J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
La colère avait finalement pris le dessus sur les sentiments. Comparer leur relation à un syndrome de Stockholm avait été de trop pour Tobias qui se sentait réellement blessé par cette hypothèse. Jamais il n’avait envisagé, ou ne serait-ce que penser, que tout ce qu’il pouvait éprouver pour elle, résultait de ce phénomène psychologique. Il avait eu peur, plus d’une fois, de ses sentiments ou de ceux de June à son encontre. Il avait craint de ne pas être à la hauteur le jour J. Il avait craint de la perdre. Mais jamais ô grand jamais, il n’avait pas pensé que ses sentiments n’étaient pas réels, et qu’ils n’étaient que le résultat d’une proximité trop importante entre eux deux… Donc, après avoir déversé tout ce qu’il avait à dire, avec peut-être trop de sincérité qu’il en avait omis la diplomatie, Tobias décida de rebrousser chemin dans l’unique objectif de disparaître de la vie de June définitivement. Au petit matin, il ferait son sac et partirai à la quête de Lee Jong et de McPherson, peu importe si cela devait le mener à une mort certaine. June aurait ce qu’elle souhaitait : Retrouver une vie normale. Quant à lui, même s’il survivrait, il ferait en sorte de ne plus réapparaître dans sa vie, tournant ainsi définitivement la page de leur histoire. Ainsi, elle n’aurait pas à s’interroger sur la réalité de leurs sentiments, et n’aurait plus qu’à se concentrer sur l’avenir serein qu’il allait lui offrir…
Tobias fut perturbé dans le fil de ses moroses pensées par le poids de June qui l’entraîna au sable, lui tirant un « Qu’est-ce que tu fais ? » d’un agacement certain. Il tenta de se saisir de ses poignets alors qu’elle lui parlait « Tu réagis vraiment comme une enfant ! » tout en parvenant à prendre le dessus sur elle, calant ses poignets entre ses mains, son visage au-dessus du sien alors qu’elle poursuivait « Je t’ai dit que je voulais partir tuer Lee et McPherson » avec toujours cet agacement dans la voix. La colère était toujours présente et son comportement infantile ne l’aidait pas à l’apaiser. Il resserra son emprise alors qu’elle continuait de se débattre « Je ne t’ai pas demandé d’être à la hauteur de quoi que ce soit ! Arrête de penser pour moi ! » et desserra légèrement son emprise en la sentant se résigner face à lui. Ce qu’il n’aurait pas dû faire car cette dernière parvint à prendre le dessus sur lui, inversant les rôles. Tobias n’avait pas envie de se battre davantage en cet instant, la laissant poursuivre « Alors pourquoi tu me tiens de tels propos June ? » tout en se redressant sur ses coudes « Ça m’a fait mal et tu le sais… Quand la femme que tu aimes te rétorque que les sentiments qu’elle éprouve pour toi relèvent peut-être d’un syndrome de Stockholm, comment dois-je réagir ? Ça m’a fait mal June… » tout en soupirant et détourna le regard. Il se laissa retomber sur le sable, comme résigné.
Le tueur à gage finit par tourner la tête vers la jeune femme que lorsque cette dernière reprit la parole, mais resta silencieux. Il aurait souhaité lui dire que c’était ça qu’il aurait aimé entendre ce matin… Mais il savait aussi que ça risquait de compliquer davantage les choses entre eux deux. Il regarda le ciel jusqu’à ce que la main de June ne se pose sur sa joue, et qu’il voit son visage approcher le sien « J’aurais aimé que tu tombes amoureuse d’un autre homme, tu sais. Ce n’était pas volontaire ». Le quarantenaire se redressa pour combler l’espace entre leurs visages, et embrassa son front avec douceur avant de souffler « Je t’aime June, et je sais… ou plutôt que je suppose que c’est réciproque, tout du moins, je l’espère vraiment, mais pour le moment, j’ai besoin de temps. Tu ne me perds pas… Je reste là, mais c’est trop pour moi aujourd’hui, ça ira sans doute mieux demain ». Et se dégagea sans mal de la jeune femme, avant de l’aider à se relever, ôtant le sable des vêtements de cette dernière et de sa propre tenue, puis récupéra les clefs de la voiture dans la poche de la jolie brune. « Viens, on rentre » souffla-t-il alors qu’il retourna auprès de Duprès, lui lançant les clefs alors que ce dernier s’était levé d’un bon, craignant les représailles « Tu conduis et je ne veux rien entendre ». La route se fit en silence, Tobias se concentra sur le paysage extérieur qui défilait. En rentrant, pas un mot non plus, il monta à l’étage et s’enferma dans une des deux autres chambres de la résidence.
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Mer 21 Juil - 14:49
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -j’en sais rien... » souffla June le coeur dans un étaux. « -j’en sais rien... » ajouta t elle sur un ton triste et résigné. Elle ferma les yeux pour retenir des larmes, alors qu’il lui répétait avoir été blessé par ses mots, combien ça lui avait fait mal. Lorsqu’il se redressa elle souffla un : « -pas moi... » à peine audible. Tout était confus dans son esprit. Tout lui faisait trop peur tout le temps. Parce que tout ce qu’elle vivait, ou était obligée de vivre était nouveau. La traque, la fuite, l’entraînement, sans compter ce qu’ils avaient enduré au chalet. Et puis ces sentiments, ce bien être près de Tobias. Elle ne contrôlait plus rien et c’était ce qui lui embrouillait l’esprit. Elle n’avait aucun contrôle sur rien, avait l’impression de devenir dingue.
S’il avait tiré une balle à bout portant ça aurait probablement eut le même effet. Il l’aimait ! Il venait de le dire haut et fort. Et elle, tout ce qu’elle trouva à faire c’était de détourner le visage, les yeux pleins de larmes. June se laissa tomber à côté de lui lorsqu’il voulu se relever, le regard dans le vague, les larmes sur les joues. Serrant les dents, elle se leva à sa demande, reniflant et chassant ses larmes, à nouveau comme captive. On rentre. La petite sortie était finit… Assise seule sur la banquette arrière cette sensation s’imposa un peu plus à elle. Une fois dans la maison, elle échangea un regard froid avec François, avant de s’enfermer également dans une chambre. Dans le double fond de son sac, elle trouva ce qu’il lui fallait pour un joint, le roula et le fuma sur le balcon, assise en tailleur par terre. Pour se détendre, à la base elle ne connaissait que ce moyen là. Et étrangement, elle réalisa que ça faisait longtemps qu’elle n’en avait pas eu besoin. June se coucha sans manger, et se leva très tôt sans vraiment avoir dormi.
En débarquant dans le salon elle fit sursauter François qui s’apprêtait à mettre sa musique pour son yoga. « -vous voulez bien venir courir avec moi ? » demanda t elle avec conviction, sachant très bien qu’elle n’était pas autorisée à s’y rendre seule. Elle ne comptait pas déranger Tobias. Il avait besoin de temps, elle aussi. Elle pointa la chaine hifi du doigt et ajouta : « -et ça c’est pas de la musique. » étrangement cela fit sourire le français qui posa la télécommande. « -le bord de la plage vous irait il ma chère ? » demanda il avec bien trop de politesse pour la jeune femme. « -appelez moi June et tutoyez moi. Et oui la plage c’est parfait. » il firent leur jogging silencieusement. June repoussa ses limites et lorsqu’elle fut à bout de souffle, les poings sur les hanches, François lança en riant presque : « -vous êtes en colère. Contre vous même. Vous tenez vraiment à lui. C’est intéressant. » un regard en coin avant qu’elle ne reparte de plus belle à courir même si elle était épuisée. A la pause suivante elle dit : « -en quoi est ce intéressant ? » les sourcils froncés, Dany reprenant le dessus sur June à cet instant, avec cet homme qu’elle ne connaissait pas. « -vous savez que vous êtes son point faible, et ça vous énerve. » il laissa passer un silence rien que pour le plaisir, et elle repris en marchant lentement, l’invitant à le suivre : « -laissez moi deviner. Vous avez tenté de le repousser, et il s’est accroché un peu plus encore. Vous pensiez lui éviter le pire ainsi n’est ce pas ? » François se mis à rire. June ne compris pas pourquoi et se contenta de le regard de travers. Elle finit par hausser les sourcils et se remettre à courir pour revenir à la maison.
Juste derrière elle, François posa sa main sur son épaule. « -arrêtez de vous dévalorisez. Un sage à dit un jour : vous n’imaginez pas à quel point vous êtes fort tant qu’être fort n’est pas le seul choix que vous avez. » un nouveau froncement de sourcils de la part de la jeune femme. « -et c’est qui votre grand sage ? » demanda t elle avec un sourire en coin comme pour lui faire comprendre que sa phrase elle n’en avait rien à foutre : « -Bob Marley. » répondit François avec un grand sourire. « -je meurs de faim pas vous ? » demanda t il en entrant dans la maison. « -je m’occupe du petit déj’ mais je veux d’abord prendre une douche. »« -comme vous voudrez ma chère. » répondit François en s’inclinant, ce qui tira un véritable sourire à June. Une fois propre, elle se mis en cuisine, préparant des pancakes en chantonnant. Il fallait qu’elle se reprenne. Elle le savait. Baisser les bras, pleurer ou se foutre en l’air, ça ne servait à rien. Elle avait toujours été quelqu’un de joyeux malgré les emmerdes, hors de question que ça change. Lorsque Tobias serait prêt, elle irait lui parler.
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Mer 21 Juil - 18:07
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Calfeutré dans l’une des chambres que comptait la résidence, la porte fermée à double-tour, Tobias avait trouvé refuge sur le lit dès les premières secondes. Des heures durant, il avait fixé le plafond dans l’espoir vain que ce dernier lui apporterait des réponses. Il se rémora chaque parole prononcée sur la plage, et il ressentait la même douleur en repensant aux mots de June… Puis il avait repensé au jour de leur rencontre, au moment où il s’était décidé à ne pas aller au bout de sa mission pour la première fois de sa vie. Il avait repensé à leur échange quand il l’avait retrouvé quatre ans plus tard, dans cette splendide villa de bord de mer à Charleston. S’en suivit leur dispute lors de leur premier jour au chalet, mais aussi de leurs conversations, de leur entrainement ou encore, du moment où June était venue trouver refuge dans le creux de ses bras. A ce moment-là, Tobias avait su que ce n’était pas seulement sa protégée ou encore une amie. Il avait pris conscience que c’était bien plus… Et voilà que plus d’un mois après, elle décrivait tout cela comme un syndrome de Stockholm alors qu’il lui avoua l’aimer… Le tueur à gage avait fini par tomber dans les bras de Morphée que bien tard dans la nuit, allongé en travers dans le lit, les pieds se balançant dans le vide.
Étonnamment, ce matin, ce ne fut pas la musique assourdissante de Duprès qui l’extirpa d’un sommeil profond, mais le bruit de la porte d’entrée qui se refermait. Il se leva alors en toute hâte pour s’assurer que ce n’était pas June, et fut soulagé de la voir en compagnie de Duprès. Il profita d’être seul dans la maison et de ne pas avoir le moindre risque de croiser ses deux colocataires pour se glisser sous la douche, délaissant sa tenue de la veille pour un jean et une chemise sous un pull à col rond. En sortant de la chambre, il avait tendu l’oreille, et toujours rien. Il descendit donc les marches pour rejoindre la pièce principale, se servit un premier café et décida de prendre le second dans le jardin, savourant le silence qu’offrait la maison provinciale. Après quelques minutes, le bruit du vent dans les branches nues laissa place aux voix de June et Duprès résonner à l’intérieur, mais ne se leva pas pour autant, dégustant sa tasse de café en solitaire. Il avait besoin d’encore un peu de temps, et cela jusqu’à ce qu’il ait avalé la dernière goutte du liquide brun qu’il affectionnait tout particulièrement. Ce ne fut qu’à ce moment-là que Tobias se décida à se lever de la chaise de jardin pour rejoindre l’intérieur de la maison. Il resta à l’écart quelques secondes en entendant la jeune femme chantonner de bon matin, devant un Duprès qui servait le jus d’orange.
Deux possibilités s’offraient au quarantenaire : Maintenir cette même distance qu’il leur avait imposé depuis la veille, ou tenter d’avancer en adulte. Il baissa un instant la tête, réfléchissant, puis décida de reprendre sa marche jusqu’à la cuisine « Bonjour François » « Oh… Bonjour Tobias… Je vais vous laisser cinq minutes, mais pas une de plus, j’ai grand appétit » en faisant un clin d’œil à la jeune femme avant de s’éclipser au plus vite après que Tobias l’ait remercié d’un signe de tête. Ce dernier s’approcha de la gazinière, éteignit le feu sans mot dire et décala la poêle pour ne pas ruiner la cuisson des pancakes. « On doit parler » souffla-t-il tout en prenant appui dos à l’établi de cuisine, ses mains tenant fermement le rebord, comme si c’était son seul point d’ancrage « Je… » puis baissa la tête en remarquant qu’il ne savait pas vraiment comment commencer, puis releva son regard sur elle, l’observant simplement « Je vais te poser une simple question et je veux que tu sois sincère avec moi, et avec toi aussi… » Il inspira profondément et rétorqua « Est-ce que tu veux de moi ? ». La question était simple. La réponse, peut-être moins. Et en réalité, il n’était même pas certain de vouloir l’entendre… Il se pencha légèrement en avant pour se saisir du poignet de June et l’attira à lui « Avant que tu répondes » et l’embrassa avec douceur, sa main glissa jusqu’à la sienne pour entrelacer ses doigts au sien, pendant que son autre main se posait en douceur sur son visage « Au cas où que ça soit le dernier » souffla-t-il comme pour justifier son geste.
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Mer 21 Juil - 19:21
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Alors qu’elle mélangeait la farine et les œufs, June ajouta le lait en regardant dans le vide quelques secondes. Des pancakes… Elle en avait fait chez Tobias, quatre ans plus tôt, à l’aube de sa nouvelle vie. Il en avait mangé… L’arrivé de François dans la cuisine lui fit cligné des yeux et s’envoler le sourire tendre qu’elle avait sur les lèvres. Étrangement ce souvenir en était devenu un bon. Un beau même… Peut être la première fois qu’ils étaient parvenu à communiquer convenablement, peut être la première fois qu’elle lui avait vraiment sourit. Le soir même ils s’étaient quitté à l’aéroport. « -pardon ? » avait elle demandé à François qui lui demanda à nouveau si elle désirait du jus d’orange. Elle avait dit oui, et repris la préparation des pancakes, chantonnant de nouveau. Elle lança la cuisson et s’immobilisa quelques secondes en entendant la voix de Tobias. Elle ne bougea pas, s’arrêta seulement de chantonner, faisant mine de se concentrer sur la cuisson des pancakes alors que son coeur était en train de prendre une cadence folle. S’il demandait à François de quitter la pièce, c’était qu’il était décidé à parler.
La jolie brune le regarda faire, garant la spatule dans le main. « -je sais... » souffla t elle sans le quitter des yeux. Les mots que le français avait prononcé ce matin résonnait encore dans son esprit, ils avaient fait leur bout de chemin, et avaient débloqué quelques portes. June se sentait un peu plus apaisé, bien plus en accord avec elle même dans sa tête. Reculant d’un pas, elle posa avec lenteur la spatule et s’installa en face de Tobias, glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, voyant bien qu’il avait du mal à commencer cette conversation. « -écoutes... » souffla t elle en se disant que si elle commençait ça serait peut être plus facile pour l’un comme pour l’autre. Pour se taire, elle croisa les bras, portant son pouce gauche à ses lèvres pur en mordiller l’ongle. Il fallait qu’il la pose rapidement sa question. Lorsqu’il l’énonça, elle ferma les yeux. Parce qu’elle avait mal de l’entendre douter ainsi, mais surtout parce qu’elle était soulagée. Cette question voulait dire qu’il n’avait pas changé d’avis. Que ce qu’il avait dit sur la plage hier n’était pas du vent.
Elle ouvrit les yeux lorsqu’il se saisit de son poignet, et ne résista pas lorsqu’il l’attira à lui. Ses lèvres lui rendirent son baiser avec la même douceur, et ses doigts serrèrent les siens. Puis elle lui sourit avec tendresse et lui répondit enfin, avec conviction presque pressé de parler : « -ça sera pas le dernier. D’accord ? » un pincement de lèvres son visage proche de celui de Tobias, ses hanches contre les siennes. « -et ma réponse est oui. Oui je veux de toi, je veux de nous. » sa main libre vint se poser sur la joue de Tobias et elle ajouta : « -j’en ai marre d’avoir peur de tout, tout le temps. Je veux pas être ton poing faible. Je veux devenir l’inverse. » elle colla son front contre celui du beau blond et ajouta : « -je te demande pardon. J’ai voulu… je pensais qu’en t’éloignant de moi… j’ai été conne… Vraiment conne. » un pincement de lèvres avant de reprendre : « - je veux un nous. Maintenant, tout de suite et après encore. » elle recula son visage pour le regarder et reprit encore : « -tout est nouveau pour moi. J’ai cette impression de plus rien contrôler. Même mes sentiments s’emballe et je… je te l’ai dis… j’ai jamais aimé comme ça, on m’a jamais aimé comme ça… » elle lui sourit avec douceur avant de baisser les yeux « -ce matin en courant, j’ai réalisé que j’avais jamais eu peur de toi… Alors pourquoi avoir peur de ces sentiments, de ce que tu veux m’offrir. J’ai changé tu sais mais la petite fille qui a toujours été seule et mal aimée est toujours quelques part en moi… et quand elle prends le dessus ça fou le bordel dans ma tête, la peur prends le dessus et après je parle, je parle et... » elle sourit en réalisant que oui, elle parlait peut être trop, trop vite. Que tout ça pouvait être brouillon. June réalisa qu’il y avait encore bien des choses qu’il ignorait sur elle. Et pourtant il avait envie de l’aimer quand même.
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Mer 21 Juil - 21:03
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias aurait pu mettre tous ses effets personnels dans un sac et disparaître au levé du jour comme il le lui avait dit la veille au soir. L’idée le lui avait traversé l’esprit plus d’une fois durant la nuit alors qu’il avait fixé inlassablement le plafond blanc de sa chambre, mais il l’aimait… Il ne l’aimait pas de cet amour soudain, de ce coup de foudre qui apparaissait en un regard, et qui finissait par se faner avec le temps. Non, il l’aimait d’un amour qui avait évolué à son rythme, qui avait pris tout son temps pour grandir, qui s’était construit sur des gestes, des sourires, des attentions, des conversations. Elle avait été la cible à abattre lors de leur rencontre, elle était devenue une simple inconnue par la suite, puis une amie et de cette amitié, était né des sentiments bien plus forts qui l’avait poussé à lui dire explicitement qu’il l’aimait. Parce que c’était la vérité. Il était tombé amoureux d’elle et la simple idée de fuir leur histoire, de lui faire du mal, lui était insupportable. Alors il avait décidé de rester, et en la voyant préparer des pancakes comme cela avait été le cas quatre ans auparavant, Tobias s’était davantage rappelé du chemin parcouru et ce qui faisait qu’il tenait réellement à elle. Toutefois, il avait besoin de savoir… Il avait besoin de savoir qu’elle voulait de lui. La question avait été difficile à poser, et ça avait été encore plus dur en la voyant fermer les yeux. Il s’était donc saisit de son poignet et l’avait embrassé, craignant que ça soit le dernier.
Un sourire presque timide se dessina lentement sur les lèvres de Tobias quand elle lui confirma que ça ne serait pas le dernier baiser qu’ils échangeraient. Sa main glissa de son visage dans une caresse pour venir se poser dans le bas de son dos alors qu’elle se blottissait un peu plus contre lui. Son sourire s’agrandit en l’entendant lui répondre. Elle voulait de lui. Il pencha légèrement la tête comme pour poser son visage contre sa main sans la quitter des yeux, et la laissa poser son front contre le sien. Il sentait son cœur battre un peu plus fort en l’entendant se confier à lui alors qu’il restait silencieux, ne souhaitant pas la briser dans son élan. Il sentit comme une vague de bien-être l’envahir quand elle lui confia n’avoir jamais aimé comme ça avant, et n’avoir jamais été aimé ainsi par le passé. Son visage trahissait tout l’amour qu’il éprouvait pour elle en cet instant, alors qu’il ne prononça pas le moindre mot, se laissant surprendre par le débit de parole de June. Son sourire se fit plus espiègle alors qu’elle remarqua qu’elle parlait trop. Il décida de l’embrasser pour la faire taire et se recula lentement pour la regarder de nouveau « Enferme-là dans un placard et jette la clef » souffla-t-il en souriant et déposa un baiser sur son front tout en la serrant dans ses bras et rétorqua de nouveau « Je ne veux pas que tu penses qu’en t’éloignant de moi, tu me protègeras. Tu ne feras que me tuer à petit feu. Je le sais, parce que j’ai envisagé cette possibilité pour te protéger, mais la simple pensée de te garder éloignée de moi… me rend malheureux au plus haut point ». Il recula légèrement son visage pour entrevoir celui de June « Je vais te montrer que tu n’as rien à craindre à m’aimer. Ça prendra le temps qu’il faudra, mais on y parviendra» avant d’ajouter avec un sourire légèrement taquin « Tu m’as dit que tu m’aimais… Ça fait plaisir à entendre » et l’embrassa de nouveau comme pour sceller ce qu’ils venaient de se dire.
Ce fut le moment choisi par Duprès pour revenir parmi eux, se raclant la gorgée pour signaler sa présence et lorsque Tobias releva la tête vers lui, le français désigna la poêle du regard avec assistance, comme s’il passait commande pour son petit-déjeuner. Le quarantenaire relâcha son emprise de June pour la laisser poursuivre la cuisson des pancakes « Duprès, est-ce que tu peux t’absenter pour la soirée et la nuit ? » « Je ne veux pas savoir ce que tu as prévu » tout en se bouchant les oreilles et rétorqua « Bien sûr. Je vais en profiter pour tenter de séduire une jeune femme des alentours ».
Le soir venu, après quelques heures d’entrainement léger pour ménager leurs corps portant encore les stigmates de leur agression, Tobias avait décidé de préparer le dîner et de dresser la table de dehors. L’automne du sud de la France était doux, contrastant avec celui qu’ils avaient vécus au Canada, et c’était l’occasion de passer une véritable soirée en tête-à-tête. Il avait donc recouvert la table d’une nable blanche, avait déposé deux chandelles de chaque côté, puis avait préparé un dîner simple, mais appréciable, qu’il avait dressé pendant que June se préparait. Il avait, quant à lui, fourni un effort sur la tenue en optant pour un costume anthracite et une chemise blanche. Il venait de déboucher la bouteille de vin quand June fit son apparition. Tobias releva son regard sur elle et marqua une pause, avant de se hâter jusqu’à elle « Superbe » souffla-t-il à son oreille, embrassant sa joue.
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Jeu 22 Juil - 18:42
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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C'était peut être le plus gros défaut du couple qu'ils pouvaient former. Penser à la place de l'autre, s'imaginer des choses sans avoir pris le temps de parler. June avait compris la leçon. C'était trop douloureux de s'éloigner, de lire dans les yeux de Tobias qu’elle ait réussit à le faire douter de ses sentiments. Bien sur qu’elle l'aimait ! Bien sur qu'elle voulait de lui, sinon ça ferait longtemps qu'elle aurait prit la fuite. Elle s'employa à le rassurer du mieux qu'elle pu, lui demanda pardon et surtout lui confia à sa façon qu'elle éprouvait des sentiments aussi fort que les siens. « -elle est maligne… je sais que parfois elle arrivera à ressortir. Mais si tu m'aides à l’enfermer à nouveau alors ça ira. » c'est ce qu'elle lui souffla à voix basse, blottit contre son torse.
Elle recula son visage et fit un non de la tête. « -tu n’as rien à me montrer du tout. Je le sais déjà... » c’était avec lui qu’elle voulait être. En cavale, poursuivit par un coréen qui voulait leur mort, peut lui importait finalement. Ils étaient ensemble. Et c’était ainsi que c’était le mieux. En voulant s’éloigner l’un de l’autre, ils avaient compris l’un comme l’autre que c’était inutile. Puis elle se mis à rire avant de coller ses lèvres aux siennes. Un éclat de rire ensuite lorsque le français revint dans la cuisine. « -ça arrive. » lança June en reprenant sa spatule. Un regard pour Tobias : « -tu en veux ? » lui demanda t elle avec un regard tendre, heureuse qu’ils soient parvenu à communiquer et à se réconcilier.
Étrangement, elle était un peu stressée en face du miroir alors qu’elle tentait de coiffer ses boucles convenablement. Une soirée en tête à tête, bien habillée. Pourtant ils en avaient passé des soirées ensemble, mais en jogging, en short, voir en pyjama ! Jamais quelque chose de vraiment officiel. Elle vérifia ses dents, remis encore une fois ses boucles en place, son décolleté et prit le temps de mettre ses talons avant de se laver les mains et d’enfin rejoindre Tobias. La jolie brune arriva d’un pas hésitant sur la terrasse, moulée dans sa robe noir. Elle haussa les épaules lorsqu’il embrassa sa joue, levant également les yeux en battant des cils. « -merci... » souffla t elle en baissant les yeux, gênée. Encore une fois, il était sûrement le premier à lui faire de genre de compliment. « -tu te souviens pas ? » demanda t elle en avançant jusqu’à la table. « -c’est toi qui as chois cette robe. Y’a quatre ans… » un sourire avant de s’asseoir. « -je l’ai jamais mise. Elle a passé son temps dans mon sac de secours... » une petite grimace, comme pour signifier qu’elle ne savait pas trop pourquoi d’ailleurs. Surtout vu la robe, pas vraiment du genre hyper pratique pour la fuite ou pour passer incognito. Depuis le début de sa nouvelle vie, la jeune femme avait toujours gardé un sac de survit, prêt pour partir au plus vite. C'était ce sac qu'elle avait prit lorsque Tobias était venue la chercher chez elle. June regarda quelques secondes Tobias, appréciant la lueur des bougies, l’intimité de l’ambiance.
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Juil - 20:53
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Normalement, on parlait de calme avant la tempête, mais dans leur cas, c’était plutôt le calme après la tempête. Ils ne parvenaient à communiquer qu’après les éclats de voix, les regards noirs, les mots blessants et cet éloignement qui concluait leur prise de bec. Comme aujourd’hui. Les mots prononcés la veille avaient comme disparu, laissant place à davantage de communication, à des mots doux et rassurants. Ils se rendaient compte qu’à vouloir maintenir une certaine distance pour protéger l’autre, ils ne faisaient que se détruire. Ils devaient faire front ensemble, et ne pas aller à l’encontre de leurs sentiments. L’amour leur était tombé dessus sans que ça prévienne, ils devaient maintenant l’accepter et être prêt à construire un nouveau chapitre de leur vie ensemble. Pour cela, Tobias allait devoir faire preuve de patience et de bienveillance à l’encontre des peurs de June qui n’étaient que le résultat d’un début d’existence chaotique dans tous les sens du termes « Je serais là » souffla-t-il alors qu’il posait son menton sur sa chevelure brune. Il allait tout faire pour lui montrer qu’elle pouvait l’aimer sans crainte et fronça légèrement les sourcils en la sentant se reculer, puis se mit à sourire avec douceur à sa réponse. Ce moment de quiétude, tous les deux, fut bouleversé par l’arrivée du Français, ce qui n’empêcha pas Tobias d’embrasser la jeune femme qui riait contre ses lèvres. Il la laissa reprendre place derrière les fourneaux tout en conversant avec Duprès, et tourna la tête vers la jeune femme, et acquiesça simplement de la tête tout en la couvant du regard avec amour…
Duprès avait accepté de leur laisser la maison provinciale pour eux seuls, séjournant ainsi dans un hôtel à proximité et sûrement accompagné. Peu importait. Le plus important pour Tobias, c’était de parvenir à mettre les petits plats dans les grands avant l’arrivée de la jolie brune. Il eut le temps de déboucher la bouteille de vin, qu’il entendit les pas de cette dernière. Il marqua un arrêt pour l’observer et déposa ses lèvres sur la joue en la complimentant. Il se recula en la regardant encore, ne se lassant pas de la voir ainsi vêtue « De ? » et chercha dans sa mémoire alors qu’elle lui rappela cette journée shopping à Santa Barbara. Il se mit à sourire tout en hochant de la tête « Je l’avais oublié » et s’avança vers la table pour servir deux verres de vin tout en répondant « Tu devais savoir qu’elle te servira tôt ou tard » et tira la chaise pour qu’elle prenne place, avant d’en faire de même. Il leva son verre de vin à hauteur de celui de June « A nous » et trinqua avant de le porter à ses lèvres. Le Français l’avait bien conseillé. C’était un vin agréable. Il reposa son verre et prit un instant à l’observer à la lueur des chandelles « Tu es belle » tout en glissa son pied tout contre le sien, et sa main saisissant la sienne « On n’a jamais eu de premier rendez-vous, et vu qu’on ne peut pas se rendre sereinement au restaurant, j’ai pensé que c’était une bonne idée d’emmener le restaurant à nous » avant de baisser la tête, sa main libre se glissant dans sa nuque, mal à l’aise « Tu dois trouver ça niait… Il est bien loin l’homme froid qui tuait des gens » et fit une petite grimace « C’est encore trop tôt pour plaisanter dessus ? » et reprit une gorgée de vin pour se faire taire, et calmer son angoisse « J’ai peur que tu me trouves soudainement trop romantique et que tu n’aimes pas ça… ». Une nouvelle gorgée de vin et ajouta, tout en reposant son verre, inspirant profondément, paniqué comme si c’était son tout premier rendez-vous alors que ses yeux se posèrent sur leurs mains entrelaçaient. Un moment de silence et releva son regard sur elle « Je me suis dit que c’était l’occasion d’apprendre à mieux te connaître, comme ta couleur préférée, ta musique préférée, le légume que tu détestes, ta vie quand tu étais petite…et grande aussi ». Tobias avait envie d’apprendre à la connaître comme si c’était réellement un premier rendez-vous.
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Charly
Ven 23 Juil - 15:15
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
« -ou que tu reviendrais me chercher... » souffla June à voix basse en prenant place sur la chaise qu’il venait de lui tirer comme un parfait gentleman de bonne famille. En disant ces quelques mots, elle réalisa qu’au fond d’elle même, elle avait toujours su qu’ils se reverraient, que l’histoire n’était pas finit. Malgré les années, jamais elle n’avait cessé de penser à lui. Avec de plus en plus de douceur au fils du temps. Pas tout les jours, mais il avait toujours été dans un coin de sa tête. Et pourtant elle avait été surprise de le voir débarquer chez elle le soir de son anniversaire, surprise qu’il ait veiller sur elle de loin. Elle avait vraiment été aveugle.
« -à nous... » répondit June avec un jolie sourire, avant de porter son verre à ses lèvres. Elle n’était pas du tout habitué aux grands vins. Et ça n’avait pas été sa priorité durant quatre ans. Généralement elle était plus bière et encore… Elle n’était pas vraiment portée sur l’alcool, en ayant servit un peu trop durant trop d’années. « -et tu t’en rends compte seulement maintenant ? » elle avait rougit, baisser les yeux et répondu cela pour cacher le trouble provoquer par le compliment. A la différence de beaucoup de chose, on le lui avait déjà dit bien des fois ces mots. Jamais ils ne lui avait dit aussi sincèrement. La jolie brune releva le visage, pencha légèrement la tête sur le côté. Tobias semblait encore plus mal à l’aise qu’elle. June trouva ça amusant, attendrissant. Et elle le laissa s’enliser un peu. Pour le plaisir. Peu à peu elle se mis à sourire, et finalement ouvrit la bouche. « -alors déjà… tu vas te détendre… » sous la table elle posa l’une de ses chaussures et fit monter et descendre son pieds le long de la cheville de Tobias. « -ensuite oui, c’est peut être un peu tôt pour plaisanter de ça. » elle leva les yeux pour illustrer ses propos avant d’ajouter en resserrant ses doigts sur ceux du eau blond : « -et j’aime ça… je veux dire… que tu sois romantique, et aussi ton idée de soirée en tête à tête. » un sourire avant qu’elle n’ajoute encore : « mais j’aime aussi l’homme qui parle peu et qui lis pendant des heures. Celui qui prépare des pâtes, du thé et qui porte un jogging. » ce fut elle qui avala une gorgée de vin cette fois ci, avant de reprendre : « -ce que je veux dire c’est que je veux pas que… que ça te change. Enfin tu me diras tu es peut être un grand romantique et je l’ignore… » elle pencha la tête de gauche à droite en sourire. Il avait sans doute comprit le message.
Elle inspira alors en ouvrant grands les yeux en reculant quelque peu avant de déclarer : « -et donc tu veux plus de détails sur moi... » la conversation s’était toujours faite naturellement entre eux, et June avait l’impression qu’une sorte de gêne s’installait avec leur sentiments. Ce qui était débile. Elle n’en voulait pas. « -alors : j’adore le vert. Le vert un peu foncé, sapin ou… je suis pas trop calé en nom de couleur, tu sais comme pour les peintures. » elle avait toujours trouvé ça un peu con les noms du genre coquille d’oeuf ou lagon bleu. « -le sujet musique… on peut y passer des heures et le repas va être froid à la fin. » elle lui sourit et reprit : « -et j’ai faim... » elle avait noté le reste des questions dans un coin de sa tête, comptait bien lui répondre mais ils avaient le temps.
June se leva et déclara : « -attends, je suis désolée, mais je suis trop loin". Elle décala alors son assiette et ses couverts, ainsi que sa chaise afin de ne plus être en face de lui. Plus proche. « -attends... » avant de se pencher sur lui et de l’embrasser, sourire sur les lèvres. « -en quoi c’est important pour toi de savoir tout ça ? » lui demanda la jeune femme en s’installant à nouveau, collant son dos sur la chaise, portant son verre à ses lèvres, croisant ses jambes, caressant à nouveau la cheville de Tobias avec son pieds. Ils n’allaient pas passer leur temps coller l’un à l’autre. Malgré les sentiments qu’ils avaient, ils restaient eux même. En tout cas c’était ce qu’elle voulait. Jusqu’à présent, ils étaient capable de s’apprécier sans avoir besoin de respirer le même air tout le temps. Tobias n’était pas quelqu’un de tactile, elle non plus. Même si elle aimait la caresse de ses mains sur sa peau, la pression de ses doigts sur les siens, elle avait toujours détesté les couples trop coller serrer. June posait la question avec sérieux. Jusqu’à présent, ça n’avait jamais intéressé personne de savoir qu’elle n’aimait pas le jaune mais qu’elle adorait les tournesols !
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Ven 23 Juil - 16:47
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Un sourire se dessina sur les lèvres de Tobias en entendant la réponse de la jeune femme à qui il tirait la chaise pour qu’elle prenne place à table. Il avait eu envie, plusieurs fois, durant ces quatre années où il avait veillé sur elle, de venir à sa rencontre, de lui parler, d’apprendre à connaître cette nouvelle femme qui évoluait sous ses yeux. Mais il avait fallu l’intervention de Lee Jong et la peur de la perdre, pour qu’il se manifeste. Et apparemment, June s’y était préparée à cette venue soudaine pour qu’ils partent. Alors oui, ça le faisait sourire, parce qu’elle aurait pu porter cette robe avec lui, dans d’autres circonstances que celles d’aujourd’hui. Ils trinquèrent à eux, prenant une gorgée de ce vin rouge français que lui avait conseillé Duprès, et reposa son verre sur la table, s’offrant un instant pour l’observer à la lueur des bougies et le compliment sorti de sa bouche avec naturel et sincérité. Il se mit à rire doucement, se rendant compte que ça faisait quelques jours qu’il ne s’était pas autorisé à rire, et hocha simplement de la tête. Son pied glissa jusqu’à celui de June et sa main se saisit de la sienne, comme des points d’ancrage pour le tueur à gage soudain mal à l’aise face à ce dîner en tête à tête, craignant qu’elle n’apprécie pas ce romantisme soudain dont il faisait preuve à son égard. Un sourire en inspirant profondément alors qu’il senti le pied de June tout contre sa cheville « Je vais essayer, tant que ton pied ne monte pas plus haut » en sous-entendant que ça n’allait pas l’aider à se détendre si elle se montrait plus entreprenante.
Tobias acquiesça lentement de la tête quand elle lui confirma qu’ils allaient attendre encore un peu avant de faire des plaisanteries sur son ancien statut de tueur à gage. Son regard évitant le sien, il fixait leurs mains, quand elle lui avoua aimer cette soirée, et son côté romantique. Un sourire presque timide se dessina sur ses lèvres alors qu’il répondit par un hochement de tête, une fois encore avant de rire doucement tout en secouant négative de la tête cette fois-ci « Non, je ne suis pas un grand romantique… Ce genre de romantisme tombe un peu comme un cheveu sur la soupe avec moi. Un soir, je peux décider de rentrer avec des fleurs, et ensuite, plus grand-chose pendant un mois, restant à lire dans le canapé, et ensuite, t’emmener en week-end sans que tu t’y attendes » tout en haussant les épaules. Son ex-petite-amie n’avait pas apprécié cette presque double-personnalité, souhaitant des petits attentions plus régulièrement, moins d’absence inexpliquée. Alors ça rassurait le beau blond de savoir que June aimait aussi son aspect taciturne et isolé.
Une nouvelle gorgée de vin et il acquiesça simplement de la tête à sa question. Oui, il voulait apprendre à la connaître. Sans lâcher la main de June, il s’enfonça dans le dossier de sa chaise en l’écoutant, souriant avec douceur, acquiesçant silencieusement à sa question implicite. Un petit rire « On va éviter le sujet musique alors, et pour le dîner, je ne vais pas tarder à apporter l’entrée ». June lâcha subitement sa main alors qu’il la vit se lever, se levant aussi, tendant la main pour l’aider à finir de rapprocher la chaise, et reprit place sur la sienne, et lui rendit son baiser qu’elle vola en chemin. De nouveau le pied de June contre sa cheville, ce dernier resta appuyé contre le dossier de sa chaise, son coude posé sur la table et sa tête contre son poing fermé, tournant ainsi la tête en sa direction « Pour savoir comment tu es arrivée à devenir la femme que tu ais aujourd’hui » et se leva tout en ajoutant avec douceur « Mais on peut ne pas en parler si tu veux » et s’éloigna dans la cuisine pour ramener le carpaccio de saumon qu’il déposa devant June et reprit place à ses côtés « Bon appétit » et prit une bouchée, avant d’ajouter « Pourquoi tu ne veux pas parler de ton enfance ? Ce n’est que moi » rétorqua-t-il en lui souriant avec douceur.
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Charly
Ven 23 Juil - 18:57
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : moi
« -alors ça me va parfaitement... » avait répondu la jolie brune avec douceur. Les fleurs, les bijoux… jusqu’à présent elle les avait toujours assimiler à des moyens de se faire pardonner. Désolé Dany, j’étais trop bourré hier soir. Désolé Dany, j’ai cassé la serrure de la porte. Désolé Dany j’ai glissé et j’en ai baisé une autre. « -et puis j’aime bien te voir lire dans le canapé. Avec tes petites lunettes. » elle se foutait de lui, même si le début de la phrase était sincère. Elle s’était habituée à ces soirées durant les quelques semaines au chalet. Elle s’était habituée à ces silences qu’elle appréciait au lieu de les soupçonner. C’était risible tout de même de se projeter sur un possible avenir, alors qu’ils étaient tous deux en danger de mort et que tout serait peut être finit demain. Mais l’espoir faisait vivre, et June avait envie d’y croire.
« -j’ai hâte d’y goûter. » avait elle répliquer avant de se lever et de changer la disposition de la table. Ainsi si elle avait envie de l’embrasser, elle n’avait pas d’effort d’abdos à faire, lui non plus. Enfin, elle préférait ainsi. Son verre entre les doigts, elle eut un léger rire : « -celle que je suis aujourd’hui… » elle le suivit du regard en appréciant le fait qu’il lui laisse le choix. Elle commenta le plat qui arrivait par un : « -hum ça a l’air délicieux... » lui souhaitant également un bon appétit, elle prit une première bouchée, trouva cela très bon, reprit une bouchée et retira avec lenteur sa fourchette de sa bouche. « -j’ai pas dis que je voulais pas en parler. » précisa la jeune femme « -c’est juste que… personne ne s’est jamais intéressée à ma vie. Encore moins à mon enfance d’ailleurs ! » elle lui sourit voulant ainsi lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de malaise. Un haussement d’épaules comme si c’était normal et banale. En soit elle n’en souffrait pas. Enfin plus vraiment. Plus tous les jours. Cela faisait quatre ans qu’elle avait plus ou moins fait la paix avec ça. Elle prit une nouvelle bouchée avant d’ajouter : « -tu veux savoir pour la petite fille apeurée dans le placard ? » Un pincement de lèvres en posant ses couverts, reprenant son verre en souriant. « -tu le sais, j’ai pas eu de père. Une mère pas vraiment présente. Elle m’aimait. Je le sais. Je sais aussi aujourd’hui que ça doit bien être compliqué d’être maman célibataire, de bosser et de trouver du temps pour son enfant. » elle reprit une bouchée parce que c’était vraiment très bon. Et puis elle avait faim ! Pour une fois ! Tobias c’était donné du mal, alors hors de question qu’elle ne mange rien.
« -quand j’étais ado je lui en ai terriblement voulu. C’est pour ça que je suis partie à 16 ans. Je lui en voulait de pas être présente pour m’aider pour faire mes devoirs, d’avoir oublié un rendez vous avec un prof, de pas avoir été capable de m’aider à payer une robe pour le bal de fin d’année. » un haussement d’épaules et elle reprit : « -je me suis toujours dis que l’amour et le peu de temps qu’elle m’accordait, c’était ce qui me suffisait. Que je n’avais pas besoin de plus. Que je ne méritais pas plus surtout. » un sourire en baissant les yeux. « -je sais pas ce que c’est un gros câlin qui fait du bien, quelqu’un qui vous soutiens quand on a un souci, quelqu’un qui écoute et comprends sans juger. » elle sourit un peu plus et lui dit : « -j’ai bossé sur plein de chose pendant quatre ans tu sais… Mais cette partie là… j’ai pas vraiment pu. » entre la nouvelle identité, les secrets, jamais elle n’était parvenue à accorder totalement sa confiance à un homme. C’était peut être encore plus difficile qu’avant.