J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Marchant ainsi dans les rues de ce petit village du sud, comme s’ils n’étaient que des touristes de passage, Tobias se demandait s’il était possible, qu’un jour, ils parviennent à marcher main dans la main, dans la rue, sans avoir cette nécessité de scruter au-dessus de leurs épaules. C’était devenue une routine pour eux deux. Une malheureuse routine. Puis il se demanda, presque aussitôt, s’il serait toujours en vie pour pouvoir se promener main dans la main avec June, flânant dans les rues d’un pays étranger… Parce que même si elle n’avait pas envie de vivre sans lui, il savait aussi qu’il en serait sûrement ainsi. Il était resté silencieux la veille, à ce sujet, mais il n’en pensait pas moins. Néanmoins, durant ces deux jours, le quarantenaire ne souhaitait pas se morfondre sur sa funèbre destinée et souhaitait seulement savourer chaque seconde auprès de la jeune femme qui, malgré son apparente décontraction, était sur le qui-vive depuis leur départ de la résidence de vacances. Il tenta donc de détourner son attention sur l’étale de fruits et légumes devant eux et sourit « Je veille sur toi. On veille sur toi. Profite » en embrassant cette chevelure brune dans laquelle sa main se perdit.
Ils reprirent leur marche et Tobias en profita pour changer de sujet et aborder sa probable venue à Charleston. Un petit rire pour le beau blond en entendant la réponse de la jeune femme qui était parvenue à lui sourire « Je compte bien t’emmener en vacances. De vraies vacances. Juste tous les deux et sans wapitis » et acquiesça de la tête quand elle lui confia aimer l’idée. Un sourire se dessina sur ses lèvres en sentant ses lèvres dans son cou. Il posa alors ses doigts sur son menton pour lui faire tourner le visage vers le sien afin de prendre possession de ses lèvres et mit fin au baiser avec lenteur avant d’ajouter « Tu ne m’aimeras plus trop si je reviens défiguré ? En fait, tu n’aimes que ma belle gueule » avec taquinerie et reprit « Je me disais qu’un petit appartement près de chez toi… ou chez toi… Ça serait plus pratique pour poursuivre notre relation et rattraper le temps perdu ». Un petit regard en direction de Duprès qui jouait les touristes en apparence, mais il pouvait presque entrevoir son regard scrutant chaque visage, chaque recoin du marché, derrière ses lunettes de soleil. Il reporta son attention sur la jeune femme « Je te préparerais le dîner les soirs où tu rentreras trop tard pour le restaurant et tu m’accompagnerais le matin jusqu’au lycée où te feras siffler par des gamins prépubère dont le comportement est entièrement dicté par leurs hormones en ébullition » en riant presque en imaginant la scène « Alors je t’embrasserais pour les rendre jaloux, et le vendredi soir, quand on aura fini nos semaines, tu iras chanter dans un petit bar où on aura nos habitudes et je t’écouterais inlassablement, comme si je découvrais ta voix pour la première fois… ». Il n’avait aucun mal à imaginer ce genre de quotidien avec June. Pourtant, une petite voix au fond de son esprit, lui criait que ce n’était qu’utopie. Que tout ce petit rêve ne deviendrait jamais réalité. Que c’était sûrement la dernière fois qu’il humera son parfum, qu’il embrassera ses lèvres, qu’il l’entendra rire. La dernière fois… Mais peu importe. Durant ces dernières heures rien que tous les deux, ils étaient capables de tout, même d’imaginer leur avenir sans l’ombre de Lee Jong planant au-dessus de leurs têtes. « Je t’apprendrais aussi à nager et on ira se perdre dans l’océan atlantique à bord d’un catamaran loué pour la journée, on mangera du poisson fris et on peaufinera nos bronzages » et s’arrêta devant une étale qui vendait des bijoux. Le quarantenaire commença à parler dans un français approximatif, mais suffisant pour se faire comprendre et acheta un collier en argent avec un pendentif orné d’une pierre bleu, qu’il passa autour du cou de June « Un petit souvenir de moi » et remercia la vendeuse.
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Ven 13 Aoû - 12:11
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -je sais... » avait elle soufflé comme une gamine prise en faute. Tobias avait raison, elle devait profiter de ces dernières heures passées ensemble. Mais se dire que justement c’était peut être les dernières, c’était tellement douloureux. Heureusement il savait y faire avec elle et parvint à la faire sourire, l’aidant à entrer dans son jeu et à plaisanter. « -même sans wapiti il y aura forcement une bête pour me faire peur j’en suis certaine ! » finalement elle se rendait compte que ce qui l’effrayait le moins, c’était peut être les rats, habituées à en voir en sortant les poubelles du bar où elle bossait avant. Elle lui sourit avant de répondre à son baiser, se décidant enfin à vivre pleinement ce moment rien que tous les deux. « -exactement. » répliqua June son corps collé à celui de Tobias, un sourire taquin se dessinant sur les lèvres.
Elle se remit à rire à l’idée suivante. « -tu es sérieux ? Un appartement près de chez moi ? Ça fait des mois qu’on vis ensemble au cas où tu l’aurais pas remarqué. Et la collocation se passe plutôt bien je trouve. Et puis j’ai une chambre d’ami que tu connais déjà ! » la dernière réplique avait été dite en haussant les épaules, toujours ce sourire taquin au coin des lèvres. June passa son bras dans le dos de Tobias tout en continuant d’avancer avec lenteur dans les allées du marché. « -je suis assez séduite par toutes ces idées je dois bien l’avouer. » commenta June adorant le voir imaginer ce futur pourtant si incertain. « -hum… le bateau je sais pas… » hésita la jeune femme. Durant ces quelques minutes d’échanges, elle retrouvait ce qu’ils avaient su créer au chalet. Elle avait envie d’y croire. Un regard pour les bijoux, un pour Tobias puis à nouveau pour les bijoux. Elle le laissa lui passer le pendentif, décalant ses cheveux sur le côté pour l’aider. « -voilà de toute façon je pourrais plus jamais le retirer. Je suis super nulle avec les petits fermoir, je sais pas pourquoi personne à pas encore créer de truc plus pratique. » elle roula des yeux préférant dire du n’importe quoi à la June plutôt que de dire à Tobias qu’elle n’avait pas besoin de ça pour se souvenir de lui ! « -tu veux bien qu’on fasse quelques photos ? » lui demanda la jeune femme hésitante. Encore une fois, elle ne savait pas si c’était une bonne idée, si c’était sûr ou prudent. Il fallait vraiment que cette situation cesse, parce qu’elle allait devenir folle.
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Ven 13 Aoû - 14:48
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Peut-être prenaient-ils un risque inconsidéré en flânant de la sorte sur ce petit marché du village français où ils résidaient. Peut-être qu’ils étaient observés. Néanmoins, Tobias savait aussi que leurs heures étaient comptées. Dans quelques heures, June retournerait aux États-Unis en tentant de renouer avec un semblant de vie quotidienne, et quant à lui… Il tenterait, par tous les moyens possible, de lui revenir vivant, mais plus son esprit ruminait seul dans son coin, à imaginer tous les scénarios probables, peu avaient une issue favorable pour lui. Donc, ils pouvaient prendre ce risque inconsidéré pour se créer quelques derniers souvenirs qui viendraient la réconforter lorsqu’elle se retrouverait de nouveau seule dans sa villa de bord de mer. Pour le moment, il voulait seulement imaginer un futur à deux, en parlant de vacances, parvenant ainsi à lui faire oublier l’épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes et la faire sourire comme en cet instant « A défaut de te protéger contre des assassins, je pourrais te protéger contre ces bêtes » et l’embrassa comme s’ils vivaient une vie des plus normale, tout en soulignant qu’elle l’aimait juste pour son physique. Sa réponse le fit sourire avec amusement alors qu’il la regardait avec tendresse. Elle allait terriblement lui manquait que ça en était douloureux…
Ne souhaitant pas affronter la réalité de leur situation dans l’immédiat, Tobias envisagea de venir vivre à Charleston, comme si tout allait se finir parfaitement bien pour eux deux, et se mit à rire tout en haussant les épaules avant de hausser les sourcils quand June évoqua la présence de la chambre d’ami « Tu serais prête à me remettre dans la chambre d’ami ? ». Blottis l’un contre l’autre, ils continuèrent de marcher lentement alors qu’il déblatéra sur leur futur, imaginant leur avenir d’une certaine manière qui séduisait June « Moi aussi » confia-t-il comme un secret et fronça les sourcils non sans se départir de son sourire « On pourrait commencer par une barque en bord de plage si tu préfères » et ils s’arrêtent devant l’étale de bijoux artisanaux. Le quarantenaire acheta un collier et le passa autour du cou de la jolie brune, comme un souvenir de lui qu’elle pourrait garder en tout temps « Tu n’as qu’à inventer une autre manière de fermer les bijoux » et en profita pour embrasser son cou. Enfermé dans leur bulle, le quarantenaire acquiesça d’un signe de tête à la question de June. Pourquoi s’en priver ? De toute manière, ça ne serait pas une photo qui pourrait leur porter préjudice. Il cala sa tête contre la sienne, la laissant les prendre en photo et une autre alors qu’il l’embrassait, puis reprirent leur promenade, en profitant pour faire quelques achats pour le déjeuner, et alors qu’ils marchaient tranquillement, le beau blond lui murmura à l’oreille « On pourrait aller sur le bord de mer cet après-midi, seulement tous les deux ». Il se savait assez vigilant pour veiller sur elle. Mais il voulait être seule avec June. Il voulait que cette bulle soit hermétique au monde extérieur. Pas de Duprès pour leur rappeler que Lee Jong voulait les tuer. Pas de maison fermée à double-tour. Juste de l’espace, le bruit des vagues et eux deux sur le sable fin. « Et j’ai aussi très envie qu’on rentre pour te faire l’am… » mais la voix de Duprès le coupa en entendant crier un « Hansen ! » qui obligea l’intéressé à lever la tête à la recherche du Français. Un coup de feu. Des cris de terreurs. Les gens étaient terrorisés, courraient de par en par du marché, renversant les étales, marchant sur les mets délicieux et les objets des exposants, se bousculant dans la précipitation, faisant tomber femmes âgées ou encore enfants. Tobias, quant à lui, avait protégé June de son corps, tout en cherchant du regard d’où provenait le coup de feu, alors que Duprès avait sorti son arme, bien décidé à s’en servir…
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Ven 13 Aoû - 16:42
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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[b]« -alors j’espère que tu as des supers grandes tongs parce que je suis certaine qu’en Thaïlande y’a des supers grosses araignées ! » marmonna June avec son petit ton enfantin. Elle apprécia ce moment de complicité. Le remercia intérieurement d’avoir su trouver les mots qu’il fallait pour qu’elle cesse, rien que pour quelques minutes de s’inquiéter pour leur sécurité. « -ba chez moi y’a pas de méchantes grosses bêtes ! Et j’ai toujours très bien dormi même seule ! » répliqua t elle pour continuer sur le même ton. Pas la peine de préciser que c’était de l’humour. Il savait très bien que l’histoire de animaux effrayants avaient été une excuse pour pouvoir dormir près de lui. Qu’au bout de deux ou trois nuits, elle n’en avait plus rien à faire des loups ou des ours. Que ce qu’elle souhaitait c’était simplement la chaleur de ses bras, la douceur d’une étreinte pour la nuit. Alors si un jour ils parvenaient à vivre ensemble, non bien entendu elle ne le laisserait pas dormir dans la chambre d’ami. « -le canapé est pas mal aussi si tu préfères ! » et pourquoi ne pas en rajouter un peu !
« -merci... » avait elle finit par soufflé tout de même pour le bijou alors qu’elle avait une furieuse envie de lui répliquer qu’elle préférerait trouver un moyen de le garder prêt d’elle. Quelques minutes plus tard, elle avait deux photos de faites. Toujours l’un contre l’autre, ils reprirent leur marche et June sourit en savourant le frisson que produisit le souffle de Tobias à son oreille. « -tu as méditer à toutes les idées que j’aimerais ou ça te vient comme ça ? » s’amusa la jeune femme avant d’ajouter : « -j’adorerais. » être seulement tous les deux, seul au monde. Elle leva son menton vers lui, ses lèvres pincer entre elle, comme si elle savourait déjà ce qu’il était en train de lui suggérer. Et puis…
Un coup de feu, des hurlements, la voix de Dupré, les battements sourds de son coeur, le corps de Tobias contre le sien, faisant barrière. Ils s’étaient retrouver accroupis près d’un étale. Elle avait fermé les yeux, et ne cessait de se répéter de ne pas paniquer. Pourtant une part d’elle même était pétrifiée sur place. Elle ouvrit soudainement les yeux et souffla à Tobias : « -t’es pas blessé ? Moi non. Qu’est ce qu’on fait ? » il était hors de question qu’elle dise avoir peur. Elle voulait des directives. C’était lui qui décidait, qui savait au mieux comment gérer ça.
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Ven 13 Aoû - 21:07
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Son regard posé sur elle, un sourire presque stupide sur les lèvres alors qu’il l’écoutait déblatérer sur la présence de drôles d’insectes en Thaïlande et, au fond de lui, il priait pour sortir vivant de tout cela et réellement l’emmener en Asie pour lui faire découvrir le pourquoi du comment il en était venu à acquérir une résidence sur place. « Ce n’est pas l’Australie. Les insectes ne sont pas intimidants en Thaïlande ». Ils en virent à parler de son probable déménagement chez elle, dans sa maison de bord de mer. June semblait s’amuser de la situation en lui faisant croire qu’elle aimait la solitude, ce qui fit hausser les sourcils du beau blond « Je me souviens bien d’une demoiselle en détresse qui est venue me rejoindre dans mon lit » et se mit soudainement à rire. Ce petit rire discret, presque inaudible, qui le caractérisait tant « Comment je suis passé de la chambre d’ami au canapé soudainement ? ». Oui, il espérait sincèrement être toujours de ce monde pour pouvoir continuer à l’entendre le taquiner jour et nuit comme en cet instant.
Le collier autour de son cou, Tobias avait envie de le lui offrir comme un souvenir de lui immuable. Un baiser dans son cou et reprirent leur marche, regardant de temps à autre les étales à leurs côtés, jusqu’à ce que le quarantenaire approche ses lèvres de son oreille, comme pour lui murmurer un secret, lui proposant une plage de sable fin et surtout, juste eux deux. Un sourire en voyant que l’idée lui avait traversé l’esprit « Ça me vient comme ça » et acquiesça en la regardant. Parfait, pensa-t-il. Il en profita pour lui soumettre une tout autre idée, mais il n’eut le temps de finir sa phrase que son nom retentit sur le marché, sonnant comme une mise en garde de la part de Duprès. Un premier coup de feu qui poussa Tobias à protéger la jeune femme de son corps. Tous les passants courraient sans but sur la place du marché, se bousculant, pleurant et criant de terreur. Il chercha Duprès du regard et quand ce fut chose faite, la voix de June l’attira et baissa son regard sur cette dernière « Je ne sais pas… Tu me suis » et glissa sa main dans la sienne, rejoignant Duprès en toute hâte, évitant une nouvelle balle. Apparemment, son corps n’était pas douloureux et aucune trace de sang ne perçait à travers ses vêtements. Le quarantenaire sorti son arme de derrière sa ceinture et ils se mirent à courir à grande enjambée jusqu’à se cacher derrière un camion de bouche. Accroupi derrière, le dos contre la carrosserie, Tobias regarda tour à tour le Français et la jolie brune « June, tu vas avec Duprès. On se retrouve près du front de mer dans une heure ». Il regarda le contenu de son arme, un regard pour derrière le camion et le bruit d’une détonation se fit de nouveau entendre, laissant la balle se loger dans la voiture d’en face. Il compta jusqu’à trois dans son esprit et se lança à l’opposé du duo, courant entre les étales, évitant les balles, tout en les comptant. Cinq. Six. Sept. Il allait bientôt arriver à la fin de son chargeur. « Lee Jong ne veut pas se salir les mains » « Il considère que tu n’es pas à sa hauteur. Tu as baissé dans son estime en baisant ta protégée ». La mâchoire serrée de toute ses forces, Tobias reprit sa course, le laissant vider son chargeur, tout en cherchant à le repérer et lorsque ce fut le cas, il arriva derrière le jeune homme de main, calant son arme contre l’arrière de son crâne « Ça fait 3 contre 0 » et tira une unique balle, éliminant le troisième homme de main du coréen. Il sentit soudainement le canon d’une arme contre son dos, l’obligeant à lever les mains « Ça fait 3 contre 1 ». Il se retourna en toute hâte, désarmant son ennemi d’un geste habile, récupérant son arme dont il posa le canon entre les deux yeux du second homme de main « On ne t’a pas appris à compter ». Ce dernier se montra plus téméraire que son prédécesseur et engagea un combat à main, en lui dégageant d’un simple coup de pied. Tobias encaissa les coups, et les donna avec tout autant de force. Il bloqua ses coups, encaissant ses crochets, se retrouva au sol, et alors qu’il vit son adversaire se ruer sur son arme, Tobias eut le temps de saisir la sienne et de tirer avant qu’il ne soit trop tard.
Les sirènes de la police française se firent entendre et n’eut d’autres choix que de faire un détour important afin d’éviter les policiers sur la route. Il finit par les rejoindre, après presque une heure, sur le front de mer. En vie. Le corps quelque peu meurtri et la lèvre en sang, il s’en tirait bien mieux qu’au chalet. Duprès l’interrogea du regard « Ils étaient deux. Des hommes de main…. Et Lee Jong est au courant pour nous deux » en posant son regard sur June.
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Sam 14 Aoû - 11:47
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -je ne suis pas une demoiselle en détresse ! » précisa June en insistant sur ces mots qu’elle n’aimait pas. Elle n’avait jamais eut besoin de personne, encore moins qu’un homme vienne à son secours. En ce moment c’était un cas de force majeur ! Un fou furieux voulait sa peau ! « -ba je sais pas c’est toi qui a commencer en évoquant un appartement. Après si ma maison te plais pas ou que tu t’y sens pas chez toi, ou encore qu’elle ait maintenant chargé de mauvais souvenirs, on pourra toujours la vendre et en racheter une autre pour débuter une nouvelle vie. Une avec une cheminée et maintenant je crois que le piano est obligatoire. C’est horrible comme ça me manque là... » en vérité elle s’en foutait de savoir où ils habiteraient, tout ce qu’elle voulait c’était qu’il reste en vie, et qu’ils parviennent à se retrouver. Son vol était prévu dans seulement quelques heures. Elle avait presque l’impression d’entendre le tic tac de l’horloge.
Et puis un coup de feu… La petite bulle de bonheur venait d’éclater en plein vol. Collée contre Tobias, le coeur battant à cent mille à l’heure, June savait qu’elle devait rester concentrée. Elle avait déjà vécu cela une fois. Seule. Là tout de suite Tobias était près d’elle, François n’était sans doute pas loin. Ils allaient s’en sortir. Il ne savait pas ? Comment ça il ne savait pas ?! Elle écarquilla les yeux avant de hocher la tête. Ok le suivre. Sa main dans la sienne, elle inspira avant de se mettre à courir juste derrière lui, gémissant lorsqu’une balle passa non loin. Elle était blême mais à nouveau elle hocha la tête. Avec Dupré. D’accord. C’était pas du tout le moment de contredire quoi que se soit. Et elle savait que seul, Tobias serait plus prudent. Visiblement c’était à lui que les hommes de mains en voulait, parce que la voie fut dégagée pour elle et le français. Ils parvinrent à gagner la plage sans trop de souci.
« -il va arriver. » déclara François qui tentait de la rassurer, ayant bien vu qu’elle cherchait toute les trois secondes une ombre sur la plage. Pas de bobo, c’était bien. Pas tout à fait pareil pour Tobias qui arriva enfin. Un soulagement fou la submergea en le voyant. Elle le regarda avec insistance lorsqu’il déclara que Lee Jong était au courant pour eux. « -qu’est ce que ça change ? Il veut toujours nous butter j’imagine ! » demanda t elle en ouvrant de grands yeux. « -qu’est ce qu’on fait ? On a plus de chance en étant ensemble ? Séparé ? Chez moi c’est le première endroit où il va venir chercher non ? » elle s’en remettait à eux.Et ce ut pour ça que quelques heures plus tard…
La tête lui tournait. Elle avait le goût du sang dans la bouche, du mal à ouvrir les yeux, une douleur vive à la jambe gauche. La voiture avait fait plusieurs tonneaux pour finir sa course dans le faussé. Elle se fit violence pour reprendre ses esprits. Dupré était inconscient à côté d’elle, côté conducteur. Un bruit de pas dans les feuilles, puis elle distingua à peine un homme dans la nuit. Le bruit d’une arme, la portière de Dupré qui s’ouvrait. Puis la détonation à bout portant. Et sa voix criant d’horreur dans la nuit. Une main sur sa bouche alors qu’elle sentait avec dégoût le sang chaud de Dupré qui lui avait éclaboussé une partie du visage et le cou. Elle hurla de plus belle, de douleur cette fois ci lorsqu’on tenta de l’extraire de la voiture. Sa jambe était bloquée.
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Sam 14 Aoû - 14:38
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Un sourire en coin alors qu’elle précisa, une énième fois, qu’elle n’était pas une demoiselle en détresse. Le quarantenaire savait pertinemment qu’elle n’aimait pas cette qualification, et répondit donc « Une June paniquée alors ». Puis, comme un découlement presque naturel de leur conversation, Tobias évoqua la possibilité de venir vivre à ses côtés lorsque toute cette histoire serait terminée. Un sourire presque tendre se dessina sur les lèvres du quarantenaire alors qu’elle était prête à vendre sa maison et en acheter une nouvelle, rien que pour eux deux. Elle n’avait pas besoin de lui dire qu’elle l’aimait, rien que cela, signifiait la même chose à ses oreilles. Un instant silencieux, il la blottit davantage contre lui « L’idée de trouver un chez nous avec une cheminée et piano me séduit davantage ». Il se voyait déjà faire les visites de résidence sur le bord du mer, tentant de trouver désespérément le bien qui leur conviendrait pour poursuivre cette vie à deux. Mais toujours cette petite voix au fond résonnait… Il fallait qu’il reste en vie…
Puis cette détonation résonna, les poussant à se mettre à l’abris des tirs au plus vite. Ils trouvèrent refuge derrière un camion et le quarantenaire confia la jeune femme à la protection du Français. Il s’était attendu à des contradictions de la part de cette dernière, mais elle accepta sans mot dire. June avait compris l’importance d’être seul en cet instant, et surtout, de la savoir à l’abri dans son esprit. Il exécuta le premier, mais le second se montra plus téméraire, n’hésitant pas à l’affronter à mains nues pendant quelques minutes, avant que l’enseignant mette fin au combat par une balle. Il s’était alors hâté de quitter le marché à l’arrivée des autorités et était parti rejoindre June et Duprès sur le front de mer. « En effet… Mais il connaît aussi notre point faible » en regardant fixement Duprès, qui ne savait que trop bien l’importance de cette information entre les mains du coréen. Sa femme était morte à cause de cela… Il porta son attention sur June qui s’interrogea sur la suite des évènements « Tu vas retourner au chalet. On va acheter des billets d’avion pour toutes les destinations probables où on pourrait se rendre, et on te fera atterrir dans un petit aéroport, sous un nom d’emprunt et le contact de François te conduira jusqu’au chalet par la route » « Tu penses que Jong va tomber dans le piège ? » « On verra » et s’approcha de la jeune femme pour la serrer tout contre lui, embrassant sa tempe chaude, alors qu’il commençait réellement à s’inquiéter pour la suite…
Tobias avait laissé le soin, à Duprès, de conduire la jolie brune jusqu’à l’aéroport. Il ne voulait pas qu’on les surprenne tous les deux devant les portes d’embarquement. De surcroît, leur séparation aurait été trop dur et il craignait s’entendre lui demander de rester avec lui… Mais après plus de dix minutes après leur départ, le quarantenaire n’avait pas pu se résoudre à la laisser embarquer de la sorte. Sans lui. Il avait donc fait appel à un taxi. Son regard perdu dans la contemplation du paysage, il sentit la voiture ralentir soudainement et le chauffeur s’avancer sur son siège, comme pour tenter de discerner ce qui se passait plus loin sur sa trajectoire « Qu’est-ce que… » et le taxi s’arrêta. Le quarantenaire se pencha légèrement pour regarder dans la même direction et son cœur rata un battement en reconnaissant la voiture de location du Français. Il demanda au chauffeur de stopper la voiture et descendit, sortant son arme de son dos, et s’avança jusqu’au lieu de l’accident. Il entendit un hurlement de douleur percer le silence de la campagne française et leva le canon de son arme pour tirer sur l’homme qui trainait June au sol. Il le manqua. Il continua d’avancer sans même penser à se mettre à l’abri et tira une nouvelle fois. Il la reçu dans la jambe. Une nouvelle balle et ce dernier tomba au sol. Tobias se précipita donc jusqu’à June, posant ses mains sur son visage en sang, réellement terrorisé. Puis le bruit d’une porte qui s’ouvre et se referme aussi… Un autre homme arriva et commença à tirer en leur direction. Il fut talonné de deux autres hommes de main qui étaient bien décidés à en découdre.
Tobias ne chercha pas à les affronter, pas en voyant la jeune femme blessée et en sang. Elle était son unique priorité. Il rangea donc son arme dans son dos et hissa June sur son épaule sans trop de difficulté, puis se mit à courir à petites foulées dans les champs qui les entouraient et qui étaient bordés par une épaisse forêt. Il entendait les trois hommes criaient derrière eux, sans pour autant discerner les probables insultes qui sortaient de leurs bouches, se concentrant uniquement sur sa foulée et sa respiration. Il devait tenir jusqu’à atteindre la forêt. Il faisait en sorte de courir en zigzaguant pour éviter les balles qu’il entendait siffler non loin de lui. Après plusieurs dizaines de mètres à courir dans un champ de tournesol, le quarantenaire franchit enfin le seuil de la forêt. Un regard pour derrière lui et reprit sa course pour les distancer au mieux, décidant de bifurquer à droite au lieu de poursuivre tout droit, et cela, jusqu’à trouver refuge au pied d’un ravin. La nuit était tombée et plus rien n’était discernable. Tobias comptait sur eux pour rebrousser chemin… Il posa le corps de June au sol, et entoura son visage de ses mains, ancrant son regard dans le sien, alors qu'il était à bout de souffle. On pouvait lire toute la terreur qu’il éprouvait en cet instant dans ses prunelles sombres.
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Charly
Sam 14 Aoû - 16:41
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
Elle s’était passée une main lasse sur le visage en entendant la réponse de Tobias. Le point faible. « d’accord... » s’était elle entendu souffler à la proposition de Tobias. Retour à la case départ. Le chalet. Mais seule cette fois ci. Elle hocha la tête avec lenteur le regard dans le vide, avant de laisser Tobias la prendre dans ses bras. June huma son odeur et chercha de la force dans sa présence et son étreinte. Dans toute cette histoire, elle n’était plus vraiment certaine que c’était sa mort que le coréen recherchait. Elle avait la sensation que Tobias était bien plus en danger qu’elle. Lorsqu’elle avait dû monté dans la voiture, elle avait pris sur elle pour ne pas pleurer. Elle avait prit le temps de dire au revoir à Tobias, de lui confier qu’ils allaient s’en sortir, que tout allait bien se passer. Pas grande déclaration d’amour pleine de larmes. Ça n’était pas son genre. Et il n’avait pas besoin de ça. Elle voulait lui montrer qu’elle était capable d’être forte, qu’elle avait appris bien des choses prêt de lui. Et pourtant elle avait le ventre noué…
Dupré venait d’être tué sous ses yeux. A bout portant, sans qu’il puisse se défendre. On venait de lui faire exploser le crâne. Et de son côté elle n’était pas parvenue à faire le moindre mouvement. Coincée dans la voiture, sonné par le choc. Pourtant l’instinct de survit fut le plus fort et lorsqu’on tenta de l’extraire de la voiture, elle hurla de douleur à cause de sa jambe, et tenta de se débattre au mieux. Ses gestes étaient lents, le choc avait été violent et brutale. Elle avait bien du mal à retrouver tout ses moyens. Et puis une balle siffla, l’homme qui venait de la sortir de la voiture jura. Et le coeur de June s’emballa. Tobias ! Ça ne pouvait être que lui. Un nouveau hurlement de douleur passa ses lèvres, avant que son agresseur en fasse de même. Elle l’avait mordu à sang pour qu’il la lâche. Deux secondes plus tard il s’écroulait, à moitié sur elle. Mort.
Il fallait qu’elle sorte de là ! Il fallait qu’elle se lève ! Ou qu’elle se cache. Un sursaut lorsqu’on la toucha à nouveau, les deux mains devant elle, la jeune femme réalisa alors que c’était Tobias. « -c’est toi... » souffla t elle de soulagement. « -c’était quoi ça ? » souffla t elle à nouveau en s’immobilisant. Son regard croisa celui de Tobias. D’autres hommes arrivaient. En quelques secondes elle se retrouva sur l’épaule de Tobias, de toute façon elle était incapable de marché là tout de suite. Ils étaient poursuivit. Alors elle saisit l’arme de Tobias dans son jeans et tira du mieux qu’elle pu, juste histoire de mettre un peu plus de distance. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et puis la forêt les abrita un peu plus, alors elle arrêta afin de ne pas vider le chargeur. L’adrénaline tenait ses sens en éveille malgré la douleur.
Lorsque Tobias la posa enfin, elle plongea son regard dans le sien. « -ça va. » souffla t elle à voix basse. « ça va. » en vérité rien n’allait mais elle voyait bien cette lueur dans son regard. Ils allaient s’en sortir. Elle tenta de bouger mais elle serra les dents à se briser la mâchoire. Ça n’était pas encore le moment de parler. Il fallait attendre. Être sur que les autres aient fait demi tour.
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Manhattan Redlish
Sam 14 Aoû - 20:34
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Lee Jong devenait de plus en plus dangereux, de plus en plus entreprenant dans sa manière de les traquer. Les derniers mois à les suivre à la trace avaient dû mettre ses nerfs à rude épreuve, ou les consignes avaient changé. Son employeur s’impatientait peut-être. Tobias n’en savait rien, mais ce dont il était certain, c’était que les règles du jeu venaient de subitement changer. Le coréen semblait bien décidé à les anéantir… Et cela, le quarantenaire en prit pleinement quand il vit l’homme de main traînait le corps de June qui puisait dans ses dernières forces pour tenter de se dérober de son emprise. Lorsque l’homme tomba au sol, il se précipita jusqu’à elle, s’accroupissant à sa hauteur, ses mains entourant son visage. Un hochement de tête et s’enferma dans ce silence de plomb qui le caractérisait tant et qui lui permettait de réfléchir plus sereinement. De toute manière, il n’avait pas le temps de lui expliquer la situation que trois hommes sortirent de la voiture pour se mettre à leur poursuite. Il hissa alors la jolie brune sur son épaule, comme si elle n’était qu’un vulgaire sac d’engrais et traversa le champ jusqu’à la forêt, en courant à petites foulées, dans l’espoir de pouvoir les distancer au plus vite. L’obscurité qu’offrait la nuit tombante, allait leur permettre de se cacher dans la faune sauvage et, il l’espérait, peut-être résigner les hommes de main à les poursuivre dans l’épaisse forêt.
Ils finirent par prendre place au pied d’un ravin qui offrait une certaine couverture du sommet, et qui offrait, notamment, un certain répit à Tobias qui déposa June au sol. Son regard trahissait la peur qu’il avait pu éprouver et qu’il éprouvait encore. June se mit à le rassurer en lui assurant qu’elle allait bien, alors qu’il savait pertinemment que ce n’était pas le cas… Un hochement de tête, un regard pour le sommet, il se baissa légèrement en entendant des voix résonner. « On descend » « Il commence à faire nuit » « J’ai dit qu’on descendait. Dépêche-vous. Ils n’ont pas pu aller bien loin ». Le quarantenaire croisa les prunelles claires de June et la hissa de nouveau sur son épaule et reprit sa course, alors qu’il entendit les trois hommes se hâter en les surprenant en train de fuir. Il vacillait entre les arbres pour les empêcher de les viser, accélérant le pas jusqu’à se retrouver au bord d’une cascade de plusieurs mètres. Il déposa June au sol, un regard pour derrière eux. Les trois hommes les suivaient toujours et se rapprochaient dangereusement de leur position. « Tu as confiance en moi ? » tout en posant sa main sur sa joue « Remplit tes poumons d’air » et la poussa du sommet de la cascade, l’obligeant à une chute de plusieurs mètres, pour tomber dans une eau glaciale où elle n’avait sûrement pas pied. Il la talonna après un dernier regard pour la forêt et se dépêcha de maintenir June à la surface, et ils restèrent ainsi, derrière l’eau de la cascade durant de longues minutes, dans une eau à la température plus proche du négatif que celle de San Diego. Et après ce qui lui parut une éternité, le quarantenaire rejoignit le bord, tout en maintenant la jeune femme la tête hors de l’eau. Il se laissa tomber au sol, épuisé, essoufflé et gelé. Il posa son regard sur le sommet de la cascade, et se décida à se redresser, hissa de nouveau la jeune femme sur son épaule et reprit sa route à pas de courses pour rejoindre la forêt qui se poursuivait. Il finit par trouver un endroit pour se reposer la nuit, et déposa la jeune femme au sol, frottant ses bras pour la réchauffer « Je suis désolé… Je suis désolé June… C’était la seule issue possible…Je suis vraiment désolé... » et retira sa veste pour la poser sur les épaules de la jolie brune « Où as-tu mal ? » tout en regardant la jambe de June qui n’avait pas été épargnée par l’accident. « Je reviens » et se leva, se hâta pour trouver quelques branches de bois solide, et revint vers la jeune femme, immobilisa la jambe de cette dernière, nouant le tout avec sa ceinture « Tu vas avoir mal. » et resserra le lien pour maintenir la jambe de June immobile. Lorsqu’il eut fini, il se glissa derrière elle, la blottissant contre lui pour la réchauffer du mieux possible « Ils ont tué Duprès… » et laissa sa tête retomber contre le tronc d’arbre. « Si je n’étais pas venu te rejoindre à l’aéroport, je n’imagine pas ce qui aurait pu se produire… ». Il nicha son visage dans son cou, soufflant tout contre sa peau pour la réchauffer « Tu as encore froid ? ».
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Charly
Sam 14 Aoû - 22:58
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
En voyant la cascade June eut le souffle coupé. Les yeux écarquillés, elle fixa l’eau qui bouillaient, le bruit assourdissant lui faisait tourner la tête. Elle mis trois secondes à tourner la tête vers Tobias, clignant des yeux en cherchant à comprendre ce qu’il venait de lui demander. Elle hocha la tête, ils n’avaient pas beaucoup de temps devant eux. Elle se figea en entendant sa demande, comprenant ce qui allait se passer. Elle mis toutes ses forces pour ne pas crier, et inspira à plein poumons juste avant de percuter l’eau en bas, passant de justesse entre deux rochers. Dans sa tête elle se répétait qu’elle pouvait le faire, que ça n’était que de l’eau, que paniquer ne servait à rien. Pourtant le froid lui avait coupé le souffle et ce fut avec frénésie qu’elle battit des bras pour remonter à la surface. A nouveau l’air entra dans ses poumons, avant que de l’eau ne lui passe à nouveau par dessus la tête. Elle bougea les jambes, gémis à cause de celle qui était blessée, mais à nouveau elle trouvera la force de se battre pour rester à la surface autant que possible.
Un soulagement en voyant le visage de Tobias, en sentant ses mains l’agripper pour l’aider à nager. Une fois sur la berge, elle se laissa tomber à ses côtés, pétrifier par le froid. Son corps n’était que douleur, ses poumons la brûlait mais au moins elle savait qu’elle était vivante. « -non... » souffla June en sentant ses mains sur elle. Il était épuisé. Mais elle était incapable d’avancer rapidement dans son état. Lorsqu’il la déposa de nouveau au sol, elle claquait des dents et tremblait comme une feuille. « -c’est rien… c’est rien... » souffla t elle en retour bougeant la tête de gauche à droite. « -non gardes la. » ajouta la jeune femme lorsqu’il posa sa veste sur ses épaules. Si elle avait froid, ça devait aussi être le cas de Tobias. « -la cheville, le mollet… » souffla t elle à nouveau avant d’ouvrir la bouche en le regardant s’éloigner. Inspire, expire, elle souffla dans ses mains, serra ses cheveux afin d’en virer le plus d’eau possible. Elle en fit de même avec son pull, avant de voir Tobias revenir. Elle serra les dents en le regardant faire, avant de hocher la tête et d’étouffer un cri dans son épaule. Quelques secondes sa tête tourna. Mais elle devait rester consciente.
Avec lenteur elle lui rendit sa veste, le laissant s’asseoir derrière elle. Ils étaient vivant tous les deux. « -ça va... » lui répondit June même si elle grelottait. Puis elle laissa passer de longue minutes de silences, blottit contre lui, écoutant son coeur qui cognait fort dans sa poitrine. « -je suis désolée… Pour François… J’ai… j’ai rien pu faire… » finit elle par souffler d’une voix posée. Avec lenteur elle entrelaça ses doigts à ceux de Tobias, avant de croiser les bras pour qu’ils se donnent mutuellement de la chaleur. Peu à peu elle sentait la fatigue prendre le dessus. Ses yeux se fermaient malgré elle.