J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Que répondre à ce qu’il venait de dire ? « -je ne sais pas... » oui voilà, c’était la vérité. Elle n’était personne pour le juger, et elle ne connaissait rien de cette facette de sa personnalité. D’accord elle en avait eut un petit aperçu quelques jours plus tôt, mais elle était convaincu qu’il n’avait jamais exécuté personne sous le coup de la colère ou de l’impulsivité. Pour le moment, elle n’avait pas envie d’en savoir plus. C’était peut être trop tôt. Elle préférait éviter de penser que Tobias avait du sang sur les mains. De toute façon ça n’était pas le sujet puisqu’il se montrait curieux de ses relations passées. June n’eut pas vraiment le temps de répondre. Un bruit s’était fait entendre et Tobias décida d’aller voir en la laissant seule sur la terrasse durant quelques secondes qui lui parurent des heures !
Avant de faire un petit coucou au Wapiti de la veille, June s’était accrochée à Tobias, comme si ça pouvait la protéger alors que c’était elle qui se trouvait le plus près de la bête. Enfin à bonne distance quand même mais bon… Un geste réflexe. « -j’ai pas envie de lui faire un câlin pour autant... » avait murmuré June en entendant le mot peluche. « -et mon ignorance vous amuse… » marmonna t elle avec ironie, en plissant les yeux pour le regarder. L’animal était immense. June n’avait pas la moindre envie de se retrouver nez à nez avec lui au beau milieu des bois. Même s’il mangeait des feuilles, ce qu’il avait sur la tête pouvait sûrement faire des dégâts ! Un hochement de tête, et elle suivit Tobias pour retourner à leur place initiale, alors qu’un léger frisson venait de parcourir son dos.
Elle s’allongea également, et trouva trouva ce silence entre eux presque gênant. C’était peut être la première fois. Heureusement ou pas, Tobias se remis à parler. Elle le trouva bavard ce soir… Cela la fit sourire pour elle même avant qu’elle ne tourna la tête en fronçant les sourcils. « -c’est important pour vous que je le comprenne ? » demanda June qui était assez douée pour répondre à une question par une autre question. Cependant, elle ajouta : « -je ne suis pas là pour vous juger. Et... » elle se pinça les lèvres en le quittant des yeux quelques secondes : « -et malgré ce que vous avez pu faire par la passé, l’homme que je découvre me séduit. » elle ferma les yeux en souriant comme une conne. « -je veux dire par là que… vous n’avez pas chercher à me toucher, vous ne m’avez jamais regardé comme du gibier. Vous me traitez presque comme une princesse ! » un petit rire et elle ajouta : « -je pense que si je ne comprenais pas, je ne serais pas là, allongée à vos côtés mais plutôt enfermé à double tour dans ma chambre. Et j’aurai plus peur de vous que de notre copain le peluche ! » elle avait parlé sans avoir à réfléchir. C’était sincère. « -et pour revenir à votre question. » June s’était détournée vers les étoiles pour dire la suite : « -je crois que ça n’a pas marché parce que j’avais peur de me réveiller un jour en réalisant que c’était trop parfait pour être vrai. Je l’aimais vraiment bien… Et je crois que j’ai eu peur du bonheur qu’il pouvait m’offrir. » un sourire en coin avant de le regarder : « -je sais, j’ai peur de beaucoup de chose ! »
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Ven 2 Juil - 22:25
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Elle ne savait pas… Tobias ne savait pas trop quoi en penser que de cette réponse. Elle ne savait pas s’il était mal placé pour porter un jugement sur les hommes qui levaient la main sur leurs femmes. Est-ce qu’elle l’assimilait à ce genre d’individu en raison de sa profession ? Avait-elle encore peur de lui ? Tobias ne préféra pas s’appesantir par ces interrogations ce soir, et décida donc de changer de sujet, continuant de se montrer curieux à l’encontre de June. Enfin, sa curiosité fut brève car ils furent perturbés par la venue du wapiti. Le tueur à gage demanda à la jeune femme de le rejoindre afin qu’elle ne soit plus effrayée par l’imposant animal à l’avenir, mais à sa manière de s’accrocher à lui, il n’était pas certain que ses efforts fonctionnent « Je comprends » avait-il alors répondu en souriant et avait simplement haussé les épaules à sa remarque. Oui, il s’amusait d’elle, comme elle savait si bien le faire au moment venu. Ils finirent par retourner sous le ciel étoilé, allongé sur leurs duvets respectifs, poursuivant ainsi la conversation après un silence presque dérangeant. Enfin… Reprirent la conversation était un grand mot. Ce fut surtout Tobias qui reprit la parole pour tenter de se rassurer sur le regard que June pouvait porter sur lui et sa profession de tueur à gage. Sa question le laissa silencieux un moment, le faisant même tourner le regard sur le ciel étoilé, pour finalement, après deux-trois minutes, le faire tourner de nouveau la tête vers elle afin de lui répondre « Oui ». Oui, c’était important pour lui qu’elle ne le voit pas comme un monstre sans âme, ni conscience, tuant sans raison, et pour l’unique but d’obtenir de l’argent facilement. Parce que ce n’était pas cela. Son regard sur elle, il la laissa parler à son tour sans mot dire.
Son cœur se mit à battre un peu plus fort aux mots de June. L’homme qu’elle découvrait la séduisait. Qu’est-ce que cela voulait-il dire ?! Un sourire sur ses lèvres tout en acquiesçant à sa justification. Non, il ne la percevait pas comme une femme qu’il devait mettre dans son lit à tout prix. Il la voyait comme une femme à part entière, et surtout, une femme qu’il commençait réellement à apprécier. Il baissa les yeux, se sentant soudainement stupide. En effet, elle ne serait pas à ses côtés ce soir si elle avait peur de lui ou ne comprenez pas. Elle ne serait pas venue dans son lit la nuit dernière pour y trouver refuge. Il releva lentement son regard sur elle, la laissant poursuivre sur sa lancée. Il se mit à sourire, presque à rire à ces derniers mots « Le plus agréable dans la peur, c’est lorsqu’on la dépasse » et tourna la tête vers les étoiles quelques secondes avant de poursuivre « Vous devriez le rappeler lorsque tout cela sera terminé », puis posa son regard sur elle. Elle l’aimait vraiment bien, il lui offrait du bonheur qu’elle se refusait de vivre. Après tout cela, June aurait sûrement moins peur de tout ça… « Merci » murmura-t-il en lui souriant avec timidité « Pour tout ce que vous avez dit » et fixa de nouveau le ciel. Tobias laissa un long silence prendre place, qu’il brisa avec ce petit rictus en coin qu’il commençait peu à peu à arborer au contact de la jeune femme « Donc comme ça, je vous plaît » en tournant la tête à la fin de sa phrase sans se départir de son petit sourire « La June me séduit aussi » rétorqua-t-il alors avant de se tourner sur le côté, ramenant le duvet sur lui et ferma les yeux « Si vous voulez dormir avec moi, vous pouvez venir ».
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Charly
Ven 2 Juil - 23:01
[quote="Charly"]
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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June fut étonnée de son oui. Elle hésita à demander pourquoi. Mais ne le fit pas. Ne pas poser de question lorsqu’on ne veut pas connaître la réponse. Elle tenta par la suite de trouver les bons mots pour lui faire comprendre qu’elle ne le voyait pas comme un tueur sanguinaire. En fait, depuis qu’il avait débarqué chez elle quelques jours plus tôt, elle ne l’avait jamais considéré comme un tueur. Il était l’inverse pour elle. Tobias était son sauveur, son protecteur. Elle savait qu’il avait du sang sur les mains, mais ne souhaitait pas en connaître plus pour le moment. Voulant rester sur l’image de l’homme qu’elle apprenait peu à peu à connaître. Même si elle avait tenté de trouver les mots, ceux qu’elle employa laissaient penser bien d’autres choses, alors la jolie brune se justifia non sans sourire d’elle même.
Puis elle tenta de répondre à la question précédant. Encore une fois, c’était presque une évidence maintenant qu’elle en parlait, c’était la peur qui avait dicté sa conduite et qui l’avait poussé à rompre avec Andrew. « -non je ne pense pas... » déjà il faudrait que tout cela se termine bien. Et qu’elle puisse prendre le court de sa nouvelle vie. June n’était pas trop optimiste là dessus. Et puis elle se voyait mal le recontacter. Cela faisait déjà un bon bout de temps, et il était sûrement passé à autre chose. Un léger froncement de sourcils ne comprenant pas d’où venait ce merci, le visage tourné vers Tobias. Elle percuta et répondit avec douceur : « -c’était sincère. » avant de lui sourire puis de regarder à nouveau les étoiles.
Un silence s’installa, et elle se plongea dans la contemplation du ciel. Elle trouvait vraiment cela magnifique. Et puis elle pouffa de rire. « -je vous trouve bien bavard ce soir ! » répliqua la jeune femme avant d’ajouter : « -curieux aussi. » et se reprendre : « -j’aime bien... » oui elle aimait leur échange, cela lui faisait presque oublier où elle se trouvait et surtout pourquoi. « -hein ? Vous voulez dormir maintenant alors que vous ne m’avez parlé d’aucune étoile ? » s’offusqua la jeune femme qui s’était imaginé que Tobias lui montrerait quelques constellation qu’elle serait incapable de voir convenablement. « -à part la lune… le reste je n’y connais rien de rien. C’est beau, ça brille… mais après… enfin non, je sais qu’il y a la grande ours. C’est déjà bien non ? » un sourire en ajoutant : « -allez ouvrez les yeux, on fera une sieste demain ! » elle n’avait pas sommeil, elle n’avait pas envie que la conversation s’arrête. La jeune femme remonta son duvet sur elle, et elle se décala pour se rapproche de Tobias. « -ne soufflez pas dans mon cou j’ai horreur de ça. » prévint June en le pointant du doigt. « -alors je vous écoute... » ajouta t elle en regardant à nouveau les étoiles.
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Ven 2 Juil - 23:31
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Cette traque qui les avait menés de l’autre côté de la frontière américaine était en train de bouleverser beaucoup de choses, et cela ne se limitait pas seulement au quotidien de June. Alors que cette dernière n’était pas certaine de voir le bout du tunnel, Tobias, quant à lui, appréhendait davantage la tournure que prenait leur relation. Une tournure complètement floue et dont il en appréhendait l’issue… Il devait garder les idées claires et le cœur neutre, comme il l’avait toujours fait jusque-là. Mais surtout, il devait faire en sorte qu’il en soit de même pour June alors qu’elle venait de lui confier être séduite par l’homme qu’elle était en train de découvrir peu à peu chaque jour. Ça lui faisait peur, autant qu’il se retrouvait dans ses paroles. Et lorsqu’il le lui confia, cette dernière changea de sujet pour lui faire remarquer que, ce soir, il était plus bavard que les autres jours. Un petit rire alors qu’il la regarda, et apprécia ce qu’elle ajouta à l’issue. Elle aimait bien. « Je ne suis pas certain de l’être tous les jours… Mais aujourd’hui… aujourd’hui, c’est différent » et se tourna complètement, fermant les yeux, prêt pour s’endormir. Enfin, il était seulement prêt, parce que June en avait décidé autrement, l’obligeant à rouvrir les paupières « Je suis professeur de littérature anglaise, pas astronome ». Mais elle s’en moquait apparemment. Le tueur à gage se résigna « Il y a la grande ours, ainsi que les douze signes du zodiaques » et se frotta les yeux comme pour ôter la moindre fatigue pesant sur ses paupières en souriant au commentaire de June « Vous avez déjà prévu notre emploi du temps de demain ? » et la laissa prendre place à ses côtés « Je vois » et se gratta la barbe mal rasée avant de se tourner sur le dos, non sans un dernier regard pour June.
Tobias leva le doigt vers le ciel, et désigna les constellations tour à tour « Celle-ci, c’est celle de la baleine… Et à côté, on voit Eridan ». Un coup d’œil pour la jeune femme à ses côtés, l’observant en silence quelques secondes, et se racla la gorge, se reconcentrant sur le ciel étoilé « Normalement, c’est le poisson là et ici… le bélier… Ensuite, on en voit plus trop » et laissa retomber doucement son bras sur le duvet, tournant de nouveau la tête vers la jeune femme, l’observant une fois encore, sans mot dire, pendant quelques secondes, voire quelques minutes « Qu’est-ce qui vous plaît chez moi ? » et ajouta, en se rendant compte de sa question qu’il pensait ne pas avoir prononcé à voix haute « Laissez tomber. C’était pour moi la question » et releva son regard sur le ciel étoilé « En quatre ans, pourquoi vous n’êtes jamais parti en vacances ? Vous en aviez les moyens pourtant » en sous-entendant qu’il lui avait laissé 500 000$ sur un compte en banque. Des études universitaires ne coûtaient pas aussi chères, et elle avait très vite eu un retour sur investissement avec sa carrière d’agent. Il resta silencieux un moment, et ajouta finalement « On devrait aller en Thaïlande quand tout cela sera fini. J’ai une maison typique de la culture thaïlandaise, perdue entre la faune sauvage et la mer, avec ce même calme… » et se tut, continuant de garder son regard rivé sur le ciel « Vous avez raison, je parle beaucoup trop ce soir » en souriant.
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Charly
Sam 3 Juil - 22:12
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -hein ? Non, je sais juste qu’il y aura une sieste. » répondit June avec humour en se concentrant sur les étoiles. Elle s’était rapprochée de lui, sans la moindre arrière pensées. En entendant parlé de Baleine et d’un autre non tordu June plissa les yeux. Puis elle leva elle aussi un doigt dans l’air pour tenté de suivre celui de Tobias. « -là ? » demanda t elle après avoir chercher un peu, tournant la tête vers lui. Quoi ? Elle avait encore dit une connerie ? Pourquoi est ce qu’il la regardait ainsi ? Elle regarda à nouveau les étoiles également, en se demandant ce qui était en train de se passer dans la tête de Tobias. Afin de mieux voir ce qu’il lui montrait, elle pencha la tête vers la sienne, plissant à nouveau les yeux. « -il faut quand même un paquet d’imagination ! » souligna June avant de sentir le souffle de Tobias sur sa joue et par conséquent de réalisé qu’elle était trop proche de lui. Lentement elle bougea quelques peu, faisant passer ça pour une mauvaise position, comme si elle s’installait mieux, d’ailleurs passage elle rabattit sa capuche sur ses cheveux.
Elle répondit du tac au tac : « -votre façon d’embrasser bien sur ! » avant de comprendre que la question était plus que sérieuse vu qu’il lui demandait de laisser tomber. Soudainement l’esprit de la jeune femme fut pratiquement en panique. Qu’est ce que ça veux dire?! Et puis d’un coup : oh merde est ce que ses mots si mal employé de toute à l’heure avait semé le trouble dans l’esprit de Tobias ? Est ce que c’était pour ça qu’il lui avait dit qu’elle lui plaisait aussi ? Elle avait prit sa phrase plus comme un : J’aime mieux June que Daniela. Et voilà qu’elle doutait de sa conduite. Qu’avait il voulu dire ? Simplement lui répondre et reprendre ses mots assez mal choisi, ou si c’était censé lui faire comprendre quelque chose ? June s’entendit répondre : « -comme vous voulez... » avant de remonter un peu plus le duvet sur elle.
Il changea de sujet. C’était peut être mieux ainsi. Forcement à sa question, elle le regarda de nouveau. « -c’était pas une question d’argent. » souligna June avant de se tourner vers Tobias, dormir par terre c’était pas hyper confort ! Les deux mains sur sa joue, elle ajouta : « -je savais pas si c’était risqué ou pas de prendre l’avion, le passeport avec ma tête dessus, la nouvelle identité… Quand on s’est quitté y’a ans, ça c’est fait vite et j’ai pas forcement réfléchit à toutes les questions possible sur le coup. Après le temps à passé… et puis bon, faut reconnaître que prendre des vacances seule… Je trouve ça un peu déprimant... » un sourire en coin. Voilà il savait tout. La jeune femme ferma les yeux quelques secondes, juste histoire d’apprécier le silence de la nuit.
Et puis elle sourit en l’écoutant, avant d’ouvrir les paupières à ses derniers mots. « -j’aime beaucoup l’idée... » souffla la jeune femme. Surtout l’idée qu’ils seraient vivant l’un comme l’autre. « -enfin je suis certaine qu’ils ont eux aussi des animaux qui font peur ! » un léger rire avant de détailler Tobias quelques secondes. « -même si la question ne m’était soit disant pas adressée, je vais vous répondre. Ce qui me plais chez vous c’est votre bienveillance à mon égard. Même si parfois j’ai été une vraie chieuse. J’aime aussi votre calme, et comme je vous l’ai déjà dis le fait que vous ne me regardez pas comme un morceau de viande. » un léger sourire et elle reprit : « -j’aime votre façon de me rassurer, votre façon de vous foutre de moi aussi. Également le fait que vous vous intéressiez à ma vie, sans porter de jugement. » June avait expliqué tout cela avec beaucoup de douceur dans la voix, ne sachant pas si ça allait le rassurer ou bien provoquer tout le contraire. « -pour ce qui est de mon cas, je comprends que vous appréciez un peu plus June que Daniela... » elle savait qu’elle avait changé, elle avait beaucoup travaillé sur elle pour devenir quelqu’un de moins agressive et sur la défensive.
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Sam 3 Juil - 23:51
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Un simple sourire. Un simple hochement de tête. June n’avait prévu qu’une sieste pour le lendemain après-midi, et ça serait sûrement le cas car cette dernière voulait profiter pleinement de sa nuit à la belle étoile. Il se résigna donc à dormir pour lui montrer les constellations, acquiesçant à sa question par un simple « hum hum » avant de tourner la tête vers elle, l’observant durant quelques secondes, sans mot dire. Leurs regards se croisèrent et décida de se reconcentrer sur les étoiles. Il sentit la tête de June se rapprocher de la sienne, en tenta d’en faire abstraction du mieux possible. Il y parvint en entendant la remarque de June qui le fit rire doucement « Un peu » avant de la remercier mentalement lorsqu’elle mit un petit espace entre eux. Tobias était un peu perdu, ne sachant pas s’il avait peur de lui ou d’elle… Ce pour cela qu’il lui demanda ce qui pouvait bien lui plaire chez lui. Un rapide regard en direction de la jeune femme qui le taquina, et décida de lui demander d’abandonner sa question. Finalement, il n’avait pas envie de savoir. Ou peut-être qu’il avait peur de savoir. Et si la jeune femme était en train de tomber sous son charme ? Qu’allait-il faire ? Et si c’était lui qui était en train de tomber sous le sien ? Son regard rivé sur le ciel étoilé, Tobias décida de changer de sujet en évoquant les vacances et pourquoi elle n’en avait jamais pris.
Il tourna la tête vers cette dernière et se trouva soudainement bien bête d’avoir posé la question. C’était évident que June avait craint qu’on ne découvre qu’elle était toujours en vie « J’aurais dû y songer seul. Je n’ai pas réfléchi en vous posant la question… Quand tout cela sera fini, vous pourrez partir librement en vacances » en lui accordant un doux sourire. Il se replongea dans le silence quelques instants avant de lui proposer des vacances en sa compagnie, en Asie plus particulièrement. De nouveau un doux sourire se dessina sur les lèvres du tueur à gage qui répondit un simple « Bien ». Il aimait l’idée de lui faire découvrir un autre continent, une autre culture lorsque tout cela serait terminé. Ils le méritaient bien. Il se mit à rire alors que son regard ne quittait plus les constellations « Oui, sûrement » et continua d’observer les étoiles sans rien ajouter de plus. Ce fut June qui en prit l’initiative. Cette dernière avait décidé de lui répondre. Il baissa les yeux dans un premier temps, puis posa son regard sur elle ensuite, au fur et à mesure qu’elle lui édicté tout ce qui lui plaisait chez lui avec une grande douceur dans la voix. C’était agréable, mais ça faisait aussi surgir quelques craintes. Il réprima un petit rire quand elle évoqua le contraste entre June et Daniela « Vous avez changé et c’est agréable. Moins abrupte, moins susceptible, plus douce, plus taquine et j’apprécie beaucoup cette nouvelle jeune femme » alors que son regard s’accrocha au sien. Il resta ainsi à l’observer quelques secondes qui lui parurent une éternité « Je ne peux être que votre ami, vous le savez ? » avant de se rendre compte que cela pouvait créer un malaise entre eux « J’aime notre relation telle qu’elle, je veux dire » en tentant un sourire presque mal à l’aise. Fixant de nouveau le ciel, il ajouta « Je remarque que vous avez dû rencontrer de drôle d’individus pour apprécier tant que je ne porte aucun jugement sur votre personne et votre vie, et que je ne vous déshabille pas du regard comme un chien devant une pièce de bœuf » puis tourna la tête à la fin de sa phrase avec un sourire taquin « Je me suis toujours posé une question : Est-ce que si je vous avez simplement offert un café sans vous brûler – il montra sa poitrine d’un simple regard – vous auriez accepté de discuter ? ». Même s’il était presque certain qu’elle l’aurait envoyé paitre.
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Charly
Dim 4 Juil - 14:38
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -c’est rien ne vous en faites pas. Je ne vais pas vous en vouloir de ne pas avoir prit le temps de me briffer de A à Z il y a quatre ans. On était un peu pressé et vous aviez envie de vous débarrasser de moi au plus vite. » trois secondes de silence et elle reprit en souriant pour elle même : « -ok d’accord, j’avais pas vraiment envie de passé plus de temps avec vous non plus. » elle laissa échappé un petit rire en repensant à leur échange de l’époque. Ils étaient bien plus tendu. Pour les projets de futur vacances, il semblait avoir plus d’imagination qu’elle. Elle aurait pu lui répondre qu’il ne semblait plus pouvoir se passer d’elle, mais la jeune femme ne souhaitait pas faire des nœuds dans l’esprit de Tobias.
D’ailleurs, elle choisit de répondre à sa question, même s’il lui avait dit de laisser tomber. S’il l’avait énoncé, c’était bien que ça devait tourner dans sa tête. Elle se montra sincère, lui citant simplement ce qu’elle appréciait chez lui. Aucune arrière pensée dans son esprit. Elle ne chercha pas non plus à le rassurer, ne sachant pas vraiment si son intuition était justifiée ou non. June rit à la réponse de Tobias. « -si vous m’aviez dit l’inverse j’aurai vraiment été surprise ! » Quatre années et une nouvelle vie, ça pouvait vous changer ! Elle en était la preuve. L’entente qui se tissait entre eux l’était également. Son regard s’accrocha à celui de Tobias. Puis elle fronça les sourcils quelques secondes : « -je sais... » répondit June en détachant lentement ses deux mots, comme si elle n’était pas certaine de ce qu’elle devait comprendre. « -moi aussi... » à nouveau le même détachement de mots avant que son cerveau ne capte enfin convenablement. Son intuition était la bonne, avec quelques mots elle avait réussit à faire vriller l’esprit de Tobias. A lui faire peur ? June s’allongea sur le dos, fixant les étoiles. Hé merde…
Elle l’écouta seulement à moitié ensuite, s’en voulant de lui avoir laissé croire que… Est ce qu’il lui plaisait vraiment ? La jeune femme cligna des yeux et répondit : « -dans mon ancien monde, tous les hommes n’ont pas votre classe. » oh mince et ça il allait le prendre comment ? Roh non merde ! Est ce qu’elle allait devoir surveiller chacun de ses mots maintenant ? Mais il lui permis de rire de bon coeur. « -la réponse est non. Je vous l’ai déjà dis, vous êtres trop vieux. » un sourire taquin de sa part avant d’ajouter : « -et de toute façon nous savons tous les deux que si n’aviez pas eu ce contrat sur ma tête, vous ne seriez pas venu vous perdre dans mon quartier, et vous ne m’auriez jamais remarqué. » elle leva son index pour le pointer du doigt : « -et ce n’est pas une histoire de confiance en moi comme vous aimez le dire, c’est la stricte vérité et vous le savez. » son sourire amusé laissa place à plus de sérieux et elle ajouta : « -je suis désolée si je vous ai laissé penser que… enfin vous l’avez dit, notre relation actuelle me plais comme elle est. Je n’ai jamais pensé à quoi que se soit d’autre. On s’entre-tuerait, ça aussi vous l’avez dit, et le but étant de rester en vie… » elle haussa les épaules en faisant une petite grimace et ajouta: "-vous allez me laissez m'enfoncer longtemps encore?" en riant.
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Manhattan Redlish
Dim 4 Juil - 15:40
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Tobias tourna la tête vers la jeune femme et haussa les sourcils avant de sourire lorsqu’elle comprit par elle-même ce qu’il voulait lui dire. « On avait envie de se débarrasser mutuellement de l’un et l’autre ». Il n’était pas le seul à vouloir se débarrasser de la jeune femme, elle n’était pas particulièrement enchantée de son ingérence dans sa vie, non plus. C’était une autre époque, bien différente de celle d’aujourd’hui. Quatre années s’étaient écoulées et beaucoup de choses avaient changé. Eux-mêmes avaient changé. Leur relation, elle aussi, avait changé. Tout était différent et ça commençait à inquiéter peu à peu Tobias. Des mots, des regards, des gestes… Tout cela commençait à embrouiller l’esprit du tueur à gage par une multitude d’interrogations. Et si cette vie en ermite, rien que tous les deux, engendrait des sentiments incontrôlables ? Même lui sentait que les choses évoluaient entre eux, et sentait son cœur s’accélérait sans savoir pourquoi, ou encore, il se surprenait à l’observer sans raison apparente. Il en venait même à lui demander ce qui lui plaisait chez lui et cette dernière avait joué le jeu en lui donnant une liste de qualité qu’il avait apparemment. Et comme s’il était lancé dans son élan, Tobias lui confia qu’elle aussi avait changé et qu’il appréciait sa douceur, ses taquineries, entre autres. Un sourire en l’entendant rire « Ça aurait été légitime ».
Son regard s’accrocha à celui de June et lui confia ses craintes à sa manière. Il ne pouvait être plus qu’un ami pour elle. Il ne pouvait pas être l’homme dont elle pouvait tomber amoureuse, et pourtant, une part de lui l’espérait. Une infime, minuscule partie de lui. Mais trop petite pour faire entendre sa voix. Tobias était un ancien tueur à gage chargé de protéger la vie de June et pour faire correctement son travail, il devait rester neutre à son égard, autant qu’elle devait le rester à son égard si jamais les choses dégénérées à l’issue de leur traque avec Lee Jong. Un hochement de tête. Ils étaient sur la même longueur d’ondes. Ils aimaient leur relation telle qu’elle et c’était très bien ainsi. Le tueur à gage détourna le regard pour fixer le ciel étoilé, changeant de sujet, mais en l’entendant, son cœur prit une nouvelle accélération « Ma classe… » en souriant, en tournant la tête vers elle, tentant une nouvelle diversion qui eut le pouvoir de la faire rire « J’ai 41 ans, je ne suis pas encore bon pour la maison de retraite vous savez » en souriant avec amusement. Il avait presque oublié cet argument phare de la jeune femme. Il ouvrit la bouche pour répondre, mais se ravisa en voyant son index pointé vers lui « Je vous l’accorde, la Daniela de l’époque, je ne l’aurais jamais remarqué… La June d’aujourd’hui, c’est une tout autre histoire… ». Bon, il cherchait peut-être un peu les ennuis avec ce genre d’aveu, mais c’était la vérité. Elle avait changé et en bien. C’était agréable. Et elle ne vivait plus dans un quartier sombre de San Diego. Ils auraient pu se rencontrer naturellement lors d’un voyage à Charleston, se retrouvant à la même terrasse d’un restaurant et peut-être bien qu’il aurait engagé la conversation, ou bien elle. Juste comme ça. En tout bien, tout honneur.
Un petit sourire espiègle se dessina sur ses lèvres alors qu’elle riait, s’enfonçant dans ses explications « Oui, j’aime bien » en la taquinant un peu, et reprit avec davantage de sérieux « Si elle vous plait ainsi, ça me convient alors… C’était tout ce que je voulais savoir » et réprima un bâillement « Je repose seulement mes yeux, on peut continuer à discuter » en fermant les yeux « Pourquoi vous ne voulez pas monter sur scène si tout cela se termine bien ? ». Il était curieux ce soir.
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Charly
Dim 4 Juil - 22:43
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -oui votre classe. Je veux dire par là que vous avez pas débarqué en me demandant si on pouvait s’envoyer en l’air à l’arrière de votre voiture ou dans les toilettes du bar ! » bon c’était poussé à l’extrème et elle ajouta : « -oh et puis faites pas comme si vous compreniez pas. Vous savez très bien de quoi je parle. De vos bonnes manières, de votre prévenance… enfin vous savez quoi ! » voilà, elle espérait avoir réussi à désamorcer la bombe qu’elle avait mis en route sans le vouloir dans l’esprit de Tobias. Elle avait bien compris, avec la précision qu’il avait apporté quelques minutes plus tôt qu’il craignait qu’elle ne s’attache trop à lui. D’ailleurs maintenant elle aussi !
Pour continuer sur sa lancé, elle lui signifia à nouveau qu’il était trop vieux pour elle, et que c’était un argument de poids selon elle. « -oui enfin moi j’en ai que 28 ! » ajouta June avec amusement. Le climat de bonne entente détendue revenait peu à peu. Elle préférait ça. Sinon, ils allaient se torturer l’esprit l’un comme l’autre et ne plus oser s’approcher ou même se parler ! Mais bon ils n’étaient que tous les deux ici ! Alors ça allait être un peu pesant s’ils se comportaient de la sorte. Mais il remis de l’huile sur le feu et elle s’entendit dire : « -c’est à dire ? » oui, ça voulait dire quoi, c’est une toute autre histoire ? Alors elle ajouta : « -je suis que je suis pas votre style de femme. Je suis trop brune avec les cheveux trop bouclés. Et je parle trop quand je m’y mets ! Comme maintenant ! » elle ferma les yeux en tournant le visage à nouveau vers les étoiles.
Et pourtant elle se mis à parler à nouveau. Voulant apporter quelques précision, s’enfonçant à nouveau dans ses blabla. Elle lui fit la remarque d’ailleurs qu’il aimait ça la voir se débattre ainsi ! Elle lui sourit une étincelle d’amusement dans les prunelles. Ils étaient sur la même longueur d’ondes. C’était parfait ! « -laissez tomber, vous êtes fatigué. Le reste des questions demain. » coupa la jeune femme en se tournant sur le côté, dos à lui. « -j’ai un voyage à l’autre bout du monde de prévu avec mon garde du corps personnel. Du coup ça va reporté mon grand succès. » répondit elle pourtant, avant d’ajouter un : « -bonne nuit Tobias. » avec plus de douceur dans la voix. June ferma les yeux. Étrangement, elle n’entendait que la respiration de Tobias juste derrière elle, et non pas les bruits de la nuit. Cela devait être rassurant sans doute parce qu’elle se sentait en sécurité malgré la forêt autour d’eux.
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Manhattan Redlish
Dim 4 Juil - 23:12
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Sans détourner son regard des constellations, Tobias se mit presque à rire alors que la jeune femme se justifiait « Je sais, oui » tout en tournant la tête vers elle pour lui faire comprendre qu’il avait compris la première fois « Merci » en lui souriant avec une certaine douceur. Rares étaient les personnes qui lui trouvaient autant de qualité que pouvait lui trouver June. En général, on se limitait à calme et bien élevé. Certains osaient un : Digne de confiance. Alors que June le percevait tout autrement. Peut-être parce qu’il se comportait autrement aussi. Il se laissait aller à la taquinerie, aux rires et aux sourires, et cela, sans affecter sa personnalité calme et réservée. Il découvrait une autre part de lui au contact de la jeune femme qui semblait apprécier cette facette de sa personnalité. Lui aussi. Si bien sûr, on omettait son grand âge. Ce que ne cessait de lui rappeler June qui semblait avoir l’argument pour désamorcer la moindre conversation gênante « Depuis combien de temps ? » tenta-t-il pour la taquiner, non sans esquisser un sourire amusé par cette ambiance bon enfant. Quand il lui avoua qu’il ne se serait sûrement jamais attardé sur la Daniela de l’époque, mais que c’était différent avec la June d’aujourd’hui, cette dernière n’hésita pas à rebondir sur son commentaire. Il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle enchaina en déclarant qu’elle n’était pas son genre de femmes. La tête tournée vers elle, il plissa légèrement les yeux « Qui vous dit que je n’aime pas les femmes brunes aux cheveux bouclés ? » et ajouta en détournant le regard sur le ciel étoilé « Si je vous avais rencontré aujourd’hui, sur une terrasse d’un café, j’aurais sûrement amorcé la conversation. C’est ça que ça voulait dire » en reportant son attention sur elle, son regard dans le sien, sans le moindre sourire « Et j’aime les brunes » avant de l’imiter en tournant la tête vers le ciel étoilé.
Puis June s’embourba dans des explications qui l’amusa et ça semblait l’amuser, elle aussi. Toutefois, la fatigue commençait à l’accabler et le tueur à gage ferma les yeux, sans pour autant s’arrêter de parler, appréciant leurs conversations nocturnes « Si vous voulez » souffla-t-il non sans une pointe de fatigue dans la voix. Il rouvrit les yeux en la sentant bouger non loin de lui et referma les paupières, un petit sourire en coin quand elle lui répondit malgré tout « Je comprends. Vous êtes une femme très occupée » et sans ouvrir les yeux, ramena le plaid correctement sur les épaules de sa protégée « Bonne nuit June » alors qu’il se rapprocha d’elle légèrement, se laissant tomber dans les bras de Morphée.
La semaine qui s’écoula fut avant tout une semaine d’entraînement pour la jeune femme. Tobias tenta de lui enseigner les rudiments de la vie en terre sauvage, juste au cas où ils devraient quitter le chalet en toute hâte, se retrouvant dans la forêt avec le minimum. Ce ne fut pas tout le temps facile avec leurs caractères de feu, mais la majorité de temps, Tobias apprécia la compagnie de June. Peut-être même un peu trop à certains moments. Il ne la dévorait pas du regard comme un prédateur devant sa proie. C’étaient davantage des regards qui s’attardaient sur elle, des petits sourires, de la proximité qui faisait accélérer les battements de son cœur. « Le but est que vous puissiez dormir à l’abri des prédateurs » alors qu’il lui apprenait à accrocher un hamac en hauteur « Vous êtes sûres que vous y arrivez ? » en étant plus que sceptique en la voyant faire. « Si je tombe au sol, vous allez m’entendre » alors qu’il décida de jouer les cobayes en se glissant dans le hamac que June avait accroché. Il n’était pas rassuré et à raison car quelques secondes après y avoir prit place, il lâcha et il tomba un mètre plus bas, sur le sol « Faut revoir vos nœuds » alors qu’il hésita à se relever. Il se décida non sans grimacer légèrement « On arrête pour aujourd’hui, vous allez finir par me tuer » alors qu’il se tenait le dos de sa main « Pour la peine, vous ferez le dîner ce soir » en ramassant la toile du hamac, avant de retourner au chalet juste à côté. Tobias retira ses chaussures et partit de changer, troquant sa tenue de terrain pour quelque chose de plus détendu tel qu’un jean et un sweat à capuche, et prit place dans le canapé « Je vais plutôt vous apprendre à dormir à même le sol » en jetant un regard taquin à la jeune femme.