I can see it happening again, yet I can't stop it |Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Ven 8 Sep - 12:52
Feng
Huang
J'ai 36 ans et je vis au camp d’expérimentations en Arizona... Dans la vie, je suis Ingénieur / chercheur en neurosciences et spécialiste du comportement humain. Et je m’en sort tranquillement. Sinon, à grâce ma chance je suis marié et je le vis plutôt bien si il en est de même pour mon aimé. ???[
Jaeyo / Wattpad
- Feng , je ne vais pas partir sans toi !
C’est le plus beau cadeau qu’elle pouvait lui faire : dire ça. Le cœur en branle il n’arrive pas a s’arrêter dans l’engrenage de son plan justement pour ça… Parce qu’il l’aime. Alors un regard dans les yeux humides de son épouse, une caresse de miel sur sa joue il reprend l’organisation de sa valise. Il ne pourra se sentir bien qu’une fois qu’elle sera en sécurité loin d’ici, loin de lui. Pour ne pas pleurer, pour ne pas avoir envie de partir avec elle, il serre des dents, si fort que peut-être aurait-il pu se les briser. Alors pour éviter à avoir a faire à ses yeux humides et sincère qui déclenche en lui des tsunami, il file dans les couloirs prépare et prépare bon nombres de choses. Il a la tête partout, ailleurs et nulle part entre l’organisation et le stress de ce qu’il va enclencher dans quelques heures. Et si, c’était la dernière fois qu’il la voyait ? Et si, c’était leur dernière soirée ? Oui… Il se redresse et a moitié dans le couloir il rebrousse chemin pour la retrouver, comme un serpent il parcours les pièces prêt a lui soumettre une idée. Quant il la voit jeter quelque chose par la fenêtre. Surpris comme si il avait vu l’inregardable il avait fait un bon arrière pour sortir de la pièce et se cacher contre le mur adjacent à la porte ouverte.
Le yeux dans le vide, les sourcils froncés, il ne croit pas en ce qu’il viens de voir. Les pensées se bousculent et le déni à un goût de miel. Que faisait-elle ? En serait-elle capable ? Non. Bien sur que non. Non. Elle ne faisait rien de mal. Peut-être mettait-elle dehors les miettes d’une douceur compulsive ? Non, Lan-Meï n’était pas gourmande et encore moins lorsqu’elle était stressée ? A moins qu’elle n’ai jamais osé lui avouer faute de traditions grinçante. Tout se mélange il ne sait plus quoi faire et la peur prend le dessus dans le système. L’appelant il entra a nouveau dans la pièce pour la voir en plein milieu.
- Lan-Meï, je pense que je vais aller préparer Jane Doe pour demain matin, que direz-tu que nous partagions un moment ensemble après cela ? J’aimerais tellement manger quelque chose de bon, tu sais cette recette de ta grand-mère ?
Sur le ton de la question son air d’amoureux transit -totalement sincère pour l’heure- ne supporterais aucun refus. Il s’avance alors tout prêt d’elle pour lui prendre les mains et les embrasser. La voyant sembler sourire il ne lui en faut pas plus pour considérer cela comme un oui. Il continue.
- A mon retour j’aurais une dernière chose a t’offrir, mon amour. Crois-moi je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te rejoindre à Pékin…
L’embrassant sur le front il défait ses mains des siennes en se reculant et une fois dans le couloir, Feng accélère le pas. La peur monte, le rend fou d’inquiétude que les choses ne se passe pas comme prévu. S’engouffrant dans la chambre de Paulina à l’aide de l’infirmier qui la veille jour et nuit ils la mobilisent ensemble sur un brancard pour l’emmener dans une grande salle de test ou un vieux moteur morphogénique trône. Celui-ci est bien plus petit et ne contient qu’une capsule, d’ailleurs bien différente. Celle-ci se présente avec un fauteuil muni d’un étrange casque similaire aux outils de réalité virtuelle et de diverses sangles. Sur l’intérieur du casque, Feng rajoute l’outil créer par les doigts de fée de sa compagne afin que le spectacle soit parfait. Une fois qu’elle serait sous liaison avec sa forme de Walrider il n’y aurait plus qu’à la contrôler et lui faire détruire l’entièreté de Temple Gate comme preuve de son efficacité… Après tout, c’était un moyen de tout contrôler. Un certain temps passa. Si bien qu’a l’instant T Scarlet se trouvait dans la chambre voisine de celle ou Paulina venait d’être extraite sans que Feng ne soit aucunement au courant…
-Reste ici. Je vais verouiller la porte a ma sortie, n’autorise personne a rentrer dans cette pièce a part moi c’est bien clair ?
-Votre femme aussi non ?
-Non, seulement moi. Personne d’autre que moi ne peut rentrer ici c’est bien clair ?
-Oui, m’sieur !
Hochant de la tête respectueusement Feng se retire et verrouille la pièce qui était relié a un générateur électrique externe unique et très protégé contre les cybermenaces. Arpentant les couloirs avec précipitation lorsqu’il rejoins l’aile de leur locaux de vie personnel, il ne vois ni n’entend Lan-Meï.
- Lan Meï ?
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Jo'
Dim 10 Sep - 11:08
Lan Mei Huang
J'ai 30 ans et je vis au camp d'expérimentation, dans le désert d'Arizona, USA. Dans la vie, je suis ingénieure en nanoparticules et biomécanique et je m'en sors très à l'aise. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt bien.
En couleur, dialogue en mandarin
A nouveau, l'irruption de Feng sclérose Lan Mei. Qu'a-t-il vu ? Son attitude ne laisse rien transparaître mais la confiance de l'ingénieure s'est déjà érodée pour son mari - après tout, elle est elle-même en train de le trahir alors que, comme lui, elle avait juré de le soutenir envers et contre tout. Elle a le sentiment depuis qu'elle fomente contre lui que tout peut signifier qu'il sait et qu'il va s'en venger. Elle n'a jamais eu un coup d'avance sur Feng de toute son existence - elle est l'atout charme de leur union, celle qui les organise, celle qui officie comme une porte-parole, celle qui a l'intelligence émotionnelle, c'est lui le calculateur. Alors le tromper ? Elle s'habille de paranoïa, totalement dévorée par l'angoisse, et ne peut que mal jouer la tendresse face à la sienne qui semble pourtant si naturelle. Quelle est cette chose qu'il compte lui offrir ? Une balle entre les deux yeux ? Et cette maison à Pékin, est-ce un prétexte pour la faire sortir du complexe, et Dieu sait ce qui lui arrivera ensuite ? Sa manière de parler comme s'il risquait de ne jamais la revoir, ce n'était peut-être pas tant parce qu'il a peur pour sa vie, mais parce qu'il sait menacer la sienne ...
"... je ... Oui, je te cuisinerai ses baozis."
Il repart et elle croit défaillir, s'adossant au mur et s'y laissant couler pour finir le derrière sur le sol. S'il sait, s'il comprend, alors tout pourrait tomber à l'eau. Elle ne survivra pas à ce coup d'Etat, elle le sent depuis qu'elle a contacté Matthews il y a quelques jours. Elle parvient cependant à retrouver ses esprit et se rince le visage à la fontaine d'eau d'un couloir lorsqu'un vigile l'interpelle avec fracas.
"Madame Huang !" Elle s'effraye à nouveau. "Nous avons une urgence, un ... Un malaise, mais plus impressionnant !"
Lan Mei ne comprend pas pourquoi c'est elle que l'on demande - ses compétences en nanobiotechnologie ne lui donnent aucune connaissance de la médecine, et elle s'imagine déjà qu'il va l'emmener dans un coin tranquille pour l'abattre. Elle n'ira pas.
"Eh bien ? Appelez les urgences ! - Il n'y aura pas le temps, et l'intruse ... Je veux dire, Madame Greenfield réclame votre aide." Lan Mei se détend instantanément. Elle va bien. Elle est toujours ici. Elle a trouvé un moyen pour qu'elles se rejoignent. L'homme, pour qui le convulsé compte manifestement beaucoup - l'Histoire apprendrait qu'ils avaient été amis de longue date, qu'il était d'ailleurs parrain de sa fille, et que tout le sang-froid dont il avait été capable relevait d'un incroyable sens du devoir ne trouvant d'égal que les exigences de ses entraînements - enchaîne. "Une histoire de ... Décompression ?" L'ingénieure hoche la tête dans l'urgence et fait mine de prendre le nécessaire avant de rejoindre la chambre 004, sachant qu'il est déjà trop tard. Elle congédie l'employé au dehors et peut enfin exprimer la délivrance de voir Scarlet entière et présente. Sur la table, la victime se secoue de ses dernières forces. Sa fin n'est pas loin, et elles ne peuvent déjà plus rien y faire. Lan Mei devine qui en est responsable mais face à la culpabilité d'être responsable d'une mort de plus dans ce projet, elle tente un utilitarisme : cette mort là pour éviter la fin de l'humanité ? Seulement si elles y parviennent.
"Je suis tellement soulagée de vous retrouver, souffle-t-elle. Alors, Matthews a pu récupérer la clef ?"
Scarlet répond par l'affirmative et la jeune femme pourrait sangloter de bonheur - mais le travail n'est pas fini.
"Votre patiente est dans la pièce juste à côté. A l'aube, elle sera préparée pour s'installer dans le moteur. Mais il y a quelque chose de plus qu'à votre époque. Et j'en suis la cause." Elle déglutit. "J'ai confectionné un appareil permettant de court-circuiter totalement le libre-arbitre. Littéralement, elle fera tout ce qu'on lui demande. Elle n'aura aucun contrôle sur le Walrider, ou plutôt, on aura les pleins pouvoirs sur sa tête - ce qui revient au même." L'homme donne l'air de s'étouffer - sa mort est lente et douloureuse, rythme à propos leur conversation. "J'ai saboté cet appareil, c'est-à-dire que j'ai fais en sorte qu'au moment où mon mari prononcera la commande administrateur, le casque va exploser."
Un silence. Elles contemplent ce que cela signifie.
"C'est en dernier recours. Vous voulez la retrouver vivante et je ne veux pas une mort de plus ..." Comme pour la contredire, le vigile rend son dernier soupir. "Nous avons deux moyens d'éviter ça : soit nous parvenons à la récupérer, ou alors nous nous attaquons au générateur isolé qui alimente le moteur morphogénique. Mais pour cela ... Il faut se rendre à Temple Gate, il est caché dans la mine. Bon, tenez, je ne sais pas si ça vous aidera."
Elle lui tend son pass haute accréditation : avec celui-ci, Scarlet pourra se rendre où elle le désire dans le laboratoire, à l'exception des zones spécifiquement faites garder par Feng.
"Je ne peux pas rester avec vous, sinon ça va lever des soupçons. Soyez discrète, surtout. J'essaie de garder contact comme possible, j'ai encore le téléphone avec la carte prépayée pour contacter Matthews. Bon courage."
Elle sort de la pièce et tombe nez à nez avec l'ami de la victime, qu'elle en était venue à oublier.
"Alors ? - ... Il lui faut plus de temps, et du calme."
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Jo'
Lun 11 Sep - 19:14
Matthews Herald
J'ai 28 ans et je vis dans le Colorado, USA. Dans la vie, je suis sans emploi depuis le "licenciement technique" du Mount Massive Asylum et je m'en sors mal. Sinon, à cause de ma situation délicate, je suis célibataire.
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Matthews a suivi les événements depuis l'oreillette de Scarlet. Il remue un instant la chose dans son esprit - le plus simple serait en effet de récupérer Paulina et de l'extirper d'ici. Qu'est-ce qui pourrait les en empêcher ? Un garde ? Rien qui ne pourrait donner trop de fil à retordre à Scarlet. Mais s'il a une arme à feu ? Ou qu'il y a une porte blindée avec une sécurité que la force ne pourra pas déjouer, ni ses maigres capacités en informatique ? Et surtout, le risque est grand : s'ils n'y parviennent pas, Paulina va mourir ... au mieux. Cette situation n'est pas envisageable. Il faut quelqu'un prêt à couper le générateur dans la mine si les choses ne se passent pas comme prévu. Et aucune des deux femmes ne peut quitter le laboratoire ... Il ne reste que lui.
Lui. Oui mais. Il lui faudra retourner là-bas. Retrouver ces monstres. Ceux qui lui ont fait ce dont il ne pourra jamais parler. Ce qui viendra le visiter bien des nuits, longtemps après que les douleurs physiques infligées par Knoth et sa clique ne le quittent. Mais l'enjeu est grand. Sauver Paulina, et le monde avec elle.
"Scarlet, annonce-t-il lorsqu'il entend qu'elle est seule, je vais me rendre à Temple Gate. A la mine." Il déglutit. "J'ai toute confiance en vous, mais c'est au cas où. On ne peut pas prendre de risque. Je vais trouver le générateur et l'éteindre. Si vous n'avez pas réussi à sauver Paulina d'ici là, vous n'aurez qu'à me gagner du temps."
Il ne revient pas de ce qu'il est en train de faire.
"Je n'ai que vingt minutes de route, je vous donnerai toutes les indications jusqu'à ce que j'arrive pour la retrouver."
Il emmène l'ordinateur portable et le matériel de transmission qu'il dépose à l'avant sur le siège passager, prend le soin ironique d'attacher sa ceinture comme dernière sécurité avant de se jeter dans la gueule du loup. Il n'hésite plus une seconde, à peine surpris de cette décision, parfaitement déterminé à embrasser les enfers. Les vraies. Celles des souffrances, des sévices qui vous labourent l'âme. Celles des ténèbres étouffantes des souterrains. Celles qui se nichent sous les roches éternelles et derrière les lépreux qui flétrissent.
"Très bien. Je pense qu'elle a déjà été transférée dans la salle du moteur. Selon mon plan, vous devrez rejoindre le hall principal et prendre à droite : il y a là les salles de surveillance, les deux salles d'expérimentation et soin, puis un nouveau grand hall découpé en deux parties séparées d'une vitre blindée."
Il donne soudainement l'impression d'être parfaitement calme et directif. La véritable épaule dont aurait eu besoin Scarlet en arrivant. Dont aurait eu besoin Paulina pour ne pas être où elle est. Il se rappelle encore son inefficacité à la retenir, ou à empêcher Brodie d'entrer dans sa tête. Il ne se le pardonnera jamais. Il s'élance avec ce remord vers sa destination pour se racheter.
"Je vais bientôt arriver, je vais quitter le fourgon et continuer à pied."
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Dim 5 Nov - 16:02
Olivia Belinski
J'ai 24 ans et je vis à Lake Country, dans le Colorado. Dans la vie, je suis au Service de la famille Gallinger et je m'en sors bien mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. -Travail pour Anibàl depuis 6 ans (2011) -Russe, prend des cours d'anglais avec Anibàl -Scarlet ne l’apprécie pas
-Penny, s’il te plait arrête, calme toi.
Olivia porte Pénélope dans ses bras, celle-ci pleure fort et les larmes sont tellement abondantes qu’elle à la figure toute rouge. La jeune femme se dandine, la berce comme elle peut mais depuis ce matin que la maman est partie c’est le festival des crises de nerfs. Pénélope n’est pas une enfant difficile, non, ses parents lui manque car ils ne sont jamais souvent tous les deux là. Olivia le sait et elle le comprend, alors en voyant cette petite fille se débattre parce qu’elle veut papa ou maman, elle rêve de la serrer fort dans ses bras, de lui chanter tout bas une berceuse de son enfance mais elle ne peut pas. Elle ne peut pas car la grande dame de cette maison n’appréciera pas partager une moindre seconde l’affection maternelle de sa chair et son sang. Olivia le sait alors elle supporte cette énième crise avec la patience d’un saint. Pénélope s’essouffle et a chaque crises, elle risque de se déclencher une crise d’épilepsie et ça, son père le refuse. C’est là toute la difficulté de servir une telle maison, une telle famille. Malgré tout, Olivia ne démissionne et ne démissionnera pas, jamais. Ce fait attisait fortement la curiosité d’Edmond Clay, le voisin fortuné d’en face Scarlet et Anibàl. Celui-ci d’âge moyen se délectait -après le travail- à boire un café devant sa fenêtre de salon qui donnait une vue lointaine sur la cuisine de l’étrange couple. A l’heure actuelle il ne comprenait pas pourquoi ce couple tenait toujours et ce qui retenait la jeune servante russe à leurs cotés. Son imagination devenait perverse. Et cette histoire qu’il se faisait était sa télé Novella favorite.
-Roh… mais qu’est-ce qu’il cherche encore lui…
Esquissa t-elle, le visage froncé de dégoût. Quittant la cuisine pour éviter le regard aiguisé de ce pervers elle s’assit au salon et regardait l’heure régulièrement. Monsieur Gallinger n’était jamais en retard. Mais là, il l’était. Pas que cela la dérangeais mais Penny n’était pas d’accord avec cela et le pire serait qu’elle fasse une crise d’épilepsie juste avant qu’il arrive. Continuant de la dorloter comme elle le pouvait elle lui présenta plusieurs jouets puisqu’elle ne voulait pas manger. Mais rien n’y faisait Penny était une petite fille obstinée quand l’un de ses parents lui manquait.
-Calme toi, ton papa arrive, petite mimi.
Essayant de lui remettre les cheveux d’aplombs et lui essuyant un peu le visage avec délicatesse Penny lança son bras dans le visage d’Olivia. Habituée à ses gestes, la servante ne s’en offusquait pas et continuait avec patience de faire de son mieux. Elle posa Pénélope par terre puisque celle-ci voulait visiblement de l’espace, mais a peine au sol elle pleurait encore plus et marchait à quatre pattes vers la porte. Le cirque de Penny dura jusqu’à ce qu’Anibàl arrive, en attendant la douche promettais des ecchymoses. Quand il sortie de sa voiture, Edmond sous couvert d’arroser son jardin avant le soir le salua d’une main.
-Bonsoir Anibàl, la journée a été dur par ici…
Intime t-il en lançant un regard vers la fenêtre de l’étage allumé qui indiquait la position d’Olivia et Penny. D’un sourire pincé d’amertume Anibàl ne répondit rien et rentra chez lui. Aussitôt eut-il passé le pas de la porte qu’il entendit sa fille hurler et pleurer. Il la connaissait bien et se doutait quelle horrible journée Olivia avait dû passer. Soupirant, il lâcha son sac sur l’étagère de l’entrée et posa son manteau sur un cintre dans l’armoire, puis ses chaussures à bout pointu sur lesquelles il dû, d’un coup de doigt essuyer une goutte de sang. Pieds en pantoufle il monta les escaliers sans se presser et arriva à la salle de bain ou Olivia finissait d’enfiler avec peine le pyjamas de la petite fille.
- Bonsoir.
Une fois qu’elle le vit Pénélope arrêta de se débattre et tendis le bras vers lui avec une moue malheureuse. Olivia tourna son visage et sourit a son employeur.
- Bonsoir Monsieur Gallinger. J’espère que votre journée s’est bien passé. Bon aujourd’hui c’était une journée sans… Je suis désolée je n’ai rien su faire avec elle. Elle a mangé un peu à midi mais pas ce soir et elle n’a pas dormi. Le kiné n’a pas pu faire le soin comme elle était agitée, il s’excuse platement. Il vous a laissé un mot à ce sujet dans le carnet de liaison…
Il écoutait attentivement quel enfer sa petite fille avait fait vivre à tout le monde aujourd’hui. Malgré tout ce qu’elle disait, Olivia restait positive et n’incriminait jamais directement la petite fille. Anibàl, lui, regardait sa progéniture venir vers lui pour quémander les bras. Ses yeux rougis par les pleurs s’estompait et ses joues redevenait adorablement rose, cependant Anibàl ne lui souriait pas. Il la pris dans ses bras mais ne la regardait pas. Olivia se releva contente de voir qu’elle s’était enfin apaisée en s’écroulant sur l’épaule de son papa. De là, Anibàl observa une griffure sur la joue d’Olivia.
- C’est elle qui vous a fait ça ?
Olivia se regarda toute surprise et frotta doucement la petite plaie.
-Oh ce n’est rien, vous savez c’est difficile pour elle en ce moment avec votre femme. Même si évidemment je ne reproche rien à votre femme…
- Ne vous justifiez pas Olivia, je comprend.
Olivia baissa les yeux savant pertinemment que la petite allait se faire chaudement gronder. En général Olivia arrondissait toujours les angles de ses journées avec Pénélope pendant les compte rendus, comprenant que la petite fille se sentait abandonnée et toujours en difficulté pour tout… La main sur le bras, l’air désolée, Olivia regarde le père emmener sa fille dans sa chambre. Un silence s’abat, perturbé par la voix froide d’Anibàl étouffée par les murs qui recadre avec fermeté son enfant. Penny se remet à pleurer puis s’arrête et ne fait que couiner dans son lit jusqu’à partir certainement en sommeil. Appuyée contre un mur du couloir, Olivia posa sa tête l’air navrée. Jamais elle n’oserais imaginer son patron frapper sa petite fille, mais il était dur et ferme avec elle. Quelque part Olivia savait que c’était pour le bien de la petite. Pour qu’elle ne ne devienne pas une enfant de riche infecte qui ne supporte pas la frustration, mais c’était dur d’être là et de la voir souffrir de leur unique absence pour finalement être disputée le soir…
- Voilà, elle est endormie. Elle était fatiguée.
Olivia sursaute presque d’entendre sa voix et se redresse instantanément. Anibàl tout en grandeur, rigide et froid dans l’allure grimace en recapuchonnant la petite seringue de décontractant. Une larme dans l’œil il se retient de craquer. Olivia détourne un peu le regard.
- Je… je suis obligé de repartir, vous pouvez rester s’il vous plait ?
Il regarde le sol, à honte, elle le voit. Doucement elle s’approche et cherche son regard.
-Bien sûr, vous pouvez compter sur moi, vous le savez.
Le sourire timide il hoche délicatement de la tête l’air soulagé, lui portant une main affectueuse sur l’épaule.
- Merci beaucoup. Allez chercher votre fils chez vous et venez dormir dans la chambre bleu, enfin, vous savez… Vous faites comme chez vous.
L’air abattu il repart, esclave de sa vie professionnel chronophage, A la fenêre de l’étage elle le regarde partir et lui fait un signe de main.
-Maman, pourquoi on dort ici ce soir ?
-Le roi et la reine ne sont pas là, alors on veille sur la princesse.
- Owh ouais ! Je peux dormir dans sa chambre ? Comme ça je la protègerais des monstres et des cauchemar ?!
Un sourire attendrit sur les lèvres elle prend son fils par la main avant de l’embrasser sur le front.
-Sht, tu vas la réveiller et tu sais bien que ce n’est pas possible mon fils.
-Awh…On peut aller voir qu’elle dort bien au moins si te plaiiiit ?
Souriante Olivia hocha de la tête avant de mettre son doigts sur la bouche pour signifier de rester silencieux même si elle savait que Penny n’allait surement pas se réveiller de si tôt. Doucement elle emmena son petit garçon pas beaucoup plus vieux que Penny entrevoir par l’entrebâillement de la porte que celle-ci dormait bien.
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Sam 2 Déc - 23:18
Scarlet
Elkins
J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre et directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible. ???
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Les informations de Lan Meï sont claires et précises et cet outil qu’elle à créée sera tout le problème de ce deuxième round. Droite comme la justice Scarlet regarde d’un œil sanguinaire les balbutiements de la mort du gardien. En le regardant mourir, Lan Meï continuait d’expliquer et son cerveau tournait à plein régime pour trouver des solutions efficaces à tous ces problèmes. Encore une fois rien n’était simple, parce que rien ne l’est jamais à vrai dire. Calme et silencieuse Scarlet hoche simplement de la tête avant que son allier de dernière minute s’en aille. Quelques secondes s’écoulent et le bras de l’homme allongé sur le lit s’écroule dans sa longueur. Le long du lit il pend et la vie l’a quitté. Scarlet prend un instant pour saisir cette main et la lui remettre sur le ventre délicatement. Un soupir et pour mieux avancer elle tourne les yeux. Matthews à travers le système d’écoute alerte sur son plan. Scarlet n’a rien à y redire mais elle ne sait toujours pas quoi faire concrètement. Les secondes et les minutes passent et aucun plan ne lui viens. Sortant l’air crispée, le soldat l’arrête. D’un regard noir elle s’écarte.
-N’avez-vous donc pas de travail ?
Le soldat se fiche de sa remarque.
- Comment vas-t-il ?
-Il a besoin de repos maintenant je l’ai stabilisé, il faut qu’il reste dans l’obscurité pour éviter toute nouvelle crise. Je dois aller chercher du matériel mais j’ai un bip de sur-veillance alors ne vous en faites pas votre amis est sous bonne garde. Le docteur Huang m’as chargé de vous dire que vos collègues vous attendez dehors pour des renforts de rondes. Ne les faites pas attendre
Un sourire reptilien lui pavent les lèvres, le regard vide elle a l’air charismatique. L’homme voudrait s’opposer mais finalement il déglutissait plutôt que de cracher plus de venin et obéit. La main sur son arme, il hoche de la tête et retourne en position. Le sourire s’évanouissant, Scarlet lance à son dos un regard assassin. Sûre d’elle, elle se dirige vers la salle de panneaux de contrôle mais avant cela test l’accès de la salle ou Paulina est enfermée. Évidemment la porte ne s’ouvre pas et un garde surveille même la pièce... Dans la pièce des centaine d’écran transcrivent en direct les horreurs de Temple Gate lorsque les pupilles de caméra ne sont pas maculées de sang. Face à tout cela Scarlet ne dit rien. Elle ne regarde aucun de ces écrans comme si la violence qu’il criait ne l’atteignait pas. Tout ce qui l’intéressait c’était le panneau de contrôle.
-Matthews je suis sur le panneau de contrôle caméra… Le ton solide Scarlet soupire puis continue d’annoncer ce qu’elle voit.
-Le générateur est sous surveillance impossible de vous y rendre sans y passer. Il y a tout un groupe de lépreux qui le veille ou du moins les couloirs qui constitue cette vieille mine. Faites demi-tour.
Aucune réponse. Se répétant à plusieurs reprises, elle entendit un grésillement puis plus rien. La fourgonnette équipée d’une antenne relais… Quelqu’un avait dû finir par la trouver et la détruire. Scarlet craignait le pire mais la communication entre elle et Matthews était maintenant rompu… Sans hésiter elle pris le téléphone le plus proche pour contacter Matthews mais le réseau manquait et le téléphone de Matthews ne sonnait pas. Dans un râle Scarlet observa à nouveau autour d’elle et vit Marta attachée dans une pièce sombre ou un appareil attaché à son crâne semblait lui dicter une conduite précise à adopter. La laisser s’échapper pour distraire l’équipe de sécurité ? Feng serait-il avertie ? Lan-Meï était avec lui pour l’occuper après tout… Puis, avant d’appuyer pour libérer Martha elle le vis sur un petit écran adjacent. Son cœur se serra et elle ne pu détacher son regard de lui : Brodie. Les souvenirs de leur dernière interaction la giflèrent. Se tâtant le cou, elle se sentit obligé de le faire. Un cas de conscience l’enivra. Lan-Meï était avec Feng, Matthews sourd, muet et aveugle, et elle impuissante face à une porte sans accès. Soupirant il n’y a plus qu’un espoir. Ouvrant les chaine de Martha à distance, elle désactive le procédé qui lui triture la cervelle. La porte d’où elle est, est fermée mais avec sa force elle ne peinerait pas à finir de l’ouvrir. Attendant un peu elle vérifia que le seul gardien qui restait celui de la salle de surveillance s’alerte à l’appel qu’avait lancé Scarlet depuis le panneau de contrôle. Celui-ci occupé, le timing était serré. Courant jusqu’à une cellule, le plan était fou.
Ouvrant la porte de la cellule elle le vit recroquevillé dans un coin, ses cheveux toujours d’un blond glacial et ses yeux bleus brillants de désespoir lui seul pouvait briser cette porte et libérer Paulina.
-Brodie ?
La main sur l’arme qu’elle avait pris au soldat qu’elle avait tué elle resta à bonne distance pour réagir. Il semblait affaiblit… Si il ne coopérait pas, au moins il pourrait créer un chaos des plus utiles à la situation qui d’heure en heure s’amenuisait d’espoir.
-Brodie vous m’entendez ?
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Jo'
Mar 5 Déc - 10:09
Lan Mei Huang
J'ai 30 ans et je vis au camp d'expérimentation, dans le désert d'Arizona, USA. Dans la vie, je suis ingénieure en nanoparticules et biomécanique et je m'en sors très à l'aise. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt bien.
En couleur, dialogue en mandarin
Elle arrive dans leurs appartements juste après lui alors qu'il s'attend à l'y retrouver. Elle le voit de dos questionner sa présence mais lorsqu'elle répond son enthousiasme sonne faux.
"Feng !"
Il est trop tard pour lui avouer quoi que ce soit désormais, si elle avait hésité tout à l'heure dans la peur des déclarations qu'il lui faisait, elle est désormais les deux pieds dans la trahison en permettant à Scarlet de naviguer dans toute la zone. Elle repense à ce qu'il lui a dit avant de s'occuper de Paulina. A mon retour j’aurais une dernière chose a t’offrir, mon amour. Qu'est-ce que ça peut être ? Et s'il n'était qu'en train de la faire marcher depuis tout ce temps ? S'il savait ce qu'elle fait dans son dos ? Elle se tend et n'ose pas l'approcher sous un sourire de façade. Ca pourrait être son genre après tout de la piéger sadiquement en lui faisant miroiter tout son amour pour mieux lui faire payer. Quand vous faites ce que mari et femme ont dû faire pour la science, vous réalisez à quel point vous ignorez tout de votre partenaire et de ce dont il est capable.
"J'allais justement me mettre à cuisiner, lance-t-elle en le dépassant pour entrer dans la kitchenette."
Ils avaient eu de Blaire un petit logement de fonction sur place façon studio avec cuisinette ouverte et bar pour prendre les repas. Ils ne passaient de toutes manières pas beaucoup de temps ici, et ça avait l'avantage d'être totalement confidentiel. Même les autorités de leur propre patrie aurait du mal à les retrouver dans cet endroit et Jeremy avait bien prévu son coup - Lan Mei et Feng savent qu'au moindre pas de côté, ce dernier les jetterait en pâture.
La jeune femme sort un cul de poule d'un placard, une planche en bois et une large feuille pour commencer à émincer les légumes nécessaires à la farce pour les baozi promis. La préparation lui offre un magnifique prétexte pour ne pas regarder son époux en face et se prémunir de lui au cas où, hachoir bien en main. C'est terrible d'en arriver à penser cela, se dit-elle alors. Puis pour qu'il ne parle pas le premier, elle enchaîne sur la conversation. Son stress est palpable mais le neuropsychiatre pourrait tout aussi bien se dire que l'appréhension du départ est ce qui la travaille.
"Tout se passe comme prévu avec la patiente ?"
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Préférence de jeu : Les deux
Jo'
Sam 9 Déc - 16:42
Brodie Moore
J'ai 36 ans et je vis en dans la nature, USA. Dans la vie, j'ai une mission pour l'évolution de l'humanité et je me rends vers mon destin. Sinon, grâce à mes névroses, je suis libéré de mon amour pour Scarlet et je le vis plutôt avec révolte.
Ah, c'est fou ce que le moteur a pu faire comme miracle sur son corps. Juste assez pour refermer des plaies et survivre aux condamnations. Juste assez pour en souffrir chaque atome d'agonie ; une épaisse pâte écarlate entre sang coagulé, palpitant et mucus trouble s'étale sur sa blancheur déjà cadavérique. Les impacts des balles dans son corps ne saignent plus tout à fait et à leur endroit la turgescence molle de bourre cicatricielle tend ses tissus. Il n'entend pas Scarlet. Il y a trop de brouhaha dans sa tête - les sons parasites, et les voix qui se superposent, une cacophonie de cris qui lui emplissent la tête et semblent venir de tous côtés, ricochent contre sa conscience, des pleurs qui donnent à penser à son âme et dans le lointain le rire perdu de sa mère ou de Vanda, peu importe. Il ne voit plus bien non plus pourtant ses yeux paraissent sonder encore et encore les nappes dimensionnelles que les résonnances du moteur lui ouvrent, qui se déchirent sur les temporalités différentes, sur des lieux d'ailleurs - le moteur morphogénique avec Paulina, le sous-sol désaffecté, le lampadaire dont la lumière éclairait le baiser échangé avec Scarlet, et puis il se sent s'observer d'en haut ou bien il revoit son père se compromettant à sa place devant la police.
Mais son odeur. Son odeur patchouli. Voilà qu'il reconnaît qu'elle est entrée dans la pièce.
*
Il n'y a qu'une chose qui ne sente pas le fer du sang. Ni le fer des barreaux de prison. Ni celui des fausses dents.
Il n'y a qu'une chose qui ne sente pas la peur. La peur et sa merde. La peur et sa pisse. La peur et ses larmes.
Il n'y a qu'une chose qui ne sente pas l'enfer. Mount Massive et le labo. La voiture et la mousse de forêt.
Il y a ce qui sent la pluie, la nuit Le feu et les toiles d'araignées Les baisers avortés et les bébés éventrés La cigarette et le plomb et le rouge à lèvres Et ce parfum racé Jusque dans ses boucles, jusque dans ses cuisses peut-être Jusque dans son âme.
*
Il retourne vers elle des yeux injectés de sang, les sclères miroitant vaste dans des yeux écarquillés par la démence. N'importe qui se dirait qu'il est à deux doigts de se jeter sur elle pour l'éventrer. Tremper à son nombril la largesse de ses ongles encore alourdis de humus pour y vriller la peau et répandre les viscères. Mais il ne fait rien. Il tente désespérément de la regarder mais la cherche et ne la voit pas. Il tente aveuglément de l'entendre mais il écoute et rien ne chante. Derrière elle ceci dit il est comme happé par la porte. Ouverte. Il peut s'évader. Ouvrir pour sauver sa mère. Scarlet est là aussi. Sa carrure est presqu'informe et on la sent vibrer de douleurs infâmes à chaque mouvement. Mais si Vanda passe par la porte, il va la tuer. Il le jure, il va la tuer. Il grogne, les yeux rivés en direction de la psychiatre qu'il ne voit pourtant pas.
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Jo'
Dim 10 Déc - 21:48
Matthews Herald
J'ai 28 ans et je vis dans le Colorado, USA. Dans la vie, je suis sans emploi depuis le "licenciement technique" du Mount Massive Asylum et je m'en sors mal. Sinon, à cause de ma situation délicate, je suis célibataire.
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L'immensité du ciel s'étire au-dessus de ses cheveux. Cette bouche dans la pierre l'a vomi - il y a combien de temps maintenant ? La rouille sur le cadre ferraillé de l'ascenseur semble consumer sa nuque du même tisonnier. Il a une arme à la ceinture. Il va entrer. Il doit entrer. Autrement, Paulina risque sa vie.
Immédiatement, le pied qui foule la grille fourmille d'aigreurs jusque dans ses poumons. Chaque roche lui semble aussi incertaine qu'autoritaire, penchée sur lui, prête à briser ses os. Le son change avalé par elles. La herse qu'il referme sur lui hurle, stridente, hilare ou alarmée. Il descend dans le roulement difficile des poulies, elles hennissent son nom excitées, l'annoncent à tous les écervelés qui sauront qu'un intrus est venu. Ou revenu. Il les imagine langoureux et violents, les uns sur les autres, préparés à se jeter sur lui en meute pour en lui arracher son reste d'humanité avec ses vêtements. Non. Pas cette fois. Il trouera leurs putes de peaux s'il le faut. Il le fera. Il va tirer à vue.
Il n'a jamais tiré.
*
La température monte à mesure qu'il descend le ventre de terre, un crissement terrible retenant mal sa chute. Il se colle à la grille du côté où elle ne s'ouvrira pas, tendu ; bientôt l'obscurité l'avale tout entier, la lumière n'est qu'un vague souvenir qui tinte loin au-dessus de lui. Il transpire déjà, ça lui lape le dos, l'ossature de son visage se meut au rythme du frottement de ses dents entre elles. Ah, comme il aurait aimé avoir une caméra à vision nocturne ainsi qu'à Mount Massive. Mais non. Il a une lampe torche - de quoi bien le faire repérer des masos qui connaissent les boyaux de la mine comme leur poche. Ca ne loupe pas : Matthews sent l'odeur de mercure, de souffre, de profondeur. Il avance à tâtons, la grille fait des caprices, il doit l'accordéoner lui-même dans un tonnerre atroce. Pourra-t-il seulement remonter après tout ça ? S'il est encore entier ? Il pense à Paulina et sort enfin de la grille d'ascenseur. Le roulis de terre sous sa semelle lui donne envie de hurler. Le silence antédiluvien l'oppresse.
A quelques pas à une embouchure il repère une lumière allumée - il va tâcher de s'y rendre tout en se tenant dans le noir. Un pas devant l'autre ...
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Pyramid Rouge
Lun 11 Déc - 15:32
Feng
Huang
J'ai 36 ans et je vis au camp d’expérimentations en Arizona... Dans la vie, je suis Ingénieur / chercheur en neurosciences et spécialiste du comportement humain. Et je m’en sort tranquillement. Sinon, à grâce ma chance je suis marié et je le vis plutôt bien si il en est de même pour mon aimé. ???[
Jaeyo / Wattpad
Attentif, Feng doit faire le tour de leur petit espace de vie pour finalement trouver une Lan-Meï à l’air précipitée au ton inquiet. Se retournant sur sa présence il sourit d’abord avant d’analyser bien malgré lui que son comportement est étrange. Les bras ouvert prêt à la prendre délicatement dans ses bras à son approche, une bourrasque remplace sa présence. Se tourant à nouveau pour laisser son regard la suivre Feng n’est pas idiot. Si depuis toujours il évite le zèle professionnel qui se déverse dans la vie privé pour un équilibre relatif, là il ne peut s’empêcher de penser que quelque chose cloche avec Lan-Meï. Il se souvient alors de ce qu’elle lui avait dit il y a maintenant quelques larges heures : « Feng, et si nous prenions la fuite ? »
Avait-il échoué à ce point pour la rassurer ? Avait-elle peur de partir loin de lui ? Lui cachait-elle quelque chose ? Son regard fuyant l’encourager à le croire. Silencieux il s’était assis sur la petite table de leur micro salle à manger. Juste derrière elle, il la regardait se voulant plus observateur qu’oppressant mais qu’en déciderait-elle ? Sa question avait un timbre tressaillant. Se levant à nouveau pour ne pas plus paraître étrange à sa femme, Feng se rapproche par l’un de ses coté la regardant hacher les légumes.
- Oui, Blaire est prévenu, tout est prêt. Rien ne pourra défaire ce qui à été fait.
Cette phrase sonne à double tranchant. Il poursuit alors d’un ton rassurant.
- Je peux t’aider à préparer quelque chose ?
Une main venant délicatement trouver son épaule il la sent de plus en plus crispée. Il ne comprend pas. Retirant sa main il la regarde d’un air tristement interrogatif.
- Meï… J’ai l’impression que je t’effraie … Que se passe t-il ? Cela fait plus d’une dizaine d’année que je te connais et je n’ai jamais vu cet angoisse sur ton visage. S’il te plait Lan-Meï parle moi. Explique-moi… Je veux t’aider.
Prêt à se saisir de ses mains pour l’aider à enfin dévoiler ce qu’elle ressent, un bip retentit la réalité. Feng est dérobé par le devoir, il prend en considération l’alerte.
- Non… Martha s’est réveillée plus tôt que prévu. Je dois aller m’en occuper, je reviens je n’en est pas pour longtemps. Rapidement il l’embrasse sur la joue et quitte les lieux en fermant derrière lui la porte du logement de fonction par simple esprit de protection.
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Pyramid Rouge
Lun 11 Déc - 16:17
Paulina
Gallinger ID 197-PG
J'ai 30 ans et je vis à l’asile Brookhaven dans le Colorado... Dans la vie, j’étais assistante dans un bureau sur le point de toucher l’intégralité de l’héritage de mon dernier parent -au détriment de mon frère - selon son souhait… Il est décédé il y a longtemps maintenant, et je m’en sort mal. Sinon, à cause de ma capacité à scinder mon esprit en deux , je suis sénile et enfermée dans ma propre tête. ???[
superschool48 -Deviant Art
Allongée dans sa capsule de verre, Paulina n’a rien de la belle au bois dormant ou de Blanche neige. Non en fait elle a l’air de ce qu’elle est a l’intérieur : morte. Cela fait quatre ans que le sommeil ne la repose plus. Quatre ans que, rien ne l’anime a part un amour vide de sens et non réciproque. Les médicaments sont fort, mais un esprit déjà brisé depuis longtemps ne l’est-il pas d’avantage encore ? Alors que ces quelques heures de repos ont été complets, l’esprit de Paulina était enfin complet. Suffisamment complet pour que l’espace de quelques minutes , peut-être plus, Paulina récupère un peu de lucidité. Sous les lumières blanches de la salle d’expérimentation finale, l’infirmier, avalé sur une chaise, joue a démineur sur l’ordinateur malheureusement… Sinon c’est Paulina qu’il détacherait. Le gardien étant en ronde se voit interpellé par un bip d’urgence. Sortant de la pièce un orbe luminescent de couleur bleus refroidit la pièce.
Paulina ouvre les yeux. Ses paupières sont lourdes et son regards quelques minutes perturbée. Se relevant de sa position elle se lève et les entraves n’ont pas d’emprise. D’un bleu spectrale son corps astrale observe son corps de chair avec dédain. Des larmes la submerge pourtant mais elle ne saurait lâcher une larme. Regardant autour d’elle, elle reconnait dans cet éclair de lucidité, une pièce d’expérimentation. Un sourire acre, elle se dirige vers l’infirmier qui l’a veillé depuis son arrivée. L’observant, elle se pencha vers lui et du bout de son doigt elle lui toucha le front. L’homme n’eu aucune réaction que de se gratter le front. Déçue, elle n’avait visiblement plus la force qu’elle avait il y a encore quelques jours. Il lui en faudrait plus. Réfléchissant, elle saisi dans ses mains l’ordinateur sur lequel il jouait et celui-ci planta. L’infirmier eu enfin une réaction. S’agaçant autour de la machine, elle avait beau être branchée, rien n’y ferait après que la jeune femme se soit saisit de l’énergie de cette coquille de plastique maintenant vide.
Son corps se manifesta avec plus de ferveur, le bleu pâle s’opacifiait et quand elle toucha le front de l’infirmier elle relâcha la charge d’énergie qu’elle avait volé à son ordinateur. L’infirmier s’étala au sol instantanément assommé. Sortant de la pièce en passant a travers le mur, Paulina arpenta les couloirs vide et endormi de l’institue. Elle se dirigea alors vers la salle de surveillance, ressentant la bas une énergie hors normes. Devant la multitudes d’écrans, Paulina eu l’occasion de voir quelle horreur avait provoqué toutes ses expérimentations. Son cœur s’alourdit car si elle n’avait pas été cachée, seul elle aurait souffert. Du ressentiment l’enivra envers la seule l’ayant toujours protégée : Scarlet.
Relevant ses bras paumes en l’air, elle s’approcha des écrans jusqu’à les toucher. Une surtension électrique fit vaciller les éclairages de tout le complexe et les écrans de la salle de surveillance plantèrent tous un a un avant de s’éteindre. Le jeux se complexifiait, maintenant ce serait Paulina qui fixerait les règles. Immobile au milieu de la pièce Feng arriva apeurée et totalement désabusé. Son regard terre à terre ne le voyait pas. Il s’approcha sans le savoir d’elle de plusieurs pas. Si elle le touchait elle pourrait l’endormir, lui provoquer un AVC ou une crise cardiaque. Ne bougeant pas, par esprit de jeu Paulina laissa le hasard choisir pour elle. Seulement quelques centimètres les séparait.
-Awh, quel désastre, je comprend mieux pourquoi Martha s’était échappée… Bon. Ce n’est pas grave… Ce ne doit être que le générateur principale qui déconne.
Rebroussant chemin, Feng retrouva le chemin du logement une fois que Martha fut maitrisé à coup de sédatifs violent. L’agent de sécurité s’étant déplacé, il se chargea lui-même d’aller la déposer au cœur de Temple Gate.
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