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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Charly
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Charly
Sam 5 Nov - 17:30

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Rendez vous chez Camille… Judy avait adoré cet endroit. Aujourd’hui, elle était stressée de s’y rendre. Elle ne retrouva pas le charme d’avant, sans doute parce qu’elle avait un mauvais présentiment sur ce qui allait se passer. Elle en avait rêvé toute la nuit. Pas d’issue. Pas de suite. La fin de leur histoire. Et en arrivant dans le café, elle avait cette sensation de déjà savoir la réponse. Elle entra, adressa un léger sourire à Camille, puis se dirigea vers Caleb qui était déjà présent. « -salut… » avait elle soufflé avant de prendre place. « -j’ai mis une bonne couche d’anti cerne… » avait elle répondu du tac au tac avant de prendre une grande inspiration. « -et bien je vois que les nouvelles vont vites… » souffla t elle avec un sourire légèrement amusé sur les lèvres. Puis elle ajouta un : « -merci… » après tout, c’était des encouragements qu’il était en train de formuler. Un autre merci pour Camille qui apportait un chocolat viennois à la jolie rousse. Elle eut soudainement la sensation d’être projeter quelques années avant…

La jeune femme fixa Caleb sans rien dire. « -donc tout le monde est au courant… » parfait ! Amis ou famille, tous savaient qu’elle avait eut une aventure avec un autre homme. Mais elle fronça les sourcils par la suite. Ils avaient tous pris sa défense ? Vraiment ? Elle regarda sa main qui s’éloignait d’elle, prit en otage par Caleb. Alors qu’elle l’écoutait, une petite partie d’elle commença à avoir de l’espoir. Est-ce que ce mois de réflexion l’avait aidé ? Est-ce qu’il était prêt à lui pardonner. « -que je te punisse ? Tu penses pas qu’on s’est déjà fait assez de mal comme ça pour avoir besoin d’en rajouter ? » elle ne savait pas qui il était allé voir, mais elle n’était pas convaincue. En disant cela, elle avait retirer sa main pour venir la poser contre sa tasse qu’elle n’avait pas encore touchée. Un regard alors qu’il lui demandait pardon. Et puis…

Et puis il annonça la conclusion de sa réflexion. Il n’était pas sûr… « -tu m’as demandé de ne pas le faire. » précisa Judy en ne comprenant pas très bien ce qui l’avait décidé à prendre cette presque décision. Elle re posa sa main sur celle de Caleb et déclara « -si je me suis calmée, c’est parce que je n’avais pas envie de faire encore plus de mal. On était tous les deux en souffrance… Et tu en a assez bavé cette année… » comme si cela pouvait changer sa décision. Avec lenteur, elle retira sa main, tout comme elle recula dans sa chaise. Voilà… c’était réellement finit. « -c’est ton bilant de thérapeute à retardement... » ironisa Judy la gorgée séré. Elle hocha la tête plusieurs fois en regardant ailleurs. « -ok… très bien… » elle lui avait laissé la possibilité de prendre la décision définitive. Il venait de le faire. Ça lui crevait le cœur… « -alors… comme on en a parlé l’autre jour… J’aimerais qu’on fasse ça… bien… » elle tenta de lui sourire, mais elle se retenait surtout de pleurer. « -comme je te l’ai dit, tu peux… tu peux passé voir mon père ou l’emmener voir un match. Ça ne me gêne pas. » elle regarda sa tasse qu’elle n’avait toujours pas touchée. « -j’ai pas envie de demandé à nos amis de choisir. Alors pour les soirées ou les repas, soit un fera un effort au début, soit… ça sera l’un ou l’autre. » oui parce qu’au début ça allait surement être compliqué…

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 5 Nov - 19:43

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Durant ce dernier mois, Caleb avait essuyé les reproches de ses proches, que ça soit sa famille ou ses amis. Aucun d’eux ne comprenait ce qui s’était passé dans l’esprit de ce dernier pour qu’il agisse ainsi envers la seule femme dont il était tombé amoureux. Est-ce que le suicide de son client et la descente aux enfers qui avait suivi avait eu raison de l’homme qu’il avait été ?! Peut-être bien. Même lui n’avait pas la réponse. Il avait seulement l’impression d’avoir atteint le point de non-retour avec Judy et que leur relation était au bord du précipice. Et en venant chez Camille ce jour-là, il avait l’amer impression que ça serait leur dernier tête-à-tête pour évoquer leur futur à deux… Il était arrivé en avance – ce qui ne lui ressemblait pas vraiment – et avait attendu Judy pendant quelques minutes. À son arrivée, il usa des politesses de convenance « Tu ne dors pas beaucoup en ce moment… » répliqua-t-il plus comme un constat que comme une véritable question. Lui non plus ne dormait plus vraiment ces derniers jours. En fait, il ne dormait plus vraiment depuis un mois maintenant. Il évoqua le studio de danse et de son association avec Tyler pour mettre en place ce beau projet « Tyler s’était dit que ça m’intéresserait sûrement de le savoir » et de voir qu’elle continuait d’avancer seule. Un sourire à son remerciement et entra dans le vif du sujet en expliquant qu’il en avait eu pour son grade ce dernier mois « Ma famille est au courant pour Mohamed. Pour nos amis, j’ai juste évoqué une rencontre. Ils n’ont pas à en savoir davantage » la rassura-t-il avec un ton posé et un peu trop sérieux pour lui. Il poursuivit en expliquant qu’il avait suivi une thérapie pour lui permettre de voir plus clair sur sa réaction « Tu ne sembles pas convaincu ? » en esquissant un petit sourire « Je ne suis pas réellement convaincu par son diagnostic également » et reprit avec davantage de sérieux « Je pense que le diagnostic est plus simple. J’ai rejeté mes erreurs sur toi parce que je n’étais pas capable de les assumer en homme. Je me suis attardé sur Mohamed au lieu de me confronter à mes propres erreurs. J’ai agi comme un connard ».

Ce qui allait suivre était douloureux pour Caleb qui décida de laisser partir la jeune femme. Il se mit à sourire tout en hochant la tête « En effet » et posa ses yeux bleus sur elle « Mais jusqu’à ce soir-là, tu ne m’avais jamais écouté. Tu n’étais pas en colère ou folle de rage. Non, tu étais blasée Judy et c’est le pire. Quand tu es lassée de quelqu’un, il y a peu de retour en arrière possible. La colère s’apaise, alors que la lassitude… » et fit une moue pour exprimer sa pensée. Un regard sur la main que Judy venait de poser sur la sienne, puis releva ses yeux sur elle lentement alors qu’elle prenait la parole. Il comprit alors qu’il allait prendre la bonne décision, parce qu’elle voyait la souffrance que lui avait enduré et ne prenait pas en compte celle qu’il lui avait fait… « Nous en avons bavé tous les deux Judy, sauf que toi, tu en as bavé parce que JE t’ai fait du mal alors que tu n’as rien fait. Tu as été un dommage collatéral et je ne veux pas que ça recommence ». Et pour cela, il devait mettre un terme à leur relation… « Je suis finalement arrivé au terme de notre contrat, mais je me suis encore trompé sur la personne qui t’étais destinée. À la différence de Zachary, j’ai confiance en toi et en ton avenir. Tu sauras rebondir. De tous mes clients, tu es celle qui a le plus grandi et qui me rend le plus fier… ». Il savait qu’elle saurait se reconstruire seule et qu’elle saurait s’épanouir. Il avait mal. Terriblement mal. Caleb comprenait maintenant pourquoi il avait toujours évité l’amour. Il peut être fort et enivrant, mais lorsque ça se termine brutalement, il détruit de l’intérieur et ne laisse aucune victime sur son passage. Il détruit le cœur et l’esprit. Il sentait que Judy était au bord des larmes, mais qu’elle faisait bonne figure pour ne pas craquer devant lui. Ce qui rendait tout cela encore plus difficile pour Caleb qui se leva et vint la serrer dans ses bras, sa tête contre la sienne « Tout ira bien… Tu es forte… » et sentit sa gorge se nouer à son tour « Je t’aime comme un fou Judy, mais je dois te protéger de moi. Tu mérites tellement mieux » et se recula, entourant son visage de ses mains « Tu es belle, intelligente, drôle et sensible. Tu as des principes, et tu es bienveillante. Tu as besoin d’un homme qui en prenne conscience et qui te chéri comme la prunelle de ses yeux, qui te rend pleinement heureuse, comme toi tu peux rendre heureuse un homme » et s’agenouilla devant elle, essuyant vulgairement ses propres larmes « Arrête, tu me fais pleurer » en riant presque alors qu’il caressa la joue de Judy « Ton père va me détester d’avoir brisé le cœur de sa fille. Je n’ai pas envie qu’il me tue et me fasse disparaître dans son jardin » et tentant de la faire sourire « Et pour nos amis, on fera un effort. Ça sera dur, mais on peut le faire ». Il lui sourit avec douceur, la gorge nouée « Je n’aurais pas pu espérer mieux comme premier amour ».


Charly
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Sam 5 Nov - 21:30

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -à voir ta tête, je ne suis pas la seule… » avait répondu Judy. C’était presque rassurant en soi, de savoir qu’il ne dormait pas beaucoup non plus. Elle sourit pour Tryler. « -sans doute… enfin rien n’est encore fait. Je dois visiter trois locales, et j’ai rendez vous avec la banque… Ce qui n’est pas gagné d’avance. » oui, cette partie là du projet la stressait beaucoup. Elle aurait aimé avoir Caleb à ses côtés pour l’aider à booster sa confiance en elle. Sauf que… actuellement elle n’osait pas lui parler de tout ça pour le simple et bonne raison qu’elle lui avait laissé un mois pour prendre du recule et décider de leur avenir en tant que couple. « -je ne sais pas si je n’aurais pas préféré l’inverse… » marmonna Judy. Difficile de savoir que les parents de Caleb savait qu’elle avait eut un aventure avec un autre homme. Trish encore… elles étaient devenues amies avec le temps. Mais les parents de Caleb… enfin savoir qu’ils avaient prit sa défense était quelque peu réconfortant.

« -non… pas vraiment… mais je ne suis pas psy… par contre je trouve ça bien que tu aies demander de l’aider. » elle savait parfaitement que ça n’était pas évident de faire cette démarche. Il avait besoin d’être accompagné, même sans parler de leur couple. « -arrêtes… » souffla Judy avec douceur. « -tu sais très bien que c’est faux. Tu as réagit ainsi parce que tu es humain, c’est tout. » elle ne voulait pas l’entendre se blâmer ainsi. Ça ne servirait à rien. Ça ne l’aiderait pas à avancer, ni à aller mieux. « -je ne vais pas te contre dire. J’étais fatiguée et lasse de cette conversation. J’ai décidé de baisser les armes parce que j’ai estimé qu’être en colère contre toi ou ta réaction ne servait à rien. Ça n’allait pas arranger les choses. Bien au contraire. » elle détourna les yeux quelques instants histoire d’éviter de pleurer.

Un dommage collatérale. « -arrêtes… me parles pas comme ça. Je n’ai jamais été ta cliente. Nous avons été amis avant que l’amour ne s’en mêle. » est ce qu’ils allaient être capable de l’être à nouveau ? Pas tout de suite, c’était certain. Lorsqu’il la serra dans ses bras, les larmes furent les plus fortes. « -je suis désolée Caleb… tellement désolée… » souffla la jeune femme en pleure. « -je suis désolée de t’avoir fait changé d’avis sur l’amour et de te faire autant de mal à cause de lui… » ça ne devait pas se terminer comme ça. Ce n’était pas ce qu’ils avaient prévu à la base… Et pourtant, ils étaient en train de mettre fin à leur romance. « -il n’est pas au courant des détails… il sais seulement que c’est compliqué… et qu’il y avait une possibilité que ça…que nous… » elle leva les yeux comme pour ravaler ses larmes. Puis elle hocha la tête. Oui, ça allait être compliqué, mais ils pouvaient parvenir à rester cordiale, amicale. Elle l’aimait trop pour accepter qu’il ne fasse plus partie de sa vie. « -arrêtes de dire n’importe quoi… » bien sûr qu’il pouvait largement trouver mieux. Il devait même regretter de s’être laisser embarqué dans tout ça. « -peut être que… » elle remonta ses épaules en pleurant toujours : « -peut être qu’on arrivera à se retrouver… un jour… » c’était une sorte de mirage, elle le savait. Il allait poursuivre son chemin. Elle aussi… C’était finit.

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Sam 5 Nov - 21:56

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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« Je n’avais plus d’anticernes » rétorqua-t-il avec un maigre sourire sur les lèvres. Lui non plus n’avait pas beaucoup dormi ces dernières semaines, ne cessant de penser à eux deux, à leur futur ensemble. Est-ce qu’il y en aurait un ?! Et plus l’échéance arrivait à son terme, et moins il était certain de ça… « Je sais que je n’ai pas été à la hauteur ces derniers mois, mais ma porte est toujours ouverte si tu as besoin d’un garant pour la banque ou pour quelques travaux ». Peu importe l’issue de leur relation, même si à l’issue de ce rendez-vous ça se terminait entre eux, Caleb ne voulait pas que Judy disparaisse de sa vie, de son quotidien. Ça serait bien trop dur à supporter que de vivre une vie sans elle à ses côtés. « Mes parents m’ont fustigé pour ce que je t’ai fait endurer alors n’ait aucune crainte à avoir, ils ont toujours une haute opinion de toi… Moi par contre… », il n’était pas en honneur de sainteté depuis cette dispute qu’ils avaient eu tous les deux. Son père lui adressait à peine la parole et sa mère avait cette lueur de désolation dans le regard. Les repas dominicaux étaient devenus soudainement pesants pour le beau brun qui avait fini par ne pas se rendre au dernier. Une première en trente-sept ans d’existence.

Caleb avait choisi de se faire aider. Il avait contacté un confrère thérapeute avec qui il avait travaillé dans le cadre de quelques conférences à l’époque où il exerçait en Californie. Ce dernier avait accepté de le suivre quelques semaines pour faire le point sur sa situation, et le diagnostic ne convainquait ni la jolie rousse, ni le thérapeute « Je voulais aller mieux pour toi » répliqua-t-il tout en lui adressant un maigre sourire. « Non Judy. J’ai prononcé des paroles que je regrette amèrement et que je n’aurais jamais dû prononcer » et elle le savait tout autant que lui. Il s’en voulait et il en serait ainsi un long moment encore… « Tu as été plus intelligente que moi dans cette dispute » et ça avait sûrement sauvé leur entente, mais malheureusement pas leur couple. Judy avait été un dommage collatéral de sa descente aux enfers. Il baissa la tête tout en esquissant un petit sourire « J’essayais de faire un peu d’humour en évitant de remuer le couteau dans la plaie », mais il savait pertinemment qu’elle n’avait jamais été une cliente. Elle était devenue rapidement son amie et l’amour de sa vie. Il finit par se lever pour la serrer dans ses bras, la laissant pleurer aux creux de ses bras « Arrête Judy… Tu n’y es pour rien mon cœur… » et embrassa sa chevelure rousse et se recula pour regarder ses yeux clairs, ses mains sur ses joues, ses pouces essuyant ses larmes « Eh ! Je suis heureux que tu m’ais fait changé d’avis sur l’amour parce que ça m’a permis de tomber amoureux de toi et d’aimer t’aimer. Pour ce qui est de la douleur… J’en suis responsable. Si j’avais accepté ta relation avec Mohamed sans discuter, on aurait fait l’amour et on aurait passé ce mois à nous reconstruire à deux et pour ça, je te demande pardon. Pardon de ne pas avoir été cet homme compréhensif que j’étais avant cette année. De ne pas avoir été là pour toi comme je te l’avais promis » et embrassa son front. Qu’est-ce qu’il l’aimait !

La serrant à nouveau dans ses bras, Caleb évoqua le père de cette dernière « Tu as voulu me protéger pour éviter qu’il me casse la gueule au prochain match ? » en tentant de faire un peu d’humour. Il s’agenouilla devant elle « Tu n’as pas conscience de l’amour que je te porte Judy… Même si c’est terminé entre nous, tu resteras toujours mon premier et unique amour, la femme de ma vie et aucune autre ne viendra te remplacer ». Il ne laisserait plus aucune femme entrer ainsi dans sa vie tant qu’elle ne serait pas Judy. Il se redressa et la serra à nouveau dans ses bras alors que les larmes coulaient toujours sur ses joues. Son cœur se serra en entendant les mots de la jeune femme et il sentit les larmes lui monter à nouveau. Il posa ses lèvres sur la chevelure de la jeune femme et resta silencieux un instant, avant de souffler « Je n’espère que ça Judy… », mais une petite voix dans son esprit lui disait qu’il n’en serait jamais ainsi. Il tourna la tête en voyant Camille s’approcher, préoccupée et lui fit signe que ça allait. Il se baissa à hauteur de Judy et lui sourit « Je n’ai pas envie qu’on se sépare, mais j’ai l’impression que c’est la seule option qui s’offre à nous… Aujourd’hui, on a mal comme jamais, mais tu verras » et lui sourit alors qu’il sentait sa gorge se nouer « Tu vas trouver un homme bien, te marier et danser tous les jours. C’est une belle vie, non ? ».

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Sam 5 Nov - 22:26

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -c’est gentil… merci… » un garant… elle se voyait vraiment mal lui demander ça. Même si elle aurait probablement besoin. Elle avait la sensation que tout était terminé entre eux, avant même que Caleb ne lui explique. Elle le sentait au fond d’elle. « -j’irais leur parler. » avait elle ajouté. Elle n’avait pas envie que les relations qu’il avait avec sa famille se dégrade à cause d’elle. Il avait besoin d’eux. Besoin de leur soutien, pas de leur jugement. Alors même s’il s’y opposait, elle irait les voir et leur parler. Pour leur expliquer à sa façon, pour leur demander de ne pas prendre parti pour elle. Parce qu’elle voulait, elle désirait de tout son cœur que l’homme qu’elle aimait aille mieux. Seul c’était impossible. Et comme durant cette année, elle ne serait pas présente pour ça. Il était en train de la mettre sur le banc de touche. De mettre fin à leur histoire.

« -avant de le faire pour moi, promets moi de le faire pour toi Caleb. C’est important d’accord ? Parce que tu es un homme merveilleux. Un homme qui a souffert injustement et que ne mérite pas ce que tu t’infliges. » elle eut envie de poser sa main sur ses lèvres mais elle souffla seulement : « -ne me contre dit pas s’il te plais… » elle voulait que ses mots s’imprègne en lui, qu’il prenne conscience qu’elle avait raison, même si pour le moment il était incapable de le voir. Au creux de ses bras, elle ne put retenir ses larmes plus longtemps. « -bien sur que si, et tu ne me feras pas penser le contraire. Je suis partie… loin de toi… c’est… c’est peut être le seul de tes conseils que je n’aurais jamais dû écouter. » ça les avait tuer. En l’écoutant elle gémit : « -pourquoi on en est arrivé là… » c’était tellement douloureux de devoir lui dire adieu.

Un léger rire nerveux au milieu de larmes. « -non… tu connais mon père… ce n’est pas vraiment mon confident… » c’était sa mère l’oreille attentive, celle qui donnait les bons conseils… Aujourd’hui, elle lui manquait plus encore. « -ne dis pas ça… je veux que tu sois heureux. Même si ce n’est pas avec moi… tu as droit au bonheur… ne condamne pas ton cœur… je t’en prie… » même si ça lui était douloureux de l’imaginer avec une autre quelle, dans quelques temps, quelques années, elle lui souhaitait de trouver le bonheur avec une autre. Parce qu’il avait beaucoup à donner. Parce qu’il était fait pour aimer. « -pour le moment, je vais me contenter de danser… parce que ça sera trop dur de t’oublier… je t’aime Caleb. Je t’aime encore et toujours. Malgré ce qu’on s’est fait subir. » elle ferma les yeux avec force. Puis elle expira doucement par la bouche, avant de chasser ses larmes de ses joues et de lui adresser un sourire. « -on aurait vraiment dû faire l’amour avant d’avoir cette conversation hein… » elle aussi tentait de faire de l’humour. « -tu veux bien qu’on sorte, j’ai besoin d’air… » elle ne comptait pas s’enfuir et partir comme ça. Alors elle remis sa veste et le devança, inspirant profondément. Lorsqu’il fut à ses côtés, elle lui sourit avec douceur et tellement de douleur à la fois. « -même si… même si il n’y a plus de nous possible… je… je ne veux pas te perdre totalement. Tu comptes trop pour moi… j’ai trop souffert de ton absence, de ton silence. Alors… s’il te plait, écrit moi de temps à autre. Dis moi si tu vas mieux. Si ton boulot ça va… si… je sais pas n’importe quoi. » c’était peut être dingue et déplacée comme demande, mais elle ne voulait pas de silence radio.

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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Un sourire doux se glissa sur les lèvres de Caleb alors qu’il souffla un « Ce n’est pas nécessaire Judy, ça ira », même s’il appréciait la proposition de la jeune femme. Les tensions entre lui et sa famille s’apaiseront d’elles-mêmes avec le temps, lorsqu’il irait de mieux en mieux et qu’il retrouverait son équilibre dans sa vie personnelle et professionnelle. Parce qu’il voulait aller mieux, se reconstruire pleinement, redevenir l’homme qu’il était avant cette année, celui dont Judy était tombée amoureuse. Cet homme merveilleux qu’elle voyait en le regardant « Promis » souffla-t-il tout en la regardant avec amour alors que cette dernier l’interdit de la contredire. Il l’aimait tellement que ç’en était douloureux de la quitter ainsi. Mais c’était nécessaire pour le bien à tous les deux. Ils avaient besoin de se retrouver seuls, de se reconstruire pleinement, avant d’envisager un futur à deux à nouveau. Il finit par se lever pour la serrer tout contre lui, pour qu’elle puisse pleurer à l’abris des regards, dans le creux de ses bras « Cette année t’a permis de danser auprès de professionnels et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, tu vas t’épanouir avec ton école de danse, alors ne regrette jamais cette expérience. S’il te plaît » et embrassa le sommet de sa tête avec douceur. Que ça faisait mal ! Il avait seulement envie de revenir en arrière, de lui dire que finalement, il la voulait à ses côtés jusqu’à l’éternité. Mais il avait des choses à régler de son côté, et Judy avait un studio de danse à monter. Il ferma les yeux avec force en entendant ces derniers mots « Je ne sais pas, mais ça fait affreusement mal… » souffla-t-il.

Face aux larmes qui coulaient et à leurs cœurs brisés, Caleb décida d’user d’humour pour alléger la situation. Il parvint à la faire rire un petit peu et c’était tout ce qu’il voulait. L’entendre rire quelques secondes. Il resta tout de même silencieux car il pensa irrémédiablement à la mère de la jeune femme qui n’était plus là et qu’elle aurait sûrement voulu avoir à ses côtés en cet instant. Il resserra alors son étreinte autour de la jolie rousse avant de prendre place devant elle et sourit avec douceur « Je veux garder mon cœur pour toi, si jamais un jour, on parvient à se retrouver » et ajouta « De toute manière, je n’aurais de cesse que de la comparer à toi. Je veux dire, aucune ne sera aussi belle, aussi souriante, aussi bienveillante, et je ne te parle même pas au lit ! Le sexe sera fade ! Je préfère donc m’abstenir » répliqua-t-il en souriant légèrement. Ce ne fut pas pour autant qu’il ne lui souhaitait pas le même bonheur pour elle et acquiesça « Je t’aime aussi Judy » et embrassa son front avant de se mettre à rire « J’y ai pensé, tu sais ! On a vraiment tout raté ce soir-là ». Il acquiesça lentement de la tête et se redressa sur ses jambes, fit signe à Camille de mettre ça sur sa note et l’aida à mettre sa veste et la rejoignit dehors alors qu’il termina sa limonade d’une traite.

En franchissant le seuil du petit café, Caleb inspira l’air à pleins poumons et prit place aux côtés de la jeune femme, tournant la tête vers elle « Je ne voyais pas les choses autrement Judy » et glissa sa main dans celle de la jeune femme, l’attirant à lui pour la serrer tout contre lui « On peut se donner rendez-vous dans quelques mois et si tu n’as rencontré personne, et que tes sentiments sont toujours les mêmes à mon égard, on pourrait se donner une seconde chance ? Qu’en penses-tu ? » et se recula pour voir son visage « J’ai besoin de me dire qu’il y a un futur tous les deux qui nous attend. Ça rend tout ça moins difficile… C’est sûrement naïf de penser que nous deux… Je ne sais pas… Oublie ce que je viens de dire. Je ne veux pas que tu t’empêches de rencontrer quelqu’un de bien parce qu’on s’est dit ça » et caressa sa joue « Tout ira bien Judy, tu verras ».

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Dim 6 Nov - 15:31

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -si… j’en parlerais avec Trish. Parce que je n’ai pas envie qu’elle joue les jumelles maléfiques. » il n’avait pas besoin de ça. Il avait besoin de soutien pour se reconstruire. Trish avait été d’une aide précieuse jusqu’à présent, Judy voulait que ça continue. En plus de ça, elle lui fit promettre de prendre soin de lui. De remonter la pente, de se retrouver. Un sourire tendre lorsqu’il promis, tout en baissant les yeux. Comme c’était difficile de ne pas pleurer, de ne pas souffrir alors qu’ils étaient en train de se dire adieu. « -je regrette de ne pas avoir été capable de concilier les deux. Vivre pleinement cette expérience et conserver notre couple et notre amour intacte. » ça n’avait pas été le cas. Trop d’élément extérieurs…

Judy voulait que Caleb avance de son côté. Elle ne souhaitait pas qu’il condamne son cœur. C’était à ses yeux un homme extraordinaire, qui avait beaucoup à donner. Peut être qu’une autre quelle serait capable de l’aimer, de le rendre heureux. Il voulait qu’il donne une chance à cette femme… lorsqu’elle arrivera dans sa vie. Un petit rire nerveux qui se termina par de nouveaux pleures. « -on se retrouvera… » dans cette vie ou dans une autre. Judy fit à son tour un peu d’humour avant de faire un signe négatif de la tête. « -non… on avait besoin de se dire les choses… maintenant… maintenant on va avancer, se reconstruire l’un comme l’autre… Lorsqu’on se verra, on ne se fera pas souffrir… On se sourira, on discutera de nos projets qui avancent… Comme avant… » un petit haussement d’épaules en se forçant à sourire.

Puis elle demanda à sortir. Il lui fallait de l’air frais. Elle ne voulait pas plus se donner en spectacle non plus. Ce qui se passait entre eux là tout de suite, n’appartenait qu’à eux. Pas aux curieux qui se trouvait dans le café. Un certain soulagement envahit Judy lorsque Caleb confirma qu’il avait la même vision des choses, qu’il ne souhaitait pas couper les ponts. « -tais-toi… » lui souffla la jeune femme alors qu’il lui demandait d’oublier ce qu’il venait de dire. « -rendez vous dans quelques mois… » elle hocha la tête en souriant, pleurant en même temps. Son visage si proche du sien, elle ne résista pas. Elle l’embrassa à pleine bouche, un dernier baiser d’adieu… Puis elle colla son front contre le sien et ajouta : « -oui… ça va aller… prends soin de toi d’accord ? Surtout prends soin de toi. » puis elle se força à reculer d’un pas. Encore un… puis un autre avant de se tourner de partir aussi vite que possible. Elle ne voulait pas en arrivée au point de le supplier de faire machine arrière. Parce qu’ils prenaient la meilleure des décisions.

Un mois et demi plus tard, Judy avait enfin trouvé les locaux pour son école. Tyler lui était d’une grande aide. Ils avaient convenu d’une petite réunion entre amis. Les locaux étaient… il y avait des travaux. Pour Tyler il était hors de question que Judy perde plus d’argent que ça. Alors il avait demandé à tous ses amis possible de venir donner un coup de main. Plombier, électricien, gros œuvre… ils avaient tous répondu présent pour aider la jeune femme à réaménager le bâtiment. Elle avait laissé de son côté un message à Caleb. Ils n’avaient pas beaucoup échangé depuis la dernière fois au café. Quelques messages. Mais ils ne s’étaient pas revu. Sauf qu’elle avait envie qu’il soit là. Parce qu’ils faisaient parti de cette bande d’amis d’enfance de quartier pauvre. Ils les connaissaient sans doute tous. Salut Caleb… c’est Judy… enfin tu as dû le voir… hum… j’espère que tu vas bien. Ou mieux en tout cas. Je… j’ai trouvé les locaux pour l’école. Et je… enfin on prévoit un weekend travaux avec Tyler. Il a rassemblé pas mal de vos amis d’enfances d’après ce que j’ai compris. Et hum… je voulais savoir si tu voulais venir… parce que… parce que bon y’a du boulot mais c’est aussi pour passer un moment tous ensemble. Alors… alors tiens moi au courant. Avant de raccrocher elle avait ajouté : tu me manques… j’espère que tu viendras… Tyler avait vu ça comme une sorte d’entre aide de quartier. Judy avait adoré l’idée. Ils avaient prévu de travailler tout le weekend. Mais au milieu de la poussière et de la peinture, Tyler imaginait une convivialité, une cohésion et par la même occasion faire connaitre Judy et son idée à la communauté. La jour J, elle était autant stressée qu’impatience de démolir les murs en trop dans le bâtiment.

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Dim 6 Nov - 16:05

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb ne put s’empêcher de sourire, même de rire doucement en l’entendant parler de Trish comme une probable jumelle maléfique « C’est déjà le cas depuis notre naissance. Elle cache seulement ses cornes quand elle est en public » répliqua-t-il, aimant taquiner sa sœur, même lorsqu’elle n’était pas présente. Il savait que sa jumelle agissait ainsi parce qu’elle l’aimait et qu’elle voulait qu’il prenne conscience du mal qu’il avait pu faire à Judy en agissant de la sorte, et ça avait fonctionné. Caleb avait pris conscience que la jolie rousse n’était responsable de rien. Il ne lui en voulait plus pour sa liaison avec Mohamed. Tout ce qu’il désirait, c’était qu’elle soit heureuse et en paix avec elle-même. Et pour y parvenir, ils avaient besoin de temps tous les deux, chacun de leurs côtés pour se reconstruire, pour tirer un trait sur cette dernière année difficile et qui sait, peut-être qu’ils finiraient par se retrouver comme avant « S’il te plaît Judy, je ne veux pas que tu t’en veuilles. Tu as essayé de maintenir le dialogue et de mon côté, j’en étais incapable. Ce n’est pas parce qu’on ne s’aimait pas, mais la vie a été plus dure que ce à quoi on s’attendait et ne nous a pas épargné. On a besoin de temps pour guérir, mais j’ai bon espoir pour la suite » répliqua-t-il avec un sourire. Caleb ne voulait pas que la jeune femme culpabilise pour la fin de leur histoire. Elle était sûrement inévitable. Mais parfois, il faut savoir se séparer un temps pour mieux se retrouver ensuite. De toute manière, le beau brun ne voulait pas d’autres femmes dans sa vie que celle qui se trouvait à ses côtés en cet instant. C’était aux côtés de Judy qu’il souhaitait vieillir « Oui… » souffla-t-il avant de resserrer ses bras autour de son corps alors que les larmes coulaient à nouveau sur les joues de la jolie rousse. Un sourire doux se glissa ensuite sur les lèvres du thérapeute « Oui. On aura l’impression que cette dernière année n’a jamais existé ». C’était tout ce qu’il désirait pour eux deux.

Lorsqu’ils sortirent du café, Caleb reprit la parole à nouveau. Il ne voulait pas rencontrer d’autres femmes. Ils ne voulaient pas tomber amoureux d’une autre femme. De toute manière, il savait que ça serait impossible. Son cœur avait choisi et il ne comptait pas changer d’avis. Alors il proposa de se laisser quelques mois. Seulement quelques mois pour se reconstruire, pour avancer, et pour se retrouver également… Une idée qui lui parut soudainement saugrenue, mais Judy lui demanda de se taire. Il fronça les sourcils, appréhendant qu’elle lui dise que c’était une mauvaise idée. Mais contre toute attente, la jolie rousse lui donna rendez-vous dans quelques mois. Un immense soulagement l’envahit et il sourit « Dans quelques mois… ». Il fut également surpris de la voir prendre possession de ses lèvres ainsi, et lui rendit son baiser avec tout autant de conviction, d’amour. Un dernier baiser, et peut-être une promesse que ça n’était peut-être pas totalement terminé entre eux deux. Son front contre le sien, il sourit « Ne t’inquiète pas. Je vais me battre pour nous » et embrassa son front avant qu’elle ne se recule totalement et la laissa s’éloigner alors qu’il sentait son cœur s’émiettait dans sa poitrine. Il tourna la tête vers Camille qui arriva à sa hauteur « Qu’est-ce qui se passe ? » « On vient de se séparer… » « Je vous donne trois mois, quatre peut-être, avant que vous vous retrouviez. Tu me dois 500$ au fait » « Hum… Ah oui. Tiens » et sortit sa carte bancaire et la lui tendit pour régler sa dette.

Durant le mois et demi qui s’écoula, Caleb n’avait pas revu la jolie rousse. Leur contact s’était résumé à quelques messages de temps à autre comme ils se l’étaient promis. Le beau brun avait eu besoin de temps pour accepter leur séparation, et avait également pris la décision de quitter la thérapie sportive pour prendre un poste dans un hôpital public. Il gagnait un peu moins bien sa vie certes, mais la diversité des cas qu’il rencontrait, ces personnes dans un réel besoin, et parfois au bord du gouffre, donnait un nouveau souffle à sa vie. Caleb se sentait réellement utile, et c’était un sentiment qui n’avait pas de prix. Il avait également repris sa vie sociale en main et sortait plus régulièrement avec ses amis. Toutefois, en ce qui concernait les femmes, il ne parvenait pas encore à accepter une autre femme dans son lit. Alors il profitait seulement de la compagnie de ses amis, de la musique, de quelques verres de soda, puis rentré à son appartement retrouver son chat. Puis, alors qu’il se posait enfin à son bureau pour remplir de la paperasse, son regard se posa sur son portable. Un appel en absence et un message. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il écoutait sa voix. Elle le conviait à un week-end travaux au studio… Les derniers mots qu’elle prononça lui firent du bien, et souffla un « Toi aussi tu me manques ». Il aurait pu répondre, mais il avait décidé de lui faire la surprise. Alors, le jour J, Caleb arriva vêtu d’un jean et d’un t-shirt, de quelques sodas et d’une boite de chocolat. En arrivant à l’étage, il pouvait déjà entendre la voix de quelques gars, et sourit en arrivant « Apparemment vous avez besoin de main d’œuvre » et posa le tout au sol, saluant tour à tour ses amis dans une accolade, et s’approcha ensuite de Judy « Salut toi » et déposa ses lèvres sur sa joue avant de la serrer dans ses bras « Tu m’as manqué » et se recula, faisant un rapide aller-retour pour récupérer la boite de chocolat « Pour toi. Je sais que tu aimes ça » et ajouta « J’ai loupé ton appel. J’ai pris un nouveau poste dans un hôpital public en tant que thérapeute. Les journées sont interminables, mais je n’ai jamais été aussi heureux… professionnellement » et la regarda avec un sourire « Personnellement, il faut encore attendre quelques mois » et ajouta « Bon, comment puis-je t’aider ? ».

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Dim 6 Nov - 20:29

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Peu à peu, le projet de l’école de danse prenait forme. Judy s’était concentrée jours et nuits sur la réussite de ce nouveau rêve. Elle savait parfaitement que les débuts ne seraient pas facile, que le salaire ne serait surement pas au rendez-vous, mais elle s’en moquait un peu à vrai dire. Pour le moment, elle était retournée vivre chez son père, ses dépenses étaient réduites au maximum. Elle avait investi une grosses partie de ses économies afin de pouvoir emprunter et acheter les locaux. Elle voulait pouvoir faire ce qu’elle voulait de cet endroit. Alors forcément, quand Tyler avait visiter, il avait dû faire un gros effort d’imagination. Mais il l’avait rassuré et lui avait assuré trouver des personnes de confiances pour faire des travaux. Une sorte d’élan de solidarité était né autour du projet et Judy avait envi de dire merci et encore merci à tous ceux qui avait répondu présent pour ce weekend. Elle était sur un petit nuage et pourtant, il y avait une ombre. Caleb ne lui avait pas donné de nouvelle, elle ne savait pas s’il viendrait. Elle continuait d’espérer cependant.

Petit à petit, les amis de Tyler étaient arrivés. Ils commençaient déjà à regarder ce qu’il y avait à faire. Judy avait prévu un petit déjeuner autour des plans qu’elle avait prit soin de dessiner. En entendant le son de la voix de Caleb résonner dans la pièce, son cœur s’était gonflée de bonheur. Il était venu. Son taux de stress baissa immédiatement. « -salut… » avait elle répondu avant de répondre à son accolade. « -je suis contente que tu sois venue… » lui confia la jeune femme avec un sourire sincère. Il semblait en forme. « -merci. Fallait pas… » répondit Judy en réalisant que sa politesse de base était revenue au grand galop, comme à leur première rencontre. Elle l’écouta lui parlé de son appel et de son nouvel emploi. « -je suis contente d’entendre ça. » s’il se plaisait dans son nouveau milieu professionnel, c’était déjà une bonne chose. « -j’ai eu peur que tu ne viennes pas… » lui avoua-t-elle presque timide. « -oh heu… et bien… voici la future école… je sais, il faut de l’imagination pour le moment. Mais c’est pour ça qu’on est tous ici aujourd’hui. » Tyler frappa dans ses mains et demanda à tout le monde son attention.

Un regard pour Caleb avant qu’elle ne prenne la parole : « -déjà… je voulais tous vous remercier d’être présent. Merci pour votre aide et surtout votre bénévolat… je ne m’attendais pas à ça et ça me touche vraiment. » elle posa sa main sur son cœur en disant cela. Pour une jeune femme qui ne sortaient pas de ces quartiers, elle était toujours assez surprise d’être acceptée si facilement. Son amitié avec Tyler y était pour beaucoup. « -alors… il y a du café et des viennoiseries pour tous le monde. Servez-vous. Ensuite je vous expose le projet. » elle remercia Rose, enceinte jusqu’au coup d’avoir fait le service. Une gorgée de café et elle se lança, expliquant sa vision de l’espace. Tel et tel mur à faire tomber afin d’agrandir les pièces. Ici vestiaires, sanitaires… Elle savait parfaitement qu’elle ne serait pas la plus utile dans les gros œuvres. Mais elle voulait faire sa part tout de même. Quelques questions, puis tous se répartirent le travail suivant ce qu’ils savaient faire.

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Dim 6 Nov - 20:53

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Après que Judy ait laissé son message sur sa boite vocale, le thérapeute aurait pu la rappeler en la rassurant sur le fait qu’il serait bel et bien présence le jour J pour venir les aider, mais il garda le silence pour lui faire la surprise. Il n’avait pas failli à sa promesse de prendre soin de lui le jour de leur séparation. Caleb avait repris les cours de cuisine le lundi soir, le sport chaque matin, avait également pris goût à la méditation à la fin de sa journée, et surtout, il avait changé de travail. Même si le monde du sport lui manquait parfois, et plus particulièrement le baseball, il ne se sentait pas de devenir le confident des sportifs, et avait préféré exercer là où les gens avaient le plus besoin d’une oreille attentive. Son choix s’était alors porté sur l’hôpital public où il avait été reçu à bras ouverts. Il vacillait entre les services pour écouter et conseiller. Certains soirs, il s’autorisait même des sorties en extérieurs avec ses amis. Ce qui lui permettait cela ? C’était cette feuille de papier qu’il avait recollé un soir et qu’il avait accroché à son réfrigérateur. Cette feuille sur laquelle ils avaient écrits tous les deux sur ce qu’ils voulaient pour l’avenir. Il voulait retrouver Judy et lui dire qu’il était prêt à une nouvelle vie à deux. Et cela commençait par tenir parole et également la rassurer sur le fait qu’il était toujours présent pour elle. Il était alors venu ce fameux week-end avec quelques canettes de soda et une boite de chocolat que Judy appréciait tout particulièrement. En arrivant à sa hauteur, Caleb l’avait serré dans ses bras « Je n’allais pas raté ce début d’aventure ». Caleb ne voulait pas recommencer les mêmes erreurs. Il voulait être présent pour elle, pour son projet, comme il l’avait été les premiers mois qu’ils avaient partagés ensemble.

Un sourire amusé se glissa sur les lèvres de Caleb en l’entendant le remercier « Tu recommences Judy. Excès de politesse » et caressa son dos brièvement avant de justifier son silence. Un nouveau poste. Il n’avait pas eu le temps de répondre « Je t’ai promis… » répliqua-t-il avec douceur. « Je sais… Je voulais te faire la surprise » et ajouta « Le Caleb de cette année a disparu Judy… Je suis là pour toi » en la regardant fixement pour qu’elle voit dans son regard qu’il était sincère, puis baissa les yeux en se rendant compte qu’ils n’étaient pas tous seuls, se mit à sourire gêné et se concentra sur les lieux « Oui, une sacré imagination » en la taquinant un peu avant que Tyler ne frappe dans ses mains pour avoir leur attention à tous. Il l’écouta avec attention alors que Judy les remercier d’être présents et la couva presque du regard alors qu’elle parlait à l’ensemble de ses amis présents ici pour elle, pour son projet. Un regard pour Rose et son ventre plus qu’arrondi qui faisait le service « Tu sais que tu es belle à tomber Rose. C’est pour quand l’accouchement ? » « Bientôt j’espère ! Je n’en peux plus ! » « En tout cas, la grossesse te va à ravir » « Charmeur va ! » répliqua Rose tout sourire du compliment du beau brun. Judy expliqua ensuite les travaux et pendant ce temps, le beau brun s’éclipsa pour ramener une enceinte Bluetooth et mis la musique en commençant par Send Me On My Way de Rusted Root lorsqu’elle eut finit de donner ses consignes. Une chanson entrainante qui lui faisait penser au début d’une nouvelle vie dans les rires, la bonne humeur, à l’abris des adversités. Il récupéra une masse et commença à démonter le premier mur, se retrouvant rapidement recouvert de poussière. Un regard complice pour Judy et lui sourit avant de recevoir une claque derrière la tête de la part de Devon « Concentre-toi au lieu de jouer les jolis cœurs » et se mit à rire en échangeant un nouveau regard avec sa jolie rousse, puis continua de casser les murs, les faisant tomber les uns après les autres. Il s’éclipsa un instant pour rejoindre Judy et prit une gorgée d’eau « Qu’est-ce que tu fais lundi soir ? Je voulais te convier à un cours de cuisine. Farine au programme, j’ai donc tout naturellement pensé à toi » en esquissant un sourire taquin, avec cette impression de revenir des mois auparavant « Cal ! Au boulot ! » « On m’appelle ! » répliqua-t-il tout en marchant à reculons, sans la quitter des yeux, sourire aux lèvres, et ce fut comme ça qu’il rata de peu de chuter alors qu’il se prit les pieds dans un marteau « Tout va bien ! Tout va bien ! » et se passa une main gênée à l’arrière de la tête et rejoignit les garçons pour poursuivre les travaux.

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