J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Si Tobias n’avait jamais parlé de sa profession de tueur à gage par le passé, ce n’était pas par turpitude, mais parce que c’était un métier qui s’exerçait dans l’obscurité la plus totale. C’était cette discrétion qui avait attiré le quarantenaire au sein des forces spéciales, et qui l’avait conduit à devenir un tueur de sang-froid. Il aurait pu mener cette carrière lucrative durant des années encore, sans en éprouver le moindre remord. Mais June était arrivée dans sa vie et l’avait bouleversé à jamais en détruisant, d’un unique coup, tout son monde. Un monde qui l’aurait sûrement répugné quelques années auparavant et dans lequel, il était devenu une pièce maitresse pour permettre à des hommes et des femmes, à la conscience inexistante, de pouvoir toujours s’élever au détriment des adversités qui se dressaient sur leurs chemins, et que Tobias était chargé de mettre définitivement hors état de nuire. D’une certaine manière, la jeune femme lui avait ôté les œillères qu’il avait, pour lui montrer qu’il était possible de devenir un autre homme, malgré son sombre passé. Ce soir, elle lui faisait comprendre que lui aussi avait le droit d’écrire une nouvelle histoire, de délaisser, sur le bord de route, son passé de tueur à gage, sans que cela ne lui pèse. Le quarantenaire avait alors souri en se demandant ce qu’il avait pu faire d’assez bien dans sa vie, pour mériter d’avoir une telle femme à ses côtés « J’ai encore besoin d’être cet homme-là aujourd’hui, mais lorsque tout cela sera terminé, je veux bien l’oublier » et ajouta « Je te propose, pour notre capacité à être parents, de voir ce que le destin nous réserve et on avisera » en se penchant pour embrasser son cou, comme pour la remercier, silencieusement, d’être elle.
Un petit rire alors que la conversation avait changé sur les nombreuses fois où June s’était retrouvée dans ses bras et répondit, sans se départir de son sourire « Pour t’endormir ». Ce jour-là, Tobias avait compris que sa vie ne serait plus jamais vraiment la même. Que sa relation avec June ne serait plus vraiment la sienne. Et la preuve en était là. Il était tombé amoureux. Un haussement d’épaule à la question qui suivit et se mit à rire de nouveau « Tu as raison, la brasse du petit chien a tout fait ». Il ne savait pas, à ce moment-là, que ça serait son dernier rire de la soirée…
Après avoir fait ce cauchemar où Lee Jong les tuer tous les deux, cette fois-ci, après avoir posé le canon de son arme contre la tempe de Duprès en le soupçonnant d’être un informateur à la botte du Coréen, Tobias était revenu dans la chambre. Il croisa brièvement le regard de la jeune femme qui avait fini par se réveiller, elle aussi. Sans mot dire, il rangea l’arme dans le tiroir de la table de chevet et prit place sur le rebord du lit. Le quarantenaire laissa la jeune femme prendre place tout contre lui, ses bras autour de son cou et ses lèvres contre sa peau. Il posa ses mains sur les siennes, posant sa tête contre June et poussa un soupir avant de répondre « Lee Jong était arrivé jusqu’à nous grâce à Duprès. Il est venu interrompre notre dîner pour nous tuer, en commençant par moi. Une première balle qui m’a cloué au sol… J’étais incapable de te protéger, incapable de te sauver la vie » il ferma les yeux avec force en reprenant « Il t’a égorgé, t’a laissé tombé au sol et a fini par me tuer d’une dernière balle... ». Il resserra son emprise sur les mains de la jeune femme « J’ai entendu la porte d’entrée s’ouvrir et cette histoire de cauchemar m’a tellement remué que j’ai pointé mon arme sur Duprès en le soupçonnant d’être informateur… ». Le quarantenaire se détacha de la jeune femme pour se pencher en avant, ses coudes sur ses genoux, ses mains se perdant dans ses cheveux blonds et tourna la tête vers June « Je suis désolé de t’avoir réveillé » en se retournant pour embrasser son front « Ce n’était qu’un mauvais rêve » et passa ses doigts dans ses boucles « Ça va toi ? ».
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Charly
Jeu 29 Juil - 20:30
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
Elle détestait le voir ainsi. C'était nouveau. C'était à cause d'elle. Ou plutôt de leur relation nouvelle, de leurs sentiments. Elle le sentait déstabilisé, apeuré voir même peut être plus. Jusqu'à présent il s'était donné l’objectif de la protéger, la garder en vie pour suivre ses principes, pour finir le travail en quelques sortes. Peut être aussi dans l'espoir de racheter son âme. Aujourd'hui, les choses avaient pris plus d'ampleur. Ils le savaient l'un comme l'autre si l'un d'eux mourrait, que resterait il à l'autre… June avait très bien compris qu'elle était devenue le point faible de Tobias. Que lorsqu'il s'agissait d'elle ou de sa survit il avait du mal à avoir les idées claires. Soulagement pour elle lorsqu'il se confia. Elle préférait ça à un silence de plomb ou à un mensonge. « - ce n'était qu'un rêve » lui souffla t elle à l'oreille pour l'aider, même si la suite ne la rassura pas vraiment. Est-ce qu'il virait à la paranoïa ? Est-ce que c'était possible ? « -c'est rien t'en fais pas pour ça. » répondit June en ajoutant : « -j'aimerais te dire que oui mais je n'aime pas te voir ainsi. » un léger silence et elle ajouta en reculant dans le lit : « -allonges toi » elle en fit de même, les deux mains sur le ventre à regarder le plafond quelques minutes.
« -ça se passera pas comme ça. » lâcha June sans bouger. « -je suis pas une experte du domaine, mais si il avait voulu en finir rapidement, ça serait déjà fait non ? Ça fait plus d'un mois… » elle avait l'intime conviction que si le coréen mettait la main sur elle, il prendrait du temps pour faire souffrir Tobias. Code d'honneur entre eux ou pas. D'un ton toujours calme, June ajouta : « - tu as confiance en Duprės ? » elle savait qu'ils étaient amis mais rien de plus. « - est ce que… est ce que ça ne serait pas plus simple rien que toi et moi ? » ils avaient confiance l'un en l'autre. Un élément extérieur… c'était différent. Pourquoi est ce que Dupré acceptait de mettre sa vie en danger pour elle ? Jusqu'à quand ? « -je veux pas que tu deviennes dingue. » c'était sortie avec une grande sincérité, tournant la tête pour le regarder. « -je veux dire parano ou je ne sais quoi d'autre. Je sais que… » un pincement de lèvres : « - J’ai bien conscience que notre relation trouble ton jugement, tes décisions aussi. Je veux pas que… il faut que tu restes concentré. Terre à terre. Ça va mieux maintenant, je sais à peu près tirer… alors ça va aller. » elle haussa les épaules en esquissant un petit sourire peu convaincu que ses performances au tir les aides vraiment. « -je sais je parle trop. » ajouta June en grimaçant. « -revenir en arrière c'est impossible. Maintenant que… toi et moi c'est ce que je veux. Mais je veux que tu sois en mesure de prendre les bonnes décisions, de te poser les bonnes questions. Comme si c'était uniquement ta mission, comme avant que je t'embrasse… » elle avait conscience de trop parler mais c'était important comme sujet. Ils se laissaient peut être trop distraire.
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Manhattan Redlish
Jeu 29 Juil - 21:16
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Sa tête posée tout contre June qui l’enlaçait de ses bras dans l’espoir de lui apporter un peu de réconfort et d’apaisement, Tobias se rendit compte qu’aujourd’hui, sa plus grande peur n’était pas de mourir. Non, sa plus grande peur était de la perdre elle. Après des années à vivre en solitaire, à n’éprouver de l’affection que pour sa famille et son travail, le quarantenaire se rendit compte que son monde avait toujours un nouveau point de rotation : Elle. Ses mains contre les siennes, il apprécia encore plus l’étreinte de June, comme pour en savourer chaque seconde, après que son subconscient l’ait confronté à sa disparition brutale. Mais comme elle lui confia à l’oreille, ce n’était qu’un rêve. Un simple rêve… Qui semblait pourtant si réel et qui l’avait poussé à lever son arme sur Duprès alors qu’il ne souhaitait que rentrer dormir dans un endroit paisible. Il lui devait des excuses. Mais pour le moment, seule June le préoccupait et afficha une légère moue « Ça va aller » alors que ses doigts quittèrent ses boucles brunes lorsqu’elle décida de s’allonger. A sa demande, Tobias en fit de même. Il s’allongea de tout son long, ses mains sur son torse et le regarda rivé sur le plafond blanc. Tout fin de compte, c’était presque devenu un rituel pour eux deux depuis cette nuit à l’hôtel.
Tobias ne prononça pas le moindre mot, se laissant encore hanter par son cauchemar. Il revoyait encore le Français aux côtés du Coréen. Il revoyait encore son sourire au moment de trancher la gorge de June… Il ferma les yeux avec force pour les rouvrir au moment où la jeune femme brisa le silence presque pesant de la chambre. Sans détourner le regard du plafond blanc, il répondit d’une voix détachée « Lee Jong m’a cherché pendant presque quatre mois lors de notre dernière rencontre et n’a pas hésité à tirer à la croisée de nos chemins… Cette fois-ci, il semblerait qu’il aime prendre son temps ». Cela dépendait de la volonté de McPherson. Il était seul donneur d’ordre. S’il souhaitait une mort rapide ou plutôt une mort lente et douloureuse. Il hésita à le lui dire, mais elle avait demandé à ce qu’il communique davantage, et décida de répondre « Cela dépend de la volonté seule de McPherson ». Il fixa de nouveau le plafond, comme si ce dernier allait lui apporter les réponses nécessaires. Quand elle parla Duprès, il resta un instant silencieux, comme pour s’interroger lui-même et souffla un « Oui » et tourna la tête vers elle en entendant sa question « Tu veux qu’on reparte seulement tous les deux ? ». Il n’était pas certain qu’elle voulait une question pour réponse, mais il souhaitait connaître son avis.
Le quarantenaire s’autorisa un petit rire quand elle évoqua la possibilité, pour lui, de devenir dingue, mais il la laissa poursuivre dans sa réflexion, faisant disparaitre peu à peu le reste de sourire qui persistait sur ses lèvres à la simple pensée de devenir fou. Il tourna, de nouveau, la tête vers elle pour l’observer à la seule lueur des lumières de dehors et la trouva belle. Un sourire tendre se dessina sur ses lèvres et il glissa sa main jusqu’à la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens. Il hocha lentement de la tête et retira sa main da la sienne, choisissant plutôt de l’attirer à lui, passant son bras autour de sa taille « Tu as raison. Notre relation altère mon jugement et ma perception des choses. Jamais en plus de dix ans, j’ai remis en doute la loyauté de François. Jamais je n’ai cauchemardé sur un contrat » il laissa un instant et baissa ses yeux sur June et ajouta « Jamais je n’ai eu aussi peur de perdre quelqu’un… Et c’est pour cela que tu n’as pas à avoir peur June. Je ferais tout pour protéger, quoi qu’il m’en coûte » et embrassa sa chevelure brune avec douceur « Et je ne deviens pas paranoïaque ou dingue. J’ai eu un moment de faiblesse psychologique, nuance » en souriant presque pour détendre l’atmosphère. Il fixa un point invisible sur le plafond, caressant la peau de June, et lâcha un « Je t’aime » en toute simplicité avant d'ajouter « Tu veux partir où ensuite ?» .
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Ven 30 Juil - 12:26
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Elle aimait cette capacité qu’ils avaient de se parler sans avoir besoin de se toucher continuellement. L’un comme l’autre, ils n’étaient pas des personnes très tactiles, n’appréciant le contact avec quelqu’un que lorsque c’était nécessaire. Maintenant qu’ils étaient en couple, ils s’étaient rapprochés, les gestes entre eux étaient plus présent et pourtant, alors qu’elle évoquait le sujet Lee Jong, elle appréciait ne pas être blottit contre Tobias, et parvenir à parler de tout ça sérieusement. « -j’aime pas ça... » marmonna June en réponse à ce qu’il venait de lui dire. Même si ça leur laissait du temps pour se créer des souvenirs, passer de beaux moments ensemble, une partie d’elle même souhaitait en finir, afin d’être fixé, de pouvoir avancer. « -tu en es certain ? Si j’étais à sa place je pense que j’aimerais que ça soit déjà réglé. Surtout que ça devrait déjà l’être depuis quatre ans. » Oui, elle avait du mal à penser comme Tobias, plus vite elle disparaissait, plus vite son ancien patron était tranquille. Elle était intimement convaincue qu’il n’en avait rien à foutre de Tobias, que c’était surtout elle qu’il voulait voir mourir. Alors faire traîner les choses…
Ensuite vint le sujet Dupré. Parfois les rêves pouvaient nous transmettre des messages. Pourquoi est ce que cette possibilité de traîtrise lui était venu à l’esprit. Elle lui jeta un coup d’oeil et ne répondit rien, se fiant à son jugement. Encore une fois, ce n’était pas son monde, elle ne connaissait pas assez le français pour pouvoir se faire une idée précise de lui. « -je sais pas. » ajouta June en le regardant également. « -je sais que c’est pour ma sécurité qu’il est là, que tu ne peux pas entièrement compter sur moi, loin de là même – petite touche d’ironie – mais… enfin non je sais pas. » conclue la jeune femme en regardant à nouveau le plafond.
« -non mais rigoles pas je suis sérieuse ! » répliqua t elle en lui donnant un petit coup d’épaule. Elle baissa les yeux sur leurs mains, avant de lever le menton pour le regarder, et de tourner sur le ventre, s’installant un peu haut dessus de son torse pour l’écouter. Forcement, June baissa bien vite les yeux. Encore une fois tout ça lui renvoyait en pleine face qu’elle était son élément perturbateur, et son gros point faible. Elle se décala quelque peu, se trouvant ainsi plus sur l’épaule de Tobias que son torse, souhaitant à la base se laisser glisser plus loin. Mais il enchaîna et elle répliqua : « -j’en ai marre de revenir toujours sur ce sujet. » ça n’était un reproche. Seulement un constat. Elle n’avait pas envie d’envisager la suite sans lui, encore moins qu’il décide de se sacrifier pour elle. Malgré les nombreuses fois où ils en avaient déjà parlé, Tobias ne semblait pas avoir changé d’avis. Mais elle savait que revenir encore et encore sur le sujet ne changerait rien, ou déclencherait juste une dispute. « -oui ba je vais quand même te surveiller de prêt... » avait elle répliqué en préférant sourire en nichant son nez dans le cou de Tobias. Un baiser sur sa peau pour toute réponse à ce son je t’aime, avant de sourire : « -je sais pas… en Irlande peut être... » pourquoi pas… Elle laissa passé un long silence avant de dire avec le plus grand des sérieux : « -il faut que tu fasses de moi une tueuse. » le regard dans le vague, elle savait que ça devrait arriver. Et elle préférait y être préparé.
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Ven 30 Juil - 16:47
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Allongé de tout son long, dans les draps portant encore les stigmates de sa nuit éprouvante, le regard rivé sur le plafond blanc de leur chambre, Tobias ne répondit rien à l’appréciation négative émise par la jeune femme à ses côtés. Lui non plus n’aimait pas cela. Il avait davantage l’impression d’être la proie. Celle avec laquelle on joue avant de la tuer. Sans tourner la tête vers June, il lui répondit d’une voix neutre et posée « Il souhaite peut-être une mort lente et douloureuse. La traque est un jeu, une torture psychologique. Lorsqu’il considéra que c’est assez, il optera pour la torture physique » et tourna enfin la tête vers elle « C’est ce que je voulais dire par le souhait de McPherson de prendre son temps » et fixa de nouveau le plafond. Tobias n’aimait pas cela. Il n’aimait pas se sentir si vulnérable. Il avait toujours été un prédateur. Devenir une proie était difficile pour lui. C’était aussi pour cela qu’il avait pris Duprès avec eux. Pour lui rappeler qu’il était, lui aussi, un tueur de sang-froid, capable du pire pour parvenir à ses fins. Apparemment, June n’avait pas d’opinion sur ce dernier, ou plutôt sur la nécessité de sa présence à leurs côtés « Duprès me permet de me reposer. Je n’ai pas besoin d’être continuellement sur mes gardes avec lui » et ça lui permettait de se remettre de ses blessures, mais aussi de lui permettre de profiter de June sans que cette dernière ait la réelle impression d’être enfermée dans une prison dorée…
Malgré la gravité de la conversation, Tobias se mit à rire quand elle évoqua la possibilité qu’il devienne fou, voire paranoïaque avec toute cette situation pesante. Cette fois-ci, il l’attira à lui, par simple envie et la laissa se tourner pour voir ainsi son visage, et répondit sans se départir de son sourire tout de suite « Je n’en doute pas ! ». Son sourire ne perdura pas et le sujet se fit de nouveau plus sérieux, plus grave. Il la regarda fixement avant de lui sourire avec douceur « Et si je te dis que je vais faire en sorte que l’on survive tous les deux à cela pour qu’on puisse partir en vacances tous les deux à l’issue de tout cela ? ». Cette pensée le séduisait. Il avait envie de passer sa journée sur la plage, en compagnie de June, sans la moindre épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Toutefois, intérieurement, le quarantenaire savait aussi que c’était une pensée presque utopique, mais il gardait cela pour lui. Ils verraient en temps et en heures. Il glissa ses doigts dans les cheveux bruns de cette dernière, lui dégageant ainsi le visage « Tu vas jouer les gardes du corps ? » et laissa passer un silence avant de lui dire qu’il l’aimait. Tout simplement. Tout naturellement. Elle embrassa sa peau pour seule réponse et ça valait tous les mots du monde pour lui. Il préférait cela. Il n’avait pas dit cela pour attendre les mêmes mots en retour. Il voulait juste lui dire ainsi. Sans raison aucune. Et sa réponse lui plaisait. Silencieuse et douce, alors qu’elle rebondit sur sa question « En Irlande. Pourquoi pas, oui » avant de rire de bon cœur à sa demande et prit possession de ses lèvres « Avant ça, j’ai d’autres idées en tête » et approfondi le baiser avec envie, bien décidé à apporter un peu de tendresse à cette nuit compliquée. Ils firent donc l’amour et le reste de la nuit fut sans cauchemar pour le beau blond qui se laissa porter par Morphée jusqu’au matin.
Le quarantenaire ouvrit les yeux presque à l’aube et un sourire emplit de douceur se dessina sur ses lèvres quand il sentit June, nue, tout contre lui. Il embrassa sa peau et se glissa hors des draps avec lenteur pour ne pas la réveiller. Elle avait besoin de dormir. Il s’habilla au saut du lit et décida de partir courir sur le bord de mer, s’autorisant un moment de silence complet, ne revenant qu’au bout d’une heure. A son arrivée, il croisa Duprès à qui il fit un signe de tête pour le saluer et après une brève hésitation, alors qu’il s’apprêtait à monter les marches, se retourna vers lui « Je suis désolé pour cette nuit. J’ai eu une nuit mouvementée et… » « Je comprends. J’ai connu ça. Tu n’as pas à t’excuser. Maintenant, très cher, j’ai yoga donc je dois préparer convenablement mon environnement et ton odeur de transpiration embaume la pièce de manière assez nauséabonde ». Le quarantenaire acquiesça en souriant et gravit les marches deux à deux, se glissa sous la douche et troqua ses vêtements de sport pour un jean et un pull, avant de venir prendre place sur le rebord du lit « Bonjour toi ».
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Ven 30 Juil - 18:17
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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June n’avait pas vu la présence du français de cette façon. Elle avait bien compris que c’était pour sa protection, mais pas pour aider Tobias. « -je n’avais pas vu les choses comme ça. » avoua la jeune femme en regardant le plafond. En fait, elle n’avait jamais vraiment pris conscience que tout ça pouvait être épuisant pour Tobias, qu’il faisait attention à tous tout le temps. Elle ne s’en était même pas rendu compte en vérité. Il y avait l’alarme sur le chalet, le flingue dans la table de nuit. « -je te fais confiance à toi. » souffla t elle pour sous entendre que si Tobias croyait au français, elle en ferait de même. Sans pour autant le connaître.
« -c’est une idée charmante. Qui était déjà établis dans mon esprit. » il lui avait déjà fais miroité cela. Partir ensemble dans une de ses autres maisons. June chassa ses idées noires, et sourit en répliquant : « -bien sur… » en haussant les sourcils plusieurs fois. Maintenant qu’elle connaissait son corps, hors de question que quelqu’un l’abîme ou l’en prive. « -de ton corps et de ton esprit. » précisa la jolie brune avant de suggérer l’Irlande comme futur destination.
En demanda à Tobias de faire d’elle une tueur, June était des plus sérieuse. Elle s’attendait à un refus bien plus qu’à un oui bien sur. Mais pas à une éclat de rire si sincère. Il ne la prenait pas au sérieux. Bon l’argument qu’il avança sur le coup l’aida à passer au dessus, et évita qu’ils ne se prennent la tête tout de suite. Elle était bien trop fatiguée après l’amour pour revenir sur le sujet. Mais elle reviendrait dessus, c’était certain. Ils ne s’en sortiraient pas si elle avait peur de tirer sur Lee Jong. Il fallait qu’elle s’endurcisse. Elle n’en avait pas vraiment envie, mais c’était impossible pour elle de voir les choses autrement.
Au petit matin, elle resta allongée sur le ventre, ouvrant doucement les yeux entendant l’eau de la douche couler. Elle resta là, alanguie à deviner le corps nu de son beau blond, un sourire sur les lèvres. « -salut... » souffla June sans bouger, nue sous les draps. « -tu as meilleure mine... » ajouta la jeune femme avec un léger sourire. Elle le trouvait plus reposé. « -roh non ! » râla t elle d’un coup en grimaçant alors que Dupré lançait sa playlist de musique pourrie pour sa séance de yoga. « -vu qu’il reste avec nous, va falloir lui changer ses goûts, j’ai pas envie d’être de mauvaise humeur tous les matins. » elle se leva en entraînant les draps avec elle, allant prendre une douche avant de descendre. « -je peux même plus traîner en pyjama ! » ajouta la jeune femme en passant sous l’eau. Elle fit vite et descendit pour prendre un café une fois habillée. Elle traça sa route jusqu’à la terrasse et tira la baie vitrée derrière elle pour éviter de devoir supporter la musique du français. Quelques minutes plus tard, elle entendit la baie, et le pas silencieuse de Tobias. « -c’est quoi le programme aujourd’hui ? » demanda t elle sans se retourner en sachant que c’était lui. Elle avala une gorgée de café, avant d’ajouter : « -je veux que tu m’apprennes à désarmer quelqu’un. Et aussi à me défendre physiquement. » un temps de pause, une nouvelle gorgée de café et elle reprit : « -dans la forêt, lorsque je me suis retrouvée seule en face du type, j’ai été incapable de tirer. Du coup… Du coup si ça arrive à nouveau, j’aimerais être capable de faire quelque chose de mieux que mes doigts dans ses yeux ou lui griffer le visage. » ça ne faisait pas tout. Loin de là. June prit le temps de terminer sa tasse avant de regarder Tobias, attendant sa réponse.
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Dim 1 Aoû - 21:19
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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De temps à autre, Tobias s’accordait une heure pour fouler l’asphalte qui recouvrait le trottoir jusqu’au bord de mer. Une heure où il se retrouvait seul avec ses pensées, avec lui-même, sans se soucier de rien d’autre que sa foulée régulière. Une heure de répit avant de redevenir le protecteur de June. Un rôle qui devenait de plus en plus difficile à tenir, de plus en plus pesant. Une surveillance constante, un qui-vive incessant et la présence du Français ne lui permettait pas de lâcher entièrement prise. Il lui permettait simplement d’avoir un poids moins pesant sur ses épaules. Tobias en venait presque à espérer que Lee Jong finirait par les trouver, mettant fin à cette traque incessante et qui commençait à devenir lassante. Le quarantenaire aspirait à une vie plus paisible avec la jeune femme, sans épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il était fatigué d’être à l’affut du moindre bruit, du moindre mouvement extérieur. Il était fatigué d’être poursuivi jusque dans ses rêves par le fantôme du Coréen… Les mains sur ses hanches, à bout de souffle, il avait fait une pause dans le sable, profitant du levée de soleil sur le bord de mer, avant de reprendre sa route jusqu’à la résidence provinciale où il croisa Duprès. Quelques mots échangés. Son comportement de cette nuit était définitivement enterré. Les deux hommes partaient sur de nouvelles bases en ce début de journée.
Après une douche pour ôter toute trace de son footing matinal sur la peau, et avoir revêtit une tenue décontractée pour la journée, Tobias avait pris place sur le rebord du lit pour venir saluer sa petite-amie encore entièrement nue sous les draps. Il lui sourit tout en lui glissant une mèche de cheveux derrière l’oreille « Merci » avant de tourner la tête en direction de la porte de la chambre lorsque la musique du Français retentit. Un sourire et il reporta son regard sur June « Je lui en toucherai un mot » alors qu’il la laissa prendre le drap pour se rendre dans la salle de bain « Tu n’es pas en pyjama ma puce, mais entièrement nue » et se laissa tomber sur le lit en entendant l’eau couler. Le portable du quarantenaire sonna, l’obligeant à se redresser. Un regard pour l’écran et quitta la chambre pour celle d’en face, afin d’avoir un peu d’intimité et pouvoir ainsi répondre à sa mère qui semblait se préoccuper de son absence. Il baratina le même mensonge qui avait été servi à Stan et raccrocha après quelques minutes, descendant à l’étage inférieur pour se servir une tasse de café et rejoindre June sur la terrasse du jardin. Un sourire quand elle prit la parole sans même se retourner vers lui « Tu m’entends arriver maintenant » tout en s’avançant jusqu’à ses côtés « Entraînement » et porta sa tasse de café à ses lèvres en fixant le bout du jardin. Silencieux, Tobias écouta sa demande. Elle voulait apprendre à se défendre. Il reprit une gorgée de café tout en réfléchissant, sentant son regard sur lui. Il continua de boire son café avant de tourner la tête vers elle et acquiesça sans mot dire. Il reposa son regard sur l’horizon et termina sa première tasse de café et avant de revenir dans la maison pour se service sa seconde tasse, rétorqua « Tu sais que je ne vais pas te faire de cadeau ? » en esquissant un léger sourire en coin et parti se servir son second café. Il revint vers elle pour le boire en silence et lorsqu’il l’eut fini, la déposa sur la table du jardin, fit quelques pas dans l’herbe « Tu viens ? Plus tôt on commencera, plus la journée sera fructueuse ».
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Charly
Jeu 5 Aoû - 20:27
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Un sourire pour elle juste au dessus de sa tasse. « -l'élève dépasse le maître ! » c'était loin d'être le cas. « -j'ai entendu la baie vitrée, et vu que la musique du yoga de François n'est pas finit, je me suis doutée que c'était toi. Simple déduction. » un léger regard, un sourire en coin, non elle n' avait pas développé des capacités de folies en quelques jours, et il n'avait pas non plus perdu son pas léger et silencieux. « -tu préfères quand ça me fait sursauter, j'en suis certaine. » le taquina la jeune femme avant de demander le programme de la journée.
June voulait apprendre à se défendre à mains nues. C'était peut être débile, une arme à feu permettait de rester loin de l'ennemi. Mais comme elle le confia à Tobias, elle avait été incapable de tirer la dernière fois. Alors peut être que quelques techniques pourraient être un plus. Elle était déterminée à apprendre, à faire de son mieux et surtout déterminer à survivre. L'instinct de survit prenait le dessus lorsqu'on était en danger, elle l'avait bien compris. Mais la peur était une vraie garce. Pour ça aussi elle avait besoin de cours. Il fallait qu'elle parvienne à la contrôler. Parce qu'elle avait toujours trop dirigée sa vie. Aujourd'hui June se sentait bien avec Tobias, elle avait envie de vivre plus, de vivre mieux et libre surtout. Et si elle devait apprendre à tuer alors elle le ferait. Du moins elle voulait s'en convaincre.
Un petit rire. « -ah parce que tu es déjà été sympa à un seul de nos entraînements ? » elle n'apprendrait rien s'il était trop gentil. Elle le savait. June regarda le fond de sa tasse de café. Il était donc d'accord. Elle leva les yeux lorsqu'il revint avec son café, le laissant le boire silencieusement en regardant le paysage, les coudes sur la rambarde. « -j'arrive. » elle posa sa tasse à côté de celle de Tobias et le suivit dans l'herbe. Elle se demandait comment il comptait lui apprendre les bases. S'il allait jouer les profs en lui expliquant et ensuite les travaux pratique ou bien tester directement ses capacités sans lui laisser le temps de ne rien comprendre. Peu importait la méthode, elle aurait mal de partout avant la fin de la matinée !
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Jeu 5 Aoû - 20:57
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Arrivé à sa hauteur, Tobias esquissa un sourire face à l’explication logique de la jeune femme et tourna la tête vers elle alors qu’il se mit à rire légèrement tout en hochant de la tête « Assez, oui ». Une vague de nostalgie l’envahit en repensant à ces moments passés au chalet, le silence qui les enveloppait à longueur de journée et l’intimité qu’il offrait. Ils avaient ainsi l’impression de vivre dans une bulle hermétique à toute présence extérieure, alors qu’ici, c’était bien différent. Ils n’étaient plus seuls, que ça soit dans la maison ou en dehors de ces murs. Il porta son regard sur l’horizon tout en buvant sa tasse de café, enfin la première, tout en répondant « Non – un petit rire et un haussement d’épaule – Pas vraiment ». Il s’éloigna un bref instant après un échange de regard pour la jolie brune, et revint avec sa seconde tasse emplit de breuvage brun qu’il dégusta dans un silence complet que June respecta. Lorsque ce fut chose faite, Tobias s’avança un peu plus loin dans le jardin et lui demanda de le suivre pour démarrer l’entraînement. Il serra ses mains ensemble et fit des rotations du poignet « Hors de question de s’entraîner au corps-à-corps sans échauffement ». Ils firent cela pendant quelques minutes, préparant ainsi leurs corps à l’affrontement et quand ce fut le cas, il lui fit signe d’approcher de lui quand son regard se porta sur Duprès qui venait d’arriver sur la terrasse et qui semblait prêt à se délecter de ce cours de self-défense.
Tobias se reteint de sourire et leva les mains devant lui « Essaie juste de bloquer mes coups » et donna un premier coup au ralenti, prenant réellement le temps pour qu’elle puisse appréhender son coup et le bloquer sans mal. Un premier, un second et ainsi de suite, avant de reprendre la parole « Maintenant, on va accélérer un peu » et mit en pratique ses propres consignes en accélérant légèrement ses gestes, gauche, droite, genou droit, genou gauche et se recula légèrement « Bon, on passe aux choses sérieuses » et décida de s’amuser un peu après un regard pour Duprès qui l’encourageait de la terrasse. Un coup à droite, un coup à gauche et voilà qu’il la bascula au sol, la retenant de justesse pour qu’elle ne chute pas trop brutalement sur l’herbe « Tu vas me détester ce soir » et l’aida à se relever et fit signe au Français de le rejoindre « Tu veux lui montrer tes prouesses physiques ? Le lit ne suffit pas ? ». Tobias pencha légèrement la tête en l’observant sans mot dire, sans la moindre expression et ils se mirent à se battre. Les coups étaient plus rapides, plus forts. Aucune retenue dans leurs gestes. Lorsque l’un tombait, il se relevait aussitôt, ne laissant pas le temps à son adversaire l’opportunité de prendre le dessus, et vice-versa. Le quarantenaire avait toujours apprécié l’agilité de son ami. Même les quelques années qu’il avait de plus que lui, il était toujours aussi rapide et agile, faisant de lui un adversaire dès plus dangereux pour tout ceux qui oserait l’affronter dans un combat à mains nues. Ce fut ce dernier qui mit fin au combat en le bloquant au sol, obligeant le quarantenaire à se soumettre. Il se releva, serra son ami dans les bras « Toujours un plaisir que de t’affronter » « Plaisir réciproque » répondit Tobias en observant Duprès retourner à la terrasse, sur sa chaise qu’il avait trop longtemps délaissé et se tourna vers June « Tu vois que je suis sympa avec toi » en reprenant les mots de cette dernière et se mit en garde « Bloque avec ton avant-bras et éloigne-toi de moi sur le côté, comme ça » en lui montrant la technique et lui fit répéter encore et encore les mêmes mouvements avant de la tester avec lenteur « Comme ça, c’est ça… Tu t’en sors bien » en lui souriant. « On fait une pause ? » et après une hésitation, la souleva du sol pour s’avancer jusqu’au rebord de la piscine, la menaçant de la faire tomber dedans, riant avant de la reposer au sol « Elle est trop… » mais n’eut pas le temps de finir sa phrase que Duprès les poussèrent à l’eau « froide. C’est ce que tu voulais dire ? » et leva sa tasse avant de retourner dans la maison en entendant son portable sonner. Tobias le fusilla du regard avec un certain amusement alors qu’il aidait June à s’accrocher à lui pour rejoindre le bord et se hissa en premier avant de l’aider « Tu as froid » tout en frottant son corps trempé. Il glissa sa main dans la sienne et se hâta jusqu’à la salle de bain, entourant son corps d’une serviette et en fit de même avec le sien « Je vais le tuer ! ».
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Charly
Sam 7 Aoû - 15:56
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Peu importait ce que Tobias lui enseignait, la fin de la journée était toujours douloureuse, que ça soit mentalement ou physiquement. De toute façon, elle n'avait pas le choix. Si elle voulait survivre, June devait savoir se défendre. Et elle était incapable de qe résigner à compter seulement sur Tobias pour la protéger. Alors elle l'avait rejoint dans la pelouse et y était allé de son commentaire : « -oh oui bien sur, comme si dans le feu de l'action on pouvait demander : attends trois secondes, je suis pas échauffé ! » elle savait très bien que c'était pour qu'ils évitent de se blesser aujourd'hui, mais elle adorait se foutre de la gueule de Tobias. Surtout lorsqu'il lui donnait un cours. Elle s'exécuta cependant, avant de jeter un rapide regard au français. Super voilà qu'il y avait un spectateur !
Au premiers coups que porta Tobias, June fit un sans faute et râla : « -tu es en batterie faible ou quoi ? » elle s'en sortie aussi pas trop mal par la suite et ajouta en mettant les mains sur les hanches : « -je suis pas en sucre, aller ! » il n'avait jamais pris de pincettes avec elle, June n'avait pas la moindre envie que ça arrive. Elle savait d'avance qu'elle finirait au sol ou prendrait un coup. « -ok très bien… » souffla la jeune femme en se redressant rapidement. Elle observa la démonstration de force de ses gardes du corps en grimaçant de temps à autre pour l'un ou l'autre. « -je suis censée applaudir ? » demanda t elle avec ironie en trouvant tout de même cela impressionnant. « -je sais. J'ai pas envie que tu le sois. » ajouta June en revenant vers Tobias. Elle voulait du vrai, pas de l’édulcoré. « -ok comme ça ? » peu à peu à force de recommencer, le geste s'améliorait. « -si tu… » mais elle ne termina pas sa phrase, se sentant soulevée du sol. June s'agrippa au vêtements de Tobias : « -qu'est ce que tu… non pas ça ! » il y avait une pointe de panique dans sa voix. Un micro seconde de détente avant de retenir sa respiration le plus rapidement possible en se sentant projetée dans l'eau. Le froid lui coupa le souffle et elle chercha de l'air rapidement en agrippant encore plus fort Tobias. Il semblait trouvé cela drôle. Pas elle.
Tremblante de peur autant que de froid, elle jeta un dernier regard à la piscine avant de suivre Tobias. Une fois dans la salle de bain, elle souffla seulement : « -ça va être tellement facile pour lui de me tuer. » le passage dans la piscine, la peur de se noyer, la panique de ne pas savoir nager. De base elle était faible sur tellement de niveau. Elle cacha son visage quelques secondes dans la serviette avant de retirer ses vêtements trempé pour en passer d'autres. « -très bien on recommence. » ici dans leur chambre ou dans le couloir. On pouvait bien leur tomber n'importe quand dessus.