"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly
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Charly
Dim 6 Nov - 21:30
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Gênée elle grimaça et répliqua : « -je m’en suis rendue compte toute seule… » avant de lui sourire avec une certaine tendresse. Cela lui faisait tellement de bien de le voir. De le voir sans ces cernes sous les yeux, souriant. Rien que ça c’était tellement. « -tu sais pourtant que je ne suis pas très fan des surprises… » avait elle ajouté en voulant lui faire comprendre que son silence l’avait quelque peu angoissé. Alors forcément, elle était heureuse qu’il soit venu. Vraiment. « -merci… » ce petit mot soufflé avec beaucoup de tendresse. Elle se sentait presque rougir. Puis elle finit par lui expliqué rapidement où ils se trouvaient, et ce qu’elle avait dans l’idée. « -je sais… mais vu le nombre qu’on est aujourd’hui, je suis certaine que ça va être parfait ! » elle n’avait aucun doute là-dessus. Ce qu’elle avait projeté allait prendre vie.
Puis elle prit la parole pour exprimer toute sa gratitude à tous ceux qui avait répondu présent. Elle montra ses plans, ses idées et peu à peu tous les mondes commença à imaginer également ce que le lieu allait devenir. Lorsque la musique débuta, elle tourna lentement la tête. Un sourire lumineux se dessina sur ses lèvres. Elle n’avait pas l’intention de jouer les chefs. Elle faisait confiance à ceux qui s’y connaissait. De son côté, elle s’afféra à décoller le papier peint, galérant de temps à autre. Forcement elle dansait en même temps qu’elle travaillait. C’était plus fort qu’elle. Pas de grande chorégraphie, mais elle bougeait au rythme de la musique. Son regard croisa celui de Caleb. Elle lui rendit son sourire avant de rire devant l’intervention d’un ami de Tyler et Caleb.
Peu de temps plus tard, elle partie d’un joli rire alors que le papier peint qu’elle avait décidé d’arracher avec force, lâcha sans prévenir. Elle termina les fesses sur le parquet, riant joyeusement alors que Rose se moquait d’elle. La jolie rousse décida d’aller boire et elle sourit à Caleb qui arrivait vers elle. Dans sa salopette, avec sa queue de cheval, elle devait avoir l’air d’une gamine. Qu’est ce qu’elle se sentait bien à cet instant. Heureuse. Heureuse comme elle ne l’avait pas été depuis longtemps. « -heu… et bien je serais probablement en train de peindre ou poncer… » avait elle répondu. Elle tourna la tête vers la personne qui venait d’interrompre leur petite discussion. Elle pouffa forcement de rire en le voyant éviter de peu la chute.
Une heure plus tard, elle avait finit le papier peint du mur. Alors elle décida d’aller voir le côté démolition. Peu à peu la pièce prenait de l’ampleur. Les mains sur les hanches, elle observa sans rien dire les coups de masse qui peu à peu faisait tomber les murs en trop. Puis elle s’approcha, entre Tyler et Caleb : « -je peux essayer ? » elle était plus que sérieuse. Tyler la regarda de la tête aux pieds, le souffle court, transpirant. Un haussement d’épaules. « -j’imagine que c’est plus fun que le papier peint ! Je t’en prie. » et il lui donna la masse. « -ça pèse une tonne ce truc ! » hallucina la jeune femme. « -reculez-vous ! On sait jamais ! » s’amusa-t-elle avant de rassembler ses forces et de donner le premier coup. Elle galéra à retirer la masse du mur, riant à moitié. « -hé ça fait du bien ! » un regard pour Caleb, avant de recommencer. Au bout de trois coup elle n’en pouvait déjà plus. Alors elle rendit son bien à Tyler qui se moquait gentiment de ses petits bras de sauterelle. Judy se frotta les mains entre elles en répliquant : « -j’avoue, c’est pas mon plus gros atout. » Tyler s’éloigna pour aller voir Rose quelques minutes et Judy eut la curieuse sensation que c’était presque calculé. Elle regarda Caleb en se frottant toujours les mains : « -ok pour lundi soir… si tu viens m’aider à peindre après. »
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Dim 6 Nov - 21:49
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Un sourire en voyant cette grimace s’afficher sur le visage de Judy alors qu’il lui fit remarquer que le trop de politesse était soudainement revenue « J’aime bien. J’ai l’impression de revenir un an et demi en arrière » répliqua-t-il avec douceur. Il aimait cette sensation que cette dernière n’avait jamais existé. Que c’était seulement la continuité de leur relation d’antan. Toutefois, il restait encore quelques traumatismes comme son silence soudain à son appel parce qu’il souhaitait lui faire une surprise en venant ce week-end « Il y a un pire qu’un joli garçon comme moi » et ajouta comme un secret. Il lui fit comprendre que l’homme de ces derniers mois n’existait plus. L’ancien Caleb était revenu. Pour elle. Pour eux deux. Il était présent pour elle. Un sourire en l’entendant le remercier, presque rougissante. Il avait encore un certain effet sur elle, et il aimait ça. Un regard ensuite pour l’environnement autour d’eux. Oui, il fallait une sacré imagination pour percevoir un studio de danse derrière tout ça, mais Judy semblait confiante, alors il rétorqua « J’en suis certain aussi ». Il la laissa ensuite donner quelques directives pendant qu’il se chargeait de la musique.
Caleb eut quelques difficultés à se concentrer sur travail, jetant quelques regards à Judy et fut rappelé à l’ordre par Devon, un ami d’enfance à Tyler et lui. Il était un peu plus vieux qu’eux deux, et avait toujours eu ce petit côté autoritaire qui faisait que lorsqu’ils étaient ensemble, Devon agissait un peu comme un grand-frère. Un peu comme en cet instant alors qu’il demanda au thérapeute de se concentrer un peu au lieu de regarder la jolie rousse. Cela ne l’empêcha pas d’aller à sa rencontre un peu plus tard dans la matinée, après avoir ri en la voyant tomber au sol, , prétextant une soif soudaine afin de demander à Judy quel était son emploi du temps lundi soir. Il se mit à sourire à sa réponse « Une prochaine fois alors » et se recula, ratant de peu de tomber. Au moins cela eut le mérite de faire rire la jeune femme. Il retourna bien vite au travail, non réitérer quelques regards à l’attention de la jeune femme qui les rejoignit un peu plus tard.
Un regard pour Judy, puis pour la massue et fronça les sourcils, non sans sourire « Je ne suis pas certain que ça soit une excellente idée » répliqua le beau brun « Laisse-là faire ! C’est une grande fille » répliqua Tyler qui la laissa faire. Ils firent tous un pas en arrière. Il se mit à rire doucement « Oui, ça détends ! » répliqua-t-il pour confirmer les dires de Judy. Il se mit ensuite à rire devant la comparaison avec une sauterelle, et lança un regard curieux à Tyler qui s’éloigna soudainement pour rejoindre sa femme qui le regardait. Il leva les yeux au ciel avant de reporter son attention sur la jeune femme « Généralement, j’accepte de peindre avec une femme qu’au bout du troisième rendez-vous, mais je ferais une exception parce que tu es à tomber dans cette petite salopette » répliqua-t-il en s’approchant d’elle « J’emmènerais une tenue de travail dans mon sac à dos alors » et lui sourit avec douceur « Eloigne-toi maintenant parce que j’ai une soudaine envie de t’embrasser et que ça ne serait pas sage du tout, parce que je suis sale et toi aussi », puis lui fit un clin d’œil avant d’ajouter « Je prends 20$ de l’heure pour la peinture au fait cheffe ou j’accepte les paiements en nature » et il entendit un « Ouh ! » commun de ses amis qui le taquinait, et s’il aurait pu, il aurait rougit en cet instant, mais pas besoin de ça pour voir qu’il se sentir soudainement gêné « Je parlais de nourriture ! » « Ouais c’est ça ! Allez, mets-toi au travail » « Ouais, allez joli cœur ». Caleb regarda la jolie rousse et leva les yeux au ciel, exaspéré, mais amusé par ses amis.
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Lun 7 Nov - 17:23
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Un an et demi en arrière… cela la fit sourire un peu plus encore. Comme elle aimait entendre ces mots. C’était presque comme un espoir palpable. « -oui, c’est pas faux. » avait elle répliqué au sujet de la surprise. Il y avait bien pire comme type de surprise. En tout cas, elle était vraiment heureuse et soulagée qu’il soit venu. Un petit blabla avec toute l’équipe de bénévoles, l’exposition de ses idées. Bien entendu, elle restait ouverte à n’importe quelle remarque. Elle n’était pas du bâtiment, alors si on lui disait que ce mur-là, il ne fallait pas y toucher, elle revisiterait ses plans.
La jolie rousse aima croiser de temps à autre le regard de Caleb. Cela lui rappelait des souvenirs également. Il semblait être heureux d’être ici, avec ses amis d’enfance, à participer au projet. Judy n’eut pas le temps de lui dire qu’elle était d’accord pour le cours de cuisine. Caleb avait directement conclue que ça serait pour une autre fois. Sauf que ça n’était pas du tout ce qu’elle allait répondre. Alors après avoir tenté son chance avec une masse entre les mains, la jeune femme profita de la disparition de Tyler pour accepter l’invitation. Avec la sienne juste derrière. « -ah ba non, je voudrais pas bouleverser tes principes. » s’amusa Judy en levant les deux mains. Elle baissa les yeux sur sa salopette et ajouta : « -y’a moyen que je porte ça aussi lundi soir… » elle n’avait pas dix mille tenue de chantier ! Déjà que sa garde-robe avait été grandement réduite après un an à l’étranger. Judy prit la liberté de chasser la poussière des cheveux de Caleb, de façon un peu négligée en répondant : « -c’est mieux pour tes costumes oui… » puis elle sourit en ouvrant de grands yeux. Envie de l’embrasser ? A nouveau elle leva les deux mains, comme pour s’excuser, et recula de quelques pas, sans le quitter des yeux. Puis elle glissa ses mains dans ses poches et se retourna.
Elle s’arrêta de marcher en entendant les ouhh des autres. Elle se tourna à nouveau pour le regarder. « -ok… je te payerais à manger alors… » avec un sourire taquin sur les lèvres. Lorsqu’elle fut de retour vers Rose, elle dit directement : « -chut… » « -quoi ?! Je n’ai rien dis ! » un regard pour celle qui était devenue une amie. « -je veux pas qu’on en parle. » Elle avait trop peur de se réveiller et que ça ne soit pas réel. Parce qu’elle aimait trop être sur son petit nuage de bonheur, là maintenant. Cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas sourit ainsi.
Peu à peu, la pièce grandissait et Judy avait les yeux plein d’étoile. Les deux mains sur les hanches, elle s’imaginait déjà tout. Les miroirs, le parquet, la musique… et les élèves… Lose Yourself d’Eminem passa alors et elle se mis à bouger sans même s’en rendre compte. Puis elle sourit et regarda Caleb. Leur premier cours de danse… « -va s’y Judy ! » lança quelqu’un, alors elle se fit pas prier. Parce qu’elle avait une envie folle de tester l’espace. L’un des ami de Tyler s’accompagna quelques minutes plus tard, dansant l’un à côté de l’autre, comme si ils avaient fait ça depuis toujours. Hip hop… hyper doué. Encore une superbe moment. Elle adorait cette journée. La chanson se termina et elle applaudit autant que les autres. Son regard croisa celui de Caleb. Enfin non, elle avait chercher à croiser son regard. Elle lui sourit, avant que Tyler le chef ne remette tout le monde au boulot, faisant rire les troupes.
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Lun 7 Nov - 20:05
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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L’éloignement soudain de Tyler ne passa pas inaperçu. Pour autant, Caleb ne fit pas la moindre remarque, le remerciant même intérieurement de leur laisser un peu d’intimité pour qu’ils puissent discuter. Judy lui manquait terriblement au quotidien, et de la voir ainsi, au beau milieu du chantier, dans sa salopette poussiéreuse, il savait que le temps ne faisait pas son œuvre sur lui. Il l’aimait toujours autant. En échangeant avec elle depuis le début de la journée, le beau brun avait l’impression de se retrouver un peu plus d’un an auparavant, et il aimait ça ! Il aimait sourire ainsi alors qu’ils se taquinaient mutuellement « Je peux bien faire une exception pour toi » répliqua-t-il, la tête légèrement baissée, son regard posé sur elle et un sourire charmeur sur les lèvres. Il en n'avait pas conscience en cet instant, mais d’un regard extérieur, il n’y avait aucun doute, il flirtait ouvertement avec la jolie rousse. Il laissa son regard glisser sur sa salopette et se mit à sourire « Je peux venir avec une salopette aussi si tu ne veux pas te sentir seule ». Il allait bien parvenir à trouver ça dans une friperie dans le centre de Seattle. Ainsi, ils seraient accordés pour la soirée après le cours de cuisine. Caleb leva ensuite ses prunelles claires alors que Judy épousseta ses cheveux et se mit à rire « J’ai un peu mis de côté les costumes pour l’hôpital public. Les gens se sentent plus à l’aise quand je viens en tenue plus décontractée » expliqua-t-il. Ainsi, ses patients, souvent sans assurance ou de la classe ouvrière, avait l’impression que l’homme en face d’eux se mettait à leur hauteur, alors que le costume renvoyait une toute autre image qui ne facilitait pas le dialogue. Ainsi, après sa première tentative le premier jour, il s’était rapidement changé.
Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’ils se fassent charrier par ses amis d’enfance lorsqu’il évoqua en paiement en nature. Il justifia ensuite le fond de sa pensée, ce qui ne convainc pas vraiment ces derniers, mais Judy ne se laissa pas démonter et lui répondit avec ce sourire qu’il aimait tant « J’ai hâte ! » en lui rendant son sourire et se remit au travail. Peu à peu, les travaux avançaient à vitesse grand V. Les murs tombaient les uns après les autres, élargissant ainsi le studio de danse, et un sourire se dessina aussitôt sur les lèvres de Caleb qui se tourna vers Judy en entendant la chanson d’Eminem. C’était un peu leur chanson. Celle de leur première danse. Il resta un peu à l’écart, les observant danser ensemble avec un ami du quartier et sentit qu’elle cherchait son regard, alors il lui rendit son sourire pendant que Tyler signait la fin de la récréation. Caleb leva la main « On pourrait aussi déjeuner. J’ai vu un food-truck en arrivant » ce à quoi ajouta son ami « Vas-y avec Judy. On va continuer en vous attendant » avec ce petit sourire qui laissait penser qu’il était fier de son idée. Caleb lui lança un regard qui signifiait qu’il n’était pas vraiment discret dans son entreprise, puis se rapprocha de la jolie rousse « On est de mission » et glissa sa main dans son dos, la conduisant à l’extérieur du bâtiment « Comment as-tu trouvé cet endroit ? » demanda-t-il tout en descendant les étages menant jusqu’à la rue « Tu veux ouvrir quand ? » et arriva rapidement au food-truck. Il passa commande pour tout le monde et paya la note « C’est moi qui invite et j’insiste » répliqua le beau brun avec aplomb avant de lui tendre deux sacs et prit le reste « Les voisins ont accepté ton arrivée sans trop de souci ? » demanda-t-il en regardant le quartier qui ressemblait beaucoup à celui dans lequel il avait grandi. Ils retrouvèrent rapidement les autres ouvriers et prirent place à même le sol pour déguster le repas « Comment vous vous êtes connu tous les trois ? » demanda Devon à l’attention de Tyler, Judy et Caleb. « Judy a mis en place une sorte de programme mêlant art de rue et danse pour les jeunes du quartier. Elle a également aidé deux danseuses à intégrer une école » expliqua Tyler avant de faire signe au beau brun de répondre à son tour « Pour ma part, on s’est rencontré par hasard à un cours de cuisine » et esquissa un sourire en coin à l’attention de Judy « J’ai aimé sa manière de manier la farine. On aurait dit Grooge, le dealer du quartier quand on était gosse » et se mit à rire sans la quitter des yeux, aimant se moquer d’elle ainsi « Oui ! Celui qui trainait près du lycée ! » « Lui-même ! » et ajouta « Puis je suis tombé amoureux et j’ai signé à vie » en la regardant avec douceur « Je préfère l’histoire de Tyler, moins fleur bleue » répliqua Devon dans l’unique but de se foutre de la gueule de son ami, ce qui fit grimacé l’intéressé avec amusement.
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Mar 8 Nov - 16:21
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -ouhh… je suis flattée… » la taquina Judy en retour. C’était un peu comme si l’année qui venait de passée n’avait jamais existée. Comme si ils étaient revenu en arrière, avant d’être en couple. C’était agréable, vraiment très agréable. Judy fit un non de la tête en le regardant de la tête au pieds. « -t’es très bien comme ça… » avait elle soufflé avec un sourire en coin soulignant qu’elle appréciait la tenue décontractée. « -tu as raison… plus abordable, moins de jugement… et puis ça te va tout aussi bien. » ils n’avaient plus le même genre de patient. « -tu dois en faire sourire plus d’une… » avait alors ajouté Judy en reculant d’un pas, voulant souligner le fait qu’il était toujours aussi attirant.
Forcement ils commençaient à se faire charrier par les autres. Caleb cherchait les ennuis aussi avec une réflexion pareil. « -moi aussi… » avait elle répondu avant de s’éloigner pour rejoindre Rose. Danser au milieu de cette futur salle de danse lui fit un bien fou. Cela lui permis aussi de montrer à tous ceux présent, que la petite rousse qui ne sortaient pas du quartier était capable de très bien s’adapter. Qu’elle était légitime, qu’elle voulait vraiment se lancer dans ce projet. Que ça n’était pas de la charité ou pour avoir une belle image. Non, elle aimait ces quartiers, leurs cultures… elle voulait vraiment le faire, du font du cœur. Avec toutes ses tripes.
Judy ne comprit pas tout à fait ce qui venait de se produire, mais elle s’en fichait. « -ça me va. » avait elle lancé en sortant de la pièce avec Caleb. « -grâce à Tyler. Sans lui, rien ne serait possible. Il m’a aidé à trouver plusieurs endroits, on a visité ensemble, et il a vraiment porté le projet à bout de bras avec moi. » oui, vraiment elle lui devait beaucoup. « -disons que voir débarquer la petite rouquine, qui ne sort pas du quartier… j’avais pas vraiment mes chances. Avec Tyler à mes côtés, étrangement tout c’est simplifié. » ils en avaient déjà parlé, Caleb savait parfaitement que Judy avait parfois du mal à s’intégrer dans ces communautés. Une certaine forme de racisme. « -pour l’ouverture et bien… je pense que ça sera à la prochaine rentrée. Du temps de finir les travaux. Lancer quelques cours durant l’été, histoire de voir si j’ai des élèves aussi. » elle n’était pas encore tout à fait précise sur la date, se laissait le temps de voir comment tout ça avançait, histoire de ne pas se mettre de pression.
Un froncement de sourcils, avant d’avouer : « -ok je vais pas dire non… » sous entendant que financièrement c’était un peu compliqué en ce moment. Elle avait mis la plus part de ses économies dans ce bâtiment… Elle prit les deux sacs et répondit : « -Je pense que oui vu la solidarité qu’il y a aujourd’hui autour du projet. Mais encore une fois Tyler aide beaucoup… » le fait qu’ils soient amis, le fait qu’il ait des relations, qu’il soit connu et aussi respecté en tant qu’éducateur. Une fois de retour, assise au sol, les jambes croisées en tailleur, elle écouta la question de Devon. Un sourire pour Tyler, un regard pour Caleb. Un cours de cuisine… cela la fit sourire en baissant les yeux sur ses frites. «-hé ! je connais pas ce type mais je suis certaine que la comparaison n’est pas flatteuse ! » râla la jeune femme alors qu’ils riaient en cœur. Elle se leva au moment où Caleb prenait à nouveau la parole. Un regard tendre avant de rejoindre Rose.
A la fin de la journée, Judy avait mal de partout. Ils avaient fait tomber pas mal de murs et ils avaient ensuite fallu évacuer les gravats. Malgré la fatigue, elle ne cessait de sourire, heureuse de cette journée, heureuse de voir le chantier avancer si vite. Elle remercia tout le monde, adressant quelques mots à chacun. Quand elle arriva près de Caleb, elle dit : « -merci d’être venu… on se dit à lundi alors ? On se rejoint là-bas ? Enfin… c’est toujours à la même adresse ? » cela faisait plus d’un an qu’elle n’avait pas mis les pieds aux cours de cuisine…
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Mar 8 Nov - 20:32
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Ce saut dans le temps, cette impression que cette dernière année n’avait jamais existé, cette impression que rien n’avait changé entre eux deux, la voir si heureuse, si pétillante… Caleb était heureux de retrouver cette complicité d’antan avec Judy. Celle qu’il pensait disparue à jamais le jour où elle avait quitté son appartement après leur dispute. Alors qu’en fait, elle restait présente, seulement tapi dans l’ombre, en attendant le bon moment pour ressurgir. Cela redonnait espoir en l’avenir. En leur avenir à tous les deux alors que Caleb souriait à la jolie rousse tout en répliquant sur un ton taquin « Tu peux l’être ». Puis il baissa les yeux sur sa tenue poussiéreuse avant de répondre « Si tu aimes, je reviendrais comme ça lundi soir » avant de préciser qu’il n’allait pas troquer un costume pour une tenue de travail parce qu’il ne portait plus de costume. Avec son nouveau travail, Caleb s’était rendu compte que ça mettait trop de distance entre lui et ses patients, et ce n’était pas ce qu’il recherchait, alors il avait décidé de porter les mêmes vêtements que lorsqu’il était en week-end. Décontracté. Un sourire en entendant Judy comprendre et le complimenter « J’en suis arrivé à la même conclusion » répondit-il avec ce petit côté assuré qu’il avait eu lors de leur rencontre « Je cherche à n’en faire sourire qu’une » répliqua-t-il en la fixant avec insistance pour qu’elle comprenne qu’il n’y avait qu’elle qui comptait à ses yeux.
Par la suite, Tyler ne laissa pas vraiment le choix à Caleb d’aller chercher le déjeuner avec Judy et ce n’était pas ce dernier qui allait répliquer. Au contraire. Il fut ravi d’avoir un moment rien qu’avec la jolie rousse. Cela lui permis d’évoquer le studio et d’en savoir davantage sur son projet « Tyler te ressemble sur ce point. Quand il a une idée en tête, c’est assez difficile de le faire changer de voie. Il s’investit corps et âme pour sa réalisation » et c’était sûrement pour cela que le courant était rapidement passé avec Judy. Il fut désolé d’apprendre que ça avait été difficile pour la jeune femme de trouver un local sans l’aide de leur ami « On va dire que ça a rassuré la population locale de voir un noir à tes côtés ». Le clivage existant entre les noirs et les blancs n’étaient pas vraiment simple à vivre au quotidien… Un hochement de tête « Je suis sûr que tu arriveras à les charmes ces gosses ! » et ajouta « Tu as décidé de travailler seule ? » et se tourna vers le cuisinier qui leur tendit les sacs. Il régla la note en assistant et sourit « Je me doute que tu ne dois pas trop rouler sur l’or. Tu sais que si tu as besoin, je suis là Judy » et récupéra les sacs, retournant au studio en travaux « Quand on grandi dans ces quartiers, c’est un peu comme grandir dans une immense famille. Ça peut se déchirer, mais ça peut aussi s’entraider ». Judy finirait par être acceptée. Ça n’était qu’une question de temps.
Lorsqu’ils furent installés à même le sol, Devon décida d’animer la conversation en s’interrogeant sur le lien entre Tyler et Judy ainsi que Judy et Caleb. Le beau brun compara rapidement la jeune femme au dealer qui passait son temps près du lycée et se mit à rire « Ce n’est pas très flatteur, non ». Il n’allait pas lui mentir, mais il trouvait la comparaison amusante, puis reprit un peu plus son sérieux et expliqua être finalement tombé amoureux de la jolie rousse avec qui il échangea un regard. Ce dernier valait tous les mots. Ils mangèrent et la journée passa. Les murs furent cassés et le sol déblayé des gravats. La nuit tombait presque sur la ville et c’était l’heure pour tous de rentrer auprès de leurs familles, ou dans le cas de Caleb, de rentrer auprès de son chat. Il resta en retrait le temps que tous leurs amis s’éclipsent et adressa à sourire à Judy quand elle arriva à sa hauteur « C’est toujours la même adresse et toujours la même heure » et retira un morceau de papier peint des cheveux de la jeune femme « Je vais te raccompagner. Il va bientôt faire nuit et… Je n’ai pas envie de rentrer tout de suite de toute manière » finit-il par avouer en glissant ses mains dans les poches. Il la regarda avec tendresse « J’ai vraiment passé une très bonne journée. Bon, j’ai besoin d’une douche et demain, je ne sortirais sûrement pas du lit à cause des courbatures, mais ça valait le coup. Cet endroit va être magnifique » rétorqua-t-il en regardant tout autour de lui, puis croisa les prunelles claires de Judy « Dis-moi que toi aussi tu as envie de m’embrasser ». Il s’approcha pour venir déposer ses lèvres contre les siennes, mais un bruit résonna, puis une voix « Désolé, j’ai oublié ma veste » se justifia Alex qui récupéra son sweat. Caleb se mit à rire doucement tout en baissant la tête, puis releva ses yeux sur elle « Allez viens, je te ramène chez papa avant le couvre-feu ».
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Charly
Mer 9 Nov - 11:43
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -peut importe comment tu seras habillé tu sais… » cela n’avait pas grande importance aux yeux de Judy. Elle aimait le voir en chic, elle aimait le voir décontracté. C’était surtout l’homme qu’elle aimait voir… La jeune femme trouvait super que Caleb se sente mieux dans son nouveau travail. Plus utile visiblement. C’était important. Bon, cette fois elle avait baissé les yeux quelques instants, se sentant rougir. Puis elle répondit : « -elle a de la chance… » sous entendant qu’elle aimait vraiment ce qui se développait entre eux depuis le début de la matinée. Judy aimait retrouver Caleb, le Caleb d’avant. Celui qui avait ce petit côté charmeur rentre dedans et qui finalement était rapidement mal à l’aise ou dont la timidité reprenait le dessus. Cela lui rappelait encore et encore ce qui l’avait séduit chez lui, et lui confirmait qu’elle était toujours amoureuse.
Une fois devant le food truck, ils se mirent à parler du projet de Judy. « -on va pas se mentir, c’est tout à fait ça. Sans lui, je suis convaincue que ça n’aurait pas été aussi simple. Enfin, même si ça n’a pas été hyper simple. Mais enfin bref, j’ai une dette à vie envers Tyler. » un sourire : « -je me dis qu’avec les stages qu’on avait fait, il y a deux ans, j’ai une petite chance… » elle l’espérait du tout cœur en tout cas. La question suivante lui laissa une drôle de sensation. Automatiquement elle pensa à Mohamed. A la jalousie de Caleb. A ce qui les avaient forcé à prendre cette distance. En regardant le sol elle répondit : « -pour le moment oui. Je vais déjà essayé d’en vivre. Si je prends quelqu’un d’autre pour donner des cours, ok ça fait plus de cours, mais ça fait aussi deux salaires… » ce qui pour le moment était impossible à envisager. « -disons qu’heureusement que je fais à mangé et la lessive pour mon père, ça m’évite de payer un loyer ! » avait elle répondu en riant. Il était hors de question qu’elle demande de l’argent à Caleb. « -tu vas peut être me prendre pour une folle, mais j’adore ça. Cette solidarité, cette franchise… je sors d’un quartier plus aisé, mais on a pas cette richesse-là. » Cela pouvait paraitre étrange qu’elle s’attache autant à ces quartiers, à ces gens. Pourtant, elle avait la sensation d’être plus proche d’eux, de mieux les comprendre et surtout de pouvoir apporter tant de chose.
La fin de la journée arrivée et Judy était heureuse malgré la fatigue. Un hochement de tête : « -ok très bien. » même jours même adresse. Judy fut surprise de l’entendre proposer de la raccompagner. « -moi j’ai une furieuse envie de rentrer, de prendre une douche et de me coucher. J’ai mal de partout ! » s’amusa la jeune femme en faisant un pas vers lui. « -merci encore d’être venu. J’ai adoré la journée aussi. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentit autant heureuse. » et ça ne venait pas que des travaux. Son regard accrocha le sien et elle sentit son cœur s’accélérer. Bien sur qu’elle en avait envie. Elle baissa la tête en souriant, lorsqu’ils furent dérangés. Puis elle enfila sa veste et se dirigea vers la sortie avec Caleb.
Un silence s’imposa entre eux alors qu’ils marchaient l’un à côté de l’autre. Puis Judy prit la parole : « -je veux pas qu’on précipite les choses… » elle avait balancer cette phrase rapidement, presque en urgence. « -je veux qu’on réapprenne à se connaitre, je veux qu’on prenne le temps de se séduire à nouveau… » elle tourna la tête à nouveau pour regarder Caleb. « -tu n’imagines pas comme cela m’a fait du bien aujourd’hui. De… de te retrouver. On s’est fait beaucoup de mal… alors… je veux qu’on se fasse beaucoup de bien maintenant… et je… je veux qu’on reparte à zéro. »
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Mer 9 Nov - 20:25
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Au vu des dires de la jeune femme, le projet n’aurait sûrement pas vu le jour ainsi sans Tyler. Ce dernier avait porté ce projet à bout de bras avec la jolie rousse et avait permis sa concrétisation. Et intérieurement, Caleb l’en remerciait parce qu’il avait su être présent pour elle, pour qu’elle continue de s’investir dans son studio de danse, pendant qu’il se reconstruisait de son côté. Parce que ce projet avait sûrement permis à Judy de maintenir le cap, de ne pas flancher après leur séparation « Je pense que tu pourras offrir des cours de danse à leur enfant » répliqua-t-il avec un sourire et acquiesça « Oui, tu sauras charmer les charmer ces gamins ». Le plus difficile allait de charmer les parents… C’était une toute autre histoire. Généralement, ils voyaient d’un mauvais œil l’arrivée d’une blanche des beaux quartiers dans le leur. Toutefois, le beau brun avait bon espoir pour l’avenir. Elle saurait leur prouver qu’elle n’’était pas là pour réformer quoi que ce soit, mais seulement pour les aider. Et lorsque ça sera le cas, alors elle serait submergée de travail. Ce fut pour cela qu’il lui demanda si elle comptait avoir quelqu’un à ses côtés et hocha lentement de la tête « Tu as raison. Au début, faut déjà parvenir à sortir un salaire » et ajouta « C’est seulement que j’avais pensé à Mohamed. Tu m’as dit que la danse était toute sa vie, alors ça lui aurait permis d’en vivre » répliqua-t-il avant de tourner la tête vers le cuisinier à qui il régla l’addition et prit les sacs « C’était simplement une idée » et lui sourit avec douceur avant de prendre le chemin inverse en direction du studio « Et ça fait de la compagnie à ton père ». Un petit rire tout en rétorquant « Je ne te prends pas pour une folle. Je comprends ». Oui, c’était agréable de voir les gens se réunir ainsi et s’entraider.
La fin de journée arriva rapidement. Caleb était poussiéreux, son corps était endoloris et il sentait d’ores et déjà la fatigue l’accabler alors qu’il n’était même pas encore rentré chez lui « Je sens déjà le réveil plein de courbatures » répliqua-t-il en riant presque et la regarda avec amour en l’entendant « Moi aussi… » rétorqua-t-il avant d’avoir une soudaine envie de l’embrasser. Il s’approcha d’elle, mais furent interrompus par un de leurs amis. Il se recula et décida de prendre ça pour un coup du destin. Ce n’était pas encore le bon moment pour eux deux. Ils descendirent les marches et firent quelques pas dans un silence total que brisa ensuite Judy. Les mains dans les poches, il sourit en tournant la tête vers la jolie rousse. Il l’écouta poursuivre et se mit à sourire avec amusement « Je ne me souviens pas qu’on s’est séduit mutuellement. On était amis. Ensuite on a couché ensemble, puis les sentiments s’en sont mêlés. Enfin, je synthétise ». Il croisa le regard de Judy et sourit avec douceur « Je comprends. On va prendre notre temps et faire les choses correctement. Quelques rendez-vous, quelques moments ensemble… Et on verra comment ça se passe ». Il n’avait pas envie de tout précipiter lui non plus « Je n’ai jamais dragué une fille. Enfin si, mais pour qu’elle couche avec moi ensuite, pas pour une vraie histoire. Il y a le cours de cuisine… Je pourrais peut-être t’inviter à dîner ? Au restaurant ? » et se mit à sourire comme s’il avait eu une illumination « Qu’est-ce que tu fais vendredi prochain ? » en pensant un petit restaurant qui saurait séduire la jeune femme.
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Ven 11 Nov - 12:49
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -hé mais c’est une excellente idée ! » s’exclama Judy qui n’avait pas du tout penser à ce genre de chose pour remercier Tyler. « -oui enfin ça dépendra de la petite… et j’avais pas prévu de faire des cours pour les tous petits… Mais ça aussi c’est une idée… » voilà en l’espace d’une phrase Caleb lui ouvrait un nouveau champ des possibles. « -après tout autant commencer très tôt et la plus part du temps les enfants adorent danser. Ils n’ont pas peur, il n’y a pas de sentiment de honte ou de gêne… oui en fait c’est une super idée ! » elle se rendit compte qu’elle était partie dans son délire. « -les enfants… ça devrait le faire… c’est plus les parents qui m’inquiètent… » mais encore une fois, elle était bien entourée. Tyler était là, petit à petit elle élargissait son cercle de connaissance. Elle savait également que Caleb serait présent, même sans savoir où le eux les mènerait.
Judy resta quelque peu interdite devant la seconde suggestion de Caleb. Qu’elle propose à Mohamed de venir travailler avec elle ? C’était une idée qu’elle avait eu. Mais pour le moment, il avait d’autre projet et puis, comme elle venait de l’expliquer, elle devait d’abord essayé de sortir un salaire. « -je suis… je suis assez surprise que tu me parles de lui… je vais pas te le cacher… » commença la jeune femme. « -j’imagine qu’il aimerait l’idée. Mais pour lui ce n’est pas seulement devenir prof. C’est changer de pays, c’est aussi se poser à un endroit précis… enfin… J’en sais rien. C’est n’est pas prévu pour le moment en tout cas. » un léger haussement d’épaules. Pas la peine d’être deux profs s’il n’y avait pas d’élève. « -je crois que ça nous fait du bien à l’un comme à l’autre. » Passer du temps avec son père lui permettait d’avancer dans son deuil. C’était important pour elle de le faire, et pas de le pousser dans un coin et de masquer son chagrin.
A la fin de la journée, ils étaient l’un comme l’autre fatigué et plein de poussière. Judy rêvait d’une douche et de s’allonger. Elle éprouva la même envie que lui, mais finalement elle remercia presque celui qui les avait interrompu. Une fois dehors, elle exprima son envie de faire les choses dans l’ordre, doucement. Parce que ce qu’il y avait entre eux était précieux à ses yeux. Elle avait perdu Caleb une fois, elle ne souhaitait pas que cela recommence. Jamais. « -je ne suis pas d’accord. On s’est séduit. Sans s’en rendre compte. A force de discussions, de sincérité, de moment passé ensemble. De moments classiques comme un café ou une promenade. Tout comme de moments particuliers. » un regard, un sourire : « -mais je suis d’accord sur le fait qu’il n’y a pas eut de drague à proprement parlé. » Elle sourit de nouveau en l’écoutant. « -merci… » c’était important pour elle qu’il comprenne qu’en gros, la case sexe torride, ça n’était pas pour tout de suite. Un joli rire sortie de la gorge de Judy : « -hé molo Roméo. Je pense que normalement, on attends de voir ce que donne le premier rendez vous avant de mettre un planning sur trois semaines ! » elle le taquinait, et pour cela elle lui mit un léger coup d’épaule. « -on reste juste… nous-même. D’accord ? » ajouta la jeune femme avec douceur. « -et on va n’y chez moi, enfin chez mes parents, ni chez toi. Parce que… parce que sinon ça sera trop tentant de coucher ensemble. Tu le sais autant que moi. Et je… j’ai pas envie de ça. » elle grimaça : « -envie si, j’en ai envie mais je veux dire pas dans cet ordre-là. Pas si vite. Enfin tu comprends ou je m’enfonce encore un peu toute seule ? »
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Ven 11 Nov - 15:12
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Une idée pour remercier Tyler ?! Caleb l’avait. Des cours de danses pour leur progéniture. Connaissant son ami, leur bébé devait déjà baigner dans la musique du matin au soir, alors la danse n’était qu’une suite logique. L’idée semblait plus que séduire la jeune femme qui se laissa emporter par cette dernière en évoquant peut-être la possibilité de donner des cours aux plus jeunes. Un sourire se dessina naturellement sur les lèvres de Caleb ne l’écoutant se projeter dans le futur avec l’enfant de Tyler et Rose « Les parents, on s’en occupe avec Tyler » répliqua-t-il en voulant se montrer rassurant sur ce point « Les enfants vont tomber sous ton charme, je ne me fait aucun souci là-dessus. Ils vont t’adorer ». Elle avait été professeure durant des années. Elle savait comment interagir avec eux au quotidien. Le thérapeute ne se faisait aucun souci là-dessus. Judy saurait se faire une place dans ce quartier, auprès de sa population. Il faudrait juste un peu de temps et de patience. Mais si elle avait plus d’élèves dans son école de danse, ça voudrait dire plus de travail alors Caleb lui soumis le nom du Français qui était l’une des raisons de leur séparation… Bien sûr que Judy fut surprise de l’entendre faire une telle proposition, alors le beau brun lui sourit avec douceur tout en répondant « J’ai compris que l’important n’était pas ton aventure avec Mohamed. Tu as seulement tourné la page pour éviter de finir au fond du trou comme avec Jeffrey. Plus vite tu rebondissais et moins longtemps tu souffrais. Le plus important, c’est de faire en sorte que je sois le dernier homme de ta vie et pour ça ». C’était ce rôle-là qu’il souhaitait. Il ne voulait pas être un homme avec qui elle avait eu une relation. Il voulait être le dernier de sa vie. Celui aux côté duquel elle vieillirait. « Si le moment se présente, propose-lui » répliqua-t-il avec une certaine assurance rassurante. « Elle te manque toujours autant ? » demanda Caleb au sujet de feu la mère de Judy.
Caleb avait décidé de raccompagner la jolie rousse jusqu’à chez ses parents, ne souhaitant pas qu’elle arpente les rues de Seattle en pleine nuit et seule. Cela leur permis également de parler d’eux et du temps que Judy voulait prendre pour eux deux. Ils n’étaient pas pressés. Ils avaient tout le temps devant eux après tout. Seulement, Caleb ne savait pas comment la séduire et se mit à rire doucement en écoutant Judy « Il n’y a pas eu de trois rendez-vous et de baiser à l’issue du troisième. Ça… » et sourit davantage « Ça s’est fait naturellement » et c’était peut-être toute la beauté de leur relation. Alors il accepta de prendre son temps pour qu’ils se séduisent à nouveau. Un regard tendre pour Judy qui se mit à rire de bon cœur en l’écoutant et il en fit de même à son tour « Tu es déjà sous mon charme. Ce n’est qu’une question de temps avant que tu succombes » répliqua-t-il avec cette confiance naturelle qu’il avait en lui quand il parlait aux femmes « Je souhaite t’emmener dans un petit restaurant dans le quartier où tu as ton studio. La cheffe vient d’Afrique centrale et te fait des plats comme tu n’as jamais connu » et précisa « Simple sortie entre amis ». Avant d’acquiescer « Je ne voyais pas les choses autrement ». Et lorsque Judy se mit à évoquer l’impossibilité de diner chez l’un ou l’autre au risque de se sauter dessus, Caleb ne put s’empêcher de la couvrir du regard avec tendresse et amusement à la fois « Je trouve ça trop gnon quand tu fais ça » et ajouta en entourant sa taille de son bras pour l’attirer à lui, embrassant sa tempe chaude en même temps « On ne saura pas rester sage si on est chez l’un ou l’autre, et tu veux qu’on prenne notre temps avant qu’on passe à l’étape supérieure. Je comprends. Tu l’as dit, on s’est fait beaucoup de mal et tu as peut-être aussi besoin d’être sûre que je suis redevenu l’homme que tu as aimée » pas de reproche, juste de la douceur dans ses mots et son regard. Il comprenait.
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