chargés ?" À vrai dire, je l'espère, sinon ce qu'ils ont bien pu faire depuis tout à l'heure ?!
"Oh oui, oui, votre Altesse ! Nou... Nous n'attendons plus que vous !"
"Parfait. Cours donc jusqu'au port pour avertir le capitaine que nous arrivons et qu'il peut commencer à faire chauffer le moteur."
La pauvre petite n'en attendait pas plus. À croire qu'être aussi proche du prince Ozaï la mettait terriblement mal à l'aise. Elle avait peut-être peur de mourir, bruler vive à n'importe quel moment. Mon cher et tendre fait souvent cet effet. Je soupire avant de m'approcher de lui et de l'embrasser tendrement.
"Souriez, mon amour, ou la prochaine domestique qui viendra nous parlez risque de se faire dessus avant de nous communiquer son message."
Je souris à cette idée, mon Dieu, quelle scène aussi gênante qu'hilarante ! Je le serre un peu plus fort.
"Je suis si triste que notre séjour s'achève déjà. Nous avions encore tellement de pièce à visiter…"
Dis-je dans un jeu de sourcils provocateur. Puis je finis par soupirer et reprendre de la contenance, je reprends ma stature de Princesse de la Nation et marche aux côtés du prince. Nous nous arrêtons dans nos appartements pour qu'une servante réajuste ma coiffure et mon maquillage ensuite, nous nous sommes rendus au port pour monter à bord du dernier bateau qui pouvait quitter l'île pour la journée.
***
Sur le navire, mon époux est pleins de petites attentions, discrètes certes, mais tout de même bien présentes. Il m'a aidé à monter sur le bateau, il m'a réservé une place juste à côté de lui... Il me fait la conversation et il m'a même pris la main… Ça ne semble peut-être pas grand-chose pour la plupart des gens, mais je sais que pour lui ça veut dire beaucoup. Il ne fait tout ça que pour moi. Prend-il ne serait-ce que la main de sa mère ? A-t-il vraiment partagé une conversation, qui ne parle pas de la guerre, avec quelqu'un d'autre que moi ? Mon prince est plein de surprises, il suffit juste de gratter encore et encore (et encore) pour finalement découvrir qu'il n'est pas comme on pouvait se l'imaginer. Il est bien plus complexe et profond que cela. C'est tout ce que je découvre continuellement chez lui qui me fait profondément l'aimer.
Ce qui me sort de mes pensées, ce sont les mots de mon prince. Ozaï venait de me promettre à demi-mots qu'à défaut de me promettre une vie entière d'amour mielleux, il me garantissait de me retrouver chaque nuit pour être avec moi et accessoire, accomplir son devoir conjugal. J'en suis si heureuse que j'en ai des papillons dans le ventre. Pour vivre heureux, vivons cachés, parait-il. Quand je vois le comportement de mon époux, je suppose que ce vieil adage possède une part de vérité. Je ne suis pas dans les démonstrations d'affection en public, alors ça ne me dérange pas de l'aimer en toute discrétion. Bien au contraire, cela pourrait même s'avérer être un avantage. Nous continuons à nous séduire sous le nez de tout l'équipage et pourtant notre discrétion est sans pareil. J'adore ce petit jeu, tentait de faire naitre un sourire, un rougissement ou même de la sueur d'excitation sur le visage de l'autre tout en essayant de rester impassible. Je ne sais pas comment les autres couples s'amusent, mais nous, nous ne nous ennuyons jamais !
Suite à ses paroles, le prince et moi sommes restés un moment silencieux, appréciant la sérénité du bonheur, mais également la présence de l'un et de l'autre. Il est vrai que je suis bien plus séductrice depuis que nous avons enfin réussi à communiquer. La communication est le pilier de toutes relations, ça aussi, c'est un dicton qui s'est avéré être bien plus juste que je ne l'aurais cru… Mais tant que nous continuerons à nous dire sincèrement ce que l'on ressent, je pense qu'on a une chance de s'en sortir. Mieux encore, rien ne pourra se mettre entre nous et ébranler notre confiance. Personnellement, j'ai pleinement et aveuglément confiance à l'homme assit à côté de moi. Il est mon mari, mon ami et qui sait, un jour aussi peut être mon ami. Je lui fais dorénavant confiance, je sais que plus jamais il ne blessera intentionnellement. Je crois sincèrement qu'il veut m'aimer à sa façon. Et pour ça, j'aimerais le remercier en espérant qu'il possède la même confiance à mon égard. Peut-être me suis-je un peu perdue, niveau sentiments, ces dernières semaines, mais maintenant, j'en suis sûre. Je ne veux être la femme que du prince Ozaï. Je veux être une fierté pour lui, qu'il se sente toujours honoré et comblé de m'avoir à son bras…
Soupire. Arrête Ursa, tu te mets à rêver de l'amour parfait et tu risques fort d'être de nouveau déçue. Oui, je dois arrêter de m'imaginer une relation idyllique avec mon mari. Il est bien trop imprévisible pour que je puisse imaginer quoi que ce soit, c'est ce que j'aime chez lui. Je n'ai plus qu'à avancer à l'aveugle vers l'avenir qu'il me réserve en espérant du fond du cœur qu'il se montre beau et heureux.
C'est précisément à ce moment qu'Ozaï a choisi de m'annoncer qu'il avait une proposition à me faire, mais il ne m'en dit pas plus. Je fronce les sourcils au début, inquiète, me demandant si de nouveau, j'allais devoir passer les prochains jours à pleurer en boule dans mon lit... Je le questionne du regard, mais mon prince à l'art de faire tenir le suspense, aussi, il ne me dit rien de plus. Ne voulant pas laisser voir à l'équipage que quelque chose me tracasse, je réussis à retrouver un visage neutre et noble. Après la bombe que le prince venait de me lâcher, il reprit notre conversation là où elle s'était arrêtée comme si de rien était. Je me prête au jeu pour tenter de penser à autre chose, mais c'était peine perdue, une part de moi n'arrêtait pas de se demander qu'elle pouvait bien être cette proposition qu'il a crue judicieux de ne pas me faire sur le bateau. Soupire. Je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience.
Je commence à frissonner, car la nuit est maintenant tombée sur les eaux de la Nation du Feu, au loin, on aperçoit les lumières de la ville. Nous ne sommes plus très loin. Je frissonne de nouveau puis rapidement, je sens une chaleur m'envahir délicieusement le corps. Un regard à mon époux me suffit à comprendre que c'est grâce à lui. Sa main posée sur la mienne, il m'insuffle de la chaleur à travers tout le corps. C'est tellement agréable..... Heureusement qu'il fait nuit, car je suis toute rouge en me rendant compte que c'est une façon d'unir nos corps. Je sens sa chaleur m'envahir, elle se répand en moi et m'enveloppe, je n'ai plus froid et me sens tellement bien..... Je me reprends vite, car il est impensable que quelqu'un puisse me voir comme ça, mais pour que je puise reprendre mes esprits, je suis obligée de couper ce contact délicieux.
Je reprends rapidement ma main et dans un murmure suave qu'il commence à connaitre, je lui dis :
"Merci."
Je reprends discrètement mon souffle et mes couleurs, pile au moment où le capitaine annonce que nous allons bientôt pouvoir jeter l'encre et accoster. De nouveau, mon amour de prince m'aide à me lever, descendre, etc. Même si la coutume voudrait que nous voyageons séparément, c'est sous la surprise des domestiques que mon prince ouvrit la porte de mon carrosse pour m'y faire monter et qu'il m'a ensuite suivi à l'intérieur, obligeant ma femme de chambre à prendre place dans le sien.
"Vous savez, je pense qu'elle ne va pas oser s'asseoir dans votre carrosse durant tout le voyage au risque que vous la punissiez !"
Dis-je en rigolant, mais je voulais aussi qu'il se rende compte du niveau de terreur qu'il inspire. Est-ce vraiment ce qu'il veut ? Sur la route, je profite que nous soyons seuls pour poser ma tête sur son épaule, lui poser des questions sur le paysage ou simplement lui prendre la main. Je m'autorise même à un tendre baiser tandis que nous rentrions dans la cour du palais. Maintenant, c'est fini, la vraie vie vient de nous rattraper. Adieu escapade romantique et autre signe d'amour niais et mielleux. Je soupire en sortant du carrosse. Après un dernier regard amoureux, nous devons présentement nous comporter comme le prince et la princesse que la Nation attend de nous.
Ozaï commence la marche et moi, je dois le suivre silencieusement derrière. Je me rassure en me disant que c'est le protocole moyenâgeux qui l'exige et que si ça ne tenait qu'à lui, mon époux me laisserait marcher à ses côtés. M'enfin. Je sais choisir mes batailles et celles qui concernent le protocole n'en valent vraiment pas la peine. J'ai beau être derrière, cela n'enlève en rien ma beauté et ma prestance. Je tente d'être la plus noble, la plus belle et la plus charismatique femme que ce palais n'ait jamais vue. Mon nom vivra éternellement dans les esprits et jamais princesse ne saurait autant marquer la vie de ce palais que moi, j'en suis persuadée. Je ne suis pas n'importe quelle princesse pêchée dans un village aristocratique. Je suis la petite d'un avatar, rien que ça, je dois rester forte et confiante. Pour moi, mais aussi pour mon mari qui n'en attend pas moins de sa femme.
Une fois dans la Grande Salle, je laisse mon mari saluer sa famille puis vient mon tour. Une légère révérence devant la reine, une révérence encore plus prononcée pour le Seigneur du Feu.
"Et bien, nous n'attendions plus que vous."
Dit la reine sur un ton qui se voulait neutre pour ne pas montrer au domestique qu'il y a de l'eau dans le gaz. Mais je pense avoir suffisamment côtoyé cette famille de tarés pour savoir qu'ils ont tous l'art et la manière de dissimuler leur véritable sentiment derrière de jolies phrases. En réalité, la reine nous reprochait d'être en retard. Ce que je peux comprendre. Mais ça ne sera surement pas le cas de mon prince. Aussi, histoire de bousculer le protocole et d'inscrire dès à présent le nom Ursa dans les mémoires, je pris la parole :
"Veuillez nous excuser, mère…" Oui, j'ai osé, nous verrons bien si ça passe ou ça casse... "...Nous avons dû nous arrêter pour acheter un cadeau à l'héritier. Le prince Ozaï devrait être, après son Altesse le Seigneur du Feu bien sûr, la première personne à devoir offrir un présent à l'héritier du trône, vous ne pensez pas ?"
À ce moment précis, la reine me scruta d'un regard de défis qui voulait dire "Elle, elle est bien plus maligne qu'elle ne veut le faire croire, mon fils aura beaucoup de mal à la dompter, mais il ferait mieux d'y arriver, car elle pourrait signer la fin de notre famille." tandis que je me contente de lui renvoyer un regard qui dit "Je serais toujours du côté de la famille, si vous acceptez que j'en fasse partie.". Notre combat de regard a bien duré quelques secondes interminables puis la reine a finalement dit.
"Certes, il aurait été mal venu qu'un noble offre un cadeau avant vous. Bien, allez vous changer pour le diner."
Puis, elle s'en alla la première, suivit de son mari. Bhein tiens, je vois que je ne suis pas la seule à faire des entorses au règlement. Iroh s'approche de nous avec son air et son sourire d'homme qui vaut mieux que les autres. Le regard qu'il me porte aurait pu en faire craquer plus d'une, mais je suis maintenant invulnérable à ses tours de séduction.
"J'ai hâte de voir ce que vous avez choisi, ma chère Ursa."
Me dit-il doucement d'une voix langoureuse. Droite comme un piquet et me rapprochant de mon mari, je lui dis simplement d'une voix monotone :
"Ce n'est pas moi que vous devriez remercier, mais le prince qui s'est donné beaucoup de mal pour choisir le cadeau idéal." "Voyez-vous ça." Dit-il en essayant d'enlever toute trace d'arrogance dans sa voix. "J'en suis touché, mon frère, sincèrement. J'ai hâte de voir ce que tu as choisi."
Puis il fit demi-tour et nous laissa là. Bon. Est-ce que j'en ai trop fait ? Il va s'en doute me dire que je n'aurais jamais dû ouvrir la bouche, que la prochaine fois, je ne devrais parler que si j'en suis autorisée ! Olalala…. J'espère ne pas avoir fait une boulette qui nous ramènera à un mois en arrière.....
"Ai-je fait quelque chose de mal ?"
J'ai tout de suite besoin de savoir ce qu'il en pense. Alors que nous nous dirigeons vers nos appartements.
***
Le diner s'est déroulé sans pépins. Mon mari a su garder son calme et laisser l'attention à Iroh et son fils. Il est vrai que personne n'a véritablement fait attention à nous, je sens bien que mon mari a dû en avoir le sang qui bout… Du coup, pour éviter qu'il ne rumine dans son coin, j'ai essayé de faire la conversation en lui demandant des nouvelles du front. Après tout, il me semble qu'on l'ait envoyé en tant qu'émissaire, alors je suppose que la guerre doit être actuellement dans un tournant décisif. Je suis sûre que ma belle-sœur ne pourrait même pas me dire quand la guerre a commencé, tellement son niveau d'intéressement à autre chose que la couture et la poterie est si bas. Je roule des yeux en me disant que ce ne sera jamais mon cas. Je serais aussi utile que possible à mon époux, je m'en suis fait la promesse.
Plus tard, le diner pris fin et tout le monde regagne ses quartiers. Avant cela, Azulon nous annonce que dès demain se tiendra la cérémonie de présentation de l'enfant. D'abord dans la capitale, nous devrons donc recevoir tout le gratin de l'aristocratie au palais. Ensuite, Iroh et sa femme feront le tour des villages pour annoncer la bonne nouvelle et pour que tout le monde ait un regard sur l'héritier. Personnellement, je n'aurais jamais accepté de faire le tour du pays en carrosse avec mon nouveau-né ! Et s'il attrapait n'importe quel microbe ? Ou pire, si on se faisait attaquer ? Mais ce n'est certainement pas la princesse Ina qui émettra un avis contraire à la volonté de son époux. Quant à Iroh, il se fiche tellement du protocole qu'il accepte de le suivre sans discuter si ça peut lui épargner des querelles inutiles avec sa mère.
"Je vous préviens que le jour où nous aurons un enfant, je n'irais nulle part ! Hors de question de lui faire traverser le pays à sa naissance pour que des inconnus lui postillonnent dessus !"
Je fronce les sourcils en regardant mon époux tandis que nous rentrions dans notre chambre. D'ordinaire, cette chambre est réservée pour nos ébats amoureux, mais je la considère comme notre chambre à part entière. À vrai dire, je crois n'avoir dormi dans ma chambre que lorsque j'étais fâchée avec mon mari, sinon, il n'est pas envisageable que je ne dorme pas à ses côtés et à en voir l'empressement avec lequel il s'est jeté sur moi pour me retirer mes vêtements et me porter jusqu'à notre lit, je suppose que lui non plus ne conçoit pas l'idée de ne pas se réveiller à mes côtés.
Après avoir montré tout mon amour à mon mari, dans plusieurs positions et dans divers murmures et autres gémissements étouffés, nous nous contentons de nous aimer tendrement, blottis dans les bras l'un de l'autre. Je bisouille son torse et lui caresse ma peau. Soudain, je me souviens avoir suffisamment pris mon mal en patience.
Je continue d'embrasser sa peau, le laissant prendre le temps de commencer son discours. Après tout, j'ignore totalement de quoi il voudrait bien me parler. Le prince commence alors à m'ouvrir son cœur et son esprit, car oui, ce n'est pas juste un discours sorti tout droit de son cœur pour me faire des craintes qu'il éprouve à mon égard. Non, c'est aussi un discours murement réfléchi et calculé. Le prince a absolument raison. Si des personnes mal intentionnées me voient comme le seul point faible du prince, alors ils n'hésiteront pas à s'en prendre à moi dans le but de l'atteindre. Il faut qu'en public, il continue de paraître comme le monstre fort et cruel, sans point faible et sans attache. Soyons sérieux, si des traites venaient à s'en prendre à moi, je ne serais peut-être qu'un obstacle dans leur plan véritable ? Peut-être se serviront-ils de moi et du prince Ozaï pour atteindre l'héritier ? Peu importe les raisons de ces traitres, moi vivante, je ne serais jamais une cible aussi facile !
Je fronce les sourcils en regardant le prince qui doit se demander à quoi je pense et si je prends bien la nouvelle. Il doit surement redouter une crise de colère qui le privera de sexe pendant quelques jours..... Mais en réalité, je finis par sourire et par grimper sur lui, lui collant cette poitrine qu'il aime tant sous le nez.
"Vous avez absolument raison. Je refuse d'être votre point faible. Je veux être votre point fort. Aussi, nous devrions faire comme si nous nous détestions en public." Je frotte le bout de mon nez pour le rassurer et lui montrer que je suis sincère, c'est vraiment une bonne idée et je veux en faire partie ! "Mais… Si nous voulons vraiment faire croire à tout le monde que l'on se déteste, alors vous devrez me laisser seule parfois, me laisser discuter avec d'autres personnes… des femmes et....des hommes…"
Je joue des sourcils uniquement pour l'embêter. Je sais que ça va tout de suite le piquer au vif et que notre prochain round risque d'être intense. Je souris malicieusement à ma petite provocation qui n'est pas sans fondement. Si je raconte à quelques femmes de la cour que mon mari est vraiment froid et distant, la rumeur se propagera comme une trainée de poudre ! Et si certains domestiques me voyaient ne serait ce que parler chaleureusement à quelques nobles, il n'en faudra pas plus pour que tout le royaume pense que le prince me néglige et que je trouve du réconfort en papotant à droite et à gauche. Car il est hors de question que je laisse une rumeur aller plus loin. Il en va de ma réputation, celle de mon mari, de sa famille, de la Nation et surtout, de l'honneur de mon grand-père.
En attendant, assise sur la virilité de mon mari qui reprend des forces, je commence à onduler afin que cette nuit se termine sur une note d'amour et d'érotisme avant que demain ne se joue, à échelle nationale, notre grande mascarade !
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Lojzo
Jeu 14 Mar - 10:28
Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.
ozaï par lady-voldything
Je n'écoute plus les paroles de la domestiques dès qu'elle se met à marmonner, je déteste ça. Même si j'adore savoir que c'est moi qui les mets dans cet état. J'aime sentir cette puissance qui effraie le commun des mortels et je me rengorge d'être bien plus doué que mon frère.
"Souriez, mon amour, ou la prochaine domestique qui viendra nous parlez risque de se faire dessus avant de nous communiquer son message."
A ses mots, je ricane, me connait-elle donc si peu ? Je sais qu'elle espère m'adoucir, qu'elle espère me rendre avec tous comme je suis avec elle, mais j'en suis impossible.
« Il n'y a que pour vous que je souris, ma chère. »
Je la laisse prendre conscience de cette déclaration, parce que s'en est une. Je lui souris avec douceur, tendresse et passion à elle seule. Les autres ont le droit à mon sourire de vengeance, celui qui vient uniquement lorsqu'il est trop tard pour eux et que leur mort est proche. Les autres, j'en ai rien à faire. Un sourire ça rend le visage tellement idiot que je déteste ça. J'espère que le gamin d'Iroh ne passera pas son temps à sourire. Son bras serré contre le mien, je me sens bien, mais toute bonne chose à une fin et celle de l'aventure que nous vivions en couple sur l'île se termine à l'instant. Nous reprendrons nos rôles, notre duo provocateur, mais dans l'intérêt de la famille royale de notre belle nation.
***
Sur le bateau, à ses côtés, la vie semble plus facile, plus aisée et vaut le coup d'être vécue, j'ai un nouveau but, une nouvelle passion et tout me recoupe vers elle. Pourtant, j'en oublie pas mes envies fondamentales et je cherche à tout recouper. Heureusement, je suis habitué à devoir cacher ce que je ressens vraiment depuis tant d'années, car Ursa est la meilleure qui soit pour me déstabilisée. Ses jeux de mains, ses remarques, ses sourires et son regard me déshabillent, me taquinent, me séduisent. Comme nous ne sommes pas seuls, je ne puis me laisser aller, mais je lui rends au centuple.
Quand je n'en peux plus, je change de sujet, lui promettant une discussion sérieuse plus tard, d'une certaine manière, je la teste, je veux savoir si elle est capable de contenir son impatience, si elle peut rester la même, je reprends notre jeu précédent et... je suis fier de la voir agir de la sorte. Elle est troublée, mais elle est parfaitement maîtresse d'elle-même. Si je ne la connaissais pas si bien, si je n'avais pas déjà vu chaque partie de son corps, si je n'avais pas admiré son visage dans les instants les plus propices, je n'aurais rien remarqué, mais je la connais maintenant. Et elle sera l'alliée parfaite.
Dans le carrosse qui nous mène au palais, celui où j'ai fait la dernière entorse au règlement avant de redevenir cet homme que tout connaisse, je me permets un léger rire.
« Et que croyez-vous que j'aurai fait si elle s'était assise ? Seules votre admirable séant a le droit de se reposer sur les banquettes du carrosse. »
Elle me fait sortir de mes gongs, mon corps se met à brûler de chaleur, j'imagine son postérieur maintenant, j'imagine son corps contre le mien. Si je n'avais pas plus de retenue, je crois que je l'aurais prise, là, sur le carrosse, mais elle est coiffée, maquillée et habillée avec bien trop de lacets pour que je puisse me le permettre. Je me retiens donc, mais cesserais-je un jour de la désirer avant tant de passion ?
Ursa me jette un regard que je ne me saisis pas vraiment, mais je décide que je ne demanderai rien, si elle veut me faire un reproche, qu'elle le fasse, mais à ses risques et périls.
Notre retard n'est pas passé inaperçu et seul ma mère s'est permis un remarque, je ne l'ai même pas regardé, cette femme qui était mon idole enfant n'est rien qu'une femme, aujourd'hui en voyant Ursa et ce qu'elle est, je méprise encore plus les autres personne de sexe féminin. Aucune ne lui arrive à la cheville. J'espère sincèrement n'avoir que des garçons comme enfant. Seulement, Ursa prend les choses en main et vu sa posture et leur combat de regard, je me rends compte que quelque chose d'important ce joue. Ma mère aurait-elle donc un quelconque pouvoir finalement ? Je ne m'en inquiète pas vraiment, Ursa saura la mater, comme elle le fait avec tout le monde.
La conversation suivante est encore plus étonnante et encore plus délicieuse. Iroh n'est pas digne de son rang, à côté de sa femme qui tient leur fils, il dévore Ursa du regard, dans sa phrase, on entend son ton séducteur. Qu'il ose, il se fera bouffer cru, je me dois d'avoir confiance en Ursa. Et elle ne me déçoit pas. Mon coeur s'affole et je me force à me calmer. Je ne dois pas me laisser aller ici.
« Oh non, vous avez été parfaite. »
Et cette fois-ci, c'est moi qui la dévore du regard. Je ne peux en dire plus, mais j'espère qu'elle comprend et surtout, qu'elle continuera à remettre Iroh à sa place, je n'aurai pas de plus grand joie que de le savoir frustré alors qu'Ursa continuera à s'offrir à moi.
Ce n'est que lorsque le dîner prend fin, que je relâche la pression. Je n'ai pas décroché un mot de la soirée, mais ça c'est ma manière habituelle d'agir, personne ne s'en est inquiété, je n'ai pas regardé Ursa une seule fois et c'était une action difficile, mais je voulais observer leurs visages à tout. Iroh bouillonne de jalousie et ... d'amour pour son fils, j'en suis dégoûté. Ina est aussi inutile que le vase en porcelaine derrière elle, le Seigneur du Feu, Azulon, n'a pas énormément parlé à par pour donner des directives, comme à son habitudes, c'est ma mère qui m'a le plus inquiété. Elle semblait nous observer et tenter de comprendre quelque chose, je me suis détaché de son regard et ai continué à réfléchir dans mon coin. Voilà pourquoi j'étais ravi que ce moment prenne fin et que je puisse obtenir toute l'attention d'Ursa pour moi seule.
« Et quand vous serez mère, vous prendrez vos propres décisions, » soufflai-je, un léger mensonge qui ne me coutait rien. Je n'avais aucun intérêt à la blesser maintenant et pour l'instant nous étions bien plus occupés à concevoir cet héritier qu'à penser à sa naissance. « Maintenant nous avions mieux à faire et à dire. » Et je m'empare de ses lèvres, pose les miennes sur son cou, son ventre, ses seins, partout où sa peau est libre. Je l'écoute me répondre en murmures gémissent, je savoure chaque son, chaque frisson, chaque mouvement, chaque souffle. Et je ne suis pas en reste. Je l'aime avec toute l'ardeur et la passion qui me caractérise, je l'aime en songeant à cette jalousie dans les yeux de mon frère, je l'aime dans le secret de notre lit, en espérant que personne n'en soit jamais au courant. Sauf Iroh, lui, il mérite de perdre tout ce à quoi il a un jour espéré.
Nos souffles se calment enfin et je reprends le chemin de mes pensées, lui avouant mon plan, comptant sur son intelligence pour en comprendre les fondements et éviter qu'elle ne se vexe. Après tout, ma froideur pourrait l'exciter, j'en suis certain. La voir me lancer des regards noirs moi en tout cas, ça me rend fou. J'adorerai ce jeu qui n'en serait qu'un de plus entre nous, jamais je ne m'ennuierai avec à mes côtés, toujours plus de facilité à aller plus loin, plus fort, plus vite.
J'attends donc qu'elle reprenne la parole et, vile séductrice, elle le fait en me forçant - oui oui - à prendre ses mamelons en bouche. Ursa est une diablesse, tant qu'elle est la mienne, je ne lui en veux pas. Je l'embrasse, désespérement.
« Entraînez-vous à me jeter un regard noir, oh oui, là comme ça. »
Elle me sent durcir sous ses caresses, mais elle comprend aussi combien ce jeu dangereux me plaît. J'aime sentir qu'on me résiste, qu'on me pousse à bout. Non, pas 'on', j'aime qu'elle le fasse. J'aime tout ce qu'elle fait. Ma respiration n'est plus fluide, mon coeur bat contre ma poitrine et mon souffle se perd dans le sien. Divine tentatrice jamais rassasiée.
« Pour les autres hommes, nous verrons. » Cette fois-ci, ma voix est dure, comme si j'avais été blessé rien que par cette proposition. « Mais vous n'êtes qu'à moi, n'est-ce pas ? » Si j'avais cru être capable d'être froid et dédaigneux, il n'en est rien. Mon ton est suppliant, teinté de peur. Elle n'a pas le droit de se jouer de moi de la sorte, j'ai besoin qu'elle soit mienne et uniquement mienne.
***
Le général Seito tourne en rond dans la petite pièce qui lui sert de bureau. Depuis des mois il monte des plans, cherche des alliances discrètes et a créé son propre réseau d'espion. Il est assez haut gradé dans l'armée pour qu'on ne lui pose pas de question et il a reçu l'honneur d'être récompensé par le Seigneur Azulon lui-même, alors il ne craint rien. Peut être est-ce pour cela qu'il s'est monté la tête tout seul, qu'il s'est décidé à agir dans l'ombre pour devenir Seigneur à la place du Seigneur, sauf que ses plans viennent de prendre un nouveau virage qu'il n'avait pas prévu, or son métier est de tout anticiper.
Entre la guerre qui prend trop de temps à monter, entre la naissance de l'héritier d'Iroh et l'arrivée d'une nouvelle princesse dont tout le monde parle à demi-mot, il va devoir réajuster ses plans. Mais Seito est déterminé, il a confiance en lui-même et sait qu'il ne faut rien attendre des rejetons d'Azulon, avec un peu de chance ses plans pourraient être encore meilleurs s'il s'y prend bien.
La domestique, dont il tient les enfants sous bonne garde, vient de rentrer de l'Île de Braise avec le deuxième couple royal et il espère avoir de plus amples informations. Son heure n'est pas encore venue, mais il sourit d'avance.
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Cheval de Troie
Dim 17 Mar - 16:39
Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku. Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.
Ursa :copyright:️ Google
Je ne m'attendais pas à cette réponse. Je dois avouer que pour une fois, je me sens attendrie et démunie… Comme si cette simple phrase avait fait basculer toutes mes défenses. Je le regarde avec tendresse et amour et lui offre mon plus beau sourire. J'avais vraiment envie de l'embrasser, mais nous n'avions plus le temps.
"Soit, je pense que je saurai vivre avec."
Lui dis-je avant de commencer à marcher à ses côtés. Je suis bien obligée de reconnaitre que ces derniers jours passés ici lui ont fait du bien. Même l'agnikai n'aura pas servi à rien, mon mari et moi sommes plus connectés et heureux que jamais. J'ai l'impression que notre mauvaise période était il y a des années alors que ce n'était qu'il y a quelques semaines. Heureusement, nous avons pris une espèce de nouveau départ qui nous aura été salutaire. C'est décidé, l'Ile de Braise sera dorénavant notre petit coin de paradis, rien qu'à nous.
***
Dans le carrosse, je tente encore de la taquiner pour tenter de l'embêter un peu, mais je me retrouve de nouveau muette face à sa réponse. Deux paroles adorables en moins de vingt-quatre heures ?! Décidément, il doit vraiment être au septième ciel pour être aussi adorable. De nouveau, je lui offre mon plus beau sourire, mais cette fois, je l'agrémente de petites rougeurs sur mes joues suivit d'un geste mécanique de la main dans mes cheveux. Le prince a le dont de me faire sentir comme une jeune ingénue alors que je suis maintenant une femme et une épouse. Cette sensation dans le creux de mon ventre est juste divine.
Je n'arrive même pas à trouver une réponse qui pourrait me redonner l'avantage alors, je le laisse marquer ce point pour l'instant. Je reprends une posture un peu plus digne en essayant de cacher le fait qu'il me perturbe plus que je ne voudrais l'admettre.
Finalement, le carrosse finit par s'arrêter dans la cour du palais et après avoir gagné mon bras de fer contre ma belle-mère, c'est au tour d'Iroh de passer à l'attaque. Je pense qu'il essaye de voir si je suis toujours prête à le suivre dans son jeu de séduction. Non. Pas cette fois et je le lui ai fait comprendre… J'aurais toujours énormément d'affection pour Iroh, mais je dois me concentrer sur mon mari et sur ce qu'il attend de moi. Si je veux que mon nom soit inscrit au côté du sien quand on écrira sa légende, alors je dois lui consacrer toute mon attention. Tout se passe merveilleusement bien entre nous et je ne veux certainement pas tout gâcher…
Finalement Iroh s'en va et je demande à Ozaï si je n'aurais pas mieux fait de rester à ma place ?.... Mais contrairement à ce que je m'attendais, il me répond que j'ai été parfaite et mon cœur se met à battre plus rapidement. Un sourire de fierté se dessine sur mon visage tandis que mon prince me dévore du regard. Si nous avions eu assez de temps, on se serait surement enfermé dans notre chambre conjugale pour un petit moment ! Mais nous n'avons pas le temps, aussi, d'un mouvement de cheveux gracieux, je reprends la marche entre les murs du palais pour refroidir un peu ses ardeurs.
***
Après le diner qui m'a semblé être interminable, le prince et moi regagnions notre chambre. Hors de question que nous dormions l'un sans l'autre même si c'est l'usage ! C'est peut-être un caprice de princesse, mais je suis sûre que le prince serait du même avis. Dans les couloirs, j'engage la conversation et lève un sourcil de surprise en voyant qu'Ozaï va dans mon sens. Soit il fait vraiment des efforts pour que tout se passe bien, soit il me dit simplement ce que je veux entendre.
"J'y compte bien, croyez-moi."
Dis-je le plus sérieusement du monde en fronçant les sourcils. Mais une fois passé le pas de la porte, mon prince ne me laisse plus le temps de faire la tête qu'il s'empare déjà de mes lèvres, mes hanches, mes seins. Il me déshabille avec une rapidité et une habileté déconcertante. Je tente de suivre sa cadence et l'aide à retirer ses vêtements. J'embrasse les muscles de son cou, de son torse, de son ventre. Mon Dieu ce qu'il est parfait… Je le savoure du regard, mais aussi du bout de lèvres et parfois de la langue. Il me porte jusqu'au lit ou pour la première fois, nous nous aimons réellement et sincèrement. Sans mensonge, sans artifice, je me laisse aller entre ses bras, sous son souffle. Combien de temps est-ce que ç'a duré, je n'en ai aucune idée. Pour moi, ç'a duré jusqu'à ce que mon corps convulse de plaisir, qu'il soit si sensible que son simple souffle me fasse frissonner. Quand mes lèvres furent vraiment sèches et mon souffle court, c'est là que nos corps finirent par retomber lourdement sur le matelas avant que nous nous glissions dans les bras l'un de l'autre.
Finalement, le prince me fait part de son idée qui ma foi me parait plutôt bonne. Je lui fais part de mon avis tout en grimpant sur lui. Ma chevelure d'ébène tombe en cascade le long de mon dos ou sur l'une de mes épaules. Quand il me demande de lui jeter un regard noir, je me concentre et me rappelle la façon dont il me traitait avant. Je lui lance un regard si noir que l'or de mes rétines parait s'assombrir au fil des secondes. Mon mari reprend de la vigueur instantanément, ce qui me fait rougir et soupirer, mais aussi afficher un regard de victoire. Il ne peut décidément pas résister à mon corps. Je ne pensais pas le prince Ozaï aussi porté sur le sexe… Je pensais que pour lui ce n'était qu'un moyen de concevoir un héritier, ni plus ni moins, mais en réalité... c'est un véritable étalon. Ou bien est-ce seulement moi qui lui fais cet effet ? Cette idée me réchauffe le cœur et m'excite, je dois l'admettre.
Je fronce les sourcils face à ses réponses concernant les autres hommes. J'avais envie de lui lancer une réplique dont j'ai le secret, mais la question qui suivit me fendit tellement le cœur que je ne pus m'empêcher de radoucir mon visage. Je me penche au-dessus de lui pour poser mon front contre le sien dans un symbole d'harmonie psychologique et sentimentale.
"Je suis à vous jusqu'à ce que la mort nous sépare et bien au-delà…"
Lui dis-je dans un murmure avec tout l'amour dont je suis capable. Puis, voyant qu'il a besoin que je lui confirme mes paroles, je me laisse basculer sur le lit et l'attire au-dessus de moi. Étendue sur le matelas, les cheveux en bataille, le regard amoureux et le corps vulnérable, je lui montre ma soumission. Mon éternelle soumission. Je suis à lui, corps et âme. Mon cœur lui appartient. Mon corps lui appartient. Et mes pensées lui appartiennent… Je ferme les yeux et l'attire à moi pour un baiser langoureux et passionné. J'en profite pour passer mes jambes autour de sa taille, l'invitant à nous unir encore et encore... et encore...
***
"Comment te sens-tu ? Tu avais l'air ailleurs durant le diner. Est-ce que tu es fatiguée ?"
Le prince Iroh était venu voir sa femme dans ses appartements pour s'assurer de son état de santé. Il est vrai qu'elle avait l'air pâle au diner.
"Je me sens très fatiguée, oui." "C'est normal, ma chérie, tu viens tout juste d'accoucher, il te faut énormément de repos."
Il lui embrasse le front avant de demander aux bonnes de rester à ses côtés toute la nuit. Demain matin, il fera venir le médecin pour qu'il l'examine.
"Je vais devoir te laisser ma chérie, je dois faire mon rapport au Seigneur du feu."
Elle hoche faiblement la tête avant de se laisser conduire dans son lit. Le prince Iroh lui lance un dernier regard avant de quitter l'immense chambre. Comme promis, il va faire son rapport au Seigneur du Feu.
"Père, je ne suis pas sûre que la princesse soit en état de voyager à travers le pays pour l'annonce de la naissance."
Assit sur son trône, telle une statue de marbre, il semble être impassible pendant que moi, son fils ainé, suis, agenouillé à ses pieds. Je donnerais tout ce que j'ai pour ne plus jamais avoir à faire ça, mais c'est le rôle de l'héritier d'être encore plus démonstratif dans le protocole et les marques de respect..... Ozaï est mieux bâtie que moi pour ça. Il connait le protocole sur le bout des doigts et l'idée qu'on lui montre autant de respect n'est pas ce qui risque de déplaire à ce mégalomane. Je me demande juste comment Ursa peut le supporter, elle qui est si différente…
"Iroh !" "Je suis désolé, père, je....je pensais à mon fils et à l'état de santé préoccupant de sa mère…"
Je n'aime pas mentir… mais je ne pouvais pas lui avouer vers qui mes pensées étaient réellement tournées…
"Je te disais justement que cette princesse était bien trop faible. Heureusement qu'elle a réussi à concevoir un héritier, elle aura au moins réussi à faire la seule chose pour laquelle elle est ici."
Une fois encore, il n'y avait tellement pas d'émotion dans sa voix que je me demande comment j'ai fait pour être si différent de lui avec autant de gènes de noirceur différents. Mère n'est pas aussi cruelle... Elle peut se montrer méchante, fourbe ou vicieuse si c'est nécessaire, mais cruelle et insensible... jamais, encore moins envers une autre femme. Décidément, cette famille n'est pas si glorieuse qu'elle le prétend. Et Ozaï qui irait jusqu'à bafouer sa femme, son frère et qui sait, peut-être même son père, pour être le prochain Seigneur du Feu. Soupire. Il ne comprendra donc jamais...
Je serre le poing et indique à Azulon que je suis prêt à faire la tournée tout seul.
"Je crois savoir qu'Ozaï risque de retourner au Royaume de la Terre, il serait triste de laisser la princesse Ursa seule si longtemps, autant en profiter pour l'emmener avec moi et la présenter au..."
Il n'a même pas eu besoin de dire quoi que ce soit. Les flammes qui se mirent à danser tout autour de son trône suffirent à me faire comprendre que j'en avais trop dit.
"Pardon, père… Je ne recommencerai pas...." "Je l'espère Iroh. Tu es le futur Seigneur du Feu, tâche de ne plus l'oublier, car je ne me montrerais plus aussi clément..."
Un rideau de feu nous sépara, signe qu'il était temps que je m'en aille. Azulon n'est pas du genre sentimental, mais il ne tolèrera jamais une guerre fratricide. Encore moins pour une femme. Il préfèrera sans doute me tuer de ses propres mains qu'accepter de me donner Ursa.... Soupire. Tant pis. Je quitte la salle du trône en me demandant que faire du reste de la nuit. Ozaï est probablement en train de chercher des poux à sa femme (enfin, je l'espère), la mienne doit dormir et vu l'heure, je n'ai pas envie de déranger un soldat pour qu'il me tienne compagnie. Soupire. Je décide donc de prendre un peu d'avance et de me diriger vers la bibliothèque. Un peu de lecture m'aidera à trouver le sommeil et en attendant, ça ne me fera pas trop de mal de revoir des manuels sur la topographie du Royaume de la Terre, ou sur leur culture et politique.
Quand finalement le sommeil me gagne, je quitte la bibliothèque pour rejoindre mes quartiers. Dans le couloir des officiers, une jeune domestique sort du bureau du général Seito. Vu l'heure, je me demande ce qu'elle pouvait bien faire là. Ma foi, je n'ignore pas que beaucoup d'homme profite de leur statut pour séduire les jeunes domestiques, pourtant Seito ne m'a jamais semblé coureur de jupons… Je fais mine de bâiller quand la servante passe à côté de moi et me salue en bredouillant. Il me suffit d'un regard à son encontre pour la reconnaitre. Elle était au service d'Ursa lors de son séjour sur l'île. Je passe mon chemin non sans froncer intérieurement des sourcils. J'ai un très mauvais pressentiment…
Pour l'heure, tandis que je regagne ma chambre, je tente de mettre de l'ordre dans mes priorités. D'abord, comme me l'a si discrètement rappelé mon père, je devrais m'occuper de ma faible femme. Ensuite, il y a mon voyage à travers le pays que je ne pourrais pas esquiver. En revenant, je devrais sans doute reprendre mon poste dans la guerre… Ce qui fait que je ne verrai probablement plus Ursa, ni même Ozaï, pendant de longs... très longs mois...
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Lojzo
Mer 3 Avr - 21:13
Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de Hikyo la capitale de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et second fils du Souverain. Sinon, j'ai avoué mon amour à Ursa, mon épouse.
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Ursa qui s'allonge sous moi, me jetant de ses regards qui me rendent fou. Et ce soir, elle est là, juste pour moi. Totalement ingénue et offerte, totalement ouverte à mes idées, à ma façon d'être. Il y a quelques semaines, je pensais qu'elle continuerait de se battre et que je devrais la mater, aujourd'hui je laisse planer ce et si qui pourrait nous unir pour de bon.
Parce qu'elle a malmené mon coeur, elle m'a détruit et reconstruit à ses envies, parce qu'à ses côtés il m'arrive d'oublier mes plans de domination du monde pour ne me concentrer que sur sa jolie voix, son tendre grain de peau et ses postures acrobatiques. Ursa est une sorcière, mais tant que c'est la mienne, elle peut bien être ce qu'elle veut.
Nos liens s'emmêlent chaque jour un peu plus, elle est assez intelligente pour ne pas m'en demander trop et je suis trop fou d'elle pour me laisser aller à la rêverie. Jamais je n'étais descendu si bas sur l'échelle du romantisme, jamais je n'aurais cru pouvoir m'abaisser de la sorte, mais elle a réussi à abaisser mes barrières. Celles que mon cher Père Azulon m'avait appris à construire.
La seule ombre sur le tableau, c'est Iroh qui la dégage. Il est encore là, bien trop présent et trop fier de son rejeton pour que je puisse être serein. Après, j'ai passé trop de temps à comploter pour ne pas savoir qu'il faut être constamment sur ses gardes, aucun moment n'est propice au calme et à la détente. Il va falloir que je regarde de nouveau chaque domestique, que je vérifie les liens entre chaque personne autour de moi, que je joue mon rôle à la perfection.
Le Seigneur du Feu va sûrement m'envoyer à nouveau vers le Royaume de la Terre, c'était dans tous les esprits ce soir et je n'ai pas d'autres choix que d'obéir, cependant, je ne suis pas certain de pouvoir laisser Ursa seule. Je le dois, mais mon âme m'en empêche.
Au coeur de la nuit, je suis réveillé par toutes ces pensées et pendant que la lune éclaire le corps à moitié recouvert par les couvertures d'Ursa, je songe à tout ce que je pourrais perdre.
Et si je devais avoir un choix à faire ? Entre mon ascension sur le trône et Ursa ? Que choisirais-je ? En réalité, j'ai peur que ce soit un combat entre mon coeur et mon esprit et je crains de voir gagner l'esprit. Jamais Ursa ne doit le savoir, il va donc falloir lui mentir, car si elle détecte une faille comme celle-ci, j'ai peur de ce qu'elle pourrait faire.
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Les journées au Palais se ressemblent, nous tenons nos rôles à merveille. Nous passons peu de temps ensemble la journée, chacun vacant à ses occupations et toutes les nuits nous nous retrouvons. Ursa est ma bulle d'air frais et j'ai peur de laisser tomber l'homme que j'étais pour elle. J'ai peur de réellement changer et de finir par lui faire totalement confiance et me perdre en chemin. Je sais dans quel état je me suis déjà mis à cause de son caractère, et si elle le retournait contre moi ?
Bien vite cependant le front de la guerre ne me laisse plus le moindre temps libre et mon départ se précise. Le temps de faire le trajet, c'est un mois entier que je vais devoir quitter la Nation du Feu. Un mois entier sans savoir ce qu'Azulon projette, un mois sans vérifier qu'Iroh - qui sera bientôt de retour - ne regarde pas ma femme de trop près. Un mois entier sans qu'Ursa ne pose ses lèvres sur mon corps. Je n'ai pas le choix, alors je pars, comme je l'ai toujours fait. Un salut militaire envers la famille Royal, entouré de soldat entraînés et la tête droite. Pas un seul regard en arrière. Pourtant, toutes mes pensées sont tournées vers Ursa. J'espère qu'elle le sait.
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Tournant en rond dans son bureau, Seito finit de mettre son plan à exécution. Grâce aux dires des domestiques il en a appris suffisamment. Il a su qu'un Agni Kai a opposés les deux fils du Seigneur du Feu, un combat qui aurait pu se terminer par la mort de l'un des deux sans le moindre spectateurs. Un combat pour un coeur à prendre. Et ce coeur a été conquis. Le sourire mauvais qui s'étale sur les lèvres du Général n'est pas naïf. Il se doute bien que ce n'est pas de l'amour qui unit les couples royaux, ils ne sont pas là pour ces bêtises, par contre, l'orgueil est un défaut que tous les membres Royaux partagent.
La fille seront donc le bouc-émissaire. Pendant des semaines il a préparé ses plans d'actions, il a recruté les bons soldats en gardes, des gens haut gradés mais assez naïfs pour tomber amoureux d'un joli visage. Peut être que l'un deux sera assez fous pour se déclarer, mais ça, c'est une partie du plan qui laisse trop de place au hasard. Il a aussi commencé à faire circuler des rumeurs sur la Princesse, plusieurs rumeurs scandaleuses qui ne devraient jamais arriver aux oreilles de la Famille Seigneurale.
Et puis, il a aussi récupérer le courrier de la petite-fille de l'Avatar. Trouvant une parade pour se permettre de l'ouvrir, de le lire et de le refermer sans le moindre soupçons. S'il n'a pas pu intercepter toutes ses lettres, il en a tout de même appris suffisamment. Et, il a formé une personne à l'écriture, pour recopier les signes, les phrases et les formulations de la Princesse, ce talents risquerait d'être utile plus tard, quand le moment de prendre sa place se ferait sentir.
Les mains jointes et toujours ce sourire conquérant sur le visage, Seito est sur la bonne voie pour détrôner cette famille d'imbécile et prendre la place qui lui revient - selon lui - de droit.
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Un mois entier, plus du retard, mais je suis enfin de retour au Palais. Et pendant ce long mois de siège, de bataille et de stratégies j'ai eu l'occasion de réfléchir un peu et il se trouve que la présence d'Ursa ... était un calvaire, je ne suis pas allé au bout de la réflexion, mais des idées commencent à se mélanger dans ma tête et il me faut trouver une solution pour qu'elle soit plus proche.
Or, alors que le grondement des rumeurs de la foule s'agrandit, j'en entends une autre. Murmurée comme à mon intention, murmurée de plus en plus proche. Ce n'est pas la première fois que j'entends le nom d'Ursa mêlé à un autre, mais je me demande maintenant à quel point c'est vrai. Aurait-elle pu me trahir si vite ?
Le sang se met à battre dans mes tempes et la colère m'envahit. Ursa. Son nom tourne en boucle dans mon esprit, mais les raisons ont progressivement changé. Et je continue d'avancer vers chez moi.
« Ursa » mon salut est glacial, mon visage ne sourit pas. Comme convenu, mais peut être lit-elle cette étincelle dans mes yeux, qui brillent d'une colère nouvelle.