“Love thy enemies, it says in the scriptures. My foster mother always added, "At the very least, you will be polite to them.”
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Clionestra
Dim 23 Avr - 10:27
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Asil essayait vraiment de tout comprendre. Pour chaque fois, il essayait de trouver une méthode à répondre, une phrase à préciser, pour aider. Mais pour cela, il faudrait qu’il comprenne le tout… Ainsi préféra-t-il passer sur cette histoire de fille du chaos. Il existe donc une autre personne un peu spéciale ? Il eut un frisson. Quand les choses sont trop compliqués, il valait mieux les simplifier et faire autre chose. C’était mieux. Puis Asil ne pouvait pas se permettre de plus. Il y avait déjà tellement de chose en si peu de temps. Une semaine auparavant, Bran n’avait que deux fils, pas de Sierra (qu’il détestait pour sa part, esprits la suivant ou non) ou d’Hazel. Surtout pas d’Hazel. Il sourit.
- J’irais bien faire du shopping avec vous quatre, fit-il doucement, pour vous offrir des choses « à vous ».
Chaque loup aimait avoir « ses » choses. Et Asil trouvait du réconfort à leur offrir des choses. Pour le moment, il n’avait offert qu’un potager, mais ce n’était pas assez. Un peu comme une pie qui viendrait donner son butin à la personne le nourrissant, Asil avait envie de les couvrir de possession. Hazel surtout, de tout ce qu’elle désire, mais ses frères et soeurs aussi. Moins sa mère qu’il ne connaissait pas. Il n’avait pas menti en disant que les triplets lui avaient offert la meilleure chasse depuis des années. Il voulait les remercier, et avoir un caleçon que l’on ne veut pas prêter parce que « à soi », Asil pouvait comprendre. Cela serait mieux si Bran le faisait comme un grand, avec sa petite famille, mais Asil doute qu’il le fasse avant qu’il ne craque.
- N’hésite pas à tout me dire alors, reprit-il avec un sourire, si tu t’absentes ou que tu as du mal à revenir je serais ton éphéméride ambulant et causant. Surtout causant, n’est-ce pas ?
Et il rit, totalement, le bougre. Il rit parce qu’il pourrait facilement accepter ce post de commentateur de journée. Il ne voyait pas pourquoi il ne pourrait pas le faire. Mais pour ça, il lui fallait connaître tout le planning. Et penser à prendre un vol demain soir le dérangeait. A l’inverse de Charles, qui n’aime pas la voiture mais apprécie le vol, Asil avait accepté la voiture mais continuer à avoir du mal avec les avions. Si on parle des esprits qui sont naturels, les avions étaient littéralement des boites de métal que l’on fait s’éjecte de terre par propulsion et qui vole. Ce n’était pas normal. Il allait au moins devoir dormir pour supporter l’idée. Il avait pris une fois l’avion… Une seule fois. Et il n’avait pas eu à feindre la folie jusqu’à ce qu’on arrive à le calmer en prévenant qu’il mettait en danger tout le monde. Bon. Prends l’avion, il allait survivre. Il dormira. Bien. Bonne idée.
Tout en pensant à ça, il chercha un film. Là, encore, il savait utiliser la télévision mais n’avait aucune idée de comment ou quoi choisir comme film. Il observa les vignettes de film avec des noms qui ne voulait rien dire pour lui. « A travers ma fenêtre » ? Ce film avait l’air stupide. Asil pencha à peine la tête vers le nouveau venu quand il arriva. Evitant de passer pour un intrus dans le territoire qui provoque les autres. Il écouta.
- C’est bien, je serais sauvé de l’épreuve une soirée de plus alors, sourit-il le visage focalisé sur la télévision. Et non, elle ne m’embête pas. C’est plutôt l’inverse mais elle n’ose pas le dire. Et merci.
Asil ne savait pas pourquoi mais savoir qu’on le complimente sur le potager, qui n’était même pas le sien, ça lui faisait plaisir. Vraiment. C’était qu’un bout de terre dont il avait aidé à planté mais … C’était un peu comme s’il avait donné un bout de sa personne et qu’on lui disait qu’il avait le droit d’être là, maintenant. Il eut un sourire, encore, pour Bran. S’il continuait à faire son monsieur très loin … Asil allait prendre tout l’amour disponible pour un vieux loup dans cette famille, et toc !
Une fois le triste sir, dans lequel il se reconnu un peu, bien qu’il sente une histoire différente, retiré, il reprit la recherche de film doucement. « 365 jours ». Un film de kidnapping ? Mais, pourquoi diable regarder ce genre de chose ? Il en trouva plusieurs autres avant de remarquer être dans la catégorie « érotique » et d’insulter la télécommande en espagnol. Il tourna la tête vers Hazel en trouvant les films « comédies de Noël ». C’était pas mal ça non ? Il y avait toujours que des bons sentiments et une déferlement de mièvrie dans ses films. Mais au moins pas de voyeur ou de kidnapping. Ou d’érotisme. Mieux.
- Je suis un vieux loup, rappela-t-il enfin, je serais incapable de poser les bonnes questions. Les questions que je me pose date d’un autre temps. Où les jeunes femmes n’avaient que peu ou pas leur mot à dire. De plus, je n’ai pas envie de te déranger avec des questions qui risqueraient de te faire t’éloigner de mot.
S’il demandait à qui demander sa main ? Elle rirait certainement bien qu’il se sentira obligé de la demander au moins à sa mère et à Gretel. Parce que. S’il demandait ses chances qu’elle ouvre son coeur à nouveau ? Ou comment faire pour qu’elle s’intéresse à lui, vraiment ? Cela l’obligerait à comprendre qu’il ne voulait simplement pas d’une relation comme ça, mais quelque chose de profond. Et la jeune femme n’était pas prête, elle l’avait dit.
- A chrismes prince, ça te tente ? Ou alors … mhhh… Le grinch ? Je me rappelle être allé le voir au cinéma lui, mais j’ai pas terminé parce que la sensation d’être enfermé dans le bâtiment avait commencé à me peser à la moitié de l’histoire.
"C'est gentil, mais tu fais déjà beaucoup,l'hybride lui adressa un petit sourire.On s'en sortira, mais je peux te donner les dates d'anniversaire de tout le monde si tu tiens vraiment à faire des cadeaux."
Hazel appréciait sincèrement son attention, mais aucun des membres de sa famille ne souhaitait être materné. Ils étaient venus demander de l'aide car ils craignaient pour leur protection après le massacre de leur famille, la secte dont faisait partie Irina n'étant pas complètement dissoute, mais ils ne voulaient pas être couvés. Ils manquaient d'argent et de projets à long terme, mais ils avaient tous trouvé du travail et avaient un toit sur la tête. Le reste se ferait avec le temps, d'autant qu'Hazel n'aimait pas profiter de la gentillesse des autres de cette manière. Lorsqu'elle revint vers le loup elle embrassa doucement sa joue à la fois pour le remercier et lui dire de ne pas insister sur ce sujet.
"Je t'ai dit l'essentiel, pour le moment. Il faut que je fasse le point avec moi-même avant. Mais j'aime bien que tu discutes autant moi."
Et puis mieux valait un vieux loup curieux comme Asil qu'une adolescente fouineuse comme Gaëlle. Depuis la cuisine, le visage de Nill s'éclaira difficilement d'un petit sourire à la réponse de l'espagnol.
"Ma belle-soeur est un peu sur les nerfs en ce moment avec son travail, alors ce n'est pas plus mal de repousser ce moment. Tu es le bienvenu ici quand tu veux."
Hazel avait simplement acquiescé. De loin elle observait Asil rechercher un film avoir, et s'amusa de son visage particulièrement expressif. Quand il jura après la télécommande devant la section érotique, elle éclata de rire. L'idée du Grand Méchant Loup mis mal à l'aise par l'idée d'un film olé-olé en compagnie d'une dame l'amusait énormément. Elle acquiesça pour les films de Noël, n'étant pas particulièrement difficiles -elle regardait à majorité des films d'actions ou d'animations divers et variés. Vautrée dans un canapé aussi vieux que confortable, elle tendit simplement le pop-corn à Asil alors qu'il hésitait encore sur leur visionnage.
"Moi ça me plairait d'entendre tes questions, même si elles ne sont pas très modernes. Les réponses ne te plairont peut-être pas toutes, par contre. Ce que tu te demandes ça montre une part de toi, et je m'intéresse à toutes tes facettes. Même celle du très vieux loup. Par contre, tu peux toujours choisir quand les poser."
Elle attrapa une poignée de maïs soufflé pour s'en repaître. Dans un sens, elle préférait répondre elle-même à Asil que de le laisser mariner tout seul dans un coin ou de le voir étudier ses conversations avec les autres. Devant le choix des films, son regard s'éclaira d'un coup.
"Le grinch évidemment ! Tu devrais avoir compris que j'aime bien les vieux râleurs,elle rit à nouveau et laissa sa tête reposer contre l'épaule du loup après avoir placé le saladier de pop-corn entre eux.Tu aimes aller au cinéma, ou voir des films en général ?"
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Clionestra
Dim 23 Avr - 18:11
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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Asil avait accepté d’avoir les dates d’anniversaire de tout le monde. Mais il continuait à avoir envie de pourrir gâté tout le monde … C’était étrange, un peu comme un chat qui ramène des oiseaux à ses maîtres. Il n’y avait pas de maître dans cette histoire … mais ça lui faisait plaisir. Et il n’avait pas l’impression d’avoir fait quoi que ce soit pour le moment. Le potager n’allait pas donner des fruits tout de suite, il fallait attendre un peu. Sans l’aide de Gretel en tout cas. Ce n’était pas de la pitié, loin de là, mais de l’amitié et de la gratitude qu’il avait pour cette famille. Il se sentait bien mieux depuis leur apparition. Anna avait déjà fait beaucoup, la mort de Mariposa aussi, et maintenant il y avait eux. Il ne cherchait pas à regarder l’oncle. Ne voulant pas le défier par mégarde.
- Merci, fit-il en penchant la tête mais à nouveau sans chercher de contact visuel.
Il savait que tout le monde était à cran… et il doute que cela allait s’arranger avec le bombe Bran Père-de-l-année qui allait arriver sous peu. Il y avait même de gros risque pour que ça soit pire encore. Si seulement il pouvait s’insérer entre les deux pour prévenir de son intérêt courtois et sincère pour Hazel avant, ça l’arrangeait bien … Et cela même s’il n’a aucune envie de se retrouve confronter à ce problème tout de suite. Il pinça ses lèvres quand la jeune femme dit vouloir les entendre. Elle lui laissait le temps de trouver comment les poser. Il ne pouvait pas tout de suite lui demander « comment faire pour que tu veuilles d’un compagnon ? » cela serait un peu étrange. Même son loup était d’accord. Il la laissa s’installer contre lui, ne trouvant aucune question pertinent alors qu’il lança le grinch. Elle venait de faire une nouvelle allusion à « lui », n’est-ce pas ? Il se mordit l’intérieur de la lèvre en réfléchissant, puis mis sur pause alors que la première chanson n’avait pas commencé. Ce qui, pour une comédie musicale de Noël voulait dire que c’était vraiment pas bien loin.
- Une question : c’est quoi tes … machins flag ?
Une fois, Sage était venu pour l’aider à s’occuper de la roseraie. Il avait expliqué que le fait qu’il se retrouve enfermé dans sa roseraie, en silence était un « red flag » pour elle … et que si Asil voulait trouver une autre personne, un jour, il devrait éviter ça. Il n’avait pas réellement compris, mais la question avait le mérite d’être posé. Pour le moment, il voulait vérifier que c’était possible… que … Qu’il y avait quelque chose qui empêcherait de la courtiser.
- Pour le reste des questions, j’attendrais d’avoir notre rendez-vous pour te les poser, fit-il avec un clin d’oeil.
Tranquillement installée contre une confortable créature -quoiqu'il fallait admettre qu'il l'était un poil plus sous son apparence de loup, Hazel grignotait quelques pop-corn tandis que le film commençait. Elle n'avait pas vu quoi que ce soit depuis... longtemps maintenant. La coylouve passait plus de temps à traîner dans la forêt alentour qu'à la maison, et les seules soirées qu'elle y passait c'était avec Asil, c'était dire à quel point elle était peu présente dernièrement. Personne n'était vraiment là, en fait. Chacun redécouvrait le plaisir de la solitude et de l'intimité, sans compter le travail, le deuil, et les responsabilités. Elle grimaçait rien qu'à se souvenir de toute la paperasse qu'elle avait dû faire pour son assurance, son téléphone et toutes ces petites choses aussi importantes qu'ennuyeuses quand ils avaient pu avoir enfin un logement stable. Quand le film fut mis sur pause, elle redressa la tête avec un air interrogateur en attendant que le loup ne parle. Sa question la fit sourire.
"Mes red flags, tu veux dire ?[b] corrigea-t-elle tout en se redressant, pensive. [b]À part la plupart des trucs basiques du type vouloir contrôler l'autre, sa façon d'être ou de se vêtir et ses relations, le manque de respect, considérer que la personne nous appartient comme un objet etc, pas grand chose. Ah si, quelqu'un qui n'est pas capable de communiquer quand c'est important, de parler ou d'écouter. Sur certains points, je sais que ça peut être compliqué pour certains métamorphes dominants qui n'ont pas un excellent contrôle sur leur part animale, mais je préfère quelqu'un qui essaiera de raisonner logiquement malgré ce qu'il ressent plutôt que quelqu'un qui impose. J'aime pas trop qu'on me donne des ordres."
C'était rien de le dire, vu qu'elle avait désobéit à trois alphas dans la même journée avec un grand sourire. Hazel étant par nature plutôt... nuageuse, elle ne supportait pas d'être prise au piège ou d'être enfermée physiquement ou moralement. Du reste, elle s'intéressait aux âmes plus qu'autres choses et ne se prenait pas suffisamment la tête pour être compliquée à vivre. Il fallait juste accepter qu'elle soit régulièrement dans un autre monde, littéralement. Elle se pencha pour attrapa un peu d'eau et se désaltérer.
"Je te retourne la question. Et j'aimerais savoir ce que tu aimerais faire mais que tu n'as encore jamais en échange."
Elle ne comptait pas attendre d'avoir son autorisation pour lui poser des questions.
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Clionestra
Dim 23 Avr - 20:36
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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Asil aimait bien ce moment tranquille, simple, ensemble, mais il ne pouvait pas s’empêcher de penser. Il y avait toujours des choses à penser, surtout maintenant. Il y avait une mission, il pouvait ne pas en revenir. Est-ce qu’il exagère ? Non. Sa vie lui avait appris à espéré le meilleur en se préparant pour le pire … et le pire serait que cette Sierra essaie de le soumettre pour faire un enfant … ou le tue pour avoir menti… ou tout autre raison. Ainsi, même devant le film, il ne pouvait empêcher son esprit de se poser les questions « qu’il faut ».
- Oui, ça, fit-il en plissant le nez, et je comprends.
Il réfléchit. Vouloir la contrôler ? Non. Il ne croit pas. Il pense pas. Il risque de vouloir lui donner des ordres, par exemple s’il pense que cela peut l’aider, ou la sauver, ou la protéger … parce qu’Asil savait comment il était. Il était le genre de personne à vouloir commander pour mener les troupes. A diriger et à attendre qu’on l’écoute pendant une bataille… Pour le couple … il ne pensait pas avoir été aussi contrôleur avec Saraï mais ses souvenirs n’étaient pas nettes. Ils étaient baignés par l’amour et le fait qu’il ne puisse voir sa relation autrement qu’avec beaucoup de respect pour l’autre. Il réfléchit et laisse un petit silence passé avant de reprendre.
- Déjà pour la question de toute à l’heure, fit-il en réalisant l’avoir totalement occulté de son esprit, je ne sais pas trop si j’aime aller au cinéma. Je crois que je n’y suis jamais allé. Pour les films, c’est plus que je voulais un fond sonore à une époque mais rien de bien passionnant.
Il avait passé un temps à vouloir du bruit, chez lui, pour ne pas entendre sa propre respiration. Quand Bran l’avait obligé à se munir d’une télévision, il avait essayé de l’utiliser et avait délaissé l’écran. Entendant toujours les sons, où qu’il soit dans la maison. Il avait aucune idée de ce qu’il était advenu de cet objet de l’enfer. Certainement dans le grenier.
- Pour les Reds flags … Je n’en sais rien, avoua-t-il, je pense que ça serait la relation de Bran et Leah. Je veux dire … si l’autre personne n’a pas ses deux parties qui veulent de moi, juste une, ça m’empêcherait de vouloir de cette relation.
Il n’avait envie de rien de moins. Si c’était pour se découper en deux alors …
- Je pense aussi si cette personne est allergique aux roses.
Il parait que ça existe. Vraiment. Des gens qui sont allergiques aux roses. Mais il ne pourrait pas le supporter. Heureusement, se dit-il avec un sourire pour lui même, Hazel ne semblait pas être ni dans la première catégorie, ni dans la seconde. Il ne s’attendait pas à devoir lui donner l’autorisation de poser des questions et répondit sans chercher. Ce qu’il aimerait faire ? Il réfléchit.
- Je n’en sais rien. Je ne sais pas ce que je n’ai pas fait, alors je ne vois pas ce que je pourrais … Mhhh… je pense que j’aimerais … J’aimerais me faire masser. On manipule souvent mon corps en tant que loup, et on m’a toujours dit que c’était bien de se faire masser. Pas seulement comme …
Il prit la main de la jeune femme et se mit à toucher sa peau pour la masse comme il peut avec douceur.
- Non, le vrai massage sur une table. Le problème, reprit-il en touchant son nez, je sens toutes les odeurs, je ne fais pas confiance, je me dis que je dois écouter et être alerte. Et toi ?
Tandis qu'Asil réfléchissait, puis répondait à ses questions, Hazel prenait le temps de l'observer. Elle voyait presque ses méninges tourner à plein régime, et se demandait bien ce qui pouvait lui occuper l'esprit comme ça. Elle se décala légèrement et vint gentiment prendre la main qu'elle serra avec douceur.
"Et puis vu le level sonore dans un cinéma, ce n'est pas très agréable pour une ouïe aussi fine que la nôtre... Mais il y en a des sympathiques, avec de graaaands fauteuils pour deux et même parfois une collation. Je l'ai fait une ou deux fois, ça peut être sympa."
Elle comprenait cette volonté d'avoir du bruit, mais elle ne souhaitait pas insister dessus. Elle même s'était souvent retranchée dans la musique quand elle ne supportait plus la solitude après la mort de son père, ou juste pour ne pas subir le silence dans les transports. Hazel médita un instant les paroles du loup espagnol. Elle n'avait encore jamais croisé Leah, et ne savait pas trop ce qu'était sa relation avec son grand-père, mais cela semblait... compliqué. Elle se demandait bien qui rejetait qui, mais imaginait facilement Bran dans cette position. Elle était plutôt d'accord, elle non plus ne se verrait pas dans une relation pleinement consentie de tous les côtés possibles. Cependant le commentaire sur les roses la fit sourire. Ça lui semblait plutôt arbitraire, mais compréhensible de la part d'un vieux loup qui vouait une telle importance à ces fleurs. Lorsqu'il lui révéla vouloir être massé, elle se fendit d'un large sourire avant de sauter sur ses pieds joints et de partir au trot jusqu'à la salle de bain, d'où elle revint avec un pot de verre transparent qui laissait paraître une huile ambrée. Elle se rassit tranquillement à côté d'Asil et ouvrit le pot pour le laisser aviser de l'odeur florale très légère qui s'en échappait.
"Ça te semble supportable ? Masser, je sais faire, c'est nécessaire pour tout artiste de scène qui se respecte -et qui veut survivre aux entraînements intensifs. Bon j'ai pas de table adaptée, mais j'ai un lit."
Au cirque, Hazel s'était spécialisée en acrobaties diverses, en voltige et en représentations musicales avec des animaux. Elle dansait aussi bien qu'elle chantait et jouait mieux encore, ce qui impliquait des muscles endoloris régulièrement -et elle était loin d'être la seule. Comme toute la famille avait le nez sensible ils fabriquaient beaucoup de leurs produits eux-mêmes et de façon aussi naturelle que possible, elle comprenait les problèmes du loup vis à vis des instituts de massages traditionnels.
"Mh... Ça peut paraître idiot, mais passer du temps sous ma forme animale. La vraie, je veux dire,elle se redressa sur le canapé et croisa ses jambes en tailleurs.J'aimerais bien... Je ne sais pas, partir plusieurs jours voire plus pour une longue randonnée à quatre pattes, à chasser etc. Les autres apparences que je revêts sont des formes d'emprunts, et un chat c'est plus discret qu'une coylouve géant, ça me plairait bien d'enfin laisser ressort cette part de moi."
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Clionestra
Lun 24 Avr - 10:05
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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- Si un jour, tu trouves un cinéma sympathique, je te suivrais peut-être.
Certainement. En réalité pas de doute la-dessus. Si la jeune femme voulait l’amener au cinéma, alors il ira au cinéma. Bien qu’il ne pense pas qu’un film puisse l’intéressé autrement que pour le critiquer de toutes les manières possibles. Ce qui était bien avec les dessins animes, c’était que le visage était assez inexpressif et la voix assez mal mise pour qu’il ne pense pas aux mensonges. Asil détestait regarder un film, par exemple d’horreur qui cri pour rien, en pouvant entendre le mensonge dans la voix de l’acteur. Cela coupait tout le charme de l’histoire. La lecture était bien mieux en ce cas. Même s’il y avait aussi son lot de mensonge, au moins il n’y en avait pas la voix pour le porter, ni le visage. Il réfléchit pour la suite alors qu’il la vit partir d’un coup. Il ne doutait pas de son retour et continuer à imaginer les choses qu’il voudrait faire et n’avait jamais fait. Il prit la main de la jeune femme avec le pot et huma le produit qu’elle lui proposait.
- Supportable et agréable, peu de monde peuvent s’en vanter.
Alors qu’elle parla de se faire masser dans son lit, son loup fit un petit jappement. Asil hocha la tête. Oh. Oui. Avec plaisir qu’il se laisserait masser par Hazel. Comme il le pensait souvent, Hazel avait le chic pour pouvoir tout obtenir de lui. Même de se mettre en caleçon pour se faire masser… Et s’il n’y avait pas déjà le film en cours, il y serait aller tout de suite.
- Ce n’est pas idiot, je comprends. Faisons ça alors, ce soir tu réalises mon souhait, dit-il en lui montrant le produit qu’elle tenait dans les mains, et moi après toute cette histoire de Sierra, je réaliserais le tien. Je t’ai promis une randonnée, elle n’a pas à être sous forme humaine et à ne durer qu’une journée.
Asil savait le risque pour un loup de rester trop sous forme de loup. Ils pouvaient perdre de vue sa partie humaine et ne devenir qu’une bête. Il avait un assez bon contrôle sur ça, et pour avoir passer plusieurs mois sous forme de loup déjà, il savait pouvoir supporter la transformation. La jeune femme n’avait pas précisé qu’elle voulait être accompagné, mais Asil en avait profiter. Une façon de plus, pour lui, de la courtiser en douceur. Il réfléchit encore.
- Et si tu devais donner des conseils à un vieux loup pour intéresser une jeune femme, que lui donnerais-tu ?
C’était, évidemment, d’elle dont elle parle. Il devait lui faire changer d’avis pour les compagnons et rentrer dans son esprit comme un choix possible. Il n’était pas le genre de loup bourru qui allait essayer de l’obliger à l’aimer ou la courtiser avec la force de la jeunesse. Il était trop vieux et avait trop de respect pour elle. Son loup lui envoya une image qui le fit se tendre. Elle, sur lui en train de le masser, totalement nue et lui aussi. Entre ça, et l’image qu’il avait eu quand elle avait parlé de dominance, lui la plaquant contre un mur, il dû faire un effort pour ne rien laisser transparaître. Son loup avait besoin de contact charnel. Il n’en était même plus à demander une compagne, même s’il en voulait une, parce qu’il avait des besoins ailleurs. Asil aussi. Mais il ne laisserait pas ce besoin charnel obscurcir son jugement. D’abord courtiser, puis faire l’amour. C’était comme ça que le monde devait tourner. Point.
Un cinéma supportable ? Cela lui semblait difficile. Par contre organiser quelque chose elle-même... Avec une projection en extérieur, sous la lumières des étoiles, dans un canapé confortable ou un lit placé à l'extérieur recouvert d'oreillers confortables et de couvertures chaudes, le tout avec de quoi grignoter et boire, ça pouvait être très sympa. Mais il faudrait qu'elle ait la maison pour elle toute seule ce jour-là, juste au cas où. Elle nota cette idée dans un recoin dans son esprit en se demandant quand elle pourrait organiser ça avec son prétendant -elle ne pouvait pas nier qu'il en était un, ni que la partie raisonnée de son esprit qui voulait la contraindre à la solitude ne faisait pas le poids face à un loup aussi charmant -et sexy, surtout quand il jardinait. Elle se demandait s'il avait eu conscience qu'elle le reluquait quand il était là, en pleine concentration à planter des légumes dans son potager. Elle se montra plutôt heureuse de constater qu'il appréciait l'huile de massage faite maison. D'ailleurs, elle était intérieurement naturelle et donc comestible. Elle referma le pot avec un large sourire ornant ses lèvres avant de le poser sur la table basse, gardant la main d'Asil dans la sienne tandis que de l'autre elle attrapait une nouvelle poignée de maïs soufflé. Elle aurait bien relancé le film -ne serait-ce que pour emmener Asil plus rapidement dans sa chambre- mais il reprit la parole.
"Ça me va parfaitement."
Hazel subissait moins que la majorité des métamorphes les effets d'une trop longue transformation mais elle les connaissait, cependant elle songea qu'Asil proposait cette balade à pattes parce qu'il se savait capable de le faire. Elle ne craignait pas son loup de toute façon, ni lui de manière générale. En fait, elle ne craignait qu'elle-même dans cette histoire, mais tous ses sens noyaient sa volonté : le voir, le toucher, le sentir... entendre sa voix grave qui lui faisait un effet terrible quand il ne disait que des broutilles, si bien qu'elle n'imaginait même pas ce qu'elle ferait s'il se mettait à lui dire des mots doux, ou excitants. Peut-être bien qu'elle prendrait feu. Et il osait demander des conseils pour la courtiser alors qu'il rongeait déjà très facilement sa volonté -ou était-ce elle qui en avait peu ?
"Mh... Je pense que tu devrais continuer ce que tu fais déjà et laisser le temps faire le reste."
Elle n'avait pas vraiment de conseils à lui donner parce qu'elle s'intéressait déjà un peu trop à lui. Passer du temps ensemble, se découvrir, plaisanter... Il n'y avait rien de mieux pour elle. La coylouve relança le film et revint appuyer sa tête sur l'épaule du loup en grommelant mentalement sur l'effet qu'il lui faisait mais qu'elle masquait mieux que lui. Il avait sans doute pensé à quelque chose qui lui plaisait, car malgré son self-control elle sentit l'odeur de son excitation autour d'eux. Elle ne rit rien mais rosit légèrement et, sans vraiment le vouloir, elle resserra sa main dans la sienne et s'appuya un peu plus contre lui. Même si Hazel se sentait encore mal de son histoire avec Giulia cela remontait à des années pour elle, elle avait fait le deuil de la relation et n'était pas sûre d'avoir la volonté nécessaire pour résister à Asil essayant de la charmer. Cette séance de massage allait être terriblement compliquée.
Le film passa et Hazel, pour la première fois de sa vie, le trouva BEAUCOUP trop long. Elle n'était pas vraiment concentrée sur l'histoire, sa proximité avec Asil lui permettant d'avoir le nez saturé par son odeur, ses oreilles surveillant plutôt les battements de son coeur que les dialogues des personnages, et la chaleur de sa peau contre la sienne. Elle se redressa assez rapidement quand le générique de fin commença, éteignit la télé puis alla ranger le pop-corn restant avant de récupérer l'huile de massage et d'inviter Asil à la suivre. Elle fit un crochet par la salle de bain pour récupérer une grande serviette de plage, puis se rendit dans sa chambre et installa ses affaires. Si elle appréciait sa chambre éclairée seulement par des guirlandes la plupart du temps, là ça rendait le moment d'autant plus... intime. Basil était dans la chambre de son frère -ce qui l'arrangeait pour une fois. La coylouve étendit la serviette avant de poser le pot d'huile puis elle alla relever ses cheveux en un haut chignon quelque peu négligé et attendit qu'il s'installe. Ne souhaitant pas salir sa tenue, elle la troqua contre un petit short de pyjama et un fin débardeur un peu abîmés, puis elle s'approcha du lit et s'assit à côté du loup. Avec un sourire, elle commença par mettre un peu d'huile sur ses bras afin de les masser. Elle prit tout son temps pour s'occuper de lui. Elle commença par masser sa main jusqu'à remonter à son épaule, puis elle fit le tour pour en faire de même de l'autre côté. Ensuite elle alla s'accroupir à l'arrière du lit, réitérant le même schéma avec ses pieds et des jambes, s'arrêtant pile à la limite de son caleçon. Et finalement elle escalada délicatement le loup pour s'asseoir juste derrière ses fesses, vérifia qu'elle ne le gênait pas et commença par masser le bas de son dos. Et plus elle se penchait pour aller masser ses épaules et sa nuque, plus sa poitrine et le pauvre tissu qui la couvrait -Hazel ne portait absolument jamais de soutien-gorge- effleuraient la peau du loup. Les massages de l'hybride étaient doux, mais fermes. Elle savait ce qu'elle faisait, comment détendre un muscle délicatement et efficacement. Elle n'avait parlé que pour s'assurer qu'Asil se sentait bien à différents moments et l'avait prévenu avant chaque changement de zone pour ne pas le surprendre, du reste elle ne disait rien, concentrée sur sa tâche. Et peut-être aussi sur l'analyse du corps offert à elle. Elle trouvait l'espagnol très beau habillé, mais plus encore maintenant, surtout que le côté huilé lui plaisait bien. Elle mourrait de chaud.
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Lun 24 Avr - 14:32
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Le truc compliqué avec les principes et les idées implantées c’est qu’il fallait l’équivalent d’un bulldozer pour le changer. Ou pas. Asil regardait le film, qu’il connaissait pourtant, mais n’en comprit pas le moindre mot. Si. Tous les mots qui auraient pu s’apparenter au sexe. Lit, câlins, « je ne te toucherais pas », Asil pourrait jurer avoir entendu le mot « jouir » à un moment. Super. Super. Super. Son loup s’amusait de son tourment avec délectation. Lui, il avait des envies depuis un moment. Avant même de trouver Hazel dans sa serre, le loup savait manqué de contact charnel. Normalement, Asil luttait. D’abord parce qu’il n’avait trouvé personne d’interessant, puis parce qu’il voulait faire dans les règles de l’art. Il était un vieux loup.
Il savait qu’à l’époque, il arrivait de faire des dispenses de ban pour marier deux personnes précipitamment … Parce que, souvent, le mariage avait été consommé avant même la demande en mariage … mais là … Et bien ce n’était pas le cas. « Elle ne veut pas de compagnon ». Son loup lui renvoya un image explicite de ce qu’il pensait de sa persévérance. Le film passa donc et Asil était assez heureux de pouvoir respirer un grand coup. Repoussant son loup dans un coin de son esprit. Il sentait qu’elle sentait son émoi. Et plus le temps avançait, plus il avait des images. Son loup ne faisait rien pour ça. Il suffisait de la voir. Il suffisait de ce corps qui s’approchait de lui, alors qu’il était en caleçon. En plus, il donnait de la ressource à ses fantasmes en se souvenant du corps nu de la jeune femme. « Non, j’ai dit ».
Il disait « non » mais son loup continuait de sourire à l’intérieur de son esprit. Assez heureux de savoir qu’il n’était pas le seul à sentir… et bien l’envie de sauter sur l’autre. « On ne saute pas sur les gens ! ». Une image explicite à nouveau et il enfoui sa tête dans l’oreiller pour ne plus avoir à sentir, regarder… A la place de quoi, il l’entendait.
Il entendait son coeur battre, ses pieds se déplaçaient autour du lit, sa voix qui expliquait simplement ce qu’elle faisait. Il bloqua tout. Il sentait ses mains sur lui. Pas besoin d’odeur pour sentir la force et le bienêtre. Il pouvait sentir ses mains. Il était certain, à cette instant, que la jeune femme avait touché des parties de son corps que personne n’avait caressé. Il n’avait jamais laissé quiconque toucher ses pieds. Et il n’avait jamais eu autant l’impression qu’une caresse sur des pieds, DES PIEDS Bordel, pouvait être érotique. Plusieurs fois, il fut obligé d’enfouir des grognements de bienêtre et d’excitation… mais l’odeur ne pouvait pas mentir. Il avait l’impression d’être au milieu d’une bulle. Cette bulle incroyable qui lui rappelait qu’il se sentait bien, dans les bras de Hazel. Qu’il se sentait heureux. Qu’il avait envie d’elle. De tout son coeur et de toute son âme. Ouais. Il voulait la posséder et il continua de lutter même quand il sentit la poitrine de Hazel contre son torse. « Foutu t-shirt » et son loup était heureux.
Le loup n’avait pas besoin de lutter. Il savait déjà, à l’état actuel de son humain, qu’il avait gagné, enfin, le droit de se sentir bien entre les bras d’une femme. Et c’était sa femme. Pas encore. Mais un jour. La sienne. « Mienne ». Elle avait dit de laisser le temps… C’était compliqué. Il la voulait maintenant.
Il avait mis son nez dans l’oreiller pour ne pas sentir mais se déplaça à peine pour la laisser plus à l’aise… Et il sentit. C’était comme une buée d’excitation et de désir qui faisait écho directement dans son corps. Le désir résonnait en lui alors qu’il n’avait qu’une envie, se retourner, lui arracher tous ses vêtements et la couvrir de caresse prononcé et sans aucune équivoque. Elle était assise sur son dos, alors il se releva et se retourna. A peine. Juste assez pour mettre ses yeux dans les siens.
Il avait les yeux du loup.
Avant d’avoir pu trouver quoi dire, il se vit attraper son bras pour la faire passer sous lui. Son bras dans son dos, il collait leur corps ensemble et elle pouvait sentir, physiquement, ce qu’elle avait déjà dû sentir avec l’odeur. Il avait envie d’elle.
- Hazel…
Sa voix était rauque. Il lui laissait, bien évidemment parce que c’était pas un sauvage non plus, une seconde top chrono pour se refuser à lui. Il pouvait pas lui en donner plus. Elle était puissante et ferme, une seconde serait largement suffisante pour se soustraire à lui si elle le désirait. La seconde écoulé, il posa les lèvres sur celle de la jeune femme. Pas de petit smack ou de caresse, non. Le baiser était tout de suite impérieux, possessif, demandeur et mouillé. Il glissait sa langue dans la bouche de la jeune femme pour exprimer en acte tout ce qu’il ne pourrait pas dire. « Je te veux ». En clair. Il était incapable de dire un mot de plus alors que sa bouche était prise et ne comptait pas quitter sa zone de confort avant un moment. Heureusement, il avait d’autres moyens pour toucher la jeune femme et sa main libre était venu fermé l’étreinte alors qu’il lui caressait l’épaulé. Pas la position la plus adapté pour un premier baiser, ni pour les activité qui, d’ordinare, suivait un baiser pareil… MAIS il avait besoin de la sentir contre elle.
Hazel n'aurait jamais cru que regarder un film de Noël puisse être un tel supplice. Sa raison lui disait de rester calme, ses sens lui prouvaient qu'Asil la désirait et, ma foi, elle le voulait tout autant. Mais c'était dangereux, parce qu'elle l'appréciait énormément et que son aptitude à taire sa part animale faiblissait. S'ils ne faisaient qu'échanger un simple baiser, elle n'était déjà pas bien certaine de pouvoir s'éloigner de lui. Si elle le goûtait, s'il la prenait réellement, elle serait incapable de le repousser de quelque manière que ce soit. Ce n'est pas parce que sa logique lui refusait un compagnon qu'elle ne le désirait pas au fond d'elle. Elle se sentait triste et seule jusqu'à ce qu'elle soit attirée dans cette serre, sans trop savoir pourquoi. Il lui avait plu dès leur première rencontre, et elle s'imaginait difficilement passer plus d'une journée sans le voir alors qu'ils se connaissaient à peine. Ces semaines dans le monde des esprits avaient très compliquées. S'il lui manquait déjà après deux jours à bavasser et faire les magasins, qu'est-ce que ça donnerait s'ils se mêlaient l'un à l'autre ? Et le massage était bien partie pour l'achever. Elle ne se rappelait pas avoir déjà fait si attention à l'autre, à ses réactions et ce que ses sens lui indiquaient. Elle pouvait sentir son excitation dans l'air qui ne faisait que croître à mesure qu'elle le touchait, entendre ses grognements étouffés et son coeur emballé. Et elle-même se consumait de l'intérieur. Son corps réagissait aux signaux envoyés par Asil, elle essayait tant bien que mal de ne pas grogner à son tour, de se concentrer sur ce qu'elle faisait. Mais quelques mouvements de massage devinrent par moments des caresses. Elle dessina la ligne de sa colonne vertébrale d'un doigt, ses cuisses s'étant mécaniquement resserrées autour du bassin de l'espagnol.
Et puis elle vit ses yeux.
Hazel vit le loup, et elle soutint son regard, lui laissant constater qu'elle était dans le même état. La coylouve avait fait surface, ses yeux ambrés étant cerclés de orange, comme des flammes dans son regard. Et sans prévenir elle se retrouva sous lui, complètement bloquée dans ses bras. Elle le regardait toujours tandis qu'elle percevait son intimité appuyée contre elle, consciente de la situation. Si elle ne se dégageait pas rapidement, ce ne serait pas une histoire d'une nuit. Ce serait un loup -et pas n'importe lequel, Le Maure en personne- qui s'emparerait d'elle. Elle n'était pas assez idiote pour croire qu'il n'y avait là que du désir sexuel, Hazel avait parfaitement conscience qu'il voulait faire d'elle sa compagne, et coucher ensemble reviendrait un franchir le point de non retour. Jamais elle n'arriverait à le repousser après ça.
Le loup prononça son nom et elle sut qu'elle lui appartiendrait jusqu'à la fin de sa vie.
Hazel n'avait rien d'un loup soumis et, à l'instar de sa jumelle, elle était même plutôt caractérielle. Mais la voix d'Asil avait un étrange effet sur elle qui lui donnait envie de faire tout ce qu'il désirait, et la voix rauque du loup... La voix du loup chargée de désir et de puissance lui donna envie de se mettre à genoux devant lui et d'obéir au moindre de ses ordres. Elle ne trouva pas cette idée déplaisante. S'il lui laissa un temps de repli -elle appréciait sincèrement qu'il le fasse, elle n'en profita pas. Elle initia même le mouvement pour approcher ses lèvres des siennes avant de fondre tout contre lui. Son baiser n'avait rien de doux, il lui communiquait tout son désir et la revendiquait à la fois, et cela arracha un grognement de satisfaction à la jeune femme qui lui rendit l'étreinte avec autant d'énergie. L'hybride enroula l'une de ses cuisses autour de sa taille, venant plaquer son bassin contre le sien, tout en passant un bras autour de sa nuque. Elle mit fin à leur baiser le temps de reprendre son souffle, lui laissant l'occasion de la contempler : les joues rougies de désir, le regard lumineux, et un sourire ornant son visage. Puis elle vint mordiller sa lèvre inférieure avant de mêler à nouveau leurs langues en se pressant un peu plus contre lui. Si le comportement d'Asil signifiait "Je te veux", celui d'Hazel exprimait clairement "Je suis à toi."
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