J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
La nuit était tombée depuis peu lorsqu’ils garèrent la voiture devant une charmante résidence en Provence, non loin de la mer et bordée par une importante nature qui empêchait tout vis-à-vis. Emprunt d’un charme provinciale avec ses murs de briques, montée sur deux étages, avec un balcon pour le premier étage, sa clôture en bois, son imposant jardin donnant sur une piscine de taille raisonnable, la demeure avait tout pour plaire et surtout, leur permettre de se ressourcer. Tobias ne put retenir un bâillement alors qu’il gara la voiture de location devant la résidence de vacances. Il se frotta les yeux comme si ça allait lui permettre d’ôter toute la fatigue accumulée après ces sept heures de route, et lança un rapide regard dans le rétro pour voir Duprès endormie sur le siège arrière. Il laissa sa tête s’appuyer contre le siège et tourna la tête vers June à ses côtés « Ça va toi ? » en caressant sa joue, et décida de sortir de l’habitacle pour s’étirer, avant de frapper contre la vitre arrière « Nous sommes arrivés François » ce qui fit sursauter le français qui se redressa d’un coup d’un seul, maugréant dans sa langue natale alors qu’il sortit de la voiture. Tobias se chargea des bagages et ils entrèrent enfin dans la maison. Il prit soin de faire un tour, arme en main, en laissant June avec Duprès tout le long de sa ronde qui se termina dans le jardin de la résidence, avant de revenir auprès des deux individus « RAS ». Un nouveau bâillement « On te laisse la chambre du bas, on prend celle à l’étage » « Je suis le premier à me faire abattre comme ça » « Exactement. Bonne nuit Duprès », et glissa sa main dans le bas du dos de June, pour la conduire jusqu’au premier étage qui disposait de trois chambres. Une seule suffirait. Il déposa les bagages au sol avant de refermer la porte de la pièce à clef, prenant appui tout contre, et observa la jolie brune avant de s’approcher d’elle, passant ses bras autour de sa taille pendant quelques secondes avant de s’éloigner pour prendre une douche, avant d’aller se glisser sous les draps, s’endormant presque aussitôt eut-il fermé les yeux…
Ce fut une musique provenant du rez-de-chaussée qui réveilla Tobias presque en sursaut, et laissa retomber sa tête contre l’oreiller en se souvenant que Duprès aimait faire son yoga en musique chaque matin. Il resserra son étreinte autour du corps de June, et souffla à son oreille « Je n’ai pas envie de sortir du lit maintenant » et commença à embrasser son cou, puis ses lèvres avec une envie certaine, alors que ses mains s’aventuraient déjà sous son haut dans de douces caresses. Il lui retira le bout de tissu en souriant, s’aventurant sur sa peau encore chaude, et alors qu’il commençait à descendre jusqu’à son bas-ventre, il entendit frapper contre la porte. Il posa son front contre son ventre « Tu aurais dû me dire « non » quand j’ai proposé que Duprès vienne avec nous » « Vous ouvrez ?! On devrait faire quelques emplettes si vous voulez manger ce matin ». Tobias remonta jusqu’aux lèvres de June dont il prit de nouveau possession « On continuera un peu plus tard » et sourit « Bonjour » avant de se glisser hors du lit, tendant le t-shirt tombé au sol à June, et ouvrit à peine la porte pour laisser de l’intimité à la jeune femme « On s’habille et on descend » « Je vous ai réveillé » Un regard suffit pour faire comprendre au français qu’en effet, ils avaient été réveillés par ce dernier qui s’excusa, et redescendit aussitôt à l’étage inférieur. Tobias referma la porte, et s’appuya dos à celle-ci, les mains entre le bois de la porte et son corps « J’avais prévu une autre manière de se réveiller dans ma tête ».
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Charly
Dim 18 Juil - 16:17
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
Des heures de routes, quelques arrêtes minutes pour se dégourdir les jambes, et le silence… June avait déjà connu ça. Mais aujourd'hui elle n'avait pas la même angoisse au creux du ventre. De temps à autre elle avait tourné la tête pour adresser un sourire à Tobias. Elle lui avait proposer de prendre le volant, mais il avait préféré conduire. Enfin ils étaient arrivés. Pour toute réponse à sa question, elle avait coller sa joue dans sa main en souriant avec douceur, et puis elle était sortie de la voiture non sans un sourire amusé en voyant la réaction de son nouveau garde du corps.
Pour le moment, elle n'osait pas encore vraiment communiquer avec François. Peut être par peur de son jugement… ou tout simplement parce que c'était son naturel qui revenait au galop. Ce qui restait en elle de Dany. Elle était mal à l'aise vis-à-vis de lui. Pourquoi avait il accepté ? Pourquoi mettre sa vie entre parenthèse pour la protéger ? Heureusement , Tobias fit rapidement le tour de la maison. Elle lui adressa un sourire timide en guise de bonne nuit, avant de monter à l'étage avec Tobias. Un soupire une fois dans la chambre, avant qu'elle ne se tourne pour regarder Tobias toujours vers la porte. La jeune femme caressa sa joue mal rasée avec tendresse avant de le laisser filer à la douche. Lasse et fatiguée elle se glissa dans les draps et s'endormi presque aussi tôt.
Pas de sursaut au réveil, mais un froncement de sourcils et elle cacha sa tête sous l'oreiller en râlant : « -il appelle ça de la musique ? » June se retourna avec lenteur en sentant les lèvres de Tobias dans son cou. Elle se contenta de laisser passer un léger ronronnement, plutôt d'accord avec ce qu'il venait de dire encore plus avec ses mains qu'elle sentait sur sa peau. Elle pouffa de rire en le regardant ainsi installé sur elle, râlant à son tour. « -ne me mêle pas à ça. » répliqua June « -j'y compte bien… » elle remonta la couverture sur elle le temps que Tobias parle avec François.
La porte refermé elle se leva, tenant son tshirt contre sa poitrine, et vint jusqu'à Tobias. « -et tu m'as mis tes idées en tête… » elle glissa sa main dans la sienne et l'entraina jusqu'à la douche. Là elle laissa tomber son tshirt et lui retira le sien sans rien dire, souriant simplement sans le quitter des yeux. A taton elle ouvrit l'eau dans son dos, et elle se plaqua contre lui parce que l'eau était froide. « -on est capable de faire sa vite et silencieusement ? » lui demanda t elle en souriant, avant de l'embrasser avec envie. Bien vite elle se retrouva le dos collė au mur, les cuisses autour de la taille de Tobias, le souffle court, retenant un cri de jouissance. Elle trouva ça délicieux de se sentir vivant de cette façon.
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Manhattan Redlish
Dim 18 Juil - 16:54
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Parce que ces derniers jours avaient été difficiles autant pour l’un que pour l’autre, Tobias souhaitait leur octroyer une journée en toute quiétude, loin de Lee Jong et de la menace qu’il faisait planer au-dessus de leurs têtes. Une journée normale pour le commun des mortels, même si ses plans furent quelque peu bousculés par la musique plus que matinale de François. Mais ça n’enlevait rien à l’envie qu’éprouvait Tobias en ces premières heures du matin, alors qu’il resserra son étreinte autour du corps encore presque endormie de la jeune femme, ses lèvres sur sa peau « Apparemment » murmura-t-il en ne souhaitant pas vraiment parler de son ami tout de suite, et prit possession de ses lèvres avec envie. Ses mains commençaient à peine à caresser sa peau encore chaude que Duprès décida de les interrompre, ce qui fit râler Tobias, mais rire la jolie brune vers qui, il leva son regard en souriant avec amusement et alors qu’il se glissa hors du lit, tourna de nouveau la tête vers elle. Oui, lui aussi y comptait bien… L’échange avec son ami fut bref et referma la porte sur ce dernier et haussa les sourcils en voyant June venir lui prendre la main « Hum… » rétorqua-t-il avec une envie certaine, se laissant conduire par la jeune femme jusqu’à la salle de bain.
La regardant fixement dans les yeux alors qu’elle lui retirait ses vêtements, il savoura la lueur de désir qu’il voyait danser dans ses prunelles claires et glissa ses mains sur son corps quand elle vint se blottir tout contre lui sous l’effet de l’eau froide « Silencieusement, je ne sais pas », ça allait dépendre d’eux deux, lui rendant son baiser avec envie. Rapidement, il se retrouva à se faire taire lui-même sous l’effet de la jouissance, ses lèvres contre l’épaule nue de June, laissant tout de même passer un gémissement de plaisir malgré lui et la laissa reposer ses pieds au sol alors qu’il tentait de reprendre contact avec la réalité. Il passa ses mains dans les cheveux de June pour les plaquer en arrière et l’embrassa en cherchant sa langue, et lorsqu’il mit fin au baiser, souffla un « C’était très bon » et lui sourit avant d’ajouter avec plus de préoccupation « Je n’avais pas prévu … Ça va poser un problème ? » en désignant sa masculinité sans protection. Un regard pour sa montre « On est dans les temps » et finirent de prendre leur douche, non sans quelques regards pour la jolie brune à qui il tendit une serviette lorsqu’il en sortit. La sienne nouée autour de sa taille, il revint vers la chambre pour récupérer quelques affaires, avant de retourner dans la salle de bain « Et si on se reposait aujourd’hui ? Qu’on tentait de vivre normalement. Qu’en penses-tu ? » alors qu’il laissa tomber sa serviette pour se vêtir d’un jean et d’un pull à col roulé, et d’une veste de costume par-dessus. Quelques gouttes de parfum et quittèrent la chambre pour rejoindre Duprès qui les attendait patiemment dans le salon « J’ai bien cru vous attendre » alors qu’il se leva du canapé avec cette élégance parisienne. Il était presque un cliché à lui seul, mais Tobias apprécié cela. Ce dernier reprit son air professionnel en demandant « Des nouvelles de son comparses en Thaïlande ? » « Pas pour le moment, mais ça ne serait tarder ». Un hochement de tête et firent les courses dans un supermarché de la ville voisine, se confondant ainsi dans la foule. En rentrant, Tobias prépara le petit-déjeuner, se suffisant d’une simple tasse de café et rétorqua à June « Tu vas être ravie, tu ne déjeuneras plus seule. C’est le repas préféré de notre cher ami ici présent » alors que François fit un signe de main pour signaler sa présence « C’est le repas le plus important de la journée et tu es stupide de l’ignorer ». Tobias haussa les épaules tout en prenant une grande gorgée de café « Qu’avez-vous prévu aujourd’hui ? Self-défense ? Natation ? Course à pied ? » « Rien de tout cela. Aujourd’hui, on se repose et on débutera l’entraînement demain à la première heure » « Vous allez donc jouer les touristes américains ? » « Pourquoi pas » en regardant June, lui faisant un clin d’œil « Tu en penses quoi mon coeur ? » avant d’ouvrir de grands yeux, se rendant compte de ce qu’il venait de dire « Je voulais dire June… pardon » et vit le français s'éclipser soudainement dans le jardin.
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Charly
Lun 19 Juil - 10:40
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Son corps encore collé contre celui de Tobias, la jolie brune sourit et souffla un : « -bonjour... » alors qu’il venait de complimenté ce qu’ils venaient de faire. Cela faisait bien des années qu’elle n’avait pas profité d’une douche avec un homme, encore moins de cette façon. Durant quelques minutes, elle avait perdu de vue où ils étaient et pourquoi. Pourtant le visage de Tobias était encore marqué. IL y avait la blessure sur son bras également. Pourtant durant leur étreinte, elle avait oublié la peur et l’angoisse. Quelques minutes ensemble pour créer un bon souvenir. « -ah heu... » souffla June qui avait oublié cela aussi. Elle plissa les yeux comme si elle calculait avant de lâcher un : « -non mais ça va finir par nous en poser. » elle allait devoir trouver une pharmacie. Et elle imaginait déjà les difficultés pour se faire comprendre. Elle ne s’était jamais posée trop de question sur une contraception orale. Avant c’était trop cher, après elle était seule donc c’était inutile. Mais là… ça allait devenir merdique. Enfin elle verrait ça plus tard, pour le moment, elle prit le temps de se laver avant de récupérer la serviette que lui tendait Tobias. Elle venait de la nouer autour de sa poitrine lorsqu’il revint avec son idée séduisante. « -ça me va... » répondit elle avec un petit sourire. De toute façon, il avait besoin de repos. Elle ne voulait pas jouer les mamans poule, encore moins les copines relou mais son visage était cerné, alors il devait se reposer.
Elle quitta la salle de bain pour rejoindre la chambre et s’habiller. Elle enfila un jean, une chemise et un pull par dessus, laissant ses cheveux libre pour qu’ils sèchent rapidement. Une fois en bas, elle salua le français d’un signe de tête, avant de monter en voiture, ravie de pouvoir retrouver quelque peu une vie normale. Elle garda ses distances avec Tobias, ne sachant pas vraiment comment agir devant François, encore moins s’il approuvait ou non leur relation. Peu à peu des questions venaient dans son esprit au sujet du français. Le nez derrière son verre de jus d’orange elle sourit en regardant l’échange entre les deux hommes. « -je suis assez d’accord... » commenta t elle avant de mordre dans une tartine.
Une journée classique, sans entraînement, pour se reposer, profiter. Ça lui allait très bien. Un hochement de tête pour confirmer les dires de Tobias avant de prendre sa tasse de café en écoutant François. Café avec lequel elle manqua de s’étouffer. Elle reposa sa tasse avec lenteur, tout en toussant quelque peu dans son autre main. « -je… heu… oui ça me va... » bredouilla June avant de se lever pour aller chercher un truc dans le frigo. Un truc. Simplement disparaître trois secondes. Lorsqu’elle ressortie le visage de là, elle colla son dos contre l’appareil en regardant Tobias. Un léger rire gêné, avant de baisser les yeux. « -je suis désolée… je réagis comme une ado… je crois qu’on s’y attendait pas tout les deux... » c’était amusant et déstabilisant à la fois. « -mais heu.. » elle leva les deux mains et ajouta en fermant les yeux : « -c’est pas grave… ça m’a surpris mais c’est rien... » elle ne s’attendait pas à ce que les petits surnoms montrent le bout de leur nez si vite. Surtout venant de lui. Et puis elle demanda : « -il sais ? Oui du coup j’imagine que oui… mais il en pense quoi ? » demanda elle comme si ça avait de l’importance. Dans le fond non ça n’en avait pas. Elle se mis à rire doucement après avoir regarder quelques secondes Tobias en se sentant rougir.
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Lun 19 Juil - 14:18
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Mon cœur… Le surnom lui avait échappé sans qu’il y prête la moindre attention, mais il s’était bien vite rendu compte de son impair, et encore plus en remarquant la réaction de June qui s’étouffa presque avec sa gorgée de café et le départ soudain du Français. Il se reprit presque aussitôt, mais le malaise était déjà bien présent. Voilà que June ne parvenait pas à faire une phrase concise et qu’elle décidait de trouver refuge dans le réfrigérateur. Tobias posa sa tasse lourdement sur l’établi de la cuisine, devant lequel il se trouvait, et y posa ses mains, la tête rentrée dans ses épaules. Lui qui avait souhaité une journée normale, en toute quiétude… Il n’aura pas fallu plus de deux heures pour que cette tranquillité vole soudainement en éclat… En entendant la porte du réfrigérateur se refermer, Tobias releva la tête vers la jeune femme, sans pour autant se redresser. Voilà qu’elle fuyait son regard en émettant ce petit rire mal à l’aise. Il fit un signe négatif de la tête pour lui répondre. Le surnom le lui avait échappé brutalement, sans qu’il s’y attende lui non plus. Il s’était surprit lui-même. La regardant fixement, il n’était pas réellement convaincu des paroles de June « Tu n’as pas à t’inquiéter, ça ne se reproduira plus à l’avenir » et tourna la tête vers la porte vitrée donnant sur le jardin où se trouvait actuellement le français, et sans un regard pour June, rétorqua « Nous n’avons pas eu l’occasion d’en parler jusqu’à aujourd’hui ». Un regard pour sa tasse encore pleine, et un regard pour la jeune femme qui rougissait légèrement « Je suis désolé de t’avoir mis dans l’embarras ».
Tobias se redressa et se saisit de sa tasse, s’appuyant dos à l’établi pour le boire dans un silence presque pesant « Je vais aller courir un peu. Tu n’as qu’à rester avec François. Je reviens dans une heure » et vida le fond de sa première tasse dans l’évier, monta rapidement dans la chambre pour troquer ses vêtements de ville contre une tenue de sport, et redescendit avec tout autant de hâte pour quitter la maison. Il s’absenta une heure durant, courant dans les alentours et finissant son footing sur le bord de mer où il s’autorisa une pause, prenant place sur le bord de mer. Ça lui rappelait presque chez lui. Il posa sa main sur sa blessure par balle qui le tiraillait et qu’il ne ménageait pas vraiment, et décida de rentrer avant d’inquiéter la jeune femme et le Français. En rentrant, il ne prononça pas un mot, se glissa sous la douche et remit ses vêtements de la matinée, puis descendit dans le jardin avec son ordinateur, profitant encore des derniers rayons de soleil que pouvait offrir le sud de la France. Il eut à peine le temps de s’installer que Duprès prit place face à lui et le fixa tant que ce dernier n’avait pas remarqué sa présence « Je t’écoute François » « Tu sauves la vie de ta cible au lieu de la tuer, tu lui offres une nouvelle identité, un joli pactole. Comme si ça ne suffisait pas, tu fais tourner tout ton monde autour d’elle pendant quatre ans, durant lesquels tu l’observes en restant tapis dans l’ombre, et voilà qu’en apprenant qu’elle a un nouveau contrat sur sa tête, tu arrives chez elle comme un preux chevalier afin de la sauver, et voilà que tu tombes amoureux d’elle… Je te connais depuis plus d’une décennie Tobias, et ton comportement me perturbe au plus haut point. Tu te mets en danger, toi et ta réputation, pour une femme, aussi jolie et agréable soit-elle, mais tu la mets aussi en danger parce que maintenant, tous ceux qui voudront t’atteindre, n’auront qu’à s’en prendre à ta jolie copine ».
Tobias ne savait plus à quel moment il avait arrêté de pianoter sur son clavier, relevant lentement son regard sur le français « Qu’est-ce que tu crois ?! Je n’ai pas arrêté de me battre contre ça, de me convaincre du contraire, mais c’est arrivé et… » un soupir tout en s’appuyant contre le dossier de sa chaise « Je voulais une journée tranquille François » « Ça n’existe pas pour nous » en se levant « Je vais me promener dans les alentours. Qui sait, je trouverais peut-être une compagnie pour cette nuit et oui, je prendrais une chambre d’hôtel Blackbird ».
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Lun 19 Juil - 19:58
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Le dos collé contre le frigo, June se pinça les lèvres avant de se masser le front d’une main. Eh merde … Elle n’aurait pas pu juste sourire et déclarer, sur un ton mielleux, qu’elle adorait le surnom ! Non, au lieu de ça, elle e avait pratiquement fait une crise cardiaque. Et pourtant, c’était quoi ?! Rien… Si peu en tout cas. Au contraire même ! Une marque d’affection, une preuve qu’il tenait vraiment à elle. Encore plus puisque ce mot était venu spontanément et de façon si naturel. Elle soupira. Pourquoi est-ce qu’elle posait cette question maintenant ? François n’était pas le sujet ! June leva les yeux sur Tobias, une légère lueur de désespoir y flottait. Pas de journée de détente, pas de journée normale…
Un simple regard, puis elle baissa les yeux, s’en voulant de cette réaction. Pourquoi rien n’était simple… June en venait à se dire que ces sentiments, qui avaient vu le jour entre eux, compliquaient encore plus les choses. Elle n’était pas aveugle, elle voyait bien que Tobias était tiraillé par tout ça. Soudainement, alors qu’il venait de quitter la cuisine, elle eut envie qu’il ne soit jamais réapparu dans sa vie. Il serait resté un souvenir, celui qui lui avait permis de vivre à nouveau. Rien d’autre. Un nouveau soupir en rangeant le petit-déjeuner. Elle prit soin de le laisser partir avant de gagner l’étage de la maison. Elle s’installa dans la bibliothèque avec un livre… Elle n’avait pas la moindre envie de parler avec le Français. De parler à qui que ce soit, d’ailleurs. A nouveau, elle se retrouvait prisonnière d’une belle maison… Avec une nounou en plus !
La jolie brune ne bougea pas en entendant la portée d’entrée, encore moins lorsque ce fut la porte de la chambre à qui elle tournait le dos. Enfonça dans le fauteuil, Tobias ne l’avait sûrement pas vu de toute façon. Lorsqu’elle se décida à descendre enfin, ce fut pour entendre de loin la conversation entre les deux hommes… Son cœur se serra en entendant François tenter de faire comprendre à Tobias qu’il était en train de s’amouracher d’elle, et qu’en gros, cela le conduirait à sa perte. Voyant les clefs de voiture dans l’entrée, la décision s’imposa d’elle-même. Elle avait besoin de prendre l’air, d’être seule et loin de tout ça. Une heure ou deux… peut-être un peu plus. Le téléphone prépayé dans la poche arrière de son jean, elle prit sa veste, les clefs et quitta la villa. Elle s’arrêta quelques kilomètres plus loin, afin de rejoindre le bord de mer qui était surplombée par les rochers. Emmitouflée dans sa veste, elle laissa son regard se perdre dans le paysage. Il fallait qu’elle arrête tout ça. Sentiments ou pas. Quelques secondes, elle regarda en bas de la falaise. Une idée lugubre lui traversa l’esprit… Si elle n’était plus là, finalement, Tobias n’aurait plus de problème. Pus de point faible. De toute façon, elle le savait, jamais elle n’aurait à nouveau une vie paisible et tranquille. Cela avait duré quatre ans… C’était déjà pas si mal… Et continuer comme ça, sous surveillance constante, à ne pas pouvoir sortir ou faire quoi que ce soit seule… Elle allait devenir folle.
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Lun 19 Juil - 20:00
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Alors que Duprès se levait de sa chaise en déblatérant sur une rencontre qui pourrait se finir dans les draps soyeux d’un hôtel du coin, Tobias, quant à lui, laissa ses coudes tomber lourdement sur le rebord de la table en fer blanc du jardin. Son visage enfoui entre ses mains, il entendait encore les paroles du Français se répéter en boucle dans son esprit, tel un mantra. Et s’il mettait June en danger en s’attachant à elle ? Et s’il mettait sa propre existence en danger ? Un soupir de désespoir passa la barrière de ses lèvres alors que ses mains finirent leurs courses dans ses cheveux blonds. Il se laissa tomber contre le dossier de sa chaise, fixant sans grand intérêt l’écran de son ordinateur, lorsque Duprès refit son apparition dans le jardin arrière de la résidence, semblablement prit de panique « La voiture n’est plus là ! ». Le cœur du tueur à gage rata un battement et bondit de sa chaise, la faisant tomber à la renverse. En quatrième vitesses, le quarantenaire fit le tour de la maison alors que Duprès appelait la compagnie de location pour demander si le véhicule disposait d’un système de géolocalisation, en prétendant que sa fille avait prit la voiture en plein milieu de la nuit et que cette dernière n’était toujours pas revenue de soirée depuis lors. Après avoir vérifié chaque recoin de la résidence provinciale, Tobias revint auprès de son ami et tenta d’appeler cette dernière sur le portable prépayé qu’il lui avait confié. La messagerie à chaque appel, et à chaque fois, il raccrocha sans prononcer le moindre mot. Le quarantenaire se laissa tomber sur le rebord du canapé, tentant de reprendre ses esprits et le contrôle du flux incessant de ses pensées. La voiture était présente devant la maison à son retour. Elle était donc partie ensuite… Il releva lentement son regard sur Duprès qui venait de raccrocher « Elle est sur le bord de mer ». Tobias se leva d’un coup d’un seul, saisit sa veste et son arme par simple précaution, et les deux hommes se mirent en route jusqu’au bord de mer « Elle a entendu notre conversation… » rétorqua froidement l’enseignant en lançant un regard sombre à son ami de longue date « Je suis désolé Tobias… Ce n’était pas l’effet recherché, tu le sais bien ».
Emmuré dans son silence, le tueur à gage accéléra son pas pour arriver au plus vite en bord de mer. Après presque plus de quarante minutes de marches, ils finirent par arriver sur la plage qu’il balaya d’un rapide regard pour finir par discerner la silhouette de June au loin. « Tu restes ici » sans même un regard pour le Français qui acquiesça, prenant assise sur le muret qui séparait le parking du sable. Quant à Tobias, ce dernier se hâta jusqu’à cette dernière, sans pour autant partir à grande enjambée, et prit place à ses côtés comme si de rien n’était. Ses jambes pliées, il laissa reposer ses bras sur ses genoux, fixant l’horizon dans un silence presque agréable, qu’il ne brisa qu’après quelques minutes « Tu m’as fait peur… » et tourna la tête vers elle « Tu as entendu notre conversation… Et tu as commencé à te faire des réponses toutes faites dans ton esprit… Tu as commencé à choisir pour nous deux, en te disant que tu as foutu la merde dans ma vie et que t’éloigner de moi, c’est la meilleure des solutions qui se présente à toi aujourd’hui… ». Un simple hochement de tête alors qu’il fixa de nouveau le mouvement des vagues au loin et reprit « Si c’est le cas, tu penses mal… Ma famille n’a jamais été touchée par mon métier, ce n’est pas aujourd’hui que ça changera… J’espère que tu le comprends June ». Il se leva pour prendre place devant elle, accroupit pour rester à sa hauteur, et posa ses doigts sur son menton pour entrevoir son visage « Parle-moi. Dis-moi à quoi tu as pensé ? Quelle idée stupide a traversé ton esprit depuis ma conversation avec François ? ».
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Charly
Mar 20 Juil - 20:52
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
Elle avait fixé les vagues qui s'écrasaient en bas des rochers. De longues minutes. Et puis June avait finit par reculer. Ce genre d'idées noires, elle en avait eut, dans sa première vie. Au lycée… bien des fois… parce qu’y allait était un enfer. Et puis il y avait les soucis d'argent, les soucis de santé de sa mère. Peu de temps après être partie de chez sa mère, l'idée était revenue. Parce qu'il y avait eut l'avortement. Cette décision qu'elle avait pris bien trop facilement à l'époque, sans prendre en compte les conséquences psychologiques que cela pouvait avoir. Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Bien différentes. Elle n'avait pas envie de mourir. Sa nouvelle vie lui plaisait. Tobias lui plaisait…
June avait repris la voiture pour descendre jusqu'à la plage. Elle avait fourré les clés dans sa veste, remonter son col, ignoré les appels en absence sur le téléphone. Et puis elle avait quitté chaussettes et chaussures pour avancer dans l'eau. Elle était froide, mais la jolie brune resta pourtant quelques minutes à marcher ainsi. Elle se sentait prise au piège, elle qui avait toujours tout géré seule dans sa vie, aujourd'hui elle était obligée de se fier à d'autres, de leur faire confiances tout ça parce qu'un connard avait décidé qu'elle devait mourir justement ! Et puis tous ces sentiments qui voyaient le jour, ce bien être dans les bras de Tobias. Le mot de François résonnaient encore à ses oreilles. Elle était une sorte d'erreur de parcours, un égarement … alors… est ce que leurs sentiments étaient vrais ? Ou seulement là parce qu'ils s'étaient retrouvé bloqué ensemble ?
Au bout d'un long moment, les pieds glacés, elle s'installa dans le sable, genoux sous le menton. Elle ne bougea pas lorsque Tobias s'installa à côté d'elle. Un simple refard quand il avoua avoir eut peur. Mais de quoi ? Elle savait conduire, elle était adulte et capable de prendre des décisions seule ! Ou alors peur qu'elle le quitte ? Tout ça pour un surnom ? Elle detourna les yeux en l'écoutant poursuivre. « -arrêtes de t'imaginer capable de lire dans mes pensées. » claqua t elle alors qu'il semblait vouloir trouver des réponses toutes faites. « -aucun membre de ta famille n'a eut de contrat sur sa tête. » répondit elle du tac au tac pour lui démontrer que ça n'était pas comparable. June tourna la tête pour éviter de le regarder dans les yeux. « -j'avais seulement besoin de prendre l'air. Et d'être seule pour une fois. » répondit June en plantant ses yeux dans ceux de Tobias. Chose qu'elle n'aurait pas dû faire. Elle detourna les yeux dn jurant avant d'ajouter : « -tu ne t'es jamais dis que toi et moi c'était étrange ? Ou simplement le résultat de ces quelques semaines coupées du monde, en tête à tête rien que tous les deux. Une sorte de syndrome de… truc là, je sais plus le nom de la ville... même si tu ne me retiens pas captive. Enfin bref… » June se mordit les lèvres avant de soupirer. « -j'en ai marre de tout ça. Ma vie me manque… il faut trouver une solution pour en finir avec Lee machin parce que je vais devenir cinglée ! J'ai envie qu'on ait droit à une vraie vie, une vraie chance de savoir si toi et moi c'est pas juste un mirage. Alors.. alors je sais pas, vous vous concertez avec François et on mets en place un plan pour lui coller une balle et qu'on en parle plus ! » elle s'était levée en disant tout ça, marchant dans le sable en de petit va et viens, terminant sa tirade en écartant les bras.
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Mar 20 Juil - 21:25
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Lorsque Tobias avait pris place dans le sable aux côtés de la jeune femme, c’était dans l’unique objectif de la rassurer sur la conversation qu’elle avait surprise plus d’une heure auparavant. Il tenta de trouver les mots justes en mettant des mots sur les probables pensées qui avaient pu traverser l’esprit de June. Mais voilà que cette dernière se montra abrupte dans sa réponse. Il tenta donc de faire abstraction au ton employé en poursuivant. Mais une fois encore, elle employa ce même ton qui commençait à lui faire serrer la mâchoire un peu trop fort, avertissant qu’il commençait à s’agacer « Lee Jong est venue me voir dans ma maison, en présence de ma sœur et de ma nièce » et il se souvenait encore de ce moment où il avait pris conscience que ce dernier l’avertissait de sa venue future. Comme pour lui laisser un coup d’avance car seule la traque l’amusait finalement… June poursuivit sur ce même ton et les mots qu’elle choisit lui fit comprendre qu’elle était fatiguée de tout cela, de cette situation. Il le comprenait. Elle était prisonnière de sa propre vie. Un acquiescement de la tête comme pour lui signifier qu’il comprenait, et fronça les sourcils quand elle évoqua leur relation. Toujours accroupi devant elle, Tobias se redressa brusquement en détournant brièvement le regard en se rendant compte de ce qu’elle sous-entendait. Il ne savait plus si la colère était plus forte que l’accablement qu’il éprouvait en cet instant même alors que June évoquait la possibilité de souffrir d’un syndrome de Stockholm, au lieu d’éprouver de réels sentiments pour lui. Une main lasse sur le visage en ne revenant pas d’entendre de telles paroles de la bouche de la jeune femme. Sans mot, il se recula encore d’un pas, donnant l’impression qu’il titubait sous l’émotion, et releva un regard noir sur cette dernière alors qu’elle poursuivait, lui demandant… Lui exigeant presque de mettre fin à toute cette situation. Il ferma un instant les paupières, se pinçant l’arête du nez tout en émettant un rire nerveux, et laissa retomber sa main sur sa hanche pour poser un regard sombre sur June « Je t’ai dit que je souhaitais partir à sa recherche pour le tuer lui et McPherson » en maintenant ce petit rire nerveux dans sa voix, trahissant sa lassitude soudaine « Et tu m’as demandé de rester avec toi, ce que j’ai fait… Mais c’était peut-être le syndrome de Stockholm… Je ne m’y connais pas trop dans ce genre de phénome psychologique, après tout, jusqu’à toi, je tuais mes cibles… ». Oui, il était méchant, blessant mais parce qu’il avait mal tout simplement.
« J’ai tenté de combattre mes sentiments à ton égard June, mais je ne me suis jamais dit que c’était parce qu’on passait notre temps rien que tous les deux, recluse de toute civilisation. Et tu sais pourquoi ?! Parce que j’ai passé des mois en Irak avec d’autres femmes, avec cette même épée de Damoclès au-dessus de la tête, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pendant des mois, et jamais ô grand jamais, je n’ai éprouvé pour l’une d’elle, ce que j’éprouve pour toi » avait-il rétorqué en haussant le ton peu à peu. Il se tut soudainement, baissa la tête en soupirant, et la releva de nouveau pour la regarder « Tu as juste la trouille de t’attacher, que ça soit moi ou quelqu’un d’autre… Parce que tu penseras ne pas être assez bien ou que tu viens foutre le bordel dans nos existences… sans te dire que peut-être que c’est ce qu’on aime chez toi ». Un nouveau un silence et reprit « J’ai veillé sur toi durant quatre années, je t’ai observé boire ton café le matin en parlant au téléphone, j’ai suivi la montée sous les projecteurs de tes protégées, ton investissement dans cette nouvelle vie… C’était logique que je tombe amoureux de toi June. C’était juste une question de temps et toi… toi, tu me sors le syndrome de Stockholm… ». Un nouveau ce rire nerveux et cette main lasse qui passa brièvement sur son visage « Tu n’as pas à t’en faire, ton ravisseur partira à la première heure demain matin pour mettre une balle dans la tête de Lee Jong et McPherson. Duprès s’occupera de ta protection ». A la fin de ses mots, Tobias décida de rebrousser chemin.
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Charly
Mar 20 Juil - 22:36
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
June s'était attendu à cette réaction. Elle savait pertinemment que ses mits étaient horrible. Mais cette idée était justifiée et justifiable. Après tout quatre ans plus tôt elle ne lui avait pas trouvé le moindre charme, pas l'ombre de la plus petite attirance physique. Alors d'accord, elle avait changé, le temps avait passé… le petit surnom qu'il avait employé si naturellement ce matin l'avait bien plus retourné qu'elle ne le pensait. La réaction de Tobias était légitime, et June savait parfaitement que ça entraînerait une dispute. « -ba tu aurais peut être mieux fait, ça t'aurait éviter bien des ennuis ! » avait répliqué la jeune femme pour en rejouter une couche.
Ce qu'il ajouta la fit reculer d'un pas. Elle avait cette sensation qu'il tenait à elle bien plus qu'elle ne l'imaginait. D'une façon dont jamais aucun homme avant n'avait fair preuve. Et ça la terrorisait. Tobias l'avait compris et lui mis en pleine face. Un peu comme une gifle qui est censé remettre les idées au clair. Elle se passa les mains dans les cheveux en regardant le ciel. « -je… » commença t elle sans savoir quoi répondre à ce qu'il venait d'avouer. Il était amoureux… la dernière phrase de Tobias lui fit lever les yeux au ciel, et pousser un soupire lorsqu'il tourna les talons. June l'observa quelques instants avant de courir derrière lui. Elle lui sauta sur le dos en lui faisant un croche patte, et se retrouva au sol. Bien entendu il était plus fort qu'elle a ce petit jeu. « -tu vois ce que tu fais ! » lui cria June, tout en luttant contre lui. « - si tu m'aimes tu ne t'en vas pas. » elle reprit quelques secondes le dessus. « -si tu m'aimes tu m'inclus dans tes plans, dans tes silences, dans tes doutes. » un léger cri alors qu’il la plaquait au sol. « -je sais pas comment on aime ! Oui t'as raison ça me fait peur ! » une grognement en le repoussant de toutes ses forces. « - J’ai jamais été à la hauteur pour rien ! Et si je l'etais pas non plus pour nous ?! » lui cria t elle avant de laisser retomber sa tête dans le sable le souffle court. « -ta raison… je suis qu'une trouillarde… j'ai peur de tout… mais là tout de suite… » elle reprit le dessus par surprise et elle lui souffla assise sur lui : « - j'ai surtout peur de te perdre. »
Elle marqua une temps de pause histoire de reprendre son souffle. « -apprends moi à pas avoir peur. Pardonne moi d'avoir peur… appelle moi mon cœur quand tu en as envie. Parce que j'en ai envie aussi. » june approcha son visage de celui de Tobias, caressa sa joue de ses doigts gelés et souffla : « -toi aussi tu fou le bordel dans ma vie, dans ma tête et dans mon cœur. »