J'ai 24 ans et je vis à Toronto, Quebec. Dans la vie, je suis graphiste et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon charme, je suis heureux et je le vis plutôt follement.
CREATION PROFIL:
NOM : Abramov PRENOM : Julian AGE : 24 ans STATUT : célibataire PROFESSION : graphiste VIT A TORONTO DEPUIS : Toujours VACCINS : A jour ALLERGIES : Oeuf, fraise, chocolat ANTECEDENTS MALADIES : Sourd de l'oreille gauche SPORT : Hockey DERNIERE RELATION SEXUELLE : il y a 3 mois PROTEGEES OU NON : protégées MST : jamais NOMBRE DE PARTENAIRES ACTUELLEMENT : 2 PASSION : cuisine et photographie PEUR : la hauteur, les trucs qui rampent VOUS SEREZ OU DANS 5 ANS : Heureux ?
Daniel Bederov @loudsilencecreations
Quinze ans quand j'ai eu la sensation que mon monde s'effondrait. Je me vois encore à dire sans arrêt que j'entendais mal. Une année comme si j'étais sous l'eau. Puis un jour, j'ai éclaté en sanglots car personne ne me croyait. Et quand le verdict est tombé, j'étais soulagé. J'avais tellement souffert, surtout dans les conversations de groupe que savoir qu'une personne me croyait m'avait fait un bien fou. Ma famille s'état sentie anéantie de m'avoir réduit à mon imagination mais une fois la pilule passée, j'ai rapidement été pris en charge. C'est durant mon année de flottement que j'avais tout de même entrepris d'apprendre la langue des signes, pensant que je finirais sourd un jour. C'est ce que je lui raconte sans détour. A quoi bon mentir ?
Il m'arrive encore d'avoir envie de vivre sans être assisté mais je dois être franc avec moi même, sans mon sonotone, je retourne sous l'eau. C'est frustrant mais c'est ma réalité. C'est une béquille pour demeurer dans une vie sociale. Est-ce que vous m'autorisez à l'enlever parfois et signer ? Si vous savez. Je sais que ma famille s'y est mis pour me soulager quand vraiment je ne supporte plus l'assistance. Disons que je me sens moi-même, que ce soit avec ou sans. Alors si ici, je peux m'en passer, je préfère tenter.
Je souffle quand il me fait remarquer que ce n'est pas le bon dessert. Et l'envie de lui mettre sur la tête ne manque pas. Mais j'étais chez lui avant tout. J'aimerais lui dire merde avec ses horaires mais je ne voulais pas provoquer l'effondrement de son monde. Je sais que les repères sont des éléments cruciaux alors je me contente d'hocher la tête. J'ai plus qu'à venir dès 16h pour m'assurer de tenir le programme. Je fronce le regard quand il me parle de chambre. Je ne pensais pas dormir ici en fait .. Je n'ai pas prévu de change ..
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Maddy'n
Lun 9 Mai - 22:31
Camilo Rodrigues
J'ai 28 ans ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis PDG et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma richesse, je suis célibatard très courtisé et je le vis plutôt bien. Allergies : Lavande, Noix de Coco, Rongeurs.
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J'écoute attentivement son histoire, et j'entends sa douleur, celle de son adolescence, celle de faire face à la différence à un âge où tout change, auquel on cherche à se construire. A ma façon, j'avais connu des difficultés à me construire à cet âge là, à me faire entendre, comprendre. L'accent mis sur nos différences, de façon à nous stigmatiser, à creuser un peu plus le fossé. La douleur, la solitude et la tristesse accompagne alors les pensées, et l'on se demande si on trouvera sa place un jour. N'ayant pas réussi à trouver la mienne, j'avais pris le problème autrement. J'avais construit un empire pour être certain de toujours être là où je me savais en sécurité.
Un empire partiellement mis à mal aujourd'hui, en raison de ce changement inopiné de personnel, de changement sur le rythme de ma soirée, sur le menu. Des détails pour beaucoup, un monde pour moi. Et si je ne l'évoque pas, pas encore, c'est parce que je sais que le jeune homme aura vite fait de s'en rendre compte. « Non. » La réponse est directe, spontanée. « Je ne sais pas signé. » Et je ne prévois pas d'apprendre. Je n'ai pas le temps pour cela. « Ou alors il faudra écrire. Je vous conseille de rentrer mon numéro dans votre téléphone. L'interface d'Eliza permet aux différents utilisateurs de s'écrire aussi, qu'importe quelle tablette vous utilisez. Il y en a dans toute la maison. » Mais pour ma part, j'étais bien trop occupé pour perdre du temps à apprendre quelque chose qui ne me servirait plus une fois qu'il serait partie.
Le repas terminé, je débarrasse moi même ce qu'il restait sur la table, signe que j'ai réellement fini de manger. Et habitude. A partir de là, je n'ai normalement plus besoin des services de Nana, et de ceux de Julian non plus. Mais ce soir est différent, alors je me retrouve à discuter avec lui au lieu d'être dans mon bureau. C'est bizarre, ça m'angoisse. Tout comme sa réponse. « Comment comptez-vous faire pour le petit déjeuner alors ? Vous vivez loin ? Et s'il m'arrive quelque chose ? Normalement, vous devriez rester sur place. Votre grand-mère reste. » Je parle un peu plus vite. Ce n'est pas comme ça que se font les choses normalement. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne ici. Il va vraiment partir ? Rentrer chez lui ? Mais où ? « Est ce que je dois embaucher quelqu'un d'autre, en plus de vous ? Quand reviendrez vous ? Si ce n'est qu'un problème de vêtements, on peut s'arranger. »
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Patate Douce
Lun 9 Mai - 22:59
Julian Abramov
J'ai 24 ans et je vis à Toronto, Quebec. Dans la vie, je suis graphiste et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon charme, je suis heureux et je le vis plutôt follement.
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NOM : Abramov PRENOM : Julian AGE : 24 ans STATUT : célibataire PROFESSION : graphiste VIT A TORONTO DEPUIS : Toujours VACCINS : A jour ALLERGIES : Oeuf, fraise, chocolat ANTECEDENTS MALADIES : Sourd de l'oreille gauche SPORT : Hockey DERNIERE RELATION SEXUELLE : il y a 3 mois PROTEGEES OU NON : protégées MST : jamais NOMBRE DE PARTENAIRES ACTUELLEMENT : 2 PASSION : cuisine et photographie PEUR : la hauteur, les trucs qui rampent VOUS SEREZ OU DANS 5 ANS : Heureux ?
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Le non me fait reculer direct. Comme s'il venait, à nouveau, de me violenter. Je détourne le regard pour ne pas montrer à quel point, ça me perturbe et me blesse. Comme s'il venait de me rejeter d'office. Mais en soit, il est légitime. C'est sa maison, ses règles. Pas de soucis, je comprends. Vraiment, cela prend du temps d'accepter la différence des gens et demande de l'énergie de s'adapter à eux. Ce qu'il n'a pas envie de faire. Pas de soucis, je savais à quoi m'en tenir avec ce validiste.
Je reprends contenance et ose lui faire face. Eliza. Technologie. Partout dans la baraque. C'est retenu. Et écœurant. Tout ce faste, ce manque d'humanité, me donne la gerbe. J'ai de la peine pour lui, à cet instant. S'il n'y a pas d'écran pour le guider, il chute, voilà tout. Mais je me dois de m'y plier. Ce n'est que pour quelques semaines et ensuite, il ne deviendra qu'une étrange expérience. Je n'avais pas grande estime pour sa personne mais maintenant, c'était dans le négatif mention pitié.
J'avais totalement occulté le petit déjeuné. Qui est pourtant inscrit dans le guide que m'a filé Nana, peu après mon arrivée, accroché dans un placard. Je me fais violence pour ne pas grimacer, avouant découvrir cette information-là. Ou l'angoisse de devoir dormir hors de mon lit. Se pose aussi la question de quand Nana est en congé ?
Mais pour l'heure, je sens bien que je suis entrain de foutre en l'air tout son monde. C'est gratifiant et malheureux à la fois. C'est comme avoir un certain pouvoir sur lui, aussi néfaste soit-il. J'ai envie de tout faire exploser autant de remettre chaque chose à sa place. Débit de paroles qui s'enflamme ; je venais véritablement de le court-circuiter. Je vais dormir là. Et je vais demander à ma sœur de m'apporter des affaires propres. Je travaille la journée mais je serais présent pour m'assurer qu'à votre retour soit tout comme vous avez besoin. L'élan de le rassurer survient de nulle part mais parait comme une obligation de l'apaiser. Montrez moi cette chambre que vous puissiez être libre de cette torture.
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Maddy'n
Jeu 26 Mai - 14:00
Camilo Rodrigues
J'ai 28 ans ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis PDG et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma richesse, je suis célibatard très courtisé et je le vis plutôt bien. Allergies : Lavande, Noix de Coco, Rongeurs.
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Je me gratte nerveusement le dos de la main. Il y a trop de changements à appréhender pour moi ce soir. Le changement de personnel, de planning, d’organisation, de repas. Je ne suis pas comme les autres, je le sais. Chaque changement, aussi infime soit-il, me demande énormément d’efforts d'adaptation. Un dessert qui n’était pas celui attendu ? Rien d’insurmontable pour l’ensemble des mortels, un réel désagrément pour moi. Même si j’avais mangé la glace qu’il m’avait servi, je resterais avec ce sentiment désagréable de ne pas avoir eu ce que j’espérais, avec ce sentiment désagréable que les règles de ma propre maison s’effritaient doucement. Certes, Julian n’était pas méchant, ou désagréable, mais son manque de maîtrise face aux règles établies s’associait pour moi à un regrettable manque de professionnalisme qui me faisait regretter sa grand-mère. Mais je ne pouvais pas le virer. Déjà, parce que je n’avais personne d’autre pour le remplacer au pied levé, mais en plus, je suppose que pour un premier jour, il avait assuré. D’autres s’étaient succédés pendant des années, d’autres qui, même après des semaines de travail, n'avaient pas réussi à maîtriser le plus simple de ma routine. Et puis l'affection que je portais à Nana m’obligeait à faire preuve d’un peu plus de souplesse, surtout envers un membre de sa famille.
Alors je prends sur moi, pour le retard, pour le dessert, et quelques autres détails qui me donneraient presque envie de lui gueuler dessus. Jusqu’à ce qu’il tente à nouveau d’ébranler la tour qui me préserve. Cette fois, la panique me gagne véritablement, ainsi que l’angoisse que demain ressemble à ce soir. Non, non, non. Je ne pouvais pas appréhender autant de changement d’un coup. Le débit de parole s’accélère, l’inquiétude est derrière chaque question que je lui pose. Chaque mot. En a-t-il seulement conscience ? Je n’en suis pas certain. Pourtant, il cède à ce que certains pourraient voir comme des exigences, insuffisantes à mes yeux. « Je ne travaille jamais à l’extérieur après un retour de déplacement… » Autrement dit, je restais à la maison toute la journée de demain.
Mon regard, empli d’appréhension et d’inquiétude, se plonge dans le sien, guettant sa réaction. Je ne veux pas interférer avec son travail ou sa vie privée mais j’avais besoin d’un maître de maison disponible et investi. C’était un boulot à temps complet que je proposais, et plus encore. Certes, cela allait lui demander énormément de temps, mais il serait aussi payer en conséquence. A condition qu’il accepte. Pouvait-il accepter ? Mettre de côté son autre job quelques jours ? Temporairement ? Est ce que j’allais devoir prévoir une deuxième personne pour son poste ? Je passe mes mains sur mon visage, commençant à faire quelques pas à cause de la nervosité. « Ca ne pourra pas fonctionner. Vous ne pourrez pas cumuler les deux postes, ça vous demandera trop de temps. Vous ne serez pas assez concentré, vous risquez de faire des erreurs partout. Ca ne fera que nuire à vous comme à moi. » La situation ne me paraît pas viable, pour lui comme pour moi. « Il faudrait quelqu’un d’autre. Peut-être à mi-temps. Non… Ça voudrait dire que cette autre personne devra vivre ici aussi. Ça sera de trop. » Ma voix, à l’origine intelligible, se fait progressivement plus basse, moins articulée, les mots m’étant destinés plus qu’à Julian. Un marmonnement destiné à m’aider à trouver une solution, pour le moment inexistante.
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Patate Douce
Ven 24 Juin - 21:23
Julian Abramov
J'ai 24 ans et je vis à Toronto, Quebec. Dans la vie, je suis graphiste et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon charme, je suis heureux et je le vis plutôt follement.
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Quand son regard s'est planté dans le mien, j'ai compris qu'on allait avoir un sérieux problème. Nana ne m'avait pas tout dit et je n'avais pas creusé davantage. J'étais vraiment venu les mains dans les poches, sans me dire qu'être gouvernante était bien plus sérieux comme métier qu'astiquer une baraque et remplir la panse d'un capricieux. Surtout quand ce dernier me fait bien ressentir que je merde.
Je tente tout de même de conserver mon calme, de fomenter une solution dans mon esprit. Visiblement, mes commandes allaient devoir attendre. Je vais devoir poster une urgence familiale et remanier les délais. Au moins une semaine pour trouver une alternative durable. Je me retiens de soupirer, me concentrant pour l'écouter.
Je découvre un homme anxieux finalement, et qui tient à ses règles. Il est humain alors ? Vous savez quoi ? Vous avez raison. Je ne pourrais pas gérer les deux emplois dans un premier temps. Alors, je vais me consacrer à votre bien-être dans un premier temps, évaluer ma charge de travail et ensuite, je verrais comment faire. Parce que ça va durer trois mois et je ne vais pas perdre mes clients pour vous. Donc, laissez moi six jours d'adaptation et tout va se régler. Est-ce ok pour vous ou toujours pas ?
En vrai, je lui demande mais il n'a pas le choix. J'ai mis des semaines et des nuits à me construire ma clientèle, je ne vais pas la détruire pour un validiste de son genre. Heureusement que j'aime très fort ma grand-mère, parce que j'aurais dit non d'office. Peut-on aller se coucher maintenant ? Ou vous avez besoin d'autre chose ? Thé ? Café ? Plaid ? Berceuse ?
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Maddy'n
Sam 9 Juil - 11:55
Camilo Rodrigues
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L’angoisse me gagne brutalement quand je comprends qu’il n’est pas au fait de toutes mes habitudes, de toute l’implication que cela demande de travailler ici. Il n’a pas conscience de tout ce qu’il va avoir à faire, de tout ce qui dépend de lui dans cette maison, de tout ce qui dépendait de Nana. Ce n’est pas de quelqu’un qui puisse entretenir la maison dont j’ai besoin, pas seulement, mais de quelqu’un capable de comprendre les difficultés auxquelles je fais fasse quotidiennement car je n’arrive pas à m’adapter au monde qui nous entoure. Cette maison, c’est le seul endroit où je me sens chez moi, et non comme un excentrique, un paria de la société. Ici, personne ne me juge, personne ne me traite comme si je devais être soigné pour mon esprit. Même si je sens qu’avec Julian cela va devenir plus compliqué. Il allait avoir besoin de temps pour s’adapter, alors que ma routine à moi était désormais bien ancrée, et que je n’arriverais pas à m’en séparer, mais je ne le sentais pas particulièrement hostile à mon égard, comme ça avait pu être le cas avec certains de ses prédécesseurs.
Malgré tout, aucune solution ne se dessine alors que je réfléchis à comment faire coexister les deux boulots qu’il est supposé assumer. A ma grande surprise, la solution - ou en tout cas ce qui y ressemble le plus - vient de lui. Je l’écoute attentivement, prends le temps de comprendre la proposition qu’il me fait. Une semaine pour apprendre à remplacer Nana et pour découvrir comment il pourrait s’organiser pour gérer son boulot en plus de tout ce qu’il avait à faire ici. Ce n’était pas ce qui m’arrangeait le plus, mais je suppose que c’était le meilleur compromis pour nous deux. De toute façon, je n’avais pas trop le choix. J’avais besoin de lui. « Cela me va. Il y a… Il y a peut-être même quelques autres tâches dont s’occupait Nana que vous pourriez déléguer à d’autres, si cela peut vous soulager un peu. » Je suis conscient d’en demander beaucoup, mais ce n’était pas par choix, je ne pouvais juste pas vivre autrement.
Une solution trouvée - au moins pour la semaine à venir - je me sens déjà bien plus soulagé, malgré l’agacement que provoque Johan avec ses questions hautaines. « Je vous l'ai dit, je ne suis pas un enfant. » Et j’aimerais vraiment qu’il arrête de me traiter comme tel. « Venez, je vais vous montrer votre chambre. » Je lui fais signe de me suivre, pour quitter la cuisine. Nous traversons un premier couloir avant d’arriver dans un petit salon, puis traversons partiellement un second couloir. Je m’arrête devant une porte que j’ouvre, donnant sur une chambre à la décoration sobre, mais avec tout le confort que je suis capable d’offrir. « Si cela vous convient, ça sera votre chambre. Vous avez également une salle de bain personnelle. » Je lui indique la porte qui y mène, ainsi qu’une seconde, donnant sur un immense dressing.
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Patate Douce
Dim 31 Juil - 14:31
Julian Abramov
J'ai 24 ans et je vis à Toronto, Quebec. Dans la vie, je suis graphiste et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon charme, je suis heureux et je le vis plutôt follement.
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La fameuse semaine est passée. Et je dois l'avouer que mon metier principal a été relegué à un plan que je n'avais clairement pas envisagé. Les courtes nuits n'aident pas vraiment. Et force est de constater que je vais devoir mettre en stand by mon activité jusqu'à que ma grand-mère retrouve son emploi. Ca ne me fait pas plaisir mais je n'ai pas le choix. J'ai bien compris qu'être le babysitter de ce tres cher validiste est à temps plein. Genre tous les jours de la semaine, sans interruption. C'est à contre coeur, que je mets un message d'explication sans dire de quoi il en retourne exactement sur mon site. Promettant de finaliser les commandes convenues. Et c'est ainsi que s'entame ma enième journée.
Le pire dans tout ça, c'est que je ne trouve pas Camilo des plus sympathiques, même en le voyant tous les jours. En vrai, il m'agace, même quand il respire. Cela dit avec son niveau d'exigence et ses petites remarques, j'ai dû me mettre au pas très rapidement. Et c'est terrible de se lever et se mettre en pilote automatique. Après pour ma grand-mère qui a tout vécu, je peux aisément comprendre que sa zone de confort lui plaise bien. Moi, j'ai juste la sensation de perdre mon temps. Mais voila, c'est ainsi et je dois être parfait pour qu'elle ne s'inquiète pas davantage, sa santé en priorité.
Je profite de l'absence du propriétaire pour lancer la musique et commencer par mes tâches. Lire les menus validés et commencer par les aliments demandant à être mijotés. Ensuite le ménage, commençant par sa chambre, la salle de bain, tout le blabla. Je m'octroie une pause quand mes doigts se posent sur le piano. J'ose même me filmer pour les réseaux en floutant derrière moi. Pas question que je me fasse remonter les bretelles parce qu'une fan a reconnu le papier peint de notre starlette. La voix accompagne la mélodie et je m'arrête aussitôt entendant du bruit. Oh bordel, non c'est trop tôt.
Je me redresse direct, refermant le piano et me dirige vers la cuisine. Et si, c'est bien le roi qui est rentré. - Vous rentrez beaucoup trop tôt pour que ce soit normal. Je sais que vous ne mangez pas ici le midi. Et j'ai préparé quelques collations au cas où alors, je comprends pas votre présence ici. J'avais pas prévu de l'avoir dans mes pattes, j'ai mon ménage à faire bordel. Ca y est, je perds la tête.
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Maddy'n
Mer 3 Aoû - 20:54
Camilo Rodrigues
J'ai 28 ans ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis PDG et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma richesse, je suis célibatard très courtisé et je le vis plutôt bien. Allergies : Lavande, Noix de Coco, Rongeurs.
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Voilà une semaine que Julian était à mon service pour remplacer sa grand-mère. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça avait été… Fastidieux. J’avais vu Julian s’appliquer pour remplacer au mieux sa grand-mère, mais le fait est que la différence était tout de même évidente à mes yeux. Il n'avait pas la même aisance que sa grand-mère, ni la même rapidité, et surtout, il me donnait l'impression de ne pas être le bienvenue dans ma propre maison. Contrairement à Nana, il était bien moins souriant, bien moins avenant et lâchait souvent de petits soupirs désagréables que je n'appréciais aucunement. Mais je n'avais personne pour le remplacer, et surtout, je l'avais quand même vu faire des efforts ce qui me poussait à en faire de mon côté également. C'est comme ça que fonctionnait les choses dans ce monde apparemment. Et puis quand je travaillais, ce genre de choses n’avaient pas à me préoccuper.
Malheureusement - pour lui comme pour moi - cette semaine s’avérait plus compliquée que prévue, et il risquait de me voir plus que ce que le programme prévoyait initialement. Lorsque je passe la porte de la maison, une mélodie résonne entre les murs. Une chanson, pour le moins étrange. Sur des requins ? Je ne suis pas certain de comprendre les goûts musicaux de Julian, et il faut bien avouer que c’est perturbant. Je le rejoins dans la cuisine après avoir déposé mes affaires dans l’entrée. Je hoche la tête à ses mots. Oui, il est tôt, oui ce n’était pas prévu, et non, il n’avait pas à paniquer ainsi, il n’était pas responsable de ce changement de programme. « Ne vous en faites pas, tout va bien. Vous pouvez continuer de faire ce que vous faisiez, je ne vais pas interférer dans votre programme. Je voulais juste savoir… Quelle est cette chanson étrange que vous chantiez ? ».
La porte de l’entrée s’ouvre de nouveau et claque ce qui me fait rouler des yeux et soupirer. J’arrivais pas à croire qu’il m’avait suivi jusqu’ici. « Tu n’as pas été invité ici Tulio, alors s’il te plaît, je te demanderais de sortir de chez moi. » Je parle calmement, mais le ton est on ne peut plus froid et sec. « Je sortirais d’ici que lorsque qu’on aura réglé le problème. Tu ne peux pas mettre fin à des collaborations comme ça, sur des coups de tête Camilo ! Encore moins pour des raisons aussi puériles. »« Bien sûr que si, la preuve, je le fais. » Il m’attrape contre le col, me plaque contre le plan de travail. « T’es juste un sale petit con pourri et gâté ! Nana expliquez l… » Il relève la tête vers Julian, reste ahuri, ce qui me permet de me défaire de son emprise. « Je ne changerais pas d’avis Tulio ! Tu réfléchiras à deux fois avant d’essayer de me m’humilier publiquement ! » Je le vois serrer le poing, me recule. Je sais qu’il est capable de frapper fort. Même s’il ne m’a jamais frappé, moi. Mais parce qu'il sait aussi que ce n’est pas de cette façon que l’on me raisonne. Il se tourne vers Julian, cette fois, s’adresse volontairement à lui. « Je suis désolé, je ne sais pas qui vous êtes, mais si jamais vous savez comment faire, je vous serais extrêmement reconnaissant si vous pouviez expliquer à mon frère que non, renverser son café par maladresse sur lui n’est pas une tentative d’humiliation publique. » Son ton empli de rage, ce qui me pousse à reculer encore. Je longe le plan de travail, attrape un couteau à proximité et me mets à courir avec pour aller me réfugier dans ma chambre. « Ne cours pas avec un couteau Camilo ! » La voix de Tulio résonne, chargée d'inquiétude, de peur que son frère se blesse. Il passe une main sur son visage, désespéré, avant de se tourner à nouveau vers Julian. « Les alcools forts sont toujours rangés au même endroit ? »
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Lun 3 Oct - 21:43
Julian Abramov
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TW : suicide.
TW:
- Arrête ton char Henry .. Prends juste l'air et on s'y remet. Ce n'est pas évident, je le sais. Mais on va s'en sortir, t'en fais pas. Je lui accorde mon plus beau sourire, et l'incite à aller faire un tour, le temps que je fasse des crêpes. Elles ne seront jamais mangées. Et je m'enfermerais durant des mois, crevant de culpabilité. Henry a fait son tour, tellement qu'il a sauté d'un pont. La séparation était trop dure pour lui et je n'ai fait que minimiser sa souffrance .. Je m'en voudrais jusqu'à mon dernier souffle.
Je n'ai pas vraiment le temps de lui répondre que j'assiste à une scène déconcertante. Un fameux Tullio débarque ici. Et visiblement pas du tout au gout de Camilo. Je ne savais pas du tout où me plaçait. Déjà qu'on me faisait perdre du temps. Violence qui se produit sous mes yeux, sur un sujet qui m'échappe. Et je réalise que cet homme fréquentait ma grand-mère et ça ne me plait clairement pas. Le regard se durcit quand je croise celui de l'inconnu et notre capricieux se défait de son emprise. La suite des évènements semble irréaliste. C'est son frère. Je ne sais pas qui je dois plaindre tout d'un coup. L'homme me parle, mais j'ai rien à dire, pour des futilités. Mais j'ai la raison de son retour à la maison. Et je crois que le geste de Camilo m'achève. Un couteau. Sa chambre. Mon sang fait qu'un tour. - Quoi c'est tout ce qui vous passe par l'esprit ? Je suis atterré. Et quand bien même, il a l'habitude. Chaque fois peut être la dernière fois. J'en tremble à l'imaginer passer à l'acte que mes pas me guident vers la chambre de mon employeur. Et je tambourine. Je sais pas quoi dire mais je tape comme si ma Vie en dépendait. La gorge se noue. Les larmes se bousculent et s'écrasent sur les joues. Je veux pas revivre ça. Alors, je tape quitte à saigner. Mais, je refuse de rester les bras croisés.
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J'ai 28 ans ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis PDG et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma richesse, je suis célibatard très courtisé et je le vis plutôt bien. Allergies : Lavande, Noix de Coco, Rongeurs.
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L'aîné reste en retrait, hochant légèrement les épaules avant de fouiller dans les placards à la recherche d’un verre et d’une bouteille d’alcool fort. Un rhum ambré parmi les possessions de son frère, dont lui-même doit ignorer l’existence dans sa propre demeure. Il le sait, Tulio, que Camilo n’a pas conscience de tout ce qu’il l’entoure, de toutes ses possessions. Si ça se trouve, il ignore qu’il possède de l’alcool. Après tout, ce genre de choses avaient toujours été géré par Nana. Inventaire, repas, l’entretien de la maison, c’était la vieille femme qui s’en était toujours occupé, en tout cas, aussi loin que l’aîné commence à se souvenir. Elle avait un don et une patience avec Camilo que beaucoup d’autres n’avaient pas, et c’est ce qui la rendait aussi indispensable. Il se demande donc, si le jeune homme qui semble occuper désormais sa place à les épaules pour. Il est étonné d’ailleurs, de ne pas avoir entendu parler de ce changement de taille et de l’absence de Nana, qu’importe la raison. Il pensait que ça serait un changement suffisamment marquant pour que le maître des lieux en parle à répétition autour de lui pendant des jours. Peut-être que ça avait été le cas, mais il était surpris que ça ne lui soit pas parvenu jusqu’aux oreilles. Il prend le temps de boire une ou deux gorgées de son verre, d’essayer d’organiser les pensées dans son esprit. Sans Nana comme alliée, résonner Camilo était bien plus difficile que prévu. Surtout maintenant qu’il commençait à mêler la déraison et l’imprudence.
Il repose son verre, laisse ses pas le mener jusqu’à la chambre de son cadet où il s’est enfermé. En se rapprochant, le bruit de Julian tambourinant contre la porte lui parvient, et l’inquiète plus que le comportement de son cadet. « Arrêtez ça. Ça n'aidera pas. Votre état non plus. » dit-il calmement, mais d’un ton qui ne laissait pas de place au doute. Il attend que le bruit se stoppe, approche son oreille de la porte pour écouter de l’autre côté. Rien qui ne l’inquiète outre mesure. « Je suppose que vous ne connaissez pas le morse… Mais je vous conseille d’au moyen retenir celui-ci. C’est la seule façon de lui faire vous ouvrir la porte. Vous pouvez l’enregistrer avec votre téléphone, ça vous aidera. » Il laisse quelques secondes à Julian pour écouter ou non son conseil et laisse alors ses phalanges entrer en contact avec la porte à un rythme précis et régulier. Après quelques secondes, la porte s’ouvre enfin.
J’ouvre doucement la porte, laissant mon visage apparaître ainsi que celui de mon frère et de Julian également de l’autre côté de la porte. Je regarde tour à tour les deux hommes, fronçant le regard en voyant les yeux et les joues de Julian humides, avant de lancer un regard noir à mon frère. « C’est toi qui a fait ça ? Tulio je te jure que …. - Ce n’est pas moi d’accord ? Alors maintenant, tu te calmes, tu me donnes le couteau et tu me laisses vérifier que tu ne t’es pas blessé. Après, je m’en vais, puisque tu ne veux pas écouter pour le moment. » Je pousse complètement la porte et dépose dans la main tendue de mon frère le couteau avec lequel je me suis enfui, le laissant m'examiner, sans lâcher Julian du regard. « Ca va aller pour vous ? » Que je demande, inquiet. « Est ce que vous voulez que l'on appelle un médecin ? » Je n'ai pas le temps d'entendre la réponse que mon frère m'interromps, confirmant que je n'ai rien. « Comme promis, je m'en vais. Je te laisse tranquille pour aujourd'hui, mais ça ne clôture pas la conversation. Jeune homme, bon courage et soignez vous bien. Il ne vous laissera pas tranquille longtemps. » Je lance à mon frère un nouveau regard plein de colère avant qu'il disparaisse des lieux, sans nécessité d'être accompagné. Quand à moi, je reporte mon attention sur Julian. « Alors ? Vous avez besoin d'un médecin ? Comment vous vous êtes fait ça ? »