Fire on fire would normally kill us but this much desire, together, we're winners [ft. Maddy'n & Patate douce]
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Maddy'n
Sam 19 Déc - 20:41
Elijah "Jay" Anders
J'ai 30 ans ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Coach de Sport et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. + Il pratique l’escrime depuis tout petit. + Accro à l’adrénaline et aux sports extrême.+ Il a frôlé la mort dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère. + Né à Copenhague. + Grand-frère de 2 petits monstres après le remariage de son père. + Enfant, il voulait devenir dresseur de chien de traineaux.
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Malgré ma tentative de faire oublier ce moment de gêne, rien ne change. Le silence me paraît toujours plus lourd, les regards toujours plus fuyants, et j’ai l’impression que rien de ce qu’on pourra dire y changera quelque chose. Chacun est installé autour de la table, mais semble vouloir disparaître des lieux. Est ce que je venais de briser quelque chose ? Avais-je mis en péril l’équilibre de notre relation ? Peut-être. Je ne sais pas. Loyd ne semblait pourtant pas s’y opposer ? Alors pourquoi on se comportait comme deux ados qui venaient de se faire chopper à se masturber ? Trente ans, et on régressait. Qui l’aurait cru ? Le destin surement, car comme un signe divin, le biper de Loyd se met à sonner. Un son spécifique que je reconnaissais facilement désormais, tant ce truc avait pu gâcher nos soirées, mais ce soir, je lui en serais presque reconnaissant d’avoir mis fin à celle-ci. Un accident de la route qui ne me laisse pas indifférent à l’annonce. Non, je ne voulais rien imaginer sur ce sujet. A peine avons-nous le temps de saluer Loyd que celui-ci disparaît hors de l’appartement. Il ne reste que notre sirène et moi, mais il faut croire que Loyd n’a pas emporté toute la gêne avec lui. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire, ni comment agir avec elle. J’avais l’impression d’avoir ruiné tous ses efforts pour nous convaincre de se voir plus régulièrement. Surtout avec Loyd. Vu la façon dont il était parti, s’il ne disparaissait pas plusieurs jours après cela, ça serait un miracle…
Pourtant, notre belle s’efforce d’essayer de nous faire penser à autre chose. D’un geste de la tête, j’accepte de regarder un film avec elle, avec l’espoir que cela me change les idées. Malheureusement, une heure trente plus tard, je suis toujours à me ressasser le cours de la soirée, cette erreur que j’avais faite. Quoique… En était-ce vraiment une ? Je ne le savais pas vraiment en fait. Sur le moment, tout se passait bien. C’est après que les choses s’étaient compliquées. Notre esprit était-il trop étriqué malgré l’originalité de notre relation à tous les trois ? Il faut croire. Et désormais, j’allais avoir tout le reste de la nuit pour y songer. Je regarde Alexandra rassembler ses affaires pour se préparer à rentrer, et encore une fois, je ne peux pas m’empêcher d’être désolé pour elle. « On n’a pas été de très bonne compagnie ce soir. Désolé. » Je me pince légèrement les lèvres alors que je me lève pour la raccompagner à la porte, jusqu’à ce qu’elle me rappelle être garée au bar. J’avais oublié ce détail… « On te raccompagne. » J’appelle Jade pour l’emmener également. Le bar n’était pas très loin, mais ça lui ferait toujours une balade.
On se met en route tous les trois, Jade, bien plus enthousiaste que Alexandra et moi. Mais sur le trajet, la jeune femme arrive à m’arracher quelques mots, plus que ceux prononcés depuis le départ de Loyd. Bien sûr, il n’est toujours pas question de parler de ce qu’il s’est passé ce soir, mais on parle, un peu. Arrivé au bar, la jeune femme se prononce de nous raccompagner pour nous épargner le trajet retour, ce que je refuse poliment, Jade apprécierait courir un peu pour rentrer. Je remercie la jeune femme et la laisse partir, me remettant en marche dans la direction inverse. De retour chez moi, je range le bazar laissé par cette étrange soirée avant d’aller me coucher rapidement pour oublier au plus vite.
Mais sans surprise, les jours qui suivirent ne me permirent pas d’oublier. Si Alexandra et moi continuions de nous envoyer des messages pour discuter de banalités, Loyd, lui, faisait le mort. Pas un message, pas la moindre nouvelle, pas même à moi, en privé. Ce qui ne me surprend guère, j’aurais pu le parier. Mais la situation ne pouvait pas rester éternellement comme ça, et j’avoue, ça me faisait chier de perdre pour plus vieux pote comme ça. Alors je prends sur moi, porte mes couilles et décide de forcer un peu le destin. Car si j’attendais que Loyd se décide, je pouvais attendre longtemps. Direction l’hôpital, puis le bureau du médecin dans lequel je m’installe sans m’annoncer. Il allait faire une tête quand il me verrait ici… J’avoue, je m’en amusais déjà, rien que par principe d’avoir réussi à le faire chier un peu. Installé dans son fauteuil, j’attends patiemment son arrivée que je salue avec un grand sourire. « Haaaaa ! Ben si, tu es vivant ! Tu permets ? » Je prends une photo de lui avec mon téléphone que j’envoie à Alexandra avec la légende “toujours vivant”. « Tu m’excuseras pour cette intrusion, mais on commençait à se demander si tu n’étais pas mort. » Bon, pour ma part, je savais pertinemment qu’il nous fuyait volontairement, mais ça ne changeait pas grand-chose à la situation. « Tu comptes nous fuir encore longtemps ? » Pas de préambule, je préfère entrer directement dans le vif du sujet, histoire de gagner du temps.
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Patate Douce
Lun 21 Déc - 18:49
Loyd ANDREWS
J'ai 30 ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Médecin depuis dix ans et je m'en sors plus que bien . Sinon, grâce à ma chance , je suis à toutes les femmes et je le vis plutôt comme une liberté totale. Enfant unique des Andrews, mère avocate internationale, père chirurgien de renom. J'ai grandi avec ma nounou. Elle est ma figure paternelle, jusqu'à qu'elle soit renvoyé au Mexique. Je la cherche depuis. J'en ai terriblement voulu à ma mère pour cet abandon. D'ailleurs, nos relations sont tendues mais demeurent cordiales en apparence. Mon père est mon modèle.. Je me demande encore comment peut-il aimer ma mère aussi eperdument ? Je souffre de la peur de l'abandon. Impossible de terminer ma nuit avec quelqu'un, pas même mon meilleur ami Jay. J'enchaine les conquêtes, de peur de m'attacher et de finir seul.
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Garde de 72h, parsemée d’une à deux heures de sieste. J’étais éreinté mais j’avais enfin terminé cette interminable journée. Je devais juste écrire mes rapports avant d’être de repos pour les trois prochains jours. Et je pense que je les avais amplement mérités. Réunion avec mes internes pour toustes les féliciter d’avoir gérer et de leur souhaiter un bon repos. J’avais aussi la lourde mission de leur attribuer de nouvelles compétences quand on allait se retrouver.
C’est donc tout sourire, à la perspective de n’avoir rien à faire les jours suivants, que je rentre dans mon bureau. Zygomatiques qui s’affaissent aussitôt voyant un nuisible dans mon espace privé. Je soupire longuement. Je l’avais complètement oublié depuis que j’avais fui. Enfin non, je m’efforçais d’oublier notre égarement d’il y a quelques jours. Je dépose ma blouse sur mon porte-manteau, en espérant ne pas oublier de la mettre au sale et enfile un sweat par-dessus mon t-shirt.
Je le laisse faire son Drama, prévisible. Mais bon, je n’allais pas avouer les méfaits dont il m’accuse, quand bien même, c’était vrai. Je le contourne, pour prendre place à mon fauteuil et sors mes rapports pour, ESPERER, que ça le fasse partir. Je me concentre faussement, essayant de pas me gourrer dans mes mots mais je savais parfaitement qu’il n’allait pas me lâcher de sitôt. Je roule des yeux.
- J’avais des urgences Elijah, tu veux que je te dise quoi ? Désolé choupinou, de t’avoir manqué. C’est la Vie d’un médecin polyvalent. Je pensais que tu étais habitué. Je ne peux pas répondre toujours présent. J’ai des internes à mener à la gloire et à l’obtention de leur diplôme, par la même occasion, ce qui demande énormément de temps. Cesse de chouiner et sers nous un verre. Rends toi utile, dans ta Vie, ça te changera de d’habitude.
Demi-mensonge, en soi, et très au fond de moi, ça me rassure encore un peu qu’il soit venu me chercher. Je me dis qu’il est bien plus à l’aise que moi, par rapport à ce qu’il s’est passé et qu’il ne m’en veut autant que je l’aurais cru.
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Maddy'n
Mer 6 Jan - 20:54
Elijah "Jay" Anders
J'ai 30 ans ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Coach de Sport et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. + Il pratique l’escrime depuis tout petit. + Accro à l’adrénaline et aux sports extrême.+ Il a frôlé la mort dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère. + Né à Copenhague. + Grand-frère de 2 petits monstres après le remariage de son père. + Enfant, il voulait devenir dresseur de chien de traineaux.
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La tête qu’il fait en m’apercevant dans son bureau est fantastique. Je regrettais presque de ne pas avoir filmé son arrivée plutôt que de prendre une simple photo à envoyer à Alexandra. Parce que vraiment, ça aurait valu le coup d'œil. Mais c’était de bonne guerre. Monsieur faisait le mort, mais je connaissais suffisamment bien son rythme de vie pour savoir où le trouver, et quand, et faire en sorte que mes visites soient le plus emmerdantes possible. Et qu’il se rassure, ce n’était que le début. Après tout, il savait que je n’étais pas très bon perdant. Même pas du tout. Pourtant, il feint l’indifférence, me contourne, sort quelques papiers comme si je n’étais pas là. Il pouvait remplir toute la paperasse qu’il voulait, ce n’était pas ça qui me ferait bouger. Et je pense qu’il en a conscience, sinon, il aurait gardé le silence au lieu de me répondre. Quoiqu’il aurait peut-être mieux fait de garder le silence, plutôt que de me sortir ses excuses insipides.
Je roule des yeux en l’entendant. La carte du médecin, je la connaissais déjà. Et je savais. C’est vrai qu’il travaillait beaucoup, qu’il avait des obligations. Ca avait toujours été le cas, même quand il était étudiant. Et jamais je ne m’en étais plaint. Jamais je ne lui avait reproché de m’avoir lâché au cours d’une soirée pour devoir aller opérer, ni pour avoir refusé de sortir car il manquait cruellement de sommeil. Non, son travail faisait partie de sa vie, et jamais ça n’avait été un frein à notre amitié, mais là, je savais que ce n’était pas l’unique raison de son silence. Suffit de l’entendre pour s’en rendre facilement compte du problème entre nous. « Elijah ? Ca y est, on est inconnu toi et moi désormais ? » Jamais il ne m’appelait comme ça. Comme tous mes proches d’ailleurs. Personne, si ce n’était pour me reprocher des choses, ou pour me faire comprendre qu’il n’y avait aucune affinité entre nous. Loyd ne m’avait pas appelé comme ça depuis… Trop longtemps pour que je m’en souvienne à vrai dire, alors oui, entendre mon prénom complet dans sa bouche, c’était la première chose qui me choquait. Plus encore que ses excuses stupides qu’il devait sûrement servir à n’importe laquelle de ses conquête un peu trop invasive. Malheureusement pour lui, je n’étais pas une de ses stupides blondes. J’étais bien plus tenace et rancunier que ça. « Les grands médecins, sauveurs de l'humanité, ont le droit de boire pendant le service ? » Je le regarde, sourcil haussé alors que je me lève et serre un seul et unique verre. Pour moi. S’il en voulait un, il lèverait son cul pour se le servir lui-même, ou prendrait un autre ton avec moi. « On se connaît depuis quinze ans maintenant Loyd. Si tu as un problème avec moi, ou ce qu’il s’est passé, dis-le franchement. Je suis pas une de tes pimbêches avec qui tu peux faire le mort en espérant que je t’oublierais ou que tu pourrais me fuir éternellement. Qu’est ce qu’il se passe dans ta petite tête actuellement ? Tu t’y dis quoi ? » Avais-je vraiment détruit un équilibre si fragile ? Même si ce n’était que quelques préliminaires, était-ce de trop pour lui ? S’était-il senti forcé d’accepter, parce qu’Alex et moi avions les yeux rivés sur lui ? L’avait-il fait pour ne pas me froisser. Je reprends place dans un fauteuil, face à lui, verre à la main. « Allez Loyd, crache le morceau. »
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Patate Douce
Mer 6 Jan - 21:48
Loyd ANDREWS
J'ai 30 ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Médecin depuis dix ans et je m'en sors plus que bien . Sinon, grâce à ma chance , je suis à toutes les femmes et je le vis plutôt comme une liberté totale. Enfant unique des Andrews, mère avocate internationale, père chirurgien de renom. J'ai grandi avec ma nounou. Elle est ma figure paternelle, jusqu'à qu'elle soit renvoyé au Mexique. Je la cherche depuis. J'en ai terriblement voulu à ma mère pour cet abandon. D'ailleurs, nos relations sont tendues mais demeurent cordiales en apparence. Mon père est mon modèle.. Je me demande encore comment peut-il aimer ma mère aussi eperdument ? Je souffre de la peur de l'abandon. Impossible de terminer ma nuit avec quelqu'un, pas même mon meilleur ami Jay. J'enchaine les conquêtes, de peur de m'attacher et de finir seul.
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L’honnêteté est requise. Et sans verre, en prime. Je regarde mes ordonnances puis lui prenant ses aises. S’il avait fait un pas, j’étais obligé de me lancer dans la course. Mais là, sans excuse valable, je ne pouvais pas. Je lui fais donc un doigt d’honneur et je me serre un verre, balayant ses fausses craintes sur ma lucidité, j’étais en congé. Mais je me garde bien de le lui dire. Je vide un verre d’une traite pour me donner du courage, puis, je m’assois sur mon bureau, bras croisés.
- Je … Disons que cela fait des siècles qu’on est potes et que ça ne m’a souvent traversé l’esprit d’aller me faire tripoter la bite par mon meilleur ami. Peut-être toi, parce que je suis irrésistible. Mais pas moi. Pas jusqu’à récemment, en tout cas. Quand il y avait BabyFace entre nous, je m’en foutais, que nos bites se câlinent mais là, il n’y avait personne si ce n’est un désir que je n’avais pas vu venir. Oui, avoir apprécié m’a fait paniquer, mais tu le sais déjà. Je ne sais pas comment tu fais pour réagir aus... Attends, Jay, t’es bisexuel ?!
Ce qui expliquerait pourquoi, il réagit aussi rationnellement, non ? Je cherche dans ma tête à quel moment, il m'avait dit qu'il était aussi libre dans sa sexualité mais je n'ai aucun souvenir.
- Enfin bref, je m’égare. Ça veut dire quoi tout ça ? C’est quoi l’étape suivante ? On flingue notre amitié pour des coups de mains ? Elle évolue ? On est des êtres humains, y’a forcément un moment, où notre curiosité voudra plus. Et l’idée de me faire percer par un petit sexe, trop peu pour moi. Et l’idée de la foutre au fond, j’ai peur de te couper la respiration.
J’use et abuse d’humour et d’auto-dérision pour masquer ma peur, quand bien même, elle était plus que palpable. Et je décide de m’enfiler en second verre cul sec. Je déteste jouer les adultes avec mes potes et en dehors du boulot.
- Ça me fait flipper cette histoire de passer du temps à trois ? Tu m’as déjà vu en couple sur une longue durée ? Ok, l’idée de s’envoyer constamment à trois, ça me plait beaucoup, ma bite ne demande que ça mais y’a aussi, gérer tout le à-côté, la routine, le dire aux autres, vivre des regards des autres. Et quoi, on se marie à trois, on fait des gosses à trois ? Je crois qu'il va falloir discuter avec Alex sur cette partie-là.
Je sens que je vais m’évanouir, à en parler de la sorte. Je reprends un troisième que je bois plus lentement. Sinon, je sens qu’on allait faire chou blanc, et finir dans un bar.
- Je ne suis pas spécialement à l’aise avec cette idée, tout comme ça ne me dérange pas, parce que je suis curieux de voir ce que ça peut donner. Je sais que je voulais me poser quand j’aurais trouvé une nana qui serait capable de me rend ivre d’elle. Je me dis qu’une relation atypique, pourrait faire l’affaire. Sauf que tu es mon meilleur ami et je n’ai pas envie de flinguer ce que nous avons construit si c’est incertain. Je suis prêt à sauter des falaises mais pas notre relation. En résumé, je n’en sais rien, en fait de ce qui se passe dans ma tête.
Nous ne sommes pas avancés. Mais pour autant, j’ai bien envie de le taquiner et de voir ses réactions. Parce qu’il m’avait menti sur un pan de sa sexualité, j’en suis certain. Alors, je prends mon air le plus sérieux possible.
- Vu que tu sembles si confiant, tu ne veux pas qu’on baise sur mon bureau aussi, E – LY – JAH AN - DERS ?
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Maddy'n
Jeu 21 Jan - 18:23
Elijah "Jay" Anders
J'ai 30 ans ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Coach de Sport et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. + Il pratique l’escrime depuis tout petit. + Accro à l’adrénaline et aux sports extrême.+ Il a frôlé la mort dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère. + Né à Copenhague. + Grand-frère de 2 petits monstres après le remariage de son père. + Enfant, il voulait devenir dresseur de chien de traineaux.
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Je le regarde, mes aises prises dans un des fauteuils, alors qu'il avale un verre d'une traite. Regard légèrement froncé, je commence à me demander s'il n'a pas terminé son service pour aujourd'hui. Il était beaucoup trop investi professionnellement parlant pour se permettre une telle inconscience. S'il le faisait, c'est qu'il savait qu'il n'aurait plus à opérer dans les prochaines heures, voire pour les prochains jours. Et donc pas d'excuse pour justifier qu'il fasse le mort sur cette période. De toute façon, je ne le laisserais pas recommencer. Avec ses blondasses, qu'il le fasse autant qu'il lui plairait, mais avec moi, c'était hors de question. Je n'étais pas qu'une poupée de passage dans son lit et sa vie. J'étais son ami depuis quinze ans, et je n'accepterais pas qu'il me traite de cette façon, après tant d'années à ses côtés. Que ce soit dans les bons moments comme les galères. Surtout dans les galères. Je méritais donc un peu plus de respect que ce dont il avait fait preuve ces derniers jours. Et pas de chance pour lui, je connaissais tous les endroits où il était susceptible de se planquer. Et si je devais camper dans son bureau ou chez lui pendant des jours, j’en étais capable.
Heureusement pour moi, je n’aurais pas l’air d’en avoir besoin. Il commence enfin à se confier, à m’expliquer ce qu’il a ressenti. Je comprends qu’il ait pu être perturbé, que ça fasse beaucoup à accepter, mais était-ce vraiment une raison pour m’ignorer, faire comme si je n’existais plus ? Notre amitié était-elle si fragile ? Difficile de le savoir. Même pour moi, c'était confus. Est-ce que j'étais réellement bisexuel comme il me le demandait ? Peut-être. Surement. Mais est-ce que j'éprouvais quelque chose pour lui ? Je ne savais pas. Je n'y avais pas réfléchi, je m'étais simplement laissé porté par le moment. Il ne voulait pas s'amuser avec nous, et nous on voulait s'amuser avec lui, alors j'avais fait le nécessaire pour le convaincre. Rien de plus, rien de moins. Je crois… Même s'il était bel homme, je ne crois pas que j'éprouvais ce genre de désir pour sa personne. Je ne sais pas même si je pourrais l'éprouver après toutes ces années d'amitié. Car pour moi, ce geste n'avait existé que justement car Lexie était là. « Respire Loyd ! J'allais pas te proposer qu'on s'enfile non plus. Mais Alexandra et moi on était là, on voulait s'amuser et que tu te joignes à nous, c'est tout. Tu veux pas que je te fasse un serment sur l'honneur non plus pour te jurer que ça n'ira jamais plus loin ? » Quelque part, ça pourrait être rassurant aussi pour moi de se fixer des limites. Je ne sais pas trop.
Deuxième verre qu'il avale, et cette fois je suis certain que son service est fini. On aurait donc le temps d'aller au bout de cette conversation. « Personne n'a parlé de mariage ou quoique ce soit d'autre. Tu te prends la tête pour rien. On est même pas un couple que tu veux déjà officialiser des choses qui n'ont pas lieu d'être. On passe du bon temps tous les trois, Alexandra, toi et moi. Et on veut juste que ça continue, sans obligation de faire une partie de jambe en l’air à chaque fois. C’est pas la mort si ? Personne ne te demande d’en parler à tout le monde ou de réfléchir à ce que ça va donner dans six mois, un an ou dix. » Je savais que l’engagement n’était pas son truc, mais personne ne lui demandait réellement de s’engager. Bon, il avait plus ou moins dû le faire quand Lexie s’était faite emmerder dans le bar, mais à part ça, rien n’avait véritablement changé.
Troisième verre, je me dis qu’il vaut mieux terminer rapidement cette conversation avant que son cerveau ne s’embrouille trop. « Moi aussi je tiens à notre amitié. Alors si tu ne veux plus que ça arrive, très bien, j’accepte. Tu peux juste me le dire plutôt que de faire le mort. Je me suis simplement dit que ça pouvait pimenter un peu nos préliminaires. » Je n’avais rien envie d’imposer dans cette relation déjà si atypique. Sauf quand il me provoquait comme il le faisait.
Je me lève et attrape son verre que je termine d’une traite. Deux verres chacuns, pas assez pour être bourré, mais suffisamment pour qu’on puisse mettre un quelconque dérapage sur le compte de l’alcool. Je recule de quelques pas et verrouille la porte derrière moi avant de me retourner. « Très bien, puisque c’est ce que tu veux, déshabille-toi. » Je lui réponds le plus sérieusement du monde, à peu près certain qu’il se fout de ma gueule. Surtout pour autant insister à nouveau sur mon nom complet. Mais moi aussi je voulais jouer.
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Patate Douce
Mar 9 Fév - 17:33
Loyd ANDREWS
J'ai 30 ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Médecin depuis dix ans et je m'en sors plus que bien . Sinon, grâce à ma chance , je suis à toutes les femmes et je le vis plutôt comme une liberté totale. Enfant unique des Andrews, mère avocate internationale, père chirurgien de renom. J'ai grandi avec ma nounou. Elle est ma figure paternelle, jusqu'à qu'elle soit renvoyé au Mexique. Je la cherche depuis. J'en ai terriblement voulu à ma mère pour cet abandon. D'ailleurs, nos relations sont tendues mais demeurent cordiales en apparence. Mon père est mon modèle.. Je me demande encore comment peut-il aimer ma mère aussi eperdument ? Je souffre de la peur de l'abandon. Impossible de terminer ma nuit avec quelqu'un, pas même mon meilleur ami Jay. J'enchaine les conquêtes, de peur de m'attacher et de finir seul.
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Je suis certain que ces moments sans s’envoyer en l’air ne sont pas des actes insignifiants. Si la demoiselle les a demandés, ce n’est pas pour s’assurer qu’on se lâcherait davantage au lit. Sauf si son but est de nous voir coucher ensemble, sans elle. Dans ce cas, elle n’a qu’à le dire, au lieu de jouer la carte d’un cinéma pour passer du temps ensemble. Moi, je ne le voulais pas mais je me vois très mal le dire, vu que les deux étaient partants. Je n’avais pas la foi de passer pour l’enculé de service. Mais si c’est la mort pour moi.
Je me contente de serrer les deux, le laissant faire son petit monologue. Croisant un bras sous l’autre tenant mon verre. L’écoutant plus ou moins attentivement. Jusqu’à qu’il entre dans mon jeu. Mais j’étais bien trop joueur malgré avoir paniqué quelques jours plus tôt pour ne pas le repousser. C’était dangereux. Surtout que BabyFace n’était pas là pour servir d’excuse, un divertissement pour elle.
- Je ne pense pas. J’ai l’air de faire les choses moi-même. On ne t’a pas appris les bonnes manières de la séduction. Et dire que BabyFace te préfère à moi. Je ne sais pas quel mensonge tu lui as fait avaler mais c’était réussi.
Je le provoque, parce qu’au fond, ça me fait rire. Et ça ne m’étonnerait pas que notre sublime sirène ait plus d’aisance avec lui, étant donné qu’il était bien plus sociable que moi. Peut-être que je devrais passer du temps qu’avec elle pour rattraper … Qu’est-ce que je raconte. Je pause mes paumes sur mon bureau, dans l’attente qu’il s’exécute tout seul.
Air défiant, c’était beaucoup trop tentant, pour ne pas voir jusqu’où il irait. Jusqu’où j’étais capable de l’accepter. J’avais quand même ressassé tout ce que j’avais ressenti. Alors, je crois qu’au fond, c’était surtout pour la forme, que pour le fond. Pire qu’une princesse.
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Maddy'n
Sam 20 Fév - 14:46
Elijah "Jay" Anders
J'ai 30 ans ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Coach de Sport et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. + Il pratique l’escrime depuis tout petit. + Accro à l’adrénaline et aux sports extrême.+ Il a frôlé la mort dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère. + Né à Copenhague. + Grand-frère de 2 petits monstres après le remariage de son père. + Enfant, il voulait devenir dresseur de chien de traineaux.
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Jeu dangereux auquel nous jouons tous les deux, n’ayant pas conscience de nos limites. Je ne sais pas ce qu’il pouvait se passer maintenant que nous étions que tous les deux, que personne n’était là pour temporiser les choses. Et puis avec nos deux caractères à la con, ni l’un ni l’autre n’allait renoncer. On se toise mutuellement, alors que je fais un pas vers lui. Trop tard pour faire marche arrière. Je m’approche de lui, contournant le bureau pour venir me planter face à lui. Une véritable diva, voilà que maintenant j’allais devoir le déshabiller comme si c’était une gonzesse. Quel con ! Mains sur torse, je glisse doucement mes doigts sur les boutons de sa chemise, palpitant qui s’accélère. On s’était pourtant souvent vus nus, souvent déshabillés l’un devant l’autre, mais jamais de cette façon. Jamais avec cette tension sexuelle entre lui et moi. Pourtant, je défais un à un les boutons qui m’empêchent d’ouvrir sa chemise, de découvrir son torse musclé sur lequel je n’avais pourtant jamais fantasmé. Même aujourd’hui. D’accord il était musclé, bien bâti à plus d’un endroit, mais ça ne me faisait pas bander pour autant. Etait-ce parce que c’était mon ami ? Parce que Lexie n'était pas là ?
Boutons défaits, je laisse mes mains glisser à la lisière de son pantalon avant de me stopper. Non, je n’y arrivais pas, je ne pouvais pas. Pas comme ça, juste entre lui et moi, par simple envie de se défier. Les deux mains sur son torse, je le repousse doucement en soupirant. « Putain tu fais chier Loyd ! » Voix qui s’élève, je recule, rétablissant une distance raisonnable entre lui et moi. « Je sais que tu te fous de ma gueule depuis tout à l’heure, mais si tu veux te faire déshabiller et pomper dans ton bureau, je te conseille d’appeler Lexie. » Ou n’importe qui d’autre. Parce que moi, visiblement, j’en étais incapable.
Ce qui soulevait plus de questions sur notre dernière soirée. A quel moment je m’étais senti le courage de cajoler sa queue ? Etait-ce à cause de l’alcool ? De Lexie ? Est ce que les conditions pour que l’on se touche sans réagir comme des puceaux devaient être si précises ? Notre trio et de l’alcool, c’était l’équation pour que ça fonctionne ? Je ne savais pas, mais une chose était sûre, juste lui et moi, ça ne marchait pas. « Bon, du coup ça prouve bien que je suis incapable de t’enculer, alors tu veux bien arrêter d’agir comme un con maintenant et donner un peu signe de vie quand on te parle avec Lexie, ça serait sympa ! » Je ne sais pas pourquoi j’étais si désagréable. C’est comme si j’étais en colère de ne pas avoir réussi quelque chose, de ne pas avoir été au bout. J’avais surement besoin d’aller me changer les idées. « Bon, du coup je vais te laisser Mr le sauveur de l’humanité. Quand tu seras décidé à aller boire un verre ou autre, tu sais où me trouver. »
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Patate Douce
Dim 7 Mar - 15:42
Loyd ANDREWS
J'ai 30 ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Médecin depuis dix ans et je m'en sors plus que bien . Sinon, grâce à ma chance , je suis à toutes les femmes et je le vis plutôt comme une liberté totale. Enfant unique des Andrews, mère avocate internationale, père chirurgien de renom. J'ai grandi avec ma nounou. Elle est ma figure paternelle, jusqu'à qu'elle soit renvoyé au Mexique. Je la cherche depuis. J'en ai terriblement voulu à ma mère pour cet abandon. D'ailleurs, nos relations sont tendues mais demeurent cordiales en apparence. Mon père est mon modèle.. Je me demande encore comment peut-il aimer ma mère aussi eperdument ? Je souffre de la peur de l'abandon. Impossible de terminer ma nuit avec quelqu'un, pas même mon meilleur ami Jay. J'enchaine les conquêtes, de peur de m'attacher et de finir seul.
Heny Cavill by deadly-disturbed on Tumblr
Ce n’est visiblement pas aujourd’hui, qu’il allait m’enculer. Et ça m’allait très bien. Sourire en coin, amusé par ses propos. Au fond, je ne sais pas si je suis soulagé ou deçu. Parce que je n’avais pas inventé ce qui c’était passé chez la donzelle. Enfin bon, c’était une affaire classée. C’était sur le moment. Propre à nous trois. Et ça s’arrêtait là. C’est tout ce que je devais en conclure. Je me penche pour attraper mon téléphone et j’envoie un message sur notre conversation de groupe.
Loyd:
Signe de Vie.
- Voilà, c’est fait Monsieur le prof de sport.
Je sais que je pouvais être insupportable. Mais bon, il était l’un des rares de mon entourage où je n’avais pas besoin de mettre un filtre sur mes actes, sur mes propos, sur mon comportement. Je ne sais pas s’il se rendait compte du privilège ou moi d’avoir cette chance qu’il m’accepte réellement comme j’étais.
- Bonne soirée.
Je n’allais pas le retenir. J’avais encore de la paperasse à rédiger. Et je ne pouvais pas toujours la refiler à mes internes. Surtout quand je devais relire leur rapport et les signer. Je me sers un dernier verre puis je m’installe à mon bureau, une fois Jay partie. Je pose mon stylo, repensant malgré tout à ce qui venait de se passer. Trace indélébile qui s’imprime dans mon être, plus que je ne voulais le croire.
Malgré la remise en place du Prince, ce n’est pas pour autant que je réponds à leur message. J'avais décidé de passer mes jours de congé hors de notre pays et avec un tas de courbes féminines pour me rassurer sur mon orientation. Mais je le sentais bien : mon regard s’était élargi, je m’arrêtais plus sur les femmes. Malgré le déni, d’autres expériences me trottaient dans la tête. Mais ce n’est pas mon état d’ébriété qui m’avait fait passer le cap.
C’est donc dans un Lundi matin plus que brumeux, dans un lit avec des inconnues que je me réveille. Un mal de crane à tabasser mon cerveau, pour m’accueillir au réveil. Je m’extirpe tant bien que mal de l’amas humain pour aller me servir un autre verre. Soigner le mal par le mal. Cul sec. Je secoue la tête pour accepter cette dernière gorgée dans le gosier. Puis, je file sous la douche, dans l’espoir de retrouver mes esprits. Mais je suis rapidement plus seul, quatre mains pour me frotter le dos. Et je décide de donner signe de vie.
Loyd:
Mes excuses, j’étais occupé.
Que je mets en légende envoyant la photo de moi et des deux inconnues à la conversation de groupe. Sale gosse un jour ...
[/quote]
Messages : 4254
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Dim 7 Mar - 17:47
Alexandra Blomdahl
J'ai 28 ans ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Créatrice de robe de mariée et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire. Je suis née en Suède Alexandra, de son nom complet Alexandra Viktoria Aurora Blomdahl, est née en suède, à Stockholm, dans une famille d'artistes. Son père est pianiste, sa mère est artiste peintre et la petite fille a grandie dans l'amour de l'art auprès de ses parents. C'est une romantique, sensible. Le genre de fille qui pleure devant le moindre film. Elle rêve de son mariage depuis toute petite et elle adore la mode. Elle a entreprit des études dans l'univers de la mode. Elle est devenue créatrice de robes de mariées en 2014.
Iga Wysocka
Signe de vie. Alexandra reste surprise devant le message comme elle attrape son téléphone, son crayon à papier encore en main. Il se foutait de sa gueule. De leurs gueules. Ça n'était pas très étonnant de la part de Loyd en soi. Mais après plusieurs jours de silence et son départ précipité la dernière fois qu'ils s'étaient vu, ce SMS était plus que cavalier. Plus que insuffisant. Comment Loyd pouvait-il ne pas s'en apercevoir ? Comment pouvait-il se comporter comme le plus parfait des imbéciles tout le temps, sans se soucier de blesser les autres ? Parce que c'était ce qu'il faisait. Exactement ce qu'il faisait. Bien qu'ils n'aient pas parlé de la soirée de la dernière fois, celle-ci avait laissé des marques, tant par ce qui s'était passé que parce que Loyd avait pris ses jambes à son coup et Alexandra n'était pas aveugle pour ne pas les voir, ne pas les comprendre. Elles étaient là, palpables. Comme si ce qu'ils avaient fait, Jay et lui, lui faisait honte. Il n'y en avait pourtant pas à avoir. Et ils réagissent comme si, tous les deux. Encore que Jay, au moins, n'a pas soudainement fait le mort, contrairement à Loyd.
Alexandra a écrit:
***
Et puis il avait recommencé à faire le mort, aussi brièvement qu'il était réapparu dans sa vie. Fier de sa connerie, sûrement, ou pensant que ça suffisait pour un certain temps, elle ne saurait pas le dire. La vie avait comme simplement repris son cours, Loyd disparaissant de nouveau de leur conversation commune. À tel point qu'elle n'était pas très sûre qu'il les lise. Pas très sûre de savoir sur quel pied danser. C'était bien plus facile avec Jay. Seulement, même dans leur relation à tous les deux, l'absence de Loyd jetait son ombre. Comme un manque dans l'équilibre. Comme s'il manquait une pièce dans leur puzzle.
En attrapant son téléphone ce lundi matin, à peine réveillée, Alexandra est loin de s'attendre à voir un message de Loyd. Encore plus loin de s'attendre à la photo qui constitue le message. Occupé. Quelle mauvaise blague. Et quel crétin. Quelles connasses. Même si elles n'y sont pour rien elles, si Loyd est un imbécile. Pour rien s'il joue avec le feu. Pour rien s'il vient de lui briser le cœur, d'insinuer en elle le poison de la jalousie. Et dire qu'il avait eu le culot de marquer son territoire, lui-même, Abruti.
Alexandra a écrit:
Va bien te faire foutre.
Classe. Polie. Presque autant que lui.
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Date d'inscription : 10/10/2019
Région : IDF
Crédits : Pop-Gun
Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Mar 23 Mar - 12:59
Elijah "Jay" Anders
J'ai 30 ans ans et je vis à Oslo, Norvège. Dans la vie, je suis Coach de Sport et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. + Il pratique l’escrime depuis tout petit. + Accro à l’adrénaline et aux sports extrême.+ Il a frôlé la mort dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère. + Né à Copenhague. + Grand-frère de 2 petits monstres après le remariage de son père. + Enfant, il voulait devenir dresseur de chien de traineaux.
Jamie Dornan :copyright:️ Shiya
Téléphone qui vibre dans ma poche, je ne peux empêcher ma curiosité de lire immédiatement le message. Connaissant Loyd depuis des années, j’avais peu d’attentes concernant ce message, et pourtant, il avait quand même trouvé le moyen de le rendre décevant. Je secoue la tête, dépité, mais ne dit rien. Après tout, il faisait bien ce qu’il voulait, mais il ne faudrait pas qu’il s’étonne quand tout cela nous exploserait à la figure. Quand Alexandra lui exploserait à la figure. Ca finirait par arriver. Viendrait bien un jour où elle en aurait marre de se faire balader et l’enverrait chier en beauté, et ce jour-là, il se débrouillerait tout seul.
Sur un dernier salut, je prends la porte et quitte l’hôpital pour reprendre le cours de ma vie comme si de rien n'était, comme si tout était normal. Pourtant j’avais bien le sentiment que quelque chose avait changé entre nous. Et visiblement pas pour le mieux. Le faire douter de sa sexualité - et de la mienne - était, il semblerait, hors des limites de notre petit trio, même si elles n’avaient jamais réellement été fixées. Dommage. Je suis sûr que ça aurait pu être apprécié par tout le monde une fois la gêne passée. Surtout maintenant que je lui avais prouvé que j’étais bien incapable de quoique ce soit envers lui en l’absence d’Alexandra. Je crois. Car j’ai beau avoir “échoué” dans son bureau, le doute subsistait encore. Et le silence…
***
Il avait disparu des radars tout aussi rapidement après son message. Finalement, notre petite conversation n’avait rien changé. Il ne donnait pas de nouvelles à Alexandra, et pas plus à moi. A croire qu’on était rien de plus qu’une de ses conquêtes d’un soir à ses yeux. Une déception après des mois à se fréquenter tous les trois, après des années à bâtir une amitié. J’avais presque l’impression de comprendre ce que ressentaient les filles à qui on promettait d’appeler, ce qu’on ne faisait jamais. Ouais, finalement, les filles avaient raison, on était des salauds. Mais Loyd, en plus d’en être un, était mesquin. Je ne comprenais pas l’utilité de son message, si ce n’était nous faire du mal. Et les réactions ne se firent pas attendre. Devancé par Alexandra, je retape mon message.
Jay a écrit:
Lexie a tout dit. Et pas par moi.
Première fois que je me sentais réellement blessé par son attitude en presque quinze ans. Bon, peut-être que finalement, je sentais bien un truc pour lui. Enfin, pour notre trio. Je ne sais pas, mettre des mots sur tout ça était difficile, mais le fait était que son attitude était blessante. Après tout ce qu’il s’était passé, après tout ce qu’il avait, que ce soit à Lexie ou moi, quel était l’intérêt de faire ça ? Si ce n’était du mal. Et c’était un jeu malsain auquel j’aurais presque été capable de jouer s’il n’y avait pas eu Lexie entre nous. Et il n’était pas question que je la blesse inutilement pour faire plaisir à Loyd et rentrer dans son jeu. C’est donc en colère mais impuissant que je range mon téléphone dans ma poche retournant à mon coaching.
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