I can see it happening again, yet I can't stop it |Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Lun 21 Nov - 21:45
Scarlet
Elkins
J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre et directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible. ???
Zarnala-Deviant Art
Ajustant son habit hospitalier et remettant en place ses cheveux légèrement ondulé mais pas finement arrangé elle était toute crispée dès le matin dans sa chambre. Assise sur le rebord de son lit elle se souvenait avec quelle difficulté elle avait reçu l’aide de sa psychiatre. Trait pour trait. Elle lui ressemblait presque trait pour trait. Comment un visage similaire à celui de son bourreau de mère pouvait avoir de la bienveillance pour elle ? Elle s’était posé la question. Seulement devant l’évidence de son expérience et de la qualité de son travail il était tout simplement impossible de se détourner de la guérison. C’était difficile à admettre, mais cette fois au lieu de voir cela comme un échec personnel narcissique, elle préférait voir cela comme une collaboration rassurante, mais surtout une chance. Cela la fit sourire. « Oui, j’aimerais briser ce cycle infernal , Judith. » Ses propres mots raisonnait encore dans sa tête. Une boule chaude et rassurante germait à nouveau dans son ventre, rien que d’y repenser. Cela avait été un tel soulagement de s’entendre dire les choses en face alors qu’elle n’avait encore parlé d’aucune des fois ou sa mère l’avait diversement torturé. Un cycle de colère se terminait, tandis qu’autre chose était en train d’éclore doucement, en silence.
Bientôt un infirmier vint la chercher et elle était toute stressée et excitée. Il l’emmena dans une salle où il y avait différents meubles contenant des jouets, un tapis de jeu et une table avec plusieurs chaise. La laissant là elle remit à nouveau ses cheveux en place légèrement contrariée de ne pas pouvoir avoir sa coiffure plus soignée. Son visage était pâle et démaquillé et sa tenue à la différence d’il y a quelques jours était plus ajusté et net, elle avait l’air en tenue de travail hospitalier et portait des petites pantoufles ballerines. C’était tout autre chose que ce qu’elle avait l’habitude d’être. Une femme entra, elle semblait d’un âge similaire au sien et assez soignée avec de petites lunettes. Sa belle peau mat laissait ressortir la couleur criarde de son foulard de cou. Elle s’assit en face de Scarlet et lui tandis la main pour la lui serrer, ce qu’elle fit. Pinçant ses lèvres Scarlet était juste impatiente de voir sa fille.
-Bonjour madame Elkins je suis madame Khanna. C’est moi qui vais superviser vos visites avec votre fille, en collaboration avec votre psychiatre : Judith Hook, comme vous êtes actuellement impliquée dans un jugement ayant pour objet sa garde. Jusqu’à ce que le jugements ai été prononcé vous allez pouvoir régulièrement recevoir sa visite, et également dans le cadre de votre projet thérapeutique. La seule condition à tout cela est que les visites se passe bien et soit bénéfique pour vous et votre enfant.
Hochant de la tête pour bien signifier sa compréhension elle ne pouvait plus attendre.
-Pendant ces visites, mon mari sera dans la pièce avec nous ?
-Eh bien, étant donné la situation juridique actuelle: il serait préférable qu’il ne le soit pas dans un premier temps, car j’imagine que vous avez encore des différents en suspend qui pourrait perturber le bien être de votre fille et donc le bon déroulement de la séance.
Satisfaite de cette réponse et soulagée elle n’arrivait plus à contenir sa joie et souriait. Lorsqu’elle se retrouva seule dans la pièce sous la vidéo surveillance elle sentait ses mains trembler dont celle de métal qu’elle avait qui n’était pas couverte d'un gant cette fois. C’était un bijou de technologie qui ne faisait pas pâtir la beauté qu'elle était. Fixant la porte qui était dans son angle de vision elle entendit bientôt les pleurs de sa fille, cela l'inquiéta mais lui donna plus de vigueur encore pour la rassurer. Elle les reconnaitrait entre milles. L’assistante ouvrit la porte et entra. Lorsqu’Anibàl entra avec Penelope dans les bras, Scarlet sentit son cœur sursauter et son estomac se nouer. Quant à lui, il méprisa Scarlet du regard. C’était humiliant pour elle de le voir comme ça et elle baissa les yeux un moment. Pour se changer les idées: elle regarda Penelope et lui souriait alors qu’elle s’était également levée de sa chaise avec l'envie de la prendre. Penny fut contente de voir sa mère et souria aussi. Cependant, elle n’osait pas approcher et Anibàl restait à l’entré de la pièce pour signifier sa mauvaise foi. Penny pleurait un peu parce qu’elle ressentait le malaise qui pesait dans la pièce, Anibàl essayait de la bercer un peupour la calmer et véhiculer une bonne image de lui. L'assistante sociale tenta de détendre l'atmosphère et de couper court cette situation gênante.
-Monsieur Gallinger, posez Penelope sur le tapis de jeu on va s’occuper d’elle tout vas bien se passer. Je vous la ramène tout de suite après la visite.
Il grimaça l'air un peu surpris de ne pas être convié.
- Non. Non, vous ne comprenez pas. Elle est très fragile et je ne suis pas sûr que la laisser seule avec une inconnue et sa mère dans cet état déplorable soit une idée adéquat pour lui éviter du stress. Elle sort de l’hôpital et son pédiatre à bien prescrit du calme et un environnement stable et apaisant. Il sortie une copie de l’ordonnance et la donna nà l’assistante sociale. Tout ce que n’est pas cette visite absurde. En plus elle ne s’occupait jamais d’elle... alors si vous pensez que je vais la laisser comme ça… Vous vous trompez. Regardez comme elle pleure de la revoir... Il avait désigné Scarlet du bout du nez.
Blessée et enragée par la situation, ses yeux bleus se voilait doucement de larmes qu’elle retenait de couler pour ne pas plus oppresser sa petite. Elle regardait juste Penny et la voir couiner et chouiner dans les bras de son père agacé, la rendait folle de rage intérieurement. Elle voulait juste la serrer dans ses bras et qu’Anibàl la lâche le temps d'une heure. D’un autre coté elle n’était pas étonnée de la réaction de son mari, après tout elle le connaissait par cœur, après 10 ans de mariage…L’assistante sociale hocha de la tête comprenant que la situation était figée.
-Veuillez nous excuser un petit instant Madame Elkins.
Elle ressortit de la pièce avec Anibàl qui tenait Penny pour discuter calmement et essayer de trouver un compromis avec lui. Scarlet, abattue par ce désastre dont elle se sentait toujours responsable s'écroula presque dans sa chaise… Cela lui pesait dans la poitrine, totalement persuadée qu’aujourd’hui elle ne tiendrais pas sa petite fille dans les bras comme elle l'avais tant rêvé et espéré...
*** -Monsieur Gallinger, calmez-vous s’il vous plaît. Ce droit de visite est obligatoire sous peine de sanction. Vous devez laisser Penelope voir sa mère.
-Je suis très calme. Regardez dans quel état de stress est ma fille à cause de cette visite stupide… Si elle fait une crise d’épilepsie ici et qu’elle atterrit a nouveau aux urgences pédiatrique, je vous colle à tous un procès, vous êtes prévenus. Je suis son père, je sais ce qui est bon ou non pour elle: elle n'as pas besoin de passer une heure avec une inconnue et sa mère dépressive.
Effectivement, toute en subtilité son agressivité résidait dans la dureté de ses propos, car dans les faits il parlait avec une voix calme et mesurée. Penny s’accrochait à lui et cachait sa tête contre son père, car la situation l’oppressait beaucoup trop, alors elle respirait l'odeur du foulard rouge pour tenter de se calmer.
-Monsieur Gallinger, au cas ou vous l’auriez oublié vous n’êtes pas l’unique tuteur légale de Penelope. Vous n’avez donc pas le droit de priver votre femme de la visite de sa fille sous prétexte que vous pensez que ce n'est pas bon pour elle.
- Mais, je ne veux priver ma femme de rien du tout et ma présence ici le prouve bien, je ne veux simplement pas être écarté de cette visite pour le bien-être de ma fille. Penelope est très timide et stressée en la présence d’inconnus vous le voyez bien.
L’assistante sociale était en mauvaise posture et surtout elle voyait pertinemment que la petite fille était stressée par le comportement de son père. Elle ne savait pas quoi faire compte tenu de la fragilité de l’enfant et réfléchissait à une solution.
-Soyez raisonnable Monsieur, ce genre de comportement ne vous sera pas favorable pendant le jugement. Vous voyez bien que la situation entre vous et votre femme est encore bien trop tendue pour que Penelope puisse profiter pleinement de cette visite si vous êtes là. Ne m’obligez pas à demander l’intervention des forces de l’ordre s’il vous plait. Ce serait extrêmement traumatisant pour votre fille.
Il souriait, totalement pervers sachant qu'il payerait tout ceux qu'il faudrait pour passer outre de toutes les lois qu'il voudrait.
- Appelez-les. Allez-y. Je les défis d’avoir le culot de prendre une fillette des bras de son père manifestement non-violent voulant simplement faire respecter son droit de présence parentale, puisqu'elle est mineure.
Il souriait comme un serpent alors qu’il venait de mettre l’assistante sociale au pied du mur. Il voyait déjà qu’elle se sentirait coupable et il jouait évidemment sur ça.
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Jo'
Sam 26 Nov - 19:43
Judith Hook
J'ai 66 ans et je vis à Lake County, Colorado, USA. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt bien.
"[...]lez-les. Allez-y. Je les défie d’avoir le culot de prendre une fillette des bras de son père manifestement non-violent voulant simplement faire respecter son droit de présence parentale, puisqu'elle est mineure."
Judith n'attrape qu'un morceau de la conversation tandis qu'elle s'approche du trouble dans le couloir. Conformément à ce qu'elle a demandé au préalable, la psychiatre a été prévenue dès l'arrivée d'Anibàl de sa présence, et il semble qu'elle arrive à point nommé comme salvatrice de l'assistante sociale.
Pour cause, la docteure avait anticipé que le père de Pénélope réagirait ainsi, lui dont le parcours professionnel, le statut social privilégié et la fortune témoignent de sa difficulté à affronter la frustration, tout autant que de sa déshabituation à l'expérimenter. Un homme qui cherche du pouvoir et s'entiche d'une femme de douze ans sa cadette - dont il s'approprie le corps par son simple désir d'enfant, ce que Judith aura appris au fil des séances avec Scarlet - présente un profil type de manipulateur capricieux. Un genre de complexe déïque nourri aux injonctions sociales masculine : sois fort, protecteur selon tes lois, mais surtout sois roi.
"Monsieur Gallinger, harponne-t-elle depuis les quelques mètres qui le sépare d'elle, le ton sec et désapprobateur. Ravie de vous rencontrer."
Elle tend sa main osseuse qu'il saisit en quittant d'un bras Pénélope. Mais pour mieux tester son égo et lui faire comprendre qu'il n'est que le chauffeur de l'enfant dans cette situation, c'est à l'assistante sociale qu'elle s'adresse.
"Y a-t-il un problème ? C'est l'heure de la visite de Madame Elkins si je ne m'abuse. - Eh bien, hésite-t-elle avant de parler elle aussi comme s'il n'était pas là, le papa refuse de quitter la pièce."
D'une grande distance, Judith adresse un sévère regard vers Anibàl, la voix plus haute dans les sermonnages.
"Voyez-vous cela ! Monsieur fait confiance aux institutions pour priver sa fille de sa mère mais rétropédale lorsqu'il s'agit d'appliquer les décisions de justice ?" L'ironie est particulièrement cinglante. "Dois-je vous rappeler que l'ordonnance des services de protection de l'enfance exige que Pénélope voie sa mère, mais que les miennes vous refusent de la visiter ? Vous avez pourtant reçu une copie du protocole de visite aménagée par courrier avec accusé de réception, auquel vous avez consenti en vous présentant aujourd'hui."
Elle jette un oeil acéré à l'enfant qui se tortille toujours davantage dans les bras de son père, campée sur un foulard rouge et faisant montre de signes clairs d'énervement.
"Dites-moi : cette enfant a-t-elle peur des inconnus ou de la nervosité, très familière celle-ci, qu'elle ressent chez ses personnes de référence ?" La psychiatre fait allusion à la fois à l'impatience gâche du père et la déception acide de la mère. "Parce que vous imaginez que je n'ai pas organisé cette entrevue sans au préalable consulter mes collègues pédopsychiatres qui opèrent dans le service de jour où Pénélope est prise en charge. Toutes les expertises font état d'une curiosité naturelle pour autrui et un attachement olfactif très fort, raison par ailleurs qui, j'imagine, vous pousse à emmener le foulard de votre femme partout. Ou bien est-ce votre doudou personnel ?"
Et caressant du bout de son doigt froid la joue pleine de la fillette, le regard doux envers elle, sans transiger avec la dureté de son ton pour le père.
"Il n'y a aucune contre-indication médicale à ce que Pénélope rencontre sa mère en votre absence, et il va falloir vous habituer à ce que vos manipulations ne fonctionnent pas ici, Monsieur. Si vous intentez un procès, nous disposons de toutes les précaution en place qui nous couvrent et justifient que nous avons agi dans l'intérêt de votre fille. Mais si vous souhaitez vous faire entendre, je peux vous recevoir dans mon bureau, et nous pouvons discuter de moyens de faire passer le bien-être de Pénélope avant vos conflits matrimoniaux."
Elle le toise à nouveau plus directement.
"Vous vous êtes présenté ici en sachant pertinemment qu'il était attendu de vous que vous n'assistiez pas à la visite. J'en déduis que ce revirement vient d'une volonté de vous servir de votre enfant pour blesser votre épouse, ce qui je crois dans l'histoire de votre union, n'est pas rare."
Et enfin.
"Soit vous coopérez et nous appréhendons la chose ensemble, sans détour et efficacement, soit je ferai le nécessaire pour faire remonter vos comportements séquestrateurs au juge des affaires familiales. Il me semble que c'est un peu plus effrayant qu'appeler les services de sécurité, non ?"
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Pyramid Rouge
Sam 26 Nov - 22:56
Anibàl
Gallinger
J'ai 56 ans et je vis à Lake Country dans le ColoradoDans la vie, je suis Directeur de l’état affecté à l’institut psychiatrique pénitentiaire Blackview, et je m’en sors paisiblement. Sinon, grâce à ma chance , je suis père.
base : Sara Biddle reprise : 417 Pyramid rouge
Rien qu’à l’apercevoir tout son corps se raidissait. Son expression devenais dédains et il relève le menton à sa provocation des plus frontale mais totalement invisible. La voici : celle qu’il ne pourrait jamais corrompre. Pas d’enfants, plus de mari, pas même un chien ou un animal cette femme semblait être la faucheuse en personne pour Anibàl, elle n’avait aucun point faible sur lequel appuyer pour la faire ployer. Il plisse presque les yeux sur elle et lui serre la main sans conviction. L’assistante sociale dépossédée de la situation pour son plus grand bonheur était l’élève d’une bien délicate leçon, mais au moins elle progresserait aujourd’hui.
La joute semblait être à sens unique car le discours qu’employait la psychiatre était aussi acéré d’expression que de connaissances pointus de la présente situation. Rien, pas un seul point de la situation ne lui avait échappée. C’était pire qu’agaçant car par cela elle était la représentation personnifiée du point faible d’Anibal : une femme de lois, intelligente et sans points faible. Il n’avait pas le droit de la voir disait-elle. Alors, comme un enfant cette objection développait en lui l’envie irrésistible de voir Scarlet. Qu’avez-t-elle dit ? Qu’avez-t-elle décrit de lui pour qu’il n’ai pas le droit de la visiter ? Il devenait fou en un instant d’imaginer qu’il n’avait pas -selon lui- le droit le plus primaire de voir sa femme. Depuis qu’il avait posé les yeux sur elle, qu’elle avait mille fois repoussé ses demandes de rendez-vous avant de finalement accepter, depuis tout ce temps il n’y avait qu’elle. Il se savait pervers de penser cela mais elle était à lui. C’était SA femme à lui. Il se revoyait un instant tout jeune en train d’écouter son père compter les récits de ces plus belles chasses devant les trophées inertes de toutes ces biches qui pavait les murs du grand couloir de sa maison de jeunesse. Il se souvenait avec quel fierté son père glorifiait l’image de son trophée de cerf à 17 cors qui au dessus de l’alcôve de l’entrée du couloir dominait les autres trophée comme un roi.
Non il ne répond pas il ne la regarde qu’avec méprit de réussir à lui interdire quelque chose à lui, le roi de sa propre vie. Il serre un peu plus sa fille contre lui lorsqu’elle parle d’elle. La pic de sa dernière offensive verbale le fait sourire alors qu’il regarde ailleurs. « Quel salope » pensait-il. Elle appuyait là où ça faisait mal. A cela il repense au foulard auquel sa fille s’accroche fermement et à ce qu’il représente. Il se revoyait avec elle. « Je sais que c’est cliché mais j’ai toujours rêvé d’aller à Paris. » lui avait-elle confié timidement dans les draps . Deux jours plus tard il la demandait en mariage sur une péniche luxueuse en lui offrant ce foulard de soi fine « rouge Scarlet, rouge toi et personne d’autre ». Elle avait sourit et lui avait offert en guise de réponse les boutons de manchettes qu’il ne quittait plus depuis lors. Pas de bague que des objets qui ne trahisse rien. Pourtant la petite n’a pas choisi n’importe quel foulard, c’était lui : l’artéfact de leur union. Le supplice ne s’arrête pas là et alors qu’il supporte cette nouvelle vague de réalité il soupire. « Pour le bien-être de Pénélope ». A ces seuls mots son ego fatalement blessé n’avait plus aucune priorité pour lui.
Néanmoins Judith est une femme qui jusqu’au bout sais ce qu’elle fait. Ca l’agace, ça l’emmerde profondément mais devant toute cette défense perlé de détails il se rend à l’évidence que son comportement est absolument ridicule et qu’il mérite -quelque part- cette humiliation. Il regarde sa fille, se dégoute de l’avoir utilisée tandis qu’il lui caresse la tête. Il l’aime tellement elle est tout pour lui. Une dernière fois il soupire, bien plus calme et millimétré. Se baissant il pose sa petite et la regarde dans les yeux. Il réajuste sa petite robe, ouvre son manteau et viens caresser sa joue du revers de sa main.
- Tu vas aller avec la dame Penny, elle va t’emmener voir maman et moi je vais t’attendre ici, d’accord ?
Il regarde l’assistante sociale et dans son regard lui confit son plus grand trésor. La petite fille à l’air moins stressée et souriante néanmoins quand l’assistante la prend par la main elle se retourne vers son père en couinant un peu. Lui aussi est tout pour elle. Voir qu’il ne la suit pas l’inquiète un peu mais il lui sourit, rassurant avant d’hocher de la tête pour confirmer sa validation. Penny était timide et avait l’habitude d’avoir l’approbation de ses parents dans ce qu’elle faisait. Une fois que la porte s’ouvre Pénélope se tourne et son visage s’illumine en voyant sa maman. Il ne voit que ça : la joie sur le visage de sa petite avant que la porte ne se referme. Il baisse un instant les yeux sur le sol écoutant la joie qui se déroulait à coté sans lui. Ca lui fait mal. Oui, lui reste dans le couloir gris comme un paria. Maintenant seul devant Judith, il se releva doucement comme un cauchemar articulé. Le regard très sérieux planté dans celui de Judith, il est droit, fier et sans plus aucun affect sur le visage.
- Faisons cela. Discuter. Je vous suit.
Maitrisé il fait un signe de la main paume vers le ciel comme pour la laisser lui ouvrir la voix. Face à elle il compte rester digne et se prépare lentement à une nouvelle joute verbale des plus palpitante…
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Jeu 1 Déc - 12:57
Scarlet
Elkins
J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre et directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible. ???
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La douleur est si grande, oui, cette plaie béante semble si fumante, presque brûlante. Elle est comme un trou noir qui aspire tout ce qu’il y a autour, criant de désespoir. Le visage abattu les larmes coulent encore une fois comme une cascade sur son visage blême rougis d’émotion. Le cœur cognant, elle n’a même pas besoin d’entendre distinctement ce qu’ils se disent pour savoir qu’Anibàl est en train de gagner. C’était si terrible quand on y pensait à cette espèce de lien invisible qui liait les mères à leurs progéniture. Tout le malaise que Pénélope ressentait elle le ressentait aussi dans ses tripes comme un instinct incontrôlable. Ca lui donnait envie de vomir, elle qui avait tout fait pour que la revoir, qui avait tant espéré en vain… C'était trop tard pour se rattraper croyait elle. Mais alors qu’elle avait réfugié son visage de peine dans ses mains, un silence s’imposa avant que l’activité du couloir ne semble se constituer plus que d’une seule personne. Comme une biche effrayée elle avait ressentit cette différence d’ambiance. Tout à coup elle releva la tête attentive, essuyant ses yeux elle ne fixait plus que la porte, prête à bondir devant une éventuelle bonne nouvelle. Le temps semble mis sur pause et elle n’entendait plus que sa propre respiration donner le tempo. Une sueur froide dans la nuque lorsque le cliquetis de la porte retentit, son souffle se coupe. Elle voit enfin son bébé. Inspirant comme soulagée, elle s’accroche un instant à la table pour être certaine que cet instant est réel. D’abord la petite semble regarder Anibàl et quand enfin elle tourne ses petits yeux sur Scarlet leurs cœurs s’arrêtent. La porte se ferme, elles sont enfin réunis.
-Moman…
Articule t-elle, un grand sourire sur le visage alors qu’elle tend les bras. Scarlet n’attend plus, le cœur tendu elle se retient de respirer un instant de plus avant de s’approcher vivement de sa petite. S’agenouillant sans précaution pour ses articulation elle enlace sa progéniture contre elle. Sa petite chaleur d’enfant, son odeur, elle respire enfin le bonheur. Sa main de chair sur la nuque de sa petite blottit dans ses bras elles s’enlacent dans une étreinte d'amour sincère un grand instant. Se reculant un peu pour la regarder avec un grand sourire pavé sur les lèvres sans rouge elle l’observe, tous les détails de son petit visage rond et rose. Une semaine et déjà elle avait encore un peu changé. Elle ne pouvait pas se retenir plus longtemps de pleurer de joie.
-Oh, ma petite fleur, comme tu m’as manquée.
Lui dit-elle en remettant un peu ses petits cheveux qui lui retombait devant les yeux après tant d’agitation. Souriant à sa maman l’enfant était toute contente, comme impressionnée positivement par sa mère. L’assistante social s’assit dans un coin et les laissa se retrouver notant la qualité des rapports qui s’échangeait là. Pénélope rigola un peu et se décolla de la main de métal de sa mère.
-C’est froid, a chouille !
Scarlet haussa les sourcils, son sourire ne s’évanouissant pas de ses lèvres.
-Ah, ça chatouille ? Comment ? Comme ça ?
Sans attendre, la maman chatouilla sans pitié sa fille qui rigola en se tortillant dans tous les sens mais de façon un peu saccadée, comme si ce n’était pas totalement naturel pour elle. Connaissant parfaitement les limites de sa petites elle y était allé doucement et n’avait pas fait trop durer le jeu pour ne pas l’épuiser. La laissant reprendre son souffle, elle l’aida à retirer son manteau pour le poser sur l’une des chaise. La voir, la toucher, la sentir… Elle se sentait revivre.. Pénélope ne quittait pas des yeux sa maman couinant presque lorsqu’elle s’était éloignée un peu pour poser son manteau. Assise au milieu de la pièce sur le petit tapis de jeu l’enfant n’était pas particulièrement attirée par les jeux qui l’entourait, elle ne regardait que sa mère comme si elle était une déesse. Scarlet vint près d’elle et s’assit aussi délicatement qu'une geisha. Penny s’avança vers elle un peu plus près en glissant sur ses fesses pressé de reprendre le contact.
-Alors comment tu te sent mon poussin, raconte moi, tu veux bien ?
Fit-elle en lui caressant la joue remettant sa petite mèche de cheveux derrière son oreille encore une fois. Bien-sûr Scarlet faisait allusion à son passage à l’hôpital même si elle savait pertinemment que Pénélope ne saurais pas lui dire grand-chose… Comme prévu la fillette fit une petite grimace et elle se contenta de hocher de la tête en baissant les yeux. Pénélope faisait toujours cette grimace quand elle ne comprenait pas ce qu'on lui disait où que c'était trop difficile pour elle de répondre. Scarlet la connaissait par cœur, elle était trop mignonne pensait-elle.
Se relevant un peu maladroitement sur ses jambes en se tenant contre sa mère, elle lui passa autour du cou son foulard rouge qu’elle lui avait piqué pour avoir toujours son odeur près d’elle. Scarlet, dans l’excitation des retrouvailles n’avait encore même pas vu ce foulard. D’un coup en le constant sur ses épaules elle fut piqué au cœur… "Un foulard à la place d'une bague ?" Il avait tellement rougis de peur d'avoir fait la pire des erreurs, elle ne pourrait jamais l'oublier. Un sourire aux coins des lèvres elle s'était agenouillée face à lui et lui avait mis ses boutons de manchettes: "Voilà, comme ça on est lié mais personne ne peux le savoir à part nous." Pour ne jamais être une faiblesse l'un pour l'autre... Les larmes lui venait à nouveau mais elle les retint. Pénélope n’avait pas accès à ce foulard d’ordinaire car il était bien rangé… Si Anibàl l’avait ressortit c’est certainement que Penny était très ébranlée de l’absence de sa mère et avait dû pleurer sans discontinuer... Depuis qu’elle était bébé les odeurs étaient ce qui la rassurait le plus. Quant l’un de ses parents lui manquait par son absence physique, elle pleurait jusqu’à obtenir un leurre olfactif. Qu’elle ai cet objet en sa possession prouvait que Scarlet lui manquait.
-iens, met e pour le pafum.
S’exprima t-elle avec difficulté. Toute émue, Scarlet le noua autour de son cou, souriant un peu tristement. Elle espérait qu’il ne prenne pas l’horrible odeur de l’hôpital... A cette heure-là Penny faisait la sieste d’ordinaire et ça se voyait que celle-ci lui manquait car elle baillait. Scarlet ne l’embêta donc pas plus de question et tira plusieurs livres de l'étagère. Elle laissa Penny choisir l’histoire, savant pertinemment qu’elle adorait ça. C’était une histoire de petit cheval qu'elle choisi, certainement parce que la couverture était jaune... Fouillant dans une caisse la mère récupéra alors deux petits chevaux. Allant s’asseoir sur le tapis contre l’un des meubles, Penny la suivait un peu partout avant de finalement lui tomber dans les bras pour lui faire un nouveau câlin. La serrant contre elle avec amour elle la tourna dos à elle et la laissa s’appuyer contre son poitrine alors qu’elle était assise sur ses cuisses.
-Tu es bien installée comme ça ?
Tétant son pouce elle hocha un peu la tête. Lui caressant le front tandis qu’elle avait posé sa tête sur l’épaule de sa mère , celle-ci ouvrit le livre et commença à raconter l’histoire en faisant les voix. En tenant le livre d’un coté avec son autre main elle faisait l’action de l’histoire avec les jouets qu’elle avait trouvé pour que Penny réussisse à suivre. Racontant l’histoire avec précaution, la fillette était assez réceptive et semblait passer un bon moment, riant parfois ou faisant des petits bruits. Mais comme souvent elle se fatiguait très rapidement et se frottait déjà les yeux. Constatant sa fatigue, Scarlet termina l’histoire et ferma le livre. La reprenant contre elle, Penny était couchée dans ses bras et elles se regardaient les yeux dans les yeux avec amour. Scarlet berçait doucement sa fille comme elle en avait l’habitude en fredonnant un petit air qu’elle aimait bien. Penny souriait à moitié endormie et elle leva sa main contre la joue de sa maman.
- belle, maman…
Ses petits mots maladroits transpercèrent d’amour le cœur de sa mère. Celle-ci qui était ici sans artifices aucun que sa peau légèrement ridée, ses cheveux en batailles apparaissait « belle » dans les yeux de son enfant. Quel plus beau compliment pouvait exister ? Soupirant d’émotion et souriant, la psychiatre se sentais bien et acceptée par la seule qui comptais vraiment. En deux mots maladroits Penny avait balayé toute les croyances fermement ancrée dans la tête de sa mère, sans même le savoir. La chance c'est ce qu'elle ressentait quand elle tenait sa petite fille dans ses bras. Dire qu'elle avait tenté de la supprimer dans son ventre, qu'elle l'avait fuis par culpabilité et agacement de ressentir tout cet amour. Le poids de la culpabilité était belle et bien toujours là: lourd, acre et doulreux. Se sentant coupable de l’avoir abandonnée tant de fois et si longtemps, elle ne comprenait pas comment elle pouvait autant l'aimer malgré tout. Même si elle ne le savait pas en tant que tel, sa petite chaire, elle devait le savoir.
La berçant encore en lui caressant la tête délicatement elle profitait de pouvoir la tenir tout contre elle et la laissa ainsi se reposer un peu. Même si elles ne faisaient rien ensemble que des câlins, Scarlet était comblée et ne la quittait pas du regard. Elle lui embrassa le front délicatement, posant ensuite son front contre le sien.
-Mon petit ange… Comme je t’aime…Plus jamais je ne t’abandonnerais…
Dans ces mots chuchotés avec tendresse raisonnait comme une promesse… Elle lâcha alors une larme qui tomba sur la joue de sa petite. Elle était si différente, si fragile, si innocente, si pure… Oui, elle avait de la chance de l'avoir, sa petite fleur. Son petit Edelweiss...
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Jo'
Mar 13 Déc - 8:32
Judith Hook
J'ai 66 ans et je vis à Lake County, Colorado, USA. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt bien.
Judith s'installe à son bureau impeccablement rangé avant d'inviter Anibàl à faire de même, en face. Elle ne tire aucune satisfaction personnelle à avoir obtenu de l'homme sa coopération, pas plus qu'elle ne se réjouit pour sa patiente - elle est déjà affairée dans son esprit à la gestion de ce rendez-vous imprévu. Judith vit pour son travail et non l'inverse : si cette entrevue dépasse largement ses prérogatives et obligations vis à vis de Scarlet, elle est nécessaire au bien-être de cette dernière, et en cela la psychiatre n'hésite pas à s'exécuter. La qualité de ses soins tient beaucoup à sa tendance à sortir des sentiers battus institutionnels, pour le meilleur et parfois pour le pire - de ses patients y compris.
"J'aimerais commencer en précisant que je comprends bien votre difficulté à faire confiance à Madame Elkins, annonce-t-elle sans trop de miel toutefois. Votre amertume se conçoit, dans la mesure où il a pu arriver qu'elle la mette en danger, ou qu'elle aborde une posture démissionnaire." Judith fait référence aux propres aveux de sa patiente, où elle lui a précisé qu'elle avait fumé pendant sa grossesse mais aussi éprouvait des difficultés à s'intégrer dans la vie de sa fille. "Néanmoins, précise-t-elle finalement plus fidèle à sa posture jusqu'alors, il faut comprendre dans quel contexte conjugal et psychologique Pénélope a été conçue et mise au monde. Si vous regardez les choses avec toute la rationalité que l'on peut attendre d'un ancien agent de la CIA, vous savez déjà que vous êtes l'une des principales causes de la difficile relation entre votre fille et sa mère, mais probablement aussi de la tentative de suicide de votre femme. Raison pour laquelle j'ai refusé, dans l'intérêt de son rétablissement, que vous échangiez pour l'instant."
Le bureau ne se pare que d'un sous-main de cuir vert, d'une lampe à abat-jour en verre dépoli, et d'un écran vieillot d'ordinateur sur la gauche qui éclaire son clavier passé. Dans le coin droit vers Anibàl, un pot à stylos presque vide puisqu'il est plutôt à destination de la patientèle, et que son carquois à elle se trouve dans un tiroir, organisé. Son espace de travail n'a pour ainsi dire pas plus de personnalité qu'une pièce de catalogue si ce n'est son matériel archaïque et les diplômes qui parent ses murs - fantaisie ayant trait à la tradition de ses pairs davantage qu'à une volonté précise de mettre en scène sa carrière.
"Vous avez fait montre de pratiques manipulatrices tout au long de votre union avec Madame Elkins qui ont laissé des marques sur sa psyché, et dont le bouquet final aura été d'obtenir d'elle un enfant que vous étiez le seul à désirer. La grossesse de votre épouse s'est déroulée dans un contexte de haut stress achevé en apothéose par l'incendie du Mount Massive Asylum, et complété par une insécurité affective au domicile. Bien sûr, vous opposerez que Madame Elkins n'aura pas non plus été tendre avec vous et je peux l'entendre, mais elle n'a pas, elle, utilisé votre corps pour satisfaire ses idées de vie parfaite." Elle se poste plus en avant, les doigts croisés sur le bureau et légèrement avancée comme pour faire peser plus lourd sa stature étique. "Considérez que Pénélope est comme une enfant née d'un viol. Dans cette situation, vous êtes le violeur, disons les termes."
Elle se poste à nouveau plus dans le dossier du siège. "Certes Madame Elkins aime sa fille aujourd'hui, mais vous n'êtes pas légitime à lui reprocher la fragilité de leur relation. Vous avez eu le coup de foudre pour Pénélope ? A la bonne heure ! Mais la majorité des relations ont besoin de temps pour se créer, et les relations filiales en font partie." Légèrement plus souriante, mais tout aussi didactique. "La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez, et je dirai, que vous avez la responsabilité, de réparer vos erreurs. Vous pouvez commencer par renoncer aux démarches entamées pour retirer la garde de votre fille à sa mère, par exemple."
Elle croise les jambes, dévoilant à peine ses mollets veineux couverts d'un collant opaque sous une jupe longue. "Vous avez violenté votre famille pour la créer, vous ne pouvez pas décider comme bon vous semble de la démanteler. Beaucoup de choses vous appartiennent Monsieur Gallinger, mais pas les âmes de ceux qui vous entourent." Et après un court instant. "Regardez."
Elle retourne l'écran vieillot de l'ordinateur vers lui. Rétroéclairée, l'image de surveillance la salle de rendez-vous où l'on voit clairement Scarlet lover sa fille dans ses bras, lisant une histoire à ses yeux fatigués, émue et appliquée. La joie et le bienêtre de l'enfant auprès de sa mère sont manifestes et témoignent de son besoin impérieux de bénéficier d'un cadre familial plus apaisé. La patiente porte autour du cou le foulard que sa propre fille lui avait tendu. Dans cette bulle hors de la violence, des pleurs, manipulations et rapports de force, on ne voit que maman et son bébé - rien de plus compliqué, mais ô grand damne, rien de moins simple.
Pour apaiser un tant soit peu la horde de remontrances dont elle vient de lui faire cadeau, elle poursuit comme elle avait commencé, dans la coopération. "Nous ne sommes pas adversaires, Monsieur Gallinger. L'idéal serait que nous travaillions tous en équipe. En ce qui me concerne, si Madame Elkins y consent, je n'aurai aucun mal à vous ouvrir un droit de visite auquel vous semblez tenir. Je peux aussi vous recevoir en séances si vous souhaitez ... faire mieux." Et sur le ton de l'humour quant à son âge plus avancé. "J'ai encore quelques mois avant la retraite."
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Pyramid Rouge
Dim 18 Déc - 23:30
Anibàl
Gallinger
J'ai 56 ans et je vis à Lake Country dans le ColoradoDans la vie, je suis Directeur de l’état affecté à l’institut psychiatrique pénitentiaire Blackview, et je m’en sors paisiblement. Sinon, grâce à ma chance , je suis père.
base : Sara Biddle reprise : 417 Pyramid rouge
Anibàl, rigide comme une barre de fer ne saurais se détendre face à ce qui l’attend. Lui qui ne tournait jamais son regard vers le passé pour ne pas faiblir voyait ce siège aussi retro et simple que la décoration de ce bureau que comme la pire des chaises de torture. Il en avait tellement vu, tellement pratiquée, tellement utilisée… Mais celle-ci où en regardant quelqu’un on se replongeait dans les affres des blessures qui ne voient pas représentait la pire, celle où il ne voulait jamais s’asseoir. En la voyant il ravale sa salive, soupire. Il avait envie de fuir et pour se donner l’autorisation il s’imaginait déjà comment retourner tout ça en sa faveur. Seulement, c’est trop tard, la porte est fermée et il ne pense alors qu’a Penelope pour se donner l’impulsion de s’asseoir. Le regard fuyant, si on lui disait qu’il avait peur il rirait bruyamment pour décrédibiliser cette vérité qu’il ne voulait pas ressentir. Les yeux de cette femme, son visage elle perçait tout à jour.
Dans une posture d’écoute attentive, l’ex médecin, militaire habitué à reléguer ses émotions au plus profond de lui s’autorise quelques regards sur Judith qui elle est plus droite et tranchante que la justice. D’abord, il écoute en regardant par la fenêtre -son désir de fuite se symbolisant rien qu’a sa posture-, les mains jointes sur ses cuisses il est toujours droit la vague d’accusations difficiles s’abattant doucement sur lui. Pas un mot n’est plus haut que l’autre. Lorsqu’elle prononce sans détour qu’il est l’auteur de manipulation sur Scarlet il sourit en secouant la tête soupirant la haine. Qu’avait-elle dit pour que Hook ose dire ça ? Fin négociateur, il ne comptait pas l’interrompre dans sa tirade qui -il le comprenait maintenant- allait être en sa défaveur. Lorsqu’elle met les mots sur la vérité qu’elle s’est dessinée d’Anibàl, il fulmine. L’insulter lui, c’est insulter sa famille. Son expression devient rigide et il fronce les sourcils en la regardant dans les yeux prêt à continuer la joute. Il la laisse continuer et son esprit s’apaise quand elle énonce quelques vérité qu’il ne peux nier. Regardant l’écran vieillit de l’ordinateur sans émotion, il ressent enfin quelque chose qu’il n’avait plus ressentit avec autant de vigueur il y a des années... Soupirant, il baisse les yeux il est au pied du mur, le voilà émue. Il sourit à sa boutade tourne 7 fois sa langue dans sa bouche pour démarrer sa plaidoirie.
-Ce que vous dites n’est pas complètement faux mais pas complètement vraie non plus… Je pourrais vous raconter ma version de l’histoire, chercher des excuses mais nous savons tous les deux que ce serait une perte de temps...
Maintenant il la regarde, plus une émotions sur le visage qu’une impressionnante égalité d’humeur. Ses yeux, verts sablé viennent se confronter directement dans les yeux vaironnais de la psychiatre, une expression tendu sur les traits. Il est concentré et ne semble pas forcément plus décontenancé que ça dans sa voix.
- Je sent bien à votre ton, que, disons le clairement, vous n’êtes pas particulièrement fan de moi… Il la regarde, paisible sans haine dans les yeux. Il hausse les épaules en regardant le sol avant de poursuivre. Je ne peux pas vous jeter la pierre car il y a beaucoup de façon de décrire mon comportement mais l’élément essentiel dans tout ça c’est la connerie. Je suis quelqu’un d’horrible qui à fait des choix terribles tout au long de sa vie, par cupidité, passion, vice ou désir pervers.... Cependant, en ce qui concerne ma femme et ma fille... Elles sont ce que j’ai de plus précieux….
Il aurait pu raconter toute l’histoire dans les moindres détails, réanimer l’horreur de ce qu’il avait ressentit au moment de chacun de ces faits mais à quoi bon ? Allait-il résister une seconde fois à toute l’ouragan d’émotion auquel il avait dû faire face à l’instant T ? Puis, avant d’ouvrir la bouche pour délivrer mots et accusations bien tourné son regard fut happé lorsque Scarlet bougea à l’écran pour coucher leur fille dans ses bras. Le visage tourné vers ses genoux, les yeux relevé dans le coins de ses paupières vers l’écran il regardait triste et béat l’écran qui semblait relater tout ce qu’il souhaitait. Le fixant les larmes dans les yeux, elles s’échappèrent quand Penny posa sa main sur la joue de sa mère. Témoin de ce moment intimement magique et privé dont il ne faisait pas partie il se sentait horrible d’avoir voulu la garder pour lui seul. Une vague de culpabilité l’ensevelit, en voulant détruire tout ce qu’il avait crée il n’avait même pas imaginé que tout pouvait s’arranger d’un geste si pure et innocent que celui d’une enfant. Se reprenant, il tourna la tête se remit droit et d’un revers de main bien camouflé effaça de son visage la moindre trace d’émotivité.
-En fait... Sa voix tremble et se saccade tout à coup. Je ne sais absolument pas comment faire pour être quelqu’un de bien pour ma famille. Alors face à tout cette vague d’émotions que je ressent pour elles… Je…Je fais n’importe quoi parce que je veux tellement les protéger… Y arriver... Dans ses mots, s’anime toutes ses fois ou plus jeune on lui disait qu’il n’y arrivait pas, qu’il était en échec. Depuis que mon frère jumeaux est mort, il n’y a plus que Scarlet et maintenant Penny qui compte…Mais au lieu de respecter les choix de celles que j’aiment je les violente et les maltraite…
Baissant les yeux sur ses mots il se sentait coupable se rappelait avec quel violence il avait joué au jeux de manipulation avec elle. Même si c’était un accord commun, être mère pour Scarlet n’était pas simple et il n’avait jamais voulu le voir réellement en face.
J’ai honte de mon comportement, mais maintenant qu’est-ce que je peux faire ? Plus rien ne compte… Pénélope est trop petite pour m’en tenir rigueur mais Scarlet, elle, elle ne me pardonnera jamais…
Une nouvelle fois il regardait l’écran afficher de si belles images… Enfin leur famille allait peut-être pouvoir vraiment exister à conditions qu’elle puisse en avoir envie avec lui. Tout peiné, il sortit de sa poche son téléphone et en quelques cliques sur celui-ci, sa demande de garde exclusive et de divorce avait était dissoute… Il releva les yeux sur la psychiatre.
Vous pensez qu’il me serait possible de la voir aujourd’hui, si elle l’accepte? J’aimerais au moins lui dire moi-même que j’ai rompu la demande de divorce et de garde exclusive...
Il la regardait comme un gamin qui avait honte et qui voulait terriblement se racheter à ses yeux. Puis l’heure tournant il rebondit alors sur ce qu’elle avait proposé.
En tout cas, si cela ne vous embrouille pas de nous recevoir tous les deux, je pense que j’aimerais apprendre à faire les choses comme il faut avec vous pour elles…Je ne supporterais plus de leur faire du mal…
Les yeux fixés sur ses mains il revoyait tout ce qu’il avait pu faire avec sur Scarlet. Il se sentait bête, coupable et désœuvré face à son impudence et son indélicatesse…
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Jo'
Lun 2 Jan - 16:03
Judith Hook
J'ai 66 ans et je vis à Lake County, Colorado, USA. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt bien.
"Bien sûr, acquiesce-t-elle d'un ton apaisé."
Si elle a tendance à ne pas trop porter dans son coeur cet homme dont la femme lui avait fait un portrait détestable, et dont le cercle professionnel tendait à se méfier, Judith n'est jamais close à des options de résolution. Elle a eu toutes les raisons de le brusquer comme elle l'a fait, mais n'en n'a pas moins de coopérer avec lui dès lors qu'il montre une volonté de mieux faire. A soixante ans passés, elle sait bien du domaine privé comme d'expérience de son métier que les gens sont mouvants et la violence pas immuable.
Elle accompagne Anibàl dans les couloirs jusqu'à la salle de visite où Scarlet et sa fille communient, et de deux brèves néanmoins douces percussions dans la porte, elle s'invite à les déranger à peine pour entrer. Elle y demande d'abord à mi-voix à parler avec l'assistante sociale qui s'empresse de la rejoindre à l'extérieur - non sans une once d'appréhension face au père de l'enfant, virulent jusqu'ici.
"Je compte modifier légèrement le protocole de visite de Madame Elkins, détaille la psychiatre à chuchotis pour ne pas perturber Scarlet de l'autre côté de la porte. J'aimerais lever la restriction pleine de la présence de son époux et la passer en conditionnelle, poursuit-elle d'un bref regard à Anibàl qui indique que cette liberté reste soumise au jugement de la doctoresse. Monsieur aimerait entrer en contact avec sa femme aujourd'hui et j'aimerais profiter du sommeil de Pénélope pour en toucher deux mots à ma patiente, est-ce que c'est compatible avec vos directives ?"
La jeune dame adresse un regard légèrement soucieux à Gallinger mais, très vite intimidée par sa manifeste constance, sang-froid et assurance, elle revient au visage à peine plus familier - mais nullement moins fermé - de Judith.
"Bien sûr, mais il faudra que je le stipule dans mon compte-rendu de visite, ça représentera une pièce de la procédure judiciaire en cours au sujet de la garde de l'enfant."
Elle n'avait pas pu être déjà prévenue que la démarche avait été annulée.
"Faites, faites, ça ne devrait pas poser de problème, coopère une nouvelle fois Judith d'un regard entendu - presque complice - pour Anibàl."
L'assistante sociale la laisse ainsi prendre sa place en retrait dans la salle commune, où la psychiatre s'installe avec droiture. Naturellement, sa patiente lui adresse un regard interrogateur face à des changements qui jusqu'ici n'annonçaient rien de bon. Sans attendre que les questions s'en trouvent verbalisées, Judith répond toujours voix basse afin de ne pas perturber le sommeil de l'enfant affalé dans les bras de sa mère. Le silence complet entoure les deux femmes tandis que dans le couloir, Anibàl et la nerveuse assistante patientent pleins d'expectative.
"Je me suis brièvement mais efficacement entretenue avec votre mari, expose d'abord Judith avant de poursuivre, la décision vous revient totalement mais il a bien sûr demandé à vous rencontrer. Je crois que les raisons qui le poussent à vous entretenir vous plairons, mais il m'a demandé de lui laisser le soin d'annoncer les bonnes nouvelles." Elle se fend d'un sourire peu coutumier se voulant aussi rassurant qu'amical, mais son visage fait montre d'une inhabituation latente à exprimer le contentement, et paraît presque carnassier. "Si cela peut vous inciter à lui laisser une chance de communiquer, vous apprendrez qu'il a consenti à venir me voir en consultation." Elle se relève et réunit ses mains en croisant les doigts devant elle. "Je ne souhaite pas vous influencer, et si vous vous sentez fébrile à l'idée de le voir rien ne vous y oblige."
Dans les bras de sa mère, l'héritage génétique de l'enfant ne fait pas de doute : si on la compare à sa mère on se dit qu'elle a tout d'elle, si on la voit avec son père, on devine qu'elle est son portrait craché. En particulier, le miroitement azuréen des prunelles de Pénélope crient l'enneigement du regard paternel.
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Jo'
Mar 3 Jan - 14:14
Brodie Moore
J'ai 36 ans et je vis en dans la nature, USA. Dans la vie, j'ai une mission pour l'évolution de l'humanité et je me rends vers mon destin. Sinon, grâce à mes névroses, je suis libéré de mon amour pour Scarlet et je le vis plutôt avec révolte.
Fugitifs évanouis dans la forêt de San Juan, la menace s'est transformée depuis quelques jours. Ce ne sont plus les petits shérifs et brigades en binômes qui sont à leur trousse mais des hommes organisés et qui n'hésitent pas à ouvrir le feu - Brodie n'a pas accès aux informations, mais il devine que le discours a dû changer lui aussi pour que les assauts enflent ainsi. Qui sont ces types sans insignes, lourdement armés et chiens aux pieds ? Qu'est-ce qui aura motivé le gouvernement - si c'est bien lui - à changer sa tactique et à s'acharner sur deux évadés d'asile un peu virulents ? Certes, Paulina et Brodie ont blessé des hommes et se sont révélés imprenables, mais la force de pression des gens à leurs trousses a grimpé de trois crans d'un coup seul. Trop obnubilé par son objectif, peu lucide et mal informé, l'ancien infirmier ne fait jamais le rapprochement avec Blaire, qui n'est autre pour lui qu'un nom vague qui lui aura valu son séjour en prison.
"Baisse-toi ! souffle-t-il en s'aplatissant avec Paulina dans les herbes."
La lumière des lampes torches lézarde vivement entre les feuillages et branches, sondant l'obscurité avec stridence. Leurs faisceaux pourraient les condamner, aussi s'en cachent-ils comme s'il s'agissait de lasers incandescents, lui presque allongé de tout son corps sur elle pour mieux la camoufler. Il était apparu à Brodie que Paulina serait son ultime priorité, que son pouvoir avait tant de potentiel qu'il aurait mieux valu pour cette race nouvelle dont il nourrit le fantasme qu'il meure dix fois plutôt que de risquer un seul de ses cheveux à elle. Peut-être que la jeune femme le prendrait pour une forme de dévotion ou d'amour, et l'infirmier n'est pas sans connaissance de ce surnom chevaleresque dont elle l'affuble, mais il voit d'abord en elle l'avènement d'un être nouveau. L'avènement d'un être capable de devenir meilleur - que dis-je, supérieur ! - malgré la violence qu'il a enduré pour se déployer. Un être qui pourrait prendre sa revanche sur tous les autres. Ceux qui ouvrent les yeux le matin sans le désir d'être déjà morts. Sans les os qui claquent des dents. Sans les bronches roulant d'enfers.
La lumière tourne plusieurs fois au-dessus de leurs têtes, chaque fois tassant davantage Brodie vers le sol, et au moment où la lueur se détourne finalement d'eux, il craint presque d'avoir étouffé sa protégée. Il se retire ainsi à la hâte et l'aide à se relever. Son regard ahuri ne fait pas montre de souffrance, aussi, il la saisit par le bras pour la relever et l'intimer à allonger les foulées de sa fuite.
Ils ont fui le centre de détention de Trimble où une bête histoire de trajet en bus les a fait repérer, et se sont perdus dans les bois avant que leurs adversaires les plus coriaces ne soient appelés à venir les chercher. Il avaient été coursés une demi journée par trois chiens mais Brodie avait finit par les abattre, non sans y laisser un beau morceau d'avant-bras que les séquelles du moteur morphogénique avaient entamé de cicatriser à vitesse grand V. En franchissant à la nage la rivière Animas ils pensaient avoir été laissés pour morts, mais ces hommes qui en ont après eux décidèrent de ne rien laisser au doute.
Néanmoins, ils ont depuis abandonné l'idée des chiens : non contents d'être mortels, ils sont aussi peu précis. Car il semble étonnant de voir à quel point les armes d'assaut de ces ordures se taisent chaque fois que le risque de tuer Paulina avec Brodie se présente. Assurément, voilà qui aura permis au binôme de survivre jusque là.
Tassés dans une crevasse de cours d'eau à sec qu'aucune lampe de poche ne semble pouvoir éclairer, Brodie partage entre lui et Paulina ce qu'il leur reste d'une pâtisserie industrielle emballée dans suffisamment de plastique pour ne pas avoir bu l'eau de la rivière. Paulina, qui se creuse de jour en jour, grelotte la nuit sur ses épaules frêles, et il la presse une nouvelle fois contre lui pour partager un peu de sa chaleur.
"Qu'est-ce qu'ils nous veulent ? C'est qui ces gars ? ... ils ont l'air de te vouloir vivante."
Brodie parle pour réfléchir davantage que pour tenir une conversation, ce qui est parfois difficile lorsque Paulina s'égare entre les dimensions. Il la frictionne pour activer sa circulation et que ses doigts blanchis de froid retrouvent un peu de leur couleur. "Je ne les laisserai pas avoir notre don." L'infirmier est à mille lieues de réaliser que c'est justement pour ce dernier que ces matons en ont après eux. Serrant Paulina comme un trésor, il s'abat dans le silence d'un sommeil soudain.
Lorsqu'il ouvre les yeux le lendemain au petit jour, quatre colts commando sont braqués sur eux.
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Lun 16 Jan - 0:00
Scarlet Elkins
J'ai 44 ans et je vis à Lake Country. Dans la vie, je suis Psychiatre et directrice de l'institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sorsà merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence, je suis irresistible.. ??? Anibàl Gallinger J'ai 56 ans et je vis à Lake Country. Dans la vie, je suisDirecteur de l'état affecté à l'institut psychiatrique et pénitentiaire Blackview, et je m'en sors paisiblement. Sinon, grâce à ma chance, je suis père. Pénélope "Penny" Gallinger
Zarnala- Deviant art (Dita Von teese) / Sara Birddle
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L’assistante sociale, disparait, Judith viens, tout se passe très vite sans qu’elle n’entende rien. La peur est là, au fond de son estomac. La peur qu’on lui retire dans les larmes sa petite, qu’Anibàl ai réussi l’impossible : corrompre Judith. Un instant en la voyant en face d’elle, elle est méfiante, le pouls plus rapide l’œil attentif au moindre geste. Ramenant Penny contre elle, celle-ci s’accroche à l’horrible blouse d’hôpital de sa mère en se recroquevillant contre elle comme un petit haricot. Prête à tout éventualité sauf celle que Judith lui annonce Scarlet ne dit rien, son visage trahissant sa vigilance quant à la véracité des mots prononcés. Elle tient simplement sa petite contre elle, prenant sur elle pour ne pas que son cœur s’accélère plus, pour ne pas pleurer, pour ne pas céder à la peur. Quel horrible sentiment : la peur. Pensait-elle par rapport à sa propre fille. S’accrochant à ce désir de mieux faire, c’est difficile mais elle le fait : elle accepte sa visite d’un hochement de tête. Elle avait l’impression de mourir d’asphyxie si elle ouvrait la bouche tant de nœuds se confondait de son estomac à sa gorge.
Judith se lève, il arrive. Il entre, penaud, le regard bas et la posture peu fière. Pour la première fois Scarlet le vois hésiter dans ses déplacement, un peu comme si l’énergie de cette pièce ne lui appartenait pas, qu’il y était un étranger. Cela la surprend sans pour autant l’attendrir quant à son cas. Droite sur sa chaise, les jambes jointes sur le cotés du pied du meuble les sourcils froncé, au final même sans maquillage c’est elle l’impératrice de cette pièce. S’asseyant sur la chaise qui était en face de sa femme le silence pèse. Il voudrait parler et il la regarde sa bouche semblant cousu, des larmes dans les yeux.
-Alors tu es là. Vraiment là. Dit-elle pour l’aider à ne pas vomir un soupir à la place de vrais mots.
- Oui…Peine-t-il à articuler.
Être face à elle après la prise de conscience de tout ce qu’il lui avait fait subir, c’était tout sauf facile. Les mots étaient juste là dans sa tête et pourtant les articuler semblait impossible. C’était inédit de voir autant de fragilité dans un homme qui pendant des années n’avait jamais éprouvé aucun remord. Baissant les yeux sur Penny, elle soupire un peu, la pression redescendant tandis que sa confiance reprenait le dessus.
-Pourquoi tu pleure ? Dit-elle doucement toujours pour l’aider à accoucher de ce qu’il souhaitait lui dire. Il baisse les yeux pour regarder la table.
-Parce que j’ai honte. J’avais à mes cotés l’une des femmes les plus incroyable qui soit et j’ai tout gâché bêtement. Tout a coup les mots s’articule doucement et les larmes perles sur ses joues creuses. Il remarque sa gentillesse à l’aider alors qu’elle aurait pu rester là à écouter et le toiser avec colère. Il poursuit. - Je n’ai cesser de laisser les autres s’immiscer dans notre relation pour le bien du travail, alors qu’on est censé être une équipe et que je t’ai reproché de faire passer le travail avant tout. Je ne t’ai pas parlé de la perte de mon frère qui m’affectait, j’ai usé de stratagème et de violences pour avoir notre fille. Et maintenant je te punis toi, par égoïsme plutôt que le vrais coupable de son dernier malaise. Regardant à nouveau sa femme il tripote ses boutons de manchette polie par le temps entre ses doigts.
- Je suis sincèrement désolé d’avoir été une ordure avec toi, Scarlet.
Cette phrase au milieu des autres et inespérée. Tournant légèrement sa tête à mesure qu’il parle elle sent son cœur s’accélérer et son estomac se libérer doucement tandis qu’elle ne le quitte pas des yeux. Tout ce qu’il disait sonnait juste et désamorça la vigilance vengeresse de Scarlet qui lâcha une larme à son tour. Pour se venger, par colère et souffrance elle aurait aimer lui aboyer que des excuses si simple et naïve ne pouvait pas être suffisante mais, en fait elle ne sait pas quoi dire. Ce qui est amusant c’est que lui se sentais profondément insuffisant et naïf dans sa tentative pourtant sincère. Mais en fait, le silence qui raisonne de cette sincérité est peut-être l’une des clés des mystères de l’amour. Sur sa lancé Anibal sort son portable de sa poche. Tout en parlant il lui montre l’écran qui confirme clairement ce qu’il s’apprête à annoncer.
- J’aimerais beaucoup m’améliorer en tant que mari… Alors, pour commencer : j’ai dissout la demande de divorce et de garde exclusive. Parce que Penny et toi, vous méritez de trouver votre équilibre pour être heureuse. Il marque une pause, puis poursuit une lueur d'espoir dans les yeux. Et puis...J’aimerais qu’on se donne la chance d’être une famille heureuse, Scarlet.
Mue d’une émotion intense qu’elle croyait évanouie à jamais Scarlet souriait à nouveau. Anibàl avait été sincère et avait accepté de regarder le miroir que lui avait surement tendu Judith, elle n’avait donc pas mentit. Regardant dans la direction où elle était allé elle souriait profondément touché par la bienveillance de cette femme à qui elle ne pourrait jamais rendre la pareil. Penny s’agita alors dans les bras de sa maman et se tourna pour s’agripper à deux mains contre elle en restant en sommeil. Son petit visage était tout froncé comme si elle faisait un cauchemar.
-Te pardonner vas me demander un peu de temps mais je reconnais également avoir des torts dans toute cette histoire. Alors j’espère que toi aussi tu pourras me pardonner parce que je suis désolée d’avoir mentit et d’avoir embrassé un autre homme que toi…Je sais que tu le sais… Elle n’était pas innocente et le silence de son mari confirma ce qu’elle avançait. Elle baissa un peu les yeux pour regarder sa fille dormir et elle lui caressa la tête délicatement.
- Cependant, je suis d’accord avec toi. Je pense que si on arrêtait de se cacher des choses et qu’on agissait ensembles, on pourrait être une famille heureuse, équilibré et équilibrante pour Penny. Mais aussi pour nous…
Elle disait cela toute émue alors qu’Anibàl à l’autre bout de la table avait séché ses larmes pour les troquer contre un sourire simplet de bonheur et d’excitation. Qui pourrait croire que Scarlet Elkins et Anibàl Gallinger étaient aussi sensible? Tapis dans leur intimité il ne leur fallu qu’un regard pour savoir qu’après avoir dépasser leur méandres émotionnels, il faudrait passer à l’offensive de ceux qui s’était attaqué à la mauvaise famille… Doucement, la visite prenait fin et Anibàl devrait repartir avec Penny. La berçant au creux de ses bras elle la tenait avec amour en la câlinant un peu pendant les derniers instants. Anibàl prêt à la reprendre dans ses bras constata qu’elle se réveillait. Toujours accroché à sa maman en se réveillant elle continuer à se lover contre elle en marmonnant quelque chose qu’ils ne pouvait pas comprendre.
-an.. on… a an on.
-Tu vas rentrer à la maison ma petite fleur. Fit Scarlet en la posant sur le sol, a genoux devant elle. Penny ne tint pas sur ses jambes et se laissa tomber, heureusement Scarlet l’empêcha de tomber totalement en arrière risquant ainsi de se cogner la tête. Tombant simplement sur ses fesses elle semblait un peu désorienté et regardait sa maman l’air froncé. Celle-ci lui enfila son manteau, l’attachant avec soin. Lui caressant la joue du revers de l’un de ses doigts elle lui fit un sourire tout en dénouant son foulard pour le lui donner mais Penny ne lâchait pas la main de Scarlet. Ravalant sa salive pour ne pas pleurer.
-Tu vas rentrer avec papa mon petit chat. Tu sais ici c’est vraiment pas très jolie et y’a pas lapinou pour briller et éloigner les cauchemar.
La petite fille ne parlait pas mais elle se mit à couiner décisivement en s’accrochant à sa mère. Scarlet regarda Anibàl l’air triste.
-Emmène là vite avant que je pleure… Promet moi de veiller sur elle toi-même tant que je suis pas revenue… S’il te plait je ne veux pas qu’elle soit avec des inconnus…
Hochant de la tête il avait pris sur lui pour rester impassible devant cette scène déchirante. Il posa sa main sur l’épaule de sa femme celle-ci mettant l’une des sienne sur l’autre.
- Je te le promet Scarlet. Je reviendrais vite avec elle pour te voir le temps que tu sorte. Il se baissa et tandis son doudou à Penny. Celle-ci voulu l’attraper mais Anibàl le mis plus loin pour qu’elle vienne le chercher vers lui. Scarlet et lui l’encouragèrent à y aller formulant le départ comme un jeu pour ne pas trop la brusquer. Peinant à vraiment se concentrer elle se laissa aller au jeu et son père la pris dans ses bras en la félicitant un peu en la chatouillant pour qu’elle rigole. Lui mettant sa tétine pour l’aider a se calmer, Scarlet l’embrassa et les accompagnèrent avec l’autorisation de Judith jusqu’à la porte d’entrée. Aussitôt que la porte se ferma et qu’ils s’éloignèrent de Scarlet même avec le foulard Penny se mit à pleurer. Elle pleura sans discontinuer jusqu’à la maison… Anibàl pris soin de rester près d'elle et congédia Olivia. Ce n'est quequand il fit du peau à peau avec elle qu'elle se calma progressivement, restant malgré tout bien secouée.
Retourner dans sa chambre d’hôpital était aussi difficile que si elle trainait un boulet d’émotions. Tournant le dos à la scène elle sentait tout son estomac tressaillir d’émotions qui tire les larmes. Mais maintenant qu’elle n’était plus dans la salle de visite elle ne montrait plus rien. Seul ses yeux bleus rougis la trahissait d’avoir le cœur enfin rempli d’espoir. Une fois dans sa chambre loin des pleurs de son enfant qui lui brisait le cœur, revenait la calculatrice qui manigançait déjà sa prochaine offensive…
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Date d'inscription : 23/12/2019
Région : Derrière toi.
Crédits : Jibaro- Love death & robots
Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
Préférence de jeu : Les deux
Pyramid Rouge
Ven 20 Jan - 0:09
Paulina
Gallinger ID 197-PG
J'ai 30 ans et je vis à l’asile Brookhaven dans le Colorado... Dans la vie, j’étais assistante dans un bureau et sur le point de toucher l’intégralité de l’héritage de mon dernier parent -au détriment de mon frère - selon son souhait… décédé il y a longtemps maintenant, et je m’en sort mal. Sinon, à cause de mon innocence et mon inexpérience , je suis sénile et enfermée à mon triste sort dans ma tête. ???[
superschool48 -Deviant Art
Souriant pleinement dans cette idylle, un doux vent emmêle tes beaux cheveux longs nattés avec attention. Des fleurs animent la beauté pâle de la jeune femme. Si il y avait une chose à notifier, à vraiment regarder c’était ce magnifique sourire qui pavait ses lèvres jusqu’aux oreilles. La pleine d’herbe et infiniment verte, elle est belle. Il est là en bas, ses cheveux blonds, ses yeux bleus, son sourire charmant, son corps musclé il irradie ce paradis. Dans ses mains il tient une robe, trottinant pour le rejoindre, l’instant suivant elle se voit nue mais elle sourit. Il lui tend la belle robe blanche qu’elle enfile avec finesse. Tu lui tient la main, elle est chaude. Il t’emmène loin.
Un carrosse est là juste devant. Il monte dessus et je lui demande en riant à ses folies qui me rendent folle de lui :
- Tu sais conduire ?
Il ne répond que d’un regard sur de lui. Un autre m’approche, il me met à terre, tout a coup il pleut ou il vente et la robe n’est plus là mais il court vers moi. Tout vas bien, la robe est là, et je suis là tout contre lui à pouvoir sentir son cœur battre. L’homme nous rejoint, lui il sait conduire. Je rigole un peu et taquine d’une petite tape mon adoré.
- Je savais bien que tu ne savais pas conduire, il fallait le dire… Je regarde le voiturier et lui intime : Ce monsieur sera ravi de nous conduire.
Je rigole, fort me laisse retomber sur le fauteuil moue. Le rire envahie le carrosse, je regarde ma robe et me prend à compter quelques paillettes argentée. Elles semble tomber de mon visage, je n’y crois pas. Je frotte ma joue et elles sont là : sur ma main. Un tas de paillettes argentées. Je regarde au loin par la fenêtre, le paysage file et défile et je le regarde lui. Je pourrais mourir pour lui. Il serait prêt à mourir pour moi… Quelle belle preuve d’amour sincère. Je suis comblée ou presque.
J’aimerais le sentir, là tout au fond de moi. Lui et personne d’autre… Owh je respire. Puis à la respiration suivante, tout part en vrille. Ils arrivent. Tous là devant nous. Ils nous prennent, mon chevalier les repousse comme il peut. Moi je suis protégée. Je ne sais pas comment, ou plutôt si mon amour pour lui est si fort qu’il me protège de tout. Mon cœur manque de s’arrêter. On veut nous séparer. Encore et encore mais de toutes les prisons, nous nous échappons sans que les fantômes nous attrapent. Ils sont noirs, coulants et ils hurlent d’horribles choses qu’il ne faut pas écouter. Je ne les entends même pas. Je n’entends que mon chevalier. Le seul et l’unique. Nous sortons, nous dansons, les paillettes argentées recouvrent tous les fantômes. Ils restent là couchée sous les paillettes argentées ils sont tellement beaux ainsi. Je déconstruis les murs, construit des épées tranchant leurs corps meurtris de pétrole… Rien ne me résiste si c’est pour lui. Je sourit encore et encore et je valse tout contre lui main dans la main. Aucun fantôme, aucun démon ne nous arrête dans ce beau monde tout en idylle ou il ne fait jamais gris. Les démons ils ont des cornes et les toucher fait mal car leur corps est recouvert d’écailles. Mais ça n’a rien à voir avec le pire des démons, celui tout en rouge qui me dicte souvent ce que je dois faire. Parfois, il n’a pas l’apparence du démon mais ce qu’il chuchote n’a rien de bon. Il est là dehors, quelque part. J’entends ses cris et ses pleurs. Il va revenir. Ce démon là, il est plus fort que les autres et il pourrait nous libérer mais il ne faut pas l’écouter, lui et ses promesses vides de sincérité. « Je vous promet Paulina, qu’il ne vous arrivera rien. » Il l’a dit tant de fois et pourtant je suis là à devoir me battre pour rester dans l’idylle avec celui de mes rêves.
Main dans la main nous courrons, je sent sa force me tirer, tellement que j’ai l’impression de voler. Je suis fatiguée, tant de démons, tant de fantômes, je suis épuisée. Quand enfin, tout à coup, dans les feuilles de la forêt enchanté il me pousse, je cri. Je le caresse je le câline, ses yeux noie la mare du mien et enfin je le sent en moi. J’hurle encore. Il y a des paillettes partout par terre. Elles sont argentés et pavent mon dos sous les feuilles.Mon ventre tremble, rempli du bonheur de sa présence. Je prend ses joues de mes mains douces, je le regarde dans les yeux et je souris les larmes aux yeux. Enfin. Enfin, nous faisons l’amour, mon amour…
Il me relève ensuite et tout à coup le soleil s’en va. Non il est là il revient. Oui. Il est là, il revient. Il ne peut pas partir. Les paillettes argentées s’écoule de mon corps et laisse derrière nous une trace visible quie je regarde tout en sourire. Elles montrent le chemin du bonheur, de l’amour. Je souris, je suis bien, mais je suis tellement fatiguée. Il me porte dans ses bras. Il est si bon, si beau. Finalement, il trouve au saint de cette belle forêt une couche décente pour nous lover de notre union forte. Elle est étroite mais au moins, il est là tout contre moi. Je sent son cœur battre, son odeur, il est chaud et il me caresse... Je m’endors un peu. Quand il parle je m’éveille et le regarde. Tantôt lui, tantôt les paillettes argentées qui s'écoule lentement.
-"Qu'est-ce qu'ils nous veulent ? C'est qui ces gars ? ... ils ont l'air de te vouloir vivante."
- Ce sont des fantômes… Des démons...Mais ils ne peuvent rien contre nous…
Répondis-je d’une voix lunaire presque apaisé ou endormie. Il dit encore en me serrant là tout contre lui comme un trésor:
-"Je ne les laisserai pas avoir notre don."
Owh...L’amour, oui. Les fantômes ne le possèderont jamais ce « don » mon amour je te le promet. Mais...
Le matin viens, le soleil est très faible et je dors. Je me réveille enfin. J’ai des regrets. Je deviens folle. Je hurle devant ces flingues. Je pleure et les paillettes argentés ne sont plus, non, la douleur me secoue. J’ai mal. Le ciel est gris, il pleut, le chevalier saigne… Je suis fatiguée. J’ai mal. La robe n’est plus là, où est-elle bordel ?! Je porte ce haillon tâché de sang. Le bas de mon dos est imbibé et l’orgasme semble tout inventé… Une roche tranchante ensevelit par la terre m’as percé quand nous nous sommes couchés dans les feuilles. Quel désastre. Je pleure. Je me lève tout en fragilité devant lui. Personne ne tuera le chevalier. J’aurais aimé ne jamais me réveiller. J’aboie je rugis, j’aimerais qu’ils valsent comme dans l'idylle mais je n’y arrive plus, j’ai mal… Je saute sur le premier que je vois, puis me reçois un coup de cross dans le nez. Je ne sais plus rien faire. Ce que j’appelais paillettes argentés coulent alors de mon nez. Oui, j’aurais aimé ne jamais me réveiller.
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