Ne pas s’inquiéter, elle avait raison, était contre-nature pour lui… Cependant, il pouvait bien faire semblant. Tout comme il pouvait se faire passer pour un louveteau, il n’avait pas peur de faire semblant d’être tout à fait à l’aise avec ça. Si elle s’évanouie, cependant, il ne promettait rien de sa réaction. On ne pouvait pas tout lui demander. Il la prise dans ses bras et accepta cette état de fait. Il lui faisait confiance, même si comme elle l’avait compris, il aurait quelque difficulté à la laisser. Il affirma la réciprocité de ses sentiments à la jeune femme et s’endormit contre elle. Ils avaient peut-être bien dormi, même si pas assez bien -il allait faire changer les matelas- mais être avec elle était reposant. Il l’embrassa plusieurs fois, pour lui rappeler sa présence et ne pas la faire stresser… Et puis il aimait caresser son bras, ses cheveux, sa main contre son torse. Ce qu’il fit. Parce que. Une fois arrivé, il sourit pleinement. Il n’avait pas mangé pendant tout le vol et avait évité de croiser le regard de quiconque. Dans ses bras, Hazel pouvait dormir aussi bien qu’elle le désirait, aussi longtemps, et personne n’avait à la déranger.

Une fois à l’hotel, il eut un rire en voyant leur seul et unique chambre. Ou Charles était devin, ou la jeune femme avait fait quelque chose pour ce petit miracle. Et cela lui allait très bien. Il savait qu’elle ne dormait pas bien seule, et il n’avait aucune bonne raison de faire chambre à part. Il la laissa fouiller alors qu’il commença à appeler son loup. Il aurait pu le faire avant, mais son loup avait été étonnamment calme. Il était temps de lui faire part de son plan. En tout cas, de leur rôle.

Protéger Hazel. Pour ça, il se fait passer pour un louveteau. Cela signifie pas de marque de dominance, baisser les yeux, ne pas grogner, et cela même si c’est Hazel que l’on critique. Son loup grogna. Asil aussi. Il fallait bien expliquer au loup pour qu’il accepte de l’écouter, allant clairement au limite de sa patience. Le loup ne pourrait pas supporter si quiconque porter la main sur Hazel, mais il pourrait supporter les commentaires et cacher l’envie de les bouffer. Asil rappela aussi le rôle d’Opalia. Il était un esprit que les loups normaux ne pouvaient pas voir. Le Maure n’avait clairement pas un esprit de rose sur son épaule. Les seuls à savoir l’amour des roses que porter Asil était ceux d’Aspen Creek. C’était Saraï qui s’occuper du jardin, avant sa mort, dont les roses. Et il n’avait commencé à faire sa serre que quand il avait eu une place ou rester. Finissant de parler avec son loup, il prit le menu et rajouta plusieurs plats qu’il comptait bien dévorer. Il remarqua un menu étrange. Fronça les sourcils après avoir terminé et se retournant vers Hazel qui connaissait mieux les humains et leurs étranges pensées que le vieux loup qu’il était.

- Tu peux m’expliquer pourquoi une menue appelé « le menu des amoureux » comporte des huîtres ou des moules, qui sont affreusement peu ragoutante pour un repas en amoureux, avec des fraises, de la chantilly et de la glace au gingembre ?

Lui, pour un repas en amoureux … amoureux… Il aurait fait … mhh. Il réfléchit. Il aurait fait un fondant au chocolat, très certainement pour le désert. Et pour le repas … Il aurait fait quelque chose qui sent bon, surtout pour Hazel. Quelque chose de difficile à faire aussi, qui prends longtemps. De son propre aveu, elle ne sait pas cuisiner alors elle n’avait pas du souvent profiter de la cuisine qui s’étale sur plusieurs jours. Dans tous les cas, Asil, qui n’avait jamais eu de problème de tuyauterie, ne comprenait pas comment des huitres pouvait être un menu des amoureux. Ni ce que foutait la chantilly et le gingembre. En plus, il trouvait ça dégoutant. Le gingembre c’était … Même sous forme de loup, il en éviter les plans. Et il n’en mettrait certainement jamais dans un potager. Des fraises oui. Il aimait bien. Il soupira en se couchant sur le lit, ayant enlever ses chaussures. Le temps que le roomservice leur monte ça, il pouvait se permettre de se mettre à l’aise.

- Bran me dit tout le temps que je ne suis pas resté à la page, il a raison. Il y a plein de choses que j’ignore parce que je me suis enfermé dans ma maison et je n’avais aucune envie d’en sortir. Le monde change trop vite pour moi.

Surtout depuis l’émergence d’internet et de la technologie. Il avait vécu milles ans avec les mêmes avancés pour faire un bon dans les capacités humaines en deux deux.
 

- Le gingembre, je veux bien… mais les huîtres ? Je n’ai jamais compris comment on pouvait en avaler des kilos.

Le pire ? Les huîtres avaient l’odeur de poisson sorti de la mer. C’est tout. Pour Asil, ce n’était pas une odeur agréable. Non… Et clairement, s’ils avaient été là pour des vacances, il n’aurait pas eu besoin de quoi que ce soit d’autre que du lit sur lequel il était. Oui, ils avaient besoin de mangé pour avoir des forces, mais bon… des huîtres ? Non. Non. Et non. La jeune femme ayant le même opinion, il valida le fait que ça n’arrivera jamais. Ainsi dans la lit, il regarda la menu avec une forme de dégout et préféra le menu enfant. Même pour un coule d’amour des frites et un steak c’était mieux. Il réfléchit à la question en la regardant intensément puis se releva.

- Si cela me dérange, personnellement, non. Mais j’ai peur de ne plus faire comme il faut. Déjà, vis-à-vis de toi. Même le sexe n’est pas comme à l’époque. Prenons l’exemple de ce stupide menu, si tu voulais flirter en me l’offrant, je n’aurais pas compris le message.

Oui, il pouvait sentir le désir de la jeune femme. Il pouvait entendre son coeur qui bats et voir ses expressions… mais on pouvait, en tant que loups qui voient et sentent tout, vouloir faire un effort. Comme mettre des fleurs au milieu d’une table, par exemple. Et pour cela…Il faut pouvoir comprendre que les fleurs sont là pour quelque chose. Il la regarda se préparer et fit un doux sourire.

- Tant que tu penses à moi pendant ces quelques heures…

Il la laissa faire, décidant de prendre un vieux livre qui trainait dans la chambre. La bible. Tiens, il existait encore des hôtels où la bible était mis dans chaque chambre ? Il avait prit le livre mais n’avait fait que regarder Hazel. Incapable de la quitter des yeux. Peut-être qu’il devrait apprendre à ne pas s’inquiéter, comme elle l’a dit … mais le problème était que leur relation était bien trop jeune … toujours dans la fleur de la nouveauté, et qu’il ne pouvait pas s’empêcher pour le moment de s’inquiéter… Il suivit ses mouvements et n’avait même pas entendu le roomservice. C’était dire s’il était totalement focalisé sur la jeune femme. Cela aussi pour l’aider à se faire passer pour un louveteau. Il se moqua de son loup qui n’avait rien senti.

Il se moqua un peu moins quand l’homme de service plongea sa tête dans le décolleté de la jeune femme… Asil réprima son envie loup d’aller lui faire passer l’envie de regarder autre chose que ses yeux … Il posa un regard sur la jeune femme. Il avait envie de la kidnapper, maintenant tout de suite, toujours, et de l’enfermer avec lui pour au moins trois ou quatre siècles, plus pour elle puisqu’elle pouvait s’enfuir avec les esprits, mais pour que plus personne ne puisse poser les yeux sur elle. Clairement possessif le monsieur, mais il ne l’exprima pas et se pardonna ainsi de son besoin de l’avoir rien qu’à lui. Il rit à son commentaire en s’approchant.

- J’adoooore faire payer Bran pour moi. C’est un petit plaisir dont je me lasserais jamais. Surtout quand je fais exprès de lui mettre des grosses sommes. Une fois, j’ai fait livré des kilos de terreau à payer à la réception chez lui. Il m’a hurlé dans la tête pendant trois jours alors que je me cachais dans la forêt.

Bran aurait clairement pu le faire revenir, ou aller le chercher, ou ne pas payer. Mais il avait préféré la méthode, je paie et j’hurle. Ce qui lui avait permis de décompresser un peu. Une manière comme une autre. Made In Asil.

- Il faudra que tu me fasses une liste de toutes les choses que tu n’as jamais fait, et que tu veux essayer. Je compte bien te combler d’activité pour que tu ne remarques jamais a quel monstre cruel et sans coeur tu appartiens.

Disant cela, il se rapprocha et l’embrassa doucement. Cruel, il l’avait été. Sans coeur aussi. Mais parce qu’il le fallait. C’était aussi pour ça qu’il comprenait cet abruti de Bran qui devait se montrer le plus souvent cruel et sans coeur. Parce qu’il le fallait. On ne se vantait pas d’être dans le coeur d’un homme qui peut décimer une famille entière pour le bien du plus grand monde. Il y avait certaines actions de son passé dont l’Asil de maintenant n’était pas fier.  
 

Il passa sur le cas des huîtres en faisant un grand mouvement de la tête. Pour les viscères, il en avait mangé plus qu’à son compte et bien préparé cela ne le dérangeait pas du tout. Mais les huîtres, cela l’avait toujours dérangé d’avoir l’impression de voir les gens ravaler un Molard. Il ne pensait pas réellement à la souffrance animal dans sa logique, à lui. De toute façon même s’il adorait la chance, il ne comprenait pas ceux qui prenaient plaisir à torturer sa proie. L’odeur de la peur n’avait rien de ragoûtant à son avis. Il reste contre le lit quand elle parle du fait d’avoir fait l’amour aussi vite. Il ne se tends pas. Juste il accepte.

- Je comptais te courtiser, expliqua-t-il, te demander en mariage puis faire l’amour. Ta subtilité de rhinocéros et un massage ont eu raison de toutes mes bonnes résolutions. Je peux attester maintenant que tu es la femme la plus dangereuse que je n’ai jamais rencontré.

Il n’avait jamais été comme ça. L’envie débordante de la toucher, tout le temps, de la voir contre lui, nue, sur lui, ou dans toutes les autres formes de position qu’il pouvait imaginer. Asil n’avait jamais été comme ça. Il prenait, comme un loup le faisait et un vieux venant d’une autre époque. C’était donc très dérangeant pour lui de ne pas savoir ce qu’il doit faire. Ses principes d’une autre époque avaient volés en éclat quand il avait senti le désir de la jeune femme. Ses envies de courtoisie et de respect aussi quand elle avait commencé à lui faire du bien avec sa bouche. Il n’y avait plus rien qui comptait à ce moment là que de l’avoir contre lui. Dépensant de l’énergie pour lui faire l’amour était tout ce qui comptait. Cette femme pourrait faire tout ce qu’elle veut de lui La preuve. C’était aussi pour cela qu’il était encore plus possessif avec elle, voulant la prendre et la coincer avec lui pour des années entières.

- Vous avez de la chance de pouvoir faire partir ce vieux ronchon. Il lui arrive souvent de parler juste pour le plaisir.

C’était faux. Mais comme Asil avait tout fait pour que Bran ne veuille pas de lui, il y a eu des moments où il n’a pas eu le choix de lui parler dans sa tête. Vouloir mourir pendant deux siècles ça amène son lot de colère et de discussion vide de sens. Le baiser suivant se fit plus doux. Il sourit contre la jeune femme et embrassa sa joue avec une tendresse bien étrange pour un loup comme lui. Si elle aimait les bonnes et les mauvaises, c’était le principal. Son loup l’aimait comme on aime une compagne. Il la voulait et la désirait. Asil savait pourtant qu’il ne se connaissait pas encore très bien. C’était pour ça que l’on devait courtiser une femme avant de lui faire l’amour. Pour ne pas prendre ce qu’on ne pourrait rendre comme il faut. Il sourit encore.

- Merci, souffla-t-il contre ses lèvres avant de profiter du repas avec la jeune femme.

Repas qu’il englouti une bonne partie avec rapidité. Il avait faim. Son loup était tout content de ce qu’il avait entendu et battait la mesure de sa queue dans son esprit. « On ne saute pas sur les gens ». Asil devait le rappeler à l’ordre. Il venait juste de rappeler qu’il était un gentleman qui, normalement, n’attrape pas une femme dans son lit au bout de seulement une semaine. Quand elle parla, Asil releva les yeux et son loup pouvait clairement voir dans ses prunelles. Il étira ses lèvres.

- Cela tombe bien, moi non plus. Pour dire la vérité, le sexe était toujours dans un lit, dans la chambre conjugale et simplement l’acte. Il n’y avait pas de …

Il mit sa main sur sa bouche et regarda la jeune femme, elle comprendra. D’ailleurs, il n’y avait pas non plus de préliminaire sous forme de massage, et il ne se souvenait pas avoir un jour pris autant de plaisir à caresser la poitrine d’une femme. Il lui lança un sourire de carnassier, plus animal qu’humain mais elle savait.

- On a l’éternité pour essayer tout ça, fit-il en se rapprochant d’elle pour l’embrasser, tu vois ? Tu me rends fou à me donner des idées bien trop charnels alors qu’on a une mission à mettre en place.

Ouais… parce que ce n’était pas des vacances alors le loup, il va se calmer. Son loup était toujours en train de s’agiter dans son esprit, prêt à lui sauter dessus. « On ne saute pas sur les gens ! ». Il grogna. Il ne voulait pas sauter sur « les gens », il voulait sauter sur Hazel. Asil sourit. Il aimait aussi la prendre simplement dans ses bras, et son loup se calma pour profiter de l’étreinte douce et tendre.

- Te amo.

Parce qu’il ne le dirait jamais assez. En quelques jours, elle avait détruit ses barrières, rendu son monde plus coloré, rendu plus beau, elle avait changé la perception des choses. Opalia en était la preuve. Elle lui avait rendu la vie. Et ce n’était même pas pour ça qu’il l’aimait, mais pour tout le reste. Ce qui entoure cette résurrection qu’elle lui faisait vivre.
 

- J’ai hâte, avoua-t-il sans honte alors qu’elle lui proposait une dance.

Après tout, il avait déjà eu le droit à un spectacle improvisé, en tout bien tout honneur, il pouvait bien avoir maintenant quelque chose d’un peu plus intime. Entre eux. Qui finirait très certainement mal. Elle avait parlé de laisser parler ses instincts et ses envies. Les deux étaient très proches. Lui sauter dessus. « On ne saute pas sur les gens ». Même le loup leva les yeux au ciel en trouvant ce dénouement de penser redondant. Il ne voulait pas sauter sur les gens. Mais sur H.A.Z.E.L. Instincts et envies. Bah voilà. Elle avait dit de suivre ses envies. Asil rit un peu en se cachant derrière de la nourriture. C’était une mauvaise idée, parfois de suivre ce qu’on voulait faire. La jeune femme n’apprécierait pas d’être retenu prisonnier dans une cave loin de toute civilisation juste pour le plaisir d’Asil de l’avoir rien que pour lui. Un autre sourire. Plus dangereux celui-ci. Il pourrait essayer ? Un petit peu de temps. Pas longtemps. Un siècle ou deux loin de tout le monde. C’était peu demander, non ?

- Bran ne sait pas lire les pensées, mais il arrive à voir les micro expressions. Quand je me concentre je le peux aussi. On a vécu longtemps au milieu des gens, à devoir interagir avec eux, ça donne ce genre de capacité.

Si lui ne pouvait pas littéralement entrer dans la tête des loups pour leur parler, il pouvait en comprendre le plus souvent l’expression. Bran avait poussé le vice jusqu’à donner l’impression de pouvoir lire dans les pensées alors que ce n’était que de l’expérience, de l’observation et beaucoup de chances. Il sourit à la jeune femme sur ses genoux.

- Aussi innocente qu’un chat avec un oiseau dans la gueule, fit-il avec le sourire de prédateur quand elle n’avoua pas à lui mettre des idées en tête.

Il prit la bouchée proposé et observa la jeune femme en prendre une aussi. Même ça, elle le faisait de manière sexy. Clairement, il ne comprenait pas comment il avait pu passer autant de temps à ne pas voir son sex appeal. Parce qu’il était trop borné ? Parce que ça ne se faisait pas ? Possible tout ça.

- Pleine et entière … Mhhh, j’aime cette idée…

Il approcha la main de la jeune femme, prenant son poignet pour se faire et la tira vers lui. Il laissa tomber la fourchette alors qu’il se mit à l’embrasser. Léchant le coin de ses lèvres où une miette restait du gâteau. Il rit en l’embrassant amoureusement. En plus de son odeur, le goût du sucre était sur leurs langues.

- Je crois que j’ai faim, murmura-t-il de sa voix rauque et désireuse.

Pas besoin de voir ses yeux pour savoir que son loup était à la lisière et ne demander qu’à épancher sa faim… Sur le corps de la jeune femme. Il posa une main sur le gâteau, en prit un part et le posa sur la clavicule de la jeune femme avec un sourire de malice.

- J’ai très, et il s’approcha pour enlever la nourriture qu’il avait lui-même poser, très faim.

Et une fois la nourriture envolé, il se mit à lui mordiller la peau avec tendresse mais envie. Il avait faim, mais pas de nourriture. Alors il mordait cette peau délicieuse et si gourmande. Il pourrait se nourrir d’elle, jusqu’à la faim. Il se recula avec toujours son sourire et la lueur de jeu dans ses yeux.

- Tu veux essayer ? Proposa-t-il en montrant le gâteau d’un coup de nez.

Il ne faut pas jouer avec la nourriture les enfants … Sauf si c’est pour s’amuser un peu. Juste un peu. Elle lui avait dit de suivre ses envies. Il avait eu envie de la manger. Voilà.
 

Son seuil de résistance ? Se répéta Asil en penchant la tête pour essayer de comprendre. Il voyait bien que l’allusion était sexuelle, il n’était pas non plus complètement con, mais il se demandait surtout ce qu’il venait de se passer dans la petite tête de la jeune femme. Il se laissa faire alors.

- Oui, madame, dit-il une fois torse nu et couché sur le lit.

Il commençait à comprendre. La petite maline. Il eut un sourire alors qu’il se laissa doucement faire. Observant la nourriture être disposé sur son corps et le regard désireux d’Hazel. Si elle le voulait, même sans gâteau, ça ne l’aurait pas déranger. Son loup grognait déjà, et lui aussi, de la sensation de la langue de la jeune femme sur son corps. Oh. Elle avait bien dit qu’ils avaient la journée à ne rien avoir à prévoir ? Parce qu’il ne résisterait pas bien longtemps, et qu’il ne voyait clairement pas comment on pouvait résister à la jeune femme. Il grogna plus que ce qu’il ne s’agita. Conscient de l’inconfort que ça serait de la prendre sur un lit plein de miette. Parce que oui, avec un tel début, il ne pouvait s’imaginer autrement qu’en elle, plusieurs fois, vers le milieu et la fin de soirée. Logique. Alors il n’avait pas envie d’avoir l’inconfort d’un bout de gâteau dans le lit alors qu’il la caresserait, ou qu’elle le caresserait.

- Hazel, fit-il d’une voix rauque.

Il ne savait pas ce qu’il voulait dire de plus. Il avait tant envie de rappeler que ce n’était pas habituel pour lui, et qu’il avait besoin de savoir quoi faire, que de lui expliquer qu’il avait envie de la renverser pour être en elle, que le fait que sa langue lui avait donné une érection douloureuse dans son pantalon. Elle pouvait sentir son désir. Puis, il se souvient. Lui dire ses envies. Grognant encore, il aimait bien grogner plus que gémir, il réussi à attraper le tissu du t-shirt de la jeune femme.

- Je veux te voir nue. Ce n’est pas …

Il s’arrêta le temps d’avoir une frisson d’excitation quand elle le toucha. Il n’était pas chatouilleux, mais il pouvait sentir des chatouilles contre son flanc et sourit. Le mélange chatouille + excitation marchait très très bien sur lui. Vraiment trop bien.

- Pas juste que je sois le seul, reprit-il sans avoir bouger son corps.

Pas de miette, il avait dit pas de miette … Mais si elle ne finissait pas vite, tant pis pour les miettes. Voilà. Il aura prévenu … dans sa tête…