Région : Pays des tuques et des ceintures fléchées
Crédits : KucingKecil
Univers fétiche : Harry Potter, Fantastique, Réel
Préférence de jeu : Femme
Amezuki
Lun 27 Juin - 4:34
Marianne Rossignol
Âge : 21 ans. Date de naissance : 20 octobre. Lieu de naissance : Florence en Italie. Habitation :Un minuscule appartement dans le quartier de Campo di Marte à Florence/Italie. Métier : Étudiante universitaire dans le département de l’histoire de l’art et du spectacle et petit boulot à temps partiel. Budget : Entre faible et modéré. Statut : Célibataire. Timide, Optimiste, Serviable, Courageuse, Persévérante, Passionnée, Généreuse, Douce, Insomniaque. La tête à peine sur l’oreiller, vous fermez les yeux et plongez dans les bras de Morphée. Vous rêviez à une journée parfaite avec votre prince charmant sur une plage déserte. Mais du coin de l’œil, vous apercevez Mary assise sur le sable ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Et oui… Depuis son adolescence, Marianne s’invite dans les rêves des gens, autant ceux qu’elle connaît, que ceux de parfaits inconnus. Elle n’a aucun contrôle sur le rêve de son hôte, mais elle peut parfois l’influencer. Mary repère les rêves un peu comme un radar. Les personnes dont elle est proche sont plus facilement repérables que ceux des inconnus. Le rêve le plus éloigné qu’elle a ressenti se trouvait à 150 mètres. Le plus désagréable pour Mary, son don l’oblige à dormir uniquement en partageant les rêves des autres. Aucune personne à proximité, une nuit sans sommeil pour elle. Pourquoi possède-t-elle un tel don ? Malheureusement, Marianne n’en a aucune idée… Mais depuis, elle a remarqué que d’autres ‘’talents’’ se réveillent. ★Marianne adore observer les étoiles et la lune. Une petite astronome en herbe. ★ La jeune femme est une grande frileuse. Ses lèvres n’ont aucun mal à se colorer de bleu. C’est pourquoi elle a une collection de jetées, de vestes et de grosses couvertures.★ Mary a la mauvaise habitude de penser à voix haute. Ce qu’une personne normale pense en silence, elle le dit à haute voix. Les gens la regardent souvent bizarrement dans ces cas-là. ★Tel l’oiseau, la française baigne dans la musique. Elle sait jouer au piano et possède une belle voix. Mais, elle partage peu ses talents. Seul quelques chanceux l’ont entendu. ★ Un de ses rêves est de gagner sa vie en faisant sa passion ; la dance. ★ Après avoir vu un documentaire sur les abattoirs, Marianne n’a plus voulu manger de la viande. Elle est végétarienne depuis maintenant 6 ans. ★ Elle a suivit des cours de ballet, de jazz et de hip-hop. Mary préfère la variété que propose le style jazz. Mais, au fond, le plus important pour elle, c’est uniquement de danser. ★ Marianne étudie l’histoire de la musique à l’université. Elle pratique la danse dans un studio de la ville qui obtient parfois des contrats professionnels. Elle travaille également à temps partiel en tant que professeur de piano pour l’enfant d’un professeur de l’université ainsi qu’à la bibliothèque de l’université. ★ Elle est une des rares personnes à encore utiliser un lecteur MP3 au lieu de son cellulaire pour écouter de la musique. C’est beaucoup plus pratique pour le glisser dans sa poche et danser, comme l’appareil est beaucoup plus petit. ★ Son appartement est tout petit. Il rentre dans la catégorie studio. Il se situe dans le quartier Campo di Marte, au deuxième étage d’un immeuble vieillot. Mary n’attend que d’avoir terminer l’université pour déménager dans un peu plus grand. Et surtout mieux entretenu. ★ Il lui arrive de danser au lieu de marcher, comme ça, au bout milieu d’une rue ou d’un couloir. En particulier si ses oreilles sont emplit de musique.
▬ Contexte: La Terre. Un continent. Un pays. Une ville. Un monde tout ce qui a de plus normal. Pourtant, comme dans toute chose normale, un secret s’y cache. Le genre de secret qui se dévoile le plus souvent à la nuit tombée. À travers les habitants de la ville, il y différentes sortes de personnes. Ceux qui connaissent le secret, qui le garde jalousement, qui le protège, qui en ont peur. Ceux qui l’ignorent, qui continuent leur petite vie en se laissant effleurer par les mystères sans que cela les affectent. Et il y a ceux qui sont plongés dedans mais qui n’en savent rien, ceux qui n’arrivent pas à mettre de mots sur ses énigmes mais qui se doutent que tout n’est pas ‘’normal’’…
▬ Brin d'histoire: Les rossignols parcourent des milliers de kilomètres pour trouver le bon endroit où s’établir. Ils chantent alors jour et nuit pour trouver le compagnon idéal, celui avec qui parcourir un bout de chemin de la vie vaut la peine. Frédérique était un de ses oiseaux-là. Trouvant la vie à Paris trop ennuyante, il choisit de voir le monde. Mais, son vol fut de courte durée. Il tomba amoureux de la ville de Florence. Il visita les rues de fond en comble et finit par s’y installer définitivement, incapable de la quitter. Choisissant le métier de guide touristique, il pouvait ainsi partager sa passion de la ville aux français en visite. Métier qui l’amena à croiser le chemin de Leona Cavalero, guide dans la même boîte. Elle faisait cependant l’inverse, une italienne guide en France. Ils s’échangèrent astuces et conseils, parfois des contrats. Les réunions de travail devinrent des tête-à-tête. Et le rossignol trouva finalement sa compagne.
Un an plus tard, un oisillon apparut dans leur nid. Un œuf totalement imprévu mais bien accueillît. Une belle petite fille qu’ils nommèrent Marianne, un prénom français mais facilement prononçable à l’international. Un bébé calme, souriant, faisant le plaisir de ses parents. L’oisillon grandit dans une famille aimante où tous pouvaient chanter librement. Mary n’était pas une enfant difficile, loin de là. Ses parents devaient plutôt déchiffrer ses non-dits pour savoir ce qu’elle voulait, la petite fille étant de nature timide. Ils vivaient dans leur petit bulle de bonheur. Seule tache au tableau, leur travail très demandant. L’oisillon voyait souvent un de ses parents quittés pour un contrat à l’extérieur pendant plusieurs semaines. Mais, une belle journée, ils avaient une bonne nouvelle à annoncer à Marianne. Un arrangement qui leur permettait de conserver cette partie du travail qu’ils aimaient, tout en passant plus de temps auprès d’elle. L’annonce ne se rendit jamais à ses oreilles. Une énorme tempête détruisit le nid ce jour-là. Une pluie torrentielle avait rendu la chaussée glissante, la voiture des Rossignol frappa un arbre et aucun des tourtereaux ne sortit de la tempête.
Âgée de seulement quatre ans, Marianne était trop petite pour se bâtir un nouveau nid seule. Son grand-père paternel la prit donc sous son aile. L’oisillon quitta Florence pour Argenteuil en banlieue de Paris. Bien vite, André fit découvrir ses passions à sa petite-fille, sa façon de lui changer les idées. Il lui apprit les bases du piano, lui fit découvrir ses artistes favoris. Un lien fort se créa rapidement entre les deux oiseaux blessés. Le point tournant de sa petite vie arriva l’année de ses six ans. Son grand-père lui acheta un billet pour le ballet de Casse-Noissette. Lui voulait lui montrer une nouvelle facette de sa passion. Pour elle, ce fut un coup de foudre. Les costumes, les décors mais surtout la dance. La petite Marianne s’imaginait déjà voler sur une scène de la même façon que Clara. Devant son insistance, André l’inscrivit dans une petite école de danse de Paris. Marianne n’était pas un petit prodige dès ses premiers pas. Mais, elle réussit à rattraper les enfants de son âge assez rapidement.
La petite vie du nid tourna rapidement à la routine. Le travail, l’école, la musique, la danse… Et Marianne n’avait besoin de rien d’autre. Alors qu’elle approchait de l’adolescence, des problèmes d’insomnie commencèrent à apparaître. Le sommeil semblait doucement s’éloigner d’elle, jusqu’à ce que le marchant de sable refuse de la visiter. Marianne n’arrivait pas à comprendre ce qui pouvait causer cette soudaine insomnie. Son grand-père, inquiet, l’apporta voir un docteur, mais rien n’y faisait. La fillette passa donc de nombreuses nuits à regarder le ciel jusqu’à ce que son corps épuisé ne tienne plus. Un soir, assise dans son lit, Mary ressentit comme un appel au loin. Ses pensées étaient étrangement attirées par un signal, comme un papillon de nuit devant une lumière. Elle finit par céder et laissa son esprit dérivé vers cet appel. Marianne se retrouve alors plonger dans le monde imaginaire du petit garçon qui habitait la maison voisine. Elle en ressortit aussi soudainement qu’elle y était entré au petit matin. Elle avait la sensation d’avoir dormit normalement, une sensation qu’elle n’avait plus eu depuis longtemps. Le phénomène se reproduit la nuit suivante. Lorsqu’elle en discuta avec son grand-père, André ne fut pas surpris. Du moins, pas aussi étonné qu’il aurait du. Il se contenta de lui demander un peu de temps pour réfléchir à tout ça. Une semaine plus tard, ils eurent une nouvelle discussion sur son don étrange. Mary avait également eu le temps d’apprivoiser le phénomène. Ils décidèrent de baptiser son habilité le voyage des rêves. Ils établirent une stratégie qui éviterait que les voisins émettent des doutes. Pour André, la question était réglée. Marianne ne réussit jamais à savoir pourquoi il n’avait pas l’air plus étonné par ce qui lui arrivait.
La surprise passée, le calme revint et la routine reprit ses droits dans le nid. Travail, musique et cuisine pour André. Danse, école et adolescence pour Marianne. Elle n’avait pas beaucoup d’amis, étant toujours une timide. Mais, sa troupe de danse lui convenait et ils devinrent rapidement les seuls avec qui elle trainait. Mais, la vie ne reste jamais que routine. Doucement, un intrus se glissa dans leur nid. Un intrus silencieux et sournois. Le fil de la mémoire d’André semblait lui glisser doucement entre ses mains. L’inquiétude gagna Marianne un matin quand elle dut l’empêcher d’aller travailler en boxeur, sans que celui-ci ne s’en rende compte. Après consultation, l’intrus eut un nouveau nom : l’Alzheimer. Son grand-père refusa d’en parler au reste de la famille, refusa ce diagnostique qui fissurait leur nid. La jeune fille apprit donc à gérer la maladie d’Andrée, tout en contrôlant ses voyages nocturnes. Quand elle s’absenta une semaine de l’école sans donner de nouvelles, la direction contacta son oncle. Et leur petit nid brisa pour de bon. Marianne emménagea dans le nid de son oncle paternel. Un nid qui ne connaissait rien de son secret, qui ne la connaissaient que vaguement pour l’avoir vu à quelques repas de familles. André fut accueillit dans un endroit spécialisé pour les gens ayant la même condition. Un endroit qui tentait de ressembler le plus possible à un nid.
Marianne ne réussit pas à s’habituer à ce nouveau nid. La transition abrupte ne l’aida pas et elle échoua son année de terminal. La jeune fille recommença donc sa terminal en regardant la plupart de ses amis s’éloigner pour l’université. Avec sa timidité qui l’accompagnait, elle se concentra sur ses études. Même si son futur lui semblait imprécis. Sa première visite chez son grand-père après le nouvel an lui apporta une belle surprise. André était un moment de complète lucidité. Marianne avait l’impression de retrouver leur complicité passé. Leur conversation s’enchaîna bien sur vers son départ prochain vers l’université. André lui suggèrera de quitter la maison de son oncle. Il finirait surement par avoir un doute sur son secret et ne le comprendrait pas. S’il était à sa place, il quitterait la France et tenterait l’université à Florence auprès de ses grands-parents maternels. Elle serait dans une nouvelle ville, dans un environnement qui lui serait plus facile de cacher son secret. Une nouvelle fois, Mary tenta de le faire parler. Pourquoi ne semblait-il pas surpris devant son don ? Que savait-il sur ce secret ? Mais, il resta encore une fois muet à ce sujet.
Cette discussion resta ancrée en elle. Au moment de prendre une décision pour l’année suivante, Marianne appela ses grands-parents italiens. Enchantés par l’idée, Valente et Gilda commençait déjà à faire des plans sur ce qu’ils avaient envie de lui présenter. La jeune fille envoya donc officiellement son inscription à l’université dans le programme d’histoire de l’art et de la musique. Mais, contrairement à la volonté de ses futurs guides, elle chercha également un appartement. Pas question d’habiter chez ses grands-parents et de voir son secret dévoiler. Pendant l’été, Marianne quitta donc la France pour migrer vers l’Italie. Un retour au source plus que bienvenue. La jeune fille passa les premiers mois à renouer avec ses grands-parents et visiter l’environnement de son nouveau nid. Elle eut même droit à une visite guidée du campus, sa grand-mère était une fraiche retraitée de l’établissement. Elle se trouva des petits emplois er réussit à rejoindre un studio de dance. Puis vient le début des cours. Mary réussit lentement à construire son nouveau nid, à se sentir à nouveau à l’aise. Le temps sembla passer rapidement. Une nouvelle année d’université allait bientôt commencer.
Région : Pays des tuques et des ceintures fléchées
Crédits : KucingKecil
Univers fétiche : Harry Potter, Fantastique, Réel
Préférence de jeu : Femme
Amezuki
Lun 27 Juin - 4:42
Kaytlìn Mitsuki Gallagher
Âge : 24 ans. Date de naissance : 6 avril. Lieu de naissance : Arklow en Irlande. Habitation : Une maison à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, États-Unis. Métier : Assistante dans une maison d’édition. Budget : Personnellement, moyen sauf si on compte l’argent que lui envoie sa mère et le revenue de son fiancé. Statut : Fiancé à Isaac C. Reeves. Impulsive, Optimiste, Spontanée, Ouverte, Rancunière, Casse-cou, Sociale, Créative, Têtue, Curieuse, Énergique.
★ De part sa naissance prématurée, Kaytlìn fait de l’asthme sévère. Elle doit ainsi toujours traîner avec elle un inhalateur. Sa maladie l’empêche souvent de pousser son corps au maximum de ses capacités, ou du moins jusqu’où elle aimerait le faire. ★Elle préfère garder sous silence le fait qu’elle soit une enfant malade. Elle n’aime pas voir les regards de pitié que cette révélation déclenche. ★Grâce à ses séjours à l’hôpital, elle a découvert son talent, l’art. Depuis toute petite, elle aime dessiner et a améliorer son coup de crayon pour arriver à produire des toiles et des dessins à l’aquarelle dignes d’être appelé œuvres. Elle préfère peindre et dessiner des paysages et des personnages fantastiques. ★Kaytlìn est une geek. Elle possède plusieurs consoles de jeux vidéo mais elle favorise les versions portatives. Kay peut donc les transporter partout où elle va. D’ailleurs, elle a souvent dans son sac son Nintendo 3DS version Pikachu ou sa Switch version Legend of Zelda. ★À la télévision, la jeune femme écoute rarement les émissions favorites des gens de son âge. Elle regarde plutôt des animations japonaises, des films d’animation du genre Disney et surtout les œuvres du Studio Ghibli qu’elle possède tous. ★Les orages lui font peur depuis l’enfance. C’est toujours plus effrayant ce jeu de lumière et de bruits, seule dans une chambre d’hôpital, Maintenant, elle essaie de se contenir mais sursaute à chaque coup de tonnerre. Si l’orage est particulièrement violent, la jeune fille a parfois des larmes au coin de l’œil. ★ Kaytlìn a commencé une collection de peluche, parce qu’elle en recevait une grande quantité à l’hôpital. Ses favoris représentent des personnages connus et ceux en forme de lapin. La majorité est dans sa chambre de la maison familiale de Londres. ★Elle connaît le langage des signes. Quand elle n’a pas envie de parler avec un inconnu, elle l’utilise parfois. En d’autres moments, elle l’utilise par réflexe. Surtout quand elle vit une émotion forte. Maintenant qu’Isaac commence à apprendre, elle communique parfois en signe pour être discrète. ★En plus de sa bague de fiançailles, la métisse porte un collier en permanence dans son cou. Il représente la fée Navi, du jeu vidéo Legend of Zelda. Un cadeau offert par Isaac. ★ Malgré son apparence asiatique, Kaytlìn connaît très peu la langue japonaise. Ce qu’elle sait vient des animes qu’elle a écouté. Son vocabulaire ne lui permet donc pas de faire des phrases très élaborés. Ses connaissances se situent plus dans la culture.
▬ Brin d'histoire: Avant même sa naissance, la vie de Kaytlín était destinée à ne pas être ordinaire. D'abord, la rencontre de ses parents ne s'était pas déroulée sous la protection de Cupidon. Elle se fit plutôt sous la supervision parentale. Son père, Conor Gallagher, venait d'une vieille et grande famille d'Irlande propriétaire d'une grande chaîne d'hôtellerie. Et c'était une tradition familiale de choisir le futur partenaire de ses enfants. Les parents de Conor lui choisirent comme épouse une jeune japonaise de son âge nommée Yoko Watanabe. Avec leur mariage, il permettrait une alliance durable entre leur entreprise, ce qui plaisait aux parents des deux côtés. Yoko avait un seul défaut; la jeune fille était muette. C'était pourtant loin d'effrayer Conor. Il aimait plutôt le calme et toutes les femmes de son entourage jacassaient beaucoup trop à son goût. Quelques mois après leur première rencontre, Conor et Yoko avaient déjà la bague aux doigts. Puis, un an plus tard, un petit garçon, Sean Tatsuya Gallagher, pointa le bout de son nez. Sa naissance fut acclamé par tous, un futur héritier. L'heureux père consacra tout son temps libre à l'éduquer, le modeler pour en faire cet héritier parfait.
Ce n'est que quatre ans plus tard que Yoko eut le plaisir de porter un nouveau bébé. Un jour, on lui annonça que ce serait une petite fille. Autant qu'elle en était heureuse, autant que Conor semblait indifférent. Il avait déjà un héritier mâle, que demander de plus... La naissance était prévue pour juin mais le bébé en décida autrement. Deux mois avant la date déterminée par les docteurs, Kaytlín Mitsuki Gallagher vit le jour. Enfant prématurée, elle était de constitution fragile avec des problèmes respiratoires. Sa mère passa de longs mois à l'hôpital à ses côtés, inquiète, se demandant si elle pourrait un jour la ramener à la maison. La petite fille finit évidemment par aller mieux et à ressembler à n'importe quel nouveau-né.
Kaytlín grandit entre sa chambre d'hôpital et le grand manoir des Gallagher. Sa naissance prématurée lui causa des dommages permanents; un faible système immunitaire et un asthme sévère. Les visites à l'hôpital étaient donc fréquentes et inévitables. À l'hôpital, elle se découvrit des passions: les dessins animés, les jeux vidéo, les films de Walt Disney. Mais surtout, son talent unique apparut. Si son frère était reconnu dans la famille comme un surdoué, apprenant facilement, elle, elle maniait le crayon. Ses dessins s'amélioraient et fascinaient sa mère par leur beauté. Au manoir des Gallagher, le petit rayon de soleil Kaytlín permit à sa maman de renouer avec sa personnalité, qu'elle avait cachée au fond d'un tiroir pour plaire à sa belle-famille. C'est Yoko qui enseigna à sa fille l'art de grimper aux arbres, le plaisir de sentir l'herbe sous les pieds nus, la joie de se laisser bercer par les vagues de la mer. Bien sûr, le comportement de Yoko fut vite remarqué et jugé. Inacceptable, lançait souvent Grand-père. Conor choisit plutôt de se fermer les yeux. Tant qu'elles se comporteraient bien devant les invités et qu'elles n'entrainaient pas son fils dans leur folie, la mère et la fille pouvaient bien faire ce qu'elle voulait. La petite Kay reçut l'école à la maison. Ses parents jugèrent que ses nombreuses visites à l'hôpital nuiraient à ses études. Pour Conor, un homme sérieux aiderait surement sa fille à revenir vers un chemin plus "normal". Un professeur privé lui donnait des cours dans la bibliothèque du manoir. La fillette n'eut donc pas beaucoup d'amis. Ses compagnons de jeux se limitaient souvent aux cousins qui habitaient le manoir et le chien de son grand-père. Son frère? Conor occupait tout le temps libre de Sean. Ainsi, le frère et la sœur ne savaient pas très bien interagir entre eux.
Sa petite vie continua ainsi, entre le plaisir avec sa mère, les études avec un professeur trop coincé à son goût et les fêtes mondaines au manoir. Vers son quinzième anniversaire, son père arriva une nouvelle qui changea tout. La petite famille devait déménager à Londres pour un temps indéterminé afin de mieux gérer une filière de la compagnie. Ce fut un choc pour Kay. Passé d'un grand manoir avec une superbe cour près de la mer à une maison dans le quartier riche... Passé des après-midi à s'amuser avec sa mère à des journées souvent seule car Yoko devait tenir le rôle de la femme parfaite auprès de son mari... Mais, surtout, passé d'un professeur trop coincé à une salle de classe plein d'élèves trop coincés... En déménageant, Conor avait jugé Kaytlín prête à aller en classe normale. En grandissant, ses visites à l'hôpital étaient moins fréquentes et elle parvenait à contrôler ses problèmes d'asthme. Son père l'avait donc inscrit dans un collège privé pour enfants de riches. Il espérait du même coup diminuer les comportements qu'il jugeait trop farfelu ou enfantins de sa fille. D’abord, trop heureuse de rencontrer des gens, Kaytlín déchanta bien vite. Les élèves la virent vite comme l'excentrique qu'elle était et la rejetèrent de leur petit cercle privé. La jeune fille ne se fit pas autant d'amis qu'elle espérait. Ses copains étaient surtout des membres du club d'arts dans lequel Kay s'était empressée de s'inscrire. Rapidement, elle vit ce nouvel environnement comme une prison. Elle ne se sentait pas à l'aise dans cette grande ville, seule... Le seul côté positif de leur nouvelle vie, elle s'était rapprochée peu à peu de Sean. Leurs parents souvent absents, les deux adolescents se retrouvaient seuls à la maison. Ils apprirent donc à se connaître et ne plus être de parfaits étrangers l'un pour l'autre.
L'occasion de quitter sa prison arriva bientôt. Le professeur responsable du club d'art voyait en elle beaucoup de potentiel. Il la conseilla fortement de s'inscrire à l'université en arts pour développer son talent. Il lui fit même une lettre de référence. Mais la vraie réponse lui vient d'une cousine. En visite à Londres, la jeune fille ventait les vacances familiales aux Bahamas; les plages, la mer, les paysages... Ce qui capta l'attention de Kaytlín pourtant, c'est la mention du mot Université. Dans son esprit, elle vit alors les Bahamas comme une énorme porte de sortie vers un paradis qui portait son nom. Fini les fêtes mondaines où elle devait faire semblant d'être une autre, fini la pression familiale, fini les décisions prises dans son dos par son père... Elle pourrait être libre de se faire ce qu'elle voulait, comme elle le voulait... Sa décision prise, Kaytlín en discuta avec sa mère qui approuva son idée. Yoko savait que trop la tristesse de sa fille. Elle-même aurait bien aimé partir à l'aventure et tout laisser derrière elle. Combien de fois avait-elle rêvé s'éloigner de la tradition familiale, sans jamais oser? Yoko su dire les mots pour convaincre Conor et l'affaire fut régler. Bagages emballés, appartement loué, inscription faite, Kaytlín se retrouva bien vite à l'aéroport, toute énervée. Quelques adieux, quelques larmes et la voilà dans l'avion. Kaytlìn eut sa vie rêvée seulement 2 mois. Croyant rendre un service à son père, elle fit la connaissance d’un jeune homme. Il lui apprit sans beaucoup de tact qu’il était son fiancé, une entente faite entre leurs parents. Première réaction de Kay? Elle ne put retenir le coup de pied circulaire qui frappa Issac C. Reeves en pleine mâchoire, directement dans l’orgueil. S’en suivit de nombreuses rencontres toutes aussi peu sympathique. Kaytlìn et Reeves étaient loin d’être le couple parfait. Ils passaient plutôt leur temps à se détester. Et cela les convenait très bien tous les deux. C’est seulement un an plus tard qu’ils ont commencé à faire connaissance, a échangé des banalités.
Maintenant en vacances d’été, Kaytlìn décida d’aller visiter sa mère à Londres. Son père avait insisté et Reeves était maintenant du voyage. C’était supposément important de présenter son fiancé à la famille… Ce qu’elle ne savait pas, par contre, c’est que son père avait décidé de la garder à Londres, profitant du déménagement de son fiancé pour affaire. Pendant un an, Isaac et Kaytlìn vécurent donc à Londres. Une année qui permit de les rapprocher, pas en tant que couple mais certainement en amis. Puis, une entente de contrat pour Isaac à Miami arriva. Aider son père à commencer une nouvelle filière dans cette grande ville de Floride. Kay ne se fit pas prier pour le suivre. Être loin de sa famille ne pouvait que lui apporté du bonheur. Le tout fut scellé avec un nouveau contrat de fiançailles.
L’aventure Miami fut remplit de péripéties. D’abord, selon le nouveau contrat, Kaytlìn dut s’inscrire à l’université en section publicité et devenir mannequin pour la compagnie Reeves. Chose qu’elle détesta au plus haut point. Leur relation resta au fixe un bon moment, se dirigeant même dangereusement dans le négatif. Puis, la jeune femme dut accompagner sa mère au Japon pour un mariage. Un voyage qui modifia la façon dont elle voyait Isaac. Et sous un ciel remplit de feux d’artifice, elle dut se rendre à l’évidence… Elle aimait son fiancé. Mais, le retour à Miami ne se fit pas dans la joie et l’amour. Des malentendus les séparèrent une nouvelle fois et cela semblait être pour de bon. Un séjour à l‘hôpital pour Kay à la suite d’une mauvaise chute les fit se croiser à nouveau. L’atmosphère fut tendue entre eux pendant une semaine avant qu’ils ne discutent enfin de leurs sentiments. Au fil des mois, lentement, à petit pas, leur relation évolua.
Puis, à l’automne, alors que ça n’avait jamais aussi bien été entre eux, Isaac prit l’avion sans un mot pour Londres. Des rumeurs arrivèrent aux oreilles de Kaytlîn qu’il s’y rendait pour rompre leurs fiançailles. Croyant ses ragots, la jeune femme se sauva chez une amie, fermant même son cellulaire pour éviter d’être retrouvée. Au bout de quelques jours, on l’obligea à se rendre aux Bahamas pour signer des papiers. C’est un Isaac confus qui l’accueillit. Après une promenade ou ils purent discuter, le grand brun lui demanda officiellement sa main. Sans contrainte familiale, sans obligation. Rassurée que les rumeurs n’étaient pas tout à fait exact, Kay accepta. Le petit nuage de bonheur ne dura pas longtemps. Peu après les fêtes, Issac revient d’une rencontre d’affaire en furie. Il lui annonça, avec très peu de détail, qu’il quittait l’entreprise familiale. Ce grand changement les forçait à déménager. Sans d’avantages explications, Kaytlin emballa donc ses affaires en direction de la Nouvelle-Orléans. Qu’est-ce qui avait fait choisir cette ville à Isaac? Elle n’en avait aucune idée mais comptait bien le découvrir.