“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]
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Dim 6 Fév - 16:53
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Finalement, la belle brune n’avait pas besoin de l’excuse de Brittany pour le repousser. Elle savait très bien le faire toute seule. Est-ce que c’était parce qu’il avait commis une erreur ? Mais la réponse de Madison était sans appel, ce n’était pas sa faute. Enfin pas totalement. Elle craignait seulement de donner raison à leurs collaborateurs, aux ragots qui couraient sur eux, aux paroles de Brittany qui avait sous-entendu qu’il y avait plus qu’une simple amitié entre eux. Un tout qui préoccupé la belle brune, mais dont Elijah se contrefichait au plus haut point. Il avait rapidement appris à avancer sans se soucier des opinions des autres, et quant à l’avenir, c’était un mystère pour tout le monde sur cette Terre, alors pourquoi s’en préoccuper ?! Elijah ne voulait que vivre au présent. Il avait aimé dormir à ses côtés cette nuit, lui préparer le petit-déjeuner avant de l’extirper des bras de Morphée, il avait aimé sa manière de l’attirer à elle pour l’embrasser. C’était tout ce qui importait. Pour lui. Pour Madison, c’était une tout autre histoire. Il décida donc de s’en aller, de partir, de rentrer chez lui et de mettre de l’ordre dans ses pensées, et laissait Maddy en faire de même de son côté.
Mais en entendant le bruit de ses pieds nus qui le talonnait, Elijah décida d’attendre un peu, d’écouter ce qu’elle avait à dire. Il croisa les bras contre son torse, tenant toujours son gilet de costume dans sa main, et la regarda fixement, l’encourageant d’un regard à poursuivre. Lui dire qu’elle était conne et se mettait la pression toute seule, ce n’était pas suffisant pour Elijah qui souhaitait savoir le fond du problème. Il émit un petit rire nerveux quand elle évoqua le fait qu’ils en avaient trop parlé « Oh non. Ce matin, ça allait se faire naturellement ». Parce qu’en venant la réveiller, il n’avait pas envisagé une seule seconde qu’elle allait l’embrasser ainsi, prête à aller plus loin. Les bras toujours croisé contre son torse, Elijah fronça les sourcils alors qu’elle lui confiait que ça faisait un petit moment qu’elle n’avait pas connu les bras d’un homme. Un soupir, il posa son gilet de costume sur le dossier d’une chaise et contourna le comptoir de la cuisine, posant ses mains sur ses hanches, puis sur son visage « Et si tu me faisais un peu confiance ? » et déposa ses lèvres sur les siennes avec tendresse et reprit « On s’en fout de ce qui s’est passé cinq ans plus tôt. Les choses ont changé entre nous et c’est de cette femme-là que j’ai envie, de la toi de maintenant » et l’embrassa de nouveau, puis se recula « Le petit-déjeuner nous attends » tout en désignant la table d’un signe de tête, et prit place à table, poussant la chaise à côté du pied pour qu’elle prenne place, et prit une gorgée de café « Quand je suis arrivé à la tête du magazine, Jeffrey m’a détesté pendant plus d’un mois et m’a fait les quatre-cents coups. Une fois, alors que j’étais en réunion, il a payé un drag Queen pour venir me faire une scène devant tout le monde » et se mit à rire. Il tentait de parler d’autre chose pour changer les idées de Madison, lui faisant comprendre que tout cela était mis de côté. Il prenait conscience des craintes de la belle brune, et il ne voulait pas qu’elle se sente mal à l’aise face à ça.
Le journaliste prit un morceau de viennoiserie et rétorqua « J’ai pris un peu de tout, donc tu as intérêt à tout manger ! » en la désignant du doigt et se mit à sourire, se levant pour transverser son gobelet dans une tasse et le faire réchauffer, avant de revenir auprès de Madison « Je rentrerais chez moi ensuite. Tu as sûrement envie de retrouver la tranquillité de ton appartement » et baissa son regard sur son café « Á moins que tu veux regarder un film avec moi avant ? » et se mit à sourire « Pas un porno hein, un vrai film ».
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Charly
Dim 6 Fév - 17:39
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -ba la preuve que non puisque mon cerveau c’est mis en route ! » râla Madison plus contre elle même que contre Elijah. Il avait raison, rien n’avait été calculé mais ce qui lui faisait peur c’était que ça n’avait pas été une envie subite mais un tout. Le petit déj, sa façon de la réveiller… sans doute la discussion de la veille. Et c’était ça qui avait fait sonner l’alarme dans sa tête. Tout ce qu’il y avait autour. Rien n’était comme la première fois. Elle tenta de lui expliquer au mieux, s’excusant au passage, sachant bien que c’était cruel et complètement débile ce qu’elle venait de faire. « -c’est pas ça... » souffla Maddy alors qu’il lui parlait de confiance. Et voilà qu’il l’embrassait. Avec tendresse ! Mais il ne voyait pas la même chose qu’elle ?! La elle de maintenant ?! Qu’il pensait connaître. Alors que c’était faux. Plus il voulait la rassurer, et plus ça hurlait dans l’esprit de Madison.
Elle regarda la chaise qu’il poussait du pied. Elle soupira. Un café. Ça irait forcement mieux après. Et pourtant… pourtant plus il parlait, plus tentait de changer les choses, de lui changer les idées surtout, plus elle se sentait mal. « -je te l’ai dis, je mange rarement le matin... » et pour le coup, elle n’avait pas faim. La jeune femme resta silencieuse, ne cessant de se dire que tout pouvait être simple. Faire comme lui, parler d’autre chose. Et pourtant elle n’y parvenait pas. Et pourtant elle en avait envie de ses lèvres, de ses hanches, de ses mains sur elle. Elle avait des images qui lui venaient à l’esprit depuis trop longtemps. Et son esprit était en train de faire un blocage ! « -j’ai pas de porno sous la main et ouais… je crois que… je pense que ça serait mieux que tu rentres chez toi. » ça aussi c’était abrupte. Et elle était incapable de lui expliquer vraiment ses peurs. Parce que pour cela, elle devait lui dire la vérité. Et elle n’était pas prête à ça. « -c’est… c’est peut être mieux… non rien laisse tomber. » ouais c’était surtout mieux qu’elle la ferme. Plutôt que de tout faire bien merder. Un long soupire, avant de regarder son café froid. « -écoute je… mon corps dit oui, plus que oui mais mon esprit… je… j’arrive pas à prendre ton recule. A faire comme si on allait pas parler sur nous. A faire comme si rien n’avait changé entre toi et moi. » non elle n’y arrivait pas et elle savait très bien qu’elle était en train de faire voler en éclat leur amitié et leur probable relation. En plus de la traitrise de Brittany, voilà qu’elle le repoussait. L’égo masculin allait prendre le dessus à un moment ou à un autre.
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Dim 6 Fév - 18:07
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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En entendant les raisons qui avaient entraîné Madison à repousser le journaliste, ce dernier avait décidé de prendre sur lui, et de venir à sa rencontre. Il avait déposé ses mains sur son visage et ses lèvres contre les siennes, puis avait usé des mots pour apaiser ses craintes, mais il eut l’impression que ça ne fonctionnait pas si bien que cela. Malgré tout, il se convainc du contraire et se rendit à table, poussant la chaise de son pied pour inviter silencieusement la belle brune à le rejoindre et commença à faire la discussion comme si de rien ne s’était passé. Comme si elle ne l’avait jamais repoussé après l’avoir embrassé. Mais le silence de Madison en disait long sur le grand capharnaüm qui devait avoir lieu dans sa tête « Tu les donneras à tes voisins alors… » et se leva pour réchauffer son café avant de revenir auprès d’elle, prenant une gorgée du breuvage brun fumant.
Un bref silence et le quadragénaire évoqua la possibilité de rentrer chez lui à la suite… ou bien de rester encore quelques heures, le temps de regarder un film avant de partir. Finalement, Madison se montra presque abrupte dans sa réponse. Il devait rentrer chez lui. Au moins, c’était fait. Il avait dorénavant la certitude qu’il n’était pas parvenu à la rassurer et qu’il était peut-être même de trop dans son environnement « Bien… » et termina sa tasse de café, relevant ses prunelles claires sur elle tout en esquissant un petit rire nerveux « Je pense laisser tomber, oui » et se leva de sa chaise, récupéra son gilet de costume sur le dossier de la chaise tout en écoutant ce qu’avait à dire Madison. « Je ne te demande pas de sortir avec moi ou encore de m’épouser. Tout ça, c’est dans ta tête. Je suis bienveillant avec toi, parce que tu l’as été avec moi hier soir et au décès de mon père. On parle de s'envoyer en l'air depuis des semaines et au moment venu, tu me rejettes » puis leva les deux mains devant lui « Je laisse tomber. J’ai assez encaissé de la part de la gente féminine ces dernières 24 heures, je vais m’arrêter là, d’accord » et se rendit vers la porte d’entrée « On se voit lundi au travail » et quitta l’appartement.
Il passa le reste le week-end au bureau, mettant son téléphone en silencieux pour éviter le moindre appel de Madison ou encore de Brittany. Il en profita pour rédiger un mail à l’attention de l’ensemble de ses collaborateurs présent, en précisant que sa vie privée ne le concernait que lui seul, et qu’il ne tolérerait aucun commérage dans les locaux du magazine. Il en profita, notamment, pour affecter le travail de Brittany au contrôle de Jeffrey. En ce qui concernait Madison, il se montra plus que professionnel en son encontre les jours qui suivirent, frappant à la porte de son bureau, la saluant, ne s’approchant jamais de cette dernière pour vérifier au-dessus de son épaule. Il contrôlait ce qu’elle rédigeait, validé ou non, et ça en restait là entre eux deux. Comme il le lui avait dit, il avait laissé tomber. Il renoua plutôt avec ses anciennes habitudes, écumant les bars à la fin de la journée pour trouver une femme qui voulait une aventure d’un soir, ou sur les applications de rencontre à court terme. Parfois, il leur donnait rendez-vous au travail lorsqu’il savait qu’il risquait de perdre la notion du temps. Ainsi, son bureau était devenu un véritable défilé de conquête. Une brune un soir, une blonde le lendemain. Parfois la même qui revenait parce qu’elle en voulait encore.
« L’article me paraît bon. Tu vois avec Jeffrey demain matin pour le publier. Qu’en est-il de tes articles en duo ? Est-ce que tu as trouvé quelqu’un pour les faire ? » demanda Elijah, une fin de journée, avec détachement, bien installé dans son fauteuil. Il lui rendit l’article sur papier et ajouta « Essaie de voir parmi tes contacts si tu n’as pas un volontaire, et sinon, fais-moi signe et je te trouverais quelqu’un ». Il releva son regard sur une femme qui lui faisait signe de l’autre côté du mur vitré, vêtue d’une robe moulante qui laissait apparaître des jambes interminables « Tu peux prendre congés » et se leva de son fauteuil, récupéra sa mallette et vint à la rencontre de la jeune femme « Salut, ça fait longtemps que tu es là ? » « Non, non. Je viens d’arriver. C’est sympa ici » « Oui, on y va ? » et glissa sa main dans son dos, la conduisant jusqu’à l’ascenseur.
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Dim 6 Fév - 21:09
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Maddy était terrorisée à l’idée que Brittany ait pu voir juste et qu’en réalité il y ait plus entre elle et Elijah. Que cette sorte d’amitié étrange qui avait vu le jour entre eux soit en train de les faire glisser vers quelque chose de complètement différents. Avec d’autres sentiments. Elle était incapable d’imaginer ça, de se projeter dans une relation pareil. Et surtout incapable de lui dire la vérité concernant sa vie. Sa fille… Son rôle de mère qu’elle ne parvenait pas à assumer convenablement. Alors c’était plus facile de mettre fin à tout ça, avant que ça dérape totalement. Elle tenta à nouveau de lui faire comprendre mais ce ne fut pas au goût d’Elijah. Après quelques mots de plus, il quitta l’appartement. Ce qui était mieux pour tout les deux.
Le retour au boulot le lendemain matin fut une certaine source d’angoisse pour la journalise. Entre les ragots qui allaient courir et l’attitude d’Eli… Attitude qu’il voulu plus que professionnel. Froid et distant étaient les bons termes pour définir tout ça. Retour à la case départ. Elle eut mal au départ. Et puis elle se laissa convaincre que c’était mieux ainsi. Au moins, ils feraient taire les bruits de couloirs. Elle encaissa assez mal de voir un défilé de femmes dans le bureau de son patron, mais à nouveau elle se persuada que c’était mieux ainsi. Ils étaient là pour bosser et non pour autre chose. Alors elle adopta la même attitude, sans les conquêtes à gogo. « -très bien. » avait répondu Madison installée de l’autre côté du bureau, assise sur le bord du fauteuil. « -je me concentre sur les sujets solo pour le moment. Ça semble plaire au lectrice, donc je reste sur cette ligne de conduite là. Pour le moment. Mais je te tiendrais informée. » le témoignage et demandes des lectrices affluaient dans son bureau. Des merci, ou des suggestions de nouvelles idées. C’était gratifiant pour elle. Ça la rassurait sur son job et ses capacités de journalistes. De plus elle s’éclatait dans ce qu’elle faisait. La semaine précédente elle avait testé le saut à l’élastique, et elle prenait toujours des cours de pole dance et de danse burlesque. Elle adorait ça. Simplement parce que ça lui changeait les idées et aussi parce que comme elle le souhaitait pour ses lectrices, ça boostait sa confiance en elle et sa féminité. De plus, le pôle dance lui avait raffermis les fesses ! Un regard pour Elijah, un effort pour ne pas se retourner et elle souffla un : « -si seulement. » avant de se lever et de quitter le bureau en ignorant la jeune femme qui attendait là. Encore une…
Un mois plus tard, elle avait un entretien avec le photographe dont elle avait fait la connaissance à la soirée de Carl. Ils s’étaient croisés un soir, avait discuté autour d’un verre et il semblait volontaire pour les reportages en duo. Elle s’était dit pourquoi pas ! De toute façon, ça n’était pas avec Eli qu’elle ferait cela. Et Madison n’avait pas envie de remettre encore et encore à plus tard ce projet. Ce fut avec lui donc, Paul puisque c’était ainsi qu’il s’appelait, qu’elle commença les cours de danses de salon. Rien avoir avec ce qu’elle avait pu ressentir en dansant avec Elijah, mais il était hors de question qu’elle lui demande de l’accompagner. C’était de l’histoire ancienne. Elle publia son article sur la danse burlesque et les retombés furent assez impressionnante. Son bureau était envahit de lettre. Sa boite mail saturée. Et sa confiance remontée à bloque !
Un soir elle passa rapidement par le bureau de son patron pour déposer son article sur le pole dance, et lui dit simplement une fois qu’il l’eut invité à entrer : « -je te laisse ça, tiens moi au courant. Salut. » elle avait accepté d’aller à nouveau boire un verre avec Paul. Pour se changer les idées, histoire d’oublier durant quelques heures que Roy ne cessait de la faire chier pour qu’elle garde leur fille alors que ça n’était pas son weekend de visite. Techniquement ils n’avaient pas à changé. Elle avait dit non. Une fois, deux fois, trois fois… Et avait finit par ne plus répondre.
Et pourtant lorsqu’elle arriva au travail le lendemain matin, en retard, elle était en train de hurler dans son téléphone. « -tu as fais quoi ?! Mais ça ne va pas bien ?! Elle est où ? Comment ça tu l’as laissé à un type ?! Et après c’est moi la mère irresponsable ! Je m’en contre fou de ton rendez vous hyper urgent ! Je t’ai dis que je ne pouvais pas prendre Amber ce weekend ! T’es qu’un pauvre type ! Je vais t’arracher les yeux ! Non toi tu la fermes ! Tu sais même pas me dire à qui tu as laissé notre fille ?! Tu va me mettre dans la merde ! Ça fait même pas six mois que j’ai commencé ici ! Oh va te faire... » mais elle ne termina pas sa phrase et arriva à bout de souffle à l’étage de son bureau, ayant monté les escaliers quatre à quatre, ses talons dans une main, son téléphone dans l’autre, parce que les portes de l’ascenseur s’étaient refermées devant sa tronche. Elle était en colère mais surtout en panique ! Où était sa fille ? Avec qui ?! Par où chercher ? Et qu’est ce qui allait lui tomber sur le coin de la gueule à cause de ça ! Elle traça jusqu’à son bureau pour déposer ses affaires le plus rapidement possible et ce fut le rire de sa fille qui lui fit louper un battement. Maddy se retourna et fut Amber dans le bureau d’Elijah. Sans réfléchir plus elle déboula pour la récupérer : « -Amber ma chérie ça va ? Je suis désolée, je suis là… Je vais tuer ton père… excuses moi… » mais visiblement ça avait l’air d’aller. Alors elle osa regarder Elijah et demander: "-je... j'ai besoin de ma journée..."
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Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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En agissant ainsi avec Madison, le journaliste avait l’impression de revenir plusieurs mois en arrière, alors qu’il ne désirait qu’une chose, qu’elle quitte le magazine. Á la différence, cette fois-ci, qu’il ne voulait pas qu’elle parte, mais seulement qu’il n’ait plus mal de maintenir cette distance entre eux. Ce professionnalisme qu’il s’imposait était difficile à maintenir, parce qu’elle lui manquait, tout simplement. Il avait envie de la voir débarquer dans son bureau, son sourire sur les lèvres, pour venir partager son enthousiasme sur les articles dont elle avait eu l’idée. Mais il savait aussi que ça ne les avancerait à rien. Madison l’avait repoussé parce qu’elle ne voulait pas donner raison aux employés du magazine, et surtout à Brittany qui les soupçonnait de s’aimer, mais d’être trop aveugle pour le voir et l’accepter. Elle craignait le regard des autres et d’un futur hypothétique. Lui, il se moquait bien de tout cela, il voulait juste profiter de l’instant présent avec elle, mais ça semblait au-dessus des forces de la belle brune. Ils restaient donc cloitrés chacun sur leur position, quitte à avoir mal en la voyant passer sans qu’elle ne lui adresse un regard, ou lorsqu’il se retrouvait à cumuler les conquêtes, sans qu’aucune ne soit elle. C’était une manière comme une autre de tourner la page, de lui prouver qu’il était capable de passer à autre chose. Alors qu’en réalité, il souhaitait que tout redevienne comme avant entre eux, et qu’elle se laisse faire, qu’elle cesse de se soucier de tout ce qui les entourait… « Bien. Parfait » rétorqua-t-il avec ce même détachement qu’il s’imposait depuis un moment et après un bref regard pour Madison qui se permis un commentaire, rejoignit une nouvelle future conquête.
Les jours devinrent rapidement des semaines, et l’entente avec Madison ne s’améliora pas pour autant. En réalité, cette froideur et cette distance qu’ils s’imposaient étaient presque devenues habituelle entre eux. C’était toujours aussi difficile, d’autant plus que les bruits de couloir lui prêtaient une relation avec Paul, le photographe du magazine… En ce qui le concernait, les conquêtes s’étaient espacées, se faisant plus rares, se concentrant davantage dans le travail plutôt que sur le sexe d’une nuit. Ce qui faisait qu’il était régulièrement au travail en début de soirée, comme lorsque Madison lui apporta son nouvel article « Merci… » et s’apprêtait à lui demander comme elle allait, mais se ravisa devant sa hâte, et poussa un soupir, se concentrant sur ledit article de la jeune femme. Il le déposa sur son bureau au petit matin, avec un post-it pour lui dire que ça lui convenait, puis quitta l’immeuble avant que tous les collaborateurs n’arrivent afin d’aller se chercher un gobelet de café au Starbucks du coin de la rue. En revenant, il fut interpellé par un homme et ce qu’il présuma être son enfant « Excusez-moi, je cherche Madison Carter » « Elle travaille bien ici, mais n’arrivera pas avant une bonne heure » en regardant sa montre, lui sourit et reprit sa route. Il ne fit que deux pas avant d’être interpellé à nouveau « Est-ce que je peux vous laissez sa fille ? J’ai un rendez-vous important et je ne peux pas la prendre avec moi » « Sa fille » et posa son regard sur l’enfant, puis de nouveau sur le père « Euh… Oui… Si vous voulez » tout en étant sceptique par la proposition de ce dernier, mais le père lui laissa l’enfant avec une certaine hâte.
Elijah se baissa à hauteur de la petite fille qui ne devait pas encore avoir six ans « Salut, je suis Eli’ et toi, comment tu t’appelles princesse ? ». Elle hésita, se tortilla et répondit timidement « Amber... ». Il lui sourit pour la rassurer « Enchantée Amber. Est-ce qu’en attendant ta maman, tu veux boire un chocolat ? » et devant l’enthousiasme de l’enfant, retourna à son dealer de café préféré pour lui prendre un gobelet de café, puis se rendirent ensemble à son bureau. Il l’installa dans son fauteuil et lui confia papiers et crayons en tout genre, et installa un siège à ses côtés « Tu dessines quoi de beau ? » « Un château ! » « C’est joli ! » et prit son gobelet en chœur avec Amber, le porta à ses lèvres et ils le reposèrent en même temps, avant de lever ses yeux sur Madison qui venait de faire irruption dans son bureau. La petite fille se précipita dans les bras de sa mère sans se faire prier, aidé par Elijah qui la fit descendre de son siège. Il se leva, lui aussi, glissa ses mains dans son jean et acquiesça « Tu n’as même pas à me demander… » et ajouta « On a dessiné tous les deux » et revint à son bureau pour récupérer la feuille de la petite fille « Tiens, tu le finiras chez maman » et lui tendit le gobelet de chocolat aussi « Tu n’en renverses pas sur toi, hein » et sourit à l’enfant tout en posant sa main sur sa chevelure, puis releva son regard sur la belle brune « Si on me pose des questions, je dirais que je t’ai envoyé en extérieur pour un article. Tu ne perdras pas de salaire et pas de questions déplacées ». Il fit ensuite un signe de main à Amber pour lui dire au revoir et posa une dernière fois son regard sur Madison avant de prendre place à son bureau. Elle était maman…
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Charly
Lun 7 Fév - 8:12
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Mais comment Roy avait il pu faire ça ?! Quel abruti ! Mentalement alors qu’elle se précipitait dans son bureau pour poser rapidement son sac et enfiler au plus vite ses talons, elle ne cessait de l’insulter. Si Elijah avait pourri sa vie, Roy était à classé dans la même case ! Et puis il y eu un rire, ce rire qu’elle aimait tant et qui lui faisait presque autant de bien que de mal. Parce qu’elle en était folle et qu’elle l’entendant pourtant si peu. Ce rire de petite fille, de cette petite fille qui était la sienne. Et qui se trouvait avec Elijah. Le coeur de Madison sauta dans sa poitrine, et elle se précipita dans le bureau sans frapper, alors qu’elle détestait tant ça. Mais là c’était son instinct de maman qui parlait. Elle avait eu peur. Et un soulagement fou l’envahit lorsque Amber vint se blottir dans ses bras.
Madison était plus que mal à l’aise, là à genoux devant sa fille, levant les yeux sur Elijah pour lui demander sa journée. Il devait avoir mille question. Mais elle n’avait pas le temps de lui expliquer. Elle ne tenait pas à ce que sa fille reste ici ou que quelqu’un d’autre débarque. « -merci... » souffla la jeune femme avec un léger sourire avant de regarder sa fille et de se lever. Un nouveau sourire toujours aussi mal à l’aise lorsqu’il parla de dessin. Il avait prit soin de sa fille. Il ne l’avait pas posé dans un coin. Non, il avait prit le temps de la faire dessiner et de lui offrir un chocolat visiblement. Madison eut quelques difficultés à déglutir en observant l’échange entre les deux. Puis elle souffla un nouveau : « -merci... » elle ne savait pas quoi dire d’autre. Un hochement de tête. Elle lui serait redevable à vie ! Juste avant de sortir du bureau Amber demanda : « -c’est qui le monsieur ? Il est gentil. » Madison sourit, sa main dans celle de sa fille et répondit : « -c’est mon chef. Et oui, c’est un gentil. » un léger regard à Eli avant de partir assez rapidement. Puis un silence de trois jours. Pas une minute à elle avec la petite, sans compter la dispute monstrueuse avec Roy lorsqu’il se pointa enfin pour récupérer l’enfant le dimanche en fin d’après midi.
Le moral en berne, des larmes séchées rapidement, elle hésita à frapper. Puis elle préféra faire demi tour. Et s’il n’était pas seul ?! Mais qu’est ce qu’elle foutait là ?! En descendant les escaliers, elle envoya un message : est ce que tu es chez toi ? Puis un autre : seul ? Puis encore un autre. Je te dois explications. Puis elle heurta de plein fouet le premier venu dans la rue. Une main sur le nez elle ragea : « -hé mais vous pouvez pas... » mais elle identifia l’homme qui tenait juste là. « -Eli… je… excuses moi. J’avais pas... » roh ba il ne manquait plus que ça ! Elle venait de lui envoyé des message alors qu’elle sortait de chez lui ! Il allait vraiment la prendre pour une cinglée !
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Lun 7 Fév - 13:47
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Elijah avait toujours été à l’aise au contact des enfants, peut-être parce qu’il était l’oncle de six enfants et qu’il passait souvent plus de temps avec ces derniers que leurs parents. Alors quand le père de la petite Amber lui avait laissé l’enfant comme on laissait un vêtement, il savait qu’un chocolat chaud et de quoi dessiner pourraient lui faire gagner en sympathie auprès de la petite-fille. Au moins jusqu’à l’arrivée de Madison qui semblait paniquée en faisant irruption dans son bureau. Elijah aurait pu l’accabler de questions, mais n’en fit rien. Il se montra compréhensif et posé, la rassurant avant de la laisser partir avec son enfant. Il se retourna en entendant l’échange entre la petite-fille et sa mère, esquissant un sourire alors qu’il échangea un regard avec Madison qui confirma les dires de sa fille. Le journaliste se laissa ensuite tomber dans son fauteuil, et commença à réaliser que la belle brune était maman… Ce qui souleva une autre question sur son lien avec le père de la petite-fille. Était-elle mariée avec ce dernier ? Est-ce que c’était la raison pour laquelle elle l’avait repoussé quelques semaines auparavant ? Un soupir, une main lasse sur le visage et rangea son bureau avant de se mettre au travail…
Trois jours plus tard…
Tout le week-end durant, le quadragénaire n’avait eu de cesse que de penser à la jeune femme, au fait qu’elle était maman, puis à cet homme qui avait déposé son enfant au pied de l’immeuble, sans se soucier de la personne qui la réceptionnait. Á force de gamberger seul dans son appartement, Elijah s’était autorisé une balade sur le bord de mer durant plus d’un heure, puis avait fait un détour par son restaurant japonais préféré pour prendre son dîner, et était rentré chez lui. Enfin, il était en route jusqu’à chez lui lorsque, le nez dans son portable à lire les messages de Madison, il bouscula quelqu’un. Il s’apprêtait à s’excuser quand il remarqua que c’était nulle autre que la belle brune qui venait de sortir de son immeuble « Hey… » et leva son portable « J’étais en train de lire tes messages ». Puis il fronça les sourcils en voyant les yeux rouges de la jeune femme et s’approcha de cette dernière, posant sa main sur sa joue, soufflant un « Maddy… ». Il retira sa main dans une caresse pour la poser dans son dos « Tu aimes japonais ? J’ai pris des sushis et des ramen pour le diner » tout en l’encourageant silencieusement à le suivre jusqu’à son appartement. Il retira sa main de son dos pour récupérer ses clefs dans sa porte, lui jetant quelques regards. C’était la première fois qu’il la voyait dans un tel état et ça lui faisait mal au cœur. Il ouvrit la porte d’entrée et l’invita à entrer en première, puis referma la porte derrière eux « Va t’installer dans le canapé, j’arrive ». Il posa le sac sur le comptoir de la cuisine qui donnait sur le salon, et sorti deux verres à vin, ainsi qu’une bouteille, puis ramena le tout sur la table basse, faisant un dernier aller-retour pour ramener le dîner.
Il servit le vin et lui tendit son verre, prenant place à ses côtés, glissant sa main dans son dos qu’il caressa, comme s’il espérait l’apaiser par ce simple geste « Qu’est-ce qui se passe ? » demanda-t-il doucement, comme pour ne pas la brusquer, puis se leva pour récupérer une boite de mouchoir qu’il déposa aux côtés des verres de vin, et s’installa de nouveau à ses côtés, et caressa à nouveau son dos avec lenteur « Écoute, si c'est au sujet de ta fille, tu ne me dois aucune explication... ».
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Charly
Lun 7 Fév - 21:05
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Elle n’aurait pas dû venir, c’était une mauvaise idée. Et pourtant après la dispute avec Roy, devant leur fille bien évidement, ça avait été comme une évidence de venir parler à Elijah. Madison considérait qu’elle lui devait des explications, en plus de lui dire merci encore une fois. Pourtant devant la porte, elle s’était sentit comme paralysée. Et puis l’idée qu’il ait été en charmante compagnie lui avait traversé l’esprit. Alors elle avait opté pour les sms en rafale et la fuite. Pourtant elle avait tant à lui dire. Mais lorsqu’elle le heurta et réalisa qu’il s’agissait de lui, plus aucun mot n’était capable de sortir de sa bouche. Un regard pour le téléphone qu’il brandissait, et un ah merde dans son esprit. Il allait vraiment la prendre pour une folle. Elle se pinça les lèvres entre elle, et hocha la tête avec lenteur. Même si en soit, elle n’avait pas faim. Elle comprenait juste qu’il l’invitait à venir passer la fin de soirée chez lui, au lieu de lui dire de rentrer chez elle. Un certain soulagement l’envahit avant que l’angoisse et le stress ne remonte en flèche alors qu’il cherchait ses clés et lui jetait des regards.
Un nouveau hochement de tête, hésitant à retirer sa veste et poser son sac. Mais elle se décida à le faire avant d’avancer presque timidement vers le canapé. L’appartement était spacieux. Bien plus que le sien. Aménagé avec goût. Maddy prit place au bout du canapé, les avant bras sur ses genoux, se demandant encore une fois si c’était une bonne idée d’être ici. Après tout cela, faisait des mois qu’ils ne s’adressaient plus l’un à l’autre comme à des amis. Leurs rapports étaient devenus distants, professionnel uniquement. En le voyant apporter le vin et les verres, elle réalisa qu’il lui manquait.
Elle n’osait pas le regarder. Elle avait honte. Tout simplement. Parce qu’elle avait pleuré, parce qu’elle s’affichait en mère désespérée. Chose qu’elle détestait. Lui offrir ce spectacle, c’était… difficile à supporter. Elle ne répondit pas à la question, les mots n’arrivèrent que lorsqu’il précisa qu’elle ne lui devait pas d’explication. « -si… si bien sur que je t’en dois. » son regard croisa le sien et elle baissa à nouveau les yeux. « -je suis désolée de débarquer comme ça. J’ai pas réfléchis. » non ça c’était certain. Elle inspira et commença : « -j’imagine que tu as des questions. Et je le comprends. » elle colla ses doigts entre eux avant de faire un résumé : « -t’étais pas censé… enfin je… je voulais pas que tu l’apprennes comme ça. En faite, je voulais pas que tu sois au courant tout cours. » ça plantait bien le décor. « -mais c’est fait... » un léger rire nerveux et elle reprit : « -j’ai donc une petite fille de cinq ans. Et je… » elle ne savait pas vraiment comment expliquer tout ça, par où commencer. « -elle… elle ne vis pas avec moi. C’est son père qui a la garde. Et heu… je lui avais dis que je ne pouvais pas la prendre avec moi, je voulais pas te demander un jour de repos parce je pouvais pas le justifier. Et finalement… » un haussement d’épaules : « -je suis désolée. »
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Lun 7 Fév - 21:35
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Ils avaient passé des semaines à s’ignorer, à ne s’adresser la parole que lorsque c’était nécessaire, et toujours dans un contexte professionnel, alors il aurait été légitime pour Elijah de renvoyer la belle brune chez elle lorsqu’il la vit au pied de son immeuble. Oui, il aurait pu. Mais il ne le fit pas. Parce que malgré cette distance qui avait fini par devenir une habitude entre eux, elle lui manquait, et il n’avait pas envie de la repousser. Pas ce soir. Pas en voyant ses yeux brillants et rougis par les larmes. Il l’invita donc à dîner avec lui et gravi les marches silencieusement, et cela, jusqu’à son appartement. Il l’invita à prendre place sur le canapé pendant qu’il récupérait deux verres et une bouteille de vin, emmenant le tout sur la table basse. Rien de tel qu’un peu d’alcool lorsque le moral n’était pas au beau fixe. Il prit ensuite place à ses côtés, sa main dans son dos, il lui fit comprendre qu’elle ne lui devait rien. Après tout, c’était sa vie personnelle. Mais Madison ne l’entendit pas de cette manière. Elijah prit donc une gorgée de vin rouge tout en laissant prendre la parole à son rythme. Il esquissa un sourire et souffla « Ce n’est rien ». De toute manière, il avait ralenti sur les conquêtes d’une nuit depuis un moment maintenant, passant le plus souvent des soirées seul qu’accompagné.
Elijah resta silencieux concernant les probables questions qu’il avait, parce qu’en effet, il en avait, mais il voulait la laisser parler avant. Il sorti donc le dîner du sachet plastique, et se leva pour récupérer des baguettes, avant de revenir auprès de Madison, tendant toujours l’oreille à ce qu’elle lui confiait « Tu as rencontré ton mari rapidement » commenta-t-il quand elle lui donna l’âge de la petite-fille, et justifia sa remarque « Elle a cinq ans et si mes souvenirs sont bons, tu étais célibataire quand je t’ai rencontré ». Elijah reprit place dans le canapé, posant une paire de baguette devant elle, sur la table basse, et commença à ouvrir les emballages et tourna la tête vers elle « Tu es désolé que j’ai rencontré ta fille ou que tu ne m’as pas mis au courant ? ». Sa voix était posée et sans animosité. Il était juste curieux. Il reprit une gorgée de vin et ajouta, avec un sourire en coin, son regard rivé sur elle « Qu’est-ce que ça peut faire que je sache que tu es maman d’une petite-fille ? Hein ? » et ajouta « Je m’interroge surtout sur ta relation avec le père… Vous êtes encore ensemble ? » et ajouta en commençant à manger, et désignant d’un coup de menton le dîner « Sers-toi ». Il avala sa bouchée et reprit « Je sais que ces derniers mois, c’est compliqué entre nous, mais je ne suis pas qu’un con fini. J’aurais pu comprendre que tu ais besoin d’un jour de congés ». Il ne lui aurait pas refusé par pure animosité. Ce n’était pas son genre.
Elijah reprit une gorgée de vin et un sushi avant d’ajouter « Pourquoi tu n’as pas la garde ? » et ajouta avec un sourire en coin « C’est quoi qui m’a dit que je devais sûrement avoir des questions, et j’en ai ». Une bouchée de ramen et ajouta « En tout cas, ta gamine est adorable. Le père par contre… Enfin laisser un enfant au premier venu… Je ne sais pas, je ne l’aurais pas fait avec ma gosse ». Mais ce n’était que son point de vue « Mais ce ne sont pas mes affaires » et continua de manger.
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Charly
Mar 8 Fév - 9:38
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Maddy n’avait pas imaginé un tel accueil. Une telle compréhension de la part d’Elijah. Après tout, le faussé qui s’était creusé entre eux depuis des mois, était uniquement sa faute. C’était elle qui l’avait repoussé, qui avait été prise de panique devant la tendresse et la bienveillance du beau brun. Elle avait décidé de lui expliquer, et de faire la lumière sur cette partie de sa vie dont il avait eut un aperçu mais ignorait tout. « -on est pas marié. » ça ne répondait pas à ce qu’Elijah venait de dire. Mais Madison se sentait vraiment mal, évitant encore de le regarder, n’osant pas toucher son verre ou bien ce qu’il avait déposé sur la table. « -ouais… un mois après toi… » et puis finalement elle décida de prendre le verre de vin qui lui tendait les bras, et en avala une longue gorgée.
A la question suivante elle se leva pour faire quelques pas dans le salon. Il fallait qu’elle se reprenne. Laisser les émotions prendre le dessus ainsi, perdre le contrôle, elle détestait ça. Elle avait trop bataillé pour se remettre à peu près d’aplomb pour que l’acte complètement débile de Roy ne vienne tout faire capoter. Elijah était son patron, mais il y avait plus entre eux. Ils le savaient l’un comme l’autre. Il y avait une sorte d’amitié. Sinon il ne l’aurait pas invité à venir chez lui, et ne serait pas en train de l’écouter avec autant de bienveillance. « -je suis désolée que tu l’ai appris de cette façon. » finit elle par lâcher pour toute réponse, après avoir prit une grande inspiration pour se calmer. Elle ouvrit la bouche en regardant Elijah, ne sachant pas quoi répondre à ça. Simplement parce qu’il était totalement déroutant dans son comportement. Enfin… pour le moment il ne savait pas tout.
Bon elle revint prendre place sur le canapé, et posa son verre sur la table basse. « -quoi ? Non ! On est séparé depuis qu’elle a trois ans. Parce que… parce que ça devenait invivable. » elle haussa les sourcils réalisant l’opinion qu’Elijah s’était forgée d’elle. Une femme capable de caché un mari et une fille afin de s’envoyer en l’air avec son patron pour avoir un job ?! Un léger pincement au coeur, avant de prendre conscience que c’était son égo qui parlait. « -ok très bien. C’était pas mon tour de la garder. J’avais du boulot et je voulais pas lui rendre ce service. Voilà t’es content ?! » puis elle se mordit les lèvres, reprit son verre et se leva à nouveau. Après un léger silence et elle souffla un : « -excuses moi… Je suis un peu à cran. » oui là elle était plus que ronchon comme elle pouvait l’être si elle n’avait pas assez dormi. Elle était un peu sur les nerfs, sur la défensive, à fleur de peau, contrariée, fatiguée, stressée…
Ses épaules s’affaissèrent en entendant la question. Elle ouvrit la bouche mais elle se fendit d’un sourire. Un sourire timide, le premier de la soirée. Un sourire qui lui fit du bien. Puis elle regarda par terre. Forcement qu’il avait des questions. Madison prit à nouveau place sur le canapé, gardant ses verres entre les mains, les coudes sur les genoux. D’une main elle passa ses cheveux sur le côté gauche de sa nuque avant de dire : « -il avait un entretien important, la babysitter était malade, sa mère ne pouvait pas garder Amber… il n’a pas vraiment eu d’autres choix. » oui maintenant elle prenait la défense de Roy. Il restait le père de sa fille après tout. « -et heu… » elle inspira avant de répondre à l’autre question, celle qui allait faire éclater la vérité, et créer de la honte dans le regard d’Elijha lorsqu’il la regardait. Plus jamais comme avant. « -je n’ai pas la garde parce que c’est moi qui l’ai demandé. » voilà c’était un début. « -je… j’étais pas prête à avoir cet enfant. Avec Roy… ça faisait seulement trois mois qu’on se voyait. Et j’ai du lui annoncer qu’on avait certainement merdé… parce que le résultat était bien là. Le test était positif. » un petit rire nerveux. « -j’étais pas très très bien psychologiquement à ce moment là… la grossesse et l’arrivé du bébé n’ont rien aidé. » elle se mordit la lèvre inférieure : « -je… je suis pas qualifiée pour être maman. Je te l’ai dis ça. Je suis pas une maman aimante, câline, qui fait des gâteaux et fait lécher la cuillère à la fin. J’ai mis trois jours à regarder et bien vouloir prendre Amber dans mes bras. Parce que j’avais le sentiment qu’elle allait encore plus gâchée ma vie. » et en quelque sorte ça avait été le cas. « -j’ai passé les deux premières années de sa vie à prendre sur moi, à éviter de pleurer toutes les trois minutes et surtout tentée de ne pas pêter un cable. Sur elle, sur Roy, sur moi… » elle tenta également de ravaler ses larmes là maintenant. Elle les chassa avec un petit rire. « -je suis désolée. Tu dois te dire que tu aurai mieux fais de faire demi tour en me voyant en bas de chez toi. » un nouveau petit rire en tamponnant le coin de ses yeux avec ses doigts. « -j’aime ma fille. J’ai juste mis du temps à l’aimer. Et hum… j’ai honte de la mère que je suis. Parce que je suis loin d’être au top là dessus. Vraiment… » elle fit un moulinet avec ses bras. « -je suis pas présente, je suis pas patiente, et après je culpabilise et du coup je cède à tout… enfin je suis nulle quoi » finit elle de dire en riant presque. voilà voilà grosso modo il savait tout.
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“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]