« Aura, on t’attend ! »

Mes copines me rappellent à l’ordre à travers ma maison. Comment ai-je pu me laisser embarquer ? Je n’avais pas prévu de fêter le 31. Du moins uniquement avec ma Princesse, mon oncle et ma Tante. Comité restreint. J’avais confectionné le repas, parce que cela me faisait plaisir. Puis le trio de choc à débarquer.


Encouragé par mes proches, je remonte donc pour aller me préparer. Quelque chose de sexy mais sage, consigne de mes tortionnaires. Je pars sous la douche, réfléchissant à ce que je peux bien porter. Serviette ceint autour de mon corps, et mes cheveux, je parfouille dans mon dressing et décide de jeter mon dévolu sur une tenue. Je chausse des talons, maquillage léger et je redescends, fébrile et incertaine.

« Alors vous en pensez quoi ? Ce n’est pas trop ? » Je fronce le regard. Tout le monde semble être choqué. J’ai raté un truc. « Tu es sublime !!! » Je rougis aussitôt. « On dirait une princesse. » Regard attendrissant, j’embrasse ma bébé. Ma famille me complimente également.

« Amusez-vous bien, on ne veut pas te voir avant demain midi » Je roule des yeux, j’emporte ma pochette et direction le rooftop loué pour l’occasion.

Il y a déjà quelques personnes, on les salue rapidement. Enfin par « on » entendait mes amies, parce que je me cache derrière elle. J’ai beau m’être transformé en femme, je ne me sens pas dans mon environnement. Mon pyjama délavé m’allait très bien. On fait le tour des lieux, dj présent, un coin photo et on s’empresse d’avoir un souvenir de nous quatre. On se dirige vers la nourriture et je pioche partout. La bouffe, là-dessus, je n’étais pas timide. On se sert un verre.

Je me pose sur le canapé, pas franchement rassurée. Mais bon, c’était le moment de s’ouvrir non ? Je souffle et me sermonne intérieurement. Le changement c’est maintenant.

Tenue:

Je n'aime pas les nouvelles années. Donc , je n'aime pas les fêtes du Nouvel An. Il y a beaucoup de raisons , sûrement. Trop de monde qui font la fête comme des imbéciles alors que , merde ça veut juste dire qu'on prend tous un coup de vieux.

D'accord , je ne suis pas de la meilleure humeur possible ce soir. La journée à été terrible , les affaires ont mal tourné et...On a encore du se débarrasser de quelqu'un, pour le dire proprement.
Enfin , j'ai dû m'en occuper moi même. Une balle dans son dos et le gaillard s'est écroulé. Il ne faut jamais se croire plus malin que les autres. Mon frère a fait cette erreur et je ne compte pas la répéter.
Tout ça pour dire que quand les gars m'ont proposé d'aller à cette soirée , je leur ai dit d'aller se faire voir. Puis , comme toujours , je me suis senti con alors j'ai cherché une simple chemise et je les ai suivi pour me faire pardonner.

Maintenant , je suis sensé m'amuser...Sûr que j'ai la tête à faire comme si de rien n'était au milieu de ses abrutis. Au moins , il n'y a pas encore foule. Je picore quelques trucs à manger sur les tables , histoire de ne pas faire comme si je ne savais pas où me mettre. Je finis par me prendre une bière et me diriger vers le canapé.
C'est lorsque je m'assois que je remarque la femme déjà assise. Elle est belle , sincèrement , sa robe lui va très bien. Par respect , j'évite de garder un regard trop insistant sur ses formes. Je fais presque comme si je ne l'avais pas vu. Je prend une gorgée de ma bière , un peu tendu. Bon. Je suis pas sensé être là pour oublier tout ce qui se passe dans ma vie ?

Je tourne , enfin, à nouveau mes yeux sombres vers la jeune femme. Je fais un effort pour sourire et engager la conversation.

"Bonsoir."

Quelle entrée en matière...

"Vous avez une très belle robe. Elle vous va bien.

Nouvelle gorgée de bière pour faire comme si j'étais détaché.

J’étais en train de bouger doucement au rythme du fond sonore, observant tout ce petit monde si à l'aise. J'étais tellement absorbé que je n'ai pas tout de suite entendu la voix masculine me parvient. Je me raidis aussitôt. Je déglutis. Il engage la conversation.

« Bonsoir. »

Je regarde autour de moi, il s’est peut-être trompé de personne. Mais on est deux « couples » si je peux dire et il semble plus proche que moi. Je ne sais plus ce qu’on fait.

« Bonsoir .. Monsieur »

Okay, stupide comme formule. Qui dit Monsieur dans une soirée. Je me retiens de me taper le front avec ma paume. Compliment sur ma robe. Je le toise en coin. Il se foutait de ma gueule ?

« Vous avez une très belle robe. Elle vous va bien. »

Je rougis aussitôt. Heureusement que je n’ai pas gloussé, comme ces prépubères. Quoi que la soirée ne soit pas terminée. ^{Allez respire Aura.} Tu es une femme de trente ans, responsable.


Je me contente de lui sourire pour masquer la panique intérieure. Respirez, agir comme un être humain. Civilisé et sociable.

« Vous avez une magnifique chemise. Vraiment, très sympa. »

Je la détaille plus franchement.

« Il vous manque un bouton »

Je le pointe de l’index. Mais Non Aura, pourquoi tu fais ça ? On peut la refaire ? Je n’étais pas prête.

« Désolé »

Je vide une bonne partie de ma bière.

« On s’en fiche de toute façon ? »

La question était plus pour moi. Réaliser à quel point, j'érais un cas désespéré. Je lui tends ma main, pleine d'entrain signifiant, ^{excuse-moi, d'être aussi idiote et irrespectueux, je comprendrais que tu veux fuir, à présent}.  

« Aura, enchanté. »

^{Tais-toi, tais-toi.} Je souris bêtement. Je crispe mes doigts sur ma bière, ne sachant quoi dire ou plutôt, valait mieux que je me taise avant de dire une bourde. Je cherche les filles du regard, à l’aise comme des poissons dans l’océans. J’étais le seul qui était entrain de suffoquer à la surface. Allez Aura ! Tu peux le faire. Et je pose un regard plus confiant sur sa personne.

Je crois qu'elle ne pensait pas que je m'adressais à elle , ce qui m'arrache mon premier sourire de la soirée. C'est comme si elle trouve étrange qu'on s'intéresse à elle . Elle est plutôt séduisante , pourtant.
Enfin , je me fais sûrement des idées. Il en est qu'elle me retourne le sourire et complimente...ma chemise ? Vraiment ? Pour le coup , je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire :

"Ravi que vous trouvez ma chemise magnifique mais j'ai simplement pris la première qui venait."

Et , c'est vrai , je n'ai pas réfléchi en la prenant , c'est une banale chemise. Je ne suis pas venu dans le but d'être séduisant , juste présentable et passe partout.
Il vous manque un bouton.... Puis elle s'excuse ,dit qu'on s'en fiche de toute façon...Je la sens un peu stressée alors je détend l'atmosphère, enfin j'essaie , pas forcément de la meilleure des manières :

"À force que vous la fixier, le bouton a sans doute voulu s'échapper... Plus sérieusement, elle a quelques années , elle a du vécu , comme on dit."

Finalement elle me tend la main et je la serré doucement, enthousiaste , un sourire aux lèvres. Elle est plutôt amusante cette Aura. Un peu déstabilisante, néanmoins mais tout à fait charmante.

"Enchanté Aura. Je suis Aaron."

Je reprend une gorgée de ma bière avant de la questionner à nouveau :

"Vous aimez ce genre de fête ? Pour ma part ça m'est passé depuis l'adolescence mais mon ami ne l'a toujours pas compris."

Je me surprend à vouloir en apprendre un peu plus sur sa personne. Cette fête n'a de toute manière encore intérêt et Aura semble accepter la conversation. Alors , pourquoi ne pas continuer sur cette voie ?

"Qu'es ce que vous faites dans la vie ?"

Question bateau mais on doit forcément en passer par là.

« À force que vous la fixer, le bouton a sans doute voulu s'échapper... Plus sérieusement, elle a quelques années, elle a du vécu, comme on dit. »

Je ris doucement à sa remarque, plutôt rassurée qu’il ne m’en porte pas grief. L’humour. Sauveur de toutes situations. Je me fais plus confiante, à présent que la glace est brisée.

« Je tâcherais de ne plus regarder aucun bouton, je ne voudrais pas provoquer une atteinte à la pudeur. »

Quoi qu’en y regardant de plus près et devinant des muscles saillants, cela pourrait déranger qui ? Je rougis à mon impudente pensée.

« Enchanté Aura. Je suis Aaron. »

La conversation amène à décliner son identité. Je ne lui ai pas franchement laissé le choix, il faut l'avouer.

« Un prénom aussi sympathique que votre chemise » Je m’auto analyse, allait-il penser que je me moque de lui ? « Je veux dire, c’est un très beau prénom »

Je me refais une rasade pour noyer ma gêne. Aaron. Il avait la tête pour. M'enfin qu'importe son prénom, je n'allais pas le lui retirer.

« Vous aimez ce genre de fête ? Pour ma part ça m'est passé depuis l'adolescence mais mon ami ne l'a toujours pas compris. »


« Eh bien mes copines voulaient fêter toutes ensemble mais j’avoue avoir une préférence pour un bon film et une glace. Et vous, on vous a trainé ici ? »

Le "mon ami" me fait tilte. C'est bien ma veine. Il est Gay. JOIE ! On ne pourrait pas dire que je ne fais pas d'effort à aller à la rencontre de la genre masculine ! La discussion s’enchaine et devient plus plaisante oubliant la foule qui s’amasse autour de nous. J’ose même me mettre face à lui, vérifiant que ma robe ne montre plus qu’elle ne le devrait.

« Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? »

Cela me fait bizarre, cela fait bien longtemps que je n’avais accordé autant de temps à un homme. D’ordinaire, cela tournait autour des rapports médicaux, de la prise de note. Et il y avait suffisamment de distance pour ne pas me sentir menacer.

« Je suis secrétaire médicale de trois médecins bien grincheux » Aura bordel, pourquoi tu fais ça !? « Et vous ? Attendez, je  vais tenter de deviner »

Je réfléchis, comme si j’allais véritablement gagné un prix. « Mécanicien ? » Dans sa combinaison tachetée. ^{Okay, on arrête vile enfant !}

Ma petite taquinerie ne semble pas la déranger et elle répond de la même manière , avec humour, le petit rire qu'elle lâche me rassure . Bien. Je ne supporte pas ceux qui se vexent aussi facilement.

"Il y a plein d'autres chose à regarder que les boutons vous savez..." , je dis distraitement en reprenant une gorgée d'alcool. Ce qu'elle fait aussi après avoir complimenter mon prénom. Elle est vraiment...comment dire ? Un peu bizarre , il va s'en dire. Mon prénom est plutôt banal , pas de quoi en faire un plat. J'ai vu mieux comme tentative de séduction , si s'en est une. Mais c'est assez mignon.

"Votre prénom est plutôt sympa aussi. Je veux dire , je ne connais personne d'autre qui le porte."

Ce n'est pas comme si je connaissais beaucoup de femmes , cela dit. Mais , peu importe , au moins nous pouvons nous enfoncer tous les deux dans la gêne. Je hoche ensuite posément la tête lorsqu'elle me demande si on m'a traîné ici.

"Je n'avais pas envie de venir mais d'après eux , ça change les idées. Le seul avantage que je vois c'est la bière gratuite."

Aura change de place pour se mettre face à moi et je me contrôle pour que mes yeux ne redeviennent pas baladeurs. Ce n'est pas vraiment le moment de la déshabiller du regard même si elle est charmante. Ce n'est pas mon genre de faire ça, enfin pas tout à fait volontairement.
Ainsi , elle est secrétaire médicale. D'accord. J'allais lui répondre lorsqu'elle insiste pour deviner. Grand bien lui fasse. Je manque de recracher ma gorgée de bière lorsqu'elle annonce "mécanicien". Après quelques secondes gênantes , je finis par rire.

"Désolé de vous décevoir , je ne suis pas mécanicien et j'en suis bien heureux. Je suis simplement livreur."

Bien sûr, je ne précise pas que ce n'est qu'un emploi à mis temps et que mes autres activités sont bien plus sombres. Je préfère qu'elle m'imagine mécanicien , plutôt que de m'avoir vu abattre ce gars aujourd'hui. Ma bière étant finie , je me lève doucement.

"Je reviens."

J'évite de croiser le regard des deux gars qui m'ont emmené ici et je récupère simplement deux bières. Lorsque je reviens j'en donne une à Aura , puis si elle n'en veut pas ce n'est pas grave. Je pourrai toujours la prendre pour moi. J'adopte de nouveau une position plus confortable dans le canapé.

"Vous essayez souvent de deviner le métier des gens ? L'apparence physique ne dit pas tout."

Car c'est bien pour cela qu'elle a cité mécanicien non ?

« Vous essayez souvent de deviner le métier des gens ? L'apparence physique ne dit pas tout. »

Je pense que je suis la personnification même de la Gêne. Non seulement, je m’étais clairement vautrée mais en prime, il doit penser que je juge tout le monde sur leur physique. Ce qui était censé être un simple jeu devient une belle erreur de ma part. Si les filles m’avaient dit de tenter de flirter avec un homme, je pense que je viens d’échouer lamentablement. Je prends avec plaisir la seconde bière qu’il me temps et le remercie en chuchotant. Foutu pour foutu, autant, y aller franco. Je redescends gentiment ma robe pour mieux me caler face à lui, souriant franchement.

« Posées sur une terrasse, oui, cela arrive avec mes copines. Mais je ne voulais guère vous offenser. Disons que ce n’est pas que le physique, je ne m’arrête guère à ce critère. Je ne dis pas que cela ne compte pas mais il faut prendre en compte l’âme de la personne, sa personnalité, son passé. Un amas d’émotion. Comme on dit, c'est tout le packaging ou rien du tout. »

Bon d’accord, je m’étais peut-être un peu trop lâchée pour le coup mais je le pensais vraiment. Je ne suis pas de celles qui sortent avec quelqu’un parce que ses muscles les font miroiter. Je refuse d’avoir un homme creux dans ma vie.

« Cela fait longtemps que vous êtes livreur ? »

Reporter l’attention sur lui, au plus vite. J’allais vraiment l’effrayer le pauvre bonhomme.

Elle prend la bière que je lui ai tendu , visiblement avec plaisir , car elle me remercie doucement. Je me demande si je n'y suis pas allé un peu fort en l'accusant de juger les gens sur leur apparence. De toute manière, je suis quelqu'un d'assez franc , mais ça ne veut pas dire que sa supposition m'a choqué. Je ne me vexe pas de ce genre de chose.

« Posées sur une terrasse, oui, cela arrive avec mes copines. Mais je ne voulais guère vous offenser. Disons que ce n’est pas que le physique, je ne m’arrête guère à ce critère. Je ne dis pas que cela ne compte pas mais il faut prendre en compte l’âme de la personne, sa personnalité, son passé. Un amas d’émotion. Comme on dit, c'est tout le packaging ou rien du tout. »

Ah ben si elle pense que je l'ai mal pris. Je lui adresse un sourire , presque d'excuse. J'aime sa façon de voir les choses. C'est d'ailleurs comme ça que tout le monde devrait voir les choses. Le physique peut être le critère premier d'une attirance mais si il n'y a que ça, la relation n'a pas d'avenir. Ça ne peut juste pas tenir.

"Vous ne m'avez pas offenser , je plaisantais. Vous avez raison , bien sûr il faut aller au delà du physique. J'ai eu des amis qui se sont perdus dans des relations en ne se basant que sur ce critère."

Elle me demande si ça fait longtemps que je suis livreur. Hum. J'ai longtemps' rien fait de ma vie hors activités du gang et ce n'est pas un aspect de ma vie dont je suis fier. Un ado qui ne fait que traîner dans les rues mais qui ramène tout de même de l'argent. Soit mes parents étaient trop crédules pour se douter de quelque chose soit ils se satisfaisaient du fait que j'avais de l'argent, peu importe d'où il venait.

"Ça doit faire 6 ou 7 ans maintenant. J'ai eu du mal à me trouver un métier fixe on va dire. Et vous ? Vous avez toujours voulu devenir secrrtaire ou vous avez pris ce qui venait ?"

On ne choisit pas toujours son métier , pour ma part j'ai pris un qui me permet de me fondre dans la masse et , où il y aura toujours à faire.

« Vous ne m'avez pas offensé, je plaisantais. Vous avez raison, bien sûr il faut aller au-delà du physique. J'ai eu des amis qui se sont perdus dans des relations en ne se basant que sur ce critère. »

Je suis soulagée quand il me rassure. J’ai l’impression qu’il n’est pas du genre à se vexer pour rien. Tant mieux, il ne valait mieux pas se formaliser avec moi !  Je hoche vivement la tête. Tu m’étonnes, la descente a dû être sacrément dure. Entre une femme pour la nuit ou pas la Vie, l’enjeux n’est guère le même. Je me retiens de lui partager ma pensée de peur de paraître comme une chiante femme. Je bois une énième gorgée. ^{Un bon petit vin aurait été parfait !} Je refrène un rire pour éviter de passer pour une pochtronne.

« Ça doit faire 6 ou 7 ans maintenant. J'ai eu du mal à me trouver un métier fixe on va dire. Et vous ? Vous avez toujours voulu devenir secrétaire ou vous avez pris ce qui venait ? »

Téléphone qui sonne, je l’extirpe de ma sacoche, tout en m’excusant auprès de mon interlocuteur. « Tu as intérêt à conclure ce soir. On te voit ! Défi : l’inviter à danse ! » Je rougis aussitôt. Elles sont complètement cinglées. Comme si moi, j’allais pouvoir faire cela. Mais entre réaliser le défi ou recevoir un gage, mon audace balançait. Je n’avais guère envie de finir par aller faire le ménage chez comme elles durant une semaine, comme j’ai pu le faire. Je lui réponds l’air de rien, m’excusant une nouvelle fois.

« Cela va faire cinq ans, maintenant. J’ai enchainé pas mal de petits jobs dont livreuse mais je n’avais clairement pas l’endurance pour. »

Je ris doucement, ce fut un des pires jobs que j’avais fait. Moi, sur un vélo, a devoir faire vite à travers tous les quartiers. Non plus jamais. Je suis bien mieux avec mon tailleur et mes talons hauts, à présent.  

« J’ai trouvé cet emploi après avoir déménagé du Bresil. Mon oncle m’avait déniché l’entretien et j’y suis allé avec ma volonté. Je ne pensais pas que j’allais être prise. Maintenant, je m’assure que les patients n’oublient leur rendez-vous ou aller je m’attaque à déchiffrer les ordonnances. »

Et j’ai plein d’anecdotes là-dessus ainsi que le nombre d’erreur qui peut s’avérer fatale dans certain cas.

« Et vous, votre métier vous plait ? »

La musique prend plus d’ampleur. Je jurerais que ce sont les filles qui l’ont fait exprès. Je m’oblige à me rapprocher de lui pour mieux entendre mais je ne sais pas, je me sens plus aussi à l’aise. Mes angoisses remontent doucement. Je finis par reculer, m’excusant encore.