“Love thy enemies, it says in the scriptures. My foster mother always added, "At the very least, you will be polite to them.”
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Clionestra
Sam 15 Avr - 12:15
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
- Et Giulia n’aurait pas pu proposer d’être une autre passerelle ? demanda Asil simplement. Je veux dire, si l’esprit a besoin de toi, ne voulant te laisser, peut-être que la solution adaptée aurait été de demander à devenir comme toi ? Ainsi, même après tu aurais été avec elle, non ?
Qu’aurait-il été prêt à faire pour rester avec Saraï ? Il voulait la suivre dans le monde des morts. Il voulait mourir pour être auprès d’elle. Il était un vieux loup, que la mort ne voulait pas … mais il ne trouvait pas cela aberrant pour lui, de suivre la femme que l’on aime dans sa mission. Si l’esprit pouvait accepter cet état de fait, Hazel serait plus heureuse dans le monde des vivants, et c’est mieux pour lui, non ? Asil se le demandait réellement.
- Je t’en prie, dit-il en haussant les épaules comme s’il ne venait pas de proposer son sanctuaire. Le déni c’est une sensation puissante, je ne peux que le comprendre. Cela met à l’intérieur de son esprit des boites que l’on ne désire pas ouvrir, se protégeant à l’intérieur. Il faut du temps. Et enfin, pour les anniversaires, il suffit de laisser une éphéméride toujours à jour quelque part.
Encore une fois, la solution pour lui était simple. Il n’accordait plus réellement d’importance aux anniversaires. Il ne savait même pas le jour de sa naissance. Cela devait être écrit quelque part, un jour, mais l’information avait été oublié, détruit, disparu dans les méandres du temps. Il était milles trois cents ans plus tôt. Un jour, ou un autre. Les anniversaires n’étaient pas quelque chose dont il prenait compte. Il avait connu l’émergence de la saint-valentin comme la fête de l’amour qu’elle était devenu, de Noël, et des autres religions. Certes il était né après Jésus-Christ et il n’avait pas connu ce sale petit con mais il n’empêche qu’il avait vu même le calendrier se transformer.
- Je proposerais un combat avec Gretel alors ! Promis, je ne la mordrais pas trop fort.
Il réalisa aussi qu’il avait envie de se battre avec la jeune femme mais qu’il n’avait aucune envie de blesser la jeune femme. C’était un peu compliqué pour un combat, n’est-ce pas ? Il trouverait bien comment faire à ce moment-là. Il la laissa la caresser. Il n’y avait pas de gêne en lui alors qu’il lui permettait d’utiliser son corps pour se détendre. Il se reposait ainsi. - Je ne sais pas ce que l’avenir réserve. Je ne suis pas réellement le mieux placer pour connaître le futur… mais une chose est sûre, cela ne peut qu’aller mieux quand on fait pour le mieux. J’ai appris qu’il y avait toujours des obstacles, même pour votre famille, mais il y a des bonnes choses en chaque chose. Tu es là après tout.
La coylouve esquissa un doux sourire, vraisemblablement touchée de voir Asil lui cherchait des solutions, quand bien même il était un peu trop tard.
"Ce n'est pas aussi simple. Avant d'être une tribu de loups, les Kwanita était un peuple de chamans puissants qui vouaient un culte aux esprits. Cette magie coule toujours dans mes veines, et vu tous les croisements effectués il n'est pas non plus incertain que nous ayons des sorcières dans notre arbre généalogique. Giulia n'avait rien de tout ça. Charles Cornick pourrait être une passerelle s'il le souhaitait, par exemple, mais pas sa femme. De toutes façons, c'est trop tard pour y penser."
Sans sensibilité quelconque aux esprits ou aux fantômes, difficile de traiter avec eux ou de leur être utile. Et puis Hazel avait fait son deuil de la relation, bien que son amie lui manquait parfois. Le seul problème réel, c'était son refus de prendre une nouvelle compagne ou un nouveau compagnon, quand bien même une part d'elle le désirait ardemment.
"J'en ai un !elle désigna un petit planning accroché au mur. Mais quand je reviens du monde des esprits et que le temps a passé pour moi, je ne sais plus où j'en sais."
Elle n'en avait pas grand chose à faire, au fond. Personne ne lui en voulait d'oublier, et elle-même considérait que cela n'était pas si important. Elle s'esclaffa en l'imaginant réussir à mordre sa soeur, comme si elle n'y croyait pas vraiment.
"Je lancerai les paris alors. J'y pense, mais ça va être bizarre d'avoir un Alpha qui donne ses ordres par la voix, je me souviens à peine de ce que ça faisait quand c'était encore ma mère qui m'en donnait... Et je me demande aussi à quoi vont ressembler les liens de meute. D'ailleurs, comment tu les vois, toi ?"
Aucun des triplés n'avaient la même vision de leurs liens. Pour Hazel, il s'agissait de notes qu'elle voyait, pour Gretel des formes peintes, et enfin Angel entendait des mélodies différentes. L'hybride songea un instant qu'elle n'avait jamais demandé à sa petite-soeur, son cousin ou son oncle leur vision des choses... Si elle n'avait pas trop mauvaise mémoire, Amara voyait des cordes ou un simili. Aux mots d'Asil, la jeune femme n'ajouta rien. Elle continuait de fredonner sans paroles, de chercher d'où elle tenait cette mélodie en s'auto-hypnotisant par ses caresses sur le bras du Grand Méchant Loup. Elle finit par se redresser un peu pour déposer un doux baiser au coin des lèvres du loup, puis elle enfouit son visage au creux de son cou en fermant les yeux sans un mot de plus.
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Clionestra
Dim 16 Avr - 18:45
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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Asil était le genre de personne, maintenant que sa stabilité mentale était revenue au beau fixe, qui aide et entraide. Il n’était pas un loup pour qui tout était fait à la force de ses bras. Bien qu’il aimât pousser le monde dans ses retranchements, il n’était que joueur, la plupart du temps. Il avait dû mal avec les loups plus vieux que lui avec plus de dominance, mais qui pourrait le blâmer. Et depuis l’existence de Charles, il avait réussi à accepter l’existence de ces êtres. Il resserra la prise contre elle. « Il est trop tard ». C’était bien une phrase qu’il n’aimait pas.
- Je comprends.
Il ne savait pas si, lui, avait du sang de sorcière, de chamane ou qu’importe. Parfois, il tentait de se souvenir de l’époque de son vivant. Il n’était pas né loup. Il avait été transformé, et même ce moment-là restait assez flou pour lui. Des griffes, des crocs, la douleur et l’animal, puis l’impression d’aller mieux, la paix et à nouveau des griffes, des crocs, la douleur et l’animal, sauf que cette fois-ci tout lui appartenait. Il avait l’impression d’être loup depuis toujours. Sa vie humaine occultait par la manière qu’il avait eu de survivre. Maintenant, il n’était plus que loup. Il sourit en regardant le planning.
- Je te parlais pour la personne qui reste dans ce monde. Le tenir à jour pour que tu puisses savoir le jour où nous sommes.
Lui-même avait une éphéméride, dont il arrachait les pages tous les jours pour être à la bonne date. Tous les ans, depuis qu’il avait trouvé cela drôle la première fois, il achetait donc des feuilles qui ne servait qu’à être arracher jour après jours. Il y avait des blagues sur certaines, des dessins sur d’autres, des pensées positives sur d’autre encore. Il avait même vu un site qui te permettait de commander tous les ans les éphémérides pour les mettre à jour, en rajoutant les anniversaires que tu voulais dessus et les fêtes aussi. Il ne savait pas s’il devait lui proposer le sien, mais verrait. Si la jeune femme utilisait réellement son sanctuaire alors il lui montrerait où il se trouve pour savoir la date du jour.
- Je ne suis pas quelqu’un d’original, fit-il après avoir réfléchit à la question, pour moi, les liens de la meute sont simplement des cordes. Certaines très grosses et imposantes, d’autres plus fines. Certaines droites et tendus, d’autres se laissant aller sur le sol. Il y a celle qui sont marrons, beiges, blanches, noirs, selon le point de vue. Pourtant, quand la corde s’approche d’une personne, nous ne sommes pas enfermés. La corde est juste là. Tant pour montrer le chemin vers le loup que pour lui permettre de l’attraper s’il était perdu.
La corde que lui avait lancé Bran l’avait sauvé. Même si Asil ne voulait pas le remercier pour ça, il avait réussi à attraper cette corde et à tenir dans la meute ainsi. Malgré sa légende, malgré sa dominance. La corde n’avait pas été fait pour l’attraper tel un lasso mais pour lui permettre d’être un fil d’Arianne vers une famille. Il l’observait faire alors que la musique fredonnait vibrait en lui. Asil savait la connaître aussi mais ne cherchait pas à découvrir son origine. Il en profitait simplement. Quand elle l’embrassa sur le coin des lèvres, il tourna la tête vers elle. Il avait l’impression que la jeune femme lui envoyer des signaux pour une chose et son inverse. Il lui fit un bisou au même endroit, simplement parce qu’il trouvait cela juste et sain. Il aimait bien être ici. Il n’avait pas menti à Bran. Cela faisait un bien fou.
Elle lui faisait un bien fou. Il devrait en avoir peur mais il n’y arrivait même plus.
"C'est une jolie façon de voir les choses, même si c'est une vision plus classique des liens de meute.
Verrait-elle les choses autrement lorsqu'elle serait membre de la meute du Marrok ? Est-ce que les liens qu'elle partageait avec sa famille changerait ? À bien y réfléchir, Hazel trouvait cela un peu effrayant. Elle n'avait jamais joué les partitions qui représentaient pour elle les liens, mais elle les connaissait par cœur à force de les avoir observé, travaillé même. Elle releva légèrement la tête pour observer Asil en se demandant quelle mélodie il aurait pour elle prochainement. La coylouve esquissa un sourire satisfait quand le loup lui rendit son baiser. Elle agissait sans vraiment réfléchir, espérant simplement ne pas le blesser par sa spontanéité dénuée de sens. Elle ne voulait pas de compagnon, mais elle ne pouvait nier qu'il l'attirait. Et elle n'avait aucune idée de si une part d'elle la poussait à se rapprocher du loup espagnol malgré sa crainte d'échouer à nouveau sa relation... Finalement, elle s'endormit dans ses bras sans finir sa chanson, le visage niché au creux de son cou.
Hazel bougea à peine durant la nuit, et s'éveilla sans avoir lâché sa prise sur le loup. Elle se redressa en baillant longuement, avisant son voisin avec un petit sourire avant de regarder son téléphone. Vu l'heure, la maison était vide et elle en retard au travail, mais ce n'était pas très important. Son patron ne se gênerait pas pour lui téléphoner s'il avait réellement besoin d'elle. Hazel posa un léger baiser sur le front d'Asil en guise de salut avant de sauter hors du lit et rejoindre la cuisine où les attendait un copieux petit déjeuner : bacon grillé, blinis, gaufres pouvant s'accompagner de miel, de compote de pommes ou de nutella... Mais il lui fallait avant cela s'occuper du diabolique petit mustélidé qu'elle trouva perché sur le réfrigérateur, prêt à en faire tomber la réserve de croquettes qui s'y trouvait.
"Hé viens ici imbécile !"
Évidemment, il ne se laissa pas faire et sauta de son perchoir pour aller se réfugier sur le canapé. La changeforme se transforma d'instinct en un petit rat grisonnant pour suivre l'animal dans sa fuite, et la course-poursuite dura quelques minutes jusqu'à ce qu'Hazel arrive à attraper Basil et le ramène dans sa gueule de chat. Elle reprit son apparence humaine, le furet dans la main, et le servit en nourriture dans sa chambre avant de retourner dans la cuisine pour remettre ses vêtements. Elle s'excuserait auprès d'Asil pour le dérangement dès qu'elle le pourrait, mais d'abord elle s'affaira à sortir des couverts pour qu'ils puissent manger en paix.
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Clionestra
Lun 17 Avr - 19:10
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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Classique ? Après milles ans de vie, Asil se permettait de l’être. Classique. Simple. Sans fioriture. Il n’avait que faire des complications et des prises de têtes. Avant de rencontrer la jeune femme, il se prenait bien plus la tête, mais sa présence lui faisait se souvenir de qui il était. Le Maure, celui dont milles histoires circulent sur lui, et la plupart véridique. Il n’avait pas réussi à devenir la légende qu’il était en étant compliqué. Pour la deuxième fois depuis très longtemps. Asil dormit sans cauchemar. Pas de meurtre de Saraï, pas de guerre, pas de malaise, ni de croc ou de sang. Il dormait simplement.
Il fut réveillé par le boucan, mais préféra sentir la situation que se lever pour le voir. Il était question d’un combat entre Basile et Hazel. Il sourit et se releva en craquant ses bras au-dessus de sa tête. Mmhhh… première chose à faire, il allait faire acheter à cette famille des matelas bien meilleur. Le genre qu’il avait lui dans son lit, fait pour s’endormir bien. Si le matelas ne fonctionnait pas parfaitement sur lui, il pouvait dire au moins qu’il avait l’impression d’être bien en son milieu. Il se leva et approcha pour faire un bisou de bonjour sur la joue, comme le ferait un membre d’une famille.
- Tu as bien dormi ? demanda-t-il en aidant comme il pouvait à préparer.
Il ne connaissait pas la maison et ne pouvait se permettre d’ouvrir les placards, cependant il voyait les verres et la boisson et en versant dans les verres pour dire de faire quelque chose. Il n’avait plus aucune raison de rester ici, officiellement. Le potager était fini, il n’avait rien à faire … mais aucune envie de voir Bran … ou alors si pour lui secouer les plumes.
- Tu penses que je dois aller voir Bran pour qu’il comprenne que je suis là, pour qu’il puisse me parler ? S’il sait que je peux être un médiateur entre vous et lui, peut-être qu’il se détendra ?
Son fils, Charles, était un bon médiateur, mais il était toujours de l’avis de son père. Asil n’avait jamais compris si c’était parce qu’il avait trop vécu avec son père et possédait alors les mêmes pensées, ou simplement parce qu’il avait une confiance aveugle en son paternelle. Les deux cas dérangeaient le loup, mais il ne voulait pas y faire plus attention que cela alors qu’il grignota quelque chose qui trainait sur la table.
Devant un Asil bien réveillé à cause de leurs bêtises, l'oméga ne put s'empêcher de prendre un air penaud en lui demandait de les excuser. Dans ses mains, le furet s'agitait l'air de dire "on s'en fiche, j'ai faim !". Puis elle lui sourit lorsqu'il embrassa sa joue, et lui rendit son geste d'affection avant de retourner s'affairer en cuisine. Hazel était loin d'être bonne cuisinière contrairement à son cousin et Irina, mais elle adorait profiter de leur labeur comme ce matin-là. Elle servit une assiette chargée d'un peu tout au loup espagnol avant de s'installer face à lui, lui souhaitant un bon appétit avant d'attaquer sa propre pitance. Elle était loin de manquer d'appétit, surtout après avoir passé du temps dans le monde des esprits. Bien qu'il lui fallait toujours un peu de temps pour s'en remettre, elle avait tendance à se rattraper une fois son engourdissement passé.
"Plutôt, et toi ? Le lit de ta chambre d'ami est beaucoup plus confortable, même si après quelques mois à dormir dans une voiture, le mien me paraît incroyable,s'amusa-t-elle avec un petit sourire.Je ne sais pas trop, je ne le connais pas vraiment au fond... Mais peut-être que ça accélérera les choses si tu y vas frontalement, oui."
Serpent lui avait montré le fils premier du Marrok, Samuel, qui n'était pas en très bon état. Mais la coylouve ne pouvait pas s'y rendre seule et encore moins sans préparation ou l'aval de Bran parce qu'il lui fallait le soutien de son deuxième enfant, sans quoi elle ne se voyait pas affronter avec succès la meute de sa mère. Sauf que Bran n'était peut-être pas encore au courant de la situation, ou alors il réfléchissait à une solution viable qui ne mettrait pas sa descendance dans la ligne de mire de Sierra. De ce que les esprits lui avaient transmis de son arrière-grand-mère, celle-ci n'aurait aucun scrupule à exiger un nouvel accouplement en guise de réparation de tort quand bien même ils étaient tous les deux mariés. Hazel termina son petit-déjeuner assez rapidement avant de s'atteler à la vaisselle, non sans avoir répété à Asil qu'il pouvait se servir autant qu'il le désirait. Quand il eut terminé son repas et que la cuisine fut propre et récurée, la jeune femme s'approcha du loup pour le prendre dans ses bras avec un petit sourire.
"J'aime beaucoup l'idée du Grand Méchant Loup qui va plaider la cause du Chaperon à la Mère-Grand. Moi je vais aller travailler, et je vais aller terminer ma dernière partition. D'ailleurs, tu penses qu'il te faudra combien de temps pour réparer mon violon ?"
Si certains métamorphes gardaient une réserve naturelle avec les autres, Hazel n'était pas du genre à se retenir. Elle était très tactile avec les gens qu'elle aimait et ne se gênait pas de câliner le loup tant qu'il la laissait faire.
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Clionestra
Mar 18 Avr - 19:27
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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Asil n’était pas dérangé. En réalité, avoir été réveillé pour autre chose que son cauchemar ou le jour qui se lève pour l’obliger à se lever, ça avait fait du bien. Il pouvait décrire la situation ainsi. Cela faisait du bien d’avoir un son à comprendre, une odeur à définir, une explication à trouver dans le petit furet qui quémande à manger. C’était … mieux. Il mangea et eu un rire simplement alors qu’elle parla du lit.
- Je me disais la même chose. J’étais en train de penser à vous offrir un matelas de bien meilleure qualité à chacun d’entre vous… Comment ça, quand je viendrais dormir je n’aurais que l’embarras du choix pour dormir.
Ouais … C’était une technique comme une autre de dire qu’il faisait quelque chose pour lui alors qu’il faisait clairement quelque chose pour la jeune femme … et parce qu’il en avait envie en faite … aussi. Il avait envie pour une fois de d’offrir à d’autres personnes, réellement.
- Je le verrai dans l’après-midi … en lui apportant un savon à la rose pour essayer de le dérider un peu.
Et si, au passage, il pouvait éviter la compagne de Bran ça serait la meilleure nouvelle de l’année. Pas qu’il ne supportait pas Leah, mais qu’il ne l’aimait pas réellement … Mangeant tranquillement, il pensait à Bran … et à la manière de l’aborder. Mhhh… Il n’avait aucune envie de défier l’autorité de Bran. Il n’avait aucune envie de se battre contre lui. Une action frontale ne serait peut-être pas la meilleure idée du monde. Cherchant une nouvelle solution, il mâcha calmement.
- Ce soir. Je l’aurais fini ce soir. Il faudra bien que je m’occupe l’esprit avec ma discussion avec Mère-grand.
Il lui fit un câlin pour se séparer et revient dans sa camionnette en lui propose de l’amener à son travail si elle le désire. Une fois cela fait, il partit directement chez lui, se doucha en portant une nouvelle attention particulière à son odeur … voulant éviter de mettre de mauvaise humeur le loup en laissant trainer l’odeur de sa nuit sur son corps et envoya un message à Bran. « J’aimerais que l’on parle ». Ce n’était pas un ordre, c’était une demande. Et il se mit à préparer le thé. Il avait pensé aller le voir, mais les roses avaient toujours un effet apaisant sur les gens. Peut-être même sur la vilaine grand-mère qui allait peut-être ou peut-etre pas venir. Il renvoya un message « S’il te plait ».
"Parce que tu as l'intention de partager un autre lit que le mien en venant ici ?demanda la louve avec un petit sourire amusé, une lueur de malice brillant dans ses yeux.Cela dit, l'attention est adorable."
Malgré la désapprobation d'Amara, Asil serait toujours accueilli chaleureusement ici. Mais Hazel, qui n'était pas particulièrement possessive d'ordinaire, ne le laisserait absolument jamais dormir avec quelqu'un d'autre qu'elle dans cette maison. Après le copieux petit-déjeuner elle s'absenta une dizaine de minutes pour se préparer, enfilant simplement un jean usé et un petit pull noir qui dénotait de son style habituel plus travaillé. Elle n'avait pas vraiment le temps pour ça. Ses cheveux n'étant plus nattés pour le moment, elle les coiffa en une haute queue-de-cheval puis revint armée de son sac ainsi que d'une veste et, évidemment, de son furet.
"Tu n'as qu'à emporter les brioches qui sont là,elle désigna une large boîte en fer blanc qui traînait sur la table,la nourriture est toujours une bonne technique pour mettre un loup à l'aise. En plus elles sont faites maison par mon cousin qui est assez doué avec ça. Je vais peut-être être occupée les deux ou trois prochains jours, ne t'en fais pas si tu n'as pas de mes nouvelles."
Évidemment, comme Hazel s'était levée en dernier, il n'y avait déjà plus aucun véhicule disponible, du fait elle accepta volontiers d'être emmenée par le loup espagnol et salua ce dernier avant de rejoindre son patron.
De son côté, Bran était d'une humeur massacrante. Il avait reçu un message de cette salope de sorcière louve qui retenait son fils sur son territoire, et il était limité en terme de manœuvre. Elle affirmait que celui-ci s'était introduit dans les lieux avec son épouse, qu'il avait dérangé les esprits et qu'il était devenu ingérable, incapable de reprendre son apparence humaine. Sierra avait beau être particulièrement dominante, elle ne suffisait pas à contenir Samuel dans tous ses états. Non seulement elle exigeait réparation par le biais d'une nouvelle reproduction, mais en plus elle menaçait d'exécuter son fils si le problème n'était pas réglé d'ici deux semaines. En outre, de nombreux bébés humains disparaissaient dans le secteur, remplacés par des changelins, et il fallait vite s'en occuper avant que cela ne soit compris par la population et qu'ils prennent d'autant plus peur. Il avait déjà parlé à Charles de ça, mais pas de son frère, et il ne savait pas comment régler les choses. Il comptait bien utiliser sa descendance illégitime, mais cela impliquait de révéler leurs liens, car Sierra ne manquerait pas de le faire. Tandis que le Marrok se consumait dans son propre esprit, il en fut extirpé par un message d'Asil. Puis un deuxième. Ce crétin voulait lui parler ? De quoi ? De cette oméga de malheur qu'il lui avait interdit de fréquenter ? Il avait plus important à faire en ce moment, mais d'un autre côté... Asil était l'un des rares loups presque aussi vieux que lui, suffisamment sain d'esprit et surtout qu'il considérait comme un ami. Il n'était pas de sa famille, et c'était un véritable filou qui savait manipuler les mots avec une dextérité semblable aux faës. Non seulement il était capable de l'écouter, mais aussi de ne jamais rien révéler tant que Bran ne l'aurait pas décidé -et puis il pouvait toujours le lui interdire pour plus de sécurité. L'Alpha grogna légèrement avant de se contenter d'un simple "J'arrive" en guise de réponse, envoyé une bonne demi-heure plus tard.
Bran démarqua chez Asil sans grand entrain, mais peut-être que quelque chose de bon sortirait de tout ça. Qu'il l'accepte ou non, Hazel était sa petite-fille et son loup la revendiquait sienne, tout comme avec Charles ou Samuel, et c'était une oméga qui apaisait Asil. Qui le faisait vivre un peu plus. Le vieux loup se laissa choir sur l'un des fauteuils à l'extérieur de la maison dans un vague soupir, prenant le temps d'observer les alentours avant que l'espagnol ne le rejoigne.
"Je t'écoute."
HRP - Mais oui c'est niquel t'en fais pas
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Mar 18 Avr - 21:22
Asil Moreno
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Il n’avait pas parler de son excuse pour lui offrir des matelas… Il pensait à la jeune femme et à sa famille … il pensait à leur installation et à leur sympathie. Il pensait à eux et à ce qu’il pourrait faire pour eux. Il fallait qu’il sorte les vers du nez à ce cher Bran. Qu’il comprenne. Qu’il aide. Il n’avait jamais autant voulu se mêler des affaires de la meute que maintenant. Etait-ce bien ou mal ? Il ne pouvait pas l’affirmer … Il ne voulait pas réfléchir et accepta tout simplement la situation.
Il avait pris les brioches et les avaient mis sur la table, avec le thé. Il avait envie de les manger tout de suite alors qu’il se laissait aller contre la chaise en métal. Il n’aimait pas les gens dans sa roseraie … Hazel et maintenant Bran … il n’allait pas commencer à en faire une habitude …
Il reçu le message de Bran et chercha les milles et unes manières de commencer la discussion sans … en évitant tous les problèmes avec son alpha. Il devait manier les mots. Les utiliser avec soin pour avoir ce qu’il voulait. Mais être aussi assez fort pour que son ami s’ouvre à lui. C’était le plus important. Il vit l’homme arriver et vient le chercher pour lui faire un signe de la tête.
Il l’emmena dans sa serre et lui proposa de s’assoir en même temps que lui. Asil observait son ami. Il ne voulait pas le voir comme son ennemi tout de suite. Il restait doux, calme, surtout pas méchant ou défiant. Il faisant en sorte de se trouver plus bas que lui. Comme pour Gretel, il pouvait s’aplatir pour un autre. Il ne défiait pas son regard, mais il commença à parler.
- Depuis longtemps, la politique de la meute je m’en suis écarté. Tu le sais. Je ne suis pas un loup solitaire simplement parce que tu m’as imposé dans ta meute. Je suis un vieux loup. Un danger pour toi. Et pour tout le monde. Un danger que tu aurais dû éliminer …
Il laissa planer cette phrase. Ressentant maintenant un frisson de reconnaissance dans ses muscles qui ne pourraient avoir échapper à Bran. Il lui était reconnaissant de ne pas l’avoir tué, tout compte fait. De l’avoir sauvé en lui promettant la mort sans jamais lui offrir.
- Tu ne l’as pas fait. J’aime à croire que c’est parce que, au-dessus de ce lien lupin qui nous unis, nous sommes amis, et que tu me fais confiance … Alors, Bran, non pas en tant qu’alpha mais en tant qu’amis, vieil ami, je te demande à toi, de parler.
Il se pencha pour lui offrir une brioche.
- Dis-moi ce qu’il se passe et surtout, dis-moi ce que je peux faire.
Il ne parla explicitement d’Hazel et sa famille. Il ne parlait pas réellement d’eux en tout cas. Asil observait son ami et sentait que quelque chose n’allait pas. Une lassitude qu’il ne pouvait totalement imputer à la famille de la jeune femme. Asil préférait attendre de savoir.
- Je suis prêt à faire parti pleinement de ta meute Bran, et à te venir en aide, mais pour ça, il faut que tu acceptes que quelqu’un d’autre que tes fils puissent être une option pour toi.
Bran n'était allé qu'une fois ou deux dans la serre d'Asil, preuve que la discussion était particulièrement sérieuse. Il avisa le thé ainsi que les brioches, et ne put s'empêcher d'esquisser un infime sourire. Le loup espagnol se montrait aux petits soins pour le mettre dans de bonnes dispositions, cela se voyait même à sa manière de se montrer plus soumis que d'ordinaire, à ne pas le confronter directement. Il le laissa parler sans le quitter des yeux et réalisa, pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, qu'Asil était heureux que Bran l'ait épargné. Il est heureux d'avoir pu rencontrer Hazel. Quoiqu'il pense de cette petite, Asil lui trouvait un intérêt certain. Si cela finissait par lui redonner envie de vivre, c'était une bonne chose, mais alors il chercherait probablement à en faire sa compagne et Bran craignait déjà ce qu'engendrerait une réponse négative de la part de la jeune femme. Asil avait déjà perdu Saraï, et vu son âge... Quand Mercy avait fui la meute -et par extension Samuel-, Bran avait déjà failli perdre son fils. Cela lui avait appris à ne plus jamais sous-estimer l'intérêt que ses loups peuvent éprouver les uns pour les autres. Le gallois le remercia pour la brioche qu'il observa un moment, se demandait d'où elle provenait. Asil n'était pas un grand pâtissier et cette viennoiserie était pour sûr faite maison. Elle n'était pas tout à fait régulière, pas assez jolie pour venir du commerce, pourtant elle était délicatement parfumée à la vanille, suffisamment moelleuse et agrémentée de pépites de chocolat de bonne taille. Il savoura ce petit plaisir avant de répondre, comme s'il prenait le temps de faire le point dans son esprit. Finalement le Marrok inspira un grand coup et, en prêtant plutôt attention au paysage pour garder son loup apaisé, répondit à son ami.
"Tu n'as jamais été assez fou pour que je te tue. Et si je venais à t'ôter la vie, alors il n'y aurait plus personne pour me combattre si j'en venais à perdre la raison."
Cela avait failli arriver, d'ailleurs. Asil ne lui avait jamais dit que la sorcière qui avait tué sa femme avait également dérobé son lien de couple et, il y a quelques années à peine, elle avait réussi à prendre l'ascendant sur lui en s'introduisant dans les liens de meute. Le Bersekker s'était réveillé, et c'était Anna qui les avaient sauvé. Qui l'avait sauvé. Charles avait même fait un trait d'humour à son frère en lui disant que sa femme n'avait eu qu'à chanter quelques chansons populaires pour les apaiser avec Asil, alors que la dernière fois il avait fallu des années à Samuel pour le libérer de sa frénésie meurtrière. Quoiqu'il en soit, l'espagnol avait raison. Bran avait très peu d'amis, mais Asil en faisait partie, et c'était une raison de plus de lui refuser la mort. Tout comme il avait repoussé celle du vétérinaire jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune autre porte de sortie, d'ailleurs. On ne pouvait pas avoir son rôle et beaucoup d'amis.
"La mère d'Hazel, Amara, est ma fille."
Il y avait beaucoup de choses à dire, mais Bran préférait commencer par l'essentiel et développer ensuite. Il laissa le temps à Asil d'assimiler ses paroles, l'observa pour analyser ses réactions puis, quand il fut certain que son ami avait compris, il continua.
"Quand j'ai décidé de devenir le Marrok, j'ai dû me résoudre à laisser une partie du continent sous le joug de La Meute des Esprits. Nous ne voulions pas de guerre, et les forces étaient égales. En outre, leur lien avec les esprits et leurs alliances avec des faës plus ou moins puissants me désavantageaient. Avec Sierra, leur Alpha, nous avons convenu qu'elle garderait son territoire et ne chercherait pas à l'étendre. En contrepartie je ne m'occupais pas de cet endroit non plus. Mais au fil du temps il y a eu quelques problèmes, Sierra a fait exécuter tous ceux qui s'immisçaient sur son territoire même lorsqu'ils n'étaient pas au courant de notre arrangement ou de l'existence de cette meute. J'ai perdu des membres de ma meute de cette façon."
Sierra était redoutable, bien qu'elle soit beaucoup moins âgée que lui. Mais elle était fourbe et avait l'avantage du terrain et de ses alliés, et cela avait été fatal à des loups qui auraient même pu défier Bran voire le battre.
"Il y a un peu plus de cent ans, j'ai demandé à renégocier les termes du contrat. Sierra a accepté de me prévenir en cas d'intrusion et de me laisser gérer sans plus jamais tuer qui que ce soit, mais en échange elle souhaitait avoir du sang Cornick dans sa descendance. Sierra a beau ne pas être une sorcière en tant que telle, elle en a la cruauté et l'avidité. Elle ne cherche qu'à amasser le pouvoir et se conduit en tyran avec les siens. Non contente de me contraindre à faire défaut à ma compagne, au risque de rendre fou mon loup, elle a en plus exigé que sa propre fille soit la mère."
Dans son esprit, Bran sentit son loup réagir. Il sentit ses muscles se contracter, ses yeux devinrent dorés, et il failli même grogner en y repensant. Il ne dit rien de plus, Asil devait avoir compris. Si trahir leur compagne avait déjà manqué d'être fatal à sa stabilité mentale, le faire avec une partenaire contrainte l'avait fait craquer. Le petit-fils de Sierra, Will, était immédiatement allé chercher l'oméga de leur meute pour apaiser son loup, et avait fait beaucoup d'effort pour l'aider. Quand finalement Bran avait quitté ce territoire après avoir repris le contrôle, il avait dû se retenir de les emporter tous les deux avec lui pour les protéger de leur Alpha. Bran inspira longuement. Il se mit à regarder les roses, à se concentrer sur autre chose, prenant le temps nécessaire pour se calmer.
[b]"Au vu de ses capacités, Hazel ressemble énormément à son arrière-grand-mère. Et ses jumeaux ne sont pas en reste, les triplés sont pourvus de dons inédits, sans oublier que ce sont des loups-nés. Gretel est d'une dominance impressionnante malgré son handicap, je me demande même si elle ne le serait pas plus que toi d'ici quelques années. Je sais qu'ils n'ont jamais connu cette meute, et qu'Amara l'a fuit, mais je ne peux pas m'empêcher de m'en méfier. Sierra n'hésite pas à faire venir des loups d'Europe pour de la reproduction, et je sais qu'elle veut mettre la main sur Charles depuis longtemps. Dans un même temps, mon loup clame qu'ils sont à nous, qu'ils sont notre famille. Et je n'ai personne d'autre à qui en parler, Asil, parce que Samuel est actuellement déchaîné sur le territoire de Sierra, et que Charles ne me remet pas assez en question."[b]
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“Love thy enemies, it says in the scriptures. My foster mother always added, "At the very least, you will be polite to them.”