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LE TEMPS D'UN RP

Juste amis ?

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 29 Sep - 17:46
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Apparemment, Maggie n’était pas prête à le voir tout de suite et il comprenait. Elle avait besoin de temps pour mettre de l’ordre dans sa vie personnelle, et ce fut pour cela qu’il répondit : Mardi soir et je cuisine pour toi.

Malgré son travail sur le chantier toute la journée, Nolan avait tenté de garder le contact avec Maggie par message, s’assurant qu’elle allait bien, qu’elle faisait le deuil de sa relation avec David en douceur. Quant à lui, il peinait encore à réaliser qu’elle était dorénavant libre de toute attache et qu’ils allaient pouvoir commencer à construire quelque chose tous les deux. Le week-end, il fut bien moins présent, pour l’être pour son fils qu’il ne voyait pas souvent ces derniers temps. Nolan pris soin de ne parler de Maggie ni à Desmond, ni à Julie. Parce que c’était tout récent, qu’ils ne savaient pas où ça allait les mener, et qu’il souhaitait garder cela pour eux deux, tout simplement.

La veille au soir, Nolan avait pris soin de faire quelques courses afin de proposer un véritable repas pour la jeune femme. C’était leur premier rendez-vous et il souhaitait faire les choses bien. Il voulait prendre soin d’elle après la semaine éprouvante qu’elle avait eue. Ce n’était pas sans appréhension qu’il avait commencé sa journée de travail au chantier. L’esprit ailleurs, il avait bien failli renverser le pot de peinture sur le parquet tout juste terminé d’être monté. Le chef de chantier avait alors délégué ses missions de la journée, préférant jouer les inspecteurs des travaux finis en s’assurant que tout était monté convenablement. Les plans devant les yeux, Nolan parlait chantier avec Iggy quand une voix se fit entendre. Un sourire se dessina aussitôt sur les lèvres du quarantenaire qui se redressa « Bonjour » se retenant de finir par un : Toi, qui aurait pu paraître suspect. « Vous souhaitez faire un tour du chantier ? » en reprenant un vouvoiement presque contre nature après le week-end qu’ils avaient passé. Il tourna la tête vers Iggy « Je te laisse continuer » « Oui, pas de souci ». Tout en gardant une certaine distance, Nolan lui montra les pièces tour à tour. Le chantier était sur le point d’être terminé. Un dernier coup de peinture, quelques ajustements, et l’immeuble pourrait être livré avec un seul mois de retard. « J’ai une surprise » et montra du doigt le vitrail mis en place « Il a été livré avec retard et on n’a pas voulu l’installer tout de suite. C’est Malik qui l’a mis en place hier matin ». Nolan jeta un coup d’œil à sa montre en remarquant que ses ouvriers désertaient peu à peu le chantier « On va les imiter » et tout en maintenant une certaine distance, retourna au rez-de-chaussée « Je vous raccompagne ? » et salua Iggy en lui souhaitant une bonne soirée.

Arrivés à son appartement, le quarantenaire la laissa entrer en première, ne sachant pas vraiment comment agir, et décida, en regardant sa tenue de travail « Je t’abandonne quelques minutes pour prendre une douche et enfiler une tenue plus correcte. Je fais vite » et regarda autour de lui « Fait comme chez toi. Si tu veux te servir un thé. J’ai aussi pris du jus de fruits et des sodas. Enfin tu vois » en lui souriant et se hâta dans la salle de bain avec ses vêtements propres sous les bras, puis rebroussa chemin, déposant un baiser sur sa joue, et retourna sans mot dire jusqu’à la salle de bain. Il tenta de faire vite, ôtant toute trace de poussière et de peinture sur lui, et enfila un jean, ainsi qu’un t-shirt, son cumul de bracelet et son collier. Il prit même la peine de se parfumer et d’enfiler sa paire de chaussure de ville, puis sortit de la salle de bain. Il fit un petit détour pour mettre de la musique et revint vers Maggie, glissant sa main dans son dos en passant « Comment tu vas toi ? » et ouvrit le frigo pour sortir tout ce dont il avait besoin pour préparer le repas.

Charly
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Charly
Mer 29 Sep - 20:48
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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« -j’aimerais beaucoup oui, si vous avez un peu de temps à m’accorder. » suivant l’idée de Nolan, elle resta professionnelle créant une distance entre eux histoire de mieux tromper leur entourage. Elle trouvait que c’était un peu prendre Iggy pour un abruti, mais bon, pour l’instant il n’y avait pas lieu d’ébruiter quoi que se soit. A mesure que la visite avançait, Maggie se sentait de plus en plus légère. Le projet arrivait à son terme, et le rendu était parfait. Elle était vraiment fière de ce qu’ils avaient fait. Et elle allait tout faire pour que l’équipe de Nolan est une prime. Et aussi tout faire pour les avoir des nouveaux sur son prochain projet. Lorsque Maggie posa ses yeux sur le vitrail, elle le regarda avec tellement d’amour dans les yeux, elle le trouvait tellement beau ! Et avec ce qui avait été créé sur le toit, c’était sublime ! « -magnifique... » souffla la jeune femme complètement sous le charme. Elle se tourna vers Nolan et lui sourit des étoiles dans les yeux : « -vous avez fait un excellent travail. Je n’aurai pas pu imaginer mieux. » oui vraiment elle était tellement heureuse que le projet soit une telle réussite. Un hochement de tête avant de le suivre dans les escaliers pour rejoindre le bas du bâtiment. Un nouveau hochement de tête avant de souhaiter une bonne soirée à Iggy et de quitter les lieux.

« -aucun souci je t’en pris. » ça n’était pas parce qu’elle était là ce soir qu’il devait changer ses habitudes. Elle comprenait parfaitement qu’il ait envie d’une douche chaude après sa longue journée de travail. « d’accord. » souffla Maggie avec un sourire sur les lèvres. Sourire qui s’élargit lorsque Nolan embrassa sa joue. Elle posa ensuite sa veste et son sac prêt de la porte d’entrer, avant de prendre place sur le canapé. C’était complètement débile qu’elle se sente mal à l’aise. Et pourtant c’était le cas. Mais elle avait la sensation qu’elle n’était pas la seule. C’était rassurant d’une certaine façon. Mais elle ne resta pas sur le canapé longtemps, approchant de la bibliothèque, penchant la tête sur les titres de livres, en saisissant un qu’elle ne connaissait pas. Elle releva les yeux lorsque Nolan sortie de la salle de bain, lui sourit et le suivit jusque dans la partie cuisine. « ça va. » répondit Maggie avec un petit haussement d’épaule. « - j’ai trouvé un garde meuble, donc j’ai pu commencer à faire mes cartons. » ce qui n’était pas choses facile en vérité. « -je dois voir David dans deux jours pour qu’on fasse le point de qui garde quoi. Et on a décidé de vendre l’appartement. Je suis certaine qu’on trouvera rapidement un acheteur. » le loft était bien situé, sans compter qu’il était spacieux, moderne… « -et puis j’ai également commencé à regarder pour un nouveau chez moi. J’adore Tess mais vivre avec… c’est plutôt moyen. » elle ne tenait pas à ce que cette colocation abîme leur amitié. Elle pianota quelques secondes sur le comptoir avant de demander : « -et toi ? Tu as passé un bon weekend ? » elle savait qu’il l’avait passé avec son fils.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 29 Sep - 21:13
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Leur relation naissante n’appartenait qu’à eux pour le moment. Nolan ne souhaitait pas l’ébruiter sur le chantier où les commérages allaient bon train, d’autant plus que Maggie était perçue comme leur responsable et qui allait prochainement se marier. De ce fait, de l’extérieur, ça faisait de lui un briseur de ménage et elle, une femme infidèle. Le chef de chantier ne souhaitait pas de cela. Alors il garda une attitude dès plus professionnelle avec Maggie, lui faisant faire le tour du bâtiment qui terminait de prendre forme. Son premier projet arrivait à son terme et le clou du spectacle n’était nul autre que le vitrail qui avait enfin retrouvé sa place. Resté un peu à l’écart, les mains dans les poches de son jean usé et poussiéreux, Nolan savoura ce moment où Maggie s’approcha dudit vitrail. Sourire aux lèvres, il hocha la tête « Mes gars ont bien bossé, je suis fier d’eux ». Le résultat était parfait, et ça semblait convenir pour le mieux à Maggie.

En arrivant chez lui, Nolan s’excusa de son absence mais il avait besoin d’une douche chaude pour détendre son dos et ses muscles, mais surtout pour être propre pour leur premier rendez-vous en tête-à-tête. Il revint tout de même sur ses pas pour embrasser sa joue et se glissa sous l’eau chaude. Ce fut un homme propre et habillé correctement qui ressorti de la salle de bain. Il mit un fond de musique, glissa sa main dans le dos de Maggie et nota que malgré sa réponse, la jolie rousse n’était pas encore totalement remise de ses émotions. Il sorti le nécessaire pour cuisiner, se nettoya les mains tout en écoutant la jeune femme se confier à lui sur la prochaine étape de sa séparation avec David. Tout en cuisinant, il répondit « Ce n’est pas trop difficile ? » tout en fixant la planche à découper, ne souhaitant pas se blesser, relevant que de temps à autre ses yeux bruns sur elle « Tu veux que je demande à mon propriétaire s’il n’a pas quelque chose pour toi ? Et tu sais que si tu as des travaux à faire, je pourrais te les faire. Ça ne me dérangera pas » en relevant son regard sur elle et lui souriant avec douceur. Il voulait qu’elle sache qu’il était là si besoin. Tout en continuant de cuisiner ses noix de Saint-Jacques sautées et ses pommes de terre sautées, il laissa ses yeux se poser sur la main de Maggie qui pianotait sur le comptoir. Elle était nerveuse, ce qui le fit sourire, parce qu’il n’était pas dans un meilleur état intérieurement. Toutefois, ce n’était pas la première soirée qu’ils passaient ensemble, et de plus, cette fois-ci, Maggie était là en tant que femme célibataire. Nolan se saisit alors de son torchon pour s’essuyer les mains tout en lui répondant « Oui. Je l’ai emmené en bord de mer, et faire de la moto en dehors de la ville ». Si Julie l’apprenait, elle le tuerait sûrement de ses mains, mais il s’en moquait bien. Il s’approcha de Maggie, posant sa main sur la sienne « Tu recommences » et ajouta sans se départir de son sourire charmeur « Je suis nerveux, toi aussi. Alors qu’on n’a aucune raison de l’être, donc … » et déposa ses lèvres sur les siennes. Sans quitter ses lèvres, il lâcha le torchon sur l’établi et colla son corps à celui de Maggie, puis détacha ses lèvres des siennes « Je me suis dit qu’on en avait besoin tous les deux » et l’embrassa une nouvelle fois plus rapidement, et retourna en cuisine, se relavant les mains pour reprendre la préparation du dîner, non sans un regard en coin pour la jolie rousse « Au fait, pourquoi la cohabitation avec Tess est compliquée ? ».


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J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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« -si un peu… » mais ils étaient des adultes et peu à peu les choses allaient s’enchaîner convenablement. « -mais le plus compliqué est à venir. C’est à dire faire l’annonce à nos parents. Surtout pour un point de vu financier. Les réservations et les achats pour le mariage… Mais je sais d’avance que ça va être… » elle chercha son mot et n’en trouvant pas elle ajouta : « -on va faire ça un peu comme quand on retire un pansement. Vite. Ils n’ont pas besoin de connaître les détails, même s’ils vont vouloir les avoirs. Ils vont surtout devoir la fermer et respecter mon choix. » un petit rire nerveux, angoissée d’avance de tout ça. « -non ça va aller, ne t’embête pas avec ça. Ma sœur est agent immobilier, alors elle voudrait peut être bien gentiment m’aider. » elle y croyait moyen. « -et merci de te proposer. J’hésiterais pas si j’ai besoin de toi ou de ton carnet d’adresse. » un petit sourire en le regardant cuisiner avant de lui demander comment c’était passé son weekend.

Un sourire : « -Desmond devait être content. C’est sympa comme moment père fils. » en vrai elle trouvait ça génial. Maggie baissa les yeux sur leurs mains, ne comprenant pas tout de suite ce qu’il voulait dire. « -oh… » souffla t elle enfin presque confuse. « -je suis désolée, je sais pas pourquoi je suis mal à l’aise… » mais elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Nolan posait ses lèvres sur les siennes. Un sourire lorsqu’il se détacha d’elle avec lenteur. « -oui, oui, oui, ça va déjà bien mieux. » elle s’installa en face de lui, de l’autre coté du comptoir pour pouvoir mieux le regarder. « -tu veux de l’aide ? » demanda t elle avant de répondre à sa question : « -oh et bien… parce qu’elle a encore 18ans dans sa tête et que pour elle sortirent tous les soirs ne pose aucun souci. » elle haussa les sourcils : « -sauf que moi je tiens pas la cadence et que j’ai pas du tout envie de ça en ce moment. Elle vois célibataire sur mon front alors elle veut que je profite, que je rattrape le temps perdu durant huit ans avec ce… con coincé. » elle n’avait pas forcement apprécié les mots de sa meilleure amie, un peu trop dur et franc pour le coup. Mais elle lui avait dit, et Tess avait comprit. « -je me suis dis que si je lui parlais de toi, elle allait me lâcher. Et en même temps, j’ai pas du tout envie de lui parler de toi. Pas maintenant. Enfin pas tout de suite. » non, elle n’avait pas changé d’avis en une semaine sur ce point. "-j'ai aussi mentit à David te concernant, lorsqu'il m'a demandé si je le trompais dans tes bras. Enfin techniquement je l'ai pas trompé. Seulement en pensées."
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J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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Nolan n’avait pensé qu’à la séparation de Maggie avec David, et n’avait pas envisagé tous les à-côtés. Les invitations, les réservations, le traiteur… Pourtant il avait été marié à deux reprises, mais ça avait été toujours en petit comité, pour des raisons financières, mais aussi parce qu’il n’avait jamais été un adepte des grandes cérémonies. Peut-être que le plus dur était à venir pour Maggie qui allait devoir se confronter à sa famille « Je n’avais pas pensé à tout cela, et je suppose que vous n’aviez pas organisé un petit mariage, n’est-ce pas ? » en relevant brièvement son regard sur la jeune femme « Tu penses que ta famille va mal prendre ton choix de quitter David ? ». Un choix qui entraînait pas mal de conséquence, dont celle de devoir trouver un nouveau logement. Il proposa alors son aide, mais Maggie la déclina poliment « Tu ne sembles pas convaincue ? » en esquissant un sourire perplexe alors qu’elle parlait de sa sœur. « C’est ta petite ou grande sœur ? » en se rendant compte que Maggie n’avait jamais été très expressive sur sa famille. En fait, elle n’avait jamais été expressive sur tout ce qui la concernait, ce qui faisait qu’il ignorait bien des choses sur elle, mais ils avaient dorénavant le temps d’y remédier. « Tu sais où me trouver si besoin » répondit-il en souriant, et se reconcentra sur ce qu’il était en train de cuisiner.

« Julie ne serait pas de ton avis si elle apprenait que j’avais mis Desmond sur la moto » en relevant brièvement ses yeux sur elle, avant qu’il ne les baisse sur sa main sur laquelle il posa la sienne « Peut-être parce que cela fait huit ans que tu ne t’es pas retrouvé à un premier rendez-vous avec un homme ? » et l’embrassa, répondant seulement à l’envie du moment, sans émettre la moindre résistance, et se recula « Je me disais aussi », et reprit sa préparation « Non. Je m’en sors comme un chef ». Il se montra curieux sur la colocation avec Tess, dont la réponse amusa Nolan, sans l’étonner vraiment. Il avait eu cette impression lors de leur première rencontre, celle d’une femme qui aimait profiter de la vie et faire la fête. « Le surnom vient de Tess je présume ? » en affichant une légère grimace. La séparation était récente, il était peut-être encore un peu tôt pour l’affubler d’un tel surnom « Elle veut que tu sortes et profite de la vie avec des types différents chaque soir ? ». Bon, Nolan n’était pas d’une nature jalouse et possessive, mais évoquer cette idée à voix haute était bien loin de lui faire plaisir. Il alluma le feu, commençant à faire cuire sa préparation tout en poursuivant sa conversation avec la jeune femme « Tu sais Maggie, je n’ai pas envie qu’elle te pousse dans mes bras. Je te l’ai déjà dit. J’ai envie que tu le fasses par toi-même et si tu lui en parles, c’est ce qui risque de se produire. Et puis j’avoue que je trouve ça assez grisant de garder notre… relation ?! rien que pour nous » et ajouta les condiments à sa préparation avant de froncer les sourcils « Tu n’as pas été infidèle Maggie. C’est moi qui t’ai embrassé, tu n’as jamais été à l’initiative » rétorqua-t-il comme pour la rassurer, puis percuta sur un élément « Attends… Tu lui as dit pour moi ? Je veux dire, s’il a été soupçonneux sur ta fidélité, c’est qu’il sait, non ? ». Ce n’était pas une accusation, lui reprochant d’avoir parlé de lui à David. Non, sa voix était calme. Il était tout simplement curieux, comme il l’avait toujours été.

Nolan commença à dresser les assiettes tout en désignant, d’un signe de tête, le porte-manteau « Tu peux prendre deux vestes s’il te plaît et ne pose pas de question » alors qu’il terminait de dresser les assiettes « Tu me suis ? » et posa les assiettes sur son bras droit, ouvrant la porte de son appartement de sa main libre. Il en fit de même avec une seconde porte et montèrent ainsi sur le toit où une table était dressée pour eux deux, avec des chandelles pour les éclairer une jolie vue sur New York ou plutôt sur les buildings environnants. Il déposa ensuite les assiettes sur la table avant de tirer la chaise pour Maggie « Tu ne croyais quand même pas qu’on allait manger sur mon canapé pour notre premier rendez-vous ? » et embrassa son cou avant de prendre place face à elle « Bon appétit » et commença à manger « Comment ça s’est passé avec David ? Enfin, si tu veux en parler ».

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J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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« -tu supposes bien… » répondit Maggie en bougeant légèrement la tête sur le côté sans le regarder. « -rien que la salle pour la réception… disons qu’avec la caution, c’est plus sympa de prévenir maintenant... » il n’y avait pas que l’aspect financier bien entendu. « -oh si, ils vont être ravi... » ironisa la jolie rousse. Elle baissa à nouveau les yeux et ajouta : « -je sais d’avance qu’ils vont croire qu’il s’agit d’un caprice de petite fille, d’une lubie du moment ou plus simplement d’un coup de panique. Bien entendu la fautive ça sera moi. Je ne m’attends pas à ce qu’ils comprennent. » non vraiment, elle avait prévu de balancer ça comme une bombe à l’apéro et de quitter les lieux avant le début du repas. David se chargeait de ses parents dans le même temps. Chacun son approche, il faisait bien comme il voulait.

« -j’ai une relation un peu complexe avec elle… On est pas vraiment les meilleures amies du monde. Et après mon annonce d’annulation de tout, je ne suis pas franchement convaincue qu’elle veuille m’aider pour ma nouvelle vie. Mais je me trompe peut être ! » un sourire avant de répondre : « -grande. » avec un haussement de sourcils. Elle apprécia l’aide que lui proposait Nolan, mais elle se faisait confiance, elle avait des relations, et elle allait trouver quelque chose qui lui plaisait rapidement.

Elle grimaça en montrant ses dents : « -oui enfin en même temps, si c’était mon fils je serais peut être angoisser de la même façon. J’en sais trop rien. » elle était un peu anxieuse, un peu mal à l’aise, un peu stressée. Et elle savait que c’était complètement con parce qu’elle connaissait Nolan et que ça n’était qu’une soirée. Un sourire. « -peut être... » oui c’était peut être ça… Elle était rouillée ?! Heureusement il savait y faire pour qu’elle se détende et surtout pour la rassurer. « -comme tu veux... » répliqua la jeune femme en prenant place en face de lui pour continuer la conversation tout en le regardant faire. « -oui… elle ne l’a jamais apprécié. Je le sais. Mais… je lui ai dis que j’avais moyennement apprécié ce petit nom. Elle a comprit que c’était mieux qu’elle l’appelle autrement. Il n’est coupable de rien. Je n’ai aucune rancœur envers lui, je ne lui en veux pour rien. » non c’était plutôt l’inverse. Un léger rire : « -non pas forcement. Et elle sais très bien que ça n’est pas mon genre de faire ça. » elle posa son coude sur le comptoir et porta son index à ses lèvres. « -on est d’accord. » c’était peut être pas la meilleure façon de le dire, mais oui, ils avaient la même vision des choses. Elle n’avait pas envie de révéler quoi que se soit sur eux, alors qu’il… et bien qu’il n’y avait encore rien de certain.

« -je sais. Mais prendre l’accusation en plein visage… ça fait réfléchir un peu. » certes ils n’avaient pas couché ensemble, mais cela faisait bien deux mois qu’elle pensait à Nolan et non à David. Maggie inspira et répondit : « -il m’a demandé s’il y avait un autre homme. Il a pensé à toi, parce qu’il m’avait déjà reproché de parler très souvent de toi au tout début de notre projet. A l’époque ça l’avait agacé. » elle baissa les yeux sur ses doigts qu’elle tortillait entre eux : « -j’ai mentis en disant que tout ça, cette décision, le mariage, le quitter, ça venait uniquement de moi. Mais... » elle haussa les sourcils tout en parlant : « -si je lui disais que c’était à ton contact que j’avais pris conscience de beaucoup de chose… Même si je lui affirmais que je ne l’avais pas trompé, dans son esprit ça aurait été pareil. Ou il ne m’aurait pas cru. Je voulais pas que ça fasse d’histoire. » un nouveau haussement d’épaules avant d’adresser un petit sourire à Nolan.

« -quoi ? Bon d’accord, à vos ordres chef ! »
lança Maggie en levant les deux mains avant de se diriger vers la porte. « -oui... » marmonna t elle en se demandant où est ce qu’il allait l’emmener, ayant oublié depuis longtemps l’existence du toit. « -et tu n’as pas besoin d’aide... » elle hocha la tête non sans sourire, le suivant dans les escaliers. « -wahou... » souffla Maggie une fois arrivée, son regard passant de la table à la vue. Elle ne s’était pas attendu à ça. « -heu… ba… je sais pas… je ne m’étais pas vraiment posé la question en réalité. » non elle n’y avait pas pensé, lui faisait confiance sur tout. Même s’ils avaient mangé des sandwichs sur le canapé, elle aurait tout de même passé une belle soirée.

Maggie prit place, et admira l’assiette devant elle quelques secondes, avant de souhaiter également un bon appétit à Nolan. « -tu sais… t’es pas obligé de... » mais elle stoppa là sa phrase en le regardant quelques instants. « -d’accord... » mais d’abord elle prit une bouchée de ce que Nolan avait cuisiné. « -c’est très bon… » oui il avait du talent. Plus qu’elle en tout cas pour cuisiner des saints jacques. Elle prit une grande inspiration et se lança : « -le lundi il est rentré tard et de mauvaise humeur, du coup j’ai remis ça. Mais il fallait que je le fasse. Je savais que plus j’attendais et plus l’annonce serait abrupte. Donc… Le mardi lorsqu’il est rentré, je l’attendais assise à la table du salon, mon alliance sur la table, une valise dans l’entrer. Je sais, c’est pas très originale mais je me suis dis que ça annonçait la couleur assez rapidement. »
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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De ce qu’il pouvait en comprendre, le mariage était dès plus conséquent, sûrement digne des plus belles réceptions de la bourgeoisie New-yorkaise, et cela, alors que Maggie préférait les mariages plus intimistes. Semblablement, Maggie avait été plus tributaire des choix de ses proches, que directrice de son propre mariage « Le mariage d’Helen a dû te paraître vraiment intimiste en comparaison ». En ce qui concernait la manière dont sa famille allait prendre la nouvelle, cette dernière n’était pas dès plus optimiste et cela chagrina Nolan qui ne comprenait pas que l’on puisse conduire la vie de son enfant de la sorte « On dirait que tu es la marionnette et eux, les marionnettistes. Ils conduisent ta vie comme eux l’entendent ». C’était un constat. Il aurait pu choisir mieux ses mots, mais la sincérité primait dans leur relation, elle le savait tout aussi bien que lui. En ce qui concernait la sœur, elle semblait être à l’image des parents « Tu es le vilain petit canard de ta famille, je me trompe ? » en lui souriant avec douceur.

Nolan ne put s’empêcher de rire en entendant Maggie « Si tu avais été la mère de Desmond, on serait parti faire de la moto ensemble ». Même divorcé, ils n’auraient sûrement pas eu la même relation qu’il avait avec Julie actuellement… Mais avant de parler d’enfant, ils devaient apprendre à se détendre autant l’un que l’autre. Pour cela, le quarantenaire avait la solution et une explication aussi. Après tout, ça faisait huit ans qu’elle n’avait pas fait de rencontre, et de son côté, toutes ses relations avaient été vouées à l’échec. Il n’avait pas envie que celle qu’il commençait avec Maggie subisse le même sort. « Et vous venez de vous séparer. Je pense qu’il est nécessaire d’attendre un certain délai avant d’utiliser ce genre de surnom ». En ce qui concernait le train de vie de Tess, et le sous-entendu que cette dernière voulait que Maggie profite de la vie, Nolan n’était pas particulièrement serein, même s’il pouvait comprendre qu’elle veuille profiter de la vie après David. Sa réponse le soulagea et son sourire trahissait ce soulagement « Bon… bien… Je veux dire, je comprendrais si tu as envie d’avoir quelques aventures d’un soir, même si tu m’as dit ne pas être une adepte du concept, mais… ta réponse me plaît » en relevant son regard sur elle. En ce qui concernait le fait de parler de leur relation à Tess, Nolan ne le souhaitait pas non plus. Il voulait garder leur relation rien que pour eux. Elle était tout juste naissante. Elle pouvait voler en éclat à tout moment, et le quarantenaire ne souhaitait pas le moindre spectateur de leur vie privée.

« Non, ça ne doit pas être agréable… » parce qu’il savait de quoi il parlait. Il avait été à la place de l’accusateur avec Julie. A l’exception faite que son accusation était avérée, alors qu’elle ne l’était pas avec Maggie. Il se mit à sourire, la coupant en lui demandant « Tu ne faisais que parler de moi ? » puis se rendit compte que sa question était déplacée et ajouta aussitôt « Euh… pardon. Continue » en la laissant poursuivre. « Mais j’ai été un élément déclencheur dans ta décision… » en relevant son regard sur elle. Il acquiesça « Et puis c’est moins douloureux. Une séparation parce qu’on soupçonne l’autre d’être infidèle, c’est plus dur à accepter qu’une séparation parce que les sentiments ont fini par disparaître d’eux-mêmes ». Une fois encore, Nolan savait de quoi il parlait « Tu as bien fait de lui mentir », même s’il n’était pas un adepte du mensonge, parfois, cela s’avérait nécessaire.

Nolan changea de sujet du tout au tout en lui demandant de saisir deux vestes et saisit les assiettes, non sans sourire à ce petit surnom et la devança « Non, je gère bien, regarde » en désignant les assiettes. Un sourire se dessina de nouveau sur ses lèvres en l’entendant. Le quarantenaire avait souhaité faire les choses biens pour leur premier tête-à-tête « Comme ça, tu peux voir le toit et manger dessus » en déposant les assiettes. Il prit place face à elle, soufflant un « Merci » à son compliment. Puis vint le sujet de David. Le quarantenaire voulait qu’elle en parle, qu’elle se libère de ça « Il s’est retrouvé devant le fait accompli. Ça évitait le moindre quiproquo » et se leva pour récupérer de la limonade dans une glacière qu’il avait gardé non loin « Je me suis dit que c’était la boisson appropriée » et servit les deux verres tout en reprenant place face à elle « Et ensuite ? » tout en continuant de manger « Tu sais, si tu ne veux pas en parler, on peut changer de sujet. Je me disais que ça pourrait te faire du bien de me parler » et glissa sa main jusqu’à la sienne « On peut aussi parler seulement de nous deux ? ou encore de comment tu as rencontré Tess ? Ou… je n’en sais trop rien en fait » en riant presque.



Charly
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Jeu 30 Sep - 21:25
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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Maggie n’avait jamais rêvé d’avoir un grand mariage. En faite, elle s’était fait la réflexion quelque temps plus tôt qu’elle n’avait jamais rêver de mariage tout court. Elle se contenta de sourire en baissant les yeux à la remarque de Nolan. Oui forcement il y avait un fossé entre ce qui était prévu pour son mariage et celui d’Helen. « -je sais tu me l’as déjà dis... » souffla la jeune femme. « -cette fois, ils n’auront pas d’autre choix de d’accepter. » elle savait très bien que cela allait mettre une certaine froddeur dans les rapports familiaux, durant quelque temps. Qu’elle allait aussi sûrement prendre dans les dents des réflexions déjà entendu. Toujours à n’en faire qu’à sa tête, mais tu vas bientôt avoir quarante ans ! David était si parfait, qu’est ce qui ne tourne pas rond chez toi… et d’autres encore. Maggie fronça les sourcils et finit par hocher la tête : « -on peut dire ça oui... »

« -ou lala ne t’avance pas là dessus. Je vois ça de mon point de vue d’ado attardé en manque de complicité parentale. Peut être que si c’était mon fils, je réagirais exactement comme Julie. » impossible de savoir ! Mais elle était bien décidée à ne pas rentrer dans le débat. Ça n’était pas ses histoires ! Maggie parla de Tess, de la cohabitation parfois difficile, des soirées et des sorties. Elle resta quelques instants à fixer Nolan. Ça t’as vraiment traversé l’esprit ? Cette idée là… que je puisse avoir envie de faire dans les coups d’un soir ? » le ton était plus détendu, elle se foutait légèrement de sa gueule.

Un nouveau sourire devant la curiosité de Nolan. « -je dirais même un catalyseur. Notre rencontre le premier baiser, l’attirance entre toi et moi, ça a vraiment mis en évidence ce qui manquait à ma vie, ce que je voulais et ne voulais plus. Et oui, d’après lui je ne faisais que parler de toi au début du chantier. » un sourire : « -j’ai jamais dis que tu étais canon, charmant. Si mes souvenirs sont bons, je parlais de notre collaboration, que j’étais heureuse que tu aie la même vision des choses que moi. J’ai aussi dû évoquer ton sale caractère, ton répondant à toute épreuve qui m’agaçait. Je continue ou c’est bon ? » un sourire en coin. « -je n’ai pas vraiment menti. J’ai omis certain détails. Pour son bien. » elle l’avait déjà dit, elle ne le quittait pas pour Nolan. Elle le quittait pour elle, parce qu’avec David elle ne pourrait pas être heureuse et vivre sa vie comme elle l’entendait. Elle avait besoin de plus. Désirait plus.

Une fois sur le toit, Maggie commença à confier à Nolan ce qui s’était passé. Un sourire amusé en voyant la boisson. « -au diable les citrons ! » chantonna la jeune femme avant de revenir au sujet plus sérieux. Elle saisit ses doigts et lui répondit avec douceur : « -on parler de ses sujets après. » il avait raison, lui en parler pouvoir lui faire du bien, et permettre d’avancer un peu plus vite. « -il s’est assis en face de moi et directement m’a demandé s’il y avait quelqu’un d’autre. Il a réfléchit quelques instants alors que j’avais déjà répondu non. Il a évoqué ton nom. » enfin pas exactement mais il parlait de Nolan. « -j’ai nié. J’ai réussis à garder mon calme et je lui ai exposé les faits. Qu’il fallait être réaliste, qu’on ne s’aimait plus comme avant. Que j’avais longtemps réfléchis et que j’avais besoin de plus que ça. Que je n’avais pas envie de l’épouser simplement pour lui faire plaisir. » elle prit une bouchée, puis une autre en se régalant : « -et puis il a évoqué nos parents, les mariages, la déception. Et là je me suis énervée. » elle n’en était pas fière mais oui, le ton était monté.
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Jeu 30 Sep - 21:54
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Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.



Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…

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« Pardon, c’est l’âge, je radote » alors qu’il ne s’était pas rendu compte qu’il se répétait « Ils finiront par comprendre. Peut-être pas tout de suite, mais dans quelques mois ». Enfin, il disait cela, mais ne connaissait pas un seul membre de sa famille, mais de ce qu’il pu en comprendre, l’annonce de l’annulation de ses fiançailles allait être difficile. Il tenta d’imager sa propre perception de la relation qu’avait la jolie rousse avec sa famille, et elle semblait assez d’accord avec sa vision des choses. Il était peut-être temps alors de couper les fils et qu’elle prenne ses propres décisions pour son propre bonheur…

Nolan se mit à rire en entendant Maggie qui n’avait pas compris son sous-entendu, et décida de préciser, sans se départir de son sourire « Tu ne m’as pas compris. Je voulais dire que si tu avais été mon ex-femme et Desmond notre fils… - et fit une légère grimace – Oula ! Cette conversation devient soudainement bien étrange, mais peu importe – et fit un signe de main comme pour balayer ce commentaire et reprit – J’aurais accepté que tu nous accompagnes pour le week-end au lieu de rester chez toi ». Après, en ce qui concernait la réaction de Julie, il comprenait qu’en tant que mère, elle n’avait pas envie que son enfant soit blessé en chutant de la moto. Mais connaissant cette dernière, il savait qu’elle le percevait comme un grand enfant qui n’avait pas le moindre sens des responsabilités.
Le sujet changea du tout au tout pour évoquer la cohabitation avec Tess et les soirées auxquelles elle souhaitait l’entraîner. Il se mit en sourire en sentant la moquerie dans sa voix et releva ses yeux bruns sur elle « A l’instant, oui. C’est probable que tu veuilles t’amuser un peu » en haussant les épaules alors qu’il avait reporté son attention sur sa préparation, pour finalement relever son regard sur elle « Mais je dois t’avouer que l’idée ne me séduit pas vraiment, alors ne te moque pas de moi parce que tu devrais être touchée » alors qu’il lui souriait, n’étant pas du tout vexé qu’elle se moque de lui ainsi, au contraire, il aimait cela.

Lorsque le sujet de David fut abordé, le quarantenaire appris qu’elle avait saoulé le futur époux avec lui, parlant régulièrement du chef de chantier, qui en fut quelque peu surpris. Il en fut presque flatté alors qu’elle se montra plus précise « C’est pour ça qu’il m’a détesté lors de notre rencontre » en riant presque « Pour le charmant et canon, ce n’est pas nécessaire, ça se voit tout de suite » en se reculant de l’établi pour se montrer d’un signe de main et ajouta « Mon égo est rechargé à bloc, tu peux t’arrêter là » tout en lui faisant un clin d’œil, baissant les yeux sur la cuisson du dîner « C’est une réponse d’avocate, pas d’architecte ça ». Le reste de la conversation sur sa séparation avec David se poursuivit autour du repas, sur le toit « Nous n’en avons plus besoin » en parlant des citrons. Leur nom de code pouvait tomber dans les oubliettes, c’était de l’histoire ancienne maintenant. « Ça me va » en gardant sa main dans la sienne encore quelques instants. Tout en mangeant, Nolan l’écouta avec attention et demanda « Tu l’aimes encore ? » et ajouta « Après huit ans de relation, la première chose à laquelle il a pensé, c’est l’infidélité… Ça a dû te faire plaisir » en se rendant compte que David n’avait pas pensé à d’autres éléments que celui-ci. Ça ne l’étonnait pas vraiment. Mais bon, il n’était pas particulièrement objectif vu qu’il n’avait jamais porté le financier en estime. Nolan eut un petit rire nerveux en portant son verre de limonade à ses lèvres « Je me serais agacé aussi de voir qu’il ne pense qu’aux éléments matériels et à la déception de vos proches. Comme si ça avait la moindre importance à l’instant T … » avant de se rendre compte qu’il commentait peut-être trop la séparation de Maggie et David et souffla un « Désolé… C’est juste que … » Il soupira en s’adossant contre sa chaise « Cette séparation t’a fait souffrir et son comportement… » puis se tut « Je ne l’aime pas et ce que tu me dis ne m’aide pas à l’aimer davantage » et ajouta « Continue, je me tais » en imitant une fermeture éclair sur ses lèvres, se réavançant pour continuer le dîner.



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Ven 1 Oct - 9:31
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.


Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place.
Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre.
Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.

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« -je l’espère... » avait souffla Maggie pour conclure la discussion au sujet de ses parents et entourage proche. Elle espérait vraiment qu’ils comprendraient avec le temps, que c’était pour son propre bonheur qu’elle avait décidé de quitter David. Elle l’espérait aussi parce que ça rimerait avec rejet de Nolan. Vu qu’il serait le remplaçant ! Le remplaçant qui n’allait pas coller parfaitement à leur attente. Elle espérait qu’ils ne seraient pas aussi étroit d’esprit. Mais toute de même subsistait une grosse part de doute.

Un petit mal entendu, une conversation qui revenait assez étrange et Maggie précisa alors en riant presque, avec sa franchise à toute épreuve : « -si j’étais à sa place je ne serais pas devenu ton ex femme. » comme souvent c’était sortie tout seul, sans vraiment qu’elle prenne le temps de filtrer les données. Bien entendu, elle ne connaissait pas grand-chose de l’histoire de Nolan et Julie, mais elle était sincère, si elle avait été la mère de son enfant, elle aurait tous fait pour recoller les morceaux, faire en sorte que ça marche à nouveau.

« -je ne quitte pas David parce que je me suis lassée de lui ou parce que je suis frustrée au lit. Je n’ai pas la moindre envie de finir sur une appli de rencontre, tu sais le truc ou zap ou tu check là. Je cherche pas ce genre de relation. Et depuis quand j’ai pas le droit de me moquer de toi ? C’est nouveau ça ? » un sourire en coin, avant que le sujet de redevienne sérieux à nouveau. « -c’est possible oui. » Maggie aimait ces échanges avec Nolan, qui passait du sérieux au léger. Elle aimait tant cette complicité déjà tant marqué entre eux. « -en même temps j’allais pas lui dessiner un plan… » marronnage avec un petit haussement d’épaules et une grimace.

Maggie resta silencieuse quelques instants en entendant la question de Nolan. Est ce qu’elle aimait encore David. « -j’ai une certaine tendresse pour lui. Ce qui est certain c’est que je ne déteste pas. On a… on a juste pas su s’aimer comme il le fallait jusqu’au bout. Et oui ça ne m’a pas plus, mais tu vois cette semaine, je me suis mise à sa place et… s’il était rentré en ne faisant que parler de sa secrétaire, ba peut être que j’aurai pensé la même chose. Il sais que la première fois que je suis venu chez toi, je lui ai menti. Ça… fait des éléments qui laisse penser des choses. Forcement. » elle tentait de trouer des circonstances atténuantes, voulant comprendre la réaction de David. Maggie enchaina, expliquant qu’elle avait perdu son sang froid. « -pour quelqu’un de matérialiste, ça en a forcement." L’impacte de l’annulation du mariage sur son image, l’argent déjà investie dans le projet. « -ne t’excuses pas. Et je ne t’ai jamais demandé de l’aimer. » non, il n’avait pas à contrôler ce qu’il pouvait éprouver vis à vis de tout ça. C’était ce qu’elle aimait le plus chez lui, cette habitude de dire les choses sans arrondir les angles.

« -je finis par lui dire que là on parlait de nous deux, de notre couple, d’un avenir que je ne voulais pas. » la partie qui faisait le plus mal arrivait. « -et de son côté il a finit par lâcher un : d’accord, très bien, si c’est ce que tu souhaites. » heureusement elle avait terminé sans assiette. Evoquer tout ça lui coupait un peu l’appétit. Elle recula dans sa chaise et regarda la ville. « -je suis contente et soulagée de l’avoir fait. Mais… » un petit rire nerveux alors qu’elle regardait toujours les lumières : « -ce qui me fait le plus mal c’est que finalement, il n’a même pas proposé de faire des efforts, il ne sais même pas battu pour… pour nous. » elle regarda Nolan et lui sourit gênée, honteuse aussi de ces pensées. « -je sais que c’est complètement idiot de ma part, parce que même s’il avait dit tout ça, je n’aurai pas changé d’avis. C’est juste que… que ça me fait réaliser que finalement, ça comptait pas tant que ça pour lui. » elle porta son index à ses lèvres, levant les yeux sur un point lointain avant d’inspirer : « -enfin bref, je suis partie chez Tess juste après. Et heu… on peut parler d’autre chose maintenant… » elle plissa le nez en disant cela, même si on sentait bien la peine dans sa voix.
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