“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]
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Mer 26 Jan - 14:10
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Chaque personne avait sa manière bien à elle de gérer le deuil. Certains pleuraient, d’autres buvaient, ou certains s’enfermaient dans le déni. Elijah ne faisait pas vraiment parti de ces trois catégories. Il s’isolait pour pouvoir faire son deuil à l’abri des regards. Cela avait été le cas lorsqu’il avait affronté le décès de sa voisine alors qu’il n’était encore qu’un adolescent. Et c’était de nouveau le cas avec son père qui, même s’il l’avait détesté la majeure partie de sa vie, restait son père. Alors il avait apprécié la réaction de Madison qui avait su rester à distance, qui avait su se faire discrète face à la nouvelle soudaine. Ce qui n’aurait sûrement pas été le cas avec Brittany. C’était notamment pour ça qu’il avait laissé un mot sur le bureau de la belle brune en partant. Il avait souri, dans l’avion de nuit qui l’emmenait tout droit dans sa ville natale, en imaginant la réaction de Madison à son arrivée au bureau, lorsqu’elle lirait ses quelques lignes. Il avait beau repenser inlassablement à ce qui s’était passé entre eux et Elijah ne regrettait pas ce qui avait eu lieu dans son bureau la veille. Il avait aimé ses lèvres contre les siennes, ses caresses, ses soupirs de plaisir sous l’habilité de ses doigts. Il savait qu’ils seraient allés bien plus loin si son portable n’avait pas sonné. Il savait au fond de lui qu’il n’aurait pas résisté à l’appel de son corps, qu’il aurait succombé, qu’il aurait voulu se sentir en elle et l’entendre crier de plaisir sous ses coups de reins. Il en venait presque à se demander si cet appel n’était pas un coup du Destin qui le rappelait à l’ordre… Á cette pensée, son sourire idiot disparaissait et il se perdit alors dans la contemplation des nuages au travers du hublot.
Les heures qui suivirent son atterrissage lui fit perdre presque la notion du temps, et il en avait oublié de rallumer son portable. C’était le temps des retrouvailles, des embrassades, des souvenirs d’enfance, mais aussi d’en profiter pour prendre des nouvelles de tout le beau monde. Les neveux et nièces avaient grandi, sa sœur était de nouveau enceinte et son frère était toujours aussi con. Mais c’était l’avis d’Elijah qui trouva l’excuse toute trouvée en fin de journée, en allumant son portable pour se retrouver avec un nombre incalculable d’appel. Il se mit à sourire en voyant les messages de Madison : Je vois que tu as toujours le mot pour rire. J’aurais dû t’emmener avec moi, l’ambiance est mortelle et ajouta un nouveau message : Je ne vais pas prendre trop de temps. Ça ne fait que quelques heures que je suis arrivé, que je ne rêve que d’une chose : rentrer. Il décida ensuite d’écrire un mail groupé pour toute l’équipe, en précisant que Jeffrey et Madison étaient aux commandes le temps de son absence. Il ne se justifia pas sur les raisons de son départ précipité, considérant que c’était encore lui le patron, mais prévint qu’il serait de retour d’ici quelques jours. Évidemment, Brittany l’appela ensuite et il la rassura en lui mentant ouvertement, puis il appela ensuite Madison « Salut. Ils ne sont pas trop agités à cause de mon départ ? » et ajouta « J’ai eu tout le temps de penser à la soirée d’hier et les sushis étaient vraiment bon, que j’en ai encore envie » en faisant sous-entendu qu’il parlait d’elle et non du repas. La conversation fut brève lorsqu’il se retourna et se retrouva nez à nez avec son frère ainé « Je dois te laisser… » et il ne fut pas longtemps pour qu’ils se disputent et qu’un premier coup de poing ne parte à l’initiative d’Elijah cette fois-ci qui reçu le retour. Ainsi, le lendemain, ils se présentèrent tous deux avec un hématome sur le visage, et à peine l’enterrement terminé, le quadragénaire prit ses affaires et rentra à Los Angeles.
En rentrant, il aurait pu aller chez Brittany ou même chez Madison, au lieu de ça, il se dirigea dans les locaux du magazine qui, au vu de l’heure tardive, aurait dû être vide de toute présence, mais un petit sourire se dessina sur les lèvres du journaliste quand il arriva dans les locaux et qu’il aperçut le bureau de Maddy encore allumé. Il frappa contre la porte fermée et posa son sac au sol « Salut… » et glissa ses mains dans les poches dont l’une était amochée par le coup qu’il avait donné à son frère lors de son bref séjour à Londres.
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Charly
Mer 26 Jan - 14:59
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Pas de nouvelles. On disait bonnes nouvelles ?! Maddy ne s’inquiéta pas plus que ça. En réalité, entre la réunion du matin que Jeffrey lui avait mise dans les mains juste pour la faire chier, la fin de rédaction de son article, le choix qu’elle devait faire pour l’autre article, ne sachant pas vraiment si le sujet de la trahison était un bon sujet finalement… elle ne vis pas vraiment passer le temps. Ah et oui une prise de tête avec Jeffrey sur une mise en page. Lorsque son téléphone sonna, elle le chercha à tâtonnant, sa tasse de café aux lèvres, son regard rivé sur son écran. « -hum... » répondit la jeune femme avant de reconnaître la voix. « -je te déteste. » commença la jeune femme en reculant dans son siège, qu’elle fit tourner, détachant bien ses syllabes. « -comment tu fais pour supporter Jeffrey ! Il a commencer à paniquer à 9h30 ! Limite il fallait appeler le FBI et le président. » elle leva les yeux au ciel en disant cela. Elle n’avait pas envie de lui demander comment il allait. Parce que c’était une question débile. « -je crois qu’il est secrètement amoureux de toi. Je vois pas d’autre explication. » ajouta la jeune femme en chuchotant. « -et... » souffla t elle comme si elle voulait savoir la suite. Aucun problème pour comprendre le sous entendu. « très bien… ravi de le savoir… J’avoue que je n’ai pas vraiment eu le temps de bien savourer. » même au téléphone, alors que le père d’Elijah avait passé l’arme à gauche, ils étaient encore capable de faire ça. « -d’accord… » finit elle par souffler avant de raccrocher et se remettre à bosser.
Jeffrey fit la réunion du lendemain, simplement pour tenter de faire mieux qu’elle ou faire en sorte qu’elle ne lui pique pas totalement sa place peut être. Un conversation avec machin là, des sports, le type qui allait faire son anniversaire. Conversation sympa et motivante, tournant autour du boulot bien entendu. Un petit café dans l’après midi avec Brittany qui ne cessa de plaindre Elijah. Le pauvre. Ça doit être tellement dur. Je comprends qu’il ait besoin d’être seul. Mais il sais que je suis là. Blablabla ! Bam ! Un balle en pleine tête. Puis Maddy cligna des yeux sourit et fit mine d’avoir un coup de fil pour se tirer de la salle de pause. Journée éprouvante. La suivante ne fut pas mieux, et encore moins productif pour la jeune femme. Un défilé dans son bureau, des demandes de conseils, d’avis… elle trouva ça flatteur. Et adora l’idée qu’elle avait enfin été accepté à sa juste valeur. Lorsque 20h heure arriva, elle était encore dans son bureau à travailler, rattrapant le retard qu’elle avait prit durant la journée. Finalement elle n’avait pas prit la trahison comme sujet.
Croyant qu’il s’agissait de Jeffrey qui venait encore lui casser les… elle ne leva pas les yeux de son pc et répondit : « -quoi encore ?! » Mais la voix fut différente. Un sourire s’afficha sur ses lèvres et elle répondit : « -salut ! » puis elle fronça les sourcils : « -j’ai rêvé ou tu as frappé ? Ta maman t’as fait un rappel de bonnes manières et… » elle s’était levée et avait vu l’hématome. « -et tu t’es battu. » elle croisa les bras et pencha la tête sur le côté. « -qu’est ce que tu fais là ? Tu devrais être dans ton lit non ? » avec le décalage horaire, l’heure tardive. « -tu avais peur de retrouver la cervelle de Jeffrey sur les murs ? Oh il t’a appelé pour se plaindre le petit con... » elle avait plisser les yeux en disant ça.
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Mer 26 Jan - 17:16
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Malgré l’enterrement à venir de son père et la réunion de famille, Elijah était parvenu à trouver un moment pour appeler Madison et s’assurer que tout allait bien. Il avait aussi besoin d’entendre sa voix, de plaisanter, et de s’éloigner momentanément de l’ambiance pesante qui régnait dans la maison de sa mère. Il était fatigué d’entendre les souvenirs de son enfance enveloppait dans du papier de soie, faisant ainsi passer leur père pour un Saint. Comme si sa mort brutale devait faire oublier tout ce qu’il avait fait endurer à leur famille… Alors il sourit presque aussitôt en entendant les paroles de Madison qui se passa des questions de convenance pour lui dire clairement qu’elle le détestait « Toujours le mot qui fait chaud au cœur. Toi aussi tu me manques » rétorqua-t-il sur le ton de l’ironie et se mit à rire, parce qu’il en avait besoin « C’est si difficile à croire que je sois adoré par mes collaborateurs ?! » et se mit à rire de nouveau, discrètement, pour ne pas attirer l’attention de ses proches « Je me voyais plus en gourou charismatique qui est parvenu à faire adhérer toute une société à sa pensée au point d’être érigé comme un Dieu à leurs yeux, mais ok, l’amour est un argument qui se tient aussi ». Qu’est-ce que ça lui faisait du bien de plaisanter avec elle, d’oublier l’ambiance pesante de chez lui. Il en profita pour lui confier, en sous-entendu, qu’il avait aimé la soirée passée avec elle, et qu’il avait toujours envie d’elle malgré leur petit écart de conduite. Un sourire se glissa sur les lèvres du journaliste « Et je ne suis pas contre l'idée d'en remanger prochainement ». Son sourire s’élargit alors qu’il faisait quelques pas sur place tout en écoutant Madison « J’essaierai de faire mieux la prochaine fois… » avant de lui confier qu’il devait la laisser. A contrecœur. La soirée se termina en règlement de compte avec son frère, jusqu’à en venir aux poings, et poussant Elijah à rentrer à Los Angeles à l’issue de l’enterrement.
Sa mère avait souhaité qu’il reste, mais Elijah avait prétexté du travail tout en sachant que ses deux bras droits pouvaient gérer la boutique sans lui pendant quelques jours. Mais il avait envie de rentrer, de s’éloigner de sa famille au plus vite. En rentrant en Californie, il aurait pu appeler Brittany pour une partie de jambes en l’air toute la nuit, mais il savait d’ores et déjà qu’il aurait le droit à un interrogatoire en bon uniforme à son retour. Il avait menti sur les raisons de son absence, évoquant sa grand-mère malade et sur le point de mourir, alors que cette dernière avait déjà rendu l’arme à gauche depuis pas loin de vingt ans maintenant. Il aurait pu se rendre chez Madison, mais il aurait succombé à peine aurait-il posé les yeux sur elle. Alors le bureau semblait la meilleure alternative. Le travail. Un refuge parfait pour le journaliste qui ne put s’empêcher de sourire à son arrivée, lorsqu’il aperçut que la belle brune faisait encore des heures supplémentaires. Il frappa à son bureau et haussa les sourcils en entendre presque l’agacement dans la voix de Maddy. Il la salua alors d’une voix calme et se mit à sourire en voyant son changement soudain de comportement. Il se mit à rire doucement tout en se retournant à moitié vers la porte et reporta son attention sur elle « Je… Je n’ai pas vraiment réfléchi en fait ».
Quand elle fit référence à son hématome sur la joue et la petite balafre qui le traversait, il posa ses doigts dessus et acquiesça « Oui. Avec mon frère, à la suite de notre conversation au téléphone ». L’entente avec son frère ainé n’avait jamais été au rendez-vous, mais il avait dépassé les bornes ce jour-là, et avait plus que mérité son poing dans la gueule. Évidemment, il ne s’était pas laissé faire et voilà qu’il se retrouvait avec cette gueule. « Je n’avais pas envie de voir Brittany, et encore moins d’être seul chez moi à tourner en rond. J’aurais pu aller chez toi… Mais ça n’aurait pas été sage, donc je suis venu ici pour travailler » et finalement, elle était là. Il se mit de nouveau à rire tout en regardant les murs du bureau de Madison « Non. Il n’a rien fait du tout. Pourquoi ? Qu'est-ce que tu lui as fait endurer ? » et désigna son propre bureau d’un coup de tête « J’ai une bouteille de scotch dans mon tiroir. Ça te dit ? » et se saisit de son sac qu’il posa sur la chaise, et lui sorti une enveloppe « Cadeau de Londres » où se trouvait une photo de lui, plus jeune, en short de bain sur une plage de France « Chacun son tour. C’est pour ta collection personnelle » et récupéra son sac, quitta le bureau de Madison et se dirigea dans le sien. Il laissa tomber son fardeau à l’entrée, prit deux verres et la bouteille dans son tiroir et les rempli à moitié « Comment ça s’est passé en mon absence ? ».
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Mer 26 Jan - 18:30
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -oh pas autant qu’à moi j’en suis certaine ! » avait elle répliqué. Clairement elle aurait préféré qu’il soit là. Parce que… Et bien parce que c’était un peu un méga crash test et qu’elle n’y était pas tout à fait préparé. Et que Jeffrey l’attendait au tournant ! « -non mais à ce point là ! » Dans le genre loyal il se posait là le père Jeff ! Alors qu’en vrai, il était capable de gérer l’agence sans Elijah durant quelques temps. Elle se mis à rire également lorsqu’il lui permis de l’imaginé en grand gourou d’une secte. « -non tu as raison ! Ça te va beaucoup mieux ! » elle n’avait pas du tout l’intention de lui demandait comment il allait, si ses proches n’étaient que chagrin ou quand était prévu la cérémonie. Pas du tout son genre, et elle était convaincue que ça n’était pas ce dont il avait besoin ou envie. « -la prochaine fois, tu couperas ton téléphone. » claqua la jeune femme en souriant, repensant à la soirée trop vite terminée.
Elle ne pensait pas être dérangée ce soir là. Enfin elle espérait ne pas être dérangée surtout mais ! Mais heureusement la personne qui se pointa n’était pas Jeffrey ! Soulagement de voir que c’était Elijah qui venait d’arriver. Qui était déjà rentré. Amoché. « -avec ton frère ? » demanda Madison comme s’il avait fait une erreur sur la personne. « -sympa les retrouvailles... » commenta la jeune femme avant de lui demandé pourquoi il était au bureau à cette heure. Plus il parlait plus elle souriait. « -et tu te retrouves au bureau… avec moi... » oui bien sur, c’était tout à fait sage comme plan ! Mais elle enchaina sur Jeffrey et répondit : « -moi ?! Quoi ? Ah heu… pourquoi pas. » elle avait été légèrement surprise par la demande, mais après tout. Il était plus de 20h, elle était crevée. Autant s’arrêter là.
Lorsqu’elle posa ses yeux sur la photo, elle releva son regard sur Elijah et commenta : « -t’es sérieux ? Londres et j’ai droit à une photo de toi en short de bain ? » elle plissa les yeux pour se foutre de sa gueule : « -comme si j’avais une collection privé. » elle fit le tour de son bureau, fit quelques sauvegardes de son boulot avant de tout éteindre et de rejoindre Elijah dans son bureau. Sur lequel elle s’installa, avant de prendre le verre qu’Elijah lui tendait. « -et bien avant que tu daignes envoyer un mail, j’ai eu droit à différents scénarios pour ton absence. Malade. Panne de réveille. Problème de transport. Accident. Enlèvement… mort… enfin plus les heures passaient plus c’était du délire. » elle fit tinter son verre contre celui d’Eli et avala une gorgée en grimaçant. « -oh bordel c’est fort... » puis elle continua sur ses explications : « -en soit niveau boulot ça c’est bien passé. Mise à part Jeffrey qui flippe que je l’éclipse de la place. J’ai pas mal discuter avec bidule du sport, machine qui fait les articles sur les tendances alimentaires, régimes et truc comme ça. » elle leva les deux mains : « -je sais je sais ils ont des prénoms, mais pour le moment ça rentre pas dans ma tête. » un petit rire avant d’ajouter avec plus de sérieux : « -je suis contente que tu sois rentré. » elle avala une nouvelle gorgée et ajouta : « -je dis ça bien sur pour mon propre confort. Ils sont tous trop chiants. Une semaine grand max ! Plus... » elle grimaça comme pour lui faire comprendre que ses nerfs étaient mis à rude épreuve. « -en vrai ça c’est pas trop mal passé. » avoua elle avec un clin d’oeil, véritablement satisfaite de ces quelques jours à voler de ses propres ailes.
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Mer 26 Jan - 20:18
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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La conversation avait été brève, mais elle lui avait fait du bien sur le moment. Ça avait été sa parenthèse dans le vrai capharnaüm de sa vie actuelle. Il avait souri quand elle lui avait confié lui manquer, et avait rit alors qu’elle lui faisait part de l’adoration qu’éprouvait ses collaborateurs à son encontre. Il avait clôturé leur conversation par un « Promis » en réponse à sa demande de couper son téléphone, et avait raccroché. La parenthèse était terminée et le retour à la réalité fut douloureux, psychologiquement et physiquement. Son frère l’avait marqué de son estampille en lui laissant un bel hématome sur la joue qui intrigua la belle brune à son retour de Londres « Oui, lui-même » et haussa les sourcils tout en faisant une légère grimace pour acquiescer le commentaire de Madison. C’étaient des retrouvailles à la Roberts. Il avait grandi dans cette famille, alors il n’était plus vraiment étonné de rien. Et en venant au bureau ce soir, Elijah avait envie de fuir cet habituel retour en arrière que l’on faisait tous après un conflit. Parce qu’il savait que ça arriverait s’il était chez lui tout seul, et il n’avait pas envie de voir Brittany, et quant à Madison… C’était dangereux de venir jusqu’à son appartement.
Mais finalement, elle était là, devant lui, au bureau. Il se mit à sourire tout en penchant légèrement la tête « Est-ce que tu penses que je dois y voir un message du Destin qui me dit d’arrêter de fuir devant l’inévitable ? ». Puis son sourire s’estompa en se rappelant des paroles de son frère et lui proposa de boire un verre. Il avait besoin de boire un verre et de tourner la page de ces derniers jours. Son sourire réapparut alors qu’il avait l’impression de l’avoir prise au dépourvu par sa proposition « Non, pas toi, mais vu que tu es là » en la désignant de la main, se foutant ouvertement de sa gueule « Je te propose à toi » et acquiesça, souriant davantage, content qu’elle accepte. Toutefois, avant de rejoindre son bureau pour déguster sa vieille bouteille de scotch, il extirpa une enveloppe de son sac contenant une photo de lui « Je n’allais pas faire les boutiques de souvenir alors que c’était l’enterrement de mon père ! » puis pencha légèrement la tête, la regardant d’un air peu convaincu, juste pour l’emmerder « Oui. Mais si tu n’en as pas, il est temps d’en commencer une ».
Elijah rejoignit son bureau pendant que la belle brune terminait ce qu’elle avait à faire, et prit place dans son fauteuil en cuir après avoir tendu son verre à Madison. Il se mit à rire alors que cette dernière lui confia que ses collaborateurs avaient une imagination débordante quant cela concernait sa disparition soudaine « Je vois… La prochaine fois, je les préviendrais en avance, ça t’évitera de devoir supporter leurs élucubrations » et cogna son verre contre celui de Maddy et le porta à ses lèvres, grimaçant sous la chaleur du liquide brun « C’est un quinze ans d’âge et vieilli en fût de chêne » et reprit une gorgée, aimant cette sensation de brûlure dans sa gorge tout en écoutant la jeune femme lui raconter ses journées fortes en émotions. Il parla en même temps qu’elle pour préciser les prénoms des gens qu’elle désignait selon leur département « Carl » puis un « Irène » et hocha la tête quand elle précisa qu’en effet, elle n’était pas douée pour tenir les prénoms « Je vois ça ». En soit, il ne pouvait pas vraiment le lui reprocher, ils étaient nombreux et elle n’était pas présente depuis longtemps. Elijah termina son verre et se resservi, souriant avec douceur « Moi aussi » souffla-t-il tout en baissant son regard sur le liquide ambré qui dansait dans son verre. Elijah se mit à rire lorsque la belle brune se rattrapa, comme si elle ne voulait pas qu’il pense qu’il lui avait manqué ces derniers jours à titre purement personnel. Alors, peu convaincu, il rétorqua un « Bien sûr ! C’est évident » et avala une gorgée avant de relever son regard sur elle « Je n’étais pas inquiet. J’avais confiance en toi ». Il n’avait pas eu le moindre doute sur sa capacité à gérer l’équipe.
Le journaliste baissa à nouveau son regard sur son verre, resta silencieux quelques secondes, puis le releva lentement sur elle « En m’entendant parler avec toi, mon frère a su que c’était plus qu’une relation de travail et… » il avala une nouvelle gorgée de scotch, gardant son regard rivé sur son verre presque vide « Il m’a dit que je ne valais pas mieux que notre père et que je finirais comme lui, ivrogne, infidèle, seul et six pieds sous terre ». Il eut un petit rire nerveux, termina son verre, se resservi une nouvelle fois et ajouta « Je lui ai donc collé mon poing dans la gueule et il en a fait de même. Ce qui explique » tout en désignant son hématome, et cela, sans relever son regard de son verre « Il a sûrement raison de toute manière » précisa-t-il en haussant les épaules « Tu devrais côtoyer d’autres mecs pour ton bien. Des types convenables et qui ne sortent pas avec des femmes toute juste majeure juste pour s’envoyer en l’air et pour ne pas avoir l’impression d’être un mec désespéré et seul, alors qu’en réalité, c’est ce que je suis ».
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Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Une légère moue du bout des lèvres en méditant trois secondes sur la question d’Elijah. Puis elle répondit pour seule réponse : « -je suis pas super douée pour interpréter les messages du destin. » la plus part du temps, elle n’écoutait pas ces messages. Le destin, elle n’y croyait pas. Ils étaient maîtres de leur destin. Si sa vie était merdique, c’était à cause de ses propres choix. Pas parce que tout était déjà écrit. Sa descente en enfer était arrivée parce qu’elle avait fait le choix de coucher avec Elijah cinq ans plus tôt. Parce qu’elle n’avait pas été assez prudente. Parce qu’elle n’avait rien vu venir. Postuler ici et le retrouver ? Destin ? Elle n’en savait rien. Mais ça avait été l’occasion de faire la paix avec ce passé douloureux et de s’offrir une sorte de seconde chance entre eux. Parce qu’ils étaient compatible sur bien des points. Professionnellement parlant. Mais pas que.
Madison pencha la tête sur le côté avec son expression du visage qui voulait dire : tu as fini ? Un regard pour la photo, un commentaire bien à elle et Maddy ajouta : « -ça pouvait te changer les idées. » avec un haussement d’épaules. « -je vais y penser. J’arrive. » elle termina quelques trucs rapidement avant de le rejoindre dans son bureau, sur lequel elle s’installa. Pour une fois que des tonnes de dossiers ne l’encombrait pas. Et puis elle voulait être proche d’Eli, sans l’être trop. Le canapé n’était pas la meilleure option au vu de ce qui s’y était passé quelques jours plus tôt.
« -la prochaine fois, j’espère que ça sera pour de vraies vacances. » souffla Madison en retour, ne lâchant pas l’idée qu’il en avait grandement besoin. « -il est bon. Mais il arrache. » elle n’était pas vraiment habitué à boire ce genre d’alcool. « -ah oui, oui c’est ça ! Carl et Irène. Je vais prendre des notes je crois. » ça allait venir, ça allait finir par rentrer dans sa tête mais pour le moment, seul ses articles occupaient ses pensées. Et Elijah. Un peu trop d’ailleurs. Madison baissa les yeux sur son verre, ses jambes se balançant doucement le long du bureau. Un léger sourire qui prouvait qu’elle appréciait le compliment.
Le début de la phrase d’Elijah lui fit lever les yeux, et puis elle fronça les sourcils. Elle n’avait pas imaginé la suite ainsi. « -ok... » soufflant ce mot avec lenteur tout en hochant la tête tout aussi doucement. Le geste était mérité. « -pourquoi tu penses ça ? » demanda la jeune femme en le voyant donner raison à son frère. « -mouais… » commentaire sans grande conviction. « -ton père vient de mourir. C’est normal que ça te foute un coup. Sans mauvais jeu de mot. » elle avala une autre gorgée en grimaçant autant pour sa phrase pourrie que pour la brûlure dans sa gorge. « -y a rien de mal à être seul. Quant au désespéré, je ne vois pas pourquoi tu dis ça. Tu mènes ta vie comme tu l’entends. Qu’est ce que ça peut te foutre l’opinion de ton frère que tu vois deux fois dans l’année ? Et de souvenirs, je ne vois pas ce que notre conversation lui donnait comme élément sur ta vie. » elle n’aimait pas du tout l’humeur du Elijah fraîchement revenu de Londres.
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Mer 26 Jan - 21:32
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Elijah se mit à sourire et haussa les épaules « Je ne pense pas l’être vraiment non plus ». Après tout, il n’y avait peut-être pas de message du Destin en la présence de Madison ce soir au bureau. Ce n’était pas inopinée de la voir travailler jusqu’à tard le soir à son bureau. C’était peut-être seulement son subconscient qui avait souhaité la voir et qui était certain de la trouver à son bureau en sachant qu’il n’était pas officiellement rentré de Londres et qu’elle était sûrement débordée de travail. Oui, peut-être que ce n’était que son envie de passer du temps avec elle qui l’avait conduit jusqu’aux locaux du magazine et non le Destin. Mais maintenant qu’il était là devant elle, ça n’avait plus vraiment d’importance et préféra changer de sujet en lui tendant une photo de lui plus jeune et en short de bain « Oui, ça m’aurait sûrement fait du bien » et lui aurait permis de souffler un peu.
Un dernier sourire à l’attention de la belle brune et se rendit dans son bureau où il se débarrassa de son fardeau sur le sol pour leur servir deux verres de scotch. Il apprécia que la jeune femme prenne place sur le bureau, à ses côtés, plutôt que de l’autre côté en leur imposant une distance entre eux dont il ne voulait pas. Il se mit à rire tout en portant son verre à ses lèvres « Ça me ferait sûrement le plus grand bien, mais je ne pars pas en vacances ». Il ne voyait pas vraiment l’utilité de partir en vacances, de ne rien faire de ses journées, alors qu’il pourrait être plus productif en travaillant. « Je te l’accorde, il est fort » et ajouta aussitôt « Je te prendrais du vin la fois prochaine ». Ainsi, ils auraient chacun leur alcool de prédilection. Une nouvelle gorgée tout en écoutant Madison et se mit à donner les noms des personnes qu’elle désignait, parlant ainsi en même temps qu’elle et acquiesça de la tête « Je peux leur demander de mettre des badges pendant une semaine ou deux. Comme dans un supermarché ». Pas sûr que l’idée les séduise, mais ça faciliterait la vie de Madison et ça donnerait moins l’impression qu’elle ne se préoccupe pas des gens avec qui elle travaille tous les jours. Mais en vérité, ça lui importait peu de savoir si elle connaissait les prénoms de Carl et Irène. Ce dont il était certain, c’était qu’il avait confiance en ses capacités de management et qu’il n’avait pas douté une seule seconde d’elle. Il répondit à son sourire par un sourire à son tour. L’absence de mot signifiait que le compliment l’avait touché, alors il n’ajouta rien et laissa le silence les envelopper.
Silence qu’il brisa quelques instants après en justifiant son hématome et le coup qu’il avait donné à son frère aîné. Même s’il savait que ce dernier avait raison, il n’avait pas envie de l’entendre de la bouche de ce dernier. Elijah releva son regard sur elle « Je ne suis pas capable de te résister alors que je suis avec Brittany, que je suis à ce poste que grâce à ton article, et que si je n’avais pas volé ton papier, je serais toujours à faire la traque des stars pour obtenir le scoop qui donnerait un nouvel élan à ma carrière, et que je suis un connard ». Il se mit à rire nerveusement et ajouta « Ça fait pas mal d’arguments en faveur de mon con de frère ». Il termina son verre pour s’en servir un nouveau et hocha lentement de la tête alors qu’il posait son dos contre le dossier de son fauteuil. Il émit un petit rire pour la phrase de Madison « Je devrais m’en foutre pourtant… Je ne l’aimais même pas ». Et pourtant, il avait l’impression de lui ressembler de plus en plus chaque jour. Ou peut-être que ce n’était qu’à cause de l’image que lui renvoyait son frère. Ce qui était certain, c’était que la belle brune devrait se concentrer sur des types bien, qui valait le coup, plutôt que lui, seul et désespéré. Il releva lentement ses yeux clairs sur elle alors que la belle brune prenait le temps de le rassurer. Un soupir et il se gratta le front de son pouce, tout en tenant son verre au creux de sa main « Ma manière de m’adresser à toi. Je ne m’adresse pas ainsi à mes collaborateurs. Je n’ai pas ce ton de voix… Il me connaît et savait que je jouais un peu avec toi… » et ajouta « Je suis de mauvaise compagnie ce soir, je suis désolé. C’est pour ça que je ne retourne jamais à Londres. Á chaque fois que je rentre à Los Angeles, j’ai l’impression d’être un minable, un moins que rien » et termina son verre d’une traite et le posa sur le bureau, puis rapprocha son fauteuil de Madison, et posa ses mains sur ses genoux « Merci » souffla-t-il avec sincérité.
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Jeu 27 Jan - 9:18
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -et bien il y a un début à tout. » lança Madison avec enthousiasme. Il avait besoin de changer d’air. Ailleurs ! Pas à Londres où sa famille semblait lui ruiner le moral et lui mettre la tête en vrac. Des vacances loin de tout et de tout le monde ! « -Donc il y aurait une prochaine fois... » un regard malicieux et elle ajouta : « -c’est gentil... » oui parce que le scotch… elle n’avait pas la moindre idée de l’effet que ça avait sur elle. Mise à part que ça lui brûlait la gorge. « -je trouverais ça très drôle personnellement mais eux… et puis en vrai évite vraiment de faire ça, cette semaine j’ai eu la petite sensation de trouver un peu mieux ma place, alors ça ruinerait mes efforts. » et puis il lui fit une sorte de compliment, et elle se contenta de sourire pour le remercier. Ça n’était pas rien pour elle. Ça lui faisait du bien.
Un léger sourire en coin et elle répondit dans l’espoir de le faire sourire également : « -on dirait presque que c’est ma faute tout ça... » menton levé comme pour le soupçonner. « -je peux contre argumenter ? » demanda Madison sans attendre sa réponse : « -Brittany techniquement tu peux t’en défaire quand tu veux. Je te l’ai déjà dis, au plus vite sera le mieux. Et je dis pas ça pour nous. Enfin toi et moi… Enfin je suis d’accord avec toi, elle s’attache à toi. Et si c’est pas ce que tu veux d’elle… alors fais le nécessaire. » il pouvait tout à fait prendre l’excuse de la mort de son père pour faire une petite crise perso et la virer de sa vie et de son lit. « -je suis certaine qu’avec ou sans mon article tu en serais au même point. Tu as du talent pour ce job. Tu aimes ce que tu fais. La preuve tu ne pars jamais en vacances tellement tu aimes être ici ! » petit ironie au passage. « -et pour ce qui est du connard, ça te va plutôt bien. » les choses avaient tout de même bien changé entre eux. « -et on s’en fou de ton frère. » il n’avait rien à dire.
« -je suis pas psychologue tu sais… » marmonna Maddy alors qu’il évoquait l’amour qu’il n’avait pas pour son père et le mal être que sa mort engendrait chez lui. Elle était incapable de l’aider plus que ça. Elle écouta la suite, haussant les sourcils avec un petit O sur les lèvres. Le frère était visiblement doué. Putain si lui avec un coup de fil avait pu deviner quelque chose… ils étaient mal barré. « -pourquoi ? » s’amusa la jolie brune le regard rieur. Elle n’avait pas vraiment fait grand-chose pour qu’il se sente mieux. Elle termina son verre et le posa sur le bureau. « -c’est qu’une impression. Pas une réalité. » déclara Maddy en entourant le visage d’Elijah de ses deux mains. « -je te propose un truc : tu viens chez moi ce soir » elle leva un doigt devant lui en souriant jusqu’aux oreilles : « -pour boire. Uniquement boire. Comme ça demain tu aura mal à la tête pour une bonne raison pas pour des remises en question merdique. » puis elle ajouta en penchant la tête sur le côté : « -c’est une manière d’enterrer quelqu’un de boire. » un haussement d’épaules. C’était à lui de voir. A lui de décider. C’était une sorte de proposition d’amis. Simplement pour qu’il se sente mieux demain. Mise à part la gueule de bois.
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Jeu 27 Jan - 19:55
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Un sourire se glissa sur les lèvres du journaliste alors qu’il relevait ses prunelles claires sur Madison qui semblait satisfaite de l’entendre évoquer le bien fondé des vacances. Ce n’était pas pour autant qu’il était prêt à partir sur le bord de mer pour quelques jours, sirotant des cocktails, les pieds en éventail, alors qu’il pourrait utiliser son temps à bon escient et travailler. Mais peut-être qu’il finirait par changer d’avis avec le temps. En attendant, les habitudes avaient la vie dure et l’avaient emmené jusqu’à son bureau au lieu de retourner chez lui pour se reposer. Bon, il ne travaillait pas. Il savourait un vieux scotch en compagnie de la belle brune qui grimaçait sous la brûlure de l’alcool fort « Comme si tu en doutais ». Bien sûr qu’il y aurait une prochaine fois. Ils le savaient tous les deux. Ils se tournaient autour de bien trop longtemps pour qu’il n’y ait pas de prochaine fois. Il releva son regard sur elle en l’entendant complimenter son attention, et porta son verre à ses lèvres, bien décidé à en boire quelques-uns ce soir « Je te ferais un trombinoscope alors, si tu préfères. En toute discrétion ». Il n’en dit rien, mais il était ravi d’apprendre qu’elle parvenait, peu à peu, à trouver sa place au sein du magazine. C’était tout le mal qu’il lui souhaitait.
L’ambiance changea radicalement quand Elijah se décida de se confier sur les raisons de son hématome au visage. Même s’il avait jeté son poing à la figure à peine avait-il fini sa phrase, il n’en restait pas moins d’accord avec son frère. Il allait finir comme son père, et cela, pour toutes les raisons qu’il exposa à Madison. Il releva soudainement les yeux vers elle, sourcils froncés et rétorqua aussitôt « Non ! Bien sûr que non » et ajouta à la suite « Je me suis mal exprimé, mais je ne t’ai jamais considérée comme étant responsable de ma condition. Tu es une victime, et je suis l’unique responsable de l’homme que je suis ». Il le pensait sincèrement. Il était peut-être un connard, mais pas au point de rejeter ses propres erreurs sur Madison. Elle avait assez enduré par sa faute. Il ne manquerait plus qu’il n’assume pas ses propres actes. Les sourcils toujours au milieu du front, il n’eut le temps de répondre à sa question, que la belle brune était prête à contre-argumenter. Il baissa rapidement son regard sur le liquide brun qu’il faisait danser dans le fond de son verre, puis le releva lorsqu’elle eut fini de parler de Brittany « Je vais le faire. J’attends seulement que la fête d’anniversaire de Carl soit passée ». Elijah n’avait pas envie de gâcher la fête en se retrouvant en froid avec Brittany durant toute la soirée en raison de leur récente séparation. Il avait attendu jusque-là, il n’était pas à quelques jours près… Il porta son verre à ses lèvres alors que la belle brune poursuivait son contre-argumentaire qui parvint à le faire rire lorsqu’elle fit référence aux vacances qu’il ne prenait jamais « Je vais finir par croire que tu veux vraiment que je parte en vacances ! » et ajouta avec plus de sérieux « Merci d’essayer de me remonter le moral ». Même si ce n’était pas simple pour lui de passer au-dessus du décès de son père et des critiques acerbes de son frère aîné « Je sais, mais tu es douée pour écouter » rétorqua-t-il avec douceur, avant de faire glisser son fauteuil jusqu’à elle.
Elijah la remercia, et ça semblait étonner la belle brune, ce qui le fit sourire avec douceur « Parce que tu es là » et que ça lui faisait du bien de pouvoir partager cela avec quelqu’un. Personne n’était au courant de sa vie personnelle, ni même du décès de son père ou de la relation qu’il avait eue avec lui. Alors en parler avec elle lui faisait du bien, même s’il gâchait sûrement leur soirée. Quoique… Il fut surpris de sentir les mains de la belle brune entourer son visage et hocha lentement de la tête, soufflant un « Ok » résigné. Elle avait peut-être raison. Il n’en savait trop rien, en fait. Ce soir, il était incapable d’être objectif sur sa situation. En entendant la proposition de Madison, un sourire en coin se dessina immédiatement sur les lèvres du quadragénaire. Il s’apprêtait à sortir une phrase taquine dont il avait le secret mais elle le coupa dans son élan. Il était prévisible « Comme si tu étais capable de résister à l’appel de mon corps d’éphèbe ! Surtout avec de l’alcool ! ». Le journaliste posa ses mains sur les siennes et acquiesça « J’accepte » et se leva de son siège, retirant ses mains de celles de Madison et enlaça la belle brune sans un mot, puis rangea la bouteille dans son sac dans l’entrée de son bureau, et la suivit jusqu’à chez elle. Il n’était pas sûr que ça soit la meilleure idée qui soit, mais il n’avait pas envie de rentrer seul chez lui ce soir et la compagnie de la belle brune lui faisait du bien.
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Charly
Jeu 27 Jan - 21:27
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Un petit air innocent. En vrai, elle l’espérait surtout. Pas une soirée comme celle qu’ils avaient totalement fait partir en live quelques jours plus tôt. Non, simplement quelques minutes ou quelques heures passés avec lui. A discuter. Rien de plus. C’était assez étrange à avouer, mais elle appréciait apprendre à le connaître. Comme quoi, elle avait vu juste cinq ans plus tôt, ils étaient fait pour s’entendre. Parce que c’était le cas. Malgré leur engueulade, il y avait une vraie bonne entente. « -oh oui ! Super idée ! » s’exclama la jeune femme un sourire jusqu’aux oreilles, adorant l’idée. Vraiment ! Ça lui éviterait d’appeler truc machin alors que c’était bidule. Ça ferait un peu plus pro tout de même.
Lorsqu’il s’exclama à son tour qu’il n’avait pas voulu dire ça, Maddy se mis à parler en même temps que lui : « -c’était de l’humour ! Je blaguais ! Hein ? Quoi ? Non mais t’es pas un tueur en série non plus ! Arrête de te blâmer ! » N’importe quoi ! « -et non je ne suis pas d’accord avec ça. Y’a une tonne de facteurs extérieurs qui font ce que l’on est. Tu n’es pas l’unique responsable. » pourquoi est ce qu’elle voulait à tout prix lui faire entendre raison ? Et le déculpabiliser ? Elle en vint à lui trouver des solutions à ses soucis et elle fronça les sourcils. « -le fête de Carl ? C’est quand ça déjà ? Ne va pas croire que je coche les jours ! Quand tu veux, où tu veux, ça ne me regarde pas. Juste. Libère la. Parce que… parce que ça empire. » ouais, c’était maintenant qu’il devait couper les liens. S’il ne voulait pas se retrouver dans la merde.
Un petit rire. « -de rien. » souffla la jeune femme avec un sourire doux. Elle aimait à croire qu’il aurait fait de même si les rôles étaient inversés. Sans vraiment savoir pourquoi. Un début d’amitié peut être ? « -mouais c’est vrai... » répliqua t elle en bougeant la tête comme si elle n’en était pas tout à fait certaine. « -oui alors techniquement, j’étais là avant que tu te pointes. Donc bon… » elle n’y était pas pour grand-chose.
Elle lui proposa de finir la soirée chez elle, à boire et oublier. Forcement elle avait vu son sourire, qui l’avait fait sourire aussi. « -certes… mais j’ai pas envie de me retaper une soirée comme celle ci avec ton moral dans les chaussettes. Si tu as besoin qu’on te flagelle je suis là pour ça. » déclaration avec son sourire en coin avant de préciser : « -en journée. » le soir c’était… différent. Elle apprécia qu’il dise oui, et non qu’il rentre chez lui comme un malheureux. Elle fut totalement prise au dépourvu lorsqu’il la serra dans ses bras et souffla ou plutôt bafouilla un : « -oh un câlin.. on fait des câlins… d’accord… pourquoi pas... » avant de baisser la tête et de rire un peu nerveusement.
Elle récupéra ses affaires dans son bureau et quitta le bâtiment avec Elijah. Un taxi le emmena jusque chez elle. Une sensation étrange l’envahit lorsqu’elle se retrouva devant la porte à chercher ses clés, Eli à ses côtés. Puis elle le laissa entrer dans son appartement. C’était propre mais tout à fait bien rangé. Alors elle lui demanda de ne pas faire attention au désordre en déposant ses affaires dans l’entrer. « -fais comme chez toi. » en lui montrant le canapé, avant de partir dans la cuisine chercher deux verres et une bouteille de vin. Elle lança de la musique et s’installa à côté de lui. « -aller on se prends plus la tête et on bois ! » elle servit les verres et s’installa un peu mieux dans le canapé. « -raconte moi ton meilleur scoop. » il fallait bien trouver un sujet de conversation qui ne tourneraient pas autour de leur famille.
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“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]